Sénégal: la perte de goût et d’odorat, des symptômes de la Covid-19 (Pr Seydi)

Le professeur Moussa Seydi, chef de la prise en charge des malades du coronavirus au Sénégal, a déclaré jeudi que « 50%» des personnes testées positives présentent des signesd’anosmie (perte de l’odorat) et d’agueusie (perte du goût).

« 50% des patients qui présentent ces signes quand ils sont testés s’avèrent infectés par la Covid-19 », a-t-il fait savoir lors du quatrième point mensuel sur la pandémie qui a fait depuis la découverte du premier cas au Sénégal, le 2 mars, 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. 

Pour déterminer la contamination d’une personne « au début,on se focalisait beaucoup sur la fièvre et les signes respiratoires : l’éternuement, la toux, les difficultés respiratoires », a reconnu Pr Seydi, ajoutant que « chaque jour qui passe nous montre que plusieurs types de signes peuvent être observés ayant trait à l’atteinte d’un ou plusieurs appareils de l’organisme ». 

Ainsi « deux signes ont cependant attiré son attention. C’est l’anosmie et l’agueusie, c’est-à-dire la perte de l’odorat et du goût. Plus précisément un trouble de la perception du goût du salé, du sucré, de l’amer, de l’acide ».

Par ailleurs, a-t-il précisé, ces signes « évocateurs » de la Covid-19 ne sont pas « spécifiques » à cette maladie parce qu’on peut les retrouver « dans la grippe et dans d’autres pathologies ». Toutefois, il recommande aux personnes qui ont ces symptômes de « s’auto-isoler pour éviter de contaminer leur entourage mais aussi de saisir la cellule d’alerte » du ministère de la Santé.

Dorénavant, les autorités sanitaires ont décidé de mettre l’accent sur les personnes vulnérables et symptomatiques dans la prise en charge de la Covid-19. Les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et la « prise en charge à domicile » sera renforcée, selon le Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

La chloroquine, plus efficace que jamais

L’objectif est de désengorger les structures de traitement et de rationaliser les budgets de prise en charge, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

En outre, Pr Moussa Seydi a une fois de plus vanté l’efficacitéde l’association hydroxychloroquine et azithromycine dans le traitement des malades. « Parmi les 838 patients sur lesquels portait notre analyse (la dernière fois c’était 559), nous avons 727 patients âgés de plus de 12 ans. Les résultats que nous avons obtenus à propos de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine se sont davantage confirmés avec cette série plus importante », se réjouit-il.

Il a par ailleurs souligné que la durée médiane d’hospitalisation de 10,5 jours auparavant est cette fois réduite à 10 jours contre 12 pour les patients qui n’ont pas pris cetraitement.

En outre, les techniciens de la santé ont insisté sur le respect des mesures barrières même si dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, les populations semblent ne plusredouter la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. 

 

Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager fautif de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les gestes de prévention contre la Covid-19 peinent à se faire respecter.

 

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Dans son adresse à la nation diffusée lundi soir depuis son domicile de Mermoz, en raison de sa quarantaine, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ».

Covid-19 : le Sénégal adopte un nouveau plan de riposte

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé lundi l’adoption d’une nouvelle stratégie dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, en mettant l’accent désormais sur les personnes vulnérables et symptomatiques.Intervenant dans le cadre du quatrième point mensuel du coronavirus au Sénégal, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a insisté sur la prise en charge des personnes âgées ou présentant des comorbidités. Ainsi, a noté Dr Abdoulaye Bousso, « il faut faire focus sur ces personnes et essayer de réduire cette mortalité pour pouvoir maitriser cette épidémie et ses conséquences négatives ».

Quatre mois après la découverte du premier cas dans le pays, le coronavirus a fait 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. Cette évolution épidémiologique est jugée importante par les autorités sanitaires, se plaignant en même temps que beaucoup d’observateurs du non-respect des gestes barrières par les populations.

Dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, elles ne redoutent plus la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les mesures barrières peinent à se faire respecter.

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Il a appelé les populations à porter obligatoirement le masque et « correctement ».

Prise en charge à domicile

Le chef de l’Etat a aussi annoncé la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet. Mais à ce niveau, le directeur du Cous a expliqué que la stratégie retenue est de tester tous les passagers même s’il est convaincu qu’il sera difficile de le faire systématiquement vu les flux qui descendent à l’aéroport.

Par ailleurs, le Dr Bousso a annoncé que les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et que la « prise en charge à domicile » de certains malades sera renforcée. L’objectif est de désengorger les structures de prises en charge et de rationaliser au plan financier, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

« Nous avons vu que certaines populations remplissent des conditions pour être prises en charge à domicile. Il y a un fait important qui nous pousse à y aller parce que nous avons des cas de refus », a-t-il justifié.

« Avec l’augmentation de la stigmatisation, il y a eu des cas de refus et nous avons plus de 200 personnes qui refusent d’aller dans les centres de traitement. Ces personnes, nous ne pouvons pas les abandonner. Nous sommes obligées de les prendre en charge. Et c’est dans ce cadre-là que cette stratégie va être développée et renforcée », a-t-il noté.

Dr Abdoulaye Bousso ajoute que « nous avons une meilleure maitrise, une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et nous savons qu’une personne peut être positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

Une statue de Haile Selassie détruite à Londres

Une statue de feu l’empereur d’Ethiopie, Haile Selassie, a été saccagée dans le centre de Londres.Selon des témoins, l’incident a eu lieu mardi dernier dans le parc de Cannizaro. Le saccage est l’oeuvre d’un groupe de personnes qui seraient originaires d’Éthiopie et qui, apparemment, sympathisent avec le mouvement de protestation dans leur pays depuis l’assassinat du célèbre chanteur Hachalu Hundessa lundi dernier. 

Des manifestations ont éclaté dans les rues de la région d’Oromia en Éthiopie contre l’assassinat de Hundessa, dont le motif est encore inconnu. 

Le buste de l’empereur éthiopien était érigé à Wimbledon où il avait vécu en exil suite à l’occupation de l’Ethiopie par l’Italie au milieu des années 30. 

En Éthiopie, une statue du père de Sélassié, le prince Ras Makonnen Wolde Mikael, dans la ville de Harar, à l’est du pays, a récemment été détruite par des manifestants.

Maroc : Plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées (conseils des oulémas)

Les Conseils locaux des oulémas ont appelé les fidèles à s’armer de patience et à prier dans les maisons en attendant le retour en toute sécurité dans les lieux de culte, soulignant que plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées.Selon le quotidien +Assabah+ dans sa livraison de ce jeudi, les oulémas que « ce n’est pas donc étonnant que les fidèles pensent en priorité à l’ouverture des mosquées pour qu’elles reprennent leur mission spirituelle qui s’est arrêtée avec la propagation de la pandémie », appelant l’ensemble des citoyens à prendre leur mal en patience et à implorer Dieu pour que cette pandémie s’éloigne rapidement afin que les fidèles retrouvent leurs lieux de culte en toute sérénité.

Ils affirment que vu la situation épidémique actuelle il faut privilégier la prudence avant de rouvrir les mosquées, rapporte le journal.

L’ouverture des mosquées n’est pas tributaire de la carte du ministère de l’Intérieur relative à la levée progressive du confinement, ni à la différenciation entre la zone 1 et 2.

Pour la publication, l’appel des oulémas entre dans le cadre de leur mission qui vise à assurer la sécurité des fidèles. Il faut rappeler par ailleurs que le ministère des Habous et des affaires islamiques avait pris toutes les mesures préventives au début de la pandémie. Le ministre de tutelle a par la suite adopté le guide pratique relatif à la gestion de l’après-confinement.

C’est ainsi que le ministère a imposé des mesures draconiennes dans toutes ses administrations et annexes pour que les fonctionnaires respectent les conditions de la sécurité sanitaire.

Dans ce sillage, un programme a été établi pour gérer les horaires d’entrée et de sortie dans l’administration pour éviter les encombrements dans les bus du transport du personnel. Sans oublier l’instauration stricte de la distanciation physique, le respect des instructions des responsables d’accueil et de la file d’attente en attendant la prise de température de chaque fonctionnaire.

Un panel de 3 experts indépendants dévoilé pour la revue d’un rapport d’éthique de la BAD

Un panel de trois experts indépendants présidé par l’Irlandaise Mary Robinson a été retenu en vue de la revue d’un rapport d’éthique de la Banque africaine de développement (BAD) suite à l’affaire de favoritisme impliquant le président de la BAD, Akinwumi Adesina, annonce une note du bureau des Conseils des gouverneurs de l’institution.Le bureau des Conseils des gouverneurs de la BAD dévoile ce panel de trois experts indépendants pour rendre publique sa décision d’autoriser une revue indépendante du rapport du comité d’éthique des Conseils d’administration concernant les allégations portées par des lanceurs d’alerte visant M. Adesina, explique une note signée par sa présidente Kaba Nialé, ministre ivoirienne du Plan et du développement.

Selon Mme Kaba Nialé, le Bureau qui s’est réuni le 1er juillet 2020, s’est entendu sur les termes de référence de la revue indépendante lors de ses réunions du 18 juin et 1er juillet 2020 et a retenu Mme Mary Robinson, M. Hassan Jallow et M. Leonard McCarthy pour former ce panel d’experts indépendants de haut-niveau.

Ces experts indépendants, ont été retenus pour leur expérience et intégrité professionnelle incontestables, ainsi qu’une réputation internationale avérée. Le panel qu’ ils formeront sera présidé par l’avocate Robinson, ancienne présidente de la République d’Irlande.

Mme Robinson a aussi été Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Outre de nombreuses responsabilités au niveau mondial et national, elle est la présidente des Aînés, Groupe des sages engagés en faveur du bien-être dans le monde, souligne la note.

L’expert Hassan B. Jallow, lui, est un juge. Il est ancien procureur général et ministre de la Justice de la République de la Gambie, et ancien juge à la Cour suprême de Gambie. En 2003, il a été nommé comme juge à la Cour d’appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone.

Il fut par la suite, procureur auprès du Tribunal pénal international des Nations Unies pour le Rwanda (TPIR). Le 5 février 2017, le juge Jallow a prêté serment comme président de la Cour suprême pour la Gambie.

M. Leonard McCarthy est ancien directeur des poursuites pénales, ex-directeur du Bureau des infractions économiques et ancien chef de la direction des opérations spéciales de l’Afrique du Sud. Il a été vice-président pour l’intégrité à la Banque mondiale pendant neuf ans, et est actuellement président de LFMcCarthy Associates, Inc., une société de gestion des risques d’intégrité basée à Washington DC, aux États-Unis. 

Le panel devrait soumette son rapport dans une période de deux à quatre semaines maximum. Le Bureau des Conseils des gouverneurs de la BAD, dirigé par Mme Kaba Nialé, assure son « entière confiance » dans la capacité de ces experts à mener à bien cette mission.

Accusé par une frange du personnel de la BAD de favoritisme au profit de ses compatriotes, M. Adesina avait qualifié cela d’« allégations ». Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité» de la BAD.

Cet examen de la politique de dénonciation d’abus et de traitement des griefs de la banque vise à garantir que la politique en la matière est correctement appliquée et de la réviser, le cas échéant, pour éviter à l’avenir des situations de cette autre nature.

L’actuel président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina, élu en 2015, achève son mandat quinquennal en 2020. En août 2020, pourrait se tenir une assemblée générale élective si les restrictions sanitaires liées à la Covid-19 sont revues. 

Funérailles de Hundessa: des violences éclatent en Éthiopie

Des scènes de violence ont éclaté dans la région d’Oromoi en Ethiopie, alors que les funérailles du musicien Hachalu Hundessa se déroulent dans sa ville natale d’Ambo, à l’ouest de la capitale Addis-Abeba.Selon des témoins, des éléments armés ciblent des personnes d’autres groupes ethniques à Addis-Abeba et dans les environs. Selon une source policière, le nombre de morts a atteint 90. 

Les funérailles, qui se sont déroulées dans un stade d’Ambo, ont attiré une foule très émue, alors que la veuve de Hachalu a dirigé l’hommage de cet artiste engagé assassiné lundi dernier. 

Le motif de l’assassinat est inconnu, mais Hachalu, dans ses chansons, avaient critiqué les gouvernements éthiopiens successifs, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme dans sa région natale d’Oromio. Il avait reçu plusieurs menaces de mort.

L’AFD mobilise plus de 100 millions d’euros pour améliorer la compétitivité des ports marocains

L’Agence marocaine des ports (ANP) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, jeudi, un accord de prêt de 10,8 millions d’euros (1,1 milliard de DH), associé à une subvention d’assistance technique de 813 mille d’euros (8,7 millions de DH).Selon un communiqué conjoint, ce nouveau concours financier et technique de l’AFD à l’ANP vient consolider les relations de coopération entre ces deux organismes et permettra d’améliorer la compétitivité des ports gérés par l’Agence nationale, d’accroître leur résilience face aux effets du changement climatique et de renforcer leur intégration urbaine.

Le communiqué fait observer que le partenariat financier et technique entre l’ANP et l’AFD, déclenché en 2012 par l’octroi par l’Agence française d’un prêt de 50 millions d’euros et une subvention d’assistance technique de 300.000 euros, vient de franchir aujourd’hui une nouvelle étape importante marquée par la mise en place d’un nouveau financement d’un montant de 100 millions d’euros.

« Notre programme d’investissement 2018-2024 permettra de consolider le développement et la modernisation du tissu portuaire afin de stimuler l’impact socio-économique des espaces portuaires sur leurs hinterlands », a souligné Mme Nadia Laraki, directrice générale de l’ANP, citée dans le communiqué.

Et d’ajouter que la vision de l’ANP, à travers ce programme, « intègre également la dimension de développement durable en faisant notamment de l’ouverture des ports sur leurs cités un levier de valorisation du foncier portuaire, d’aménagement d’espaces urbains et de création de nouvelles activités génératrices de richesses et d’emplois »,.

L’enjeu de ce programme porte, également, sur la promotion de ports plus résilients au changement climatique, ajoute le document.

Dans ce sens, le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi a souligné que « ce nouveau programme visera à élever la résilience des infrastructures portuaires et leur adaptation au changement climatique à travers, notamment le confortement d’ouvrages et la protection des infrastructures portuaires face à la montée du niveau de la mer, la mise en place d’un dispositif de bilan carbone pour améliorer l’efficacité énergétique et de prévention de la pollution marine pour préserver la biodiversité du milieu aquatique ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la réciprocité dans le transport aérien

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement de la réponse du gouvernement à l’Union Européenne (UE) à propos de la reprise du transport aérien courant juillet.Libération annonce que « Macky (Sall) applique la réciprocité à l’Union Européenne » ayant décidé de fermer « ses frontières aériennes au Sénégal ». Vox Populi indique que « le Sénégal met l’Europe sur liste noire ».

Dans les colonnes de ce journal, Alioune Sarr, le ministre du Tourisme et des Transports aériens déclare : « Je considère que la situation du continent africain est moins désastreuse que ce qu’on voit dans d’autres pays. Ce que je ne peux pas accepter, c’est la stigmatisation ».

En Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen.

En tout cas, précise Le Quotidien, « le Sénégal se prépare à la réouverture de ses frontières aériennes à partir du 15 juillet (prochain) ». Mais ce journal souligne que « Dakar crashe sur le Schengen ».

« C’est ce qu’on pourrait appeler la réponse du berger à la bergère », conclut Le Soleil. Dans le quotidien national, M. Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens affirme que « le principe de la réciprocité sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal ».

Pour sa part, L’Observateur soutient qu’ « après avoir supprimé le poste de Premier ministre il y a un peu plus d’un an, le chef de l’Etat se retrouve aujourd’hui confronté à la dure réalité de la coordination de l’action gouvernementale ».

A en croire ce quotidien, « nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Mahammad Boun Abdallah Dionne, dernier Premier ministre en service, est en théorie chargé (de ce travail) mais certains ministres ne l’entendent pas de cette oreille. Ce qui ne manque pas d’entraîner des frictions, parfois en pleine réunion du Conseil des ministres ».

Sous le couvert de l’anonymat, un expert en Administration publique, cité par L’Observateur, explique que « la même personne prétend jouer le même rôle sans avoir le même poste. Ce qui fait qu’il y a des problèmes avec certains ministres qui ne lui reconnaissent pas le pouvoir de coordination mais le perçoivent plutôt comme une courroie de transmission ».

Sud Quotidien, de son côté, rapporte que « les vacances gouvernementales n’auront pas lieu cette année. (C’est une mesure prise) par le chef de l’Etat, Macky Sall hier mercredi lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement ».

En plus, note L’AS, le président de la République est « en mode relance économique ». Il « veut impulser un semestre intense de travail à partir de ce mois de juillet » selon ce journal parce que « les mesures de restrictions, prises pour faire face à la Covid-19, ont plongé le Sénégal comme d’autres pays dans une zone de turbulence économique ».

Santé, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au soutien au secteur de la santé, à la situation épidémiologique au Maroc, aux mesures prises pour soutenir les salles de cinéma impactées par la crise du Covid-19 et aux demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la SFI, membre du groupe de la Banque mondiale, l’IFU, le Fonds d’investissement danois pour les pays en développement, et Proparco, filiale pour le secteur privé du groupe de l’Agence française de développement (AFD), ont apporté un investissement en capital d’un montant de 108,5 millions de dollars à Humania North Africa (Humania), une plateforme d’hôpitaux privés, contribuant à l’amélioration des soins médicaux en Égypte et au Maroc.

L’enveloppe d’investissement comprend une contribution de 45 millions de dollars pour la SFI et 63,5 millions de dollars mobilisés auprès de l’IFU à hauteur de 43,5 millions de dollars pour le compte du fonds d’investissement danois SDG, et 20 millions de dollars pour Proparco, précise la publication.

Le soutien financier aidera Humania à développer un réseau d’hôpitaux tertiaires de haute qualité en Egypte et au Maroc, ajoute  le journal, soulignant que ce projet intervient alors que la pandémie Covid-19 met sous pression les services de santé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Commentant la situation épidémiogique au Maroc +Al Massae+ se fait l’écho de la déclaration du Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani qui a affirmé que bien que les chiffres de contamination au Covid-19 ne cessent d’augmenter, la situation épidémiologique demeure sous contrôle.

Le chef de l’exécurif a relevé que le pire a été dépassé. « Il faut valoriser ce qui a été réalisé afin d’éviter toute rechute », a-t-il prévenu, ajoutant que le pire a été évité, à savoir « des chiffres de plus de 900.000 contaminations, dont 14.000 cas critiques et 27.000 décès ». Toutefois, il faut pas se relâcher, ajoute El Otmani, appelant à oeuvrer pour dépasser les répercussions économiques, sociales et financières de la pandémie.

Au registre culturel +L’Economiste+ souligne que le ministre de la Culture a annoncé la mise en œuvre quelques mesures pour soutenir les salles de cinéma impactées par la crise du Covid-19. Les deux principales mesures portent sur la prise en charge de certaines charges fixes et le versement d’une prime exceptionnelle à la réouverture. Une enveloppe de 10 millions de DH a d’ailleurs été mobilisée en ce sens.

Ainsi, le département prendra en charge certaines charges fixes des salles de cinéma engagées sur la période de quatre mois allant de mars à juin 2020 et n’ayant pas pu être amorties du fait de la crise sanitaire. Quant aux exploitants, ils bénéficieront d’une prime exceptionnelle à la réouverture des salles, « équivalente à un mois de chiffre d’affaires pour accompagner la reprise d’activité, conditionnée au respect des normes sanitaires et à l’engagement de garder la salle ouverte au moins 18 mois », fait savoir le quotidien.

Côté sport, +Assabah+ écrit que le Wydad de Casablanca n’a pas apprécié la désignation du Gambien Bakary Gassama pour arbitrer son choc en demi-finale de la Champion’s League face à Al Ahly. Gassama avait déclenché le scandale de Radès en refusant un but valable aux Casablancais.

En effet, la CAF, et en même temps que l’annonce de la mise à jour de son calendrier, a choisi le Gambien pour officier cette rencontre au sommet. Sauf que pour le Wydad, ce nom est encore associé à la finale cauchemardesque qu’il a vécue en finale de l’édition dernière, rappelle le quotidien.

La CAF a décidé cette année de jouer le «final four » début septembre, mais les clubs marocains ont demandé de le reporter vers le 15 septembre. Si les dirigeants du football africain acceptent la requête, cela permettra au WAC et au Raja de Casablanca de finir le championnat avant de se rendre au pays choisi pour abriter ces matchs.

Football ivoirien/Covid-19: la FIF délocalise son Assemblée générale à Yamoussoukro

L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération ivoirienne de football (FIF), initialement prévue à Abidjan, se tiendra à Yamoussoukro le 4 juillet 2020, a décidé mercredi le Comité exécutif de l’organisation en raison des restrictions de rassemblement liées à la Covid-19.« L’Assemblée générale ordinaire, convoquée le 18 juin 2020, se tiendra le samedi 4 juillet 2020 à 10h à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro », annonce la FIF, indiquant avoir décidé de « maintenir la date du samedi 4 juillet 2020 », dans un communiqué. 

Tenant compte des dernières décisions du Conseil national de sécurité, limitant les rassemblements à Abidjan à 50 personnes, le Comité exécutif de la FIF a saisi le ministère des Sports en vue d’autorisation spéciale pour la tenue de l’Assemblée générale ordinaire à Yamoussoukro.

Le ministère des Sports a répondu favorablement, le 30 juin 2020, à la demande du Comité exécutif de la FIF pour organiser l’Assemblée générale ordinaire annuelle le samedi 4 juillet à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

A la suite de la décision du ministère des Sports, le Comité d’urgence de la FIF s’est réuni le 1er juillet 2020 pour examiner les modalités d’organisation de l’Assemblée générale ordinaire (AGO), et décidé de tenir son AGO, à Yamoussoukro, à l’issue de délibérations.  

Des « dispositions pratiques » encadrant cette assemblée générale ordinaire annuelle » de la Fédération ivoirienne de football devrait être définies. A l’intérieur du pays, les rassemblements sont limités à 200 personnes avec le respect strict des mesures barrières. 

Le Comité exécutif de la FIF a décidé mi-juin du report de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’organisation au 4 juillet et l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.  

La FIF a décidé de la tenue de l’Assemblée générale élective, le 22 août 2020. Pour la présidence de la FIF, trois candidats sont en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF.  

Signature d’une convention pour l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Pour faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI, publique) a signé à Abidjan, une convention avec la Fondation Expérience Pour Tous (EPT), rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cette collaboration permettra entre autres, de faire bénéficier aux apprenants et aux startups de l’UVCI de programmes de formation, de coaching dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la création et du développement d’entreprise.

Selon la note d’information, à travers ce partenariat, les deux entités ont formalisé leur volonté d’apporter aux étudiants de l’UVCI l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Cette convention de partenariat a été paraphée par Mamadou Kouyaté, le président de la Fondation Expérience Pour Tous et le professeur Tiemoman Koné, le directeur général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.

A l’issue de cet accord, conclut la note,  M. Kouyaté, a réitéré l’engagement de son organisation à faire profiter aux étudiants, son expertise dans les domaines de l’accompagnement, de la restructuration d’entreprises, du recrutement, et de l’insertion professionnelle.

Créée en 2015, la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) est une initiative citoyenne de Jely Group, un cabinet de conseil dédié aux PME. Elle œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Côte d’Ivoire: policiers et gendarmes formés pour une meilleure sécurisation du processus électoral

Un atelier de formation des forces de sécurité intérieure s’est ouvert mercredi à Abidjan en vue de renforcer les capacités des policiers et gendarmes ivoiriens pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette session de formation co-organisée par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile vise à former des officiers de police et de gendarmerie qui formeront à leur tour leurs « frères d’arme» sur l’ensemble du territoire ivoirien pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays. 

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation. C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme», a estimé le général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un discours à l’ouverture de cet atelier. 

Selon lui, le contexte électoral peut devenir délétère si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité. « Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections», a indiqué le général Vagondo assurant de la détermination de la son département ministériel « à prendre toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ». 

Avant lui, Jonas Mfouatie, le Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire a soutenu que cet atelier vient « à point nommé » dans la mesure où il permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public, notamment, le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

 « A l’approche de la période cruciale de l’élection présidentielle, votre mission est devenue beaucoup plus complexe», a déclaré M. M’Fouatie aux forces de sécurité. Il a conclu en appelant à leur « professionnalisme habituel » afin que le guide de sécurisation des élections qui sortira de cet atelier soit « un instrument moderne, adapté au contexte et tenant compte des standards internationaux». 

De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, l’organe électoral ivoirien) a dit la gratitude de son institution aux organisateurs de cet atelier. 

« Il s’agit d’assurer la volonté de l’électeur depuis sa volonté de participer à une élection. Protéger son corps, protéger son mental pour ne pas que cette volonté soit affectée de quelque façon que ce soit», a dit à son tour,  M. Coulibaly aux forces de sécurité. Les prochaines échéances électorales ivoiriennes devraient débuter le 31 octobre prochain avec l’élection présidentielle.

Covid-19: l’économie kenyane vit un « léger » ralentissement

L’Office kenyan des statistiques a révélé que la croissance économique du pays avait ralenti au cours des trois premiers mois de 2020, a rapporté APA mercredi.Au cours de la période considérée, l’économie kenyane s’est améliorée de 4,9%, ce qui représente un léger ralentissement par rapport à 5,5% enregistré au cours de la même période en 2019.

Les principaux statisticiens du pays ont observé que le secteur le plus durement touché était le tourisme qui a subi des pertes en raison de l’annulation des plans de voyage des touristes vers la nation d’Afrique de l’est, suite à l’épidémie du coronavirus.

Les autres secteurs affectés négativement sont le commerce de détail, l’agriculture et les transports.

L’autre activité qui n’a pas épargnée la Covid-19 est le secteur des services financiers.

Les revenus tirés des exportations du Kenya ont également été affectés par l’effet délétère de la pandémie sur les principales puissances économiques mondiales, tels que les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne, qui sont les principaux partenaires commerciaux des pays d’Afrique de l’est.

Immersion en entreprise: partenariat entre Olam Côte d’Ivoire et le secrétariat d’Etat chargé de la formation professionnelle

Le Groupe agro-industriel Olam a signé mercredi à Abidjan un protocole d’accord-cadre et de convention avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, en vue de l’immersion en entreprise des apprenants des filières techniques.Le partenariat a été officialisé, d’une part, par un protocole d’accord-cadre entre Olam représenté par son directeur pays Théodore Patheeban, et le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi. 

D’autre part, il a été signé une convention-cadre de partenariat entre le directeur des ressources humaines du groupe pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal,  Alliman Yves-Roland et le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), représenté par sa directrice Brigitte Agnissan.    

La convention de partenariat s’inscrit notamment dans le cadre du Programme immersion en entreprise des enseignants et inspecteurs des filières techniques et professionnelles, et du concept nouveau « Rencontre école-entreprises », lancé récemment.

 

Cet accord devrait permettre, en outre, le renforcement des capacités et le perfectionnement des enseignants et une immersion des apprenants, via des stages et des ateliers de formation, au sein du groupe agro-industriel. 

Selon M. Alliman, le groupe donne la possibilité aux élèves,  une application pratique de leurs connaissances théoriques acquises lors de la formation dans les établissements professionnels et techniques, à travers un stage de trois mois renouvelable. 

Les stages sont notamment offerts aux trois meilleurs élèves des cycles Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ; le Brevet d’étude professionnelle  (BEP) et le Brevet de technicien  (BT), soit un total de 150 stagiaires dans les filières industrielles, a-t-il ajouté. 

Le Groupe ouvre également ses portes pour des sessions de recyclage d’un mois destinées à 15 professeurs qui devraient être sélectionnés par le CIDFOR. Il se dispose aussi à faire animer des conférences par ses cadres à des journées spécifiques.

Le secrétaire d’Etat Brice Kouassi s’est félicité de ce partenariat qui vise à accroître l’employabilité des jeunes apprenants et diplômés en Côte d’Ivoire, via cet acte qui intervient dans le cadre du partenariat École/entreprise conclu avec le secteur privé en 2009.

« En 2009, notre système d’enseignement technique et professionnel, peu adapté aux besoins de l’économie, contribuait fortement à l’accroissement du taux de chômage (17% selon RESEN), d’où la nécessité de rapprocher le milieu de la formation du milieu productif », a-t-il dit.

M. Kouassi a par ailleurs salué cet accompagnement citoyen du groupe dans la quête de l‘Etat à rechercher des solutions pour les questions d’emplois et de la formation, surtout le renouvellement des stages avec possibilité d’emploi pour les meilleurs élèves.

Selon, le directeur pays de la multinationale, Théodore Patheeban, l’entreprise veut à travers ce partenariat contribuer, en amont, à « développer un pipeline de talents », car il est primordial d’investir dans le capital humain. 

Le Groupe Olam, présent dans 64 pays, opère en Côte d’Ivoire depuis 26 ans. Il emploie plus de 5 000 personnes dans les activités de transformation et approvisionne en cacao, noix de cajou, café, coton et hévéa auprès de plus de 330 000 exploitations familiales.  

Ghana : Décès d’Alfred Kotey, ancien champion du monde de boxe

L’ancien champion du monde de boxe (WBO) des poids coqs, Alfred ‘Cobra’ Kotey, du Ghana, est décédé à New York au Etats-Unis à l’âge de 52 ans, des suites d’une longue maladie.Kotey a représenté le Ghana aux JO de de Séoul en 1988 et à régné en tant que champion de la World Boxing Organisation (WBO) entre 1994 et 1995. Il l’était l’un des boxeurs les plus habiles du Ghana.

Selon les médias locaux, Kotey a battu Rafael DalValle de Porto Rico le 30 juillet 1994 pour remporter le titre WBO à Londres et a aussi remporté le titre Inter Continental Lightweight de la Fédération mondiale de boxe (WBF).

S’exprimant sur la mort de l’ancien champion, Yoofi Boham, qui a conduit Kotey à son triomphe au titre mondial en 1994, a déclaré que l’ancien champion était l’un des meilleurs combattants de sa génération.

M. Boham a déclaré au Graphic Sports du Ghana que le défunt boxeur était sous assistance respiratoire dans un hôpital de New York ayant perdu la mémoire et étant resté sans voix pendant un certain temps.

Il a expliqué que Kotey était un boxeur exceptionnel dont la paresse l’empêchait de rester au sommet du sport pendant sa carrière aux Etats-Unis.

« Alfred était un boxeur fantastique, qui aurait pu atteindre de plus hauts sommets, n’eût été sa paresse à un moment donné de sa carrière. Il était concentré et travaillait plus dur jusqu’à ce que je le déménage aux Etats-Unis.

« Il a réussi à devenir un champion du monde, mais je pense qu’il aurait pu régner longtemps s’il était resté le combattant travailleur et concentré que je connaissais quand il était boxeur amateur », a déclaré M. Boham.

Né à Bukom à Accra le 3 juin 1968, Kotey a représenté son pays aux Jeux olympiques d’été de 1988 avant de devenir professionnel en novembre de la même année.

En juillet 1994, le défunt boxeur est devenu le cinquième champion du monde ghanéen, après sa victoire sur Rafael Del Valle de Porto Rico.

Il a également détenu les titres ouest-africains et du Commonwealth des poids mouche en 1989 et 1990 respectivement.

Nigeria : l’Etat de Lagos va lancer une radio éducative

La Commissaire à l’éducation de l’Etat de Lagos, Mme Folasade Adefisayo, a déclaré que l’Etat de Lagos envisageait de créer une radio dédiée aux programmes éducatifs.S’exprimant lors du don de 5.000 radios à transistors et de 5.000 masques faciaux par le Comité des épouses des fonctionnaires de l’Etat de Lagos en partenariat avec le Bureau de la Première dame de l’Etat de Lagos au ministère de l’Education, elle a déclaré que les dons amélioreraient l’accès à l’éducation dans l’Etat.

Elle a expliqué que l’initiative allongerait le temps de diffusion du contenu éducatif à la radio.

Le rapport du journal nigérian Punch citant la commissaire a indiqué que certaines stations de radio avaient déjà adhéré aux programmes d’apprentissage du ministère de l’Education de l’Etat pour impliquer les élèves tout au long de la période de pandémie.

Le rapport a ajouté que les articles seraient distribués à travers l’Etat, y compris les zones fluviales, en réponse aux défis lancés par la pandémie de Covid-19.

Auparavant, le gouverneur de l’Etat, Babajide Sanwo-Olu, a félicité le Cowlso pour ses dons.

« Je comprends, c’est le premier lot ; d’autres vont venir. C’est une nouvelle norme et nous devons donc nous adapter aux nouvelles réalités du milieu où nous nous trouvons et cela fait donc partie de l’adaptabilité, et l’innovation doit venir à l’apprentissage », a-t-il ajouté.

Le président du COWLSO, le Dr Ibijoke Sanwo-Olu, a exhorté les entreprises, les organismes religieux, les militants des droits de l’homme et d’autres parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement pour jouer l’éducation et pour bâtir un meilleur avenir pour les élèves de l’Etat.

Sommet de Nouakchott : le G5 Sahel s’engage à combattre «avec détermination» le terrorisme

Les pays du G5 Sahel, réunis hier mardi dans la capitale mauritanienne, ont affiché leur ferme volonté de ne pas céder du terrain aux groupes jihadistes opérant dans leur région.C’est l’une des déclarations fortes issues du communiqué final du Sommet de Nouakchott. La Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Maliet le Burkina Faso veulent restaurer à tout prix la paix dans le Sahel où sévissent des extrémistes.

« La lutte contre le terrorisme se poursuit avec détermination et une meilleure cohérence d’ensemble », lit-on dans le document.Face à l’expansion de la menace terroriste dans la sous-région, les chefs d’Etat sahéliens ont souligné « l’urgence d’une action collective et énergique en vue de l’éradiquer ». 

Tout en se félicitant de « la dynamique positive enclenchée », ils ont indiqué le besoin d’intensification du combat sur tous les fronts des forces nationales et internationales contre les groupes terroristes et ont appelé à la poursuite de la mise en oeuvre de la Feuille de route de Pau et du Plan d’action de la Force conjointe du G5 Sahel. 

A cet égard, les présidents ont renouvelé leur engagement « à ne tolérer aucune violation des droits de l’Homme, et au respect du droit international humanitaire ». C’est pourquoi, ils se sont engagés à renforcer la judiciarisation des champs des opérations, notamment en poursuivant la montée en puissance de la composante prévôtale des armées nationales et de la Force conjointe, et l’adhésion de l’ensemble des forces de défense et de sécurité au cadre de conformité en matière des Droits de l’Homme.

Pour triompher du jihadisme, le G5 Sahel a plaidé pour « un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel » et exprimé sa reconnaissance à la France, aux Etats-Unis, ainsi qu’à la Minusma pour « l’appui crucial » apporté à la Force conjointe du G5 Sahel.

Dans leurs discussions, les chefs d’Etat ont salué le renouvellement et le renforcement du mandat de la Minusma, les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020, d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la Minusma en 2020, et d’un contingent de 3000 hommes de l’Union Africaine (UA). 

La situation sécuritaire au Mali a été au cœur des discussions lors du Sommet de Nouakchott durant lequel les présidents sahéliens ont réitéré « leur soutien à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ». 

De plus, ils se sont félicités de « la reprise du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), et du retour des premières unités des Forces armées maliennes reconstituées (Famar) au nord, qui reste cependant à finaliser à Kidal ». 

Ces dernières semaines, une vague contestataire exige la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Pour apaiser les esprits, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a dépêché une mission ministérielle au Mali. Le G5 Sahel a condamné « toute violence et exhorte les parties au dialogue (et) encourage la Cedeao à poursuivre les efforts en vue d’aboutir à un apaisement social indispensable à la mise en oeuvre des réformes et à la lutte contre le terrorisme ».

Les chefs d’Etat ont salué « l’engagement des effectifs supplémentaires de la Force Barkhane au cours du dernier semestre et l’opérationnalisation du Mécanisme de Commandement conjoint facilitant la coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane ».

En outre, le président mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et ses hôtes se sont félicités de « la reprise d’opérations soutenues dans la zone des Trois frontières, des succès enregistrés par les forces nationales, la Force conjointe et les forces internationales. Ils ont (aussi) salué la neutralisation du chef d’Aqmi (Abdelmalek Droukdel) le 3 juin 2020 dans la région de Tessalit par la Force Barkhane et ses alliés ».

Les présidents sahéliens ont également apprécié « le succès de l’opération éclair Colère de Boma dans la région du Lac Tchad au mois d’avril 2020 contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger ».

Dans l’évaluation de leurs forces, les chefs d’Etat se réjouissentde « l’adoption par la Cedeao d’un plan d’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme (dans l’espace communautaire), encouragent sa mise en oeuvre effective et saluent les concertations avec les parties prenantes ». 

Justement, dans le cadre de ce plan d’actions, ils ont magnifié « la mise à disposition du Mali, du Burkina Faso et du Niger, d’un soutien en vue de participer à la sécurisation des trois frontières de la Zone Liptako ».

Toutefois, les présidents sahéliens ont noté « la persistance d’un second front dans la zone du Lac-Tchad au Niger et au Nigeria et un renforcement des capacités terroristes locales dans ces zones, remettant en cause les résultats obtenus lors de l’opération Colère de Boma », non sans signaler « l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire suite à l’attaque récente de la garnison ivoirienne de Kafolo ». 

Pour plus d’efficacité sur le terrain, le G5 Sahel compte poursuivre le renforcement des capacités militaires des Etats membres. Partant de là, les Chefs d’Etat ont remercié l’Union Européenne (UE) pour « (son) engagement et (son) rôle déterminant en matière de conseil, de formation, d’équipement et d’infrastructures. Ces efforts sont valorisés et mis en cohérence dans le cadre du Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel (P3S) ».

Dans le même ordre d’idées, ces pays du Sahel ont salué« l’engagement et les apports des autres partenaires, notamment des Etats-Unis », tout en insistant sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe. 

Toujours sur ce volet, les présidents sahéliens ont encouragé l’élargissement et la diversification des activités de soutien de tous les partenaires à tous les pays membres du G5 Sahel, y compris en matière de formation, en fonction des besoins et spécificités de chacun.

Conscient que le retour de l’Etat et des administrations dans les zones fragiles est un acte majeur dans la guerre contre les groupes jihadistes, le G5 Sahel a pris note du « redéploiement progressif des administrations et du retour de certains déplacés dans leurs localités d’origine à la faveur des opérations de sécurisation ».

Néanmoins, ont reconnu les chefs d’Etat, des efforts restent à faire, non seulement pour le retour effectif des populations, mais aussi pour la mise en oeuvre de programmes de développement entravée ou retardée avec la survenue de la pandémie du coronavirus.  

Par ailleurs, ils ont souligné « l’importance de mener à bien, dès que possible, des initiatives à l’échelle régionale, nationale et locale, en faveur du dialogue intercommunautaire, de la réconciliation et du traitement des questions de fond sur le partage des ressources ou les litiges fonciers ».

Pour nombre de spécialistes du jihadisme au Sahel, la pauvreté d’une importante frange de la population est un facteur qui facilite le recrutement des groupes jihadistes. C’est la raison pour laquelle, « la mobilisation des ressources pour le développement de (cet) espace se poursuit ».

Ainsi, les chefs d’Etat ont rappelé « l’importance du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel et pour la lutte contre le terrorisme et (ont invité) la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018 ». 

Ces dirigeants sont satisfaits de la mise en place d’une approche territoriale intégrée en cohérence avec le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (Capi) du G5 Sahel, adopté lors du Sommet de février 2020 à Nouakchott, avant d’appeller à sa mise en oeuvre diligente.

La crise au Sahel, étant aussi une question de développement, les présidents de cette immense zone ont salué la tenue, le 16 juin 2020, de la réunion des ministres en charge du développement des pays membres du G5 Sahel qui s’est penchée sur l’exécution du PIP. Mais, ils ont instruit lesdits ministres d’accélérer « la mise en oeuvre des programmes de développement, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel ». 

Sur invitation de Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, les chefs d’État des pays membres de cette organisation et le président de la France, Emmanuel Macron se sont réunis ce 30 juin 2020 à Nouakchott. 

L’objectif était de faire le point sur la mise en oeuvre de la feuille de route convenue lors du Sommet de Pau (France), tenu le 13 janvier 2020 et aussi d’évaluer la situation au Sahel. 

Les présidents Idriss Déby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et le chef du gouvernement de l’Espagne,Pedro Sanchez ont pris part à la rencontre.

En sa qualité de président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat était également convié, de même que Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Par visioconférence et par vidéo enregistrée, Charles Michel, le président du Conseil européen, Angela Merkel, la Chancelière allemande, Giuseppe Conte, le président du Conseil des ministres de l’Italie et Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu) ont participé à ces moments d’échanges. Le prochain sommet se tiendra courant 2021 dans un pays du G5 Sahel. 

 

Af’Sud: 4.000 détenus libérés pour prévenir la Covid-19

L’Afrique du Sud a élargi 4.138 prisonniers dans le cadre de l’assouplissement des restrictions d’emprisonnement dans e le pays, notamment la distanciation sociale dans les prisons, a appris APA mercredi.Selon le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola, les personnes bénéficiant de cette liberté conditionnelle sont des délinquants à faible risque libérés pour la décongestion des prisons surpeuplées d’Afrique du Sud, dans le cadre des mesures de prévention de la Covid-19.

« Oui, des progrès minimes ont été réalisés en raison des processus à suivre lors de la libération conditionnelle des délinquants condamnés. Le 11 mai 2020, le ministère a commencé le processus de mise en liberté de certains délinquants à faible risque. A la date du 24 juin 2020, le nombre total de délinquants libérés était de 4 138 », a déclaré le ministre.

Au 30 juin 2020, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au sein du ministère des Services correctionnels lui-même s’élevait à 2.424 cas, dont 1.193 fonctionnaires et 1.231 détenus.

L’enterrement du chanteur éthiopien Hundessa prévu jeudi

Hachalu Hundessa, le célèbre chanteur éthiopien assassiné lundi dernier sera enterré jeudi dans sa ville natale d’Ambo, dans la région d’Oromia, a appris APA mercredi.Hundessa, 34 ans, avait reçu plusieurs menaces de mort liées à la « puissance politique » de ses chansons, avant son meurtre qui a déclenché de vives protestations dans sa région d’origine.

Beaucoup de ses fans pensent que la raison pour laquelle il a été abattu était politiquement motivée. Aucune arrestation liée au meurtre n’a été effectuée, selon des militants locaux des droits humains.

A la veille de son enterrement, les drapeaux sont en berne à Oromia, pendant que la police éthiopienne réprime les manifestants, procédant à une série d’arrestations, dont celle de Jawar Mohamed, une personnalité influente des médias.

De violents affrontements avec la police dans les villes d’Adama et de Chiro ont entraîné la mort de cinq personnes, dont un policier.

Malawi: dissolution des conseils d’administration de 60 entreprises parapubliques

Le nouveau président du Malawi, Lazarus Chakwera, a supprimé les conseils d’administration d’au moins 60 structures parapubliques, quelques jours seulement après sa prise de fonction.Un communiqué du gouvernement reçu mercredi à APA indique que la mesure de dissolution de ces conseils d’administration prend effet immédiatement, Chakwera ne perdant pas de temps pour respecter sa promesse électorale de « désinfecter et restaurer la santé mentale du système ».

Chakwera, qui a prêté serment dimanche dernier après avoir battu le président sortant, Peter Mutharika lors de la reprise du scrutin présidentiel de la semaine dernière, est arrivé au pouvoir en promettant de vastes réformes des institutions de l’Etat.

Parmi les structures touchées par l’ordonnance de dissolution, figurent la Malawi Broadcasting Corporation (radiotélévision nationale), l’Autorité de régulation des communications et des normes, la Commission de l’approvisionnement en électricité et la Commission nationale des examens.

Football : la prochaine Can se jouera en janvier 2022

Le Cameroun devra encore patienter pour organiser la Coupe d’Afrique des nations décalée d’une année à cause du nouveau coronavirus.Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), qui s’est réuni hier mardi par visioconférence, a pris cette décision. 

« Après consultation des différentes parties prenantes et compte tenu de la situation mondiale actuelle, le tournoi phare continental a été reprogrammé en janvier 2022. Les dates de la phase finale et des matchs restants des éliminatoires seront communiquées en temps opportun », lit-on sur le site de l’instance faîtière du foot africain.

L’Algérie, championnne d’Afrique en titre, devait remettre son trophée en jeu du 9 janvier au 6 février 2021.

Par conséquent, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) est reporté à janvier 2021. Prévue aussi au Cameroun, cette compétition mettant aux prises des sélections composées de joueurs locaux devait se dérouler du 4 au 25 avril 2020 avant que la pandémie ne survienne.

Le Comité exécutif de la Caf se dit « satisfait des autorités camerounaises pour leur engagement dans l’accueil des deux compétitions ».

En outre, l’édition 2020 de la cérémonie des Caf Awards, au cours de laquelle sont récompensés les meilleurs acteurs du football continental, est annulée. De même, la structure dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad a fait une croix sur la Coupe d’Afrique des nations féminine 2020 « en raison de la situation sans précédent ».

Par ailleurs, une réunion avec les commissions d’organisation des Coupes d’Afrique des nations des moins de 17 et des moins de 20 ans a été proposée « afin de finaliser les dispositions pour les tournois zonaux qualificatifs ». 

Les joutes interclubs, à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Confédération, reprendront en septembre prochain sous le format Final Four. Et « chaque demi-finale sera disputée en un match unique », précise la Caf.

Pour la Ligue des Champions, le lieu devant abriter le tournoi du Final Four n’est pas, pour le moment, déterminé. Par contre, c’est au Maroc que se tiendra le Final Four de la Coupe de la Confédération.

Enfin, la 42e Assemblée Générale Ordinaire de la Caf a été reportée à décembre 2020 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

« Conformément aux recommandations du Comité de Gouvernance de la CAF, l’Assemblée Générale Élective se tiendra le 12 mars 2021 », indique le communiqué.

Santé et économie alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur la conciliation entre santé et économie et la nouvelle pensée économique.+Al Bayane+ écrit qu’après avoir mis le paquet sur le choix de la santé sur celle de l’économie, le Maroc semble bien être contraint à concilier les deux options, notant que le Royaume compte parmi les pays les plus « maîtrisants » de la pandémie.

Seulement, il s’obstine à verrouiller son ciel au moment où son entourage a rouvert les frontières aux multiples échanges, poursuit le quotidien, faisant savoir que presque la totalité des partenaires serait favorable à la reprise de ses flux touristiques dans nos destinations.

A présent, le tourisme dans sa globalité (hôtellerie, restauration, agence de voyage, transport, location de voiture, artisanat…) endure le calvaire de l’exclusion du manque de fonds public pour assurer sa survie, déplore-t-il, soulignant que l’Etat est de son devoir de réagir… car c’est de l’économie du pays, mais surtout de la santé sociale dont il est question !

En quoi un déficit de 7% serait-il alarmant s’il a servi réellement, à travers l’investissement ou la commande publique, à créer de la valeur et des emplois ?, s’interroge pour sa part +Aujourd’hui le Maroc+, estimant qu’à la fin de l’année 2020, l’économie nationale enregistrera à coup sûr une décroissance à l’instar de l’économie mondiale.

« Si une croissance, même forte, réalisée pendant plusieurs années de suite, ne se traduit pas pour un pays par une solidité des fondamentaux de manière durable, elle reste finalement une croissance au sens financier et comptable du terme mais certainement pas économique », explique le journal.

Comme pour l’industrie, les services et bien d’autres secteurs d’activité, l’après- Covid-19 sera incontestablement marqué aussi par la refondation des paradigmes de la pensée et de la politique économiques, conclut-il.

+Libération+ rapporte que les recettes voyages ont atteint en 2019 un record de 78,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), après celui enregistré une année auparavant à 73 milliards DH, selon l’Office des changes.

Une ventilation géographique de ces recettes fait ressortir que la France a occupé en 2019 la première place en tant que pays émetteur de recettes voyages avec 25,7 milliards de dirhams, soit une part de 32,6%, fait savoir l’Office dans son rapport annuel sur la Balance des paiements et Position extérieure globale du Maroc, cité par la publication

Arrivent ensuite l’Espagne avec 6,68 milliards DH, puis le Royaume Uni (6,31 milliards DH), relève le rapport, notant que l’Arabie Saoudite est le premier pays arabe émetteur de recettes voyages (2,78 milliards DH).

La Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du retour à la normale consécutif à la levée de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu mais également du report de la Can à cause du coronavirus.Sud Quotidien assimile la levée de l’état d’urgence comme un « geste-arrière de Macky (Sall) ». Selon ce journal, cette décision prise dans le cadre de la gestion de l’épidémie « n’a pas laissé la classe politique indifférente. Si des partisans du chef de l’Etat ont salué cette (mesure) qui concrétise la stratégie (consistant à) vivre avec le virus déjà annoncé lors du discours du 11 mai, on est plutôt dans l’indignation du côté de l’opposition qui invite (le président) à tirer toutes les conséquences de sa démission ».

Vox Populi rapporte que « les Dakarois sont partagés entre désillusion, dépit, colère et résignation ». Dans les colonnes de ce quotidien, un citoyen déclare : « Tout ça pour ça. (Ce sont) trois mois de lutte, d’efforts et de sacrifices qui viennent d’être réduits à néant. J’ai l’impression d’avoir perdu trois mois de ma vie pour rien ».

En tout cas, L’Observateur souligne les « prémices d’un drame social » car après la « parenthèse Covid-19 et ses mesures d’accompagnement, dès ce 3 juillet, les Sénégalais vont entrer de plain-pied dans les conséquences de l’état d’urgence. Chômage, baisse des revenus, charges insupportables… seront une réalité ».

Le Quotidien informe que le coronavirus fera l’objet d’une « prise en charge à domicile ». Cette nouvelle stratégie du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui va s’appliquer pour « certains profils » de patients, vise à « soulager les structures (sanitaires) qui ne peuvent plus accueillir de nouveaux malades ».

De son côté, Le Soleil indique que le Professeur Moussa Seydi « salue la volonté de Macky Sall (pour) le relèvement du plateau technique des hôpitaux ». Poursuivant dans le quotidien national, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar, soutient : « Si les praticiens de santé travaillent main dans la main avec le ministère (de tutelle), le président de la République fera le nécessaire pour que des avancées surprenantes puissent être faites au Sénégal dans le domaine de la santé. C’est ma conviction ».

EnQuête fait un focus sur « le plan de l’espoir (pour) l’économie (sénégalaise) sinistrée par la Covid-19 ». Ce journal fait savoir que « malgré les incertitudes, le gouvernement se veut très optimiste pour la relance de l’économie dès 2021. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a présenté hier (mardi) à l’Assemblée nationale le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle » dans lequel on table sur une croissance de 5,7 % l’année prochaine.

Dans L’AS, « Moustapha Niasse vante les mérites de son Assemblée nationale fortement critiquée ». L’ancien Premier ministre, à la fin de la session ordinaire unique de l’année 2019-2020, s’est félicité de « la qualité (du) travail des députés qui, dit-il, malgré la crise sanitaire se sont investis pour participer à l’effort national ».

Enfin, Stades sous le titre « Des Lions trentenaires au Cameroun ? », s’interroge sur les conséquences du report, à janvier 2022, de la Coupe d’Afrique des Nations initialement prévue l’année prochaine.

Cité par ce quotidien sportif, le journaliste spécialisé Salif Diallo affirme : « L’âge idéal pour jouer au football, c’est entre 27 et 29 ans. On risque de subir le même sort qu’en 1992 et 2008 ». Durant ces deux éditions de la plus grande compétition sur le continent, les Lions vieillissants (génération de feu Jules François Bocandé puis celle d’El Hadj Ousseynou Diouf) ont été éliminés en quarts de finale et au premier tour.

A l’issue d’une réunion tenue par visioconférence, hier mardi, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de reporter d’une année la Can en raison de la pandémie qui bouleverse le monde entier.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant en hausse de 20 Fcfa pour le mois de juillet

Le prix du carburant est en hausse de 20 Fcfa pour le mois de juillet 2020 en Côte d’Ivoire, a appris APA, mardi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 31 juillet 2020, montre une légère hausse des coûts du carburant. Le super sans plomb passe de 580 Fcfa le litre à 600 Fcfa/litre. Le prix du gasoil affiche également 600 Fcfa/litre contre 580 Fcfa/litre pour le mois de juin 2020.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages. 

Les prix du gaz butane, pour le mois de juillet 2020, enregistrent également une légère augmentation. Mais, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6), elle, demeure stable à 2 000 Fcfa, alors que toutes les autres bouteilles connaissent un relèvement de prix.

La bouteille de gaz de 12,5 Kg (B12,5) passe de  4 750 Fcfa à 5200 Fcfa, en hausse de 450 Fcfa, la B15 Kg de  5 700 Fcfa à 6 275 Fcfa, en hausse de 575 Fcfa, la B17,5 Kg de 6 650 Fcfa à 7325 Fcfa, en hausse de 675 Fcfa, la B25 Kg de 9 500 Fcfa à 10 450 Fcfa, en hausse de 950 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

L’explosion d’un dépôt de gaz à Abidjan cause d’énormes dégâts et fait deux blessés graves

Une forte explosion d’un dépôt de gaz sur un site « clandestin », au milieu d’habitations à Yopougon Koweït, un quartier populaire à l’Ouest d’Abidjan, a causé d’énormes dégâts, faisant deux blessés graves.Au regard de l’ampleur des dégâts matériels, le directeur de Cabinet du ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Jean Baptiste Aka, s’est rendu sur le lieu du sinistre, où il a fait un « constat triste et amère ».

Il a déploré le fait que le dépôt de gaz ayant explosé soit érigé sur un site illégal, notant qu’il est interdit de manipuler dangereusement le gaz sans agrément. L’incident s’est produit lors d’un transvasement du gaz butane. 

Deux personnes, dira-t-il, ayant subi « une brûlure à un niveau élevé, ont été transférées » au centre des grands brûlés d’Abidjan. Malheureusement, on rapporte que le propriétaire du magasin de gaz est à Man, la métropole de l’Ouest ivoirien.    

Patrice Depo Ayé, dont la maison était contiguë au dépôt de gaz,  a cramé dans l’explosion. Cet homme à la retraite, a perdu tout dans les flammes. Sa compagne, elle, une couturière, indique que les tissus et habits de ses clients ont brûlé. 

Selon M. Ayé, l’explosion a eu lieu ce marin, entre 9h et 10h (GMT). Alors qu’il était chez lui, il a entendu une forte détonation et sortant de sa maison, il voit un attroupement autour du magasin, en feu. Il s’affaire à sauver son petit fils de deux ans et sa fille de 16 ans, avec succès. 

L’explosion, raconte-t-il était indescriptible et même les pompiers ne pouvaient pas s’approcher des bouteilles de 12 Kg qui se sont éparpillées dans le quartier, assistant « impuissant » ses affaires brûler jusqu’à ce que tout soit calciné. 

Le dépôt de gaz qui existe depuis à peu près quatre mois est une activité qui n’était pas réglementaire. M. Aka a fait savoir qu’il y a un danger lorsque le gaz sort de son cadre d’utilisation approprié, regrettant que par des « agissements irresponsables » des gens mettent en danger la vie d’autrui.  

Le gaz est un produit pétrolier et est dangereux quand on l’utilise dans des circonstances qui ne sont pas adéquates, a insisté M. Aka qui a rappelé qu’en 2019, le ministère a organisé une tournée sur Abidjan pour sensibiliser les femmes sur l’utilisation appropriée du gaz butane. 

Il « ne faut pas faire de transvasement hors des dépôts qui sont autorisés », a-t-il conseillé,  avant d’ajouter que le gaz butane ne devrait pas être utilisé comme carburant automobile, une pratique de certains chauffeurs de taxis en Côte d’Ivoire.     

Un vaste plan de régularisation des dépôts et stations services a d’ailleurs été entrepris pour permettre à tous les dépôts dans ce cadre de venir régulariser leur situation, a fait savoir M. Aka, annonçant que passée la phase de sensibilisation, il y aura bientôt une phase de répression. 

Il a en outre invité les populations à signaler ce genres de dépôts gaz installés illégalement. L’installation d’un magasin de depôt de gaz requiert plusieurs démarches. Le site doit être autorisé par les services compétents et doté d’extincteurs.  

Maroc : Le parlement adopte une loi visant la restructuration du secteur de l’artisanat

La chambre des conseillers marocaine a adopté, mardi un projet de loi portant sur l’organisation du secteur de l’artisanat, indique un communiqué du ministère de l’artisanat, parvenu à APA.Ce projet de loi, présenté par la ministre du tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Mme Nadia Fettah, s’inscrit dans le cadre d’un processus de réforme initié par le ministère, et visant à restructurer ce secteur majeur pour l’économie nationale.

Pour rappel, le secteur emploie près de 2,4 millions d’artisans, soit 20% de la population active, et contribue à hauteur de 7% au PIB national.

Ce projet de loi a fait l’objet d’échanges, dans une approche participative, avec l’ensemble des partenaires concernés, notamment les chambres d’artisanat.

Citée par le communiqué, la ministre a insisté, lors de la séance plénière, sur l’importance législative d’accompagner l’organisation et la restructuration du secteur. En effet, l’artisanat manque d’un cadre réglementaire approprié et adapté à ses spécificités, d’autant plus dans le contexte de crise Covid-19 qui a démontré l’importance d’organiser les secteurs productifs en encouragent l’adhésion au secteur formel.

Cette loi vise la définition des activités de l’artisanat et de ses différentes catégories d’acteurs : artisan, maître artisan, entreprise et coopérative d’artisanat, l’organisation du tissu associatif du secteur par l’institution des ordres professionnels locaux, régionaux et nationaux représentant les différentes activités de l’artisanat et la création d’un « registre national de l’artisanat » recensant les acteurs de l’artisanat afin de faire bénéficier le secteur de la couverture sociale et de plus de transparence.

Il s’agit également de créer un « conseil national de l’artisanat » comme organe vis-à-vis des pouvoirs publics centralisant toutes les questions liées au secteur de l’artisanat, souligne la même source.

L’UE et la BERD accordent 21 millions d’euros pour soutenir le secteur d’environnement au Maroc

La banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) ont accordé mardi une enveloppe de 21,1 millions d’euros au Maroc pour soutenir les investissements des entreprises locales dans les technologies vertes.L’objectif étant de soutenir les investissements verts des PME, notamment l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion durable des ressources, afin d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux chaînes de valeur globales.

Ce partenariat BERD-UE s’inscrit dans un accord de coopération visant à renforcer leur soutien aux investissements verts et à la résilience climatique au Maroc, en Égypte et dans les pays du partenariat oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie et Ukraine).

À ce jour, la BERD a signé 34 milliards d’euros d’investissements verts, financé plus de 1 900 projets verts et réduit plus de 102 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

Côte d’Ivoire/Justice: la procédure des contentieux liés à la Covid-19 expliquée aux entreprises

Des entreprises du secteur privé ivoirien ont été instruites par le ministère de la justice sur la procédure judiciaire des contentieux liés à la crise sanitaire de la Covid-19, a-t-on appris mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, cette procédure a été expliquée au secteur privé par Waota Koné, le Conseiller technique du garde des sceaux, ministre de la justice lors de la septième réunion du comité paritaire technique sur la Covid-19 (CPT/Covid-19).

«C’est un élément imprévisible qui ne peut être invoqué que de deux façons. La première est la façon consensuelle. C’est-à-dire que vous êtes deux entreprises, victimes de la Covid 19. Dans l’exécution consensuelle de façon contractuelle, vous pouvez vous entendre en faisant intervenir vos conseils, qu’en raison de la clause de force majeure, l’exécution de votre contrat sera suspendue, sera révisée ou tout simplement annulée» a fait savoir M. Koné parlant du premier scénario de l’invocation de la force majeure par les entreprises en raison de la Covid-19.

Pour lui, dans ce premier schéma, l’État n’a pas à s’y investir. Le second scénario, a poursuivi M. Koné, est que la force majeure ne peut s’invoquer que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Des explications du magistrat, il ressort que c’est la partie qui invoque la force majeure qui doit les relever afin de permettre au juge d’apprécier que les conditions sont réunies.

« L’Etat n’a donc rien à y voir. En revanche, toutes les entreprises qui veulent invoquer la force majeure, ont la pleine latitude de saisir leur adversaire de façon consensuelle. A défaut, de saisir les juridictions pour que le juge apprécie si les 3 caractéristiques qui fondent la force majeure sont respectées», a souligné le conseiller technique du ministre Sansan Kambilé.

Auparavant, le secteur privé a formulé plusieurs autres préoccupations au nombre desquelles la question des Assemblées générales (AG) sur les affectations des résultats des bilans devant se tenir avant le 30 juin 2020.

«Au plan normatif, la question des AG et tout ce qui concerne le secteur privé et commercial sont régis par le traité OHADA, qui regroupe les dispositions supra nationales. Ce sont des textes sous régionaux. Et donc de ce fait, aucun texte national ne peut les abroger», a  poursuivi M. Koné à ce sujet.

 Cette réunion du CPT/Covid-19 a été présidée par MM. Georges Copré, le  Conseiller technique du Secrétaire exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) et Félix Yenan, Directeur des commissions des études et de la prospective (DCEP) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

L’UE rouvre ses frontières à 15 pays, dont le Maroc

Les pays de l’UE ont décidé de rouvrir les frontières de l’Union et de l’espace Schengen à partir de mercredi 1er juillet aux voyageurs d’une liste de 15 pays, dont le Maroc, selon un communiqué officiel publié ce mardi.Cette liste de pays dont la situation épidémiologique liée à la maladie Covid-19 est jugée suffisamment sûre pour la reprise des voyages, doit être actualisée toutes les deux semaines.

Elle compte également l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie, l’Uruguay et la Chine, sous condition.

Sont exclus de cette liste les Etats-Unis, pays le plus touché au monde par la pandémie avec 125.928 décès pour près de 2,6 millions de cas répertoriés, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Turquie ou encore Israël.

En vertu des critères de l’UE, qui ne sont toutefois pas contraignants pour les Etats membres, les pays tiers retenus doivent présenter une tendance stable ou décroissante des nouveaux cas du Covid-19 durant la période d’évaluation par rapport aux deux semaines précédentes.

L’évaluation tient également compte de la réponse globale à la pandémie en tenant compte des informations disponibles sur les tests, la surveillance, la traçabilité des contacts, le confinement, le traitement et la prévention.

L’UE tiendra compte également de la réciprocité au cas par cas, précise le Conseil de l’Union européenne, notant que les restrictions de voyage ne s’appliquent pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille et aux résidents de long séjour en Europe.

Pour rappel, les voyages non essentiels vers l’UE sont interdits depuis la mi-mars, les Etats membres tentaient depuis quelques jours de s’entendre sur une liste commune de pays tiers avec lesquelles les restrictions de déplacements seront levées.

Rabat accueillera les demi-finales de la coupe de la CAF

La capitale du Maroc, Rabat, va abriter au mois de septembre les demi-finales de la Coupe de la CAF, qui ont été suspendues en mars dernier en raison de la pandémie de la Covid-19, a annoncé la Confédération Africaine de Football (CAF) à l’issue de la réunion, mardi par visioconférence, de son comité exécutif.Comme pour la Ligue des Champions, la CAF a officialisé une formule inédite, une finale à quatre qui se disputera uniquement au Maroc.

Autrement-dit, il n’y aura pas de demi-finale aller-retour, mais des matchs à élimination directe. Les deux qualifiés disputeront la finale. Deux clubs marocains sont toujours en lice dans cette compétition à savoir le Hassania d’Agadir, la Renaissance de Berkane, Pyramids FC et Horoya FC.

Le Comité exécutif a également décidé de la  création de la Ligue des champions féminine dès la saison 2021.

Il s’agit d’une décision historique qui va probablement contribuer au développement du football féminin en Afrique. «Le format de la compétition, ainsi que d’autres détails autour de l’évènement seront communiqués en temps opportun», a précisé le Président de la CAF, Ahmad Ahmad.

En revanche, il a annoncé la suppression de la CAN féminine 2020. Cette compétition devra faire son retour en 2022 et permettra la qualification à la Coupe du monde féminine 2023.