Nouveau projet de code électoral : l’opposition la décision du gouvernement

La composante opposition au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP) s’est exprimée dans un communiqué.

Les modifications portent notamment sur le nombre de députés qui siégeront au prochain Parlement. Le Tchad a adopté depuis plus de dix ans un système de dialoguemajorité et opposition s’accordent sur les questions politiques avant de la transmettre au gouvernement. Or, sur le coup, l’opposition n’a pas été associée.

Dans un communiqué diffusé ce week-end, la composante opposition au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP) rejette l’adoption par le gouvernement d’un nouveau projet de code électoral. Ce n’est pas un travail issu du dialogue politique, dénonce le député Saleh Makki, un des signataires du communiqué : « L’opposition est vent debout parce que ce travail n’est pas un travail consensuel. C’est un texte du gouvernement, ça ne concerne que le gouvernement. Le CNDP est mis en place comme cadre du dialogue afin qu’il y ait consensus sur tous les sujets d’importance capitale. Or, le gouvernement est passé outre en prenant cette décision-là. »

Reproches au pouvoir

Ce que l’opposition reproche au pouvoir, c’est d’avoir diminué le nombre des députés de 188 à 161 alors que la population a augmenté entre temps. « Le député est le représentant du peuple, ajoute Saleh Makki. Nous connaissons la configuration de notre pays. Nous ne voulons pas de l’exclusion. La troisième législature est composée de 188 députés. Depuis lors, il y a eu augmentation de la population. Il est tout à fait normal qu’il y ait une augmentation du nombre de députés. »

Processus électoral ralenti

Selon nos sources, un travail interne au cadre de dialogue qui n’a pas été diffusé a préconisé un Parlement avec 197 députés. Les représentants de la majorité au sein du CNDP, contactés, n’ont pas souhaité s’exprimer alors que cet incident ralentira un peu plus le processus électoral qui a déjà pris un peu de retard.

Tchad : la police met la main sur un couple de fabricants de faux billets à N’Djamena

La police nationale a procédé à la présentation de seize présumés malfrats à la presse ce lundi 18 février, au Commissariat central de N’Djamena. En majorité des jeunes âgés de la vingtaine, ils opèrent dans la ville de N’Djamena causant des dégâts matériels et humains.

Les présumés malfrats sont au nombre de 16 personnes. En effet, parmi celles-ci, un couple de fabricants des faux billets de toutes les devises (CFA, Dollars, Euro), trois présumés assassins, un groupe de voleurs de poulets et de bonbonne de gaz butane et, six autres  sont des présumés braqueurs agressant à l’arme blanche.

Les présumés malfrats ont abattu froidement deux de leurs concitoyens en date du 7 février 2019 dont l’un à la gare routière (Taacha) Moussouro de N’Djamena et l’autre au niveau de l’avenue El-Nimery.

Selon le porte-parole de la Police nationale, le commissaire Paul Manga : « C’est le lieu de mettre en garde quiconque tentera d’attenter à la vie des citoyens tchadiens trouvera la police nationale sur son chemin. ». D’autre part, la police nationale appelle tous les citoyens à la vigilance totale et la franche collaboration de tout le monde.