Tripoli pour une enquête internationale sur les fosses communes à Tarhuna

La Libye demande une aide internationale pour enquêter sur les onze fosses communes découvertes dans la ville de Tarhuna, à 65 kilomètres au sud-est de la capitale Tripoli, a appris mardi APA.Les fosses communes ont été découvertes récemment par des soldats fidèles au gouvernement de Tripoli, soutenus par la communauté internationale. Tarhuna était sous le contrôle des forces loyales à Khalifa Haftar. 

Sur la page Facebook officielle du ministère des Affaires étrangères, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Siala a demandé une enquête internationale sur les circonstances qui ont conduit à l’enterrement de femmes et d’enfants vivants dans la ville. Le ministre a envoyé une lettre à cet effet au Conseil de sécurité de l’ONU, demandant l’implication de la Cour pénale internationale. 

Le gouvernement soutenu par la communauté internationale a accusé les forces de Haftar d’avoir commis des atrocités dans les zones qu’elles contrôlent et dans celles qu’elles veulent contrôler. 

Il a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter une position plus déterminée contre ces violations que le ministre des Affaires étrangères a qualifiées de crimes contre l’humanité.

 La Libye, déchirée par la guerre, est contrôlée par deux gouvernements parallèles depuis le renversement de l’homme fort Mouammar Kadhafi en 2011.

Éthiopie: le général Kefyalew Tessema, commandant de l’UNISFA

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé hier lundi le major-général éthiopien, Kefyalew Amde Tessema au poste de commandant de la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA).Il succède à son compatriote Mehari Zewde, qui achèvera sa mission le 7 juillet 2020. Le major-général Kefyalew a une carrière militaire distinguée de plus de trente ans au sein des forces armées éthiopiennes.

Il est également membre du conseil du ministère éthiopien de la Défense nationale depuis 2017. Plus récemment, il a occupé le poste de chef du département principal du génie des forces de défense nationale éthiopiennes, responsable de la planification, de la coordination, de la gestion, de l’organisation, de la formation et des rapports sur les activités de génie connexes.

Auparavant, il a dirigé le commandement occidental de 2017 à 2018. Il a été commandant adjoint du centre de 2016 à 2017 et commandant de division de 2012 à 2016, entre autres fonctions au sein des forces armées éthiopiennes.

En 2015, il a été commandant de secteur de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en Somalie.

Le major-général Kefyalew est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université d’Ashland aux États-Unis et d’une licence en commandement et contrôle de l’unité et de la formation militaires de l’Académie des forces composites de la Fédération de Russie.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Santé, économie et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux aides acheminées par le Maroc à des pays africains, au déficit budgétaire dû à la pandémie, au soutien au secteur culturel et à l’adaptation de la presse à la conjoncture de la pandémie du coronavirus.« Peu importe le volume, la valeur, l’essentiel est d’agir », lance +Aujourd’hui le Maroc+ qui évoque ce qu’a fait le Maroc le week-end dernier en expédiant à une quinzaine de pays aux quatre coins de l’Afrique des aides en médicaments, en matériels et en consommables destinés au personnel médical qui se bat contre la pandémie.

De la même manière que construire et se développer ensemble pour le bien des citoyens du continent, les pays d’Afrique sont presque condamnés à faire face ensemble aux périodes difficiles comme la pandémie actuelle, souligne le journal, notant que le Maroc, et SM le Roi, n’en sont pas à leur première manifestation réelle et effective de ce que devrait être l’entraide panafricaine.

Pour le Maroc, la solidarité, l’entraide et la coopération Sud-Sud ne sont pas seulement des slogans et de vains propos mais bien une réalité qui se matérialise dans les faits et par les actes, insiste-t-il.

+L’Economiste+  rapporte que selon un premier bilan du ministère des Finances, le déficit budgétaire s’est creusé de 20.6 milliards de DH sur le seul mois de mai à 25.5 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Il se situerait à 43.6 milliards de DH hors Fonds de gestion de la pandémie.

Mais dans le contexte actuel, surveiller le solde du budget de l’état n’est pas une priorité. L’urgence sociale et la préservation de l’emploi sont bien plus importantes. Jamais autant d’argent public n’aura été mobilisé pour sauvegarder les entreprises, estime la publication.

Et ce n’est pas fini. La relance de l’économie nécessitera encore plus de ressources. Quitte à faire tourner la planche à billets, comme l’ont fait les grandes banques centrales, recomande le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a annoncé le lancement d’un programme exceptionnel de soutien aux acteurs culturels des mondes de l’art et du livre, en vue d’atténuer l’impact socio-économique de l’état d’urgence sanitaire.

Ce programme exceptionnel englobe la distribution anticipée par le Bureau Marocain des Droits d’Auteurs (BMDA) à partir du 15 juin, au profit des auteurs et créateurs adhérents, de toutes les répartitions restantes programmées pour l’exercice 2020, soit 35,4 millions DH, notamment les perceptions de l’année 2019 des droits d’auteur et de la rémunération pour copie privée pour les trois catégories : lyrique, dramatique et littéraire, conformément aux recommandations de la Confédération internationale des auteurs et compositeurs (CISAC) et du programme ResiliArt de l’UNESCO, a expliqué le ministre sur sa page Facebook.

Sur un tout autre registre, +l’Opinion+ écrit que parmi les secteurs qui ont été touchés de plein fouet par la pandémie, la presse en général et celle sur papier, en particulier, notant que ni les cassandres, ni le virus ne savaient que les hommes de la presse sont prêts à faire face à toute éventualité dans ce métier à risques.

La preuve : Les journaux avec leurs diverses rubriques continuent à être édités avec la même cadence qu’avant la pandémie, explique le journal, concédant que « certes, la presse imprimée a changé de technique avec les nouvelles technologies en passant du papier au numérique, mais elle n’a pas perdu son charme ni sa rigueur professionnelle ».

A titre d’exemple, le quotidien évoque le journaliste sportif que cette conjoncture a poussé à changer son fusil d’épaule en s’attaquant à d’autres sujets d’actualité loin de sa spécialité, estimant qu’il s’agit là d’un pari gagné pour ce journaliste et toute la presse qui ont beaucoup appris de «l’école Covid-19».

Football ivoirien/Covid-19: report de l’AGO de la FIF au 4 juillet et l’AG élective au 5 septembre

Le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé lundi du report de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’organisation au 4 juillet et l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.Le Comité exécutif a constaté, lundi, à l’issue d’une réunion que les mesures du Conseil national de sécurité, imposant la limitation de tout rassemblement à 50 personnes, à Abidjan au lieu de 200, rend impossible la tenue de l’Assemblée générale ordinaire prévue le 20 juin 2020 au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.

L’Assemblée générale ordinaire de la FIF, prévue le 16 mai 2020 puis reportée à une date ultérieure en raison de la pandémie de la Covid-19, avait été fixée au 20 juin 2020 par le Comité exécutif de la FIF, qui a par ailleurs décidé de la tenue de l’Assemblée générale élective,  le 22 août 2020.

L’Assemblée générale élective, elle, est repoussée au 5 septembre 2020, deux mois après l’Assemblée générale ordinaire qui devra procéder à l’élection de la Commission électorale, entité chargée de conduire le scrutin en vue du renouvellement des instances dirigeantes de la FIF. 

Le Comité exécutif, en application des dispositions de l’article 100 des Statuts de la FIF, a, au regard de cette situation, décidé du report de la date de l’Assemblée générale ordinaire au 4 juillet 2020 et du report de celle de l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, souligne une note de la FIF.

Pour la présidence de la FIF, trois candidats à la candidature sont en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma.  

Maroc : Bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement

Le Maroc entamera bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement et d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, a indiqué lundi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.D’ici la fin de la semaine, « nous entrerons de nouvelles étapes pour lever le confinement et alléger les mesures » prises pour endiguer la pandémie, a souligné le ministre qui s’exprimait devant le parlement.

A cette occasion, le ministre a affirmé que la levée du confinement ou de l’état d’urgence sanitaire ne signifie nullement l’élimination du virus. « Nous aurons à vivre avec ce virus », a-t-il dit, notant que les mesures sanitaires doivent être respectées de tous, “ce qui nous permettra de retrouver au plus vite à une vie normale ou presque”.

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le Fonds spécial pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus a pour vocation de « soutenir les personnes ayant perdu leur revenu, à la suite de la propagation de la pandémie et non pas les personnes pauvres », faisant savoir que près de 6 millions de personnes ont bénéficié de ces aides.

Sur un autre registre, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il est possible de transférer les corps pour inhumation, à partir de ce lundi, d’une province vers une autre, à l’exception des victimes de la Covid-19.

Fonds Covid-19: le secteur privé secteur ivoirien plaide pour un allègement des critères d’éligibilité

Le secteur privé ivoirien a plaidé auprès de l’État de Côte d’Ivoire afin qu’il allège les critères d’éligibilité pour accéder au fonds de soutien aux entreprises impactées par la Covid-19, indique le compte-rendu de la sixième réunion hebdomadaire du comité paritaire technique (CPT/COVID-19) transmis lundi à APA.« Sur la gestion des fonds de soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire, les représentants du secteur privé ont souhaité un allègement des critères d’éligibilité aux fonds, surtout pour le secteur informel dont la plupart des dossiers sont rejetés», rapporte cette note d’information, soulignant que cette préoccupation  a été prise en compte par le Comité de gestion du Fonds d’appui au secteur informel (FASI). 

Cette rencontre du CPT/COVID-19 qui a été présidée par Mme Christiane Duncan, conseiller technique au ministère des finances en collaboration avec Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé avait quatre grands points à son ordre du jour dont la présentation et l’examen des préoccupations urgentes du secteur privé. 

«Le  dernier grand chapitre de la réunion a concerné les préoccupations urgentes du secteur privé dues à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ces préoccupations ont porté entre autres, sur la gestion des arriérés fournisseurs et les préoccupations d’ordre fiscal, qui singulièrement, ont fort heureusement été pour la plupart, prises en compte par les derniers textes adoptés par le ministère en charge du dudget», explique la note. 

Le Comité paritaire Technique /Covid-19 (CPT/Covid-19) est un cadre de concertation composé des acteurs de l’Etat ainsi que des principales faîtières du secteur privé.  Le gouvernement ivoirien,  dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

L’exécutif ivoirien a ainsi mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.

Le GIBTP rénove et équipe le service accueillant les malades de la Covid-19 au CHU de Treichville

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a remis lundi le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, un pôle accueillant les malades du Covid-19, après sa réhabilitation et des dons de matériels d’équipement.«L’acte que nous posons aujourd’hui, s’inscrit dans la droite ligne d’apporter notre soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire dans son plan de riposte à la Covid-19», a indiqué le vice-président du GIBTP, Jean-Pascal Ouédraogo, dans un discours.

Ce don, dira-t-il, se veut « un signal donné par le secteur du bâtiment et des travaux publics ». Et, montrer par cette contribution que c’est par la mobilisation de tous et la mutualisation des efforts que le pays parviendra à maintenir la résilience de l’outil économique. 

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 5 000 cas de contamination à la Covid-19, dont 2505 de guérison et 45 décès. Le GIBPT, au travers de ses membres, a mobilisé 128,906 millions Fcfa afin d’apporter son soutien et son appui aux structures impliquées dans la lutte contre la pandémie.

Selon M. Ouédraogo, le coût total des travaux et des dons au SMIT est de à 79,843 millions Fcfa. Le GIBTP a réhabilité et équipé 20 chambres d’hospitalisation avec un système central d’oxygénation, des fluides médicaux (gaz à usage médical), des régulateurs d’oxygène et des équipements respiratoires.

Le groupement a également fourni au SMIT des équipements d’urgence médicale, notamment à l’unité de réanimation, ainsi que des moniteurs respiratoires, un rhinoscope (outil permettant l’examen visuel des fausses nasales), des manodétendeurs et des supports de réanimation.

Outre cet acte, le GIBTP a procédé à la rénovation d’un laboratoire additionnel et d’une salle de décontamination de l’Institut pasteur sur son site d’Adiapodoumé pour un coût de 43,384 millions Fcfa, afin de renforcer sa capacité de dépistage. La remise du don est attendue dans les jours à venir.

Une subvention a été également été octroyée à l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny, partenaire du GIBTP, dans le cadre de la production de deux respirateurs artificiels pour un montant de 5,668 millions Fcfa, a fait savoir M. Ouédraogo.

Le directeur général de la Santé, Mamadou Samba, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a fait remarquer que la stratégie sanitaire de riposte contre la Covid-19, a trois piliers à savoir dépister, isoler et traiter, et que le GIBTP intervient au niveau du troisième axe.

M. Samba s’est félicité de ce soutien à hauteur de 128,9 millions Fcfa, répartis entre le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire et l’Institut polytechnique de Yamoussoukro.

Il a relevé que, malheureusement, le nombre de cas de contamination à la Covid-19, augmente, insistant que seules les mesures barrières peuvent permettre de réduire le nombre de cas et arrêter la transmission du virus en Côte d’Ivoire. 

Bien avant la détection du premier cas de Covid-19, le 11 mars 2020, le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, selon son directeur général, Étienne Yao, a créé des couloirs d’isolement qui ont permis de prendre en compte les premiers cas.

 L’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte contre la pandémie de la Covid-19, qui comprend l’installation de points de dépistage. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a inauguré ce lundi le Centre de dépistage d’Anyama, au nord d’Abidjan.                                     

Prêt de 182,38 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire pour la réduction des risques d’inondation

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé lundi un crédit IDA d’une valeur 182,38 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan et les grandes villes du pays, selon un communiqué.
Ce prêt qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU) vise à « améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », précise le communiqué. 

La première phase de mise en œuvre de ce projet, dotée d’une enveloppe de 21,42 milliards Fcfa, devrait être consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les communes les plus exposés comme Yopougon et Abobo, ainsi que Grand Bassam.

Le projet devrait permettre de mettre en place un système d’alerte précoce des inondations et de renforcer les capacités des institutions en charge des questions d’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées, poursuit le texte.  

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Selon Coralie Gevers, « si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés (dans l’ensemble du pays), il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets ».

Plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont confrontées à un déficit de gestion des déchets solides. Même si la situation s’est considérablement améliorée à Abidjan au cours de ces dernières années, le taux de collecte des déchets solides reste à un taux de  40% dans la plupart des villes du pays. 

Pour pallier le déficit, le PARU lancera dès 2021 la phase de construction de nouveaux sites d’enfouissement à Abidjan. Ensuite, les sites des villes secondaires suivront en 2022. Le projet devrait permettre de créer des emplois ainsi que le recyclage et la construction des systèmes de drainage. 

A terme, le PARU devrait soutenir la réforme du cadre réglementaire et institutionnel ainsi que les mécanismes de financement visant à améliorer l’environnement et le secteur des déchets solides, dans le cadre de partenariats public-privé. 

Le pays traverse actuellement une saison de pluie. A Abidjan, les prévisions météorologues annoncent des temps orageux. Déjà des pluies diluviennes ont occasionné d’importants dégâts matériels dans la capitale économique ivoirienne et entraîné mort d’homme.  

Guinée : le FNDC appelle à une nouvelle manifestation

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, appelle les habitants de Conakry, la capitale, à une nouvelle marche pacifique le 08 juillet prochain pour « la liberté et l’alternance démocratique » en Guinée.La trêve observée jusque-là, à cause du coronavirus, par les opposants à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé va ainsi être rompue. Le FNDC dénonce en effet « le cynisme » du pouvoir qui aurait profité de l’arrêt des manifestations « pour kidnapper et séquestrer ses opposants, accélérer le déroulement de son agenda politique de coup d’État et de destruction des fondements de la République ».  

Partant de constat, le mouvement citoyen estime donc que « Le moment est venu pour les patriotes de se remobiliser pour sauver la nation et le peu de valeurs morales qui nous restent ».

Cette marche pacifique, souligne la note, « vise à dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire pour intensifier les violations graves des droits de l’Homme, exiger la libération immédiate des centaines de militants et sympathisants du FNDC kidnappés à travers le pays et rappeler à M.Alpha Condé qu’il n’y aura jamais de 3ème mandat en Guinée ».

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. 

Djibouti abrite des pourparlers historiques entre la Somalie et le Somaliland

Dimanche, le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a négocié la tenue à Djibouti, de pourparlers historiques entre les dirigeants du gouvernement fédéral de la Somalie et l’Etat autoproclamé du Somaliland.Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a également assisté aux pourparlers visant à rapprocher les positions de la Somalie et du Somaliland.

 « La reprise des pourparlers entre la Somalie et le Somaliland est une parfaite illustration de la détermination continue des dirigeants de la région à résoudre les différends par le dialogue », a déclaré Guelleh via Twitter.

L’ordre du jour de la réunion n’a pas été rendu public, mais un observateur, qui a suivi les efforts ayant conduit aux pourparlers de dimanche, a déclaré que la première étape consiste à instaurer la confiance entre les parties et à convenir d’un processus pour les pourparlers.

A la fin de la journée, les deux parties avaient convenues de former des comités techniques pour poursuivre les pourparlers. Les parties ont également convenu de ne pas politiser l’aide au développement et les investissements internationaux.

L’ambassade des Etats-Unis, qui a soutenu le processus, a salué l’ouverture des pourparlers. « Nous soutenons la coopération pour le bien du peuple Somali et exhortons tous les Somaliens à participer au processus », a indiqué l’ambassade sur Twitter.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré la valeur de la paix et de la réconciliation dans la région de la Corne de l’Afrique comme fondement de l’intégration régionale, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l’Ethiopie.

Les entretiens font suite à une rencontre entre les deux dirigeants, animée par le Premier ministre Abiy Ahmed en février 2020 à Addis-Abeba.

Le Premier ministre Abiy est revenu sur les abondantes ressources dans la Corne qui peuvent être utilisées efficacement pour le développement régional, si la coopération et la paix deviennent des forces motrices. 

Ghana: le ministre de la Santé contaminé par le nouveau coronavirus

Le ministre ghanéen de la Santé, Kwaku Agyeman-Manu, a été admis au Centre médical de l’Université du Ghana (UGMC) après avoir été infecté par le coronavirus.Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a déclaré dimanche que le ministre de la Santé, 64 ans, avait été admis à l’hôpital mardi dernier et qu’il était dans un état stable.

Il a révélé que le ministre avait contacté le virus dans l’exercice de ses fonctions et lui avait souhaité un prompt rétablissement.

Les médias locaux ont rapporté lundi que le ministre était l’un des principaux responsables du gouvernement à l’avant-garde de la lutte du Ghana contre le Covid-19, et qu’il n’avait pas été vu en public depuis la séance d’information régulière du ministre sur le Covid-19 tenue le 28 mai dernier.

Les rapports rappellent que lors de la réunion d’information du 14 mai, le ministre avait exhorté les Ghanéens à apprendre à vivre avec le coronavirus parce qu’il s’est installé, soulignant que la seule façon d’éloigner le virus est d’observer les protocoles.

Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

Les équipements et matériels de riposte contre le coronavirus sont arrivés ce lundi matin à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.Une importante délégation, composée entre autres de Magda Robalo, la ministre d’Etat auprès du président de la République, Haut-Commissaire pour la lutte contre la Covid-19, de dignitaires religieux et de représentants de la section locale de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, s’est rendue à l’aéroport de Bissau pour témoigner de leur gratitude.

Sur l’une des banderoles brandies par le Comité d’accueil en présence de Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, le leadership du Roi Mohammed VI est salué : « Les vrais chefs africains sont ceux qui sont présents en temps normal et en temps de crise ».

La Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine. Le soutien du Maroc vise à accompagner les efforts du gouvernement bissau-guinéen dans le combat contre le nouveau coronavirus.

Cette aide fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Royaume chérifien est de soutenir les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre cette pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont confectionnés par des entreprises marocaines.

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent sur instructions du Roi Mohammed VI, démontrent à suffisance la politique africaine du Maroc et sa solidarité agissante à l’égard des pays africains frères.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

La date du 31 juillet prochain proposée pour l’inhumation de Marie-Rose Guiraud à Abidjan

Le comité d’organisation des obsèques de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud a proposé la date du 31 juillet prochain pour son inhumation à Abidjan et est en attente de la confirmation de cette date auprès des autorités ivoiriennes, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source proche de ce comité d’organisation des obsèques de la célèbre danseuse, une audience a été demandée à la ministre ivoirienne de la Culture  et de la Francophonie à cet effet.

Si cette date est confirmée pour l’inhumation, des hommages nationaux sont également prévus dans la dernière semaine du mois de juillet prochain en la mémoire de l’illustre disparue au palais de la culture de Treichville au Sud d’Abidjan et à la Fondation EDEC à la Riviera Palmeraie où sont prévus des projections de films documentaires, des expositions photos et des prestations artistiques de troupes telles que le Ballet national et les Guirivoires.

Selon cette même source, plusieurs personnalités ivoiriennes du monde des arts et de la culture dont Georges Momboye,  sont déjà sur place à Abidjan pour apporter leur contribution à ce dernier hommage qui sera rendu à la « prêtresse de la danse africaine ».

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Des cumuls pluviométriques «supérieurs à ceux de la normale» enregistrés à Abidjan

Sur la période du 12 au 15 juin 2020, des cumuls pluviométriques « supérieurs à ceux de la normale de la même période» ont été enregistrés dans toutes les communes du district d’Abidjan, a appris APA lundi de source officielle. L’information a été donnée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans un document dénommé « Analyse fréquentielle des hauteurs de pluie journalière dans le district d’Abidjan du 12 au 15 juin 2020 à 08h00 ».

« Les communes de Bingerville et Koumassi ont enregistré les plus forts écarts avec plus de 230%. Les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles. Les périodes de retour pour la quantité de pluie de Bingerville est de 85 ans tandis que celle de Koumassi est de 45 ans», rapporte la SODEXAM dans ce document.

Expliquant cette situation exceptionnelle dans ces deux communes,  la météo a indiqué que la comparaison des hauteurs de pluie du 12 au 15 juin 2020 à au niveau des postes pluviométriques du district d’Abidjan avec les données historiques de pluie maximale journalière enregistrée à la station Synoptique d’Abidjan aéroport sur la période 1936-2019 (soit 84 années) permet de conclure que les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles.

« Les hauteurs de pluie des autres communes ne sont pas exceptionnelles car leurs durées de retour sont relativement faibles», précise par ailleurs, le document.

 La capitale économique ivoirienne est arrosée depuis quelques par de fortes précipitations qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés avec des quartiers inondés. Un immeuble de trois étages s’est également effondré à Abatta Village dans l’Est d’Abidjan.

Kenya: trois morts dans une attaque d’insurgés somaliens

Au moins trois personnes ont été tuées dans une attaque menée par des insurgés supposés appartenir au mouvement somalien al-Shabaab, dans le comté kenyan de Madera, ont révélé lundi à Nairobi des responsables de la sécurité.Jeremiah Kosoim, membre des services de sécurité kenyans, a déclaré aux journalistes que parmi les personnes tuées, figurent un réserviste de la police et deux des assaillants qui tentaient de détruire un pylône de communication dans la zone.

Le personnel de sécurité non loin de la zone avait riposté et neutralisé deux des insurgés.

Le groupe de miliciens somaliens al-Shabaab cible des intérêts kenyans à l’intérieur et à l’extérieur du pays depuis que le gouvernement de Nairobi a envoyé des troupes en Somalie pour aider à vaincre les insurgés.

Les miliciens islamistes exigent du Kenya qu’il retire ses forces de la Somalie, un pays qui est tombé dans l’anarchie depuis le renversement de l’ancien dictateur Siad Barre au début des années 1990.

Les troupes kenyanes font partie d’une force de l’Union africaine (AMISOM) qui a réussi à chasser les combattants al-Shabaab de Mogadiscio, la capitale, et d’autres parties de la Somalie, bien qu’elles conservent de vastes étendues du pays et la possibilité de lancer des raids sporadiques sur la capitale et d’autres villes.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de l’imam Abba Cissé, président du COSIM Treichville

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) de Treichville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, l’imam Abba Cissé est décédé lundi à Abidjan, a appris APA de source officielle.Selon le secrétariat exécutif national du COSIM, le programme des obsèques du guide religieux qui était également l’imam de la mosquée Al Houda de Treichville dite mosquée Peulh,  sera communiqué ultérieurement. 

« Le secrétariat exécutif national invite les imams et tous les croyants à formuler des prières en faveur de l’illustre disparu », a exhorté le COSIM dans un communiqué. 

Le 17 mai dernier, rappelle-t-on, le président du COSIM, Cheick Aïma Boikary Fofana, par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne est décédé de la Covid-19 à 77 ans. 

Fin mai, Il a été remplacé à ce poste par l’imam Mamadou Traoré, imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf dans l’Est d’Abidjan.

Gambie: un membre de « l’escadron de la mort » de Jammeh détenu aux USA

Michael Sang Corea, un ancien membre d’un escadron relevant directement du président déchu Yahya Jammeh, est actuellement en détention aux Etats-Unis où il a comparu la semaine dernière devant un juge fédéral, qui l’accuse d’avoir torturé des opposants politiques.Sang Corea a été accusé d’avoir participé à la torture de comploteurs présumés, dont des civils qui avaient prétendument fomenté un coup d’Etat visant à renverser Jammeh en 2006.

Le sort de l’ancien membre des Forces armées gambiennes, âgé de 41 ans, reste incertain, des poursuites pénales contre lui étant déjà en cours aux Etats-Unis pour des accusations d’abus commis en Gambie.

En 2019, le gouvernement avait émis des mandats d’arrêt contre plusieurs anciens tueurs à gages, connus sous le nom de Junglers qui sont toujours en liberté, notamment Michael Sang Corea, Nuha Badjie, Sanna Manjang, le lieutenant Solo Bojang, le lieutenant Momodou Jarju, Borra Colley, Malick Manga, le sergent d’état-major Sulayman Sambou.

Ils sont tous accusés de meurtre et de démembrement des corps de leurs victimes présumées.

Rien n’indique encore que Banjul soit prêt à contacter Washington pour faire une demande d’extradition de Corea. Aucun traité d’extradition n’a été signé entre la Gambie et les Etats-Unis.

Quelques Gambiens basés aux Etats-Unis ont été jugés et emprisonnés pour avoir participé à un coup d’Etat manqué contre Jammeh en décembre 2014.

Un observateur anonyme à Banjul a récemment déclaré à l’Agence de presse africaine qu’étant donné que Michael Corea est en procès aux Etats-Unis, il est peu probable que Washington accède à une demande de Banjul de l’extrader pour qu’il soit jugé en Gambie.

Lors de témoignages devant la Commission vérité, réconciliation et réparation (TRRC) de la Gambie, plusieurs anciens Junglers ont déclaré avoir joué un rôle actif dans la torture et le meurtre d’opposants présumés au régime de Jammeh.

Sang Corea a été nommément désignée pour avoir participé à la torture de prétendus comploteurs de coup d’Etat en 2006 et d’autres violations ont été infligées à des détenus politiques pendant une période de 14 ans.

Michael Sang Corea s’était enfui aux Etats-Unis en 2016, peu de temps avant que Jammeh ne perde la dernière élection présidentielle du pays à son successeur Adama Barrow.  

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.

La lutte contre la pandémie du coronavirus au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’initiative royale d’envoyer des aides médicales à 15 pays africains, les démarches entreprises par le Maroc dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus et les capacités du capital humain.+Le Matin+ rapporte que les Ambassadeurs Représentants Permanents de plusieurs pays africains auprès de l’Union africaine ont salué hautement l’initiative du Roi Mohammed VI d’accorder des aides médicales afin d’accompagner les pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les diplomates africains se sont également félicités de la solidarité agissante du Royaume à l’égard du continent africain et ont exprimé leurs vifs remerciements au Souverain.

Pour rappel, l’aide est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les querelles et les débats de scientifiques au sujet des protocoles thérapeutiques n’ont pas empêché le Maroc d’opter pour la chloroquine, notant que les chiffres ont montré à ce jour que ce choix était le plus pertinent au vu de l’évolution de la situation épidémiologique.

Aussi, quand les pouvoirs publics au Maroc ont décidé de regrouper les quelque 700 cas actifs à Benslimane et Ben Guerir, il s’agit là d’une démarche qui a été testée avec succès dans d’autres pays et que le Maroc a estimé appropriée pour sa situation, poursuit l’éditorialiste, ajoutant que ce qui a été fait au Maroc avec succès en matière de production de masques, entre autres, a fait des émules ailleurs.

Face à un phénomène viral qui n’a pas encore livré tous ses secrets et que les scientifiques n’ont pas encore totalement cerné, la seule démarche pertinente et logique est bien celle de l’apprentissage collectif et de l’échange des bonnes pratiques à l’échelle mondiale, conclut-il.

De son côté, +Al Bayane+ écrit que le Maroc aura compris qu’il ne peut, en aucun cas, se passer de son élément humain dont il peut être fier et sur lequel il peut compter, en vue de sortir du bout du tunnel, notant qu’il devra se pencher sérieusement sur les capacités immenses de son peuple que la contrainte de l’endémie a fait valoir, à plus d’un titre.

Certes, son énergie s’était focalisée sur la mise en place des grands chantiers, mais toutes ces prouesses n’ont pas eu d’effets positifs sur le bien-être des populations, déplore le quotidien, faisant remarquer que les écarts sociaux se sont renchéris de plus belle, au profit des nantis, à travers la distribution révoltante des ressources.

Maroc : Le Roi Mohammed VI subit avec succès une intervention chirurgicale

Le Roi Mohammed VI a subi avec succès une intervention chirurgicale, ce dimanche 14 juin à la clinique du Palais Royal de Rabat, annonce un communiqué de l’équipe médicale du Souverain.Le Souverain a présenté une récidive du trouble du rythme cardiaque type flutter auriculaire sur cœur sain, précise la même source.

Les médecins de SM le Roi ont préconisé une ablation complémentaire par radiofréquence, qui a eu lieu ce dimanche 14 juin à la clinique du Palais Royal de Rabat.

L’intervention s’est soldée par un « succès complet », à l’instar de l’intervention précédente réalisée le 26 février 2018 à Paris, avec restauration du rythme cardiaque normal, souligne-t-on.

Côte d’Ivoire : effondrement d’un immeuble à Abatta village dans l’Est d’Abidjan

Un immeuble de trois étages s’est effondré, dimanche à Abatta Village, à l’Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne arrosée ces dernières heures par de fortes précipitations, a appris APA de source sécuritaire.«Les sapeurs-pompiers militaires sont à pieds d’œuvre et le bilan de cet incident n’est pas encore disponible », a indiqué Police Secours, une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et  plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Guinée: 500 millions de francs guinéens du Groupe BCP pour lutter contre la Covid-19

La Banque populaire maroco-guinéenne (BPMG), une filiale de Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a fait don de 500 millions de francs guinéens au Fonds Spécial de riposte à la Covid-19 et de stabilisation économique de la Guinée.Selon  un communiqué transmis dimanche à APA, le chèque du montant de ce don a été remis à Mamadi Camara, le ministre guinéen de l’Economie et des finances par  Abdeltif Jakani, le directeur général par intérim de BPMG.

La contribution de BPMG au Fonds spécial de riposte à la Covid-19 et de la stabilisation économique, s’élevant à 500 millions de francs guinéens, fait partie d’une enveloppe globale de 11,6 milliards de francs guinéens (750 millions de FCFA) consacrée à la lutte contre la maladie à Covid-19, dans les pays de présence du Groupe BCP en zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine)  et en République de Guinée.

 Le Groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc et est présent dans 32 pays dans le monde.

Covid-19 : la Côte d’Ivoire franchit le cap des 5000 cas confirmés

La Côte d’Ivoire, qui a enregistré dimanche 236 nouveaux cas de Covid-19, a atteint 5 084 cas de contamination, dont 2 534 cas actifs et 45 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Le ministère de la Santé a enregistré « ce dimanche 14 juin 2020, 236 nouveaux cas de Covid-19 sur 848 échantillons prélevés soit 27,8% de cas positifs, 108 guéris et 00 décès », indique un communiqué officiel. 

La Côte d’Ivoire compte, à ce jour, 5 084 cas confirmés dont 2 505 personnes guéries, 45 décès et 2 534 cas actifs , souligne le ministère de la Santé et de l’hygiène publique,  qui précise  que le nombre total d’échantillons prélevés est de 36 783.

Pour rompre la chaîne de transmission de la Covid-19, les autorités ivoiriennes insistent sur le respect des mesures barrières. Abidjan, abritant 95% des cas d’infection, a été isolé des autres villes du pays, et les rassemblements réduits de 200 à 50 personnes. 

Le ministère de la Santé constate cependant un « relâchement dans le respect des mesures barrières, notamment le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon et le port de masque lorsque nous sommes dans des lieux publics ».

Rappelant que la pandémie n’est pas terminée et que seul le respect des mesures de restriction peut permettre de contrôler la pandémie, le ministère invite les populations, dès l’apparition des signes tels que la toux, la fièvre, et des difficultés respiratoires, à se rendre dans des centres d’accueil et de dépistage de la Covid-19.  

Le premier cas de Covid-19 a été détecté le 11 mars 2020 en Côte d’Ivoire. Depuis lors, le pays enregistre chaque jours des cas d’infection, ce qui a contraint le Conseil national de sécurité à maintenir certaines restrictions sanitaires

Covid-19 : le Sénégal réceptionne des dons du Maroc

Le Royaume du Maroc apporte une précieuse aide matérielle au Sénégal dans le cadre de sa riposte contre le nouveau coronavirus.Deux avions de Royal Air Maroc (RAM) de type Boeing 737-800 se sont immobilisés, un peu avant 17 heures, sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass (60 kilomètres à l’est de Dakar).

À bord, il y a une importante quantité de matériels destinés au Sénégal. Il s’agit de 500.000 masques non tissés, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses, 2000 litres de gel hydro-alcoolique, 5000 boîtes de chloroquine et 1000 boîtes d’azithromycine.

Au nom de l’État du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a adressé de vifs remerciements au Royaume du Maroc et magnifié la bonne santé de la coopération sud-sud sur l’axe Dakar-Rabat.

Pour lui, cet acte est « l’expression d’une très grande solidarité ». En outre, il a rapporté que « le président Macky Sall mesure la portée de l’amitié (sénégalo-marocaine) à travers ce don extrêmement important ».

M. Sarr est convaincu que « nous devons lutter ensemble (pour) gagner parce que ce virus n’a pas de frontières ».

Pour Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, c’est « un geste fort qui reflète le caractère singulier des relations qui unissent les deux pays ».

De son côté, Taleb Barrada, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal a déclaré : « Aujourd’hui comme hier, les défis multiples auxquels notre cher et grand continent se trouve confronté, et particulièrement l’impact plurisectoriel de cette pandémie, renforce certainement l’engagement solidaire du Royaume auprès des pays africains frères et leurs populations ».

Poursuivant, le diplomate a souligné que la donation de son pays, au-delà du contexte du coronavirus, « raffermit et conforte davantage la conviction qu’ensemble, nous serons mieux outillés et plus forts pour affronter solidairement les menaces qui appellent une réponse africaine conjointe en faveur d’une meilleure protection de nos populations et de nos pays ».

Outre le Sénégal, 14 autres pays de toutes les sous-régions du continent sont concernés par cette opération.

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, d’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Mali : Deux Casques bleus tués dans une attaque

Deux soldats de la Mission des Nations-unies au Mali (Minusma) ont été tués, samedi soir, par des hommes armés dans la commune de Tarkint, au nord-est de Gao en proie aux attaques terroristes.Alors que le convoi effectuait la liaison Tessalit-Gao, des individus armés non identifiés ont attaqué samedi vers 19h GMT le convoi logistique qui était à l’arrêt, et tué deux soldats de la paix. Les Casques bleus de la MINUSMA ont riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants. 

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a condamné cette « attaque meurtrière ».

« Je tiens à exprimer mon indignation et ma profonde peine suite à l’attaque d’hier soir contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies au Mali », a déclaré dimanche M. Annadif.

Ces Casques bleus sont « morts au service de la paix au Mali », a rappelé le chef de la Minusma, qui a également fermement condamné des « actes lâches qui ont pour but de paralyser les opérations de la Mission sur le terrain.

« Nous devrons conjuguer tous les efforts afin d’identifier et d’appréhender les responsables de ces actes terroristes pour qu’ils répondent de leurs crimes devant la justice,” a-t-il conclu.

 

Covid-19 : Le Roi Mohammed VI ordonne l’envoi d’une aide médicale à 15 pays africains

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour l’acheminement d’aides médicales à 15 pays africains frères, indique dimanche le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Cette aide vise à fournir du matériel médical préventif, afin d’accompagner les pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie du Covid- 19, précise le ministère dans un communiqué.

Elle est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.

Ces aides bénéficieront à 15 pays africains, appartenant à toutes les sous-régions du continent, à savoir : le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Congo, Eswatini, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie, ajoute la même source.

L’ensemble des produits et équipements de protection composant les aides médicales acheminées vers les pays africains frères, sont fabriqués au Maroc par des entreprises marocaines, et sont conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Cette action de solidarité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative royale lancée le 13 avril 2020, en tant que démarche pragmatique et orientée vers l’action, destinée aux pays africains, permettant « un partage d’expériences et de bonnes pratiques et visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie », note le ministère.

Covid- 19 : 114 enfants de moins de 14 ans atteints de coronavirus au Maroc (ministère)

Un total de 114 enfants de moins de 14 ans sont atteints de coronavirus (Covid-19) au Maroc, a annoncé samedi le ministère de la Santé.Ces cas d’infection chez les enfants sont répartis sur les régions de Marrakech-Safi avec 66 cas, Casablanca-Settat (23), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11), Béni Mellal-Khénifra (6), Rabat-Salé-Kénitra (4), Fès-Meknès (3) et Souss-Massa (un seul cas), a précisé le ministère.

Au cours des dernières 24 heures, 82 nouveaux cas d’infection ont été enregistrés et 78 guérisons recensés, portant à 8.692 le nombre des contaminations depuis le début de l’épidémie, soit un taux de 24/100.000 habitants, et à 7.696 le nombre total des cas de rémission, soit un taux de guérison de 88.5%

Quant au nombre de décès, il s’est maintenu à 212, aucun cas n’ayant été signalé ces dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 2,4%.

A cet égard, 80 nouvelles contaminations sur les 82 cas confirmés ont été détectées dans le cadre du système de suivi des cas-contacts.

Pour ce qui est des cas actifs, le ministère a relevé que 784 patients sont actuellement sous traitement dans les différents hôpitaux du Royaume, soit 2,2 cas pour 100.000 habitants.

La moyenne d’âge des cas actifs se situe autour de 33 ans : 58% des hommes et 42% des femmes, fait savoir le ministère.

Marrakech abrite la 9ème édition de la conférence sur les ressources en eau dans le bassin méditerranéen en mai 2021

La ville marocaine de Marrakech abritera, du 26 au 28 mai 2021, la 9è édition de la Conférence Internationale sur les ressources en eau dans le bassin méditerranéen (WATMED9), ont annoncé les organisateurs dans un communiqué.Ce conclave vise à réunir des experts issus des pays du bassin méditerranéen afin de fédérer leurs efforts et actions en termes d’innovations, de connaissances et de compétences pour faire évoluer la défense de la cause de l’eau et renforcer davantage les échanges d’expériences pertinentes en la matière, ont-ils fait savoir.

Les participants à cette rencontre de trois jours auront également l’opportunité pour l’actualisation des résultats des recherches scientifiques menées à travers le monde et le lancement de différentes actions de coopération et de nouveaux réseaux pour mieux relever les défis et répondre de manière optimale aux menaces auxquelles font face les ressources hydriques, selon la même source.

Parmi les thématiques qui seront débattues lors de cette conférence figurent « la gestion des ressources hydriques », « la qualité de l’eau et la pollution », « la récupération des eaux non-conventionnelles, le recyclage et la réutilisation » ou encore « le lien entre eau, énergie et alimentation ».

Les contraintes liées à la gestion de l’eau en Méditerranée sont soumises à une grande dynamique engendrée par les changements globaux, tels que les dérèglements climatiques qui aggraveront les phénomènes extrêmes (inondations, sécheresses….), ainsi qu’aux mutations opérées à l’échelle régionale, comme les pressions démographiques et touristiques dans les zones côtières, soulignent les organisateurs.

Aussi, les zones méditerranéennes sont confrontées à des changements dramatiques qui affecteront la durabilité, la quantité, la qualité et la gestion des ressources en eau.

Les écarts territoriaux, le développement socio-économique et le progrès technologique créent le besoin de différents types d’interventions, expliquent-ils, insistant sur la nécessité d’une réflexion globale et d’une action efficiente sur le plan local dans le secteur de l’eau.

Partenariats commerciaux : Le Maroc revoit sa copie

La crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus serait une opportunité pour le Maroc de procéder à une révision de ses principaux partenariats commerciaux. Des annonces ont été faites dans ce sens concernant le partenariat avec l’Union Européenne. Aujourd’hui doté d’un meilleur arsenal juridique pour mener à bien ses négociations, le royaume entend revoir sa copie au regard des leçons tirées des impacts de la pandémie du coronavirus, écrit l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) dans son tout premier infolettre, publié ce samedi.Pour l’AMDIE, l’actuelle crise sanitaire a clairement refaçonné la manière de voir le monde et ses répercussions devraient se faire ressentir pendant plusieurs années. Conscient de ces grands chamboulements, le Maroc a pris de nombreuses initiatives inédites en vue de s’adapter au monde d’après le coronavirus.

L’un des axes sur lesquels il faudra certainement s’attendre à des changements est celui des partenariats commerciaux, estime l’institution marocaine. Preuve en est. Le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, a exprimé sa volonté « d’explorer de nouveaux horizons de partenariat avec l’Union Européenne » et de ce fait, la volonté d’effectuer une révision en profondeur du partenariat liant les deux parties au regard des leçons tirées des impacts de la pandémie du coronavirus.

A l’issue d’une visioconférence avec la commissaire européenne à la Concurrence et au Numérique, Margrethe Vestager tenue fin avril, le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy a proposé de mener une étude conjointe sur la capacité de créer dans le cadre d’un nouveau mode de coopération, un moyen d’améliorer mutuellement notre résilience à ce type de crises.

Il ne s’agit pas du seul partenariat commercial que le Maroc veut revoir. Plus tôt en début d’année, ledit ministère a lancé des pourparlers avec la Turquie en vue de renégocier l’accord de libre-échange avec ce pays entré en vigueur en 2006 et dont les termes de l’échange ne conviennent plus au Royaume.

Nul doute que la situation actuelle en lien avec la pandémie du Coronavirus devrait appuyer cette volonté de refaçonner le partenariat avec la Turquie qui a longtemps sérieusement impacté plusieurs secteurs d’activité. Il s’agit en l’occurrence du secteur des textiles et de l’agroalimentaire qui souffrent d’une concurrence de plus en plus ardue de la part des marchandises turques.

Cette volonté du Maroc de revoir certains partenariats s’explique en outre par le déficit structurel de la balance commerciale avec les pays membres de ces accords. Avec l’Union européenne, principal partenaire commercial du Royaume, le déficit commercial a été multiplié par sept entre 2001 et 2018, passant de 1,02 milliard d’euros (11 milliards de DH) à 7,3 milliards d’euros (78 milliards DH) selon les statistiques de l’Office des changes. Le même constat est valable pour les Etats-Unis où le déficit commercial s’est inscrit à 2,33 milliards d’euros (25 milliards de DH) en 2018, fait observer l’AMDIE/

Un gouffre commercial se dessine également avec la Turquie avec laquelle le Maroc accuse un déficit de 1,5 milliard d’euros (16 milliards de DH). Il est à noter que les relations commerciales avec la Turquie ont connu certains revers durant ces derniers mois. En effet, le Maroc et la Turquie se sont affrontés depuis fin 2016 devant l’Organe de règlement des différends de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) concernant l’affaire des mesures antidumping portant sur les importations de l’Acier laminé à chaud en provenance de la Turquie.

Plus de 20 ans se sont écoulés depuis la signature des premiers accords de libre-échange du Maroc. Aujourd’hui, le Royaume est en libre-échange avec 55 pays. Parmi les principaux accords en vigueur : L’accord d’association avec l’Union Européenne, l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis, l’ALE avec la Turquie et l’accord d’Agadir. Cette prise de conscience quant aux risques des accords de libre-échange sur l’économie du Maroc ne date pas d’aujourd’hui, rappelle l’AMDIE.

Dès 2012, le Maroc avait décidé de suspendre certaines négociations menées avec de grandes nations commerciales. Il s’agit en l’occurrence de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) avec l’Union européenne et de l’Accord de libre-échange avec le Canada. Le premier a été mis en stand-by au bout du 4e round de négociations en avril 2014.

Le second au bout du 3e round tenu en juin 2012 à Ottawa. Il faut savoir que le choix effectué par le gouvernement de revoir certains partenariats commerciaux demeure une option prévue par le texte même des accords de libre-échange signés. Le corps même de ces accords prévoit des mécanismes de suivi, de révision et de modification des accords.