Tchad : le FPR de l’ancien chef rebelle Baba Ladé apporte des précisions sur le regroupement de ses éléments dans le Mandoul

Des éléments du Front populaire pour le redressement (FPR), ancien mouvement armé, ont été aperçus dans la province du Mandoul. Des rumeurs ont fait état du recrutement, par ces derniers, des peuples pour renforcer leur milice.

Par un communiqué de presse du 27 janvier 2022, le porte-parole de cette formation apporte un démenti. Ben Morazi Yahya remet en cause, ce prétendu : « recrutement et formation des peuls pour constituer une milice parallèle à l’armée nationale du Tchad à des fins inavouées. » le FPR de préciser que, « les auteurs de cette fantasmagorie ne visent qu’à ternir l’image du Général Baba Laddé, par ailleurs leader du Front Populaire pour le Redressement, qui sert son pays à des hautes responsabilités que le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu lui confier. »

Le mouvement ajouter qu’ : « aucun recrutement n’a eu lieu et n’aura lieu au Tchad ni dans un pays étranger pour former une milice dans le but de déstabiliser le Tchad ou troubler la sécurité d’un pays voisin. »

« En exécution d’un accord politique conclu entre le défunt président Idriss Deby Itno et le général Baba Laddé pour son retour à la légalité républicaine, il a été entrepris le regroupement d’ex-combattants du FPR au village Reni, canton Bedaya dans la province du Mandoul pour leur intégration dans l’armée nationale tchadienne ou démobilisation. », confie le porte-parole. Abdel Kader Baba Laddé est l’actuel directeur général du renseignement et de l’investigation. L’ancien chef rebelle a été réhabilité par l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Tchad-Présidentielle : l’ancien chef rebelle Baba Ladé apporte son soutien à Idriss Deby

Il a mystérieusement répondu présent ce jour au meeting d’Idriss Deby Itno à Bongor, province du Mayo Kebbi Est. Baba Ladé a ouvertement manifesté son soutien au candidat du consensus

 

L’ancien rebelle Baba Ladé, dont le dossier de candidature à la présidentielle a été rejeté par la Cour suprême a décidé de rallier le parti au pouvoir. Il a fait son apparition ce 1er avril au meeting du Maréchal qui se tenait à Bongor, sa province d’origine. Tout aurait été fiscellé au préalable, les ‘’bongorois présents sur les lieux étaient stupéfiaient d’entendre Idriss Deby introduire l’homme longtemps voué aux gémonies

C’est en ces termes que le président du consensus signale la présence de Baba Ladé « Arrêtez la musique s’il vous plait. Je voudrais vous annoncer qu’un de vos enfants du Mayo Kebbi Est a fait un parcours extraordinaire. D’une rébellion à une autre, de la prison à la sortie, il est parti en exil à Dakar. Après l’affaire de Mongo, il a entendu mon appel, il est rentré au pays, il est ici avec moi ». L’ancien chef rebelle a accompagné le récit en déclarant qu’il a répondu au Maréchal, président du consensus.

Pour rappel, le 22 mars dernier, le président candidat a posé un acte similaire en réhabilitant le général Ahmat Koussou, dégradé au rang de soldat et radié des effectifs de l’armée en juin 2020. Cet acte avait également été posé dans le cadre de la campagne électorale.

 

Tchad : les militants FPR demandent la libération de leur Leader

Le secrétaire général dudit mouvement, Ibrahim Moussa a dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, a plaidé pour la sortie de prison de Baba Ladé.

Les militants du FPR, représentés par leur secrétaire général, Ibrahim Moussa, plaide par le biais d’une lettre ouverte, adressée au président Déby, la libération du leader de leur mouvement politique Mahamat Abdelkadre, plus connu sous le nom de Baba Ladé.

En effet, Baba Ladé a fini de purger sa peine d’emprisonnement depuis le 5 janvier 2020 et pourtant, il est à ce jour toujours écroué à la maison d’arrêt de Moussoro, dans le Barh El-Ghazal. Le secrétaire général du FPR rappelant au président de la République qui incarne et est le garant des lois et libertés du peuple tchadien, Baba Ladé est rentré dans la légalité depuis 2012 et ce, par sa politique de main tendue.

Baba Ladé est aujourd’hui « victime d’erreurs des inconséquences des autres », c’est pourquoi les militants du FPR en sollicitent la grâce présidentielle. Il faut retenir que le président est le premier magistrat, garant d’une justice juste, indépendante et libre. La décision lui revient.

Baba Ladé entame une grève de la faim

L’ancien rebelle tchadien a entamé une grève de la faim pour exiger sa libération de prison.

L’ancien rebelle tchadien, Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé, condamné par la justice en décembre 2018 à huit ans de prison, a entamé jeudi une grève de la faim pour exiger sa libération, affirmant que sa peine a pris fin depuis le 5 janvier 2020.Dans une lettre adressée au régisseur de la maison d’arrêt de Moussoro, à environ 300 kilomètres de la capitale N’Djaména, Abdelkader Baba Ladé, condamné pour assassinat, viol, vol à main armée, incendie volontaire et association de malfaiteurs, informe qu’« il va se priver de manger et de boire pour protester contre sa détention ».

« Mahamat Abdelkader devrait bénéficier d’une remise de peine collective. Et sur ce, il devrait être libéré le 5 janvier 2020 », a relevé son avocat, Alain Kagonbé.

L’ancien rebelle Baba Ladé, tout en qualifiant sa condamnation à la base illégale, estime qu’elle a expiré depuis un mois, faisant ainsi allusion à la remise de peine collective accordée chaque année par le chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an.

A N’Djaména, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont aussi appelé les autorités judiciaires à libérer Bada Ladé qui, selon elles, a déjà purgé sa peine.

Tchad : la CTDDH demande la libération de Baba Ladé

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme s’est exprimé dans un communiqué qu’elle a rendu public.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) se dit très préoccupée par la situation de l’ex rebelle Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé emprisonné depuis 2015.

Dans un communiqué de presse, la CTDDH estime qu’étant condamné à 8 ans d’emprisonnement ferme et ayant bénéficié d’une remise de peine de 3 ans, Baba Ladé qui avait purgé cinq années de bagne devait être mis en liberté depuis le 14 janvier 2020.

Baba Ladé est toujours en prison et la CTDDH exige sa mise en liberté immédiate conformément aux lois de la République.

Pour rappel, Baba Ladé avait été arrêté le 10 janvier 2014 en RCA, puis mis sous mandat de dépôt le 15 Janvier 2015  et condamné à huit ans d’emprisonnement ferme. Il avait bénéficié d’une remise de peine de trois ans à la faveur du décret  N°290/PR/MJCDH /19 du 14 mars 2019 portant remise collective des peines.

Il est toujours à la prison de Moussoro.