Retour de la paix à Miski : Soumaine Mahamat Bougar appel à un accord définitif

Le président de l’association pour la paix et la médiation au Sahara (APMS) se réjouit des rencontres entre le comité d’autodéfense et les autorités tchadiennes qui ont abouti à un retour au calme.

Soumaine Mahamat Bougar s’est dit préoccupé face à l’atmosphère tendue qui prévalait ces derniers temps à Miski, dans l’extrême Nord du Tchad.

Il est content des actions menées sur le terrain entre les autorités et le comité d’autodéfense, actions qui ont abouti à un accord préliminaire de cessation des hostilités et de levée du blocus.

Pour lui, cet accord préliminaire de cessation des hostilités a enclenché une négociation entre les deux parties. Il exhorte tout de même les deux parties à parvenir un accord de paix définitif, et à le respecter pour une paix durable.

Tchad : le congrès de l’UNDR prévu à Mongo est annulé par les autorités

Le 6ème congrès du parti UNDR, prévu ce vendredi 12 avril à Mongo, est annulé par le Gouverneur de la province du Guéra.

En effet, des raisons sécuritaires sont invoquées. Un opposant équato-guinéen, invité pour le congrès, a été arrêté par les forces de l’ordre.

Pénurie de gaz au Tchad : les autorités indexées

Vendredi le 09 mars 2019, les associations ont interpellé le président Idriss Déby à ce sujet sur la place de la Nation, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Les autorités n’ont rien fait pour prévenir cette situation”, déplore M. Bongo. “Les autorités auraient dû faire venir des citernes du Nigeria depuis janvier”, estime-t-il .

Cette révision technique n’est pas une surprise, elle avait été programmée “depuis un an” selon un responsable de la China Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise qui détient 60% des parts de la raffinerie.

“L’Etat n’a pas pris les dispositions pour éviter ce désagrément à la population”, accuse le responsable.

“Les femmes demandent au gouvernement de mettre du gaz à leur disposition”.Pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les Tchadiennes, en plus d’autres revendications liées aux droits des femmes .

“Ce n’est pas le gaz butane qui doit vous énerver. Ça reviendra et vous aurez cela moins cher” a rassuré le président Idriss Déby dans son discours .

En 2018, l’emploi du bois de chauffe avait été interdit par le gouvernement tchadien, pour des raisons d’environnement, dans ce pays d’Afrique centrale où près de 40% de la population vivote sous le seuil de la pauvreté.

Raids contre l’UFR au Tchad : l’armée française dresse son premier bilan

L’état-major de l’armée française a donné des précisions jeudi matin 7 février sur ses frappes au nord-est du Tchad. Une vingtaine de bombardements ont eu lieu dimanche, mardi et mercredi avec comme objectif d’arrêter la progression d’une colonne de véhicules armés. Au total, sept avions Mirage ont été mobilisés : cinq venants de Ndjamena et deux de Niamey, au Niger.

Les forces françaises tentent désormais de déterminer si elles ont atteint leur objectif : stopper la progression du groupe armé. Et le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major des armées françaises, ne dit pas s’il y aura d’autres frappes dans les heures ou les jours qui viennent : « L’appréciation de situation est encore en cours. A l’heure actuelle, il reste à préciser quelles sont leurs intentions et quel est leur état exact. Tout le reste ne serait que spéculation. Je vous rappelle que c’est bien une demande qui a été faite par les autorités tchadiennes auprès de la France, et que les autorités tchadiennes conservent également la capacité de répondre à cette menace. Ce n’est pas une affaire française. »

Quant au cadre de l’intervention, le colonel Steiger précise qu’il ne s’agit ici ni de l’opération antiterroriste Barkhane ni d’agir selon les termes d’un accord bilatéral entre la France et le Tchad, mais bien de répondre à une demande d’assistance des autorités tchadiennes : « Un accord de défense ou un accord technique ou un accord intergouvernemental, c’est lié à quelque chose de spécifique. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas faire autre chose du moment que le cadre légal, en l’occurrence cette demande formelle du Tchad à la France, est établi. Je voudrais préciser que ceci n’est pas dans le cadre de l’opération Barkhane. Le fait qu’on utilise « les moyens stationnés à Ndjamena » pour des raisons de proximité, réactivité, disponibilité, j’ose croire que tout le monde comprend la logique qui est derrière. C’est bien différent de Barkhane. »

Des parlementaires français, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, s’interrogent sur l’intervention de Paris au Tchad. Au Sénat, la commission de la défense et des forces armées devrait entendre, à ce sujet, la ministre des Armées, Florence Parly. Le président de la commission, Christian Cambon, ne conteste pas cependant la légitimité des frappes françaises. A ses yeux, elles s’imposaient, notamment pour la sécurité des troupes françaises dans la capitale tchadienne.