Un rapport de la Banque mondiale fait état des disparités entre femmes et hommes

Aucun pays du monde ne garantit l’égalité des chances pour les femmes, pas même les économies les plus riches, révèle le rapport ‘’Les Femmes, l’Entreprise et le Droit ‘’, de la Banque mondiale.

Le document évalue en l’ampleur du fossé entre réformes juridiques et résultats réels pour les femmes. D’après l’analyse les femmes disposent d’environ deux tiers des droits reconnus aux hommes. « Les pays ont en moyenne mis en place moins de 40 % des systèmes nécessaires à une mise en œuvre complète de ces législations », peut-on lire. Le rapport indique que, 98 économies ont des dispositions juridiques imposant une rémunération égale pour un travail de valeur égale, mais 35 seulement parmi elles — soient moins d’une économie sur cinq — ont adopté des mesures de transparence salariale ou des mécanismes d’application qui permettent effectivement de résorber les écarts de situation entre les sexes.

D’après ce rapport, les inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail sont bien plus importantes qu’on ne le pensait jusqu’ici. « Les femmes bénéficient seulement des deux tiers des droits accordés aux hommes. »

« Les femmes ont le pouvoir de booster une économie mondiale en berne, mais, aux quatre coins du globe, des lois et des pratiques discriminatoires les empêchent de travailler ou de créer des entreprises au même titre que les hommes, souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président pour l’Économie du développement.

 

Obstacles en entrepreneuriat

 

Les femmes se heurtent également à des obstacles importants dans l’entrepreneuriat, souligne le rapport. Par exemple, « seule une économie sur cinq impose des critères de genre dans les processus de passation des marchés publics. » Ce qui signifie que les femmes sont largement exclues d’une opportunité économique qui se chiffre globalement à 10 000 milliards de dollars par an. Sur le plan de la rémunération, les femmes gagnent 7,7 dollars quand les hommes en perçoivent 10. Et les inégalités devant la loi se perpétuent jusqu’à la retraite : « dans 62 économies, l’âge auquel hommes et femmes peuvent prendre leur retraite n’est pas le même. En outre, si les femmes vivent en général plus longtemps que les hommes, elles perçoivent des pensions de retraite moins élevées et connaissent une plus grande insécurité financière à l’âge de la vieillesse.»

Le rapport évoque trois raisons qui expliquent cet état de fait: « elles gagnent moins que les hommes tout au long de leur vie professionnelle, doivent l’interrompre ou s’absenter lorsqu’elles ont des enfants, et partent à la retraite plus tôt. »

« Il est plus urgent que jamais d’accélérer les efforts visant à réformer les lois et à adopter des politiques publiques qui permettent aux femmes de travailler ou de créer et développer leur entreprise », déclare Tea Trumbic, auteure principale du rapport. Elle regrette qu’aujourd’hui, à peine la moitié des femmes fasse partie de la population active mondiale, contre près de trois hommes sur quatre. : « Ce n’est pas seulement injuste, c’est un véritable gâchis. Une plus grande participation des femmes à la vie économique est la condition indispensable pour amplifier leur voix et influer sur des décisions qui les touchent directement. Les pays ne peuvent tout simplement pas se permettre de laisser sur la touche la moitié de leur population. »

D’après la Banque mondiale 3,34 millions de tchadiens supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté d’ici 2050

L’institution Bretton Woods présentera les 13 et 14 novembre 2023, les indices qui contribuent au ralentissement et à la croissance du Tchad.

Selon le dernier mémorandum économique du Tchad (CEM) « stimuler la croissance et réduire la vulnérabilité », publié par la Banque mondiale : « l’économie du Tchad est confrontée à de multiples défis souvent interdépendants qui ont ralenti ou compromis sa croissance ». Dans le rapport national sur le climat et le développement, la BM estime que : « jusqu’à 3,34 millions de personnes supplémentaires au Tchad pourraient basculer dans la pauvreté d’ici 2050, du fait des chocs liés au changement climatique, si des mesures urgentes en matière d’adaptation ne sont pas mises en place. »

Fulbert Tchana Tchana, économiste en chef et coordonnateur du programme croissance inclusive, finance et institution pour les pays du Sahel central pense que:  «le Tchad gagnerait à urgemment mettre en œuvre des réformes fortes dans différents secteurs, y compris ceux du pétrole, des infrastructures, de l’éducation et de l’emploi, ainsi qu’à renforcer la sécurité et la résilience au changement climatique, afin d’enclencher les transformations structurelles qui permettront la transition économique du pays.»

Selon le rapport CCDR, les émissions combinées des pays du G5 Sahel ne dépassent pas 1% des émissions globales de gaz à effet de serre, mais il s’agit des pays parmi les plus vulnérables au changement climatique dans le monde. 

Tchad : la Banque mondiale et le HCR s’unissent pour soutenir les réfugiés soudanais

La directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, et le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, entament une visite conjointe au Tchad.

Cette mission du 6 au 8 septembre 2023, vise à prendre la mesure de l’ampleur de l’afflux de réfugiés fuyant la crise soudanaise vers le territoire tchadien. En effet, avec un peu plus d’un million de réfugiés recensés, le Tchad est le cinquième pays d’accueil de réfugiés au monde par habitant. La crise au Soudan voisin contribue à la forte augmentation de déplacements forcés vers le Tchad avec « 400 000 nouveaux arrivants depuis le 15 avril 2023 », date du début du conflit au Soudan.

Dans le cadre de la réponse immédiate, la Banque mondiale en partenariat avec le gouvernement et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) fournissent des transferts monétaires d’urgence afin de soutenir économiquement les ménages refugiés ainsi que les populations d’accueil et facilitent l’accès à l’éducation et aux services de santé à travers le projet de soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil (PARCA) qui a ainsi aidé 70 000 familles. « Par ailleurs, l’UNHCR a relocalisé 43% des réfugiés de zones frontalières spontanées vers des camps existants ou nouvellement établis. »

Les fonctionnaires de la Banque mondiale et du HCR visiteront des camps de réfugiés à l’est du pays pour échanger avec les populations déplacées et les communautés d’accueil, et pouvoir ainsi mieux adapter la réponse à cette crise.

 Ils rencontreront également les autorités tchadiennes, ainsi que les principaux acteurs et partenaires de développement et seront accompagnés de leurs délégations. La mission permettra aussi de discuter des actions stratégiques nécessaires pour renforcer la coordination et le soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil dans l’est du pays, ainsi que d’établir le lien entre l’humanitaire et le développement.

La Banque mondiale appuie la résilience des communautés locales au Tchad

La Banque mondiale a approuvé un don d’un montant de 140 millions de dollars pour améliorer l’accès aux services de base, renforcer les opportunités économiques et les institutions locales dans des zones ciblées du Tchad.

Le Projet de développement territorial et de résilience au Tchad (ResiTchad) investira dans les infrastructures communautaires résilientes au climat, identifiées par les communautés locales elles-mêmes, telles que les forages, les routes, les infrastructures de résilience urbaine, les centres socioculturels, les petits investissements générateurs de revenus et productifs afin de réduire les vulnérabilités spécifiques à l’enclavement de zones ciblées. Il est également prévu des investissements transformateurs à plus grande échelle dans les pôles économiques clés dans les villes ciblées à l’intérieur du pays.

 Ceux-ci pourront être des infrastructures qui relient les centres urbains et leurs environs, soutiennent les chaînes de valeur locales, les services liés au commerce et au transport, et les espaces commerciaux et industriels tels que les marchés, les marchés à bétail et les gares routières. Enfin, il est prévu la formation et le renforcement des capacités au profit des parties prenantes locales, à savoir les communautés locales,  l’administration provinciale et les collectivités territoriales, en mettant l’accent sur la capacité des communautés à s’engager dans le développement durable local et la capacité des institutions à fournir les services publics.

« Le ResiTchad vient comme une réponse indispensable aux risques liés au climat et à la fragilité, ainsi qu’au nouvel afflux de personnes déplacées en raison de la crise soudanaise », précise Clara de Sousa ; directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad . « En tant que premier projet de développement local intégré financé par la Banque dans le nord du Tchad, il entend jouer un rôle de catalyseur pour un soutien supplémentaire à ces régions en retard et fragiles », ajoute-t-elle.

« Dans la zone ciblée par le projet, les femmes et les filles sont exposées de manière disproportionnée aux vulnérabilités économiques et sociales, motivées par les normes sociales et culturelles » pointe Rasit Pertev, représentant de la Banque mondiale au Tchad.  « Toutes les dispositions seront prises, dans le cadre de ResiTchad, pour privilégier la participation des femmes et s’assurer que leurs besoins et leurs préoccupations sont reflétées dans le processus décisionnel lié à la planification du développement local », ajoute-t-il.

Le projet cible les provinces du nord (Borkou, Ennedi-Est, Ennedi-Ouest, Tibesti) et de l’est (Ouaddaï, Sila, Wadi Fira) en raison de leur fragilité, de leur vulnérabilité aux risques liés au changement climatique, et la présence importante de réfugiés (dans les provinces orientales). Il bénéficiera à environ 769 000 personnes, dont 384 500 seront des bénéficiaires directs. Les bénéficiaires comprendront les populations locales, y compris les ménages et groupes vulnérables, les réfugiés, les communautés d’accueil, les jeunes, les associations de femmes et les agents des administrations locales.

L’extrême nord du pays est la partie la plus fragile du pays. La zone est caractérisée par un climat aride, des conflits répétés, l’isolement de sa population et des décennies de sous-investissement conduisant à un accès limité aux services de base. L’est du Tchad est soumis à des vulnérabilités d’ordre climatique et accueille un grand nombre de réfugiés venus du Soudan, dont les perspectives de retour sont incertaines à moyen terme.

La BM signale le ralentissement de la croissance économique dans les pays en développement

D’après les Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, la croissance a nettement ralenti et le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement s’intensifie dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

 

« La croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022», alerte l’institution de Bretton Woods. La Chine exclue, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9 % cette année, contre 4,1 % l’année dernière. Ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.

« Le moyen le plus sûr de faire reculer la pauvreté et de favoriser la prospérité est l’emploi, et le ralentissement de la croissance rend la création d’emplois beaucoup plus difficile, » souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay BangaPour lui, Il est important de garder à l’esprit que les prévisions de croissance ne sont pas une fatalité. « Nous avons la possibilité d’inverser la tendance, à condition d’y œuvrer tous ensemble. »

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, les chocs simultanés causés par la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement économique brutal dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales constituent un sérieux revers pour le développement, qui persistera dans un avenir prévisible.

« Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être », souligne le rapport.  

Tchad : la Banque mondiale accorde plus de 90 milliards pour gérer le risque d’inondation

Il s’agit d’un don pour réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations à N’Djamena, apprend-on.

La Banque mondiale fait savoir qu’elle a approuvé un don 150 millions de dollars pour permettre au Tchad de réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations à N’Djamena. Le communiqué de presse produit à cet explique que : « le Projet Intégré pour la Lutte contre les Inondations et la Résilience Urbaine à N’Djamena (PILIER) s’appuiera sur une approche globale pour améliorer la résilience de la ville face aux défis du changement climatique. »

Ledit projet financera entre autres, des infrastructures de protection contre les inondations et de drainage en priorisant des solutions vertes. Tout en promouvant leur durabilité par des mécanismes d’opération et de maintenance renforcés. Le projet renforcera les services urbains liés à la gestion intégrée des inondations en complément des investissements en infrastructure, y compris l’intégration des risques liés au climat dans les instruments de planification urbaine, et financera des interventions au niveau communautaire ainsi que la préparation et la réponse aux urgences.

L’institution de Bretton Woods explique le projet Pillier capitalise les enseignements tirés de projets similaires mis en œuvre par la ville de N’Djamena avec l’appui technique et financier de l’AFD et de l’Union européenne. L’approche globale du projet tiendra compte des aspects genre et de l’engagement actif des communautés dans toutes les activités afin de maximiser les impacts du projet en faveur des populations les plus vulnérables aux inondations.

« Ce projet a pour vision à long terme de transformer N’Djamena en une ville plus résiliente, verte et durable, capable de s’adapter à la croissance urbaine, aux transitions économiques et aux impacts de la variabilité et du changement climatiques », précise Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « Les récentes inondations dans la capitale démontrent la nécessité d’investir dans des infrastructures de protection, d’améliorer les systèmes de drainage urbain et de prévoir des mesures de préparation et d’intervention d’urgence », ajoute-t-elle.

Précisons que, la ville de N’Djamena a connu d’importantes inondations, dont la plus récente, enregistrée en 2022, a entraîné d’importants dommages aux infrastructures et des pertes économiques.

Tchad : la BM conseille les investissements du secteur privé dans des chaines agricoles

Selon un rapport du Groupe de la Banque mondiale, de ce 27 mars 2023, une plus grande participation du secteur privé dans l’agriculture pourrait permettre au Tchad de renforcer son économie.

« Le Tchad pourrait diversifier son économie, réduire son niveau de pauvreté et stimuler un développement inclusif en renforçant les investissements du secteur privé dans des chaines de valeurs agricoles à fort potentiel croissance. », estime la Banque mondiale. L’institution de Breton Woods préconise de renforcer les infrastructures de base ainsi que l’accès à l’énergie et au financement pour favoriser le développement de ces chaines de valeur prometteuses.

Le Diagnostic du secteur privé du Tchad (CPSD), quant à lui, met en lumière plusieurs chaines de valeur à fort potentiel de développement : l’élevage, les graines de sésame, la gomme arabique et le coton. Accroître la participation du secteur privé dans la chaîne du froid, l’industrialisation de l’élevage, la gestion de l’eau, et favoriser l’accès à des semences de qualité et des engrais pour les agriculteurs, permettra de doper le développement de ces chaines de valeur, selon le rapport.

La publication du rapport intervient alors que le Tchad, dont l’économie est de plus en plus dépendante au pétrole, se remet des effets de la pandémie de COVID-19 tout en faisant face à d’autres défis majeurs tels que l’insécurité alimentaire, la volatilité des cours du pétrole et le changement climatique. L’agriculture et l’élevage pastoral contribuent à 73 % des revenus des ménages tchadiens et à 54 % du PIB.

Le rapport insiste par ailleurs sur la nécessité de mettre en œuvre des réformes visant à éliminer les obstacles qui entravent le développement du secteur agricole dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’accès au financement et de l’économie numérique. La création de mini-réseaux et de centrales électriques indépendantes, par exemple, ou encore fournir des garanties de crédit en faveur des PME, pourraient accroître la productivité des agriculteurs et producteurs.

JIF : 2,4 milliards de femmes en âge de travailler ne jouissent pas des mêmes droits que les hommes

Selon la Banque mondiale, cette situation entrave la croissance économique dans un moment critique.

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, le rythme des réformes en faveur de l’égalité de traitement des femmes devant la loi a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, ce qui risque d’entraver la croissance économique à un moment critique pour l’économie mondiale.

En 2022, le score moyen mondial de l’indice produit par le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » n’a augmenté que d’un demi-point pour atteindre 77,1 sur 100, cela signifie que les femmes ne jouissent en moyenne que d’à peine 77 % des droits juridiques reconnus aux hommes. Le rapport note qu’au rythme actuel des réformes, dans de nombreux pays, une jeune femme qui entre aujourd’hui dans la vie active prendra sa retraite avant d’avoir pu obtenir les mêmes droits que les hommes.

Le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023 » passe au crible les lois et règlements de 190 pays au regard de huit domaines qui influent sur la participation des femmes à la vie économique : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite. Les données, arrêtées au 1er octobre 2022, fournissent des repères objectifs qui permettent de mesurer les progrès réalisés à travers le monde en matière d’égalité juridique entre les sexes. Aujourd’hui, seuls 14 pays tous des économies à revenu élevé ont atteint une parité juridique totale.

Selon la BM près de 2,4 milliards de femmes en âge de travailler dans le monde ne jouissent toujours pas des mêmes droits que les hommes. Or, en comblant l’écart entre les sexes en matière d’emploi, le PIB par habitant pourrait augmenter à long terme de près de 20 % en moyenne. En outre, des études estiment entre 5 000 et 6 000 milliards de dollars les gains économiques mondiaux qui pourraient être obtenus si les femmes créaient et développaient de nouvelles entreprises au même rythme que les hommes.

« À l’heure où la croissance économique mondiale ralentit, tous les pays doivent mobiliser l’intégralité de leur capacité de production pour faire face à la confluence des crises auxquelles ils sont confrontés », souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président en charge de l’Économie du développement.

« Les États ne peuvent pas se permettre de mettre à l’écart près de la moitié de leur population. Le fait qu’une grande partie du monde n’accorde pas aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes constitue non seulement une injustice à l’égard de celles-ci, mais aussi un obstacle à la capacité de ces pays à promouvoir un développement vert, résilient et inclusif ».

Tchad : la Banque mondiale accorde 63 milliards pour prévenir les crises alimentaires

Le ministère tchadien des Horizons économiques et la Banque mondiale ont signé ce 17 octobre 2022, un accord de partenariat de 63 milliards pour combattre l’insécurité alimentaire.

C’est un accord sous forme de don destiné au Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP2). Il s’agit concrètement d’un montant de 105 millions USD. Le ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux, dans un communiqué explique que ce nouvel accord vise à améliorer l’efficacité du Tchad dans son effort à prévenir les crises alimentaires tout en renforçant les capacités d’adaptation de la base productive face aux changements climatiques.

Le même document ajoute que : «Ce montant additionnel vient en complément du financement actuel du Projet de Renforcement de la Productivité Agricole et Résilience au Climat (PROPAD) et s’inscrit directement dans les priorités du gouvernement de Transition à trouver des solutions aux problématiques qui accroissent la vulnérabilité de nos populations et affectent l’économie locale. »

Ledit projet touchera au moins 600 000 bénéficiaires directs, notamment des petits producteurs, des transformateurs agricoles, ainsi que des micros, petites et moyennes entreprises agricoles dont au moins 30% des bénéficiaires seront des jeunes et 40% des femmes.

Le Tchad cible l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base

La Banque mondiale a approuvé le 15 avril 2022, un don de 150 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA). Pour soutenir l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad.

Le Projet d’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad (PARAEB) vise à accroître l’accès à l’enseignement primaire tout en ciblant également la qualité de l’enseignement pour la lecture, l’écriture et le calcul par des réformes du système de développement professionnel continu des enseignants, et par le renforcement de leurs capacités, celles des directeurs d’école et du personnel de soutien pédagogique.

Le projet vise aussi à fournir des outils numériques pour une pédagogie efficace, et étendre l’usage de la langue maternelle en tant que langue d’enseignement dans environ 1.200 écoles. Il viendra également renforcer la qualité de l’enseignement dans cinq écoles normales d’instituteurs bilingues (ENIB). Par ailleurs, le projet contribuera au renforcement des capacités des systèmes de gestion tel le système d’information et gestion de l’éducation, et la gestion des ressources humaines.

« Le projet va au-delà des opérations précédentes de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation en introduisant les conditions basées sur la performance (CBP). Elles seront utilisées pour renforcer les systèmes d’intégration des maîtres communautaires dans le secteur public et améliorer leur gestion et leur financement sur une base durable », a déclaré Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad. Les conditions basées sur la performance seront utilisées pour garantir la prise en charge par le gouvernement de la gestion des maîtres communautaires de manière durable après la clôture du projet.

En effet, le PARAEB va renforcer le recrutement et le financement des enseignants du primaire et plus particulièrement des maitres communautaires à travers deux options : 2.000 maîtres communautaires niveau 2 seront progressivement intégrés à la fonction publique, dont 50 % des femmes, et 10.800 autres bénéficieront des subsides de l’Etat durant les cinq années de vie du projet.

En termes d’accès équitable, le projet appuiera les écoles publiques et communautaires dans trois domaines : la fourniture d’infrastructures scolaires de base aux communautés qui n’en ont pas ; l’élargissement des espaces dans les écoles existantes permettant la gestion des classes surchargées ; enfin, des cours de rattrapage dispensés aux enfants hors du système scolaire, ainsi qu’aux enfants à la traîne et risquant d’abandonner l’école.

Environ 2,8 millions d’élèves inscrits dans les écoles primaires publiques et communautaires bénéficieront du renforcement des capacités de 31.500 enseignants, directeurs d’école, et personnel d’encadrement pédagogique. Et quelques 3,2 millions d’élèves bénéficieront de l’augmentation de l’accès équitable à des environnements d’apprentissage de qualité et l’élargissement d’espaces couverts pour l’accueil de salles de classe surpeuplées.

Tchad : les experts de la Banque mondiale et la mairie de N’Djamena à pied d’œuvre contre les inondations

Dans le cadre du Projet Intégré pour la lutte contre les Inondations, l’Emploi et la Résilience urbaine (PILIER), les experts de la Banque Mondiale, ont été reçus par le maire Ali Haroun dans l’après-midi de ce mercredi 13 avril 2022.

La délégation, conduite par M. Oscar Ishizawa, est passée faire la restitution de ses visites sur le terrain et dans les locaux des Directions techniques de la Mairie de N’Djamena. Juste avant de rencontrer le Maire, les experts ont échangé longuement avec les cadres de la mairie lors d’une réunion présidée par le Secrétaire Général de la Commune Hassane Adam Kissine.

Entouré de ses plus proches collaborateurs, le Maire a exprimé sa satisfaction pour ce projet en cours qui, selon lui, permettra de résoudre certaines difficultés que rencontrent la commune notamment les inondations dans certains quartiers de la ville.

Il a, par ailleurs, remercié le Gouvernement du Tchad pour avoir managé la Banque Mondiale pour le financement de ce projet. Le Maire de la ville a saisi cette occasion pour saluer l’engagement des autres partenaires notamment l’Union Européenne et l’AFD à accompagner la ville de N’Djamena dans le processus de son développement.  »Tout ne se fera pas en un jour. Que mes concitoyens croient qu’un jour cette ville sera développée comme les autres » a rassuré le Maire.

Tchad : plus de 175 milliards de Fcfa pour augmenter l’accès à l’électricité

La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 295 millions de dollars (soit 175 milliards 967 millions 500 milles Fcfa)  de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour soutenir le Tchad dans son extension d’accès à l’énergie.

Le Projet d’Accroissement de l’Accès à l’Energie au Tchad (PAAET) vise à augmenter l’accès à l’électricité et aux solutions de cuisson propre grâce à l’électrification via l’extension du réseau principal et des mini-réseaux, les systèmes solaires autonomes, le déploiement de foyers améliorés et la gestion des ressources naturelles. Il permettra l’expansion de l’électrification de la capitale N’Djamena et de 12 villes secondaires dans lesquelles la Société Nationale d’Electricité (SNE) exploite des mini-réseaux, ainsi que l’accès à l’électricité dans d’autres villes secondaires et villages, y compris ceux situés à proximité des camps de réfugiés. Des investissements publics et privés permettront de renforcer les capacités de production, de stockage et de distribution d’électricité du pays.  

« La stratégie de soutien de la Banque pour l’accès à l’énergie au Tchad se fait sur une approche à deux volets : d’une part, l’électrification hors réseau menée par le secteur privé pour stimuler rapidement l’accès et d’autre part, l’électrification nationale basée sur le réseau par la SNE qui est stratégiquement importante », souligne Clara de Sousa, directrice des opérations pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et Tchad.

« Ce projet ambitionne, avec la participation du secteur privé, un accès à l’énergie passant d’environ 6 % aujourd’hui, à 30 % d’ici 2027 pour environ un million de ménages concernés, », ajoute Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad.

Grâce au PAAET, plus de 6 millions de personnes bénéficieront des services d’électricité, dont 400 000 réfugiés et environ 740 000 personnes issues des communautés hôtes. Le projet permettra également l’électrification d’environ 850 centres médicaux et 700 écoles, principalement dans les zones rurales, dont 150 centres médicaux et 200 écoles au profit des réfugiés et des communautés hôtes

Malgré d’importantes ressources en combustibles fossiles et un excellent ensoleillement, le taux d’accès à l’électricité du Tchad est l’un des plus bas au monde à 6,4 % contre une moyenne de 48 % en Afrique subsaharienne. En juillet 2020, un Plan d’Urgence d’Accès à l’Electricité (PUAE) a été mis en place par le Gouvernement avec pour objectif d’atteindre un taux d’accès de 53 % d’ici 2030. Le PAAET, le Projet d’Interconnexion des Réseaux Electriques du Cameroun et du Tchad (PIRECT) en cours de mise en œuvre, ainsi que les actions de réformes du secteur de l’énergie financées par la Banque mondiale devraient permettre d’atteindre les objectifs du PUAE.

La Banque mondiale soutient les efforts du Tchad et du Cameroun pour promouvoir l’interconnexion et la résilience régionales

Le 15 février 2022, l’institution bancaire a approuvé une enveloppe de financements pour renforcer la connectivité régionale à travers un projet sur le corridor de transport entre les deux pays. La Banque mondiale a également établi leur éligibilité à l’allocation de prévention et de résilience.

Le nouveau Projet de corridor de transport Cameroun-Tchad sera soutenu par un financement de 538 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)*. Ce financement combine des investissements dans des infrastructures ferroviaires et routières et des interventions de facilitation des échanges pour améliorer le transit des personnes, des marchandises et des services le long du corridor multimodal Douala-N’Djamena. Cet axe qui concentre 35 % du PIB de ces deux pays, dessert 20 % de la population du Tchad et 35 % de celle du Cameroun.

« L’amélioration du corridor ferroviaire et routier entre le Cameroun et le Tchad est nécessaire à la compétitivité et à une meilleure intégration de ces deux pays dans le marché régional », souligne Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

« Ce projet offre une véritable opportunité d’amélioration du quotidien des populations riveraines du lac Tchad, zone qui en plus de souffrir des changements climatiques, connaît des désordres politiques et un climat de violence », ajoute Clara de Sousa, directrice des opérations pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et Tchad.

Des infrastructures au profit des populations riveraines

Les 12 millions de personnes qui vivent dans ce corridor bénéficieront ainsi de meilleures infrastructures routières et ferroviaires. Elles permettront une réduction des coûts et du temps de transport entre le port de Douala (Cameroun) et N’Djamena (Tchad), et de meilleures conditions de sécurité et d’accès aux marchés. Le projet prévoit la remise en état et la modernisation des grands réseaux routiers et ferroviaires (dont 595 kilomètres de route sur le territoire tchadien), l’amélioration des systèmes de signalisation et de la maintenance, ainsi que des opérations de rénovation afin de rendre le réseau plus résilient au climat. Ces investissements, doublés d’activités de facilitation du commerce, stimuleront l’économie et auront des effets positifs dans la région, en particulier autour du lac Tchad, avec des prévisions d’augmentation du revenu réel de l’ordre de 4,8 %.

L’éligibilité du Cameroun et du Tchad à l’allocation de prévention et de résilience leur permet d’accéder à des ressources IDA supplémentaires s’élevant à 265 millions de dollars pour le Cameroun, et 133 millions de dollars pour le Tchad, afin de soutenir les programmes financés par la Banque mondiale pour prévenir une nouvelle escalade du conflit et renforcer la résilience.

Face à la récession économique la Banque mondiale demande aux créanciers d’alléger la dette du Tchad

La Banque mondiale exhorte les créanciers privés à honorer leur engagement d’alléger la dette du Tchad. C’est la quintessence de la déclaration commune de deux responsables de l’instituion bancaire. Notamment, Ousmane Diagana, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et Afrique centrale. Et Indermit S. Gill, vice-président du Groupe de la Banque mondiale chargé de la croissance équitable, des finances et des institutions.

La déclaration a été faite le 28 septembre 2021. La Banque mondiale estime que, le Tchad est l’un des pays les plus pauvres du monde. À l’heure actuelle, « 42 % de sa population vit dans l’extrême pauvreté, disposant de moins de 1,90 dollar par jour. Plus de la moitié des enfants en âge scolaire du primaire ne vont pas à l’école et le taux de mortalité maternelle est l’un des plus élevés au monde. Depuis 2014, le PIB par habitant du pays s’est contracté de 19 %. Pourtant bien que pauvre, le Tchad assume la responsabilité de la paix et de la stabilité dans la région et est un refuge régional pour environ un demi-million de réfugiés. »

« La dette du Tchad est insoutenable et le pays n’est pas en mesure de la rembourser. », note l’institution bancaire.  « Nous pensons que son traitement est nécessaire afin de la rendre à nouveau viable, d’aider à financer des besoins sociaux importants et de soutenir la paix et la sécurité dans la région. » Autant de conditions essentielles à la croissance économique et à l’accès aux services de santé et à l’éducation.

« Dans ce contexte, le Tchad a sollicité un allégement au titre du Cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI) (le Cadre commun) approuvé par le G20 et le Club de Paris. En juin 2021, les créanciers bilatéraux publics du Comité des créanciers du Cadre commun pour le Tchad ont décidé de restructurer leurs créances.

La Banque mondiale exhorte Glencore et les autres créanciers privés à faire de même, à s’engager de façon crédible et sans délai, et à offrir au Tchad un traitement de sa dette comparable à celui prévu dans le Cadre commun.

Une crise plus profonde aggraverait la situation de toutes les parties — pas seulement celle des citoyens du Tchad, mais aussi de ses voisins et créanciers. Une crise appauvrirait encore davantage un pays déjà démuni, empirerait la situation des soins de santé et de l’éducation, et mettrait en péril le processus de transition crucial de ce  pays fragile. Elle compromettrait également la paix et la sécurité régionales dans le Sahel et en Afrique centrale.

Nous réitérons l’engagement ferme de la Banque mondiale à soutenir le processus du Cadre commun. Nous continuerons de travailler avec les coprésidents, les créanciers et le FMI pour apporter au Tchad l’assistance technique et le soutien financier dont il a besoin. »

La Banque mondiale nomme une nouvelle directrice à la tête de ses opérations au Sahel

Clara Ana De Sousa est, à compter du 1er juillet 2021, la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel, Mali, Burkina Faso, Tchad et Niger. Elle sera basée à Bamako, au Mali.

 

« C’est un plaisir de revenir au Mali en tant que directrice des opérations après avoir eu la chance de travailler dans ce pays il y a onze ans. La Banque mondiale est activement présente dans le Sahel et a fait de cette région un axe prioritaire des programmes de l’Association internationale de développement (IDA) — avec l’adoption d’une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. Je me réjouis à la perspective de travailler avec les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires de développement afin de soutenir une reprise résiliente, stimuler la création d’emplois, favoriser l’autonomie des femmes et des jeunes, et contribuer au renforcement de la résilience climatique », a indiqué Mme De Sousa.

 

Elle était auparavant responsable de l’administration et de la reconstitution des ressources de l’IDA au sein du service Stratégie et opérations. De nationalité mozambicaine, elle est entrée à la Banque mondiale en juin 2005 en tant qu’économiste senior chargée des questions de politique économique pour la Région Amérique latine et Caraïbes, avant de gravir progressivement les échelons de l’institution au sein de la Région Afrique et de la vice-présidence Financement du développement.

 

Elle a notamment été responsable des opérations pour l’Angola et Sao Tomé-et-Principe et économiste senior pour le Mali.

Au titre de ses nouvelles fonctions, elle aura pour priorité de veiller à ce que les programmes financés par la Banque mondiale permettent d’atténuer les conséquences sociales et économiques de la COVID-19, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive et durable au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger.

Avant de rejoindre la Banque mondiale, Mme De Sousa a été directrice exécutive à la Banque du Mozambique, ainsi que directrice d’études et maître de conférences à la Faculté d’économie de l’université Eduardo Mondlane à Maputo (Mozambique).

Covid-19 : la Banque mondiale et l’Union africaine soutiennent la vaccination rapide de 400 millions de personnes en Afrique

L’information est contenue dans un communiqué de la Banque mondiale, rendu public le mardi 22 juin 2021. Cette initiative des deux banques nait d’une collaboration avec les pays partenaires pour assurer un accès rapide et équitable aux vaccins

 

Les ministres africains des Finances et le Groupe de la Banque mondiale se sont réunis aujourd’hui pour accélérer l’acquisition de vaccins anti-COVID sur le continent et éviter une troisième vague épidémique. La Banque mondiale et l’Union africaine (UA) ont annoncé qu’elles s’associaient afin de soutenir l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), à l’aide de ressources qui permettront aux pays d’acheter et de déployer des vaccins au profit de 400 millions de personnes, avec en ligne de mire l’objectif de l’UA de vacciner 60 % de la population du continent d’ici 2022. Cet effort régional exceptionnel viendra compléter le mécanisme COVAX et intervient à un moment où l’Afrique connaît une hausse des cas de COVID-19. Les financements de la Banque mondiale pourront ainsi faciliter l’achat et le déploiement des doses obtenues dans le cadre de l’AVATT.

 

« La Banque mondiale est très heureuse d’aider les pays africains grâce à ce partenariat avec l’Union africaine qui permettra de fournir rapidement des centaines de millions de doses, indique le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. En œuvrant ensemble, nous pouvons accélérer l’envoi de doses aux pays et soutenir leur déploiement. Les pays ont un besoin urgent d’accéder aux vaccins à travers un plus grand nombre de canaux d’achat qui correspondent à leurs besoins et garantissent des calendriers de livraison plus rapides. »

 

« Grâce à cette initiative conjointe entre la Banque mondiale et des institutions africaines telles que la Banque africaine d’import-export (’Afreximbank) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), nous avons maintenant la capacité de vacciner au moins 400 millions de personnes, soit 30 % des 1,3 milliard d’habitants que compte notre région, déclare Strive Masiyiwa, envoyé spécial de l’Union africaine et coordinateur de l’AVATTNous saluons la collaboration extraordinaire nouée autour de cette initiative entre le champion de l’UA pour l’accès aux vaccins, le président Cyril Ramaphosa, et David Malpass, le président de la Banque mondiale. »

 

La Banque mondiale a mis à disposition 12 milliards de dollars de financements afin d’aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins, ainsi qu’à se préparer à la réalisation des campagnes vaccinales. La Banque mondiale a déjà donné son feu vert à des opérations visant à soutenir les efforts de vaccination dans 36 pays. D’ici fin juin, elle prévoit de porter ce chiffre à 50 pays, dont les deux tiers se trouvent en Afrique. La Banque mondiale collabore étroitement avec des institutions régionales telles que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et la Commission de l’Union africaine afin d’améliorer la collaboration transfrontalière en matière de veille, de préparation et d’intervention d’urgence en cas d’épidémie.

Banque mondiale débloque 375 millions de dollars pour aider les pays du Sahel à exploiter pleinement le potentiel du pastoralisme

Les pays ciblés par cette aide sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Cette enveloppe permettra d’améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs dans des zones ciblées.

Les efforts pour renforcer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux au Sahel vont bénéficier d’un nouveau financement de 375 millions de dollars de l’IDA, approuvé aujourd’hui par le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale afin d’accompagner le déploiement de la phase 2 du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2). Cet argent permettra d’améliorer la résilience de plus de  13 millions de personnes environ de personnes, notamment des éleveurs et des agropasteurs dans les pays suscités.

Cette  deuxième phase du projet, le PRAPS-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâture et de points d’eau), favoriser des déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus. Il confortera également les capacités de gouvernance du secteur dans les institutions nationales et régionales et chez les principales parties prenantes.

La Banque mondiale regrette que les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 aient rejailli sur les activités pastorales, induisant une forte hausse des prix du bétail tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les limitations de circulation. Le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration des chaînes de valeur de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.

La Banque mondiale précise que le projet PRAPS-2 travaillera en concertation avec les institutions régionales pour contribuer à l’intégration des politiques, l’harmonisation des réglementations et le renforcement de la coordination entre pays afin de permettre au pastoralisme de contribuer pleinement à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sahel.

Tchad : Idriss Deby accorde une audience au représentant de la Banque mondiale

Le nouveau représentant résident de la Banque mondial au Tchad, Rasit Pertev a été reçu en audience ce 21 octobre par le chef d’Etat Idriss Deby Itno

Les deux hommes ont échangé sur les questions liées au développement du Tchad. Le nouveau représentant de la Banque mondiale va exercer au Tchad pendant les 4 prochaines années. Son arrivée à N’Djamena a été perturbée à cause des raisons de sécurité sanitaire. Il était attendu en juillet dernier.

Son mandat consiste à piloter les la Banque mondiale et accompagner le Tchad dans ses projets de développement. Cette rencontre est le début de sa mission, il veut également s’assurer de l’alignement de ses actions aux priorités du Tchad. Le numéro 1 tchadien lui a présenté la vision de développement du Tchad à court, long et moyen terme.

Cette collaboration permettra de consolider le portefeuille des projets financés par la Banque mondiale. Rasit Pertev poursuivra également les projets laissés par son prédécesseur.

https://twitter.com/MIdrissDebyItno/status/1318881467930451969?s=09&fbclid=IwAR3KRCOEFRJL8rBk37V0YWROvoe5Lq1TNWYgaznZjLTJ5Ea0tvkt26rRgXg

 

L’Afrique subsaharienne pourrait tomber dans sa 1ère récession économique depuis 25 ans

Une analyse de la Banque mondiale confirme le ralentissement économique en Afrique subsaharienne et indique qu’il y’a une possibilité de chute de la croissance de -3,3% en 2020

Dans un communiqué de la Banque mondiale, parvenu à notre rédaction ce 8 octobre 2020, le groupe, après analyse des retombées économiques de la pandémie de Covid-19, soutient que : « la croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % en 2020, entraînant la région dans sa première récession économique en 25 ans, selon la dernière analyse de l’économie régionale Africa’s Pulse : Tracer la voie de la relance économique. La pandémie risque aussi de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté ».

Avec plus d’un million de cas de COVID-19 déclarés à travers le continent, la pandémie n’apparaît pas encore maîtrisée en Afrique subsaharienne. Certains pays, comme le Sénégal ou Maurice, ont su réagir à temps pour limiter la propagation des infections. Néanmoins, les mesures de confinement efficaces s’accompagnent de coûts très élevés pour l’économie, comme on a pu le constater de par le monde.

« La voie de la relance économique s’annonce longue et difficile, mais elle peut être accélérée, solide et plus inclusive si les pays africains accordent la priorité aux réformes et aux investissements qui permettront de relever le défi de créer davantage d’emplois inclusifs et de meilleure qualité », explique Albert Zeufack, économiste en chef à la Banque mondiale pour l’Afrique.

Au cours du deuxième trimestre 2020, le Nigéria a vu son PIB réel reculer de 6,1 % par rapport à l’année dernière, soit son plus bas niveau depuis plus d’une décennie. Sur la même période, l’Afrique du Sud, sous le coup de mesures strictes de confinement, a vu son PIB réel plonger de 17,1 %. L’Angola, le deuxième pays producteur de pétrole en Afrique subsaharienne après le Nigéria, a vu son économie reculer de 1,8 % au premier trimestre 2020, par rapport à l’année dernière.

Le déclin de la croissance a été particulièrement marqué pour les pays exportateurs de métaux, pour lesquels on s’attend à une contraction du PIB réel de 6 %, reflétant en partie la baisse importante de la production en Afrique du Sud. Tandis que du côté des pays exportateurs de pétrole, après une croissance de 1,5 % en 2019, le PIB réel devrait diminuer de plus de 4 points de pourcentage en 2020, du fait du recul de la croissance en Angola et au Nigéria.

En revanche, les pays dont l’économie ne dépend pas essentiellement des ressources naturelles, ne devraient afficher qu’un recul modéré de leur croissance en 2020. Si l’on s’attend à un ralentissement sensible dans ces pays – comme la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie ou le Kenya – la croissance devrait rester positive, du fait de la plus grande diversification de leurs économies. Cependant, les économies dépendantes du tourisme, en particulier le Cabo Verde, Maurice et les Seychelles, ont connu une forte contraction de leur économie, le secteur des services étant fortement affecté par la chute drastique du tourisme international.

Cette année, le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région. On s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brut par habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus.

« Bien que la pandémie n’ait pas dit son dernier mot et malgré les incertitudes liées à la résistance et à la propagation du virus, les gouvernements africains ont commencé à mettre en place des réformes et des programmes afin d’appuyer un redressement économique post-COVID-19 inclusif et durable », souligne Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe. « Les pays de la région mettent en œuvre des politiques et des programmes créateurs d’emplois et permettant d’accélérer la transformation économique afin de réduire dès à présent l’impact économique de la pandémie, mais aussi de développer les capacités nécessaires à une future croissance économique inclusive. »

La Banque mondiale exhorte le Tchad à investir davantage sur la santé et l’éducation

Dans des rapports de la Banque mondiale publiés ce 30 septembre, il est demandé au gouvernement tchadien d’investir davantage dans la santé et l’éducation, protéger les plus pauvres face à la Covid-19

Deux nouveaux rapports publiés par la Banque mondiale analysent l’impact de la pandémie de coronavirus (COVID-19) sur les perspectives économiques du Tchad et les marges de manœuvre budgétaires que le gouvernement pourrait utiliser pour répondre efficacement à cette crise.

« Ces rapports visent à mieux orienter les décisions des responsables politiques dans la rude bataille qu’ils livrent contre les effets économiques et financiers de la pandémie de COVID-19 », explique Rasit Pertev, Responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « Dans un contexte budgétaire difficile qui complique les arbitrages, le gouvernement doit maintenir les équilibres macroéconomiques tout en tenant compte des besoins des secteurs sociaux afin de préserver le bien-être des citoyens les plus pauvres et vulnérables. »

Selon le premier rapport, Tchad : Note sur la situation de l’économie et de la pauvreté au temps de la COVID-19, la pandémie a assombri les perspectives macroéconomiques du Tchad pour les deux prochaines années. Même si le nombre de cas dépistés reste relativement faible, les conséquences économiques de la pandémie devraient entraîner une récession en 2020. Représentant environ 90 % des exportations du pays et 40 % des recettes publiques, le secteur pétrolier a été sévèrement touché. La baisse des exportations, le ralentissement des investissements directs étrangers, la fermeture des frontières et les mesures de distanciation sociale devraient engendrer une contraction de l’économie de l’ordre de 0,2 % (par rapport à un taux de croissance de 4,8 % prévu avant la pandémie). Une situation qui devrait creuser le déficit du compte courant de la balance des paiements, diminuer les recettes budgétaires et les dépenses publiques et poursuivre l’accumulation des arriérés. Produits en mai 2020, ces chiffres seront actualisés au cours des prochaines semaines, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiendront virtuellement du 12 au 18 octobre 2020.

L’étude alerte également sur la fragilité du contexte socioéconomique : les conflits régionaux et la fermeture prolongée des frontières risquent de détériorer la situation et affecter fortement les populations les plus pauvres et vulnérables. Tout en reconnaissant que le taux de pauvreté a diminué au cours des quinze dernières années, l’étude souligne que son niveau reste particulièrement élevé, 42,3 % de la population vivant en dessous du seuil national de pauvreté en 2019 (soit environ 6,5 millions de personnes).

Afin d’atténuer les effets négatifs de la pandémie mondiale au Tchad, les autorités ont annoncé des mesures économiques et sociales importantes de soutien à l’économie. « Les autorités ont la rude tâche de continuer à soutenir les ménages précaires et les entreprises privées qui ont été les plus touchées tout en continuant à investir dans des secteurs et infrastructures clés pour préparer l’avenir », souligne Fulbert Tchana Tchana, économiste principal de la Banque mondiale pour le Tchad et coordonnateur de l’étude.

Le second rapport, intitulé Tchad 2019 : Analyse de la dépense publique, marge budgétaire pour des dépenses productives dans les secteurs sociaux s’inquiète des faibles niveaux de dépenses sociales dans le pays et souligne l’importance d’investir dans le capital humain pour améliorer les indicateurs sociaux et de développement humain. Selon l’analyse, les dépenses publiques affectées aux secteurs de l’éducation et de la santé sont extrêmement faibles et inefficaces. Entre 2013 et 2018, les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont reculé de 3,2 % à 2,2 % du PIB. Par ailleurs, les dépenses de santé (en pourcentage du total des dépenses) représentaient 4,8 % du PIB en 2018, soit plus de dix points de pourcentage de moins que l’objectif de 15 % convenu par les pays de l’Union africaine. De fait, le Tchad affiche le plus faible indice de capital humain au monde (0,29). Pour les auteurs du rapport, les autorités tchadiennes gagneraient à redoubler d’efforts pour réorienter durablement leur politique budgétaire afin d’atteindre les objectifs du Plan national de développement.

Source : Banque mondiale

Le coronavirus pourrait impacter sur les progrès de la décennie précédente

Un rapport du groupe de la Banque mondiale du 16 septembre 2020, redoute l’annulation des progrès obtenus sur le capital humain au cours des dix dernières années.

La pandémie de COVID-19 menace de réduire à néant les progrès durement obtenus au cours de la dernière décennie sur le plan de la santé et de l’éducation, surtout dans les pays les plus pauvres, selon une nouvelle étude du Groupe de la Banque mondiale. Les investissements dans le capital humain — la santé, les connaissances et les compétences accumulées tout au long d’une vie — sont déterminants pour libérer le potentiel de chaque enfant et améliorer les performances économiques des pays.

L’indice de capital humain 2020 du Groupe de la Banque mondiale est construit à partir de données de santé et d’éducation collectées jusqu’en mars 2020 dans 174 pays — qui représentent 98 % de la population mondiale. Il dresse ainsi un bilan de référence sur la situation sanitaire et éducative des enfants avant la survenue de la pandémie. Jusqu’à cette date, la plupart des pays avaient fait des progrès constants — et particulièrement marqués dans les pays à faible revenu — pour renforcer le capital humain des enfants. Pour autant, et avant que les effets de la pandémie ne se fassent sentir, un enfant né dans un pays type ne pouvait espérer atteindre que 56 % de son niveau de capital humain potentiel par rapport à un enfant ayant bénéficié de services d’éducation et de santé complets.

« La pandémie menace d’effacer une décennie d’efforts pour renforcer le capital humain, en particulier au niveau de la santé, des taux de survie, de la scolarisation et de retards de croissance. Elle a un impact économique particulièrement brutal sur les femmes et les familles les plus défavorisées, exposant de nombreux individus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass« Protéger les populations et investir dans leur avenir sont deux mesures cruciales pour jeter les bases d’un redressement durable et sans exclus et d’une croissance dynamique. »

Du fait de la pandémie, la plupart des enfants dans le monde — plus d’un milliard — ont été privés d’école et pourraient, potentiellement, perdre en moyenne une demi-année de scolarité, compte tenu de l’apprentissage, avec en perspective un manque à gagner considérable. Les données révèlent aussi les profondes perturbations dans les services de santé essentiels destinés aux femmes et aux enfants, un grand nombre d’entre eux n’ayant pas reçu les vaccins nécessaires.

L’indice de capital humain 2020 dresse également un tableau sur dix ans, entre 2010 et 2020, de l’évolution des performances en la matière, qui révèle des améliorations dans toutes les régions pour lesquelles les données sont disponibles et pour tous les groupes de revenu. Ces résultats sont à imputer pour l’essentiel aux progrès sanitaires, qui se traduisent par de meilleurs taux de survie des enfants et des adultes et un recul des retards de croissance, mais aussi par une hausse de la scolarisation. Aujourd’hui, le coronavirus menace d’anéantir ces avancées.

L’analyse constate qu’en moyenne, les filles obtiennent de meilleurs résultats en termes de capital humain que les garçons. Mais cette évolution ne se traduit pas encore par des possibilités comparables d’exploiter ce capital humain sur les marchés du travail : en moyenne, le taux d’emploi des femmes est inférieur de 20 points de pourcentage à celui des hommes, avec des écarts plus importants dans de nombreux pays et régions. En outre, la pandémie exacerbe les risques de violences à l’encontre des femmes, de mariages précoces et de grossesses adolescentes — autant de facteurs qui limitent les perspectives d’apprentissage et d’autonomisation des femmes et des filles.

À l’heure actuelle, de nombreux pays risquent de voir disparaître les gains durement acquis sur le plan du capital humain. Mais au-delà des efforts consentis pour rattraper le temps perdu, les gouvernements doivent s’employer à préserver et étendre les gains antérieurs — en améliorant la couverture sanitaire et la qualité des soins dans les communautés marginalisées, en stimulant les résultats d’apprentissage en plus de la scolarisation et en soutenant les familles fragiles par des mesures de protection sociale adaptées à l’ampleur de la crise.

Le Groupe de la Banque mondiale travaille en étroite concertation avec les gouvernements pour élaborer des solutions de long terme visant à protéger les populations pendant et après la pandémie et à investir dans leur avenir :

  • Soutien à l’achat d’équipements médicaux vitaux en Éthiopie, en Haïti et en Mongolie.
  • Appui à l’introduction de protocoles de sécurité et d’hygiène dans les écoles et collaboration avec les équipes en charge de l’alimentation en eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour distribuer des fournitures de base au Bangladesh, au Burkina Faso et au Népal.
  • À la faveur de nouvelles opérations tout juste approuvées en Jordanie et en Turquie, soutien à la création de contenus télévisés et numériques pour assurer un apprentissage et un enseignement mixtes lors de la prochaine rentrée scolaire, parallèlement à des cours de rattrapage et des services de conseils psychosociaux.
  • Soutien au projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), dans le but d’installer des conditions propices à travers des programmes de maintien des filles à l’école, de développement des débouchés économiques et d’accès à des services de santé de la reproduction de qualité.
  • Appui à l’Inde pour étendre immédiatement les programmes de transferts monétaires et d’aide alimentaire, en s’appuyant sur un éventail de plateformes et de programmes nationaux préexistants, afin d’offrir une protection sociale aux travailleurs essentiels participant à la lutte contre le coronavirus ainsi qu’aux groupes vulnérables, en particulier les migrants et les travailleurs du secteur informel, très exposés au risque d’exclusion.

Seules des mesures ambitieuses en faveur de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, reposant sur des données probantes, permettront de regagner le temps perdu et de donner aux enfants d’aujourd’hui les moyens de dépasser les générations précédentes en termes de qualité de vie et de performances sur le plan du capital humain. Jamais la pleine réalisation du potentiel créatif de chaque enfant n’aura eu une telle importance.

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Nous nous attachons à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Nous prévoyons d’apporter jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de

Tchad : un don de 75 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer la prise en charge des réfugiés et communautés d’accueil

Le groupe de la banque mondial a décidé hier 8 septembre de décaisser la somme de 75 millions de dollars pour venir en appui aux réfugiés et améliorer leurs accès aux services sociaux

Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 08 septembre un don de 75 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il s’agit d’un financement additionnel au titre du Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) dont les fonds proviennent du sous-guichet régional d’IDA-19 pour les réfugiés et les communautés d’accueil.

 « Ce projet augmentera considérablement la couverture des réfugiés et des ménages tchadiens pauvres et vulnérables », souligne Rasit Pertev, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « On estime que 495 000 personnes supplémentaires pourraient bénéficier des transferts monétaires, des activités d’inclusion productive et des mesures d’accompagnement ; cette opération améliorera également l’accès aux services sociaux en augmentant les investissements dans la réhabilitation ou la construction de nouvelles infrastructures de service public. »

Ce Fonds additionnel permettra d’étendre l’accès aux services de santé et d’éducation, ainsi que les programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives et d’élargir la zone de couverture aux quatre provinces supplémentaires (Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est et Moyen Chari), en plus des trois précédemment soutenues par PARCA (Logone Oriental, Ouaddai et Lac).  

Par ailleurs, le projet pourra garantir le même accès à la protection sociale et aux services sociaux aux réfugiés et au reste de la population. En ce sens, il soutiendra la mise en œuvre de la loi sur l’asile une fois approuvée, et il appuiera le gouvernement dans l’élaboration d’une nouvelle stratégie de protection sociale qui inclut les réfugiés et la mise en œuvre des objectifs et activités spécifiques du nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF).

Le PARCA est aligné sur la stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les conflits de fragilité et la violence (FCV), qui donne la priorité à la pleine inclusion des populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés hôtes, lorsque les impacts des conflits se propagent à travers les frontières du pays. La mise en œuvre est faite en partenariat actif avec plusieurs agences dont le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondiale (PAM), la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), et d’autres agences concernées.

L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits à taux d’intérêt faible ou nul aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principales sources d’aide pour les 1,5 milliard de personnes qui vivent dans les 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Source: banque mondiale

Tchad : le nouveau représentant de la Banque mondiale a pris fonction

Le nouveau représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, M. Rasit Pertev a officiellement pris fonction le 19 août 2020 à partir de N’Djamena

Depuis le 1er juillet 2020, il coordonnait les activités du Bureau du Tchad à distance à cause de la fermeture des frontières liées à la pandémie de Covid-19.

Dans le cadre de sa mission au Tchad, M. Rasit Pertev aura pour principales priorités de mettre en œuvre le cadre de partenariat avec le pays pour les exercices 2019-2023 ; de maintenir et de renforcer de bonnes relations de travail avec le gouvernement et les autres parties prenantes au Tchad et avec la communauté internationale ; de superviser les interventions de l’équipe du bureau du Tchad pour l’atteinte des résultats au bénéfice du gouvernement.

De nationalité Turque, il était auparavant secrétaire du Fonds international de développement agricole (FIDA). Il a rejoint la Banque pour la première fois en 2003 et a travaillé comme économiste agricole principal basé en Turquie et en Ouganda et, plus récemment, comme Représentant résident pour les Comores. Il cumule plus de 25 ans d’expérience en développement, en commençant par le développement communautaire en Zambie.

Il a été secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des producteurs agricoles, ministre de l’agriculture, des forêts et de l’énergie et négociateur en chef des pourparlers de paix des Nations Unies à Chypre.

Ancien réfugié, Raşit est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université de Cambridge et d’une maîtrise en économie du développement de l’Université de Londres.

 

Tchad/Cameroun : la Banque mondiale approuve 385 millions USD pour l’interconnexion et l’approvisionnement électrique

Cette approbation vise à favoriser la promotion de l’interconnexion électrique régionale et le renforcement de l’approvisionnement en énergie électrique du Cameroun et du Tchad.

La Banque mondiale a approuvé, le 16 juin, un financement de 385 millions de dollars à sa branche Association internationale de développement.

385 millions de dollar américain, c’est le fonds approuvé à l’Association international de développement (IDA) le 16 juin dernier pour le financement du Projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad. Un projet qui vise à relier les réseaux électriques du sud et du nord du Cameroun. Aussi, le but est de permettre les échanges d’électricité entre le Cameroun et le Tchad et d’étendre l’accès à l’électricité à N’Djaména.

C’est en considération des problèmes d’approvisionnement en énergie du Tchad que ce projet a été financé. Faut-il encore le rappeler, le Tchad est au bas de l’échelle sur le plan mondial en ce qui concerne la distribution en Energie électrique.

Pendant ce temps, le Cameroun endure une sévère disparité à cet égard entre les régions du Sud et du Nord. Le manque d’accès à l’électricité et de fiabilité de l’alimentation, ainsi que le coût élevé de l’approvisionnement ont de multiples répercussions sur la diversification et la croissance économique des deux pays.

Le financement accordé par la Banque mondiale est une priorité pour les deux pays. Car, il contribuera à relever les différents défis du secteur énergétique.   Il permettra également d’assurer la construction d’une première structure d’interconnexion haute tension d’Afrique centrale. Notamment, en mettant ainsi les sources d’énergie électrique propre du sud du Cameroun à la portée du nord du pays et du Tchad.

Le projet consiste aussi à mettre sur pied le premier réseau interconnecté du Tchad. Réseau qui favorisera le développement futur de son potentiel d’énergie solaire, et financera en passant un programme d’amélioration de la performance opérationnelle et commerciale de la Société nationale d’électricité.

« Le renforcement de l’interconnexion électrique régionale est particulièrement important pour la croissance, la création d’emplois et la transformation économique », explique Deborah Wetzel, Directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Tchad : une mission de la Banque mondiale dans la province de Hadjer Lamis

L’objectif de cette visite est de s’enquérir des différentes réalisations du projet SWEED 1, des progrès phares enregistrés et d’échanger avec les bénéficiaires.

Une mission de terrain a été effectuée ce jeudi 23 janvier 2020 dans la localité de Mani, province de Hadjer Lamis, par le directeur général au ministère de l’Économie et de la Planification du développement, Bahar Mahamat Itno, accompagné du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem et du représentant de la Banque Mondiale au Tchad, François Nankobogo.

L’objectif de cette visite est de s’enquérir des différentes réalisations du projet SWEED 1, des progrès phares enregistrés et d’échanger avec les bénéficiaires afin de permettre au vice-président de la Banque mondiale région Afrique d’apprécier le niveau de satisfaction des populations.

La localité de Mani a été choisie pour la visite du terrain. Située à 90 km de N’Djamena, Mani abrite un ensemble d’activités intégrées du projet SWEDD.

Au cours de la visite, les différents acquis du SWEED 1 ont été présentés, notamment les activités du centre d’accueil, du centre de santé, de l’espace sûr scolaire et des groupements féminins. Il s’en est suivi des échanges avec les bénéficiaires dans l’objectif d’identifier les difficultés et les solutions à envisager.

Le secrétaire général de la province, Djingar Aspare, a salué les efforts du Gouvernement à travers le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, et de ses partenaires Techniques et financiers.

Pour le Sultan de Mani, Sa Majesté Haroun Bahar Brahim, « cette visite du vice-président de la Banque mondiale région Afrique, constitue une grande fierté pour la région. C’est pour cette raison qu’il mérite le titre de chef de canton. »

Selon la présidente du groupement des femmes agricoles de Mani, Mme. Hababa Sultan Brahim, « la Banque mondiale à travers le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, et le Projet SWEDD 1 n’ont jamais cessez de nous soutenir dans nos projets pour un développement durable. »

Mme. Hababa Sultan Brahim a demandé au vice-président de la Banque mondiale de continuer à aider les femmes vulnérables dans ce sens. Elle a souhaité plus de renforcement des capacités dans leurs activités agricoles.

Le gestionnaire du centre Ahmat Rozi a remercié l’équipe de la Banque mondiale pour son implication dans le cadre de l’amélioration de la santé des femmes vulnérables dans la région.

Projet Parka : une mission de la Banque mondiale en visite à l’Est

La présence de la mission à l’Est du Tchad s’inscrit entre dans le cadre du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parka), lancé en décembre dernier à Abéché.

Une mission de la Banque mondiale composée d’experts, conduite par le directeur chargé de la protection sociale en Afrique de l’Ouest et Centrale, Jehan Arulpragasam, est arrivée mardi 14 janvier à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï. La mission est accompagnée d’une équipe de l’UNHCR.

La délégation a été accueilli à l’aéroport d’Abéché par le gouverneur de la province du Ouaddaï.

La mission entre dans le cadre du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parka), lancé en décembre dernier à Abéché. Le Parka est un projet gouvernemental, financé par la Banque mondiale, au profit de plusieurs provinces de l’Est du Tchad.

Selon le coordonnateur national du projet, Japhet Doudou Beindjila, depuis le lancement du projet, plusieurs activités ont été réalisées concernant les zones d’intervention et le choix des sites.

« Cette forte délégation va se rendre dans le Wadi Fira et à Amdjarass », dans des camps de réfugiés, a précisé le coordonnateur national du projet.

Le chef de projet Parka, Eric Zapatero, a souligné que le projet vise à appuyer les personnes vulnérables afin de lutter contre la pauvreté. Il a ajouté que la mission va travailler pour une extension du champ d’action du projet Parka à d’autres provinces du Tchad.

Le projet va non seulement appuyer les populations vulnérables mais permettre un renforcement des capacités des autorités provinciales. « On croit vraiment que le Gouvernement a la capacité de prendre en charge les activités de lutte contre la pauvreté mais on comprend aussi qu’il faut renforcer les capacités dans plusieurs domaines pour que le projet Parka et d’autres projets puissent être un succès et réussir », a déclaré le chef de projet.

Il a ajouté que « les activités de Parka vont démarrer bientôt » sachant que l’enregistrement des bénéficiaires, l’évaluation des besoins internes en infrastructures à construire au Ouaddaï ont déjà été entamées. « Dans quelques mois, on pourra effectivement commencer à appuyer les populations d’une façon un peu plus spécifique », a-t-il relevé.

Le chef de mission, chargé de la protection sociale et de l’emploi en Afrique de l’Ouest et Centrale à la Banque mondiale, Jehan Arulpragasam, a sollicité l’implication des autorités locales pour la réussite du projet. Il a expliqué que c’est un important projet de protection sociale visant à soutenir les ménages, que ce soit les autochtones ou réfugiés.

Selon lui, le lancement du projet dans les trois à quatre prochains mois est souhaitable pour commencer sa mise en oeuvre.

Le gouverneur Ramadan Erdebou a réitéré sa disponibilité afin d’apporter l’appui nécessaire pour la bonne conduite des actions du projet.

Déclaration et l’enregistrement des naissances : les acteurs en formation

Le secrétaire général provincial du Guera, Djirembété Dingamadji a présidé lundi matin à Mongo, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des acteurs intervenant dans la déclaration et l’enregistrement des naissances.

Pendant trois jours de formation, les acteurs sont formés sur les procédures légales en vigueur, en présence des responsables administratives, civils, militaires, traditionnels et religieux de la province.

L’atelier a lieu en partenariat avec l’unicef. Un enregistrement des naissances assez faible Selon l’Unicef, le Tchad a une population jeune, qui voit sa protection et son accès à des opportunités compromis par le manque d’un document primordial : un acte de naissance. Chaque année, un grand nombre de nouveau-nés viennent grossir les rangs des personnes invisibles aux yeux de la loi.

D’après Florina Pirlea, statisticienne au sein du Groupe de gestion des données sur le développement de la Banque mondiale, l’enregistrement d’une naissance par les autorités administratives d’un pays fournit une preuve permanente et officielle de l’existence d’un enfant. En Afrique subsaharienne, le taux d’enregistrement des naissances en milieu rural est très faible. Selon les enquêtes disponibles les plus récentes, moins de 10 % des enfants de moins de cinq ans en Éthiopie, au Tchad et en Zambie avaient été déclarés à l’état civil au moment de l’enquête.  Dans ces trois pays, ainsi que dans quelques autres, l’enregistrement des naissances en milieu urbain est également inférieur à 50 %.

Tchad : vers une réserve pour faire face aux chutes des prix du pétrole

Un projet de loi portant mécanisme de lissage des prix et de la production pétrolière, a été examiné jeudi 07 novembre, par le Gouvernement en conseil des ministres.

Soumis par le ministère des Finances et du Budget, le texte a pour objectif d’établir un cadre de référence pour gérer les recettes pétrolières dans le but de réduire l’impact de la volatilité des prix et des volumes de production pétrolière sur l’économie tchadienne.

Ce mécanisme est conçu pour faire face au risque de chute importante des prix du pétrole qui ont souvent une répercussion sévère sur les recettes pétrolières et sur la capacité de l’État à faire face à ses engagements. Le mécanisme permet au Gouvernement d’être en mesure d’atténuer les conséquences d’un choc négatif des prix du pétrole comme par le passé.

« Il est prévu un compte spécial de lissage des prix et de la production pétrolière afin de constituer une réserve contre le risque de chute importante de recettes », souligne le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Le mécanisme de lissage des prix et de la production pétrolière, découle des engagements souscrits par le Tchad auprès de la Banque Mondiale, permettant au pays d’encaisser un appui budgétaire supplémentaire en début de l’année prochaine.

Tchad : la Banque mondiale passe en revue des projets qu’elle a financés

Le ministère de l’Economie et la Banque mondiale ont organisé ce mercredi 2 octobre 2019, une revue conjointe de la performance des projets que l’organisation finance au Tchad. Plusieurs partenaires du gouvernement étaient présents.

La Banque mondiale a réuni ce 2 octobre 2019 les partenaires au développement et les coordonnateurs des projets qu’elle finance dans le cadre d’une amélioration de la mise en œuvre de son portefeuille. Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement était présent à cette rencontre. Le thème retenu est : surmonter les obstacles pour une mise en œuvre efficace des projets.

« Cette revue se veut une plateforme d’échange restreinte et focalisée sur les entraves transversales et spécifiques à la bonne exécution des projets afin d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour améliorer la performance du portefeuille », déclare le représentant de la Banque mondiale, François Nankologo.

En effet, le représentant de la Banque mondiale explique que le portefeuille de son institution au Tchad a connu une sensible amélioration. Que le portefeuille ne comporte plus de projet à problème à part un. Le taux de décaissement a connu également une hausse.

Pour le Ministre Issa Doubragne, cet exercice est à louer. «Votre participation à cet exercice doit contribuer à identifier les goulots d’étranglement qui empêchent la réalisation des projets », ajoute-t-il.

Les difficultés liées à la gestion financière, la passation des marchés et les arrangements institutionnels sont entre autres les aspects de la réflexion des participants. « L’identification des difficultés spécifiques à chaque projet demeure un exercice crucial à faire en vue d’apporter des réponses pertinentes aux principaux problèmes qui minent l’exécution efficace des projets » conclut François Nankologo.

Le Ministre rassure cependant : « Je voudrais reconnaître que les difficulté énumérées étaient plus importantes avant », mais invite les participants à une réflexion fructueuse.

Tchad : 2698 morts sur la route chaque année

Le gouvernement et la Banque mondiale organise du 03 au 05 décembre  un atelier sur la sécurité routière.

 

Au Tchad, selon les statistiques disponibles, l’on enregistre en moyenne 2 698 personnes tuées par an sur la route. Et 6 617 autres blessées sur les routes. Ce nombre croissant se justifie selon les techniciens, du fait que, durant les années du boom pétrolier et avec l’amélioration du réseau bitumé, cela a occasionné à la fois l’accroissement du taux de motorisation et du trafic routier. Pour renverser la tendance actuelle, le gouvernement et ses partenaires associent d’autres corps tels que le secteur privé et la société civile à la lutte.

Au cours de l’atelier de trois jours, les participants se forment sur les textes réglementant le secteur routier au Tchad, en vue de mettre en place des plans d’actions pour bien mener le combat contre l’insécurité routière. Ils élaborent aussi des mécanismes pouvant pérenniser les activités qui seront prévues dans le plan d’actions. La formation est assurée par des experts de Safe Way et de Coleroute du Cameroun.

Le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Djamal Ali, précise que cet atelier rentre dans le cadre de la réalisation des activités relatives au volet sécurité routière qui sont prévues dans le projet de la facilitation des transports et transit en zone CEMAC (PFTZ), financé par la Banque mondiale. Selon lui, cette rencontre est organisée dans le but de mieux organiser les corps intermédiaires de la sécurité routière en les regroupant en consortium et d’avoir un plan d’actions permettant ainsi de créer une synergie entre les différents acteurs de la gestion des accidents de la voie publique.

Djamal Ali relève que, son département a réalisé plusieurs progrès. Il cite entre autres l’actualisation et la validation de la stratégie nationale de la sécurité routière, l’installation et l’opérationnalisation de la base des données des accidents de la circulation routière, la création de l’office national de la sécurité routière (ONASER) etc. Mais, explique le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, en dépit de ces efforts fournis par le gouvernement, beaucoup reste à faire.