Côte d’Ivoire : 15.706 milliards mobilisés pour les projets publics

La Côte d’Ivoire a mobilisé mercredi 15.706 milliards Fcfa auprès de ses partenaires techniques pour financer ses projets et réformes publiques lors d’un Groupe Consultatif tenu à Abidjan.Ce Groupe consultatif qui a réuni notamment les partenaires bilatéraux et multilatéraux vise à financer les projets publics du Programme national de développement (PND, 2021-2025).

« Les annonces recueillies auprès de nos partenaires se chiffrent à 26.178 milliards de dollars US, soit environ 15.706 milliards Fcfa pour la période 2021-2025 », a déclaré le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le chef du gouvernement ivoirien a relevé que cela représente « un taux de mobilisation de 168,25%, soit 70% au-dessus des montants attendus ».

Les projets publics et les réformes restant à financer au niveau du PND 2021-2025 étaient estimés à 9.335 milliards Fcfa (17,4 milliards de dollars USD).

Selon M. Patrick Achi, les montants de cette « mobilisation exceptionnelle » sont à « minima », assurant qu’un certain nombre de bailleurs de fonds dévoileront ultérieurement leurs apports.

Ensuite, dit-il, des partenaires bilatéraux indiquent avoir des annonces groupées pour le continent africain qui seraient déclinées de pays à pays avec une précision des fonds alloués à la Côte d’Ivoire.

La Banque mondiale, elle, s’est engagée à mobiliser 8,7 milliards de dollars soit 5 480 milliards Fcfa pour le financement du Programme national de développement (PND, 2021-2025) de la Côte d’Ivoire.

Sur ces 8,7 milliards de dollars, la banque prévoit 1,9 milliard de dollars (1196 milliards Fcfa) de financement pour les investissements privés et 6,8 milliards de dollars (4 282 milliards Fcfa) de financement public ».

A l’ouverture du Groupe Consultatif, le vice-président ivoirien, Meyliet Koné, représentant le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a dit que la Côte d’Ivoire recherchait environ 10. 000 milliards Fcfa auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l’horizon 2030, veut transformer son économie à l’horizon 2030.

Le PND (2021-2025) projette une croissance économique moyenne de 7,65% contre 5,9% sur la période 2016-2020, en portant le taux d’investissement de 23,1% du PIB en 2021 à 27,1 du PIB en 2025.

Le portefeuille global des investissements du PND 2021-2025 est estimé à 59.000 milliards Fcfa dont 43.646 milliards Fcfa pour le secteur privé, soit 74% et 15 353 milliards Fcfa pour le secteur public, soit 26%.

Sur la part du secteur public, de 15.353 milliards Fcfa, l’Etat ivoirien recherchait précisément 9 335 milliards Fcfa auprès des partenaires techniques au développement pour combler sa part de financement dans le PND 2021-2025.

Economie, administration et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les conséquences de la hausse des prix des carburants, la question de la dématérialisation de l’administration et l’exportation des produits agricoles sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les conséquences de la hausse des prix des carburants, écrit que l’augmentation excessive de ces produits s’invite aux discussions, qui finissent souvent par « une sorte de réquisitoire » contre les mesures étatiques pour faire face à la conjoncture.

“La grogne sociale n’est qu’à ses débuts”, puisque les sociétés de distribution de carburants “n’ont pas dit leur dernier mot” et risquent d’augmenter davantage les prix vu le manque de visibilité sur les fluctuations des marchés à l’international, estime l’éditorialiste.

C’est d’ailleurs cette même instabilité qui a incité le gouvernement à écarter tout retour à la formule de la compensation directe sur les prix des carburants, se contentant de soutenir les secteurs névralgiques tels que le transport, ajoute-t-il.

C’est dire aussi que la flambée des prix du pétrole, qui intervient dans un contexte marocain marqué par la sécheresse et la hausse des prix de presque tous les produits de première nécessité, peut être l’occasion de baisser une fois pour toutes les prélèvements qui explosent le coût de cette denrée vitale, ou du moins “couper la poire en deux entre les recettes de l’Etat et les marges de gain des opérateurs”, suggère-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la dématérialisation de l’administration, écrit que depuis des années maintenant, la question de la digitalisation de l’administration occupe le devant de la scène avec des sorties médiatiques régulières annonçant, entre autres, la dématérialisation de telle ou telle activité, la suppression du papier et des timbres, la signature électronique, mais qu’aujourd’hui, “hormis les avancées notables de quelques mastodontes dont la Douane et le fisc, la digitalisation n’a pas véritablement pris”.

En dehors des raisons financières invoquées pour masquer l’injustifiable retard, “si ce chantier n’avance pas, c’est parce qu’on y croit peu”, estime la publication.

Le journal déplore un “défaut d’anticipation”, car, explique-t-il, “pour pouvoir être réactif rapidement, il aurait fallu avoir les lois accompagnant cette mutation”.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les exportations des produits agricoles, écrit que malgré une conjoncture assez particulière sur les plans climatique et géopolitique, les exportations marocaines affichent des indicateurs au vert, enregistrant une hausse significative avec des volumes records en comparaison avec les campagnes précédentes.

Le rôle des stratégies sectorielles dans le domaine de l’agriculture n’est plus à démontrer, car le pays est aujourd’hui en train de récolter les fruits des mesures menées et des efforts consentis au cours des deux dernières décennies, constate le quotidien.

Les performances réalisées par les fruits et légumes frais à l’export laissent espérer une croissance d’abord agricole puis nationale, très respectable pour cette année, note-t-il.

Sénégal : les relents politiques de l’arrestation d’un rebelle à Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la sortie du procureur présentant au public le profil du présumé rebelle arrêté en marge d’une manifestation de l’opposition, qui appelle de nouveau « à la résistance » vendredi prochain.L’AS titre sur « les graves révélations du procureur » portant notamment sur l’arrestation d’éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), un groupe rebelle qui lutte depuis plus de quarante ans pour l’indépendance du sud du pays. Face aux journalistes hier, le procureur Amady Diouf a expliqué comment la gendarmerie et les Renseignements généraux (RG) « ont pisté Ousmane Kabiline Diatta et sa bande ». En outre,  « d’autres éléments du MFDC avaient fait cap sur Dakar pour participer à la manifestation de l’opposition » de mercredi dernier, souligne-t-il.

Dans Le Quotidien, où il « sort de sa réserve », le procureur affirme que le présumé rebelle arrêté « voulait s’adonner à des opérations de pillages et à l’atteinte de l’intégrité physique des personnes (…) avec d’autres éléments du MFDC ». Précisant qu’Ousmane Kabiline Diatta « est le bras armé de l’aile dure de la rébellion dirigée par Paul Bassène », le magistrat annonce l’ouverture d’une « information judiciaire » pour « complot contre les autorités de l’Etat ». « C’est un individu dangereux, une menace pour la sécurité publique », ajoute-t-il dans L’Observateur qui retrace le « parcours d’un grand maquisard ».

« Kabiline ferré, le procureur cible des ramifications dans Yewwi » Askan Wi (YAW, libérer le peuple), la coalition de l’opposition dont l’un des leaders est Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et un des principaux adversaires du président Macky Sall, selon Vox Populi. « Il ne peut y avoir ni d’intouchable ni d’impunité. On va mettre tous les moyens de l’Etat pour retrouver toutes les personnes impliquées directement ou indirectement dans la venue de ces rebelles à Dakar », a déclaré le magistrat face à la presse.

En revanche, Ousmane Sonko sonne la charge contre le procureur et note que « c’est une commande politique ». « Il aurait dû avoir le courage de m’accuser de rebelle et m’arrêter », a dit l’opposant.

Ce faisant, « Yewwi persiste » dans sa décision de tenir sa manifestation du 17 juin à la Place de l’Obélisque en dépit du « niet » du préfet de Dakar, d’après Sud Quotidien. L’autorité territoriale invoque la « menace de trouble à l’ordre public et la violation de l’article L61 du Code électoral ». Cependant, Sonko et Khalifa Sall arguent que « l’interdiction n’a pas une base légale ».

« Je ne crois pas à la justice » telle qu’elle est aujourd’hui, a poursuivi Sonko avant d’appeler « à la résistance » dans Walf Quotidien. Ainsi, le journal semble inquiet de ce qu’il qualifie de « défiance de l’autorité » en titrant sur « le jeu risqué de Yewwi ».

Fort de tout cela, EnQuête se demande s’il n’est pas mieux de « reporter les élections » législatives du 31 juillet 2022. « Les opposants sont dans une logique de confrontation, l’Etat les attend de pied ferme », constate le journal. Par conséquent, « le report va profiter à tout le monde. Il va faire baisser la tension à zéro », indique Déthié Faye là où Alioune Tine note que « les logiques et enjeux dépassent les élections législatives ».

Côte d’Ivoire : la vérité sur la supposée attaque terroriste

L’armée ivoirienne dément une attaque terroriste repoussée à la frontière avec le Ghana, relayée sur les réseaux sociaux.« L’Etat-major général des armées constate avec regret la propagation sur les réseaux sociaux d’une information relative à une attaque terroriste qui aurait été repoussée à la frontière ivoiro-ghanéenne », indique un communiqué du Bureau d’Information et de Presse des Armées (BIPA)

« Cette information, reprise par certains média professionnels ne repose sur aucun fait tangible et avéré dans la région et la période alléguées », affirme l’état-major général des armées ivoiriennes.

L’état-major général déclare que « des terroristes n’ont jamais été repoussés à cette frontière le week-end écoulé parce qu’ils ne s’y sont jamais signalés ».

L’armée ivoirienne qualifie de « rumeur » cette information, invitant les instigateurs à la responsabilité, parce que le terrorisme représente un péril sécuritaire majeur pour toute entité, et son évocation doit s’entourer de prudence.

« En tout état de cause, l’Etat-major général des armées a toujours informé les populations des alertes et attaques terroristes signalées ou survenues sur toute l’étendue du territoire national, mission à laquelle le BIPA, son service de communication ne s’est jamais dérobé », indique le document.

La Côte d’Ivoire est dans le viseur des groupes jihadistes. En mars 2016, trois assaillants tuaient 19 personnes sur la plage très prisée de Grand-Bassam, près d’Abidjan. L’attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.

En juin 2021, plusieurs militaires avaient perdu la vie lors d’attaques jihadistes au nord du pays exposé au risque d’attaques. Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans cette partie du pays pour prévenir les risques d’éventuelles attaques.

Côte d’Ivoire : 5.480 milliards Fcfa de la Banque mondiale pour le PND

La Banque mondiale (BM) s’engage à mobiliser 8,7 milliards de dollars soit 5 480 milliards Fcfa pour le financement du Programme national de développement (PND, 2021-2025) de la Côte d’Ivoire.« Nous nous engageons, mes collègues de la SFI et de la Banque mondiale, à mobiliser un total de 8,7 milliards de dollars », a annoncé mercredi à Abidjan la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Mme Coralie Gevers, à l’ouverture du Groupe Consultatif dédié aux partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Sur ces 8,7 milliards de dollars, la Banque mondiale, selon Mme Coralie Gevers, prévoit 1,9 milliard de dollars (1 196 milliards Fcfa) de financement pour les investissements privés et 6,8 milliards de dollars (4 282 milliards Fcfa) de financement public.

« Ces engagements démontrent notre confiance dans la capacité du secteur privé à identifier et développer des opportunités d’investissements porteuses d’innovations en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit.

Pour la Banque mondiale, cette mobilisation de ressources dénote aussi de la confiance de l’institution dans la capacité des autorités à améliorer leur politique publique et à renforcer leur capacité de mise en œuvre à la hauteur de leur ambition.

A l’ouverture du Groupe Consultatif, le vice-président ivoirien, Meyliet Koné, représentant le chef de l’Etat ivoirien a indiqué que la Côte d’Ivoire recherche environ 10 000 milliards Fcfa auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l’horizon 2030, veut transformer son économie à l’horizon 2030.

Le PND 2021-2025 projette une croissance économique moyenne de 7,65% contre 5,9% sur la période 2016-2020, en portant le taux d’investissement de 23,1% du PIB en 2021 à 27,1 du PIB en 2025.

Le portefeuille des investissements du PND 2021-2025 est estimé à 59 000 milliards Fcfa dont 43 646 milliards Fcfa pour le secteur privé, soit 74% et 15 353 milliards de Fcfa pour le secteur public, soit 26%.

Sur la part du secteur public, de 15 353 milliards Fcfa, l’Etat ivoirien recherche 9 335 milliards Fcfa auprès des partenaires techniques au développement pour combler sa part de financement dans le PND 2021-2025.

Le Roi Mohammed VI appelle à la création de « l’Institut africain pour l’apprentissage tout au long de la vie »

Le Roi Mohammed VI, a adressé, ce mercredi, un message aux participants à la 7e Conférence internationale de l’UNESCO sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VII), qui se tient à Marrakech sous le thème «l’apprentissage et l’éducation des adultes pour le développement durable : un agenda transformateur».Dans son message, dont lecture a été donnée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Roi propose la création d’un «Institut africain pour l’apprentissage tout au long de la vie» afin de renforcer la coordination et la coopération Sud-Sud dans le domaine de l’apprentissage des adultes et de l’apprentissage tout au long de la vie. «Cet institut sera un centre régional qui aura pour vocation de renforcer les capacités des parties prenantes, des institutions et des organisations régionales dans le domaine», souligne le Souverain.

«De même, il permettra, outre l’échange des expériences réussies, le transfert du savoir ainsi que le partage des expertises liées à l’apprentissage et à l’éducation des adultes, plus particulièrement aux niveaux des villes africaines apprenantes», précise le Souverain dans son allocution.

Par ailleurs, le Roi a également suggéré la création d’une commission interministérielle post-CONFINTEA VII, qui se réunira chaque année et veillera à l’application effective de toutes les recommandations formulées, notamment au niveau continental.

La Côte d’Ivoire accueille Norfund

Le fonds d’investissement norvégien, dédié au secteur privé des pays en développement, a officiellement lancé ses activités ce mercredi en Côte d’Ivoire.Actif en Afrique subsaharienne depuis 25 ans, Norfund est maintenant présent en Côte d’Ivoire. Pour marquer l’évènement, une conférence-débat a été organisée autour du thème « Investir dans la création de valeur à l’origine ». Des discussions auxquelles ont participé des dirigeants d’entreprises, des experts, des banquiers et des entrepreneurs.

Dans son discours, Ellen Cathrine Rasmussen, vice-présidente exécutive de Norfund – Scalable Enterprises, a indiqué que « la Côte d’Ivoire a été identifiée comme un pays clé en 2019 par le Conseil d’administration de Norfund, mais les restrictions dues à la pandémie de la Covid-19 nous ont empêché d’y développer activement des projets ».

Poursuivant, ce cadre du fonds d’investissement norvégien a souligné que la Covid-19 a appris au monde à mener des affaires grâce aux outils virtuels, mais « les relations d’affaires et les opportunités d’affaires se forgent durablement lors des rencontres en présentiel » comme celle d’aujourd’hui.

Dans ce sens, Ellen Catherine Rasmussen a dit espérer que « cet évènement stimule de nombreuses opportunités dans un avenir proche » en Côte d’Ivoire. À ce jour, Norfund y a capital d’environ 130 millions dollars.

Le fonds d’investissement norvégien accompagne les Petites et Moyennes Entreprises africaines dans leur croissance avec des financements à long terme via deux instruments : la prise de participation en fonds propres et les prêts commerciaux.

Ses secteurs prioritaires sont notamment l’agro-alimentaire, l’industrie et les produits de grande consommation, l’énergie renouvelable (solaire, biomasse, hydroélectricité), les institutions financières (banque et microfinance), les infrastructures durables (adduction en eau potable et gestion des déchets).

Au-delà du financement, Norfund soutient les entreprises à travers l’octroi d’une enveloppe d’assistance technique en coparticipation. Cet outil est destiné à financer le besoin en expertise technique et en formation de la société ou du projet.

En 2021, le portefeuille engagé de Norfund s’élève à 3,1 milliards de dollars en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est et en Amérique centrale. Le premier investissement direct réalisé en Côte d’Ivoire est un prêt de 10 millions USD signé en avril 2022 au profit de la filiale ivoirienne du groupe singapourien Valency International. Cet argent est destiné à la construction, dans les environs d’Abidjan, d’une nouvelle usine de transformation de la noix de cajou pour un coût de 20 millions de dollars.

Sénégal-Guinée : l’énergie solaire pour booster l’autonomisation des femmes

Le projet de transition énergétique à travers la chaîne de valeur horticole, lancé mercredi à Dakar, vise à réduire la pénibilité de l’exhaure et la charge financière qui en résulte en cas de mécanisation du processus.La Guinée et le Sénégal disposent de temps d’ensoleillement estimés respectivement entre 2000 et 3000 heures par an. Dans un contexte marqué par la flambée des prix des énergies fossiles, ces ressources solaires constituent une véritable alternative pour ces deux pays ouest-africains.

Au-delà de la fourniture d’électricité, celles-ci peuvent jouer un rôle important dans l’exécution des programmes de développement. C’est le cas notamment dans l’agriculture où le solaire peut faciliter l’arrosage et l’irrigation des champs.

C’est pourquoi, le think tank Initiative prospective agricole et rural (Ipar) en collaboration avec le Centre d’étude et de coopération internationale (Ceci) ont lancé le projet de recherche sur la transition énergétique pour l’autonomisation économique des femmes à travers la chaîne de valeur horticole dans un contexte post-Covid en Guinée et au Sénégal.

« Nous allons regarder quels sont les mécanismes qui peuvent permettre une meilleure utilisation du solaire dans la chaîne de valeur horticole notamment pour l’irrigation, mais également dans l’ensemble de la chaîne de valeur que ça soit la transformation, la conservation… », a indiqué la directrice de la recherche à l’Ipar, Laure Tall.

Par ailleurs, a-t-elle fait savoir, le consortium va renforcer la capacité des acteurs, les femmes en particulier, à l’utilisation de ces technologies et pour l’accès aux financements afin d’atteindre une autonomisation sociale, gage d’épanouissement pour les cibles.

Ce programme compte répertorier les solutions écoénergétiques à faible émission pour la gestion de l’eau et leur niveau de contrôle par les hommes et les femmes dans la chaîne de valeur horticole, évaluer les solutions écoénergétiques en mesurant l’amélioration de la rentabilité, de l’efficience, de la pénibilité, et du temps de travail des femmes et des hommes.

En outre, il cherchera à déterminer l’impact de l’accès et du contrôle de ces technologies solaires par les femmes sur leur capacité d’agir et leur autonomisation sociale et économique et à identifier les conditions pour un passage à l’échelle des techniques de l’irrigation solaire dans les chaînes de valeur horticoles notamment.

Ce projet de 30 mois, ayant officiellement débuté en novembre 2021 par une revue littéraire des actions similaires réussies dans d’autres pays en développement, est financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) à hauteur d’un peu moins un million de dollars canadiens.

Au Sénégal, le programme sera mis en œuvre dans la zone des Niayes, bande côtière qui va de Dakar (Ouest) à Saint Louis (Nord) et en Guinée dans la région de Boké (Nord-Ouest). Selon Hérico Diallo, point focal du projet en Guinée, cette collaboration permettra de bénéficier de l’expertise sénégalaise dans le domaine du solaire.

De son côté, Mouhamed Ndiaye, Conseiller technique N°1 du ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, a invité les acteurs à faire de cette initiative « un projet de recherche-action au service du développement et de l’autonomisation des femmes ».

Namibie : le rhinocéros noir encore menacé

Onze individus de cette espèce en voie de disparition ont été tués, ces dernières semaines en Namibie, pour leurs cornes vendus à prix d’or sur le marché noir.La population de rhinocéros ne cesse de diminuer en Afrique à cause de la destruction de l’habitat naturel du pachyderme et du braconnage dont il fait l’objet. Les cornes du rhinocéros sont très prisées en Asie où on leur prête des vertus thérapeutiques et aphrodisiaques.

Un marché lucratif donc qui aiguise l’appétit des braconniers. En Namibie, selon le ministère de l’Environnement et du Tourisme, onze rhinocéros noirs ont récemment été sauvagement abattus dans le parc national d’Etosha, situé à 400 kilomètres au Nord de la capitale Windhoek.

A en croire Romeo Muyunda, porte-parole dudit ministère, le phénomène s’est beaucoup intensifié avec la découverte de plusieurs carcasses de rhinocéros ce mois-ci. Une situation qui lui a fait dire que « la lutte contre le braconnage n’est clairement pas terminée ».

Pour l’heure, aucune arrestation n’a été effectuée, mais les autorités namibiennes sont en croisade contre les braconniers. A cet effet, les forces de l’ordre et les forces défense et de sécurité seront sollicitées pour traquer ceux qui vivent de ce business abject. Il est notamment prévu l’intensification des patrouilles dans le parc national d’Etosha, un sanctuaire pour les rhinocéros. Depuis le début de l’année, 22 rhinocéros ont été fusillés en Namibie.

Le Maroc et l’Espagne veulent renforcer la coopération dans les domaines des migrations et de la sécurité

Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et son homologue espagnol, Monsieur Fernando Grande-Marlaska, ont tenu, ce mercredi à Madrid, une réunion de travail lors de laquelle ils ont eu des discussions approfondies autour des sujets d’intérêt commun.Lors de cette rencontre, les deux ministres ont rappelé l’importance stratégique des relations entre les deux Royaumes, les deux parties se sont félicités de l’exemplarité de la coopération entre les services des ministères de l’Intérieur des deux pays, qui vient en concrétisation de la nouvelle dynamique inédite dans les relations entre les deux pays, fondée sur la transparence, le respect mutuel, la confiance réciproque, la coopération franche et loyale et la concertation permanente, indique un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur parvenu à APA.

À cette occasion, les deux ministres ont salué les efforts déployés pour la concrétisation progressive des différents éléments de la feuille de route adoptée au terme des discussions entre le Roi Mohammed VI et le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, lors de sa visite officielle au Maroc en avril dernier.

Ils ont aussi mis l’accent sur la coopération maroco-espagnole exemplaire dans les domaines des migrations et de la sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, soulignant la nécessité de renforcer davantage leur coopération en la matière.

De même, les deux parties ont mis en évidence l’importance de la préservation d’un environnement de sécurité et de stabilité régionale, qui reste un objectif fondamental et une responsabilité partagée, nécessitant une coopération efficace dans tous les domaines pour faire face aux défis et menaces pesant sur la sécurité des deux pays.

Elles se sont félicitées de la reprise de l’opération Marhaba/Transit et ont convenu de renforcer la coordination entre leurs départements respectifs à l’effet de lui assurer le meilleur niveau de réussite, saluant , à cet égard, le rôle de la Fondation Mohammed V pour la solidarité dans le pilotage de cette opération.

Mali : que cache l’arrestation du chef jihadiste Oumeya Ould Albakaye

Pendant qu’elle se retire du Mali, la France arrête un chef jihadiste lié à l’Etat islamique.Que cherche à prouver la France ? Alors que ses forces se retirent progressivement du Mali, elle continue de mener des opérations militaires dans ce pays sahélien, malgré la demande formulée par la junte au pouvoir de retirer ses troupes « sans délai ».

Dans la nuit du 11 au 12 juin, l’armée française affirme avoir arrêté Oumeya Ould Albakaye, un « haut responsable » de l’Etat islamique au Sahel, anciennement appelé Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

L’Etat-major des majors des armées françaises précise dans un communiqué publié mercredi 15 juin, que l’opération ayant permis de capturer ce « haut responsable » de l’Etat islamique au Sahel l’EIS à la frontière malo-nigérienne, est le résultat d’une traque de plusieurs semaines dans laquelle différentes capacités aériennes et des unités terrestres ont été mobilisées.

Selon le journaliste Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes, Oumeya Ould Albakaye a été arrêté en compagnie de trois autres personnes dans un campement à Labzanga, non loin de la frontière avec le Niger.

Chef de l’Etat islamique au Sahel dans le Gourma, au Mali et pour l’Oudalan, au nord du Burkina Faso, Oumaya Ould Albakaye est le successeur d’Abdel Hakim al Sahroui, mort des suites d’une maladie.

Il est décrit comme le planificateur de plusieurs attaques contre différentes emprises militaires au Mali, dont celles de Gao. « Il dirigeait des réseaux de mise en œuvre d’engins explosifs improvisés. Responsable d’un grand nombre d’exactions et d’actions de représailles menées par l’EIGS par l’EIGS (Etat islamique au Sahel depuis mars 2022) », ajoute le communiqué de l’EMA.

Mais quel cachet faut-il donner à cette arrestation annoncée au lendemain de la rétrocession par les forces françaises de la base de Ménaka aux Fama ? Chercheur à l’Université de Bayreuth, en Allemagne, Adama Sandor décrypte cette intervention française en la reliant à l’incapacité de l’armée malienne à porter des coups d’envergure contre les groupes jihadistes dans la région des trois frontières. Pour le chercheur, c’est un message subliminal lancé à Bamako pour lui signifier qu’elle a encore besoin des services de ses partenaires internationaux dans cette région devenue l’un des repères des insurgés islamistes.

L’Etat-major des armées célèbre un « succès » en espérant qu’il déstabilisera à nouveau le haut commandement de l’EIGS (actuel EIS) dans la zone des trois frontières ». Le même groupe avait été la cible de plusieurs opérations de Barkhane, ayant abouti à l’arrestation de nombre de ses cadres et à la neutralisation d’Adnan Abou Walid al Sahraoui, au mois d’août 2021. Ces actions avaient pour objectif d’affaiblir le groupe jihadiste né en 2015 des flancs d’Al Mourabitoune, alors sous le commandement de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.

Cependant, celui-ci, promu 7e province de l’Etat islamique en Afrique, sous l’impulsion de son défunt commandant en chef, Abou Al Bara al Sahraoui, multiplie depuis mars les offensives dans le nord-est du Mali, où des affrontements sont régulièrement signalés entre ses combattants et les mouvements touaregs pro-gouvernementaux. Ces affrontements auraient fait 264 victimes civiles, selon les autorités locales citées par la note trimestrielle de la Minusma.

Mozambique : les attaques jihadistes s’intensifient

Quatre personnes morts et dix mille déplacés ont été notés la semaine dernière au Mozambique dans une nouvelle vague de violence liée aux djihadistes dans la province de Cabo Delgado.La province de Cabo Delgado est en proie à la menace jihadiste depuis quelques années. Les attaques y sont récurrentes selon l’organisation caritative Save the Children, qui a fait le point dans un communiqué.

Selon l’organisation caritative, une nouvelle vague d’attaques violentes a fait fuir les habitants du district d’Ancuabe, dans la province, du 2 au 9 juin.

« Ces incidents ont provoqué le déplacement de près de 10.000 personnes, et on estime qu’au moins quatre personnes ont été décapitées lors de ces attaques, les premières du genre dans ce district », a-t-elle précisé.

Ancuabe était jusqu’alors considéré comme étant à l’abri des attaques. Elle accueillait un nombre important de familles qui avaient déjà été déplacées dans d’autres districts et vivaient dans des camps.

« Ces scènes de violences inquiètent car elle touche des enfants qui étaient déjà exilés et qui sont témoins des combats pour la deuxième fois », a déclaré Brechtje van Lith, Directrice nationale de Save the Children.

La recrudescence de la violence a également vu les jihadistes liés à l’Etat islamique tuer un membre d’une force d’intervention régionale d’Afrique australe la semaine dernière, ainsi que deux ouvriers d’une mine de graphite appartenant à la société australienne, Triton Mineral.

Santé, éducation et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme du système de santé, la problématique de la réforme de l’école publique et les enjeux de la reprise du secteur de l’événementiel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme du système de santé, écrit que pour assurer le bon fonctionnement à long terme du système de santé et son impact positif sur les citoyens, une refonte de la gouvernance sanitaire est nécessaire.

Une réforme dont l’efficacité reposera « principalement » sur la qualité de la planification spatiale du système de soins qui doit se baser sur un “diagnostic pointilleux”, explique le quotidien, qui soutient une “cartographie” qui trace non seulement les infrastructures sanitaires et les ressources humaines dont dispose le pays, mais également les besoins réels des populations des différentes régions et les moyens matériels requis pour répondre à ces besoins.

Cette “territorialisation” de la Santé pourrait bien être menée par les fameux “groupements de Santé dans les régions”, annoncés par le chef de l’Exécutif, et qui seront articulés autour des CHU et des centres de proximité de sorte à recueillir les griefs des citoyens, suggère-t-il.

Mais, la désignation des professionnels qui chapeautent ceux-ci reste “déterminante” pour la réussite de ce chantier, fait-il remarquer, estimant qu’une telle approche permettrait également d’orienter les investisseurs et donnerait même un “coup de fouet” aux investissements dans le secteur de la Santé, qui, pour l’instant, restent prédominés par les fonds publics, chose qui empêche la Santé publique de passer au niveau supérieur de performance.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique de la réforme de l’école publique, estime que l’état de désespoir envers l’école marocaine “est à son plus fort”.

Pour réformer “un système en lequel pratiquement plus personne ne croit”, l’éditorialiste juge “essentiel” de restaurer la confiance. “Non pas par des discours, des promesses, des consultations à n’en plus finir…, mais à travers des actions concrètes, et surtout audacieuses”, précise-t-il.

Il estime également nécessaire d’“oser des mesures radicales et innovantes, et miser sur les budgets appropriés”, tout en saluant la décision du gouvernement de miser 4 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH) pour la formation des profs du primaire-secondaire, en y voyant “un début encourageant”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le secteur de l’événementiel, écrit que les activités événementielles, très touchées par la crise Covid, ont repris en cette année 2022 en mode présentiel.

Évidemment, sur le plan économique, les retombées sont instantanées et mécaniques sur l’ensemble des écosystèmes qui vivent de l’événementiel: agences d’organisation, prestataires divers, voyagistes, hôteliers, transporteurs, restaurateurs, imprimeurs et traiteurs, entre autres, relève le journal.

En plus, la reprise de l’événementiel est l’occasion pour le Maroc de s’exposer à nouveau sur une vitrine mondiale très disputée, estime-t-il.

D’abord, les visiteurs accueillis au Maroc à l’occasion d’événements même professionnels sont des clients futurs de la destination et des relais d’opinion.

Ensuite, et vu qu’il implique souvent des campagnes de communication et des couvertures médiatiques, l’événementiel est “un des outils les plus puissants en matière de marketing institutionnel et de notoriété”, ajoute-t-il.

Sénégal : l’opposition en ordre de bataille, le pouvoir menace

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la guerre par presse interposée entre l’opposition et le pouvoir autour de plusieurs désaccords sur les élections législatives du 31 juillet 2022.« La guerre des mots », titre EnQuête, notant que Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) « enrage pour son spécimen sans photo et maintient sa manifestation de vendredi prochain ». Pour le mandataire Déthié Fall, « YAW ne peut pas continuer à subir cette forfaiture venant du président Macky Sall ». En revanche, des responsables de la coalition présidentielle demandent de « s’organiser davantage pour +faire face à ces fauteurs de troubles+ ».

Vox Populi explique que « le spécimen de son bulletin sans la photo de Sonko » a motivé le refus de YAW de signer le « bon à tirer (BAT) » présenté par la Direction générale des élections (DGE). « Sans liste nationale de YAW, les élections ne se tiendront pas au Sénégal », menace Déthié Fall, précisant que sa coalition « maintient ses manifestations à la Place de la nation et à Ziguinchor (sud) le 17 juin ».

« Yewwi – DGE, rien de bon à tirer », note L’Observateur, soulignant que la participation de YAW aux élections est « plus que jamais compromise ». « Yewwi se radicalise », indique pour sa part Walf Quotidien. L’opposition note qu’elle tiendra sa manifestation de vendredi prochain « avec ou sans autorisation ».

« Yewwi droit dans ses bottes », indique Sud Quotidien, notant que le bras de fer entre cette coalition de l’opposition et le pouvoir continue autour de la manifestation du 17 juin et de son bulletin de vote aux législatives de fin juillet prochain.

Alors qu’on s’achemine « vers une confrontation à haut risque », selon Tribune, des leaders d’opinion alertent en attirant surtout l’attention du chef de l’Etat. « Monsieur le président, le Rubicon est franchi, préservons la paix » nationale, appelle Boubacar Camara, homme politique proche de l’opposition. « Une étincelle suffit pour que le pire survienne », fait-il remarquer à Macky Sall.

La presse aussi n’est pas en reste dans les appels à la paix. Mamadou Oumar Ndiaye et Abdoulaye Bamba Diallo, deux ténors de la presse nationale, deux membres « encore vivants de ce qu’on a appelé +les quatre mousquetaires+ », ont adressé une lettre ouverte à Macky Sall : « Monsieur le président de la République et Maître du jeu, sortez-nous, donc, de l’impasse actuelle ».

Côte d’Ivoire : les échanges commerciaux avec l’Italie en hausse

Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Italie ont atteint à près de 300 milliards francs Cfa en 2021.Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Italie, troisième puissance économique européenne, se sont établis à 295,18 milliards de Fcfa en 2021, en progression de 9%.

« Sur le plan bilatéral, en 2021, les échanges commerciaux ont augmenté de 9% pour un montant total d’environ 450 millions d’euros (295,18 milliards Fcfa) », a indiqué l’ambassadeur de l’Italie en Côte d’Ivoire, Arturo Luzzi, lors d’un Forum ivoiro-italien, à Abidjan.

Selon le diplomate italien, « ces dernières années, les exportations italiennes progressent de manière constante avec 260 millions d’euros en 2021, ce qui a engendré un excédent commercial de 75 millions d’euros en faveur de l’Italie ».

Dans les relations commerciales entre les deux pays, « la technologie est au cœur de nos exportations avec plus de 30% de la valeur totale et une prédominance de machines, ainsi que les appareils pour usage industriel suivi par les produits de l’acier et du fer », a-t-il dit.

Les importations italiennes, de même, ont « progressé de 13% pour un montant total de 185 millions d’euros principalement composé de productions agricoles, notamment le cacao, l’anacarde et l’huile de palme », a-t-il ajouté.

Une délégation italienne de haut niveau séjourne à Abidjan dans le cadre de cette rencontre dont le thème est « Italie-Côte d’Ivoire : renouer le partenariat bilatéral ». L’Italie, 3e puissance économique européenne et 8e au niveau mondial, veut accroître ses investissements ivoiriens.

Ce pays européen dispose d’un tissu industriel de PME impressionnant. En 2021, l’Italie a enregistré le nombre le plus élevé au monde de PME exportatrices, soit 230 000 entreprises qui représentent 3% des exportations mondiales.

L’Italie, au cours des 30 dernières années, s’est affichée comme la deuxième économie manufacturière d’Europe après l’Allemagne et la 5e au monde. Les entreprises italiennes sont présentes en Côte d’Ivoire, dans le secteur de l’énergie, du PPP, du bois et de l’agro-industrie.

Le directeur de cabinet adjoint du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural, M. René N’Guettia, a salué ce forum. Il a appelé les entreprises italiennes à investir dans la chaîne de transformation des produits agricoles ivoiriens.

« Avec beaucoup d’autres pays, nous avons des partenariats dans le domaine de l’agriculture, mais pour l’Italie, il se trouve que dans nos registres il n’y a presque pas de contrat de partenariat avec l’Italie et il est important que ça commence maintenant », a-t-il déclaré.

Il a relevé la crise de Covid-19 et la guerre qui sévit en Ukraine, qui ont fragilisé la souveraineté et la sécurité alimentaire des pays africains, actuellement confrontés à une pression inflationniste due à ces crises successives.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Côte d’Ivoire, M. Touré Fama, a fait savoir que les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 125 milliards Fcfa en 2017 et à plus de 175 milliards Fcfa en 2020 pour ce qui concerne les importations.

Pour les expositions, les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Italie sont passés en 2017 d’environ 139 milliards Fcfa à 105 milliards Fcfa en 2020. Il a aussi invité les entreprises italiennes à appuyer la Côte d’Ivoire au niveau de la transformation avec des transferts de technologies.

Maroc: La situation épidémiologique demeure « stable » (ministre)

La situation épidémiologique relative au Covid-19 au Maroc demeure stable depuis plus de 15 semaines, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale Khalid Ait Taleb, signalant l’absence de cas de décès et de cas graves. Le ministre, qui répondait à une question au parlement, a fait état d’une hausse des contaminations qui ont culminé mardi à 1.677 cas, notant que « ce qui est rassurant, c’est l’absence des cas graves et des décès, alors que le taux d’occupation des salles de réanimation est de 0,36% ».

C’est le sous-variant « Omicron BA.2 » qui est dominant actuellement au Maroc, a affirmé M. Ait Taleb, ajoutant que malgré le niveau de transmission actuel, le taux de létalité de ce variant a tendance à baisser proportionnellement au nombre des mutations.

Le ministre a imputé la recrudescence des cas positifs enregistrée ces derniers jours au Maroc à la levée des mesures préventives et au relâchement constaté aux rangs des citoyens, notamment le non-port des bavettes, ainsi qu’aux voyages et aux rassemblements qui augmentent à l’approche de la saison estivale. 

Le Royaume a développé une immunité à la faveur, d’abord, de la campagne nationale de vaccination, puis à la suite des contaminations enregistrés, a relevé le responsable gouvernemental, précisant que « le virus s’avère donc nuisible à l’économie plus qu’à la santé ».

Le ministre a appelé les personnes vulnérables ayant reçu la troisième dose du vaccin anti-Covid-19 il y a plus de six mois à prendre la dose de rappel, insistant sur l’obligation de se faire vacciner pour les personnes qui ne l’ont pas encore fait.

Somalie : les Shebab rackettent les agriculteurs

Le groupe islamiste fait fuir les paysans en instaurant des taxes dans les zones qu’il contrôle.Depuis deux ans, la Somalie est en proie à une sécheresse. Celle-ci a plongé des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire. Comme un malheur ne vient jamais seul, les Shebab hantent le sommeil des agriculteurs qui doivent s’acquitter de taxes pour vivre et travailler paisiblement dans leurs terroirs.

Selon le gouvernement somalien, cette situation a causé le déplacement de milliers de paysans, laissant derrière eux leurs exploitations parce qu’ils n’en peuvent plus. Un rapport de l’Institut Hiraal, publié en 2020, indique que la collecte d’impôts locaux auprès notamment d’entreprises a rapporté aux Shebab plus de 15 millions de dollars dans les parties de la Somalie où ils dictent leur loi.

Maroc : La BAD mobilise 91 millions d’euros pour renforcer l’attractivité du pays et sa position de hub régional

Le Groupe de Banque africaine de développement (BAD) et le ministère marocain de l’Économie et des Finances ont signé, lundi à Rabat, deux accords de prêt d’un total de 91 millions, destinés à compléter le financement des projets d’extension et de modernisation de l’aéroport de Rabat-Salé et de construction du port Nador West Med.La cérémonie de signature a réuni la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, la vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge du Développement régional, de l’Intégration régionale et de la Prestation de services, Yacine Fal, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim, la directrice générale de l’Office national marocain des aéroports, Habiba Laklalech, ainsi que le directeur général de Nador West Med, Mohamed Jamal Benjelloune, indique mardi un communiqué de la BAD.

« Ces deux opérations partagent les mêmes mots d’ordre : attractivité, compétitivité et intégration, a souligné Yacine Fal. Elles viennent consacrer la vision stratégique du Roi Mohammed VI qui consiste à faire du Maroc un véritable hub régional attractif qui crée de la valeur et de l’emploi ».

Le premier accord de prêt, de plus de 34 millions d’euros, vient compléter une enveloppe de 75 millions d’euros déjà mobilisée en 2018 pour le Projet d’extension et de modernisation de l’aéroport de Rabat-Salé, avec l’objectif de renforcer la compétitivité et l’attractivité de la zone économique Rabat-Salé.

Il s’agit de répondre à la hausse du trafic aérien dans une zone en plein essor économique autour de la capitale, et de satisfaire les besoins logistiques croissants des opérateurs économiques du pays. Les capacités en fret et passagers devraient ainsi être quadruplées. De nouvelles lignes vont aussi être ouvertes à partir de Rabat-Salé, pour compléter l’offre de l’aéroport de Casablanca.

Le second accord, qui porte sur un financement additionnel de 57 millions d’euros voués à la construction de Nador West Med, complète une première enveloppe de près de 113 millions d’euros octroyée en 2015.

L’objectif est de construire deux terminaux à conteneurs équivalents vingt pieds, d’un poste de chargement vrac spécialisé de quatre millions de tonnes, d’un terminal de marchandises et d’un terminal de produits liquides aux capacités respectives de 33 millions et 14 millions de tonnes. Nador West Med sera ainsi adossé à un pôle commercial, industriel, logistique et tertiaire situé dans une zone économique intégrée qui offre de nouvelles opportunités d’emploi.

Au fil d’un demi-siècle de partenariat avec le Maroc, la Banque africaine de développement a engagé plus de 12 milliards de dollars dans le pays. Des financements qui couvrent les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain et du secteur financier.

Grand barrage de la Renaissance : l’Éthiopie veut continuer à discuter avec ses voisins

L’Égypte et le Soudan sont les autres pays concernés par les pourparlers sous l’égide de l’Union Africaine (UA).Le Grand barrage de la Renaissance sur le Nil bleu est très controversé. Le 20 février dernier, le gouvernement éthiopien a officiellement lancé sa production d’électricité avec deux turbines malgré l’opposition de l’Égypte et du Soudan traversés par le cours d’eau.

Cette semaine, le négociateur en chef de l’Éthiopie, Seleshi Bekele, a affirmé que son pays entend renouer le fil du dialogue pour trouver un accord. Ancien ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie, M. Bekele a fait l’annonce lors d’un entretien avec Mike Hammer, Envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique depuis la fin de l’année dernière.

Le Grand barrage de la Renaissance, d’un coût estimé à 3,7 milliards d’euros, est achevé à plus de 90 %. Addis-Abeba a assuré que la troisième phase de remplissage du réservoir aura lieu cette année. Le barrage contient actuellement plus de 18 milliards de mètres cubes d’eau.

A terme, l’infrastructure devrait générer plus de 6000 mégawatts. Une production censée garantir l’accès à l’électricité à plus de 65 % des 120 millions d’Éthiopiens.

Burkina Faso : bilan macabre après l’attaque de Seytenga

Le dernier bilan fait état de soixante-dix-neuf civils tués dans la sanglante attaque de Seytenga, au Burkina Faso.Ça fait froid dans le dos. A Seytenga, dans la province de Séno, à 276 kilomètres au nord-est de Ouagadougou, l’attaque contre des civils dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin a occasionné la mort de 79 personnes. C’est le bilan communiqué par le gouvernement vingt-quatre heures après un premier décompte de 50 décès parmi les civils.

Dans la soirée de lundi, le président de la transition, le Colonel-Lieutenant Paul Henri Sandaogo Damiba a décrété un deuil de trois jours à compter du mardi 14 juin.

A lire aussi : Burkina : la confusion règne après l’attaque contre des civils au nord

Symptomatique de la détérioration continue de la sécurité dans le nord du Burkina Faso, cette attaque attribuée aux jihadistes de l’Etat islamique au Sahel (EIS) est la plus meurtrière après la tragédie de Solhan, dans la province de Yagha (région du Sahel) où 160 civils avaient perdu la vie.

Arrivés au pouvoir en janvier par un coup d’Etat contre Roch Marc Christian Kaboré, les militaires avaient pris le pari de renverser la tendance.

Suivant cette logique, le président de la transition, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba s’est ouvert au dialogue avec les jihadistes locaux. Une position qu’il a réaffirmée lors d’une visite samedi 11 janvier à Barani, dans le centre-nord, pour décorer des gendarmes au lendemain d’une attaque qui a fait 4 morts parmi le Groupe d’action rapide, de surveillance et d’intervention (GARSI).

L’Ethiopie et la Guinée équatoriale coopèrent sur le pétrole et les mines

L’Ethiopie et la Guinée équatoriale ont signé lundi un protocole d’accord de collaboration dans les secteurs minier et pétrolier.L’accord a été conclu après des discussions approfondies entre la délégation équato-guinéenne en visite à Addis-Abeba, dirigée par le ministre des Mines et du pétrole Gabriel Mbaga Obiang, et son homologue éthiopien.

Le protocole prévoit, entre autres, l’échange d’informations sur le secteur minier, le gaz naturel et le pétrole, a déclaré le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les deux pays avaient entamé des discussions initiales sur l’accord après qu’une délégation éthiopienne de haut niveau, dirigée par le Premier ministre Abiy Ahmed, a participé au sommet extraordinaire de l’UA il y a quelques jours à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.

 A la suite de cette visite réussie, le ministre éthiopien des Mines, Takele Uma, avait déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir à Addis-Abeba le ministre des mines et du Pétrole de la Guinée équatoriale, M. Gabriel Mbaga ».

Selon la Banque mondiale, la Guinée équatoriale a été l’une des économies avec la croissance la plus rapide d’Afrique au cours de la dernière décennie.

Le pays est le troisième plus grand producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, après le Nigeria et l’Angola, et dépend principalement des exportations de pétrole et de gaz pour développer son économie.

Mozambique : la force de la SADC enregistre un mort et six blessés

La force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au Mozambique a enregistré une nouvelle perte après la mort d’un de ses soldats dans des combats avec les insurgés.La Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) a déclaré dans un communiqué que le soldat avait été tué et six autres blessés lors d’un raid conjoint mené le 9 juin par la force régionale et les troupes mozambicaines sur une base des insurgés dans la province mozambicaine troublée de Cabo Delgado.

« Les forces de la SAMIM, ainsi que les forces amies, ont subi sept pertes – un décès et six blessures », a indiqué la SAMIM, ajoutant que les blessés de troupes régionales se rétablissaient « et sont en voie de guérison ».

Les affrontements ont eu lieu dans la forêt de Namambo, à Macomia, et le raid a impliqué la SAMIM, la police spéciale du Mozambique et les forces armées de défense du pays.

Les forces conjointes ont récupéré des fusils d’assaut AK-47, des munitions et des chargeurs. « Des terroristes ont été tués et d’autres ont été gravement blessés », indique le communiqué.

La force de la SADC est composée de troupes d’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et de Zambie.

Elles aident le Mozambique à repousser les insurgés liés à l’Etat islamique qui font des ravages dans la province de Cabo Delgado, riche en pétrole, depuis 2017.

Côte d’Ivoire : vers une labellisation des produits agricoles

Des acteurs de différentes filières agricoles, en Côte d’Ivoire, bénéficient à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, d’une formation, au travers d’un atelier, visant la labellisation de produits agricoles réputés sur le marché ivoirien.Cet atelier, initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, se déroule du 13 au 18 juin 2022.

Durant six jours, des experts renforceront les capacités des acteurs des filières Coton, Anacarde, Karité, Cacao, Hévéa, Palmier à huile, Manioc, Banane Plantain et riz sur les démarches Indication Géographique (IG) et Marque Collective (MC) dans le développement régional.

Selon le représentant pays de la FAO, M. Samy Gaiji, ce projet vise à protéger l’origine des produits ivoiriens en vue de la valorisation des produits du terroir sur le marché régional et international.

Il a expliqué que cet atelier se focalise sur la promotion des origines géographiques des marques et a pour objectif l’augmentation des revenus des agriculteurs afin que leurs produits soient reconnus en terme géographique mais aussi en tant que marque collective.

In fine, cela devrait permettre d’avoir une labellisation des produits agricoles en Côte d’Ivoire. Et ce, à travers l’identification et qualification des produits qui ont une réputation par le biais de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (OIPI).

A l’occasion de la 5e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), le fonds Pierre Castel a décerné, le 22 novembre 2019, à la Burkinabè Florence Bassono, un prix pour son produit dénommé « Faso Attiéké », a soulevé une polémique.

La controverse sur l’appellation Faso-Attiéké au SARA 2019 a interpellé la Côte d’Ivoire, dont ce met fait à base de semoule de manioc est un patrimoine culinaire, n’avait jamais protégé cette marque collective. Aujourd’hui, l’Etat a labellisé ce produit.

Ce projet viendra, entre autres, montrer quel est le meilleur Attiéké de Côte d’Ivoire ? Celui de Dabou ? Quelles sont les meilleures mangues de Côte d’Ivoire ? Celle de Korhogo ? Celle d’Odienné ? », a-t-il dit.

Le représentant du directeur général de l’OIPI, Alexis Kouamé Kouabran, coordonnateur des services techniques de cet organe d’Etat, a indiqué que ce projet vise à mettre à la disposition des acteurs de filières agricoles, cet « outil de création de richesse appelé Indication Géographique ».

Ce projet est prévu se dérouler sur la période allant de mai à décembre 2022 avec la formation en atelier, du 13 au 18 juin 2022 : atelier de formation, l’identification et qualification des produits ayant une réputation, de juin à novembre 2022.

Ensuite, l’OIPI, notera-t-il, va élaborer un guide du demandeur. de mai à juillet 2022, procéder en novembre l’élaboration d’un plan d’action pour la valorisation des produits disposant d’une plus grande réputation et un lien avec le terroir, avant la restitution en décembre 2022, en atelier.

Représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, le conseiller technique, Bernard Kouassi, a admis que le secteur agricole est à l’origine de l’essor économique ivoirien, mais le pays a souvent exporté des produits bruts et sans labellisation.

« Or, de plus en plus, le label, au moment où on parle de traçabilité, établit des normes », a-t-il relevé, tout en encourageant « les producteurs à s’organiser et à se professionnaliser pour aller le plus loin possible dans la transformation et de ne pas s’arrêter au produit primaire ».

L’ambassadeur Seydou Cissé, représentant permanent de la Côte d’Ivoire près la FAO, le FIDA et le PAM, a fait observer que l’offre doit désormais, en plus des normes, répondre aux standards de production, de consommation et traçabilité.

La stratégie de valorisation et de transformation de nos matières premières agricoles doivent se faire selon les standards sanitaires, de qualité, les indications géographiques, les exigences sociales et environnementales ainsi qu’une une force de vente à l’international, a-t-il renchéri.

La Côte d’Ivoire regorge de grandes potentialités agricoles qui ne sont suffisamment valorisées. Ce projet qui s’inscrit dans le Plan national d’Investissement agricole deuxième génération (PNKA II) vient promouvoir des modes de production et de consommation durables.

Avec une économie basée à 50% sur l’agriculture, la Côte d’Ivoire se positionne comme le leader mondial du cacao, de la noix de cajou, de l’hévéa. Elle est aussi classée parmi les 5 premiers producteurs mondiaux de karité et le second producteur africain de coton.

Le Sénégal inaugure son école de marine nationale

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’inauguration de l’école de la Marine nationale et le verdict du procès de Boffa Bayotte, à Ziguinchor (sud).L’AS titre sur « la montée en puissance de la Marine nationale » après l’inauguration de l’Ecole de la marine et l’acquisition de navires de combats. « La Marine nationale monte en puissance », constate aussi Le Soleil, soulignant que son école a été inaugurée hier par le président Macky Sall.

« Le Sénégal prend son indépendance » dans la formation des Forces de défense et de sécurité, souligne pour sa part Le Quotidien. Le journal note qu’avec l’inauguration de l’Ecole de la marine, tous les corps ont leur propre centre de formation. « Au regard des enjeux, le renforcement de la Marine est un acte de souveraineté », précise Macky Sall.

Revenant sur le procès de la tuerie de Boffa Bayotte, Sud Quotidien a assisté à un « verdict en mode perpète ». Trois accusés, en l’occurrence René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate, « écopent de la réclusion criminelle à perpétuité ». Le journal rapporte également les cas de deux condamnations à six mois avec sursis et onze acquittements après plus de quatre années passées en prison.

Pour EnQuête, « l’Etat sabre le MFDC », le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, un groupe rebelle qui lutte pour l’indépendance de la partie sud du Sénégal depuis plus de quarante ans. Ainsi, « le verdict de la Chambre criminelle sonne comme un procès intenté contre le MFDC », indique le journal.

Si le chef rebelle César Atoute Badiate est jugé par contumace et qu’un mandat d’arrêt contre lui est « confirmé » par la Cour criminelle, l’avocat de la défense, Ciré Clédor Ly, précise que « les trois ont été catalogués comme étant des éléments du MFDC ».

« Prison à vie pour Capain, Ampoi et César », souligne Vox Populi. Dans Vox Populi, Me Clédor Ly dénonce « une injustice criarde, une décision surprenante, désespérante ». « Même si je ne dis pas que c’est une décision politique, elle rencontre les aspirations ou les désirs politiques et c’est cela qui discrédite la justice », estime l’avocat.

En outre, rappelle-t-il que l’un de ses clients, à savoir le journaliste René Capin Bassène, menaçait déjà de se suicider s’il est condamné. « Je viens de parler à son épouse, nous ferons tout pour qu’il renonce à son projet », promet son avocat qui promet d’interjeter « appel pour Ampoi ».

Ukraine: le jeune Marocain emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par l’ONU ni par le Maroc

Le jeune marocain Brahim Saadoun, enrôlé dans l’armée Ukrainienne de sa propre volonté, se trouve actuellement emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations Unies ni par le Maroc, précisent des sources de l’ambassade du Royaume à Kiev.Selon les mêmes sources, Saadoun a été “capturé portant l’uniforme de l’armée de l’Etat d’Ukraine, en tant que membre d’une unité de la Marine ukrainienne”.

“Dans ses déclarations, l’intéressé a confirmé s’être enrôlé, de sa propre volonté, dans l’armée ukrainienne”, explique-t-on de même source, ajoutant qu’il a même indiqué disposer de la nationalité ukrainienne, “information qui a été, par ailleurs, confirmée par son père”.

UA: Le Maroc appelle à la mise en place d’un sous-comité rattaché au F15

La ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a appelé, lundi à Rabat, à la mise en place d’un sous-comité rattaché au Comité des quinze ministres des Finances (F15) de l’Union africaine (UA), qui servirait de plateforme de réflexion sur les moyens de renforcer la performance du budget de l’organisation panafricaine.² »Je souhaiterai soumettre l’idée de la mise en place d’un groupe de travail rattaché au Comité F15, qui servirait de plateforme de réflexion et de proposition sur les moyens de renforcer la performance du budget de l’UA et d’améliorer l’efficacité de ses dépenses », a-t-elle indiqué à l’ouverture des travaux de la réunion de haut niveau du comité F15.

Elle a, à cet effet, affirmé qu’un tel mécanisme de concertation, qui pourrait prendre la forme d’un sous-comité restreint, permettra, grâce à son agilité fonctionnelle et son mandat focalisé sur la performance budgétaire, de faire émerger des recommandations concrètes pour accompagner la Commission de l’UA dans la mise en place d’une véritable démarche de performance.

« Nos concitoyens africains appellent de leurs vœux une Union Africaine forte, dynamique et capable d’apporter des solutions tangibles aux différentes problématiques auxquelles font face les pays du continent », a-t-elle dit, relevant, dans ce sens, que la réalisation de cette aspiration « légitime » reste, néanmoins, tributaire de l’intensification des efforts de toutes les parties engagées dans le processus de réformes institutionnelles initiées par l’Union depuis 2016.

Rappelons que cette retraite constitue l’occasion pour le F15 et l’ensemble de ses membres de réitérer leur engagement en faveur des réformes enclenchées par la Décision de Kigali, visant à promouvoir une culture budgétaire et financière axée sur les principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes au sein de l’Union, la responsable gouvernementale a salué les efforts déployés par la Commission de l’UA, qui ont permis des avancées notables dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles dans ses composantes les plus importantes.

Organisée conjointement par le ministère de l’Économie et des Finances et l’UA, sous le thème « Au-delà de la pandémie de la Covid-19 et du conflit Ukrainien : Renforcer la résilience des économies africaines et la viabilité financière de l’Union Africaine », cette réunion se penche, entre autres, sur l’après Covid-19, la crise ukrainienne et le redressement économique, la viabilité financière de l’UA ainsi que sur la performance du F15.

La réunion connaît la participation, entre autres, des ministres des finances des États membres de l’UA constituant le Comité, du commissaire au développement économique, commerce, industrie et exploitation minière de l’UA, des experts des ministères des Finances du Comité, des représentants permanents, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’Initiative africaine concertée sur la réforme budgétaire.

CAN-2023 : Le Maroc bat Liberia (2-0)

La sélection marocaine de football a battu son homologue du Liberia sur le score de 2 à 0, lundi à Casablanca, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, qui aura lieu en Côte d’Ivoire en 2023.Lors de cette rencontre, décisive pour poinçonner leur ticket pour la phase finale, les Lions de l’Atlas ont fait l’essentiel en signant leur deuxième victoire d’affilée, après leur succès, jeudi dernier à Rabat, face à l’Afrique du Sud (2-1).

La première manche de cette rencontre a été peu convaincante en ce sens que le ballon était concentré en milieu de terrain avec un jeu médiocre et monotone des deux équipes.

De retour des vestiaires, la sélection marocaine a changé de tactique de jeu avec des pénétrations depuis le milieu de terrain ce qui a créé des brèches dans la défense adverse. Sur une passe vers l’attaquant Amine Harit, celui-ci a été fauché dans la surface de réparation. L’arbitre siffle penalty, transformé avec succès par Faiçal Fajr à la 55ème minute du jeu. Deux minutes plus tard, Youssef Nsairi trouve les filets après une passe décisive de virevoltant Azzedine Onahi.

Au terme de cette deuxième journée, le Maroc est leader de cette poule (6 points) qui ne comprend que trois équipes, après la suspension du Zimbabwe par la Fédération internationale de football (FIFA). L’Afrique du Sud et le Liberia n’ont que 0 point dans le compteur.

Emma Theofelus, lauréate du Prix 2022 de l’Onu sur la population

La vice-ministre namibienne de l’Information est récompensée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA, sigle en anglais) pour ses actions en faveur de la santé sexuelle et reproductive.Emma Theofelus est le plus jeune lauréat du prix individuel de l’Organisation des nations unies (Onu) sur la population depuis sa création en 1983. La Namibienne, qui est aussi parlementaire, s’est distinguée dans son pays et en Afrique australe à travers la défense de l’autonomisation des femmes et de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes.

« Née en 1996, elle est l’une des plus jeunes ministres d’Afrique. Sa vision prenant en compte les préoccupations des jeunes femmes, ainsi que son expérience en tant que défenseure de la santé reproductive et sexuelle, lui permettent de s’adresser directement aux jeunes namibiens », a écrit l’Onu sur son site.

Cette année, le prix institutionnel a été décerné au Conseil national de la population et de la planification familiale d’Indonésie. BKKBN, le récipiendaire, est une agence gouvernementale chargée de formuler des politiques nationales et des initiatives de planification familiale.

Éliminatoires Can 2023 : le Nigeria écrase São Tomé-et-Príncipe (0 – 10)

Les Super Eagles n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires grâce notamment à un quadruplé de leur avant-centre Victor Oshimen.C’est une victoire nette et sans bavure. Ce lundi, pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023, le Nigeria a corrigé la modeste équipe de São Tomé-et-Príncipe. Score final : 0 – 10.

Dans ce match, disputé à Agadir, au Maroc, pour cause de non homologation d’un stade à São Tomé-et-Príncipe, les Super Eagles ont survolé les débats. En première période, Victor Osimhen a ouvert la marque sur une passe de Moses Simon (9′).

Vingt minutes plus tard, l’attaquant de Naples (Serie A italienne) a rendu la pareille à l’ailier du FC Nantes (Ligue 1 française) qui a doublé la mise. Un autre joueur offensif, Terem Moffi, a permis au Nigeria de rentrer aux vestiaires avec trois buts d’écart.

Dans le second acte, São Tomé-et-Príncipe a coulé en concédant sept buts. Ceux-ci portent la signature de Victor Osimhen (48′, 65′ et 84′), d’Oghenekaro Etobo (55′), de Terem Moffi (60′), d’Ademola Lookman (63′) et d’Emmanuel Dennis ayant converti un pénalty dans le temps additionnel.

Ce deuxième succès des Super Eagles, en autant de journées dans ces qualifications, les place en tête du groupe A qu’ils partagent également avec la Guinée Bissau et la Sierra Leone.

Foot : Sylvain Gbohouo suspendu pour dopage

Le gardien de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, testé positif à la trimétazidine, sera éloigné des terrains pendant 18 mois.La Fédération internationale de football association (Fifa) a rendu sa décision ce lundi après plusieurs mois de procédure. En novembre 2021, Sylvain Gbohouo a été contrôlé à la trimétazidine face au Cameroun lors d’un match des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

« En raison de la présence d’une substance interdite dans son échantillon, le joueur a violé l’article 6 du règlement antidopage de la Fifa et l’article 17 du Code disciplinaire de la Fifa », a expliqué l’instance faîtière dans un communiqué.

A la demande de son sélectionneur de l’époque Patrice Beaumelle, le portier de Wolkite City, en Ethiopie, avait pris ce médicament pour traiter des troubles de la vue. Mais la trimétazidine, utilisée aussi pour des maux du cœur, est classée dans la catégorie des stimulants par l’Agence mondiale antidopage (Ama).

D’ailleurs, une suspension provisoire a privé Sylvain Gbohouo d’une participation à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Pourtant, le vainqueur de cette compétition en 2015, aujourd’hui âgé de 33 ans, devait être le titulaire dans les buts des Éléphants.