Bamako libère les 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus

Libérées ce samedi 3 septembre 2022, ces trois soldates sont arrivées à 21 h (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, à bord d‘un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire.Ces soldates mises en liberté sont Awa Bakayoko, Sita Bamba et Adèle Bledou Badou Kangah, indique un communiqué officiel, qui mentionne que le juge en charge d’instruction a « ordonné mainlevée des mandats de dépôt décerné contre elles ».

Dans ce communiqué, transmis à APA, le procureur de la République du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée du Mali, explique que cette libération a lieu dans le cadre de la procédure d’information judiciaire ouverte contre ces 49 soldats ivoiriens.

Selon le procureur de la République « le juge d’instruction en charge de la procédure a, sur avis favorable du parquet, accédé le 31 août 2022 aux demandes de remise en liberté formulées par trois des inculpés ».

Par ailleurs, « le procureur de la République rassure que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent ». Ces 49 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet 2022 sont notamment accusés des faits de « complot contre le gouvernement et d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Ils sont également poursuivis pour « crimes d’association de malfaiteurs, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de crimes ». L’élargissement de ces soldates est le fruit de la médiation engagée par le président togolais, Faure Gnassingbé.

A leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, samedi soir, ces soldates ont été accueillies par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, et des membres de leurs familles.

Libye : le nouvel envoyé spécial des Nations Unies connu

Le Sénégalais Abdoulaye Bathily remplace le Slovaque Jan Kubiš ayant démissionné depuis plus de dix mois.Dans la nuit de vendredi à samedi, António Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu), a désigné Abdoulaye Bathily comme envoyé spécial pour la Libye. Le diplomate sénégalais, pressenti à cette fonction depuis début août, a vu sa nomination retarder par la réticence de l’une des parties libyennes.

Selon le gouvernement basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l’ancien homme politique sénégalais ne disposait pas assez d’expériences pour accomplir une telle mission. gé de 75 ans, Abdoulaye Bathily est finalement devenu le 8e envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye. C’est le premier Africain à occuper ce poste après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

La principale mission d’Abdoulaye Bathily « sera d’organiser un dialogue entre les gouvernements libyens rivaux avec comme objectif ultime d’organiser des élections consensuelles », a expliqué une source onusienne à Radio France Internationale (RFI).

Affaire des 49 militaires ivoiriens : le Mali disposé à les libérer (média)

Selon le site Africa Intelligence, les présidents Alassane Ouattara et Assimi Goïta ont récemment trouvé un accord sur l’élargissement des soldats ivoiriens inculpés à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».L’affaire a fait grand bruit sur le continent. Le 10 juillet dernier, le Mali a arrêté 49 militaires ivoiriens à leur arrivée à l’Aéroport International Modibo Keïta de Bamako. Si la Côte d’Ivoire n’a cessé d’affirmer que ses soldats ont été déployés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), les autorités de transition dudit pays ont dénoncé une tentative de déstabilisation.

Depuis lors, des négociations sont menées en toute discrétion sous l’égide du Togo choisi par le Mali comme médiateur. En outre, les diplomaties algérienne, sénégalaise et burkinabè ont joué leur participation pour décrisper la situation. Macky Sall, le président en exercice de l’Union Africaine (UA), s’est également rendu à Bamako.

Les pourparlers, à en croire Africa Intelligence, ont finalement porté leurs fruits. « Dans les derniers jours du mois d’août, un accord a été conclu. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est entretenu par téléphone avec son homologue malien, Assimi Goïta. Une partie des militaires ivoiriens emprisonnés au Mali doit regagner Abidjan ce week-end », a annoncé ce samedi le média.

Néanmoins, poursuit la source, plusieurs détails restent à régler. Les tractations se poursuivent donc pour déterminer le nombre exact de soldats concernés par l’entente dans un premier temps. 

Ghana : le cancer du sein tue chaque année plus de 2000 femmes (officiel)

Dr Béatrice Wiafe-Addai, présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles, soutient que près de 5000 femmes de son pays sont annuellement diagnostiquées positives au cancer du sein.Tueur silencieux, le cancer du sein est le plus fréquemment identifié chez la femme. Malgré les progrès constants de la médecine, cette maladie insidieuse continue de faire beaucoup de victimes. 

Au Ghana, plus de 2000 femmes en meurent chaque année. C’est le cancer le plus létal dans le pays d’après l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles. Dr Béatrice Wiafe-Addai, la présidente de cette organisation, s’exprimait récemment lors d’une activité en prélude à octobre rose.

Un mois durant lequel le monde entier sensibilise les femmes au dépistage précoce et récolte des fonds pour soutenir la recherche. « Les statistiques (nationales) sur le cancer du sein doivent interpeller notre conscience afin de lutter collectivement contre cette catastrophe », a déclaré Dr Béatrice Wiafe-Addai.

« Le cancer du sein ne se reposera pas, pourquoi devrions-nous (le faire) ? », c’est le thème de la marche qui doit bientôt rassembler environ 10.000 personnes dans la région d’Ashanti, au Centre du Ghana. L’objectif des organisateurs étant de mobiliser au maximum les populations autour de cette question de santé publique.

Pour soulager les malades des contrées les plus reculées, la présidente de l’Alliance ghanéenne contre les maladies non transmissibles a demandé au gouvernement d’équiper tous les hôpitaux publics régionaux du pays de mammographes, un système d’imagerie médicale permettant d’effectuer une radiographie du sein. « Il est temps que le cancer du sein reçoive l’attention qu’il mérite », a plaidé Dr Béatrice Wiafe-Addai.

Le Japon déterminé à développer ses relations économiques avec le Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, ce vendredi, un entretien en visioconférence avec son homologue japonais, Yoshimasa Hayashi.L’entretien a porté sur l’état et les perspectives des relations bilatérales ainsi que sur les incidents qui ont émaillé le denier Sommet de la TICAD tenu à Tunis les 27 et 28 août 2022, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres ont souligné que le niveau des rapports économiques entre les deux pays reste encore en deçà des potentialités, des capacités et de la volonté affichée des deux pays.

Ils ont ainsi convenu d’entreprendre les actions nécessaires pour le renforcement de l’arsenal juridique déjà étoffé, encadrant la coopération bilatérale, marqué cette année par l’entrée en vigueur des deux accords essentiels concernant les investissements et la non-double imposition.

Par ailleurs, des visites de haut niveau seront programmées dans les prochaines semaines pour l’identification des opportunités d’investissement au Maroc à l’attention des grands groupes économiques japonais. M. Bourita a assuré son interlocuteur que le Maroc accordera les facilités nécessaires pour l’attrait et l’installation des investissements japonais au Maroc.

La coopération dans le domaine de la sécurité alimentaire et notamment dans le secteur des phosphates et des fertilisants a également été au centre des discussions entre les deux ministres. A cet égard, il a été convenu de hisser la relation dans ce domaine à un niveau plus élevé dépassant celui d’une simple relation client-fournisseur.

Les deux ministres se sont, également, félicités du niveau et de la qualité des programmes de coopération tripartite mis en œuvre par  l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Japanese International Cooperation Agency (JICA) au profit des pays africains partenaires et ont convenu d’examiner la possibilité d’élargir cette coopération au profit de nouveaux pays et dans d’autres secteurs porteurs et ce, pour être en phase avec l’importance prioritaire accordée par le Maroc, conformément aux Hautes Instructions Royales, à l’Afrique et à la Coopération Sud -Sud ainsi qu’à l’intérêt accordé par le Japon à ses relations avec le Continent.

A l’évocation du Sommet de la TICAD à Tunis, le ministre marocain a salué l’engagement du Japon, premier pays à lancer un forum de partenariat avec l’Afrique, pour la contribution à la réalisation du développement du Continent, de sa stabilité et du bien-être de ses populations.

Il a rappelé que la TICAD est un forum de partenariat et de développement qui doit être mis à l’abri de « manœuvres politiques ourdies par certaines parties connues », souligne la même source, rendant hommage à la « fermeté et à la constance de la position manifestée par la délégation japonaise à Tunis ».

« M. Bourita a pointé la responsabilité de la Tunisie, pays hôte de cette édition de la TICAD, dans les graves dérives commises sans consultation avec le partenaire japonais et qui ont entrainé la présence et la participation d’une entité non invitée officiellement au Sommet ; dérives qui ont malencontreusement impacté les résultats et le rayonnement attendus de ce Sommet qui devait être un évènement de célébration et de consolidation du partenariat Japon- Afrique », ajoute-t-on.

De son côté, le ministre japonais a indiqué que le Japon souhaite développer davantage les fructueuses relations qui le lient au Maroc notamment sur le plan économique. Il a indiqué que les autorités japonaises apporteront leur soutien et leur engagement à l’implantation des entreprises japonaises dans le Royaume, lequel offre un climat d’investissement propice et prometteur.

M. Hayashi a, par ailleurs, réitéré « l’engagement de son pays pour la contribution au développement social, à la stabilité économique et à la valorisation des compétences dans le Royaume ».

Revenant sur les récents évènements de la TICAD VIII à Tunis, le ministre japonais a réitéré le regret de son pays concernant l’absence du Maroc, qu’il a qualifié de « partenaire incontournable ».

Il a, encore une fois, confirmé que le Japon « n’avait pas invité ladite entité au Sommet de la TICAD VIII et qu’il avait appelé la Tunisie à prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard ». Cette position « sans équivoque » a été réitérée lors de la conférence de presse qu’il a tenu à Tokyo, a-t-il indiqué.

En renouvelant ses remerciements pour la compréhension du Maroc à l’égard de la position du Japon, M. Hayashi a exprimé le souhait de son pays de continuer à travailler avec le Maroc dans le cadre de la TICAD, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : plus de 46 millions d’abonnés à la téléphonie mobile

Sur un peu plus de 46 millions de cartes SIM enregistrées, le pays, qui dénombre 24,5 millions de personnes ayant des comptes Mobile money, veut développer le système de paiement numérique.A l’ouverture, vendredi, de la 3e édition du Forum ivoirien du digital (FID), prévue du 2 au 3 septembre 2022 à Abidjan, M. Abraham Djekou, représentant le ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué ces assises dédiées aux paiements digitaux.

Le thème retenu pour cette 3e édition du FID est « Cryptomonnaie, e-Banking et Mobile money ». Pour la première journée, les participants ont échangé sur la cryptomonnaie, « un système de paiement numérique qui ne s’appuie pas sur les banques pour les transactions ».

Selon M. Noël Kouassi, expert des questions de paiements digitaux, «il s’agit d’un système de partage B to B (dans un espace virtuel) », une sorte de « deal » sans passer par une banque centrale, où l’on peut recevoir ou envoyer de l’argent, voire effectuer des paiements.

Aujourd’hui, l’on a « près de 17 à 18 cryptomonnaies » qui peuvent se convertir dans n’importe quelle devise, a-t-il fait observer, renseignant que le titulaire d’un compte détient une « clé » lui permettant de faire des transactions via une blockchain, une base de données.  

Les « exchanges (marché du crypto) », préviendra-t-il, peuvent être piratés. En outre, en cas d’erreur, il n’y a aucun remboursement. Pour utiliser la cryptomonnaie, il faut nécessairement s’assurer que son interlocuteur accepte ce système de paiement en ligne.

Pour le mobile money, la Côte d’Ivoire revendique un taux de pénétration de 83% sur son territoire. M. Abraham Djekou a déclaré que l’Etat fait « beaucoup d’efforts pour encadrer au mieux les paiements digitaux afin d’accentuer cette adhésion ».

« La cryptomonnaie, monnaie numérique, va être une réalité mondiale », a-t-il poursuivi, indiquant que le ministère va s’appuyer sur les acteurs et les réseaux de professionnels du secteur de sorte que la Côte d’Ivoire puisse pleinement profiter de cette révolution.

M. Lebel N’Goran, le directeur exécutif de la 3e édition du forum, a expliqué que cette session vise à faire comprendre les enjeux de ce nouveau système ainsi que les changements qui arrivent dans le monde du paiement et surtout amener les populations à « compétir dans ce secteur porteur ».

« Les échanges vont être de plus en plus dématérialisés », a-t-il fait remarquer, appelant le gouvernement à promouvoir le digital, revoir les programmes scolaires et permettre aux jeunes de pouvoir se former ; et surtout mettre en place des législations.

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a une population estimée à plus de 29,3 millions d’habitants.  Trois sociétés de téléphonie mobile opèrent dans le pays.  

Football : le Sénégal se qualifie au Chan 2023

Les Lions locaux, grâce à leur victoire aux tirs au but face à la Guinée, prendront part au Championnat d’Afrique des nations après onze ans d’attente.En 2022, presque tout sourit au football sénégalais. Les Lions ont enfin remporté la Coupe d’Afrique des nations et composté dans la foulée son ticket pour le Mondial qatari. L’équipe nationale féminine, dix ans après sa découverte du tournoi continental, s’est qualifiée aux dépens du Mali. Lors de la phase finale disputée au Maroc, les Lionnes ont atteint les quarts de finale. Battues aux tirs au but par la Zambie, elles ont vaincu la Tunisie en match de classement pour  participer aux barrages intercontinentaux de la Coupe du monde.

Ce vendredi 2 mars, l’équipe nationale locale a également surfé sur la vague du succès. Victorieux à la manche aller (1-0) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à la périphérie de Dakar, les hommes de Pape Thiaw se sont inclinés sur le même score au match retour joué à Bamako (Mali) à cause de la non homologation des stades guinéens par la Confédération africaine de football (Caf).

Dans la séance des tirs au but devant départager les deux sélections, les Lions locaux ont assuré leurs cinq tentatives. Champion d’Afrique au Cameroun, le gardien Alioune Badara Faty a effectué un arrêt avant d’offrir la qualification à son pays en transformant sans trembler le tir décisif. Le Sénégal restait sur une série de quatre échecs dans les éliminatoires du Chan. La Mauritanie (2014) et la Guinée (2016, 2018) avaient pris le meilleur sur les Lions locaux.

La 7e édition du Championnat d’Afrique des nations de football aura lieu en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023. Elle avait été reportée d’une année à cause de la Covid-19.

Sénégal : un nouveau président du Conseil constitutionnel nommé

Mamadou Badio Camara remplace Papa Oumar Sakho dont le mandat a expiré le 11 août dernier.Le chef de l’Etat Macky Sall a signé le décret de nomination du président du Conseil constitutionnel. Mamadou Badio Camara dirige désormais la juridiction spécialisée. Dans sa carrière, ce magistrat a notamment été le premier président de la Cour suprême.

Oumar Samba Ba, Secrétaire Général de la Présidence de la République, a annoncé la nouvelle dans un communiqué publié ce vendredi. Puisque Mamadou Badio Camara est membre du Conseil constitutionnel depuis le 26 juillet 2021, Maître Awa Dièye, avocate à la Cour, a aussi été nommée pour siéger aux côtés des juges Saïdou Nourou Tall, Mouhamadou Diawara, Abdoulaye Sylla, Aminata Ly Ndiaye et Youssoupha Diaw Mbodji.

Au Sénégal, « le Conseil constitutionnel est composé de sept membres nommés, pour une durée de six ans (non renouvelable), par le président de la République dont deux sur une liste de quatre personnalités proposées par le président de l’Assemblée nationale », peut-on lire sur le site de l’institution.

Afrique du Sud : lancement de la Fondation Prince Mangosuthu Buthelezi

Velenkosi Hlabisa, le leader du Parti Inkatha de la liberté (IFP, sigle anglais) fondé par le prince zoulou, en sera le président du Conseil d’administration.Le Prince Mangosuthu Buthelezi est l’une des principales figures historiques et politiques de l’Afrique du Sud contemporaine. Il fut notamment ministre des Affaires intérieures pendant une décennie. gé de 94 ans actuellement, le vieil homme s’est retiré de la vie politique en 2019.

La fondation qui porte son nom a été créée dans un but précis : « donner des moyens d’action aux membres les plus vulnérables de notre société en promouvant la paix par des négociations et la résolution non violente des conflits où qu’ils se produisent », a précisé Velenkosi Hlabisa, son président, lors du lancement à Durban.

Dans son discours, le chef de file du Parti Inkatha de la liberté (IFP, sigle anglais) a déclaré qu’il faut « promouvoir la réconciliation, la cohésion sociale, le multiculturalisme et l’unité dans la diversité avec pour objectif la construction de la nation afin de guérir les blessures du passé et de garantir un avenir commun dans lequel prévaut l’Etat de droit ».

La Fondation Prince Mangosuthu Buthelezi fait de l’éducation, un droit fondamental, l’une de ses priorités. Elle compte aussi soutenir la recherche ainsi que l’innovation et préserver l’héritage de son parrain.

Supercoupe de la CAF : le WAC et la RSB s’affronteront le 10 septembre à Rabat

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a annoncé que la Supercoupe de la CAF se jouera le 10 septembre à Rabat. »En coordination avec la Confédération Africaine de Football (CAF), la Fédération Royale Marocaine de Football annonce que le match de la Supercoupe d’Afrique entre le Wydad Athletic Club (WAC), vainqueur de la Ligue des Champions d’Afrique, et la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), victorieuse de la Coupe de la CAF, se jouera au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat samedi 10 septembre 2022 à 20h00″, a indiqué la FRMF dans un communiqué publié ce vendredi.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions africaine aux dépens d’Al Ahly d’Egypte sur le score de 2 buts à 0, tandis que la Renaissance de Berkane a remporté la Coupe de la CAF face aux Sud-africains d’Orlando Pirates (1-1, tab 5-4).

Le dialogue national tchadien a des enjeux africains (analyste)

Expert de la géopolitique du Sahel et de l’Afrique, le journaliste nigérien Seidik Abba analyse pour APA les enjeux du dialogue national tchadien lancé le 20 août dernier mais temporairement suspendu à cause de certains désaccords.Deux semaines après son ouverture, le dialogue national inclusif tchadien est momentanément suspendu. Qu’est-ce qui motive cette décision ?

On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer cette suspension. Il y a d’abord la volonté des autorités de donner une chance au caractère encore plus inclusif du dialogue. Outre les mouvements politico-militaires, il y a une partie de la classe politique, au premier rang de laquelle les Transformateurs de Succès Masra, qui ne participe pas au dialogue. Il en est de même pour une partie de la société civile, à l’image du collectif Wakit Tama. Avec ces absences, il y a le risque que le dialogue n’ait pas le caractère inclusif souhaité en vue d’obtenir un consensus plus large possible sur les décisions qui sortiront. Les autorités ont estimé qu’il fallait donner une dernière chance aux tractations avec les parties qui ne sont pas présentes. Les facilitateurs qataris étaient à N’Djamena. Ils ont rencontré certains dirigeants politiques et de la société civile dans le but de les persuader. L’espoir n’est pas perdu. Beaucoup regardent aussi du côté de la France pour savoir si elle peut contribuer à une plus large participation. Donc, les tractations se poursuivent pendant cette période de suspension.

L’autre raison est de permettre à tout le monde de prendre connaissance le plus largement possible des projets de textes qui ont été préparés pour la discussion. Des tractations sont également en cours avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) pour les convaincre de participer au dialogue. Le Fact a posé un certain nombre de préalables, notamment la libération des personnes détenues, une amnistie des garanties. Il a estimé que tout cela n’a pas été pris en compte et qu’il ne pouvait pas participer. Mais des médiations sont en cours. La suspension vise justement à favoriser les derniers obstacles et réticences pour que le dialogue reprenne de plus belle et qu’il soit le plus consensuel et le plus inclusif. C’est quand même la première fois dans l’histoire politique du Tchad qu’on a un dialogue aussi large que celui-là, avec un caractère souverain et des décisions qui devraient être totalement exécutoires.

Pourquoi la nomination d’un comité ad hoc pour faciliter la participation de toutes les composantes de la société tchadienne au dialogue a provoqué le retrait de certaines organisations ?

Ce retrait symbolise la difficulté de la classe politique tchadienne. Au moment où on cherche à élargir, d’autres se sont retirés. Ils estiment avoir déjà fait preuve de bonne volonté en venant au dialogue et ne voient pas d’un bon œil le fait d’aller supplier les absents. Tout cela démontre l’absence de sérénité dans laquelle les choses se font. C’est surtout cette volonté de concession qui a heurté un certain nombre d’acteurs. A mon avis, ce n’est pas la meilleure façon de favoriser le dialogue. Mais avec les tractations en cours, avec la volonté des uns et des autres, tout le monde pourrait être amené à reconsidérer sa position. A partir du moment où on est déjà présent à N’Djamena, c’est qu’on a accepté l’idée de dialogue.

Le dialogue se tient avec une quarantaine de groupes politico-militaires, mais sans le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort du président Idriss Deby. Cette absence remet-elle en cause la crédibilité des discussions ?

Le Fact, un des plus grands mouvements politico-militaires au Tchad, a choisi de s’absenter parce qu’il estime que les conditions préalables qu’il a posées ne sont pas respectées. Il s’agit entre autres de la libération de détenus politiques, la création d’un cadre serein pour l’ouverture et la tenue du dialogue, des garanties de sécurité, etc. C’est clair que c’est un élément important, qu’il aurait été plus correct que le Fact soit présent à la discussion. Mais cette absence n’invalide pas le dialogue. Si ce dernier obtient de bons résultats, l’absence du Fact pourrait se retourner contre lui. Le boycott est toujours une arme à double tranchant. Aujourd’hui, l’enjeu c’est le résultat du dialogue. Si au terme, on réussit à trouver un consensus sur la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques, sur la structure chargée de les organiser et sur une nouvelle Constitution, le Fact pourrait être le grand perdant. Pour cette raison, il faut être présent pour pouvoir faire changer les choses. Puisqu’il était entendu qu’il n’y a pas de tabou, tout pourrait être mis sur la table et discuté. La bonne méthode aurait été de venir et de voir comment créer le rapport de force. De mon point de vue, il n’y a pas de risque que la crédibilité des décisions soit affectée par l’absence du Fact, à condition qu’elles soient bonnes. S’il y a un consensus sur les principaux enjeux (élection présidentielle, libération de détenus, …), les gens ne se soucieront pas tellement de la non-participation d’une entité (quelle que soit sa dimension).

Avant l’ouverture du dialogue, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall, a rencontré le président de la transition tchadien à N’Djamena. Quelles devraient être les retombées de cette visite ?

En sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, le président Macky Sall était à N’Djamena, à la veille de l’ouverture du dialogue, pour encourager les parties tchadiennes et soutenir la démarche. Il est important que les Tchadiens sentent qu’ils sont soutenus dans leur démarche par l’Afrique d’abord, ensuite par la communauté internationale. Le président Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, est venu l’exprimer. Le Tchad est quand même un pilier de la question sécuritaire au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Toute approche qui viserait à encourager le dialogue et la solution négociée entre les parties tchadiennes ne peut que profiter à la stabilité de l’Afrique et de la sous-région. Le Tchad est engagé dans la lutte contre Boko Haram et les autres groupes terroristes au Sahel occidental, notamment dans la zone des trois frontières. Les soldats tchadiens y sont déployés en soutien au Niger et au Burkina Faso. Donc, il est important que le président Macky Sall vienne encourager les parties tchadiennes et les aider à convaincre les réticences qu’il peut y avoir par rapport au dialogue.

Ses enjeux dépassent largement le cadre tchadien et sous-régional, notamment le bassin du Lac Tchad, pour concerner toute l’Afrique de l’ouest. A partir du moment où ça implique la stabilité de tout le continent, c’est important que le président en exercice de l’Union africaine vienne dire aux parties tchadiennes que « l’Afrique vous regarde, l’Afrique est avec vous ».

Politique, santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, la gestion de l’épidémie de coronavirus et l’enseignement supérieur privé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que quatre mois à peine sont passés depuis l’accord du dialogue social, le gouvernement est déjà en passe de mettre en application les termes de cet accord sonnant trébuchant.

Les engagements pris en matière de rémunérations, de smig, des avancements de grades et d’échelles ou encore des prestations sociales comme les allocations familiales ont été mis en exécution à travers une batterie de décrets adoptés en Conseil de gouvernement de ce jeudi 1er septembre, constate-t-il.

En choisissant l’option courageuse et néanmoins pesante financièrement de tenir ses engagements, quel qu’en soit le coût dans l’immédiat, le gouvernement s’inscrit également dans une nouvelle logique de restauration de la crédibilité et de la confiance entre les différents acteurs, estime le quotidien.

+L’Opinion+ écrit que les mesures prises par le gouvernement pour assurer une meilleure gestion de la pandémie du Coronavirus ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession.

Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation, explique la publication.

Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH) générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid, estime-t-il.

Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés, mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures prises, a fait montre de résilience et est parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur les universités privées, fait observer que sur certains segments, les dix universités payantes, privées ou en partenariat avec l’État, que compte le Maroc ont pu réaliser en quelques années ce que leurs homologues du public n’ont pu accomplir qu’en plusieurs décennies.

En santé, elles gèrent actuellement 11 facultés de médecine, pharmacie et dentaire, alors que les 12 universités publiques, elles, ne cumulent, à aujourd’hui, que quelque 10 facultés, relève le journal.

D’année en année, l’offre du privé se renforce, lui permettant de mieux se positionner sur la scène de l’enseignement supérieur, constate-t-il, notant que la reconnaissance de l’État, ouvrant la possibilité de délivrer des diplômes équivalents, lui confère encore plus de poids.

Le Fmi vole au secours de la Zambie

Le Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un programme d’assistance financière de 1,3 milliard de dollars US pour la Zambie, a annoncé jeudi l’institution de Bretton Woods.Le Fmi a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration avait approuvé un prêt sur 38 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le programme est basé sur le « Plan de réforme économique du gouvernement zambien qui vise à rétablir la stabilité macroéconomique et à favoriser une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive », a-t-il précisé.

« Le programme soutenu par la FEC contribuera à rétablir la viabilité par l’ajustement budgétaire et la restructuration de la dette, à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales afin d’amortir le fardeau de l’ajustement, et à renforcer la gouvernance économique, notamment en améliorant la gestion des finances publiques », a précisé le Fmi.

Le programme devrait également lancer le soutien financier indispensable des partenaires de développement de la Zambie.

La Zambie hérite de plusieurs années de mauvaise gestion économique, avec un effort d’investissement public qui s’est révélé particulièrement inefficace. La croissance a été trop faible pour réduire les taux de pauvreté, d’inégalité et de malnutrition qui sont parmi les plus élevés au monde.

Le pays est en situation de surendettement et a besoin d’un traitement approfondi et complet pour placer la dette publique sur une trajectoire durable.

La Fifa bannit un zimbabwéen pour « harcèlement et abus de pouvoir »

La Fifa a banni Obert Zhoya, ancien haut responsable de la Zimbabwe Football Association (ZIFA) de toute activité liée au football pendant cinq ans pour « abus de pouvoir et harcèlement sexuel » sur trois femmes arbitres.La FIFA a déclaré jeudi que sa commission d’éthique avait jugé l’ancien secrétaire général de la commission des arbitres de la ZIFA, Obert Zhoya, « coupable d’avoir abusé de sa position pour harceler sexuellement trois femmes arbitres de la ZIFA ».

« Après l’avoir jugé coupable d’abus de pouvoir et de harcèlement sexuel sur trois femmes arbitres de la Fédération Zimbabwéenne de Football (ZIFA), la Chambre de Jugement de la Commission d’Éthique Indépendante a prononcé à l’encontre de M. Obert Zhoya, ancien Secrétaire Général de la Commission des Arbitres de la ZIFA, une interdiction de toute activité liée au football pour une durée de cinq ans. En outre, la chambre de jugement a infligé à M. Zhoya une amende de CHF 20 000. »

« Après une analyse minutieuse des déclarations écrites des victimes, ainsi que des diverses preuves recueillies au cours des investigations menées par la chambre d’investigations, la chambre de jugement a été confortablement convaincue que M. Zhoya avait enfreint l’article 23 (protection de l’intégrité physique et mentale), l’article 25 (abus de position) et, par corollaire, l’article 13 (obligations générales) du Code d’éthique », a déclaré la Fifa dans un communiqué.

Les allégations contre Zhoya sont apparues pour la première fois en septembre 2020, mais une enquête formelle n’a commencé qu’en décembre 2021, après que les victimes présumées ont signalé ses agissements à la police.

Sénégal : Macky Sall met fin au « débat malsain » sur le pétrole et le gaz

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du président Macky Sall sur la gouvernance « transparente » du pétrole et du gaz sénégalais.Le Soleil indique que « les acteurs (sont) invités à s’unir et à diversifier » leur offre sur la place du contenu local dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal. Le président Macky Sall appelle en effet à une « gestion responsable, maîtrisée et inclusive du gaz ».

L’Info note que « Macky siffle la fin de la récréation » autour de la polémique sur la gestion des ressources énergétiques. « Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources. Le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction », a précisé le chef de l’Etat.

« Tout est clair », a-t-il insisté dans L’AS qui précise que Macky Sall « tranche le débat autour de la gouvernance du pétrole ». « Ce qu’on a fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes », a-t-il dit.

Le Quotidien note de son côté que « Macky Dégaz les préjugés » autour de la gestion des hydrocarbures, regrettant un « débat malsain (…) alors qu’on n’a pas extrait le moindre mètre cube de gaz ou de pétrole ». Sud Quotidien retient pour sa part « le cours magistral de Macky aux scientifiques et universitaires » autour du débat sur la transition énergétique.

En politique, Le Témoin titre sur la présidence de l’Assemblée nationale et note un « tour de chauffe autour d’un fauteuil ». Malgré la déclaration de candidature de nombreux députés de l’opposition, le journal affirme que « le candidat de l’opposition au perchoir sera connu le 9 septembre », trois jours avant l’installation des nouveaux députés.

Walf Quotidien assimile la multiplication des candidatures dans l’opposition à un « grand reniement » de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, ce désaveu est le fruit d’un « bal des égos qui trahit le message des urnes » du 31 juillet 2022.

Paul-Henri Sandaogo Damiba attendu à Abidjan lundi

Le président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, effectue une « visite d’amitié et de travail », en Côte d’Ivoire, le 5 septembre 2022.Son vol est prévu atterrir à 11 h (GMT, heure locale) à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, où il devrait être accueilli au pavillon présidentiel par le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné et des membres du gouvernement.

Selon une note du protocole d’Etat consultée par APA, il sera reçu à midi au palais de la présidence de la République par Alassane Ouattara. Les deux chefs d’Etat auront notamment un tête-à-tête au « Petit palais ».

Cette visite, à Abidjan, de Paul-Henri Damiba, nouvel homme fort du Burkina Faso, intervient près de deux mois après le retour au pays de l’ex-président Blaise Compaoré (en exil en Côte d’Ivoire depuis octobre 2014) pour discuter avec la junte militaire dans le cadre des efforts de réconciliation nationale.

Au cours de leurs échanges, les deux chefs d’Etat évoqueront inéluctablement les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la sous-région et au Burkina Faso. Ce pays voisin à la Côte d’Ivoire est fortement en proie au terrorisme.

Ouverture des candidatures pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal

Les candidatures sont ouvertes pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal qui se tiendra en 2024, avec une récompense totale de 1 million de dollars partagée entre les différentes catégories, a annoncé jeudi le secrétariat général du prix.Les Comités du prix ont choisi le thème « les régimes islamiques et leurs applications modernes » pour le Prix des études islamiques et « les efforts des institutions en dehors du monde arabe dans la diffusion de la langue arabe » pour le prix de la langue arabe et littérature, a indiqué le secrétaire général du prix, Abdelaziz Assabil.

Le prix de médecine a pour thème « les traitements des handicaps partiels », tandis que « la science de la vie » sera celui du prix scientifique, a ajouté la source, expliquant que le prix « servir l’Islam » sera attribué, quant à lui, à une personnalité ayant joué un rôle prépondérant, sur les plans intellectuel, scientifique et social, au service de l’islam et des musulmans, à travers diverses activités, travaux, programmes et projets ayant eu un impact sur la société musulmane.

Sont éligibles au Prix Roi Fayçal, des instances, des institutions, des centres scientifiques et des universités, a indiqué M Assabil, ajoutant que les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars 2023.

L’ambassadeur de l’UE fait ses adieux au président ivoirien

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – En fin de mission, le diplomate Jobst Von Kirchmann quitte la Côte d’Ivoire pour le Zimbabwe, après quatre années passées à la tête de la délégation de l’Union européenne (UE) dans le pays.M. Jobst Von Kirchmann qui a été reçu jeudi par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au palais présidentiel, s’est félicité du « partenariat dynamique » et de l’amitié entre l’UE et la Côte d’Ivoire, des relations qui durent depuis 60 ans.

« Aujourd’hui, c’est mon jour de départ. Ce soir, je me rends au Zimbabwe. C’était une visite pour dire au revoir au président de la République », a déclaré M. Jobst Von Kirchmann, à sa sortie d’audience.

Appelé à d’autres fonctions au Zimbabwe, le diplomate européen a affirmé porter la Côte d’Ivoire dans son cœur, se disant heureux et confiant en la poursuite des relations entre l’Etat ivoirien et l’Union européenne. 

A cette occasion, il a parcouru les grands chantiers de la coopération, se réjouissant de ce que l’UE et la Côte d’Ivoire partagent des valeurs et la vision de grands enjeux au monde, entre autres, la question de la durabilité, de la protection de l’environnement, de l’énergie et de la sécurité.

L’Union européenne est le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire avec plus de 40% d’échanges. Également premier partenaire d’investissement, elle représente près de 60% des investissements directs dans le pays.

« Au niveau du Plan national de développement, nous avons investi plus de 4000 milliards de FCFA et au niveau d’Abidjan Legacy Program, 500 millions d’euros (328 milliards Fcfa) », a relevé M. Kirchmann. Il était à la tête de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire depuis septembre 2018.

Avant cette rencontre avec le chef de l’Etat, le diplomate européen a également fait ses adieux au vice-président de la République M. Tiémoko Meyliet Koné, le 26 août 2022, et à l’épouse du chef de l’Etat, Mme Dominique Ouattara, le 29 août 2022.

Conflit libyen : le Rwanda accueille 101 réfugiés supplémentaires

Kigali a accueilli, le 26 septembre 2019, un premier groupe de 66 personnes en provenance de Tripoli.En 2021, le gouvernement rwandais, l’Union Africaine (UA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ont signé un avenant au protocole d’accord du mécanisme de transit d’urgence paraphé le 10 septembre 2019.

Objectif, poursuivre l’évacuation des réfugiés et demandeurs d’asile sur une base volontaire de la Libye vers le Rwanda. Dans ce cadre, 101 individus sont récemment arrivés au Centre d’accueil construit à Gashora, au Sud de Kigali. Tous ont au préalable subi des tests Covid.

Le Rwanda, dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence, héberge aussi des réfugiés et demandeurs d’asile provenant de l’Érythrée, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Somalie, de l’Éthiopie, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun.

La 2ème édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, le 20 septembre à Casablanca

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) organisent, le 20 septembre 2022, à Casablanca, la deuxième édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, rapporte la presse marocaine.Cet Forum vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays et à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux communautés des affaires.

 Ledit Forum connaîtra la participation d’une délégation mauritanienne composée d’une centaine d’opérateurs économiques, conduite par le président de l’UNPM, Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmed.

Le programme de cet évènement prévoit deux panels sur le climat des affaires au Maroc et en Mauritanie et sur les projets d’investissements dans des secteurs porteurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et la finance.

En mars dernier, Le Maroc et la Mauritanie ont tenu à Rabat la 8è session de la Haute Commission mixte, co-présidée par le Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud. Elle a été couronnée par la signature de treize conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Ces conventions intéressent les domaines de l’agriculture, la production et la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture, de la protection de l’environnement et du développement durable, tu tourisme, de la standardisation et de l’amélioration de la qualité dans le secteur industriel, de la santé, de la formation professionnelle, de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que de l’investissement et des entreprises.

Les Terminaux Du Bassin Du Congo Accompagnent La Lutte contre Les Cancers

Du 22 au 27 août 2022, les Terminaux du Bassin du Congo, TBC filiale de Bolloré Ports, se sont
associés au collectif Lobiko et à l’association Nevy Itoua pour sensibiliser plus de 300 femmes atteintes
de cancers du sein, de l’utérus ou du sang en vue de renforcer leur immunité et prévenir toutes formes
de complications.Des ateliers culinaires spécifiques à ces pathologies aux sensibilisations par les médecins, les participants ont pu bénéficier de l’expertise des autres femmes pour choisir désormais les mets et ingrédients qui peuvent les prémunir et les fortifier. Elles ont été encouragées à veiller au contenu de leurs assiettes pour s’éviter des factures de santé importantes.« L’éducation nutritionnelle par des ateliers culinaires est un moyen efficace pour lutter contre les cancers et prévenir toutes formes de complications. Car la santé est dans l’assiette » soutient Basilia YOKA TCHIMBEMBE, Présidente de l’association Lobiko.« Sensibiliser les personnes atteintes de cancer pour augmenter leur espérance de vie par une thérapie simple est le meilleur à leur offrir. C’est notre façon de les accompagner dans ce combat » précise Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général adjoint des Terminaux du Bassin du Congo.Au Congo, selon le professeur Judith NSONDE MALANDA, directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), près de 1 600 personnes meurent de cancers tous les ans. Cependant les cas de guérison sont également en hausse. Au-delà de la prise en charge des malades, les actions deprévention et sensibilisation ont fortement contribué à ce résultat.À propos de Bolloré Ports.

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Portsdans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.com

Contact presse : Ghislain Maginot, Chef section MédiasT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Côte d’Ivoire : les prix de l’essence et du gasoil maintenus

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le prix à la pompe du super sans plomb reste inchangé à 735 F CFA le litre et celui du gasoil à 615 F CFA pour le mois de septembre 2022, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le litre du pétrole lampant n’a subi aucun changement ; il est fixé à 645 F CFA. Les prix du gaz butane, eux, restent aussi inchangés notamment à 5.200 F CFA pour la bouteille de 12,5 Kg et 2.000 F CFA pour celle de 6 Kg.

Dans l’optique d’atténuer l’impact négatif de l’inflation mondiale sur la cherté de la vie, l’Etat de Côte d’Ivoire a accordé une subvention d’environ 500 milliards de F CFA pour le carburant, depuis le début de l’année 2022.

Pour chaque litre de gasoil acheté à 615 FCFA, le gouvernement ivoirien apporte une subvention de 469 F CFA, tandis que pour le super, la subvention de l’Etat est de 285 F CFA pour chaque litre à la pompe, cédé à 735 F CFA.

Avec cette subvention des prix des produits pétroliers, les coûts du carburant en Côte d’Ivoire figurent parmi les plus bas de la sous-région. L’ajustement des prix à la pompe des hydrocarbures se fait conformément aux dispositions du mécanisme automatique des cours sur le marché mondial.

Abu Dhabi se prépare à accueillir le Congrès mondial des médias

La capitale des Emirats arabes unis, Abu Dhabi, va accueillir en novembre prochain le Congrès mondial des médias (GMC), un événement phare pour certains des géants mondiaux de l’industrie des médias.Événement permettant aux principaux acteurs du monde des médias de se pencher sur le fonctionnement et les tendances du secteur, le congrès entend être à la hauteur de sa réputation en attirant des journalistes, des professionnels du marketing numérique, des créateurs de contenu, des géants du streaming, des responsables du divertissement et des régulateurs, entre autres.

Quelque 200 délégués sont attendus à la rencontre, qui verra également la participation de quelque 200 PDG de sociétés de médias et des conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de sessions de réflexion et de débats.

Des produits dérivés indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux, seront présentés aux participants.

La ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa, Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, Directeur général de MediaCity Mauritius seront parmi les intervenants.

Dans un communiqué publié sur un site Web consacré à la préparation de l’événement, les organisateurs affirment que le GMC est conçu pour « exploiter d’innombrables possibilités de mise en réseau » afin que les participants puissent partager « des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir du secteur ».

Le GMC contribuera également à faciliter les échanges de connaissances et à créer une atmosphère propice à l’établissement de partenariats commerciaux entre les professionnels des médias du monde entier.

En mettant l’accent sur les perturbations, les sessions de la conférence porteront sur l’intelligence artificielle et les données, les technologies perturbatrices, l’upkilling (amélioration des compétences) et les besoins humains futurs, le comportement des consommateurs, la création de contenu, les principales tendances et prévisions en matière de médias, indiquent les organisateurs.

L’événement est organisé en partenariat avec l’Emirates News Agency et l’Autorité de régulation des télécommunications et du numérique (TDRA) qui en sont les principaux sponsors.

Mali : baisse des violations des droits humains attribuées aux FAMa

Les exactions commises par les groupes jihadistes ont également baissé.Les Forces armées maliennes (FAMa) ont fait une avancée considérable en termes de respect des droits humains et du droit humanitaire international. C’est ce qui ressort de la dernière note trimestrielle de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), couvrant la période du 1er avril au 30 août 2022.

Les violations des droits de l’Homme qui leur sont imputables ont baissé de 62%, passant de 320 entre la période de janvier à mars à 122 au cours de la période couverte par la note. Les exactions mettant en cause les Fama sont liées à « des exécutions, des actes de tortures et d’autres mauvais traitements ainsi que des arrestations arbitraires, dont certaines massives ».

A ce sujet, la Minusma indique qu’« au cours de la période en revue, 96 civils ont été tués, sept disparus et 19 blessés lors d’opérations conduites par les militaires maliens ».

La mission onusienne cite l’exemple de Hombori, dans la région de Douentza, où, le 19 avril dernier, une opération de ratissage de l’armée malienne, accompagnée de « personnel militaire étranger », a fait 50 morts parmi les civils et conduit à l’arrestation de 500 autres. Cette opération fait suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage de leurs convois dans cette localité du centre du Mali.

« Le 24 avril 2022, après les attaques simultanées menées par les groupes armés tels que JNIM (l’acronyme arabe du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans) et autres groupes similaires contre les camps des FAMa de Sévaré, Niono et Bapho, un militaire malien aurait exécuté sommairement 20 des 27 civils qui étaient détenus au camp des Fama de Hombori », lit-on dans la note de la Minusma, ajoutant que « parmi les 20 victimes, 16 auraient été tuées tandis que 4 auraient succombé à leurs blessures ».

Sur la découverte d’un « charnier » près de la base de Gossi rétrocédée le 19 avril par les militaires de l’opération Barkhane aux autorités maliennes, dans le cadre de leur retrait du Mali sur fond de tension diplomatique entre Paris et Bamako, l’enquête de la Minusma a conclu que les dépouilles ensevelies dans ce camp avaient été transportées sur les lieux le 20 avril, sans préciser par qui.

Quant aux groupes extrémistes, ils sont responsables de 64% des atteintes aux droits de l’Homme qui se chiffrent à 467 durant la période en revue. « Comparativement au trimestre précédent, la Minusma a documenté 297 atteintes aux droits de l’Homme imputables aux groupes tels que JNIM, EIGS et autres groupes similaires, ce qui représente une baisse de 27% (410 entre la période de janvier à mars 2022) », la mission onusienne.

S’agissant des milices d’auto-défense communautaires, la Minusma leur attribue 34 actes de violence, soit une hausse de 126%, alors que les groupes armés signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali se sont rendus coupables de 14 atteintes aux droits de l’Homme, soit une augmentation de 16% par rapport au trimestre précédent.

Entre le 1er avril et le 30 avril 2022, la Minusma, dont le mandat a été renouvelé le 30 juin, a documenté 682 incidents sécuritaires au Mali. Le centre constitue l’épicentre de l’insurrection jihadiste avec 320 incidents sécuritaires recensés par la mission onusienne.

Depuis le 24 mai 2021, le Mali est gouverné par des militaires qui avaient renversé neuf mois plus tôt le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Afrique: Paris veut être «plus réactif» sur les réseaux sociaux

Le président Emmanuel Macron veut engager le combat contre les « propagandes anti-françaises » qui ont déferlé courant 2021.La France n’entend plus laisser le terrain numérique libre aux propagandistes. Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit leur pays en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Pour lui, « le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’année dernière l’espace médiatique de certains pays qu’il n’a pas nommés.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il dénonce le fait qu’on fasse souvent croire à ces opinions « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ».

Face à cette situation, le chef de l’Etat indique que la riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés. Mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI, suivies dans plusieurs pays du Sahel tels que le Mali.

Ce pays, dirigé par une junte militaire depuis plus de deux ans, est en froid diplomatique avec la France. Certains acteurs profitent de la situation pour faire passer leur propagande sur les plateformes numériques.

La réaction de la France ne vise pas à « faire de la propagande », a fait valoir M. Macron, mais de contrer les « propagandes anti-françaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a-t-il estimé devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

CEA-Onu: Vera Songwe quitte ses fonctions

La Secrétaire générale adjointe de l’Onu, par ailleurs Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, a quitté ses fonctions, à compter du 1er septembre 2022, après cinq ans à la tête de ladite Commission, a appris APA jeudi.

Mme Songwe a annoncé sa décision de démissionner le mois dernier et a remercié le personnel de la CEA pour son esprit d’équipe et son soutien tout au long de son mandat.

« Cela a été un privilège de travailler avec vous et de servir l’ensemble du système des Nations unies. Je ne peux exprimer suffisamment ma gratitude pour le soutien, les encouragements, les conseils, la patience et l’amitié que j’ai reçu de vous tout au long de ces années », déclare Mme Songwe.

Sous sa direction, la CEA a joué un rôle essentiel dans la promotion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) aux niveaux national, sous-régional et continental ; l’accès à des ressources adéquates pour financer les initiatives de redressement du Covid-19 en Afrique ; la création de partenariats public-privé ; et la promotion de la fabrication locale pour assurer une croissance économique durable et réduire la volatilité de la croissance en Afrique.

Dans son message d’adieu au personnel le 31 août, Mme Songwe a fait part de la décision du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, de nommer Antonio Pedro comme Secrétaire général par intérim de la CEA jusqu’à nouvel ordre et a exhorté le personnel et les membres à lui apporter leur pleine coopération.

Jusqu’à sa nomination, M. Pedro était le Secrétaire exécutif adjoint de la CEA chargé de l’Appui aux programmes.

Sahel : une otage américaine libérée par les forces spéciales US

Les forces spéciales américaines ont libéré une religieuse de 83 ans enlevée début avril au Burkina Faso.La sœur Suellen Theresa Tennyson est libre. Enlevée le 4 avril à Yalgho, dans le Centre nord du Burkina Faso, la religieuse américaine de la congrégation des Marianites de Saint-Croix a été libérée lors d’une opération des forces spéciales, a révélé mercredi 31 août le chef d’Etat-major général des armées armées des États-Unis, le Général Mark Milley à l’occasion d’une cérémonie marquant le transfert du commandement du SOCOM (Commandement des Opérations spéciales des Etats-Unis) du Général Richard Clarke au Général Bryan Fenton.

Selon un responsable du Département d’Etat américain cité par Info Chrétienne, la libération de la nonne de 83 ans s’est déroulée au Niger, sans autres détails.

« C’est avec grande joie et reconnaissance à Dieu que nous portons à la connaissance de tous que la sœur Suellen Tennyson, la religieuse enlevée à Yalgo dans la nuit du 4 au mardi 5 avril, a été libérée par ses ravisseurs », s’est réjoui, de son coté, dans un communiqué du 30 août, Monseigneur Théophile Naré, évêque de Kaya, ville située à 112 kilomètres, au sud-ouest de Yalgho.

« Complètement épuisée », d’après la sœur Ann Lacour, présidente de la Congrégation des Marianites, la religieuse octogénaire qui se trouverait actuellement à Niamey, est attendue prochainement aux Etats-Unis. « Elle est en sécurité », a-t-elle assuré dans un entretien avec Clarion Herald, média officiel de l’archidiocèse de la Nouvelle Orléans.

Après une carrière dans l’enseignement aux Etats-Unis, Suellen Theresa Tennyson s’est établie au Burkina Faso en 2014. En raison de l’insécurité qui s’est installée dans le nord du pays depuis cette année et qui est le fait d’insurgés appartenant à des groupes jihadistes, la sœur de la congrégation des Marianites avait été invitée à quitter la zone, en vain.

Lors de son enlèvement survenu dans la nuit du 4 au 5 avril, des témoignages indiquent que ses ravisseurs ne lui ont pas laissé le temps de prendre ses lunettes, ses médicaments, ses chaussures et son téléphone.

Sénégal : le projet de plusieurs groupes parlementaires ne fait pas l’unanimité

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’impossible entente des coalitions de l’opposition à former un groupe parlementaire unitaire, au risque d’accroître les dépenses de l’Assemblée nationale.Le Quotidien affirme que « les députés touchent le fonds » en raison de leur « projet de plusieurs groupes parlementaires ». Dans ce cas de figure, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie « aura trahi son programme en créant plusieurs groupes, aggravant ainsi les dépenses de l’Assemblée », note Birahim Seck de la société civile.

Pour l’ancien député Thierno Bocoum, « l’Assemblée ne doit plus être un lieu de partage du gâteau ». Dans Vox Populi, il soupçonne un « calcul politicien » et un « enrichissement sur le dos du peuple » face à la « probable prolifération des groupes parlementaires  dans les camps de l’opposition et du pouvoir ».

« Le groupe parlementaire coûte cher au contribuable, ce sont des centaines de millions qui sont dépensées pour encadrer son existence légale », a ajouté le membre de la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal) qui a obtenu un député aux élections législatives du 31 juillet dernier.

L’Observateur évoque les convoitises autour de la présidence de l’Assemblée  nationale et remarque les « prémices d’un clash » entre Yewwi Askan Wi et la coalition Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Le journal revient sur « la candidature +irrévocable+ de Ahmed Aïdara, les arguments de ses proches et le choix porté par Wade sur Lamine Thiam », un des principaux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président de la République. En outre, « des analystes dressent le profil idéal pour le perchoir ».

Concernant le PDS, L’AS indique que son « avenir (est) en pointillés » à cause de la cascade de départs en son sein et son absence de leadership s’expliquant surtout par l’exil de sa « tête de file », en l’occurrence Karim Wade. Toutefois, « Karim sera bientôt au Sénégal et nous allons le porter à la tête du pays en 2024 », assure Bassirou Ndiaye, membre du comité directeur du parti libéral.

Sur les « démissions en cascade » au PDS, dont la dernière en date est celle du Dr Cheikh Dieng, responsable dans la banlieue dakaroise, Walf Quotidien parle de « jeux troubles » avant de se demander s’il n’y aurait pas de « cas Karim ».

De son côté, EnQuête met l’ex-maire de Dakar « Khalifa (Sall) en questions » à propos de sa participation à la présidentielle de 2024. Condamnés avec Karim Wade pour malversations financières par la justice sénégalaise, les deux hommes politiques avaient en même temps perdu leurs droits civiques.

Selon le journal, le socialiste Khalifa Sall « a perdu beaucoup de terrain » entre 2017 et 2022, mais « son rôle dans les succès des Législatives a fait remonter sa cote ». Ainsi, la prochaine élection « pourrait être sa dernière chance de réaliser son ambition présidentielle.

Par ailleurs, Sud Quotidien affiche un « Macky (Sall qui) se cherche », évoquant notamment le « projet supposé de troisième mandat et la dynamique unitaire de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition qu’il dirige depuis son accession au pouvoir en 2012. « Accusé à tort ou à raison de vouloir briguer un troisième mandat en 2024, le président Macky Sall ne semble pourtant plus être le maître du jeu autour de ce projet », note le journal.

Ethiopian Airlines : un chiffre d’affaires record en 2022

La compagnie aérienne nationale Ethiopian Airlines a annoncé avoir réalisé cinq milliards de dollars de revenus au cours du dernier exercice fiscal éthiopien 2021/2022, qui s’est terminé le 7 juillet.Les recettes de l’exercice 2021/2022 ont enregistré une hausse de 79% par rapport à l’exercice précédent, a indiqué mercredi la compagnie aérienne dans un communiqué.

La première compagnie aérienne d’Afrique a obtenu ces revenus grâce au transport de 6,9 millions de passagers et de 7.700 tonnes métriques de fret au cours de l’exercice 2021/2022.

Elle a même réussi à surmonter les défis mondiaux, notamment la pandémie actuelle de Covid-19, les prix élevés du carburant et l’instabilité économique mondiale, a ajouté le même communiqué.

Fondée en 1946, Ethiopian Airlines est le plus grand transporteur aérien africain, avec plus de 130 destinations internationales de passagers et de fret sur les cinq continents.

Elle met actuellement en œuvre un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui vise à en faire le premier groupe d’aviation en Afrique.

Bolloré Logistics Adhère À L’association “shipper Coalition For A low Carbon Maritime Transport”

Bolloré Logistics annonce avoir rejoint en juillet dernier l’association « Shipper Coalition for a low carbon
maritime transport ». Composée de chargeurs, cette association a pour but d’encourager le déploiement
industriel de technologies de propulsion alternatives, notamment la propulsion vélique1 .En devenant membre de cette association, Bolloré Logistics apporte son soutien aux solutions faisant appel à la propulsion vélique qui permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2. L’entreprise affiche également sa volonté d’élargir sa gamme de services après le lancement en 2021 de SEA alternative2 pour promouvoir une supply chain durable.« Bolloré Logistics est un acteur majeur du transport maritime mondial. À ce titre, il est essentiel que nous jouions un rôle actif dans la décarbonisation du transport du fret maritime.

En effet, il représente actuellement 3 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2020 dans le monde et devrait vraisemblablement atteindre 10 % en 2050. En prenant part à cette association, nous voulons être proactifs et nous inscrire à long terme dans cette voie. » souligne Irwin Lefebvre, Directeur des achats de fret maritime chez Bolloré Logistics.

En février 2022, l’association a lancé un appel d’offres visant à déployer des solutions de porteconteneurs à propulsion vélique majoritaire dès 2024 sur des liaisons transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord afin de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel. Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’environnement, Bolloré Logistics a lancé en 2018 son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » avec l’objectif sur le plan environnemental de réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de CO2 du scope 3 générées par des opérations de transport, par rapport à 2019. L’entreprise souhaite contribuer à réduire les émissions de gaz à effets de serre liées à ses activités et accompagner ses clients vers la neutralité carbone de leur chaîne d’approvisionnement.

À propos de Bolloré Logistics Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de1 Force aérodynamique exercée par le vent sur une voile.2 Offre destinée à réduire les émissions CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le GNL(Gaz Naturel Liquéfié), le biogaz ou encore le Biofioul. 

Plus d’informations ici : https://www.bollore-transportlogistics.com/medias/communiques-de-presse/bollore-logistics-lance-son-offreseaalternative#:~:text=Bollor%C3%A9%20Logistics%20annonce%20le%20lancement,biogaz%20ou%20encore%20le%20Biofioul.

transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable. 

www.bollore-logistics.comContacts presse : Cindy Patan, 

Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.comAdeline Durand, 

Responsable de communication Corporate – Bolloré LogisticsT +33 1 46 96 17 21 – adeline.durand@bollore.com