Tchad-covid19 : le ministre de la santé fait le bilan de la pandémie

Interpellé par les députés sur l’évolution de la situation épidémiologique à covid19 ce mercredi 18 novembre 2020, le ministre de la santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait le point

Le ministre de la santé publique a présenté les zones d’ombres et les points positifs de son département dans la gestion de la crise sanitaire imposée par le coronavirus. Il a produit les informations relatives à  la gestion de la pandémie depuis le 19 mars, date de détection de la maladie, jusqu’à nos jours.

Abdoulaye Sabre Fadoul a rapporté que 1608 cas ont été détectés depuis le mois de mars 2020. Ils sont issus de 17 provinces du pays dont la capitale qui compte le plus grand nombre d’infection. Il fait savoir que le nombre de guéris s’élève à 1154 personnes. Aussi, fait-il savoir 101 cas de décès ont été déplorés. Le ministre indique malgré que le taux élevé de létalité son département a le contrôle sur la maladie. 213 cas et 7 décès ont été enregistrés du 16 octobre au 18 novembre 2020, a poursuivi le membre du gouvernement.

Les circonscriptions les plus affectées par la pandémie sont, N’Djamena avec 927 cas confirmés et 62 décès, le Moyen-Chari avec 194 cas et 13 décès, le Mayo-Kebbi Est avec 132 cas et cinq décès, le Mayo-Kebbi Ouest avec 88 cas et six décès, le Logone Occidental avec 67 cas et sept décès et le Logone Oriental avec 68 cas et un décès

Insécurité pendant la Saint-Sylvestre : quatre morts à N’Djamena

Annonce faite par le commissaire Paul Manga, porte-parole de la Police nationale.

Dans la nuit du 31 décembre 2019 au 01er janvier 2020, la police a enregistré dans la capitale tchadienne quatre morts dont deux suite d’un accident de la voie publique et deux, des suites de coups et blessures volontaires. L’information a été donnée par le commissaire Paul Manga, lors de la présentation d’un bilan de la Saint Sylvestre.

On note également enregistré 19 cas de coups et blessures volontaires simples, quatre cas d’accidents de la voie publique graves, 77 cas légers, cinq cas d’accidents avec dégâts matériels et deux cas de chute libre.

Dans les autres provinces, l’on compte 24 cas d’accidents de la voie publique, deux cas de coups et blessures volontaires simples et un cas mortel de coups et blessures volontaires à Magré, sous-préfecture de Peni, dans la province de Mandoul.

D’après le commissaire Paul Manga, « comparativement à l’année précédente, le nombre de cas est élevé. Cela s’explique pour la plupart des cas par la conduite en état d’ébriété, l’excès de vitesse, et surtout le transport en amazone où pour un cas d’accident l’on peut dénombrer trois à quatre blessés. »

Tchad : validation du bilan des activités économiques présenté par l’INSEED

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a présenté, au cours d’un atelier, le bilan des activités économiques des trois  dernières années du Tchad. Ce bilan des comptes nationaux 2017 a été validé par l’assemblée.

Ouverts par le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla, les travaux de l’atelier de validation des comptes nationaux définitifs 2017, présentés par l’INSEED, visent  à dresser le bilan des activités économiques des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles, les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé par l’INSEED depuis quelques années.

« Un grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux. Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement, d’importation, d’exportation et d’emploi », a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de l’INSEED. Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constatée en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%) et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 2,5%.

« L’INSEED s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes. Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver à ces résultats », a souligné le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla. D’après lui, pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie, il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données nécessaires. Les techniciens en charge de la comptabilité des différents ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une meilleure harmonisation des comptes.

Des défis en matière de comptabilité 

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus  techniquement et financièrement par la Banque mondiale et le FMI demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des données.