Tchad : des enseignants contractuels expriment leur ras-le-bol

Après cinq mois passés sans salaire, l’amical des enseignants scientifiques contractuels du Tchad envisagent entreprendre des mesures fortes, pour interpeller le gouvernement à s’intéresser à leur situation.

Ils se sont réunis le week-end passé à N’Djaména,  dans l’optique de trouver comment montrer leur mécontentement au gouvernement. Ces enseignants des matières scientifiques contractuels menacent de descendre dans les rues à la fin du mois de février, si leur situation n’est pas régularisée.

Il faut le dire, ils sont la première vague des enseignants scientifiques contractuels d’Etat sur le terrain. Leur recrutement intervient suite à la promesse du président de la république de recruter 20 000 diplômés, parmi lesquels les enseignants scientifiques. Depuis leurs affectations dans les établissements du pays il y a cinq mois, ils n’ont jusqu’ici jamais perçu de salaire. Ils entendent prendre des « mesures fortes » pour se faire entendre.

« Nous avons plus de cinq mois de salaires impayés, jusqu’à présent nous ne sommes pas encore entrés en possession des exemplaires  des contrats signés. », explique porte-parole de cette amicale, Ibedou Kébyei Noé.

Le ministère de l’éducation qui est par ailleurs leur ministère de tutelle, avait pourtant promis de déposer les contrats signés par ces enseignants dans de brefs délais après leurs signatures. La semaine dernière, ledit ministère de l’éducation a fait savoir que les contrats signés ont été déposés au ministère des finances et du Budget et au ministère de la fonction publique, et donc ce sont ces deux derniers ministères qui sont à la traîne.

Tchad : les enseignants contractuels des matières scientifiques réclament des arriérés de salaire

Cinq mois après la formalisation de leurs contrats avec l’Etat et leur déploiement sur le terrain, les enseignants des matières scientifiques ne sont toujours pas payés.

Les enseignants contractuels des matières scientifiques revendiquent au gouvernement cinq mois d’arriérés de salaire. Ils avaient été recrutés en août 2019 et mis à la disposition des lycées scientifiques en octobre 2019. Ça fait cinq mois déjà que ces enseignants contractuels sont déployés sur le terrain mais n’ont jusque-là pas perçu un mois de salaire.

Ceux de N’Djamena se sont réunis le mardi 11 février 2020, à l’école du centre. Ils disent être découragés et abandonnés  par le ministère de l’Education nationale.

Notons qu’ils sont au total 1 436 candidats retenus et mis à la disposition des délégations provinciales de l’Education nationale.

Du côté du ministère de l’Education, les contrats se trouvent au ministère des finances, c’est à ce niveau que ça coince encore.

Incendie à l’ANADER : les employés accumulent des arriérés de salaire

Dix-neuf millions de FCFA ont été retrouvés dans un coffre-fort de cette institution qui a connu un incendie alors que les employés accumulent des arriérés de salaire.

Les employés de l’ANADER n’ont pas été payés depuis le mois juillet dernier. La raison qui leurs a été avancée serait que l’institution traverserait des moments difficiles. Après l’incendie qui a consumé certains bureaux de l’ANADER la semaine dernière,  la somme de 19 millions FCFA a été retrouvée dans un coffre-fort de ce bâtiment.

Une découverte qui soulève des interrogations. Comment est-ce qu’il pourrait avoir autant d’argent gardé alors que les employés sont sans salaire ? Cette situation a intrigué les responsables hiérarchiques de l’ANADER à N’Djamena qui étaient sur place, venus en mission à Moundou s’acquérir de la situation.