Présidentielle ivoirienne: Bédié appelle l’Onu à se saisir du dossier pour la mise en place d’un « organe électoral indépendant »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a appelé samedi l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020″, lors d’un meeting de l’opposition. »Je demande, ici solennellement, au secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guteres de se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020 », a dit M. Bédié, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Et, « face à la menace d’agressions perceptibles des tenants du pouvoir RHDP unifié contre les personnalités de l’opposition ivoirienne et l’incapacité de la CEI d’organiser un scrutin présidentiel juste, crédible et transparent », a-t-il justifié.

Les leaders de l’opposition ivoirienne dont l’ex-président Henri Konan Bédié et l’ex-Première dame Simone Gbagbo étaient rassemblés, samedi, à un meeting au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour dire « non » à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, à la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Bédié, 86 ans, le doyen des leaders de l’opposition et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) est arrivé au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau autour de 14h GMT (heure locale), en raison d’un défi de mobilisation.

Jusque dans l’après-midi, les gradins et les sièges installés sur la pelouse n’affichaient pas complet. Des points étaient quelque peu clairsemés. L’opposition a accusé les forces de l’ordre de faire entrave au rassemblement tout en dénonçant des manœuvres du pouvoir.

Le stade Houphouët-Boigny comprend 45.000 sièges. Seulement quelques sièges étaient visiblement libres dans les tribunes latérales et sur la pelouse. Mais, le cumul des personnes dans l’ensemble des tribunes et de la pelouse excédait toutefois 45.000 individus, la capacité du stade.   

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, abritant le stade et ailleurs, « des gens ont empêché » les populations qui se sont en dépit de cela rassemblées, a déclaré M. Bédié, président de la plateforme de l’opposition dénommée Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp).

Évoquant les griefs de l’opposition, M. Henri Konan Bédié a dit « non au troisième mandat, non à la violation de la Constitution, non à la CEI (Commission électorale indépendante) inféodée (de membres du pouvoir), non au Conseil constitutionnel et non à la liste électorale infestée ».

Il a toutefois laissé entendre que grâce à la mobilisation des Ivoiriens la « dictature » du pouvoir sera « vaincue dans quelques jours ou dans quelques semaines », sans préciser si cela allait se faire dans les urnes. 

« En mouvement pour une désobéissance civile réussie », a-t-il réitéré cet appel, endossé par les autres leaders de l’opposition ivoirienne. Candidat retenu à l’élection présidentielle, M. Bédié affrontera M. Ouattara, M. Affi Nguessan et Kouadio Konan Bertin « KKB », son ex-président de la jeunesse.

M. Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a affirmé que « M. Alassane Ouattara a dépassé les bornes (…) de la division, de la violation des textes de la loi fondamentale ».

M. Affi, le chef du FPI, contesté par une autre frange de sa formation qui reconnaît M. Gbagbo comme son référent politique, a appelé à une « réforme en profondeur de la CEI, du Conseil constitutionnel et le retrait de la candidature de Alassane Ouattara ».

Pour lui, « le mot d’ordre à la désobéissance civile vise à obtenir la transaction politique ». Or, le Conseil constitutionnel a déjà validé la candidature de M. Ouattara, le président sortant, et même si le scrutin n’avait pas lieu, la Constitution lui permet de diriger le pays jusqu’à l’élection d’un nouveau président.

L’ex-chef de la diplomatie de M. Ouattara, Marcel Amon-Tanoh, dont le dossier de candidature à l’élection présidentielle a été rejeté par le Conseil constitutionnel, a soutenu que « ce troisième mandat est anti-constitutionnel ».

Proche de l’actuel chef de l’Etat ivoirien durant 26 ans, M. Amon-Tanoh a témoigné que M. Ouattara « lui-même nous a dit en 2016 au moment du vote de cette Constitution,  qu’elle ne l’autorisait pas à se présenter à un troisième mandat ».

« Et nous avons fait campagne avec ce slogan. Cette Constitution ne permet pas au président Ouattara de faire un troisième mandat », a-t-il insisté,  avant de relever que « cette Constitution  (adoptée en 2016) n’annule pas la disposition précédente » sur la limitation des mandats à deux quinquennats.  

« Je vous le dis, il a peur que cette Côte d’Ivoire que nous représentons, il a peur de la Côte d’Ivoire de la majorité et de la Côte d’Ivoire plurielle », a lancé M. Amon-Tanoh, qui a admis une « désobéissance civile pacifique ».

Quant à Mamadou Koulibaly, un autre candidat recalé, il a montré que M. Ouattara a pour art « de diviser pour régner », avant d’ajouter « il nous a éjecté sans explication » de la course à la présidentielle, en allusion à la décision du Conseil constitutionnel.

A ce meeting, Mme Simone Gbagbo n’a fait aucune déclaration. Sa présence affichait ostensiblement sa solidarité à la démarche de l’opposition qui réfute un troisième mandat de Alassane Ouattara à ces joutes électorales.

Élu en 2010 et réélu en 2015, le Conseil constitutionnel a validé la candidature de M. Ouattara,  expliquant que la Côte d’Ivoire, avec la Constitution de 2016 est entrée dans la llle République, lui donnant droit de faire son premier mandat de la 3e République.

Covid-19 : légère reprise de l’économie sud-africaine (Banque)

La reprise économique en Afrique du Sud progresse lentement mais sûrement face aux défis de la pandémie de Covid-19, a déclaré le gouverneur de la Banque de réserve sud-africaine Lesetja Kganyago au Comité permanent des finances du Parlement au Cap.Selon la note publiée jeudi par Kganyago, la reprise économique du pays a été lente dans certains secteurs, tandis que d’autres ont repris à des niveaux pré-pandémiques. 

Elle explique que des secteurs comme les mines, le tourisme, la fabrication, les ventes de véhicules intérieurs et les exportations de marchandises partaient d’un point bas dans le processus de reprise.

Cependant, les secteurs de l’alimentation et des boissons, ainsi que ceux du fitness, de la santé, de la beauté et du commerce de détail ont montré que leur reprise avait atteint les niveaux d’avant Covid-19, a-t-il ajouté.

Kganyago a ajouté que le chômage resterait un défi à long terme pour le pays, avec deux millions d’emplois perdus au deuxième trimestre de l’année.

Dans l’ensemble, la reprise économique devrait être relativement lente, malgré le plan de relance de plusieurs milliards de dollars distribué à certains secteurs et populations vulnérables, a conclu le Gouverneur.

Football : Le Maroc bat le Sénégal en amical (3-1)

La sélection marocaine de football a battu son homologue sénégalaise (3-1) dans un match amical disputé vendredi dans la soirée à Rabat.Lors de cette rencontre, les Lions de l’Atlas ont frappé fort en dominant les Sénégalais qui se sont regroupés en défense pour contrecarrer les attaques des joueurs marocains.

Dès l’entame du match, l’équipe marocaine a inscrit sa première réalisation par l’intermédiaire Salim Amallah à la 10ème minute de jeu permettant ainsi aux siens d’achever la première période sur un point d’avance.

La deuxième manche a connu un niveau plus élevé de la part des Marocains qui ont marqué deux buts par le biais de Youssef Nassiri (71è) et Youssef Al-Arabi (86è). L’unique réalisation l’équipe sénégalaise a été l’oeuvre de Ismaila Sarr sur penalty à la 88ème minute du jeu.

Pour rappel, la sélection affrontera lors d’un deuxième match amical l’équipe de la république démocratique du Congo mardi prochain à Rabat en préparation aux différentes compétitions continentales.

Parlement, économie et éducation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire d’automne, la révision de l’accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie, le système éducatif national et l’importance des touristes étrangers sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que le plan de relance économique, qui repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Roi Mohammed VI.

Le Souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises. Le plan repose sur le Fonds d’investissement stratégique « dont Nous avons préconisé la création et auquel Nous avons décidé de donner le nom de Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a ajouté SM le Roi dans son discours prononcé vendredi à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Sur le même registre, +Libération+ indique que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain dans un discours adressé au parlement, à partir du Palais Royal de Rabat, à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Le Souverain a rappelé qu’« indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », soulignant l’impératif pour les institutions de l’Etat et les entreprises publiques de montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie peut servir d’enseignement pour l’avenir, rappelant que le Maroc a fait le choix irréversible d’une économie ouverte et connectée au monde.

Aujourd’hui, le Royaume est impliqué dans des projets de libre-échange, notamment celui continental, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), ou encore celui régional avec les pays de l’Afrique de l’Ouest, regroupés au sein de la CEDEAO, poursuit l’hebdomadaire, soulignant qu’au-dessus de tout, il y a une seule considération qui prime : l’intérêt national.

« Dans un environnement mondial qui sera davantage perturbé et imprévisible à l’avenir, l’enjeu pour un décideur public n’est pas de tout prévoir mais d’avoir la capacité d’adaptation et d’être agile en concevant des solutions efficaces dans le présent mais évolutives et modelables pour le long terme », estime-t-il.

De son côté, +Finances News Hebdo+ estime qu’il va falloir composer avec le coronavirus. Et c’est, aujourd’hui, le défi que devra surmonter le système éducatif, notant que le corps enseignant devra s’adapter à cette réalité imposée par la crise sanitaire et s’approprier les outils technologiques mis à sa disposition, tout en sachant être pédagogue.

Le retour des enfants sur les bancs de l’école est synonyme de risques d’apparition de clusters, prévient la publication, relevant que les élèves devront accepter cette situation incongrue et s’accrocher pour éviter le décrochage scolaire.

+La Nouvelle Tribune+, rappelle ue la production de vaccins ou de traitements anti-Covid ne se réalisera pas avant plusieurs mois ! A cet effet, l’ouverture des frontières, et notamment le ciel marocain, permettrait assurément d’assurer le redémarrage des secteurs concernés (plus d’un million de salariés, toutes activités confondues), explique le journal, notant que cette décision est de nature à redonner à la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc, la possibilité d’un retour progressif à la normale et, de surcroît, le come-back des touristes étrangers, surtout européens, dans nos villes touristiques aujourd’hui exsangues.

Dès lors, les mesures de prévention sanitaires seraient appliquées par des touristes habitués à les respecter dans leurs propres pays, ajoute-t-il, relevant que les autorités veilleraient sur l’application des strictes mesures sanitaires par les hôtels, les restaurants, les taxis et les commerçants.

Pêche, société et économie font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant du rapport de l’ONG Green Peace sur l’exploitation des ressources halieutiques en plein Covid-19 à l’économie, sans oublier les faits de société.« Pillage à grande échelle », barre à sa Une Le Quotidienavant de noter que « Green Peace corrobore les irrégularités dénoncées par les organisations de pêche » sur l’exploitation des ressources halieutiques. Le même journal ajoute qu’ « au Sénégal, 8 navires étaient en activité douteuse durant le confinement ».

« L’organisation confirme des pratiques +douteuses+ dans l’octroi des licences de pêches », souligne Vox Populi qui arbore cette Une : « Greenpeace harponne le ministère de la Pêche ». Ce dernier « a refusé » de répondre à aux requêtes de l’ONG britannique, affirme le journal qui explique dans ses colonnes « comment les bateaux chinois pillent le poisson sénégalais ».

Cette situation serait à l’origine de la flambée des prix de cette denrée de première nécessité si l’on en croit à WalfQuotidien qui a fait un tour dans un marché dakarois. « Le poisson est devenu une denrée rare et donc cher. Au petit marché au poisson de Poste de Thiaroye, les vendeuses pointent du doigt les bateaux de pêche étrangers ». 

En économie, L’Observateur dissèque les projets et investissements pour 2021 et arbore cette titraille : « Macky lance la machine à milliards ; sa grosse rallonge financière pour le Prodac, le Pavie… l’énorme enveloppe pour les moyens de défense ; l’important coût de construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack ». 

Pour la sécurisation des importations d’hydrocarbures, informe Le Soleil, « la Sar (Société africaine de raffinage) obtient une ligne de crédit 131 milliards de FCfa ». 

Sur un tout autre sujet, EnQuête s’intéresse au front de la contestation sociale en analysant le poids du mouvement Frapp les luttes sociales. « Le Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) est actuellement très actifs dans les différents combats sociaux. Ce qui montre, quelque part, qu’il a fini de s’imposer devant certains mouvements et partis politiques sénégalais », soutiennent nos confrères. 

L’AS consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « destin cruel des schizophrènes ». Dans ses colonnes, le journal partage les « confessions pathétiques de malades » qui vont des hallucinations aux difficultés de socialisation, en passant par les troubles cognitifs et les délires. 

Sous le titre « ces boulets de Macky », WalfQuotidien fait le focus sur « ces ministres +gaffeurs+ de la République » et écrit : « qu’il s’agisse de Mansour Faye, de Me Malick Sall et de Abdou Karim Sall, ils sont tous au-devant de la scène et suscitent des commentaires. Le qualificatif de ministres +gaffeurs+ semble bien leur coller la peau tellement ils font parler d’eux et leurs patronymes associés à pratiquement beaucoup de scandales ». 

En sport, le quotidien spécialisé Statdes revient sur la défaite 3-1 du Sénégal face au Maroc, hier, en match amical et titre : « Halilhodzic broie Aliou Cissé ». Le journal fait remarquer qu’il s’agit de la « lourde défaite (des Lions) depuis 7 ans ; (la) première défaite en amical depuis juin 2018 (et) la plus lourde défaite de Cissé (l’entraineur) ».

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Nord ivoirien: plus de 200 millions Fcfa pour éradiquer la Peste porcine africaine en 2021

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté une rallonge de 220 millions de Fcfa en vue d’éradiquer, en 2021, la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Poro et du Tchologo, dans le Nord ivoirien, où la maladie a entraîné l’abattage de plus de 31.000 têtes en 2017.Des cas d’infection du virus de la PPA, découverts en 2017 dans le Nord du pays à partir du département de Ouangolodougou, ville frontalière avec le Burkina Faso, pays d’enzootie de la maladie, a amené le gouvernement à procéder à des abattages sanitaires.  

Suite à l’annonce  par les autorités, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en place un Programme de coopération technique intitulé Projet d’assistance d’urgence pour la lutte contre la PPA dans les régions du Tchologo et du Poro.

L’objectif de ce programme étant de circonscrire la maladie en soutenant les efforts du gouvernement ivoirien à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques dans la prévention, la préparation et la détection précoce du virus de la PPA.

La maladie a particulièrement occasionné la mort de plus de 10.000 porcs et entrainé l’abattage sanitaire de 31.108 porcs modernes et traditionnels chez 887 éleveurs dans le Nord ivoirien. 

Lancé officiellement en juillet 2019 par la FAO en Côte d’Ivoire, le projet de coopération technique a pris fin le 30 septembre 2020. Pour ce faire, l’institution a organisé un atelier de clôture du projet les 7 et 8 octobre 2020 à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, à l’effet d’en faire un bilan.  

Interrogé en marge de cet atelier, Ouattara Djakaria, chef de service chargé de la Planification à la Direction des services vétérinaires (DSV) au ministère des Ressources animales et halieutiques, a souligné que ce projet, co-financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO a pour objectif d’améliorer la chaîne de valeur porcine dans le Nord du pays suite au sinistre survenu en 2017.

Initialement prévu pour deux ans, notamment de 2019 à 2020, l’Etat a fait une « rallonge pour l’année 2021 » vu l’engouement que ce projet, qui a engagé un repeuplement du cheptel porcin, a suscité auprès des fermiers. 

Une « enveloppe de 220 millions Fcfa », dira-t-il, a été accordée par l’Etat ivoirien pour encore appuyer les actions qui ont été déjà menées. Ainsi, ce fonds devrait permettre l’acquisition d’un véhicule pour faciliter la mobilité dans les régions du Poro et du Tchologo.

Il est prévu aussi l’achat de motos pour les agents chargés de faire le suivi sanitaire de ces élevages. Dans cet élan, l’Etat prévoit l’installation encore de 60 autres fermes pilotes en raison d’un noyau de cinq truies et un mâle.

Le don de porcs sentinelles est accompagné par un apport en alimentation d’une valeur globale de 21 millions Fcfa pour faciliter l’alimentation des animaux pendant quelques mois, a fait savoir M. Ouattara.

En outre, l’appui devrait permettre un accompagnement en termes de médicaments vétérinaires pour faciliter le soin de ces animaux. Mais, aujourd’hui le projet est réévalué d’autant plus que la maladie semble être maîtrisée au nord. Par contre, à l’Ouest, la PPA est en latence.

Repeuplement 

L’assistance en sentinelles est notamment due à la perte de plus de 31.000 animaux en 2017, ce qui représente, selon M. Ouattara « une perte de près de 9 milliards Fcfa ».

L’abattage sanitaire a littéralement sinistré des populations avec tous les impacts que cela a eu sur leur moyen d’existence. Certains ménages n’étaient plus capables de scolariser leurs enfants. En outre, la situation a entraîné la séparation de couples.

L’Etat a , de ce fait, jugé utile de les accompagner afin qu’ils puissent se relever de cette crise. Toutefois, les sentinelles octroyées pour les amener à respecter les normes de biosécurité, sont accordées selon des critères.

Il y a des conditions, fait observer M. Ouattara,  qui note qu’il faut avoir un habitat de porcs, amélioré, et aux normes sanitaires requises, et être victimes d’abattage sanitaire.

Pour faciliter le choix et le suivi des activités de terrain, la DSV a installé est fait des Groupements de défense sanitaires (GDS), qui travaillent avec les services vétérinaires locaux pour faire le suivi et voir si la maladie circule ou pas.

Ce fonds additionnel devrait par ailleurs permettre de faire des prélèvements d’échantillons avec l’appui de la FAO, et l’acquisition de réactifs pour faciliter les analyses des laboratoires pour voir si la maladie de la PPA existe encore ou pas.  

 Impacts projet FAO

Selon Dr René Bessin, représentant à cet atelier bilan le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a relevé que ce projet de coopération technique a permis de doter la DSV d’un plan de contingence de lutte contre la PPA.

En outre, il a permis de mettre en place les procédures opérationnelles standard de gestion d’une épizootie de PPA ainsi qu’ un guide de bonnes pratiques de biosécurité.

A cela, s’ajoutent des matériels offerts tels que des GPS, des appareils photos, des motos de terrain (7) pour permettre une mobilité des agents vétérinaires, et 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins.

Koné Soungalo, président du GDS de Ferkéssédougou, qui a perdu quasiment 800 têtes, avoue que la FAO nous a apporté une grande contribution après la peste porcine africaine de 2017.

La région du Tochologo, se rappelle-t-il, a perdu plus de 31.000 porcs avec plus de 600 éleveurs. Et, les porcs abattus ont créé une misère autour des populations, car le porc est essentiel pour ce peuple.

Le porc dans cette région sert à faire partir les enfants à l’école, de revenu de ménages, à payer les engrais et les herbicides pour les champs, à faire les initiations culturelles dans les villages, énumère-t-il, avant d’ajouter que la PPA a créé un « désastre » chez les populations.

L’appui de l’Etat a soulagé les populations surtout au niveau du repeuplement. Pour assurer un meilleur maillage, les fermiers ont institué une sorte de solidarité permettant à ceux qui bénéficient de noyaux de partager la production avec d’autres.

Adjoua Adibia, présidente des éleveurs de porcs à Ouangolodougou, présidente de GDS, note que dans sa zone, des fermiers ont reçu effectivement des sentinelles, une première vague le 23 mars 2020 et une seconde le 26 août 2020.

Actuellement, la difficulté majeure reste la nourriture, pour une croissance importante des porcs. « Il n’y a pas de concentré, on utilise seulement le son de riz et le son de maïs. Hormis cela, plus rien pour améliorer l’alimentation », dit-elle. 

Les sentinelles ont « joué un rôle important parce que nous étions dans une détresse et maintenant quand on voit les animaux, il y a une joie qui nous anime, parce qu’on se dit que tout compte fait, on aura quelque chose pour nourrir la famille et scolariser les enfant », laisse-t-elle entendre.

Perspectives 

En perspectives, la direction des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques envi sage de mettre en place un mécanisme pérenne de financement rapide pour les urgences concernant la Peste porcine africaine.

Elle envisage d’évaluer la situation de la PPA dans la zone du projet et les risques dans tout le pays à travers une enquête  sérologique. Toute chose qui devrait permettre de mettre en oeuvre un programme national de lutte contre la PPA.

L’atelier a également recommandé un suivi sanitaire permanent et zootechnique au niveau des noyaux mis à  la disposition des éleveurs. Cela devrait permettre de renforcer les efforts d’alimentation des habitats selon les types d’élevage.

Les vétérinaires ont surtout insisté sur l’élevage en claustration par rapport à l’élevage en divagation pour permettre de contenir la PPA. Mais, cela va nécessiter une sensibilisation et une formation des fermiers et des sociétés coopératives.

L’OMS en « convergence de vue » avec Andry Rajoelina sur l’usine Pharmalagasy

La représentante de l’ONU sur la Grande-Ile, Charlotte Ndiaye, a affiché une « convergence de vue » de l’OMS avec Andry Rajoelina, lors de l’inauguration de Pharmalagasy, une usine de médicaments, qui devrait produire en priorité le complément alimentaire CVO+, à base d’Artemisia, selon une note transmise à APA, vendredi.Cette usine pharmaceutique, inaugurée le 2 octobre 2020, fabriquera dans l’immédiat le complément alimentaire CVO+, à base d’Artemisia, selon une formule proche du Tambavy d’avril 2020, développé par l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA).

 L’usine Pharmalagasy produira à terme une gamme d’une douzaine de médicaments (Paludisme, diabète, etc). Il y a quelques mois, le CVO sous sa forme de « remède traditionnel amélioré » (tisane) avait provoqué un malentendu entre l’OMS et le gouvernement malgache.

Un malentendu apparemment résolu car Charlotte Ndiaye a tenu à rappeler que  : «la médecine traditionnelle bénéficie de cet élan de valorisation pour laquelle Madagascar est à l’avant-garde ».

L’Artemisia, dont Madagascar est un producteur à l’échelle mondiale, est également efficace dans le traitement du paludisme. Le président Malgache qui avait vanté ses vertus face à la Covid-19, veut développer ce produit sur la « Grande-Ile » qui dispose d’une flore endémique.

Le vendredi 02 octobre 2020, le président malgache,  Andry Rajoelina, a inauguré la nouvelle usine Pharmalagasy en présence de la représentante de l’ONU sur la Grande-Ile, Charlotte Ndiaye.

Lors de son discours, cette dernière a confirmé l’engagement de l’OMS aux côtés de Madagascar dans la lutte contre la Covid-19 et l’émergence d’un secteur pharmaceutique industriel.

Si les relations entre l’OMS et Andry Rajoelina ont pu être tumultueuses au plus fort de la pandémie en avril dernier, il semble que les désaccords ont été résolus autour de l’inauguration de cette usine qui matérialise une réponse à la pandémie de Covid-19.

Mme Charlotte Ndiaye a toutefois assuré que « l’OMS est aux côtés de Madagascar dans la lutte contre cette pandémie ». La pandémie a ostensiblement mis en valeur la forte dépendance de l’Afrique à ses fournisseurs internationaux de médicaments.

Une prise de conscience qui a également mis les pays africains face aux coûts logistiques particulièrement hauts de leurs importations pharmaceutiques. Avec l’inauguration de Pharmalagasy, Madagascar veut se positionner comme un précurseur, avec le soutien de l’OMS dans : « des initiatives qui sont capitales pour favoriser la naissance d’une industrie pharmaceutique solide». 

Dans son discours Charlotte Ndiaye a salué une « dynamique de renouveau » en insistant sur la «technicité» de l’usine Pharmalagasy. Cette dernière a été d’ailleurs conçue selon les normes internationales GMP/FDA en vigueur.

L’usine, qui emploiera près de 80 personnes, aura la capacité de produire près de 32 millions de gélules par jour. La vérification de la qualité et de la conformité technique et scientifique des produits sera assurée par le Centre National d’Application des Recherches Pharmaceutiques (CNARP).

La certification technique de l’usine semble avoir convaincu l’OMS qui par la voix de sa représentante a confirmé : « sa disponibilité à apporter son soutien, notamment sur les bonnes pratiques de fabrication, les inspections réglementaires et la préqualification pour les médicaments éligibles ».  

Le marché des médicaments à base de plantes est estimé aujourd’hui à environ $130 milliards. Une partie de ce marché est accessible via l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) et les Accords de Partenariats Economiques (APE).

Une ouverture de ce marché vers 900 millions de consommateurs occidentaux (Etats-Unis et Union Européenne) auprès desquels la médecine traditionnelle fait recette de manière croissante, s’affiche comme une opportunité. 

Lancement du mouvement citoyen « Femmes et paix » pour promouvoir la paix en Côte d’Ivoire

Le mouvement citoyen dénommé « Femmes et paix », une organisation apolitique qui ambitionne de promouvoir la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a lancé ses activités à Grand-Bassam (Sud-est d’Abidjan) au cours d’une rencontre d’échanges qui a réuni une centaine de femmes issues de différentes couches socioprofessionnelles du pays.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, cette organisation  articule ses actions autour de la culture de non-violence, la sensibilisation et la promotion des idéaux de paix par les femmes au bénéfice de toutes les couches de la population.

«  Le choix de Grand Bassam n’est pas fortuit, c’est ici que les femmes de Côte d’Ivoire, sous le joug colonial, en 1949, se sont exprimées à travers une marche pour faire passer leur message qui a permis la libération de leurs hommes, nos pères. Et c’est ici que nous venons pour démarrer nos rencontres Femmes et paix, pour dire oui à la paix, à la cohésion sociale et à la non-violence », a dit la promotrice de mode Isabelle Anoh, l’initiatrice de ce mouvement.

 Par ailleurs, elle a annoncé que plusieurs actions seront menées par son organisation pour promouvoir la paix et la cohésion sociale. Il s’agit entre autres de l’organisation de la caravane « Road Show de la paix » dans plusieurs villes et communes du pays avec la distribution de supports d’informations aux populations et la diffusion d’une capsule d’une minute sur les réseaux sociaux et sur des télévisions.

Quant au président de la cérémonie, Jean-Louis Moulot qui est également le maire de Grand-Bassam, il s’est réjoui de cette initiative des femmes « qui devrait cimenter la cohésion sociale ».

« La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.  Elle ne demeure pas moins l’état de l’ensemble des rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit, donc la concorde», a soutenu dans une conférence inaugurale,  Suzanne Traoré, conseillère technique du ministre ivoirien de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Initié par Mme Isabelle Anoh, « Femmes et paix» est une organisation apolitique et bénévole qui veut œuvrer à l’apaisement et prôner la culture de la non-violence en Côte d’Ivoire.

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Le Discours royal d’ouverture du parlement : un cap et une feuille de route nationale pour les prochaines années

Le Roi Mohammed VI a adressé, vendredi à partir du palais Royal de Rabat, un discours au parlement à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.Dans ce discours le Souverain a fixé le cap global de l’action et défini les grandes priorités autour desquelles la collectivité nationale est appelée à se mobiliser.

« Notre souci a toujours été que la dynamique de développement économique soit articulée à la promotion du secteur social, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il dit.

Ainsi, le Roi a appelé à la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, un projet national majeur, d’une nature inédite, déclinant ce projet en quatre axes-clés :

Premièrement, il s’agit d’étendre, d’ici la fin 2022 au plus tard, la couverture médicale obligatoire, de sorte que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement.

Deuxièmement, ce projet se propose de généraliser les allocations familiales qui bénéficieront ainsi à près de sept millions d’enfants en âge de scolarité, au profit de trois millions de familles.

Troisièmement, il consiste à élargir la base d’adhérents au système de retraite en y incorporant environ cinq millions de Marocains parmi la population active non titulaire d’un droit à une pension et quatrièmement de généraliser l’accès à l’indemnité pour perte d’emploi au profit des Marocains ayant un emploi régulier.

A cette fin, le Souverain a appelé à une « concertation élargie avec l’ensemble des partenaires et à la mise en place d’un pilotage innovant et efficace de ce projet sociétal, dans la perspective de créer un organe unifié chargé de coordonner et de superviser les régimes de protection sociale ».

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », fait-il observer.

A cet égard, les institutions de l’État et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a insisté le Roi Mohammed VI, appelant à une redéfinition substantielle et équilibrée du secteur.

Par ailleurs, le Souverain forme le vœu que l’Agence chargée de la supervision des participations de l’État et du suivi de leurs performances joue un rôle-clé dans ce domaine.

En effet, dans le combat en faveur des intérêts de la patrie et des citoyens, il importe de rappeler que, comme la responsabilité, le succès doit être partagé ; il est l’affaire de tous, de chacun de nous, ou il n’est pas.

Pour ce qui est de la relance économique, il repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », qui est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Souverain.

« Nous plaçons le plan de relance économique en tête des priorités de l’étape actuelle », a dit le Souverain dans ce discours avant de préciser que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises.

Le plan a pour objet de rehausser la capacité des secteurs productifs à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu, a-t-il précisé, soulignant qu’afin de garantir la réussite de ce plan, l’accent a été porté sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre contractuel national, impliquant l’Etat ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations.

Dans ce cadre, le Souverain a rappelé que le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’Etat a bénéficié à plus de 20 mille d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois, s’est réjoui le Roi, soulignant que ces efforts doivent se poursuivre, tant de la part du secteur bancaire et de la Caisse Centrale de Garantie que du côté des entreprises et de leurs associations professionnelles.

Dans ce contexte, le Souverain a souhaité que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement « joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », notant que cette structure interviendra pour doter les secteurs productifs du soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé.

L’appui apporté au Plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental, a précisé le Souverain, notant que selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

Ghana : Un parlementaire abattu par de présumés brigands (rapport)

Un député de la circonscription de Mfantseman, M. Ekow Kwansah Hayford, a été tué par des présumés voleurs armés aux premières heures du vendredi 9 octobre 2020.Le législateur de 49 ans a été abattu par des inconnus, alors qu’il revenait d’une tournée de campagne sur la route Nkusukum Mankessim-Abeadze Duadze dans la région centrale vers 1 heure du matin.

Le commandant de la police de la division de Mankessim, M. Owoahene Acheampong, qui a confirmé l’incident au journal Graphic, a déclaré que la police était toujours en train de recueillir des informations dans le cadre des enquêtes et que le corps du député avait été déposé à la morgue de Saltpond.

Les médias locaux citant un témoin oculaire ont indiqué que les présumés assaillants avaient arrêté le véhicule du député qui étaient avec d’autres personnes, mais le chauffeur de la voiture a tenté de passer en force et a perdu le contrôle du véhicule. Il a été également abattu.

Le rapport ajoute que les passagers ont tous reçu l’ordre de sortir des véhicules et que le parlementaire aurait été abattu après qu’il s’est présenté aux brigands qui voulaient savoir qui était Ekow Kwansah, a déclaré le témoin oculaire.

Réagissant à la nouvelle de la mort du législateur, le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a déclaré que la police devrait amener les assassins du député de Mfantseman, Ekow Quansah Hayford à réserver.

Le président Akufo Addo a rappelé que sa dernière rencontre avec le législateur a eu lieu le 30 juin 2020, lorsqu’il a lancé les travaux d’un projet d’approvisionnement en eau à Anomansa, dans sa circonscription et qu’Ekow Quansah était très apprécié et aimé de ses électeurs, et la police doit retrouver les auteurs de cet acte horrible pour les faire juger.

Il a exprimé ses « plus sincères condoléances à sa famille, à la circonscription de Mfantseman, au Nouveau Parti patriotique et au Parlement. »

Maroc : le Roi Mohammed VI appelle à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique, qui sera placé en tête des priorités de l’étape actuelle.Selon le Souverain marocain, ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises et se propose de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour garantir la réussite de ce plan, le Roi Mohammed VI insiste sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre « contractuel national, impliquant l’État ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations ».

Jusqu’à présent, le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’État a bénéficié à plus de 20.000 d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards dirhams (1 dollar = 9,3 DH), a-t-il rappelé.

Pour le Souverain, les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois.

Le plan de relance économique repose sur « le Fonds d’investissement stratégique, qui sera baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a-t-il précisé.

Il a formé le vœu que ce Fonds joue un rôle de « premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », ajoutant que ce plan interviendra pour doter les secteurs productifs du « soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé ».

Afin que ce fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, le Roi a donné ses orientations pour qu’il soit doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence.

Il a également donné ses directives pour que ce fonds soit doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’État. L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir, a-t-il souligné.

Ainsi, l’appui apporté au plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental. Selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture, le tourisme.

L’UA lève la suspension du Mali

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a décidé vendredi la levée de la suspension du Mali de l’organisation panafricaine, imposée depuis le 19 août après les évènements qu’a connus le pays.« Le Conseil de Paix et de Sécurité, au vu des récents développements politiques positifs, décide de lever la suspension qu’il avait imposée contre le Mali. A cet effet, la République du Mali est autorisée à participer pleinement à toutes les activités de l’Union africaine », affirme le CPS dans son compte Twitter.

Le 19 août, le CPS avait décidé la suspension du Mali de l’organisation panafricaine jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel.

Intervenant lors de cette réunion du CPS sur le Mali, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné que c’est la 3ème réunion du Conseil sur le Mali, depuis que ce pays a connu des troubles ayant débouché sur le renversement des institutions, le 18 août 2020, relevant que cette session se tient au moment où des évolutions encourageantes ont été remarquées au Mali.

«En effet, les institutions de transition sont en train d’être mises en place, un Président et un Premier Ministre civils de la transition ont été désignés, ils viennent de mettre en place le gouvernement. Dans les prochains jours, le Conseil national de transition devrait être installé. L’ancien Président Ibrahim Boubacar Keita a été libéré et autorisé d’aller se faire soigner dans un pays de son choix. Ce 7 octobre 2020, les personnalités politiques et militaires, dont l’ancien Premier ministre, ont été également libérées. Ce sont là des avancées dont il faut se réjouir », a relevé le président de la Commission.

Les progrès réalisés ont amené les Chefs d’Etat de la Cedeao à lever les sanctions imposées au Mali, a rappelé le patron de la CUA, ajoutant que cette attitude de la CEDEAO a sans doute été pour beaucoup dans l’évolution positive de la situation au Mali.

L’union africaine « à travers mon représentant et chef de la Misahel le président Pierre Buyoya a contribué à cette évolution positive de concert avec la CEDEAO et les Nations Unies », a souligné Moussa Faki.

Il faut rappeler que le Mali, en plus de la crise socio politique qui l’a déstabilisé depuis le mois de juin, est restée confronté aussi à une crise sécuritaire, mais également sanitaire. Les attaques terroristes n’ont pas cessé malgré les efforts des forces de défense maliennes et ceux des forces internationales. La Covid 19 a eu des conséquences négatives sur la vie socio-économique des populations, a indiqué le président de la Commission.

En plus de ces urgences incontournables, le pays doit organiser des consultations électorales en vue de se doter d’institutions définitives, a-t-il dit.

La transition va donc être conduite dans des conditions matérielles, financières et psychologiques particulièrement difficiles, mais il faudra avancer. La contribution de l’Union africaine à l’accomplissement de ce vaste chantier est sans doute attendue, a-t-il affirmé.

Le gouvernement ivoirien signe avec Huawei un avenant de protocole pour le développement du secteur des TIC

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a signé jeudi avec Huawei, le géant chinois des Télécoms, un avenant de protocole d’accord en vue du développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire.Cet avenant au protocole d’accord existant entre le ministère de l’Économie numérique et Huawei,  vise à « renforcer la volonté du gouvernement de s’appuyer sur l’expertise de la multinationale Huawei Technologies pour le développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire », a précisé M. Mamadou Sanogo, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Il devrait notamment permettre une « assistance » du groupe dans la définition et l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire numérique 2030 », a ajouté M. Mamadou Sanogo.

Le groupe chinois de Télécoms devrait également apporter une assistance à la mise en place d’une stratégie de développement du large bande (Broadband) en Côte d’Ivoire et réaliser une étude en vue d’instituer un cadre normatif de l’accès au très haut débit dans la société de l’information. 

En outre, ce protocole d’accord révisé, intègre une assistance à la promotion de l’accessibilité des personnes en situation de handicap pour un développement inclusif de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien envisage toutefois d’encourager les équipementiers dont Huawei Technologies à prendre toute leur part aux initiatives en termes de formulation et d’implémentation de sa vision pour la transformation digitale de l’économie nationale, a souligné M. Sanogo. 

M. Loïse Tamalgo vice-président en charge des Relations publiques Northen Africa region (Afrique subsaharienne) du groupe, a déclaré que Huawei s’engage à travers cet avenant au protocole d’accord à développer l’écosystème du digital en Côte d’Ivoire.

La pandémie de la Covid-19, fera-t-il observer, a accéléré la digitalisation de nos sociétés. Et en Afrique, les besoins en bande passante ont augmenté de 25 à 30%, congestionnant la plupart des réseaux opérateurs. 

« Mieux vaut toujours avoir ses propres routes digitales au niveau national avant de s’intégrer dans l’ensemble mondial », a-t-il conseillé, tout en assurant que « la Côte d’Ivoire est déjà sur le bon chemin ». 

Après 20 ans de présence et de contribution au développement du continent, Huawei a déjà déployé plus de 200.000 Km de fibres optiques en Afrique et compte dans les années à venir renforcer ce maillage. 

UA/Elections : Quatre des cinq candidatures marocaines éliminées

La Commission chargée de l’examen des candidatures pour les six postes de commissaires de la Commission de l’Union africaine (CUA) a éliminé 31 des 89 dossiers de candidatures de différents pays africains, dont quatre présentées par le Maroc, a appris APA de sources diplomatiques à Addis-Abeba.Ces candidatures n’ont pas atteint les 70% des critères fixés par la CUA pour la présélection des candidats en lice pour l’un ou l’autre postes de commissaires, ajoute-t-on de mêmes sources.

Il s’agit des candidatures de M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, proposé pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) proposée pour le poste de Commissaire au commerce et à l’industrie.

De même, la candidature de Mme Latifa Laabida, ex-ministre et actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers, proposée au poste de commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, a été également rejetée. Il en est de même pour celle de M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur proposé pour le poste de Commissaire aux affaires sociales.

Le seul candidat marocain retenu est celui de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, proposé pour remplir les fonctions de Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture. Sa candidature a été retenue, mais il est classé 4ème et ses chances sont « infimes » pour prétendre à ce poste du fait qu’il est devancé par l’actuelle commissaire de ce secteur, l’angolaise Josefa Leonel Correa Sacko, arrivée en tête de ce classement, basé sur la formation académique et universitaire, l’expérience professionnelle et les performances réalisées, précise-ton de même source.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017.

OMC: l’UA soutient la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala

L’Union africaine exprime tout son soutien à l’ancienne ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala candidate à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce, a déclaré vendredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Par ailleurs président de l’UA, Ramaphosa a appelé le continent à se rallier derrière Okonjo-Iweala pour son élection en tant que premier Africain à la tête de l’agence des Nations unies chargée de la formulation des politiques commerciales internationales.

 Mme Okonjo-Iweala est la première femme africaine à atteindre la phase finale de sélection pour ce poste. Elle est en concurrence avec la Sud-coréenne Yoo Myung-hee.

 Toutefois, quel que soit le candidat qui remporte le poste, l’OMC aura pour la première fois une femme à la tête de cette agence des Nations unies.

 « Le Dr Okonjo-Iweala est une Africaine très distinguée qui a excellé dans diverses fonctions publiques au Nigeria, avec des responsabilités au sein de l’UA, et dans de nombreuses missions internationales », a déclaré Ramaphosa.

« Pour un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles »

 Selon le président de l’UA, M. Okonjo-Iweala est la bonne personne pour « repositionner l’OMC afin qu’elle soit un instrument efficace pour faciliter un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles ».

 « Je ne doute pas de ses compétences et ses capacités pour rétablir l’ordre dans un système commercial multilatéral par ailleurs turbulent », a déclaré le président.

 M. Ramaphosa s’est dit optimiste quant à la possibilité que d’autres régions s’unissent et soutiennent également la candidate africaine, dont le leadership contribuerait à la pleine intégration du continent en tant qu’acteur important du système commercial multilatéral mondial.

 Le Nigérian a dépassé deux autres candidats africains pour atteindre le dernier tour de la sélection. Les autres étaient l’Égyptien Abdel Hamid Mamdouh et l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Kenya, Amina Mohamed.

OMC : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala tout près du but

L’ex-ministre des Finances du Nigéria est désormais la seule africaine en compétition pour le poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qu’elle disputera avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.Pour la première fois depuis sa création, en 1995, l’institution va être dirigée par une femme. Elle a dévoilé hier jeudi le nom des deux candidates encore en lice pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a quitté ses fonctions le 31 août. Ngozi Okonjo-Iweala a réussi à se jouer d’Amina Mohamed, ex-ministre des Affaires étrangères du Kenya, pour aller en finale avec sa concurrente asiatique. 

C’est une déception alors pour Mme Mohamed qui déclarait récemment sur JeuneAfrique avoir « le profil qui convient pour diriger l’OMC ». C’est un revers également pour certains observateurs qui prédisaient un duel 100% africain pour la phase ultime de l’élection. Les deux femmes faisaient en effet figure de favorites depuis que l’Union européenne (UE) et ses 27 pays membres avaient officiellement annoncé soutenir leurs candidatures le 2 octobre. 

En revanche, le continent est toujours en lice, pouvant compter notamment sur les chances bien réelles de l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale, 66 ans. Son carnet d’adresses pourrait lui fournir les soutiens nécessaires pour s’imposer dans la dernière ligne droite.

Pour son adversaire sud-coréenne, elle pourrait compter sur un soutien de taille, en l’occurrence la Chine. Yoo Myung-hee, 53 ans, est la première femme à avoir dirigé le ministère du Commerce dans son pays. Durant son mandat, elle a mené les négociations pour la mise en place d’un accord de libre-échange avec la Chine dans les années 1990, avant d’être en poste à l’ambassade sud-coréenne à Pékin.

Annoncé au plus tard pour le 7 novembre, le verdict pourrait être connu « avant », selon Keith Rockwell,porte-parole de l’OMC, qui s’est empressé de contester tout lien avec l’élection présidentielle américaine censée se terminer à la même période.

Niger : Jean-Michel Cavalli, nouveau sélectionneur du Mena

L’entraîneur français est officiellement porté, ce vendredi, à la tête de l’équipe nationale du Niger en remplacement de son compatriote Jean-Guy Wallemme.C’est fait ! Le Mena tient son sélectionneur en la personne de Jean-Michel Cavalli (63 ans). L’ancien technicien de l’AC Ajaccio (France) a signé un contrat de deux ans, plus deux en option, avec la Fédération nigérienne de football (Fenifoot).

Selon le Corse, c’est « un merveilleux challenge ». En tout cas, l’Afrique n’est pas un terrain inconnu pour Cavalli. En effet, ce dernier a dirigé, pendant une année, les Fennecs de l’Algérie (2006-07). Mais la saison dernière, il occupait le poste de Directeur technique du PFC Sotchi, un club russe.

Le Niger est en lice dans les éliminatoires de la CAN 2022. Dans un mois seulement, le Mena affrontera l’Ethiopie, en aller et retour, lors des 3e et 4e journées. A cela s’ajoute, les qualifications de la Coupe du monde 2022. Le Niger est logé dans le groupe A en compagnie de l’Algérie, du Burkina Faso et de Djibouti.

Mais attendant, Jean-Michel Cavalli fera ses grands débuts sur le banc du Mena dans le cadre d’un tournoi international organisé à Niamey, la capitale. Le Niger en découdra avec le Tchad (11 octobre) et la Sierra Leone (13 octobre). 

Politique, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

La rentrée politique, les efforts du Maroc dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les regards sont braqués sur l’ouverture parlementaire, marquée par le discours Royal, perçu comme la feuille de route du gouvernement et du Parlement, notant que cette intervention donne le coup d’envoi à la véritable rentrée politique.

Cette session d’automne de ce vendredi est exceptionnelle au vu de la situation sanitaire que vit notre pays, rappelle le quotidien, soulignant que le Roi Mohammed VI a décidé d’adresser son discours d’ouverture à partir du Palais royal de Rabat. Cette démarche doit donner à réfléchir et avoir valeur d’exemple pour inspirer la population sur la nécessité d’observer les mesures de distanciation sociale préconisées, fait remarquer l’auteur, relevant que dans ce contexte particulier de pandémie, les partis politiques sont aux abonnés absents.

Contrairement aux agents de l’administration territoriale et les blouses blanches, notamment, qui étaient montés au front pendant l’état d’urgence sanitaire et la période de déconfinement, nos politiques se sont distinguées par leur éclatant « confinement », déplore-t-il.

Abordant dans le même registre, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il s’agit d’une rentrée politique exceptionnelle eu égard aux effets de la pandémie du Covid-19 et les défis qu’elle engendre, soulignant que la nouvelle session parlementaire sera marquée par l’examen de lois électorales en vue du prochain scrutin, des orientations et des priorités de la loi de Finances, en plus de de plusieurs textes organiques et projets importants telle que la couverture sociale.

Le débat autour de ces différentes questions au sein de l’hémicycle pourrait constituer une véritable plateforme pour un débat politique sérieux et productif, ajoute le quotidien, expliquant que le débat politique devrait répondre aux préoccupations des populations, notamment dans cette conjoncture sanitaire et sociétale compliquée.

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le pays veut muscler son dispositif contre le blanchiment d’argent, relevant que le nombre des affaires traitées ne cesse d’augmenter d’année en année grâce à l’implication de toutes les parties concernées.

L’adoption de nouvelles lois et l’amendement du code pénal vont dans le même sens, ajoute la publication, expliquant qu’il est question de verrouiller les procédures pour minimiser le risque. Il en va ainsi de l’image du pays à l’échelle internationale.

Les autorités comptent s’ouvrir sur d’autres corps de métiers pour élargir le champ des procédures de contrôle, poursuit le journal, faisant savoir que ce fut le cas il y a quelques jours avec l’implication des notaires. Selon lui, cette nouvelle mesure est de nature à rendre les opérations de contrôle plus larges et efficaces.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil du gouvernement a décidé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre prochain, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de Covid-19.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face au Covid-19, a indiqué, le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, ce projet de décret, qui prolonge l’état d’urgence sanitaire du samedi 10 octobre à 18h00 jusqu’au mardi 10 novembre à 18h00, renseigne sur le souci des autorités publiques de garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises contre la propagation de Covid-19, tout en veillant à l’adéquation des dispositions prises au niveau de chaque région, préfecture ou province, avec l’évolution de la situation épidémique, a-t-il expliqué.

L’affaire Terme-Sud, la justice et l’économie se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire Terme-Sud à l’économie sans oublier l’actualité politique.« Macky offre les 15 ha de Terme-Sud à l’armée », barre à sa Une Vox Populi avant de reprendre, dans ses colonnes, cette déclaration du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba : « Désormais, tout le foncier de Terme-Sud va revernir à l’armée. Une décision prise par le président de la République ». Il ajoute : « (…) même la COMICO (Coopérative militaire de construction) qui se trouve sur 2 ha doit céder la place pour que l’armée puisse utiliser cet espace ».

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « Sidiki Kaba confirme le départ des familles militaires » en annonçant ainsi « Les termes du déguerpissement ».

Sous le titre « Macky Sall, la surprise du chef », L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « (…) décision radicale sur les terrains de Terme Sud qui vont abriter le cœur de l’Armée sénégalaise ». A en croire nos confrères, « La décision du chef de l’Etat cache une grande volonté de souveraineté militaire et financière ».

L’espace libéré « sera affectée au Commandement pour l’érection d’un cantonnement, lequel fait défaut à Dakar. Mais surtout pour permettre aux Armées d’avoir l’espace nécessaire pour la construction d’un Etat-major avec toutes les commodités », informe le quotidien du groupe Futurs Médias. « Macky restitue les 15 ha à l’armée », conclut L’AS quotidien.

En économie, le même journal revient sur l’augmentation du budget 2021 en donnant « Les secrets d’une hausse inattendue ». « Pour se faire une santé financière, le gouvernement envisage d’augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales (…) L’innovation est l’entrée en vigueur du budget programme. Ainsi, à partir de 2021, les ministres seront les ordonnateurs principaux de crédits », note L’AS quotidien.

« L’une des innovations dans ce nouveau budget (…) est l’institution de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités autonomes publiques, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration publique », précise de son côté le quotidien national Le Soleil.

En solitaire, le quotidien EnQuête met le focus sur l’affaire Souleymane Téliko et arbore ce titre : « Enjeux d’un malaise profond ». « Malgré la sortie du premier président de la Cour suprême, il ne faut pas s’attendre à un armistice entre les magistrats progressistes qui se battent pour la libération de la Justice et les conservateurs qui militent en faveur du statu quo », soutiennent nos confrères.

De son côté, Walf  Quotidien donne la parole à Vieux Aïdara, condamné par contumace par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui « se +déconfine+ et déballe ». Celui qui est considéré comme l’un des complices de Karim Wade dans les affaires de détournement de fonds publics dont ce dernier a été condamné pour « croit être celui qui subit le plus les dommages collatéraux dans cette affaire », affirme Walf Quotidien.

Libération informe de son côté que « Le juge Ngor Diop engage la bataille suprême » pour faire annuler son affectation à Thiès après qu’il ait refusé d’accorder la liberté provisoire à un chef religieux.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la probable « alliance » électorale entre le parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade et le parti PASTEF de l’opposant Ousmane Sonko et titre : « Benno (mouvance présidentielle) en danger ! » A ce propos, le journal note que « Les Libéraux (du PDS) acquiescent, (mais que) les Patriotes (de PASTEF) se réservent ».

« Macky  offre les 15 ha de Terme-Sud à l’armée », barre à sa Une Vox Populi avant de reprendre, dans ses colonnes, cette déclaration du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba : « Désormais, tout le foncier de Terme-Sud va revernir à l’armée. Une décision prise par le président de la République », dit-il, ajoutant que « (…) même la COMICO (Coopérative militaire de construction) qui se trouve sur 2 ha doit céder la place pour que l’armée puisse utiliser cet espace ».

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « Sidiki Kaba confirme le départ des familles militaires » en annonçant ainsi « Les termes du déguerpissement ».

Sous le titre « Macky Sall, la surprise du chef », L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « (…) décision radicale sur les terrains de Terme Sud qui vont abriter le cœur de l’Armée sénégalaise ». A en croire nos confrères, « La décision du chef de l’Etat cache une grande volonté de souveraineté militaire et financière ».

L’espace libéré « sera affectée au Commandement pour l’érection d’un cantonnement, lequel fait défaut à Dakar. Mais surtout pour permettre aux Armées d’avoir l’espace nécessaire pour la construction d’un Etat-major avec toutes les commodités », informe le quotidien du groupe Futurs Médias. « Macky restitue les 15 ha à l’armée », conclut L’AS quotidien.

En économie, le même journal revient sur l’augmentation du budget 2021 en donnant « Les secrets d’une hausse inattendue ». « Pour se faire une santé financière, le gouvernement envisage d’augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales (…) L’innovation est l’entrée en vigueur du budget programme. Ainsi, à partir de 2021, les ministres seront les ordonnateurs principaux de crédits », note L’AS quotidien.

« L’une des innovations dans ce nouveau budget (…) est l’institution de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités autonomes publiques, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration publique », précise de son côté le quotidien national Le Soleil.

En solitaire, le quotidien EnQuête met le focus sur l’affaire Souleymane Téliko et arbore ce titre : « Enjeux d’un malaise profond ». « Malgré la sortie du premier président de la Cour suprême, il ne faut pas s’attendre à un armistice entre les magistrats progressistes qui se battent pour la libération de la Justice et les conservateurs qui militent en faveur du statu quo », soutiennent nos confrères.

De son côté, Walf  Quotidien donne la parole à Vieux Aïdara, condamné par contumace par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui « se +déconfine+ et déballe ». Celui qui est considéré comme l’un des complices de Karim Wade dans les affaires de détournement de fonds publics dont ce dernier a été condamné pour « croit être celui qui subit le plus les dommages collatéraux dans cette affaire », affirme Walf Quotidien.

Libération informe de son côté que « Le juge Ngor Diop engage la bataille suprême » pour faire annuler son affectation à Thiès après qu’il ait refusé d’accorder la liberté provisoire à un chef religieux.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la probable « alliance » électorale entre le parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade et le parti PASTEF de l’opposant Ousmane Sonko et titre : « Benno (mouvance présidentielle) en danger ! » A ce propos, le journal note que « Les Libéraux (du PDS) acquiescent, (mais que) les Patriotes (de PASTEF) se réservent ».

ARD/APA

Meeting de l’opposition à Abidjan: les leaders afficheront complet (organisateurs)

Koné Boubakar, cadre du Front populaire ivoirien (FPI), co-président à l’organisation du meeting de l’opposition prévue samedi à Abidjan, a assuré jeudi que les leaders de l’opposition afficheront complet à ce rendez-vous « historique ».Ce rassemblement annoncé au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan vise à faire comprendre au monde entier que « la Côte d’Ivoire rejette ce troisième mandat anticonstitutionnel » de Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a dit M. Koné Boubakar, face à la presse.

M. Koné Boubakar qui s’exprimait au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a déclaré que « cette fois-ci, l’opposition affiche complet » à cette mobilisation pour dire « non » à la candidature de M. Ouattara, déjà retenue par le Conseil constitutionnel.

Interrogé de savoir si Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, sera présent à ce meeting, il a laissé entendre que « c’est à M. Affi (contesté par une frange du FPI,  parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’il faut poser la question ». 

Toutefois, fera-t-il, observer que l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une plateforme de l’opposition dont Affi est le leader, a « commis des responsables qui travaillent avec nous dans les commissions » mises en place pour ce meeting.

« Par conséquent, il y a de fortes chances que M. Affi soit là », a poursuivi M. Koné Boubakar, qui a appelé les militants du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, à venir massivement et à n’avoir « aucune frayeur » car toutes les dispositions sécuritaires ont été prises.

M. Brahima Kamagaté, co-président à l’organisation, un leader de la jeunesse du Pdci, qui animait cette conférence, a fait savoir que des courriers ont été adressés au ministre de la Défense, par ailleurs Premier ministre, ainsi qu’ au ministre en charge de la sécurité relativement à ce meeting.

Il a relevé que sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, sont attendus 100.000 jeunes, lors de ce rassemblement des partis de l’opposition. Le stade, lui-même, enregistre officiellement 45.000 sièges.

L’opposition ivoirienne exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estimant qu’elle est déséquilibrée et inféodée de membres proches du pouvoir. Pour ce faire, elle  a demandé à ses représentants de suspendre leurs activités à la Commission centrale.  

Elle propose un report du scrutin et un dialogue avec l’exécutif pour aplanir les incompréhensions en vue d’un scrutin crédible, transparent et inclusif. Mais, le processus semble déjà très engagé et le scrutin pourrait ostensiblement se tenir le 31 octobre 2020, délai constitutionnel.

Deux décès maternels enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire (Enquête)

Deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire où l’on note également 614 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes, a appris APA jeudi de bonne source.« Il y a deux décès maternels toutes les 3 heures en Côte d’Ivoire. Les causes directes de ces décès sont l’hémorragie (42,17%), l’hypertension artérielle et les complications ( 13,06%), ruptures utérines (6,62%)…) », a expliqué Euphrasie Coulibaly épouse Kambou de l’ONG internationale IPAS qui présentait les résultats de la vague 2 de l’enquête dénommée « Procréation médicalement assistée » (PMA) 2020 en Côte d’Ivoire.

Elle s’exprimait dans un atelier de formation organisé à Dabou, commune située à 5à km à l’Ouest d’Abidjan par  le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies en Côte d’Ivoire ( REPMASCI) et l’ONG  IPAS en vue de  sensibiliser les journalistes à s’engager pour la  promotion de la lutte contre  les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.

Selon  la même enquête, a poursuivi  Mme Kambou, l’âge moyen du premier rapport sexuel chez les filles en milieu urbain est de 16,9 ans en Côte d’Ivoire contre 16, 1 ans en milieu rural.

 La Côte d’Ivoire qui enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région (614 décès pour 100.000 naissances vivantes), ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020. Dans le pays, 61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement.

Otages au Mali : les dessous d’une libération

L’opposant malien Soumaïla Cissé et l’humanitaire française Sophie Pétronin ont été libérés des mains des jihadistes. APA vous explique comment.Plus de six mois pour l’un, quatre pour l’autre. L’ancien ministre malien Soumaïla Cissé et la Française Sophie Pétronin, qui étaient détenus par les jihadistes dans le nord du Mali, ont été libérés ce jeudi 8 octobre 2020 à Tessalit, dans la région de Kidal, au nord du Mali.

Les deux otages étaient détenus par le JNIM, acronyme en langue arabe du Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans, lié à Al-Qaïda et dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali. Un ancien chef rebelle touareg dans les années 90 et qui fut un moment conseiller à la présidence à Bamako avant de se convertir au jihadisme.

Ils devraient arriver à Bamako dans la soirée en compagnie de deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, un prêtre enlevé au Niger en 2018. Ces derniers étaient également détenus par les islamistes.

La libération de l’homme politique malien et de l’humanitaire française était attendue depuis plusieurs jours, suite à un accord conclu il y a plusieurs semaines entre les autorités maliennes et les jihadistes du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).

Leur remise en liberté était prévue dans la journée de lundi après l’acheminement durant le week-end par Bamako vers Tessalit de plusieurs dizaines de détenus jihadistes ou présumés tels.

Selon certaines sources, cette libération devrait être accompagnée d’une importante rançon. Mais le processus semblait entretemps bloqué. Des détenus placés en tête de liste et réclamés par les jihadistes n’ont finalement jamais quitté Bamako.

Parmi eux, Mimi Ould Bana Ould Cheikh, fils du maire de Tarkint, dans la région de Gao. Il est considéré comme l’organisateur des attaques contre un complexe touristique à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire et le Splendid Hôtel à Ouagadougou, au Burkina Faso.

La mort d’un évangéliste américain résidant à Ouagadougou dans cette dernière attaque a valu au fils de Baba Ould Cheikh d’être recherché par la justice américaine qui l’a d’ailleurs condamné lors d’un procès par contumace.

Selon des sources maliennes, les pressions du gouvernement américain ont finalement empêché sa libération et donc retardé la remise en liberté des otages.

En guise de compensation pour les jihadistes face à cette impossible libération d’un des leurs, une augmentation du montant initial de la rançon aurait été, selon certaines confidences, consentie pour qu’elle atteigne la somme d’un milliard 650 millions F CFA, soit 10 millions d’euros.

Initiées par Bamako au lendemain de l’enlèvement du chef de file de l’opposition, alors en pleine campagne pour les législatives en mars dernier, les négociations portaient au départ sur son seul cas.

Jusqu’au mois de juillet, aucune avancée notable n’était enregistrée. C’est avec l’entrée d’une nouvelle équipe de négociateurs que les discussions ont commencé à évoluer dans le bon sens. À sa tête, un habitué de ce genre de mission. Ahmada Ag Bibi qui, par le passé, avait déjà réussi à libérer plusieurs dizaines d’otages occidentaux des mains de différents groupes islamistes installés dans le nord du Mali.

Cet ancien rebelle touareg, issu de la puissante tribu de Ifoghas, était jusqu’au coup d’État du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) un influent député de la majorité parlementaire sortante.

Il était très vite parvenu à conclure un accord de principe avec les islamistes sur la libération de son compatriote. Il ne restait plus qu’à convenir des modalités de son exécution. C’est alors que les autorités maliennes ont eu l’idée d’essayer d’obtenir la libération de l’humanitaire bordelaise.

Après un premier refus, les jihadistes ont finalement accepté de la relâcher en exigeant le rajout de plusieurs dizaines de noms à leur liste de détenus à libérer des prisons maliennes. Au total, ils seraient plus de 200 détenus liés aux groupes jihadistes qui auraient été libérés par Bamako, mais aussi au Niger voisin.

Suspendu par l’Ofpra, le Bénin se déclare « pays sûr »

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a confirmé mardi la suspension du Bénin de la liste des « pays d’origine sûrs ».Un coup de massue ! Le pays du président Patrice Talon, qui faisait partie depuis 2015 d’une liste de seize pays considérés comme « sûrs », en compagnie du Ghana, de l’Île Maurice, du Sénégal et du Cap Vert, a été exclu pour une durée de douze mois, informe RFI. La décision prise fin septembre est motivée par « la situation des libertés publiques et politiques dans ce pays », précise le président de l’Ofpra, qui statue sur les demandes d’asile en France. 

L’Office espère une amélioration d’ici octobre 2021, alors que les autorités sont accusées de réduire l’espace politique, depuis les législatives d’avril 2019 suivies de fortes contestations, et à quelques mois de la présidentielle de 2021. Plusieurs opposants ont aussi été condamnés par la justice et ont quitté le pays, comme Sébastien Ajavon, exilé en France.

En revanche, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a pris le parti de son pays qui est un lieu « sûr » d’après lui, estimant que l’Ofpra n’a « peut-être pas tous les éléments d’appréciation ».

Il cite par ailleurs, sur le site 24haubenin, le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) qui a reconnu que le Bénin « est ouvert à ceux qui sont en difficulté dans son voisinage immédiat ». 

Ainsi, « nous laisserons le temps au temps, comme ils l’ont fait, en nous mettant en sursis de douze mois, et le Bénin fera la preuve qu’il est un État de droit, un État de liberté », a ajouté M. Orounla, par ailleurs ministre de la Communication.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a fixé pour le 11 avril 2021 le premier tour de la présidentielle. Elle poursuit en même temps les séances d’explication du système du parrainage qui sera appliqué pour cette élection malgré la controverse autour. 

Inauguration du Groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children Of Africa d’Abobo, au Nord d’Abidjan

Le Groupe scolaire d’excellence Children Of Africa d’Abobo, un établissement scolaire public construit par la Fondation Children Of Africa, au Nord d’Abidjan d’un coût de 1, 650 milliard FCFA, a été officiellement inauguré jeudi en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités. Cet établissement d’excellence construit sur un terrain de 15 000 m²,  est composé de deux écoles primaires et d’une école maternelle et à une capacité d’accueil de 700 élèves avec 100 à la maternelle et 600 au primaire.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children Of Africa d’Abobo sera régi par un seul principe : celui de l’excellence, car tous les élèves sont recrutés sur la base du mérite, à travers un test de sélection. Bien entendu, les parents de nos élèves doivent justifier avant toute chose, d’habiter à Abobo» a indiqué dans un discours,  Dominique Ouattara, la première dame Ivoirienne, par ailleurs présidente-fondatrice de la Fondation Children Of Africa.

 Poursuivant, Mme Ouattara a précisé que la Fondation prend en charge tous les frais afférents aux parents notamment, la cantine scolaire, les manuels scolaires et les tenues des écoliers. « L’école est donc entièrement gratuite pour tous les élèves. Le groupe scolaire dispose en son sein d’une cantine scolaire qui offrira le déjeuner gratuitement aux élèves sur place pour un meilleur encadrement», a-t-elle ajouté.

« Il me tenait à cœur de construire ce bel édifice à Abobo, l’une des plus grandes communes populaires de notre pays et qui a tant souffert. Je voulais montrer qu’il était possible de donner à nos enfants d’Abobo un groupe scolaire d’excellence de standing international», a justifié auparavant l’épouse du président ivoirien.

« Cette oeuvre sublime va donner une vraie opportunité aux enfants de la commune d’Abobo. Ce sont des enfants de familles modestes, ils pourront étudier dans les mêmes conditions que tous les enfants du monde. Ainsi ils auront toutes les chances d’être parmi les élites», a estimé pour sa part, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui est également le premier magistrat de cette commune.

Dans la foulée, il a dit sa gratitude au donateur ainsi qu’au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara qui a prévu la réalisation de plusieurs infrastructures à Abobo à travers un plan d’urgence de 173 milliards FCFA.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children of Africa d’Abobo vient occuper une place de choix dans le patrimoine de l’école ivoirienne», a dit à son tour, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

La Fondation Children Of Africa qui a fait de l’éducation, un des piliers de ses actions, a construit des écoles dans plusieurs localités du pays et  distribue des milliers de kits scolaires à chaque rentrée des classes.

Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Dialogue inter-libyen de Bouznika : La CEN-SAD salue les accords du 2è round

La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a salué, jeudi, les accords conclus entre la délégation du Haut conseil d’Etat et celle de la Chambre des représentants dans le cadre du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, au MarocDans un communiqué, cité par le portail du ministère marocain des Affaires étrangères, la CEN-SAD indique avoir suivi avec satisfaction la conclusion, mardi 06 octobre, du deuxième round des négociations de Bouznika entre les parties libyennes sous l’égide du Maroc, tout en se félicitant de l’accord conclu sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».

Elle a également salué « la volonté ferme de toutes les parties de surmonter les divisions politiques actuelles dans l’intérêt supérieur de la nation libyenne, ainsi que de leur engagement de prendre désormais comme documents de référence pour un accord global, l’Accord politique Libye de Skhirat de 2015 et les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye de 2020 ».

La CEN-SAD a de même renouvelé sa plus Haute appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Que Dieu L’Assiste, pour « les impulsions données au dialogue inter-libyen pour la constance dans l’appui aux parties libyennes, preuve supplémentaire de l’engagement constructif du Royaume du Maroc, apprécié et salué, tant au plan bilatéral que multilatéral, pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique en Afrique ».

La CEN-SAD a, en outre, félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « pour l’accompagnement fructueux de ces pourparlers inter-libyens » et appuie fortement son appel à la Communauté internationale en vue d’un soutien actif et coordonné au processus de paix et de réconciliation nationale en Libye.

La Communauté des Etats sahélo-sahariens renouvelle sa disponibilité à accompagner les parties libyennes dans la mise en œuvre de ce « consensus de Bouznika », gage de la paix et de la stabilité de la Libye et de l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, conclut le communiqué.

Le syndicat de Côte d’Ivoire logistique suspend son mot d’ordre de grève pour 72 h

La grève lancée, mardi, par le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) a été suspendue pour 72h afin de donner une nouvelle chance aux négociations qui ont repris entre les représentants des travailleurs et la direction générale, sous l’arbitrage de l’inspection du travail, a appris APA, jeudi, auprès de ce syndicat.La reprise des pourparlers a permis au Sylacil, « d’obtenir le paiement des arriérés de salaires d’août et de septembre 2020 », souligne une note de ce syndicat transmise à APA, ajoutant que ce « paiement intégral marque la fin des ponctions de 20% sur les salaires qui avaient cours depuis bientôt deux ans ».

Un comité de suivi et de paiement comprenant toutes les parties prenantes va être mis en place, pour continuer la réflexion sur les conditions de paiement du reliquat de 21 mois de ponctions et des arriérés de gratifications 2016, 2017, 2018 et 2019.

Le secrétaire général du Sylacil, Javel Kouakou, s’est félicité de la mobilisation totale des travailleurs pour la défense de leurs droits.

« Nous sommes fiers de l’engagement de nos camarades et collègues pour ce mot d’ordre qui a été lancé. Nous disons merci à notre PDG, M. Kouao Niamoutié, à la DG, Mlle Sylvie Niamoutié pour leur disposition d’esprit à la discussion, à l’inspection du travail et aux forces de l’ordre pour avoir encadré notre mouvement de revendication », a ajouté M. Kouakou, s’excusant auprès des usagers et des partenaires de la plate-forme du guichet unique automobile.

La grève qui a été suspendue, mercredi, était motivée par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020.

La seconde revendication a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le «paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil, « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois.

Côte d’Ivoire: lancement de la 2e édition des Assises du numérique

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé jeudi à Abidjan la deuxième édition des Assises du numérique, un forum de réflexion sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie.Cette seconde édition des Assises du numérique a pour thème « Bilan et perspective, 7 ans après la réforme du secteur des Télécoms/TIC et de la poste ». Elle  est prévue en janvier 2021 et vise à offrir un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique.

Le ministre de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a fait savoir que dans l’intervalle, les commissions techniques mises en place commenceront leurs travaux scientifiques.

« Mes attentes sont fortes quant aux conclusions de ces Assises, car elles devront permettre d’accélérer la transformation numérique de notre économie, d’accroitre la création de richesses et des emplois, et en définitive, de contribuer au bien-être de la population », a-t-il dit.

A l’issue des travaux des Assises du numérique, le diagnostic du secteur de l’économie numérique sera fait et une stratégie nationale du numérique sera, par la suite, adoptée pour servir de boussole de développement du secteur des TIC dans le pays, a-t-il ajouté.

La première édition, tenue en 2015, a permis de poser les jalons de l’évolution du numérique en Côte d’Ivoire grâce aux débats éclairés sur les thèmes du Cyberespace et des données personnelles,  a souligné M. Mamadou Sanogo.

Selon M. Sanogo, l’État avait engagé une réforme du secteur en 2012, qui a permis au plan réglementaire, l’adoption de plusieurs textes juridiques structurants, dont l’ordonnance relative aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.

Des dispositions légales ont également permis la mise en place de plusieurs lois sur des sujets majeurs tels que la cybercriminalité, les transactions électroniques, le code des postes ainsi que la protection des données à caractère personnel.

 Au plan institutionnel, mentionnera-t-il, l’État a créé plusieurs structures dont l’ARTCI (Autorité de régulation des Télécoms/TIC), l’AIGF (Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques), l’ANSUT (Agence nationale du service des Télécoms/TIC).

L’Etat ivoirien a également créée le VITIB,  un village des technologies de l’information et de la biotechnologie, ainsi que l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC) et la Fondation jeunesse numérique.

Ces entités ont permis à la Côte d’Ivoire de connaître plusieurs avancées significatives en matière de Télécommunications/TIC et au pays d’enregistrer par exemple, plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%.

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications et des TIC, quant à lui, s’élève à plus de 1 000 milliards de FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine les 91%. 

Le territoire national est aujourd’hui desservi par des réseaux large bande à fibre optique d’une longueur de plus de 25 000 km, dont 5 435 km sont construits à l’initiative de l’Etat, a relevé M. Mamadou Sanogo. 

Dans le pays, la connectivité internationale est assurée par quatre câbles sous-marins avec une bande passante internationale de 196 Gigabit par seconde. Au niveau de l’indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné plus de 37 places entre 2012 et 2018 en passant de 176e à la 139e place.

À l’échelle internationale, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’indice de développement des TIC (IDI) en se classant 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ces assises visent, sept ans après cette réforme, un arrêt aux fins de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale, a justifié M. Mamadou Sanogo.