La Banque islamique de développement accorde un prêt de 13 milliards au Tchad

L’accord entre les deux parties a été signé le 25 septembre 2022 à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ce financement s’inscrit dans la phase du 2 du projet Promifit.

Dans le cadre de son séjour de travail en Arabie Saoudite, le ministre tchadien de l’Économie, de la
Planification du développement et de la Coopération Internationale, Moussa Batraki, a paraphé un accord de
de 16 milliards 640 millions de FCFA avec la Banque Islamique de Développement (BID).

Il s’agit en effet d’un accord de prêt de pour le financement Projet de microfinance islamique au Tchad (PROMIFIT 2).

Ledit projet entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de la résilience des populations à faible revenu et les préserver des menaces de l’extérieur qui affectent leurs moyens d’existence.

 Le deuxième accord est un don de la Banque islamique de développement (BID) en appui à la sécurité alimentaire.

Construction d’un pont sec au Tchad : une étude de faisabilité en cours

Le gouvernement tchadien et la Banque islamique de développement (BID) étudient la faisabilité de la construction d’un port sec entre Adré et Abougoulème dans l’est du pays.

Le représentant de la BID au Tchad, Ali Ousmane Khassim, a fait cette annonce mercredi 29 avril au cours de la signature de l’accord de financement de 146 millions de dollars pour le bitumage de la route Abougoulème-Abéché (95 km).

« Je voudrais vous annoncer que nous sommes en train d’étudier la possibilité de construire un port sec entre Adré et Abougoulème, avec le secteur privé. Les institutions affiliées à la BID sont en mesure […] de financer ce port sec, pour permettre de renforcer le lien de coopération entre le Tchad et le Soudan, via la mer rouge », a déclaré Ali Ousmane Khassim.

Bien que ce soit encore un projet, cette infrastructure pourra constituer un atout stratégique dans la chaîne logistique, car elle servira de plateforme de transbordement pour les cargaisons et marchandises, en provenance ou à destination d’Asie et du Moyen-Orient, transitant par les ports soudanais.

« L’idée de la construction du futur port sec envisagé pour la continuité de ce projet, si un jour ce projet aboutissait, nous serions heureux de constater que le désenclavement de l’intérieur et de l’extérieur permettra au Tchad d’espérer rallier le port à partir du Soudan », a dit le ministre de l’Économie et de la Planification du développement, Dr Issa Doubragne.