Tchad : 14.424 sacs d’aliments à bétail distribués dans le Kanem

La province du Kanem a marqué la dernière étape de la visite de supervision des opérations de distribution d’aliments pour bétail, prévues dans quatre provinces.

Le ministère de l’Elevage a décidé de distribuer 600 tonnes d’aliments pour bétails pour sauver le cheptel qui fait face à une crise. L’initiative qui profite à quatre provinces prend fin dans la province du Kanem. Ici, c’est le gouverneur de ladite province, Ousman Brahim Djouma qui a accueilli le mercredi 22 juin 2022 la délégation ministérielle, venue pour la circonstance.

Le Ministre a répondu à certaines préoccupations des relatives à la quantité et à la qualité de ces aliments distribués dans la province du Kanem.

14.424 sacs d’aliments à bétail constitués de tourteaux de coton, graines de coton et son de blé/maïs sont retenus pour la province du Kanem. Ils seront ainsi distribués dans cinq sites à savoir : Mao, Mondo, Djara, Rig-Rig et Noukou.

Le ministre a également attiré l’attention des parties prenantes pour le bon déroulement des opérations de distributions.

Les éleveurs promettent suivre les consignes donnés pour que cette opération soit couronnée de succès.

 

 

 

Tchad : violence de Sandana, les populations exigent le départ des autorités qui ont les troupeaux

Après le drame qui qui a fait 13 morts à Sandana, les habitants de la sous-préfecture de Koumogo, dans la province du Moyen Chari, n’entendent plus cohabitées avec les autorités détenteurs de troupeaux et de bétails.

Dans la Province du Moyen Chari et à Koumogo, les populations sont on ne peut plus clair, plus de cohabitation avec les autorités administratives et militaires, propriétaires de troupeaux. Ces derniers sont, selon les populations, à l’origine de multiples massacres des populations. Ce sont ces autorités qui fourniraient des armes à feu aux éleveurs. Ceux ont également ces derniers qui protègent ces éleveurs après des crimes contre les agriculteurs. Après le sang versé à Sandana (13 morts), les familles des victimes et tous les indignés demandent le départ de ces gouvernants véreux.

Dans la motion de recommandation adressée au gouvernement, les habitants de la sous-préfecture de Koumogo, demandent le départ immédiat des autorités suivantes. sous-groupement GNNT, le commandant adjoint de Compagnie de Sarh, la compagnie de la Gendarmerie de Sarh, le Com Légion Gendamerie, le commandant de Brigade de Koumogo et son adjoint. Le Gouverneur de la province du Moyen-Chari, le Com Groupement Gendarmerie  le Com Box de Sarh et du délégué de la Police de Sarh.

Les populations demandent également l’arrestation des auteurs et complices du massacre. Le ramassage des armes à feu détenus par les éleveurs et la révision du système de sécurité.

Dans l’ordre des réclamations, il est mentionné le déguerpissement de certains ferricks

Il s’agit entre autres de s ferricks suivants :

  • Le Ferrick Sandana AI Hadji Sair (Village Balimba/Gabian) ;
  • Le Ferrick d’Ali Dinez (Village Maibogo par Koumogo);
  • Le Ferrick Brahim Kalgué (Village Maimoungou / Bekamba) ;
  • Le Ferrick Sekefat Bechir (Canton Bekamba);
  • Le Ferrick Alio Halou (carré Ngonmata / Koumogo) ;
  • Le Ferrick Chadara (carré Sandoro / Koumogo) ;
  • Le Ferrick Mahamat Selekh (Village Magoumbou/Koumogo) ;
  • Le Ferrick Khalil (Village Mousngoro / Moussoro) ;
  • Le Ferrick Djalingo de Abdoulaye Younous (Village Kembidé / Koumogo) ;
  • Le Ferrick Faki Moussa (carré Tamtormé/Koumogo) ;

Les populations mettent en garde le gouvernement contre la non-application de ces recommandations.