Covid-19 : le match Sénégal-Mauritanie annulé

Le derby sénégalo-mauritanien, prévu ce mardi 13 octobre à 19h GMT à Thiès, ne se tiendra plus.Coup de tonnerre ! La Fédération sénégalaise de football a annoncé l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie après la découverte de huit cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne.

« A l’issue des tests Covid-19, conformément aux protocoles sanitaires de la FIFA et de la CAF, huit membres de la délégation de la Fédération mauritanienne de football ont été malheureusement reconnus positifs », a indiqué le communiqué de la FSF parvenu à APA.

Elle souligne que cette annulation a été décidée « après concertations entre les deux parties et la CAF », exprimant d’emblée « toute sa solidarité » à la fédération mauritanienne et « souhaite prompt rétablissement aux personnes infectées ».

Les Mourabitounes sont arrivés samedi matin au Sénégal avant de se rendre à leur camp de base à Saly, dans les installations du centre de formation Diambars.

Ils avaient battu (2-1) quatre jours auparavant, à Nouakchott, la Sierra Leone, faisant le plein de confiance avant leur confrontation avec les Lions laminés (3-1) vendredi à Rabat par le Maroc.

La société civile ivoirienne veut un cadre de concertation dans l’élaboration du PND 2021-2025

L’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), impliquée dans la formulation du Programme national de développement (PND 2021-2025), appelle à la mise en place d’un cadre de concertation formel Etat/société civile dans l’élaboration du PND.« Nous en appelons de nos vœux à l’avènement de ce cadre de concertation inscrit en lettre d’or dans les PND 1 et 2 et qui n’ont jamais vu le jour », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente de l’Initiative pour la société civile pour les ODD (Objectif de développement durable) en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier.

Cet atelier, prévu se dérouler les 13 et 14 octobre 2020, vise la consultation de la société civile pour son engagement au processus du Plan national de développement (PND 2021-2025) et l’agenda 2030. L’intérêt pour la société civile, c’est de veiller à l’intégration des ODD dans le PND.

« Enrichie par sa participation active au Rapport national volontaire et aux foras politiques de haut niveau sur les ODD, l’ISC/ODD-CI veut un cadre fédérateur des initiatives de la société civile pour l’atteinte des agendas 2030 et 2063 arrimés au PND », a indiqué Mme Rachel Gogoua.

L’ISC/ODD-CI « tient à l’amélioration de l’implication de la société civile dans le processus du PND 2021-2025, mais aussi à la mise en place d’un cadre formel de concertation Etat/société civile (car), c’est à ce seul prix que les politiques publiques pourront bénéficier véritablement aux populations », a-t-elle soutenu.

« Nous sommes allés à New-York, nous avons préparé ensemble le Rapport volontaire national sur les ODD et nous avons conçu le PND avec le dispositif de suivi et nous avons prévu ce cadre de concertation (et) les textes sont en cours d’élaboration », a assuré le directeur général du Plan, Marcelin Cissé, soulignant que « ce processus est fortement avancé».

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, qui a ouvert les travaux de l’atelier, a fait savoir que la Côte d’Ivoire a mis en place deux PND, sur la période 2012-2015 et 2016-2020, qui ont contribué à une réduction significative de la pauvreté et permis au pays de renouer avec la croissance économique.

L’atelier, organisé par l’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) en partenariat avec le ministère ivoirien du Plan et du développement, est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Intervenant au nom de Mme Carol Flore, la représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, M. Bécaye Diarra, économiste principal du Pnud, s’est félicité de cet atelier qui marque une étape importante dans le processus de formulation des priorités du pays et de la mise en œuvre des ODD.

Il y a cinq ans, les autorités ivoiriennes ont adopté avec la communauté internationale l’agenda 2030 du développement durable, un agenda très ambitieux avec 17 objectifs ODD, 169 cibles et 231 indicateurs.

Selon M. Bécaye Diarra, depuis cette date, le processus de mise en œuvre de cet agenda 2030 a fait bien de progrès » avec plusieurs étapes de la feuille de route des ODD qui ont été franchies grâce à un engagement fort de la part de tous les acteurs au développement.

La date butoir pour l’atteinte des ODD est pour 2030. Cet atelier permet à la société civile d’impulser les ODD dans les stratégies nationales afin de mieux préparer et coordonner sa contribution à l’élaboration du PND 2021-2025.

Covid-19: prendre en charge la malnutrition en période de pandémie

Il y a six mois, les termes Covid-19, pandémie, distanciation sociale, isolement et quarantaine ont fait irruption dans le lexique populaire, tout comme le mot malnutrition qui a gagné en notoriété pendant cette période.La malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait référence à des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritif d’une personne.

Avant la pandémie, la malnutrition était déjà une menace pour la société et un fardeau pour le système de santé.

A la lumière de la pandémie de coronavirus, cependant, la malnutrition et ses implications ont été encore amplifiées. La carence en protéines, une forme de malnutrition, qui résulte d’un manque ou d’une insuffisance de protéines alimentaires, est particulièrement préoccupante.

Une carence en protéines affaiblit le système immunitaire et augmente les risques de maladie et de mort. En outre, cela augmente la sensibilité du corps aux infections. Les perturbations causées par la pandémie ont été ressenties dans tous les secteurs, en particulier dans l’alimentation et la santé.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire était gravement menacée, car les agriculteurs, les transporteurs et les vendeurs de produits alimentaires étaient confrontés à des restrictions de mouvement, en raison de la mise en œuvre des protocoles de prévention des infections.

La disponibilité des productions vivrières a chuté, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et les revenus des ménages ont chuté.

Naturellement, l’accès réduit à l’approvisionnement alimentaire a un impact sur la disponibilité de la nourriture nécessaire à la croissance et au développement. Lorsque l’apport nutritionnel des individus et des familles est menacé, la santé est inévitablement compromise.

La récente série de webinaires Protein Challenge Series 4 sur le thème « La carence en protéines en période de pandémie » a fourni une plate-forme aux experts médicaux et nutritionnels pour discuter de la façon de gérer la carence en protéines en temps de pandémie.

Cet article traite de certains des points saillants soulevés : augmenter les protéines dans l’alimentation de votre enfant Les mille premiers jours de la vie d’un enfant sont importants et la qualité de l’alimentation et des soins d’un enfant à ce moment est très importante.

En effet, le cerveau se développe au tout début de la vie d’un enfant et une mauvaise alimentation peut causer des dommages irréversibles au cerveau. Pour que le cerveau d’un enfant se développe correctement, chaque repas doit contenir des quantités suffisantes de protéines.

En période de pandémie de Covid-19, la nutrition d’un enfant doit être une priorité.  Utiliser le Kwash-Pap (un mélange de soja, d’arachides, de caroube et de pap) est un moyen efficace de réduire l’incidence du kwashiorkor chez un enfant. 

Planification des repas et éducation nutritionnelle

La carence en protéines est très répandue au Nigeria. Cela est dû en grande partie au manque d’accessibilité, de disponibilité et de prix abordable des produits alimentaires, en particulier des aliments riches en nutriments.

Pour atténuer l’impact de la malnutrition dans la société, en particulier pendant cette pandémie, l’éducation nutritionnelle est cruciale. L’éducation nutritionnelle est nécessaire, car elle permet de savoir quels aliments manger, quel repas est rentable et sain, et aide à renforcer des habitudes saines.

De même, la planification des repas limite les options alimentaires malsaines et permet plutôt de s’assurer que l’on mange une variété d’aliments, de fruits et de légumes.

Explorer les aliments sous-exploités

Il y a des aliments sous-utilisés que nous devons examiner et qui sont facilement accessibles dans notre environnement immédiat

Les aliments tels que le soja, les graines de sésame, les haricots de caroube, les arachides bambara, les graines de melon, les pois cajan, etc. Les légumes verts à feuilles et les fruits comme les œufs de jardin, le concombre, l’ubé (poire africaine), les feuilles d’eau, les feuilles de menthe, les épinards, le shoko (épinards de Lagos), l’ewedu (feuilles de jute) sont de bonnes sources de nutriments très bénéfiques pour l’organisme.

Outre l’utilisation de ces aliments, il est nécessaire de lancer l’agriculture de subsistance. Avec un petit bout de terre agricole, les familles peuvent cultiver certaines des cultures vivrières dont elles ont besoin. Cela réduira la pression sur les aliments disponibles sur les marchés.

En période de pénurie, comme celle que nous avons connue pendant la pandémie, les familles possédant des jardins potagers florissants seront mieux à même de répondre à leurs besoins nutritionnels.

Mettre en œuvre les politiques de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Les politiques visant à faciliter le transport des cultures vivrières, en particulier des cultures vivrières riches en protéines, des terres agricoles aux consommateurs, doivent être mises en œuvre rapidement.

En outre, nous avons besoin de politiques qui devront renforcer les chaînes d’approvisionnement locales pour les légumes, les fruits et autres denrées périssables. Pendant le confinement, il y a eu une énorme quantité de gaspillage alimentaire, qui aurait pu être évitée avec un stockage et un traitement appropriés. Pandémie ou non, il est important, et désormais incontournable, de mettre en œuvre des politiques qui promeuvent la production, la transformation, le stockage et la distribution des aliments. Il y a des leçons essentielles à tirer de cette pandémie, la première et peut-être la plus importante étant que les chaînes d’approvisionnement alimentaire doivent être renforcées.

En outre, le gouvernement doit donner la priorité à la nutrition protéique, en assurant l’approvisionnement en protéines alimentaires des ménages et en insistant constamment sur la nécessité d’une alimentation saine. Les moyens de subventionner certains intrants pour la production de cultures riches en protéines et d’améliorer l’accès à des aliments riches en protéines doivent également être envisagés.

Pour agir et briser le cercle vicieux de la malnutrition qui menace l’avenir de l’enfant nigérian, il aurait fallu intervenir il y a 20 ans. Il ne faut plus attendre car le prochain meilleur moment pour agir c’est maintenant. L’auteur Daniel Anomietei est un cadre supérieur, responsable de la recherche et du suivi des médias.

Présentation à Abidjan du mode opératoire de la présidentielle ivoirienne

Le mode opératoire et le plan de sécurisation de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain ont été présentés mardi à Abidjan lors d’un atelier qui a réuni l’ensemble des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire y compris des représentants des candidats à ce scrutin, a constaté APA sur place.«Notre détermination a permis de tenir tous les délais jusqu’à cette date, malgré la survenue de la pandémie de la Covid-19 et la nécessaire adaptation qu’elle a imposée dans notre fonctionnement… La CEI est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020», a assuré dans un discours d’ouverture,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire. 

Selon lui, en faisant cette affirmation,  « nous ne voulons ni raviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du Code électoral est notre objectif ».

 Poursuivant, M. Coulibaly a réaffirmé l’engagement de son institution à « garantir et protéger  la sincérité du scrutin » et de s’assurer de la conformité du vœu de l’ensemble des électeurs d’avec le résultat proclamé par la CEI. 

« La mission de la CEI est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous. Nous ne faillirons pas à notre devoir », a promis M. Coulibaly. 

A sa suite, deux communications ont meublé cet atelier. Notamment celles de M. Antoine Adou sur le mode opératoire de ce scrutin présidentiel et du commissaire divisionnaire Aristide Adon sur le plan de sécurisation de cette élection. 

 La sécurisation du scrutin se fera en trois phases, notamment une phase préélectorale, une phase pendant le scrutin et une phase post-électorale, a fait savoir le commissaire Adon. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’environ un total de 34 000 forces dont 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 6348 militaires participeront à la sécurisation de ce scrutin. Quelque 7.495.082 millions d’électeurs devraient prendre part à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain pour choisir entre quatre candidats. Il s’agit de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin. La campagne électorale pour cette élection s’ouvre jeudi prochain.

Maroc : La prière du vendredi sera accomplie dans les mosquées à partir de cette semaine

Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques annonce que la prière du vendredi sera accomplie à partir de cette semaine (16 octobre) dans les mosquées ouvertes.Le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000, dans lesquelles les prières du vendredi et les cinq prières quotidiennes seront accomplies à partir de ce vendredi 16 octobre, indique un communiqué du ministère.

Le ministère des Habous veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.

Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières quotidiennes, seront prises en considération pour les prières du vendredi. Ces mesures prendront également en considération l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local, ajoute le ministère.

L’Afrique du Sud va déposer un projet de loi foncière au Parlement (autorité)

Le gouvernement sud-africain a publié le projet de loi 2020 sur l’expropriation des terres qui vise à guider son programme de réforme pour satisfaire la soif de propriété foncière parmi la population majoritaire du pays, a déclaré le vice-président David Mabuza.S’exprimant dimanche, Mabuza a déclaré que la publication du projet de loi indiquait que le gouvernement tenait sérieusement à apporter des corrections et à réaliser les aspirations de la majorité noire à une société équitable.

« C’est une reconnaissance de l’urgence requise pour remédier aux injustices du passé et restaurer les droits fonciers de manière responsable, tout en garantissant le maintien de la sécurité alimentaire.

« En outre, le projet de loi offre une justice spatiale équitable et garantit la poursuite des investissements pour élargir notre base industrielle », a déclaré Mabuza.

La ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Patricia de Lille, a déclaré que le projet de loi faisait partie de l’approche globale du gouvernement en matière de réformes foncières pour corriger les inégalités spatiales et améliorer l’accès aux services et aux opportunités pour tous.

« Le projet de loi fait partie du programme global de redistribution des terres et de développement agricole. L’expropriation de biens avec une compensation nulle n’est pas une solution miracle. Ce n’est qu’un mécanisme d’acquisition qui, dans les cas appropriés, permettra la réforme foncière et la réparation comme convenu dans le rapport du Comité consultatif présidentiel sur la réforme foncière et l’agriculture », De Lille, qui est membre du Comité interministériel sur les réformes foncières, m’a dit.

Le président Cyril Ramaphosa a nommé le panel foncier en 2018 pour fournir un moyen égal et unifié de distribution des terres après des siècles d’accaparement des terres par des colons blancs qui détiennent toujours les meilleures terres du pays aux dépens des Africains – qui les ont perdues sous la menace des armes.

« Le projet de loi foncière apporte la certitude aux Sud-africains et aux investisseurs car il décrit clairement comment l’expropriation peut être effectuée et sur quelle base.

« Cette certitude législative est essentielle à un moment où nous reconstruisons notre économie et investissons dans nos communautés », a déclaré De Lille.

Le chef du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition), Julius Malema, a exigé l’expropriation des propriétaires fonciers blancs, sans aucune compensation, parce que selon lui, ils n’ont rien payé pour ces terres quand ils les ont prises à ses ancêtres.

La sortie de Ousmane Sonko sur le foncier fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’opposant, Ousmane Sonko, sur le foncier aux côtés d’autres sujets d’actualités.« Nouvelle salve de Sonko sur le +Macky+ », barre à sa Une Vox Populi, soulignant que le leader du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) accuse le président de faire du business foncier et d’avoir vendu les immeubles de l’Etat au centre-ville. 

« Après la mafia du pétrole, du poisson, du zircon et du Corona, ce sont ces mafias du foncier qui restent », déclare Sonko dans les colonnes de Vox Populi. 

Cela fait dire à L’AS que « Ousmane Sonko évente un gros deal ». « Le député Ousmane Sonko se veut catégorique. L’affaire Terme Sud est l’arbre qui cache la forêt de magouilles du régime de Macky Sall. Face à la presse hier, le leader de Pastef a soutenu que l’Etat est en train de vendre toutes les infrastructures publiques au centre-ville », relatent nos confrères. 

Mais selon le directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, Yaya Abdoul Kane, cité par Vos Populi et L’AS, cette information véhiculée par Sonko « est fausse ». L’ancien ministre du pétrole précise d’ailleurs que « ce ne pas des cessions, ni des ventes. C’est des baux emphytéotiques qui ont été accordés sur certains sites de l’Etat dans le cadre de la valorisation du patrimoine bâti de l’Etat ».    

Plus précis, WalfQuotidien note qu’à travers sa sortie, Ousmane Sonko « jette l’anathème sur Macky Sall et son régime qui, selon lui, sont en train d’organiser une mafia pour se partager le site » de Terme sud récemment mis à la disposition de l’armée après l’expulsion des familles qui y vivaient. 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la coopération économique sino-africaine et titre : « Macky Sall et Xi Jinping revigorent leurs pairs ». Dans ses colonnes, le journal informe que les deux co-présidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), « au moyen d’une lettre conjointe, (ont réaffirmé) la commune volonté de l’Afrique te de l’Empire du milieu de sauvegarder l’esprit de solidarité et de coopération qui cimente leurs relations ». 

EnQuête consacre tout un dossier à la départementalisation de Keur Massar (Dakar) et parle d’une « grande équation ». En effet, souligne le quotidien, ce projet « va induire un saucissonnage incontournable de Pikine et Rufisque. EnQuête donne ensuite la parole à l’ancien administrateur civil, Bafodé Kalo, qui déclare : « Cet émiettement du territoire national par la décentralisation n’est pas en faveur d’un véritable développement ». 

Le Quotidien consacre sa Une du jour à l’absence, depuis 4 mois, d’un porte-parole dans la cité religieuse des Tidianes (confrérie soufie) et arbore ce titre : « Tivaouane cherche sa voix ». En sous-titre, le journal informe que depuis le décès de Pape Malick Sy, « le Khalife recourt à des porte-parole du jour ». 

Libération revient sur ce qu’il qualifie de « pillage des eaux sénégalaises » et informe que les sept navires chinois « +Sénégalisés+ en mode fast track en avril avaient toujours un… numéro chinois à la date du 10 septembre 2020 ». 

En politque, Sud Quotidien se plaint de la faible qualité du débat au Sénégal et donne la parole au docteur en communication politique, Momar Thiam qui affirme ceci : « On n’a plus de maitrise du langage politique républicain qu’on apprend dans des écoles de parti ». 

En sport, le quotidien spécialisé Stades parle de « chaud derby à Thiès (ouest) » entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre aux Lions du pays de la Teranga d’avoir « un sursaut d’orgueil » après la défaite (3-1) subie contre les Fennecs d’Algérie. 

A Abidjan, la campagne « Mes seins sans cancer » prorogée au-delà du mois d’Octobre rose

La présidente de l’ONG Échos Médias, Leah Muriel Guigui, a annoncé lundi une prorogation de la campagne « Mes seins sans cancer », actuellement en cours à Abidjan, au-delà du mois d’Octobre rose. »Dans le cadre de la prorogation de la sensibilisation, nous avons initié une campagne dénommée Mes seins sans cancer », a indiqué Mme Leah Guigui, à l’émission Life Talk de la chaîne télé ivoirienne Life Tv (privée).

Pour ce mois d’Octobre rose, dédié à la lutte contre le cancer du sein dans le monde, Échos Médias a mis en place un plan d’actions comprenant une journée de mobilisation et la sensibilisation. « Nous prolongeons la sensibilisation parce que nous avons ce rôle et ce devoir », a ajouté Mme Leah Guigui.

« Mes seins sans cancer est une campagne qui sillonne les communes d’Abidjan pour apporter cette bonne nouvelle qui est le dépistage précoce », a-t-elle poursuivi.   

Écho Médias, au lancement de ses activités d’Octobre rose cette année, a eu l’accompagnement de la Première dame qui en a assuré le haut patronage, ainsi que le co-patronage du ministre de la Santé et celui de la Communication. 

Présent sur le plateau, Dr Oseni Jelili, cancérologue, a fait savoir qu’au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), il est offert pour le mois d’octobre des consultations gratuites pour toutes les femmes qui viennent pour les pathologies mammaires. 

En partenariat avec le Centre hospitalier universitaire de Angré (Est d’Abidjan), le CNRAO offre la mammographie au prix de 2.000 Fcfa contre 25.000 Fcfa pour ce mois d’octobre rose. 

Concernant l’auto-examen, Dr Oseni, a conseillé que l’auto-palpation se fait une semaine après les menstrues, expliquant qu’on appuie le sein contre la poitrine en faisant des mouvements de va et vient de sorte que toute la sphère du sein soit touchée. 

Au CNRAO, un centre ultra moderne de lutte contre le cancer, l’on offre aux malades la chimiothérapie, des thérapies ciblées et la radiographie. Le centre offre également des soins d’accompagnement dont la psychothérapie. 

Outre la psychothérapie qui est gratuite « on a aussi des soins de beauté, la possibilité pour les malades de participer à des activités sportives et récréatives », toute chose qui dope moralement les malades et leur assure une pleine forme, a-t-il renseigné.  

La prise en charge des maladies cancéreuses, de 2018 à 2020 au CNRAO, a eu à aider via le ministère de la Santé et la présidence « environ 196 femmes pour à peu près 133,58 millions de Fcfa », a relevé Dr Oseni Jelili. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire, où 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. Selon Mme Leah Guigui, « près de 1.000 femmes en meurent chaque année » dans le pays.

Le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10. Car, le dépistage à un stade précoce permet d’ailleurs d’éviter l’ablation du sein ou au virus de se répandre dans le corps du malade. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères

Des ONG et des partenaires au développement en Côte d’Ivoire plaident pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans les communautés frontalières.Dans cet élan, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé du 7 au 10 octobre 2020 à Grand-Bassam (40 Km au Sud-est d’Abidjan), un atelier sur cette problématique, en partenariat avec le PNUD.  

Cet atelier, tenu avec les organisations de la société civile, des ONG sur le genre et les femmes leaders issues des communautés cibles, a permis de réfléchir sur des voies pour mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité au niveau des frontières. 

Intervenant à cet atelier, Arsène Assandé, représentant du représentant résident adjoint au Programme du PNUD à Abidjan, a salué cet atelier axé sur le genre et les dangers liés à la prolifération des ALPC dans les communautés frontalières.

Cette vision, dira-t-il, s’inscrit dans dans la logique des appuis du PNUD à la ComNat-Alpc et mérite qu’on y prête un intérêt particulier dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, où a lieu le 31 octobre 2020 l’élection du président de la République.

Tout au long de cet atelier, les participants ont échangé et partagé des expériences sur la problématique des ALPC, notamment les défis et enjeux,  ainsi que la politique nationale du genre et la nécessité d’une sécurité inclusive qui prenne en compte le genre.

Ils ont en outre abordé les notions de leadership féminin,  les atouts et les obstacles liés au genre ainsi que des outils essentiels de l’intégration du genre dans le processus de lutte contre les ALPC en Côte d’Ivoire.

Depuis plusieurs années, le PNUD accompagne le gouvernement ivoirien sur les questions du genre. Et ce, en vue de lever tous les obstacles à l’émergence d’un leadership féminin dans tous les secteurs d’activités pour un développement humain plus harmonieux.

Présidentielle ivoirienne: le retrait de l’opposition de la CEI centrale « n’affecte en rien la crédibilité » du scrutin (Kuibiert-Coulibaly)

Le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendante (CEI) « n’affecte en rien la crédibilité » de la présidentielle du 31 octobre 2020, selon Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, président de l’institution. »Pour nous, c’est dommage, on aurait bien voulu qu’ils soient là pour regarder (le déroulé du vote), mais (leur retrait) n’affecte en rien la crédibilité de nos actions » a dit M. Coulibaly-Kuibiert, dans une émission lundi soir sur la chaîne de télévision ivoirienne NCI (privée). 

Le président de la CEI a fait savoir qu’à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de la CEI a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques.

« Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué. 

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP.

L’opposition exige une réforme de la CEI, qui selon elle est inféodée de membres du pouvoir. Mais « nous n’avons pas reçu jusqu’à preuve du contraire une lettre venant des candidats disant qu’ils se retiraient. Donc, nous considérons qu’ ils sont tous là », a poursuivi M. Coulibaly.

Il a souligné que pour prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il faut récupérer sa carte d’électeur, document autorisé pour élire,  faisant observer que la carte d’identité sert à retirer la carte d’électeur. 

Concernant le vote à l’étranger, M. Kuibiert-Coulibaly a mentionné que le scrutin se déroulera dans 246 bureaux de vote, avant d’ajouter que 18 pays ont été retenus au niveau de la diaspora. 

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires, et les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h GMT (heure locale), a-t-il précisé. 

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Quatre candidats sont en lice dont le président sortant Alassane Ouattara. La candidature du chef de l’Etat est contestée par l’opposition qui estime qu’il brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France totalisent près de 10 milliards en 2020

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 4,5%, passant de 5,7 milliards d’euros en 2017 à 9,92 milliards d’euros en 2020, a annoncé lundi le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester, qui effectue une visite dans le Royaume.« Nous voulons malgré la crise Covid-19 et les difficultés de déplacement, conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux, davantage d’exportations », a-t-il dit lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, rappelant que 900 entreprises françaises sont installées au Maroc en phase exponentielle et assurant quelque 100 000 emplois directs.

Il a également mis l’accent sur les échanges commerciaux entre le Maroc et la France, les investissements français au Maroc, les investissements marocains en France et tous ce que les deux pays peuvent faire ensemble pour développer des partenariats en France, au Maroc et en Afrique soulignant la position géographique du Maroc qui se veut être la porte du continent africain pour l’Europe et vice-versa.

Rappelant les intérêts communs entre la France et le Maroc mais également l’Europe dans divers domaines et secteurs (l’agro-alimentaire, le tourisme, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’eau…), Frank Riester s’est dit optimiste quant aux perspectives économiques des deux pays mettant en avant les efforts réalisés par le Maroc quant au tissu productif national notamment dans le domaine du textile.

Pour ce qui est de l’industrie aéronautique et du tourisme qui traversent une période critique, il a mis l’accent sur le partenariat essentiel dans ce domaine entre « nos deux pays » et s’est montré optimiste quant aux perspectives d’avenir.

La stratégie de transition des entreprises de l’informel vers l’économie formelle au cœur d’une rencontre à Abidjan

Un séminaire de dissémination de l’étude portant stratégie d’encadrement des entreprises ivoiriennes pour favoriser leur transition de l’économie informelle vers l’économie formelle s’est tenu à Abidjan dans le cadre du Comité de concertation Etat-Secteur privé ( CCESP).Selon une note d’information transmise lundi à APA,  les principaux enjeux de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle restent multidimensionnels et ont des répercussions aussi bien économiques que sociales.

« La transition de l’économie informelle vers l’économie formelle aboutira assurément au respect des droits sociaux des travailleurs et  à la création d’emplois décents et ce, dans une optique de la réduction de la pauvreté en accord avec les objectifs du développement durable », a soutenu Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui a ouvert ses assises.

Pour lui, « le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel l’ambition du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que  la question de l’informel constitue une problématique structurelle forte dans le monde entier et plus précisément en Afrique subsaharienne où son apport dans le PIB se situe entre 25 et 65%.

 « Cette rencontre vise à restituer aux acteurs et aux partenaires du dialogue public privé ivoirien, le rapport en vue d’échanger et définir conjointement des orientations stratégiques ainsi que les modalités de leur mise en œuvre en synergie», a indiqué à son tour M. Georges Copré qui s’exprimait au nom de Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du CCESP.

Poursuivant, le représentant de Mme Fadiga s’est appesanti sur l’impact de l’économie informelle portant entre autres sur la protection sociale et le respect des droits fondamentaux des travailleurs, la capacité de l’Etat à pouvoir mobiliser de façon efficiente les ressources intérieures ainsi que  l’inégale répartition de la charge fiscale qui est fortement ressentie par les entreprises formelles. 

Ce séminaire s’est déroulé en deux sessions. La première a porté sur la problématique du secteur informel et les défis à relever pour la transition vers la formalisation. La seconde session a porté sur les orientations stratégiques de la stratégie à travers les principaux axes, les rôles des parties prenantes ainsi que le mécanisme et les moyens de mise en œuvre.

 Un chronogramme indicatif a été proposé. Il fixe la date butoir de la finalisation du rapport au 15 décembre 2020. La communication en Conseil des ministres est prévue pour le 30 mars 2021 au plus tard.

La dernière phase, à savoir l’élaboration du plan d’action opérationnel 2021 et sa mise en œuvre est prévue pour le 30 avril 2021, conclut la note.

Côte d’Ivoire: lancement du recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales

Un outil de recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales ivoiriennes, un dispositif qui permettra d’améliorer le niveau des recettes de ces institutions dénommé « Net Collect Services», a été lancé lundi à Abidjan lors d’un séminaire.Selon Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances, cet outil permettra d’améliorer le niveau des recettes des collectivités territoriales afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’État.

« Ce dispositif inclut une base de données fiables des contribuables, un suivi en temps réel de toutes les opérations de collecte sur le terrain et une génération de toutes les données statistiques relatives au recouvrement», a expliqué M. Bamba ajoutant que ce projet viendra insuffler une nouvelle dynamique au processus de recouvrement des recettes propres aux collectivités territoriales.

Poursuivant, il a soutenu que ce dispositif électronique « est un précieux instrument de recouvrement du niveau de recouvrement des recettes ».

M. Bamba a rappelé qu’au 31 décembre 2019, la proportion des ressources propres dans les recettes des collectivités territoriales s’élevait à 11,37% contre 61,77% représentant les apports de l’État.

« La participation effective à ces assises des différents acteurs concernés, intervenant dans le  processus de recouvrement des recettes locales devrait nous permettre d’œuvrer en synergie, afin de répondre efficacement à la problématique de la mobilisation des ressources propres des entités décentralisées et relever ainsi , le défi du développement local», a souligné le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Pour trouver des solutions à la problématique de la gestion financière des collectivités territoriales, le Trésor public ivoirien et la direction générale de la décentralisation et du développement local, ont mis en place un dispositif de recouvrement électronique des recettes propres des collectivités territoriales pour relever le niveau de l’économie financière de ces entités.

 Ce séminaire vise ainsi  à informer et sensibiliser les élus locaux sur les modalités de recouvrement, par voie électronique, des recettes des collectivités territoriales.

Au terme des travaux, les participants ont formulé six résolutions dont  l’élaboration de projets d’instructions comptables spécifiques encadrant le processus de recouvrement par voie électronique des ressources propres des collectivités territoriales et des districts.  

La Gambie rouvre ses écoles mercredi

Les élèves gambiens devraient reprendre le chemin de l’école cette semaine, sept mois après qu’une épidémie de coronavirus a obligé le gouvernement à fermer tous les établissements d’enseignement à travers le pays.Un communiqué paru sur la page Facebook du ministère de l’Enseignement de base et du Secondaire ce week-end a confirmé que les préparatifs allaient bon train avant la reprise des cours pour des milliers d’élèves et d’étudiants.

Selon la ministre de l’Éducation de base et du Secondaire, Claudiana Cole, l’école reprendra pour les élèves de la 7ème à la 12ème année le 14 octobre 2020, tandis que la rentrée pour les écoles maternelles à la 6ème année est prévue pour le 28 octobre 2020.

Mme Cole a souligné que toutes les écoles seraient appelées à observer des réglementations strictes en matière de sécurité sanitaire contre la Covid-19, telles que le lavage régulier des mains et le respect de la distanciation physique, entre autres.

Elle a déclaré qu’à cette fin, le ministère reçoit le soutien d’individus, de philanthropes, d’entreprises, d’associations et de partenaires, dont le dernier est venu de la Gambia Food and Nutrition Association (GAFNA).

L’association a fait don de 120 seaux de lavage des mains et de détergents assortis, accompagnés d’un exercice de fumigation prévu dans six lycées avant la réouverture.

« Ces activités s’inscrivent dans le cadre du soutien du HCR au secteur de l’éducation à travers son projet intitulé Faciliter les écoles secondaires supérieures dans les communautés rurales d’accueil », a déclaré le ministère.

La Gambie compte actuellement 3.632 cas, dont au moins 177 morts du virus depuis sa première apparition dans le pays en mars dernier.

Le mois d’août a été la période de pointe de l’infection avant que la courbe ne commence à s’aplatir à la mi-septembre.

Ramaphosa appelle à une lutte concertée contre la criminalité

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, exhortant les Sud-Africains à travailler ensemble pour lutter contre la criminalité, a condamné lundi les taux actuels de criminalité, notamment le meurtre noté récemment de fermiers blancs dans les zones rurales reculées du pays.Le meurtre récent d’un jeune Blanc directeur de ferme a conduit un groupe de ses collègues à organiser une violente manifestation dans un poste de police où le tueur présumé avait été emmené pour les besoins de la procédure judiciaire.

 Alors que la procédure était en cours, des manifestants blancs ont saccagé les locaux de la police et brûlé un véhicule de police avant de partir.

La police a depuis lors arrêté les manifestants violents sous les ordres du ministre de la police Bheke Cele.

Dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a exhorté les Sud-Africains à travailler ensemble pour éliminer la criminalité dans le pays. « Si la colère face aux meurtres insensés est justifiable, l’attitude des groupes d’autodéfense ne l’est pas », a-t-il déclaré.

 Il a ajouté : « Le meurtre brutal d’un jeune fermier blanc, prétendument par des Noirs, suivi du spectacle de fermiers blancs prenant d’assaut un poste de police pour saisir un suspect noir, a ouvert des blessures qui remontent à plusieurs générations.

 « Si le pays veut réussir à lutter contre les crimes violents, en particulier dans les communautés rurales, la société doit « affronter ce traumatisme et remettre en question les attitudes raciales qui empêchent une réponse unifiée ».

« Ceux qui pensent que les attaques en milieu rural n’affectent qu’une petite partie de notre population ont tort. La communauté agricole fait partie intégrante de notre économie.

« La communauté agricole produit la nourriture que nous mangeons. Les crimes violents dans les fermes ne constituent pas seulement une menace pour la sécurité de nos communautés rurales, mais pour la sécurité alimentaire de notre pays », a-t-il déclaré.

 Ramaphosa a rejeté les affirmations selon lesquelles les crimes violents dans les fermes faisaient partie d’une campagne orchestrée par des Sud-africains noirs pour chasser les agriculteurs blancs de la terre, affirmant que cela n’était tout simplement pas confirmé par les faits.

 Il a ajouté que de nombreuses études avaient montré que la criminalité dans les communautés agricoles était en grande partie opportuniste en raison de leur situation isolée, ce qui entraînait un manque relatif d’accès à la sécurité et à d’autres services.

« Contrairement aux affirmations irresponsables de certains groupes de pression, les meurtres dans les fermes ne constituent pas un nettoyage ethnique. Ils ne sont pas génocidaires. Ce sont des actes de criminalité et doivent être traités comme tels.

« Le succès de notre stratégie de sécurité rurale repose sur une meilleure coordination et une meilleure communication entre les services de police sud-africains, les entreprises, les organisations agricoles et les communautés », a conclu le président.

Le Zimbabwe demande l’extradition de trois anciens ministres

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l’Afrique du Sud d’aider à l’extradition de trois anciens ministres en exil dans les deux pays pour leur permettre de faire face à des accusations d’abus criminels présumés pendant qu’ils étaient en fonction.Le quotidien gouvernemental The Herald a rapporté que le Zimbabwe avait officiellement demandé à l’Afrique du Sud d’extrader les anciens ministres Saviour Kasukuwere et Walter Mzembi pour répondre à plusieurs chefs d’accusation d’abus d’autorité.

Entre autres chefs d’accusation, Kasukuwere est accusé d’abuser de son ancien poste de gouvernement local et de ministre du Logement en donnant prétendument plus de 220 hectares de terres à Harare et dans d’autres villes à une sœur de l’ex-première dame Grace Mugabe.

Selon The Herald, l’Autorité nationale des poursuites a récemment écrit aux autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide pour traduire Kasukuwere devant un tribunal zimbabwéen.

« Des actes d’accusation ont été préparés depuis et Kasukuwere sera jugé dès son retour à la maison », indique le journal.

Les autorités de Harare attendent également une réponse de Pretoria à une demande antérieure d’extradition de Mzembi, accusé de vol et fraude. Mzembi n’avait pas payé la caution pendant sa détention provisoire pour abus de droit criminel et vol de fonds d’affectation spéciale pour une valeur de 847.000 USD.

Le crime présumé a été commis alors que Mzembi était ministre du Tourisme et fer de lance de la co-organisation par le Zimbabwe de la Conférence de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies en août 2013.

Les autorités zimbabwéennes ont également demandé au Kenya d’extrader l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jonathan Moyo, accusé d’avoir détourné plus de 240.000 dollars du Zimbabwe Manpower Development Fund.

Les trois anciens ministres nient tout acte répréhensible et accusent le gouvernement de victimisation politique.

Covid-19 : le match amical Guinée-Gambie annulé

En raison de plusieurs cas de Covid-19 détectés au sein de la sélection guinéenne, le match amical qui devait opposer le Syli national à la Gambie ce mardi 13 Octobre au Portugal, vient d’être annulé, a appris APA.« Avec plusieurs joueurs testés positifs et les cas de blessure, le Syli National a désormais un effectif de moins de 11 joueurs disponibles, dont un seul gardien de but. Ce qui ne permet pas à la sélection guinéenne de disputer cette rencontre amicale contre la Gambie », lit-on sur le site de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot).

La Feguifoot ne précise cependant pas les joueurs testés positifs, mais selon le Team Manager du Syli National, Aly Kader Touré, l’équipe ne disposerait plus que de « neuf joueurs aptes ».  

La Guinée a dominé le Cap-Vert (2-1) lors de son premier match amical disputé samedi dernier à Albufeira.

Le discours royal au parlement décrypté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire automnale.+Libération+ souligne que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain.

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », a-t-il tenu à rappeler. À cet égard, les institutions de l’Etat et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a noté SM le Roi.

« Mohammed VI annonce un plan de relance économique avec la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement », titre le quotidien pour sa part, +Al Massae+.

Le plan de relance économique, qui repose sur ce Fonds d’investissement stratégique, est placé en tête des priorités de l’étape actuelle et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, souligne le quotidien, reprenant des passages du discours royal. Le souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, ajoute la publication.

Afin que ce Fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, poursuit le journal, il sera doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence. Pour un budget d’amorçage, le Fonds sera doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’Etat.

L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir.

De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ évoque également un plan pour une forte promotion du secteur économique et une offre de services sociaux inédite, tout en reliant la réussite de toute action entreprise dans ce sens à la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. C’est un défi contre la crise sanitaire qui vient d’être ainsi relevé, écrit le quotidien.

Le journal souligne que le discours porte en lui des réponses pratiques et opérationnelles aux questions actuelles. Le discours royal, estime-t-il, peut être divisé en trois parties principales. La première, d’ordre économique, porte sur la création de ce Fonds, la mobilisation des terres agricoles collectives, la promotion de ce secteur et la relance de l’économie en général. La deuxième partie est éminemment sociale: il y est question de la génération de la couverture médicale et sociale à tous les Marocains dans un avenir très proche.

Dans la troisième partie de ce discours, il est question de la mobilisation générale de tous, individus, collectivités et institutions pour réussir la mise en œuvre de cette feuille de route et de ce plan de relance économique et sociale.

+Al Akhbar+ écrit que le souverain a non seulement annoncé un plan de relance économique d’envergure, mais il a aussi mis en place les fondements d’un nouveau contrat social.

La publication met l’accent sur le secteur de l’agriculture comme levier de développement, moteur de croissance et gisement de postes d’emploi. Pour le quotidien, la relance de l’économie est au cœur des préoccupations du souverain.

La dynamique de développement économique ne peut aller sans la promotion du secteur social, l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Reprenant le discours royal, le quotidien souligne que la réussite de tout plan ou projet reste tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes.   

+Assabah+ s’est attardé sur ce volet de gouvernance du nouveau modèle de développement. Le quotidien a, de même, mentionné l’opération de mobilisation d’un million d’hectares de terres collectives comme levier de développement du secteur agricole, lui-même moteur de la croissance et de la création d’emplois. C’est à un nouveau « contrat national » que le souverain vient ainsi d’appeler, estime le journal.

Les faits de société à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent d’une pluralité de sujets en accordant la part belle aux faits de société.« Percutés par un +7places+, ils se font écraser par un camion », barre à sa Une Vox Populi, précisant que « Vieux et Ahmed, deux amis inséparables, rentraient de Touba après y avoir passé une semaine pour le Magal ». Selon nos confrères, « l’accident a eu lieu samedi à la mi-journée sur la route Thiès-Mbour. Les victimes habitaient à la Gueule-Tapée et à la Médina ».

Libération consacre une enquête à l’assassinat de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe et révèle « les derniers instants d’un héros ». 

A sa Une, le journal mentionne ces informations : « Face aux agresseurs armés, Ahyi Joël Célestin Philippe s’est emparé d’une pierre pour défendre ses deux amies. Alors qu’il gisait sur le sol, les automobilistes refusaient de s’arrêter pour le secourir. Une brave dame a bloqué la circulation pour les forcer à descendre de leurs véhicules. Le doyen des juges a délivré 7 mandats de dépôt vendredi dernier. Tout ça pour deux téléphones et… 11 000 FCfa. La confession sanglante du principal assassin ». 

Sous le titre « Dans l’attente du cash promis », WalfQuotidien revient sur la promesse d’assistance financière faite aux sinistrés de Keur Massar (Dakar) et affirme qu’« il flotte un parfum de micmacs dans l’air ». 

« Annoncé en grande pompe au profit des sinistrés, le cash transfert promis par le président de la République se fait toujours attendre. Les sinistrés ont lancé, le week-end dernier, un cri du cœur lors d’une visite de WalfQuotidien dans l’un des sites de recasement », écrivent nos confrères. 

Le Soleil nous conduit « sur les traces de l’élève Senghor » et écrit : « Le président et poète Léopold Sédar Senghor a fréquenté le Petit séminaire de Ngazobil de 1914 à 1922. Selon l’abbé Etienne Sène, cela a permis au jeune Senghor de mieux développer sa vie spirituelle, intellectuelle et communautaire ». 

Sud Quotidien fait le focus sur la crise casamançaise qui mine cette partie sud du pays depuis plus de trois décennies et donne la parole au président du Groupe de réflexion sur la paix en Casamance qui déclare : « La guerre est finie, mais la paix reste à construire… ». « Ces propos de Robert Sagna sont révélateurs des pas de géants notés dans le processus de paix en Casamance », se réjouissent nos confrères.  

En politique, Observateur donne la parole au député Aliou Dembou Sow qui dit « ne pas regretter ses propos » sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall. Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux, le député de Ranérou (nord) disait qu’il est hors de question que le président Macky Sall ne fasse pas un troisième mandat, quitte à prendre les armes. 

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien fait le bilan des 7 mois de la Covid-19 au Sénégal et fait remarquer que « Dakar et Thiès (sont toujours des) foyers actifs ». A en croire nos confrères, « tous les districts des 2 régions (sont) toujours au rouge ». 

Sous le titre « Le Caps lave à grand eau Alioune Ndoye », L’AS informe que le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal (Caps) s’est érigé en bouclier autour d’Alioune Ndoye. Hier, son le vice-président du Caps, El Hadj Niang, a soutenu que le ministre de tutelle n’a pas signé de nouvelles licences de pêche depuis sa nomination dans le gouvernement. A l’en croire, la polémique qui enfle à propos de cette affaire découle d’une rivalité entre les acteurs de la pêche ». 

Football : le Raja de Casablanca champion du Maroc in extremis

Le Raja de Casablanca a remporté le championnat du Maroc de football, saison 2019/2020, après avoir battu dans les dernières minutes du jeu le club des FAR de Rabat sur le score de 2 à 1, dimanche à Casablanca.Menés au score avant la fin de la première période suite à un but des FAR de Rabat inscrit par Joseph Gnado, les joueurs du Raja de Casablanca ont su renverser la vapeur grâce à un doublé de Abdelilah Hafidi à la 62ème et à la 90ème minutes du jeu.

Cette victoire a permis au Raja de Casablanca de remporter le titre en totalisant 60 unités à un point d’avance sur son poursuivant immédiat le Wydad de Casablanca qui a surclassé son hôte du jour de FUS de Rabat (2-1).

Cette position confère au WAC de jouer la ligue africaine des champions. La Renaissance de Berkane se classe troisième du classement et assure ainsi sa participation à la Coupe d’Afrique de football (CAF).

Il s’agit de la 12ème consécration du Raja de Casablanca après celles de 1988, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2004, 2009, 2011 et 2013.

Pour rappel, le Raja de Casablanca jouera la demi-finale de la ligue d’Afrique des champions contre le Zamalek du Caire le 18 octobre courant à Casablanca, alors que le Wydad de Casablanca affrontera dans l’autre demi-finale le club égyptien d’Al Ahly  le 17 octobre courant à Casablanca.

Présidentielle 2020: appels d’artistes Ivoiriens à la caravane « Élection, c’est pas gnaga », pour un scrutin apaisé

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga », un concept signifiant l’élection n’est pas un conflit, s’est installée dimanche au stade de Gonzagueville, un quartier de Port-Bouet, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, où des artistes ont lancé des messages de paix pour une présidentielle apaisée le 31 octobre 2020.Lors de prestations, une pléthore d’artistes Ivoiriens, a lancé des messages appelant à des élections présidentielles pacifiques, le 31 octobre 2020. Le processus électoral se déroule dans un contexte de tension et de crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition. 

Affou Keita, une chanteuse de musique Mandingue, a réfuté le fait que des leaders d’opinion sèment la haine dans les cœurs, invitant les jeunes à la responsabilité, et à ne pas tomber dans le panneau des hommes politiques. Mais, à rester concentrés sur leur avenir. 

Quant à Polaye du groupe « Les garagistes », il s’est félicité de cette plateforme qui favorise la cohésion sociale et l’apaisement. En tant qu’acteur culturel, il souhaite que que les Ivoiriens puissent comprendre que la Côte d’Ivoire appartient à tous.

« Si la jeunesse doit être détruite, il n’y aura pas de Côte d’Ivoire demain », a-t-il dit, ajoutant que les dirigeants doivent « mieux encadrer nos jeunes afin d’être des cadres dynamiques » pour que le pays connaisse un développement fulgurant. 

Guy Mimi, coordonnateur du Programme « ‘Election, c’est pas Gnaga », a dans un message fait savoir qu’en cette période électorale, il faut accepter les différences d’autrui qui a aussi le droit de faire le choix de son référent politique ou son candidat.

« Si le pays entre dans des violences, on connaît les conséquences », a interpellé M. Guy Mimi, qui a souligné que « si on ne veut pas aller voter, qu’ on empêche pas son voisin de faire son choix », car « notre avenir dépend de la paix ». 

Le président de l’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, Augustin Kouamé, a engagé les jeunes à prôner la paix et l’amour de son prochain en vue d’un scrutin présidentiel apaisé.

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga  (palabre) », vocable tiré du langage familier des Ivoiriens, vise à permettre une élection présidentielle sans heurts. Le projet est promu par Régis Bio, président de Footattitude, une association spécialisée en marketing social. 

Une organisation de journalistes africains appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité, directeur de publication d’un journal, impliqué dans un procès suite à un écrit sur de présumés détournements sur les commandes du pétrole au Togo. »L’UJPLA exhorte  la justice togolaise, à  tout mettre en œuvre,  en toute indépendance et en toute impartialité judiciaire, pour la manifestation de la vérité dans cette affaire », indique une déclaration de l’organisation signée par son président, Noël Yao.  

L’organisation note avoir d’ailleurs appris l’assignation devant le tribunal correctionnel de Lomé  le 12 juillet 2020 de son membre (1er Commissaire aux comptes), le journaliste togolais Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’Alternative.

Le procès fait suite à  la publication d’un dossier consacré aux détournements sur les commandes du pétrole depuis plusieurs années par certains membres du CSFPPP ( Comité de suivi et de fluctuations des prix des produits pétroliers). 

L’UJPLA qui a pour objectif la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse en Afrique, assure suivre de près le déroulement de ce procès et se tient aux côtés du confrère Ferdinand  Ayité et du journal « l’ Alternative » qu’il dirige.

L’organisation appelle les autorités togolaises à « veiller à la sécurité  du confrère Ferdinand Ayité contre qui ce procès est engagé », conclut la déclaration faite à Abidjan le 8 octobre 2020, par son président, le journaliste Ivoirien, Noël Yao. 

Signature d’un accord entre Atlantic Asset Management et la poste de Côte d’Ivoire pour structurer un fonds de placement

Atlantic Asset Management (AAM), une Société de Gestion d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), filiale du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP) et la Mutuelle Sociale de la Poste de Côte d’Ivoire (MSPCI), ont signé un protocole d’accord portant sur la mise en place d’un Fonds Commun de Placement Entreprise, dénommé FCPE POSTE CI, dédié exclusivement aux agents de la Poste de Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, à travers la structuration de ce FCPE, Atlantic Asset Management va apporter  son expertise en tant qu’acteur de référence en gestion d’actifs, valorisant la politique sociale de la mutuelle de la Poste dont le but est de proposer aux adhérents, un placement sûr et rentable. 

« Cette convention marque un tournant décisif dans la vie des travailleurs de la Poste de Côte d’Ivoire. Elle permettra à tous les postiers de bénéficier de revenus complémentaires dès leur sortie de l’entreprise et cela est une excellente chose», a estimé Isaac Gnamba-Yao, le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire. 

De son côté, Bafétégué Barro, le directeur général de Atlantic Asset Management a dit l’engagement de son institution à développer toute son expertise en matière de gestion des Fonds Commun de Placement d’Entreprise à l’instar de ce qu’elle fait déjà fait pour les 7 fonds représentant plus de 52 milliards FCFA qu’elle a dans son portefeuille. 

Poursuivant, M. Barro a fait savoir que cet accord vise à offrir aux agents de la poste, « une très bonne et fructueuse retraite complémentaire sous la forme d’une épargne financière innovante».

A Abidjan, les partisans de Cellou Dalein sensibilisés sur le processus de vote, pour la présidentielle guinéenne

La Fédération Côte d’Ivoire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), le parti de Cellou Dalein Diallo, a engagé dimanche à Abidjan, une sensibilisation envers ses militants sur le processus de vote pour l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, à une semaine du scrutin.La campagne électorale est lancée depuis quelques jours. Dans cet élan, le bureau fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  a organisé une rencontre avec les militants au Foyer des jeunes de Koumassi (Sud Abidjan), afin de les mobiliser pour le scrutin.

Moctar Mamadou Diallo, le directeur de campagne, a annoncé des jeunes sur le terrain dans les différentes communes d’Abidjan pour sensibiliser et aider les militants à identifier la photo de Cellou Dalein Diallo sur les 11 candidats afin de voter correctement.  

« Nous sommes à une semaine de la retraite d’Alpha Condé », le président sortant, a dit M. Moctar Diallo qui a appelé les militants et sympathisants de l’Ufdg à être en ordre de bataille pour ces joutes électorales.

Il a indiqué que les cartes d’électeur sont disponibles, tout en les exhortant à aller les récupérer pour assurer une « victoire écrasante et sans faille » à Cellou Dalein Diallo, ce 18 octobre 2020.

Le secrétaire fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire, Dr Ibrahim Diallo, s’est félicité de la qualité de la mobilisation, faisant observer que « l’essentiel, c’est la victoire » de Cellou Dalein. Toutefois, les militants devraient se munir de leurs cartes d’électeur.

A partir de lundi, le directoire de la campagne déploiera des spécimens pour montrer comment voter auprès des militants, a-t-il poursuivi, avant de déclarer, tout confiant, « on va gagner les élections ».

Il a relevé que la fédération de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  l’une des plus importantes dans le monde, a déjà mobilisé « 123 millions de francs guinéens », envoyés pour être mis à la disposition du parti pour la campagne électorale.

L’élection présidentielle guinéenne a lieu le 18 octobre 2020, dans une semaine. Selon le directeur de campagne de l’Ufdg, Moctar Mamadou Diallo, les bureaux de vote seront ouverts de 6h à 17h  (GMT, heure locale).

Le don et la transplantation d’organes au Maroc : Des chiffres alarmants

Le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la réalité de la générosité dont peut témoigner l’être humain. En dépit des bienfaits du don d’organes et en ses vertus temporelles et religieuses, le don d’organes au Maroc reste à la traîne.Confusion, anxiété, psychose, crainte vague, réticences psychologiques, autant de perceptions négatives qui entravent le développement du traitement par la greffe en général et rénale en particulier au Maroc.

Cependant, le don d’organes est considéré comme un des moyens thérapeutiques les plus efficaces permettant de sauver des milliers de vies et d’améliorer la qualité de vie des patients tout en allégeant la facture de la prise en charge.

Face au retard énorme qu’accuse le Maroc en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier, la célébration le 17 octobre courant de la journée mondiale de la transplantation d’organes, permettra de sensibiliser davantage sur l’importance de cet acte de générosité et de solidarité qui sauve des vies.

Au Maroc, la première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée en 1986, depuis le Royaume n’a pu effectuer que 630 greffes rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande, constate l’Association marocaine « Reins » de lutte contre les maladies rénales.

Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares, ainsi et depuis 1989, seules 1100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume, fait-elle savoir dans un communiqué parvenu dimanche à APA.

 

Avec 630 transplantations rénales en 34 ans, les marocains pourront-ils espérer un jour être traités par une transplantation rénale ? s’interroge l’Association « Reins », avant de relever que le Maroc, connaît aussi bien des difficultés de recourir au donneur vivant et la rareté de donneur en état de mort encéphalique.

La méconnaissance des aspects médicaux, de la législation, du point de vue de la religion et la rareté de la discussion et de l’information sur le sujet pourraient expliquer en partie cette situation, relève-t-elle.

« Comment alors amener les responsables, les décideurs, les scientifiques à se concerter pour faire concorder l’ensemble de paramètres », se demande l’Association marocaine, soulignant l’impératif de faire face à l’ampleur de la demande, la défaillance des moyens et de la logistique, l’insuffisance de la formation des soignants et de l’information de la population.

En ces temps de la pandémie de la Covid-19, chacun de nous ne doit pas oublier les personnes qui décèdent chaque jour par manque d’organe à transplanter ou les 32.000 dialysées qui aspirent à une qualité de vie, lance « Reins ».

« Cette pandémie ne devrait pas plutôt promouvoir notre solidarité. Tous concernés et tous responsables ! », insiste-t-elle.

Maroc : Faible participation des femmes à l’activité économique (HCP)

L’analyse de la situation des femmes au marché du travail révèle une faible participation de ces dernières à l’activité économique, a fait savoir le Haut-Commissariat au Plan (HCP) à l’occasion de la journée nationale de la femme marocaine célébrée le 10 octobre.En effet, leur taux d’activité n’est que de 20,8% au 2ème trimestre 2020 contre 21,9 % à la même période de 2019, largement en deçà de celui des hommes (69,7%), précise le HCP, faisant observer qu’en dépit des progrès, la femme marocaine fait toujours face à des défis multiples sur le marché du travail.

Ce taux enregistre 23,9% en milieu rural contre 19,1% en milieu urbain », explique-t-il. Et de poursuivre : « Les femmes en dehors du marché de travail, au nombre de 10,7 millions durant ce trimestre, représentent 79,2% de la population féminine âgée de 15 ans et plus.

Sur une population active occupée d’environ 10,5 millions, le nombre de femmes actives occupées a atteint environ 2,4 millions pendant le deuxième trimestre de l’année 2020, soit un taux de féminisation de 22,7%, contre un effectif de 2,6 millions affiché pendant le même trimestre de l’année 2019, soit une baisse de 230.000 postes d’emploi.

Le HCP affirme par ailleurs que, les femmes actives occupées sont relativement jeunes, 33,6% d’entre elles sont âgées de moins de 35 ans. Elles sont également moins qualifiées, près de six femmes en emploi sur dix (58,5%) n’ont aucun diplôme, contre 52,6% pour les hommes.  Cette proportion cache des disparités importantes par milieu de résidence. Elle est de 91,2% en zones rurales contre 31,7% en zones urbaines.

Les femmes actives occupées restent plus présentes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche avec une part de 43,3% de l’emploi féminin, suivi des services avec une part de 42,4% et celui de l’industrie y compris l’artisanat, avec 13,8% comme part dans l’emploi féminin.

Sénégal : quand la Justice se donne en spectacle

La famille judiciaire au Sénégal traverse une passe difficile avec des conflits ouverts entre des magistrats et le ministère de tutelle.Passe d’armes, démissions, traductions en Conseil disciplinaire…, les faits dénotant une situation tendue au sein de la justice sénégalaise n’ont pas manqué ces dernières semaines. Après la longue grève des greffiers du Sytjust pour rétablir leurs « acquis syndicaux », c’est au tour de certains magistrats de ruer dans les brancards.

Ils sont affiliés, pour la plupart, à l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) présidée par le juge Souleymane Téliko. Ce dernier s’est fait remarquer par des prises de position pour une justice indépendante.

Suite à la récente affectation du juge Ngor Diop à la Cour d’appel de Thiès (ouest), alors qu’il dirigeait le Tribunal d’instance de Podor (nord), l’organisation a vu en cela une « sanction disciplinaire » contre son membre avant de commettre un pool d’avocats pour assurer sa défense.

« Le magistrat Ngor Diop, président du Tribunal d’instance de Podor, a été affecté à la Cour d’appel de Thiès en qualité de conseiller par la procédure de consultation à domicile prévue par l’article 6 de la loi n° 2017-11 portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Cette procédure, qui ne se prête à aucune possibilité d’échanges entre les membres du conseil, ne devrait être utilisée qu’à titre exceptionnel. En effet, la lettre et l’esprit de l’article 6 précité ne l’autorisent que pour des cas d’urgence avérée et relativement à des fonctions qui ne sont pas des postes de responsabilité », martelait l’UMS dans un communiqué en août.

Selon la presse locale, le juge aurait refusé de satisfaire un souhait du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Celui-ci consisterait à accorder la liberté provisoire à un dignitaire religieux condamné pour dévastation de récoltes. De ce fait, le quotidien Libération du vendredi 9 octobre souligne que Ngor Diop vient d’engager « la bataille suprême » par le dépôt d’un recours pour excès de pouvoir en vue de faire annuler son affectation.

Sanctions 

Outre cette affaire, l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) est épiée par plusieurs observateurs après sa saisine à deux reprises par le ministère de la Justice.

Il s’agit notamment des accusations de corruption portées par le juge Amadou Yaya Dia, président de chambre à la Cour d’appel de Kaolack (centre), contre Ousmane Kane, le président de cette juridiction. Le dernier nommé, après avoir démissionné de l’UMS à cause de « l’impolitesse inacceptable (de) certains collègues », n’avait pas tardé à se défendre devant la presse, traitant son jeune collègue de « menteur ».

L’issue de toutes ces affaires n’est pas encore rendue publique. De même que la traduction devant le Conseil supérieur de la magistrature du président de l’UMS, Souleymane Téliko. Le Garde des Sceaux lui reproche son commentaire sur l’affaire Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar condamné en 2018 pour malversations. Toutefois, les proches du socialiste continuent de dénoncer un procès visant à liquider un adversaire politique.

« Je ne rentre pas dans les jugements de valeur. Je m’en tiens aux faits. La Cour de justice de la Cedeao a effectivement considéré, que dans l’affaire Khalifa Sall, il y avait eu une violation d’un des principes qui garantissent un procès juste et équitable : la présomption d’innocence. Je crois aussi les droits de la défense. Il faut regretter ça », disait-il dans une émission radio.

L’ancien édile de la capitale a été gracié depuis l’année dernière par le président de la République. Le ministre de la Justice ne s’est pas épanché sur ces sujets, mais souligne que les manquements imputés à des magistrats sont transmis aux autorités judiciaires compétentes. « Cette règle sera appliquée sans discrimination aucune à tous les magistrats contre qui des fautes disciplinaires auront été relevées », assurait-il.

Fin de récréation 

A la suite des échanges venimeux, le premier président de la Cour suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, a tenu à recadrer les acteurs de ce pouvoir.

« Depuis quelque temps, la Justice est attaquée de toutes parts, y compris par ceux qui l’animent. Cela reflète un sentiment inhabituel de malaise qui peut porter atteinte au crédit de la Justice, à son indépendance et remettre en cause le principe de la séparation des pouvoirs », a-t-il regretté.

A l’égard de ses pairs magistrats, il trouve « intolérable » que par leurs comportements, ils « contribuent à semer le doute sur la crédibilité de l’institution judiciaire de nature à remettre en cause leur propre indépendance et celle de la Justice ».

Par ailleurs, « le ministre de la Justice ne dispose d’aucun pouvoir disciplinaire, même à l’égard des magistrats du Parquet et ne peut que dénoncer au CSM les faits motivant les poursuites disciplinaires », signale M. Coulibaly, appelant à ne pas « faire de la magistrature un enjeu politique ».

« Autant je m’emploierai à protéger le pouvoir judiciaire contre toute atteinte pouvant remettre en cause son indépendance et la dignité de ses membres, autant j’exigerai de la part des magistrats un comportement exemplaire », a-t-il promis.

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI remet des chèques à 22 entreprises bénéficiaires du fonds exceptionnel Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a procédé samedi à une remise de chèques à 22 entreprises de presse numérique impactées par la Covid-19, d’un coût d’un peu plus de 18 millions Fcfa, à la suite d’un fonds exceptionnel octroyé par le gouvernement ivoirien.La remise des chèques de ce fonds exceptionnel octroyé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a eu lieu au siège du REPPRELCI à Adjamé, une cité dans le nord d’Abidjan, au cours d’une cérémonie.

Le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, a « remercié l’Etat de Côte d’Ivoire pour son engagement envers la presse en Côte d’Ivoire en général et en particulier la presse numérique », qui a aussi subi les effets néfastes de la Covid-19.

Ce fonds exceptionnel vise notamment à atténuer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les entreprises de presse numérique, un secteur en  forte croissance avec l’avènement de la société de l’information.

M. Sermé a rappelé que le REPPRELCI a, dès le déclenchement de la pandémie de Covid-19, élaboré un projet de résilience économique qui a été soumis à l’Etat par l’intermédiaire du ministère de la Communication et des médias.

« C’est suite à cette requête du REPPRELCI que l’Etat a décidé d’octroyer un peu plus de 18 millions Fcfa à 22 entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire », a ajouté le président du REPPRELCI.

L’Etat, soulignera-t-il, a décidé de passer par le REPPRELCI, la faîtière des entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, pour pouvoir dispatcher ce fonds exceptionnel aux organes de la presse numérique bénéficiaires.

Adama Bakayoko, directeur général du Groupe Woroba.net, entreprise bénéficiaire de ce don, a salué cet acte du gouvernement,  avouant que  » c’est un baume au cœur, cela va nous aider à supporter les difficultés liées à cette pandémie ».

Quant à Michelle Pépé, gérante et directeur de publication du média Timbo, elle s’est félicitée de ce « geste salutaire et appréciable », souhaitant que ce soit le début d’une prise en compte encore plus renforcée des médias numériques.

M. Camara Bangali, sous-directeur en charge du suivi-évaluation et du contrôle au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), a fait observer que « c’est la concrétisation d’une promesse faite par le ministre (de tutelle) à l’effet de soutenir les entreprises de presse numérique » touchées par la Covid-19.

Selon M. Camara Bangali, le ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, avait promis 200 millions de Fcfa pour les acteurs du secteur des médias. Et, c’est cela qui a été réalisé à travers le FSDP, où étaient logés ces fonds.

« Prenant la mesure de la situation des entreprises de presse en ligne après la notification de la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le REPPRELCI  dans son rôle fédérateur a élaboré et proposé à l’État de Côte d’Ivoire par le truchement du ministère de la Communication et des médias le 07 avril 2020, un plan de soutien et de relance des activités de la presse numérique évalué à 500 millions de FCFA », a expliqué M. Sermé.

« Nous remercions le gouvernement à travers le Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP) pour ce don, une grande première pour la presse en ligne qui n’est toujours pas éligible aux prestations du FSDP », a poursuivi le président du REPPRELCI, plaidant auprès du gouvernement « pour la signature des décrets d’application du FSDP conformément à la nouvelle loi de 2017 sur la presse qui prend en compte la presse en ligne ou la presse numérique ».

Recevant l’ensemble des acteurs de la presse le jeudi 23 avril 2020, le ministre de la Communication et des médias, M. Sidi Tiémoko Touré, a annoncé la mise à disposition de tous les acteurs du secteur des médias y compris la presse en ligne, une subvention exceptionnelle de 200 millions de FCFA sur le budget du Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP). Ainsi, un accord de financement a-t-il été signé le jeudi 23 juillet 2020 entre le FSDP et le REPPRELCI.

En sa qualité de faîtière des médias numériques, le REPPRELCI a été retenu à travers cet accord pour la mise en œuvre des diligences qui prévoient notamment le reversement d’un montant de 836 145 FCFA à chacune des 22 entreprises de presse en ligne légalement constituées et figurant dans le tableau de répartition, soit un montant total de 18 395 190 FCFA .

L’Etat ivoirien a adopté  en 2017 un nouveau régime juridique de la presse qui prend en compte la presse numérique. Mais, pour le volet des subventions, il reste un décret d’application qui devrait permettre d’accompagner les médias numériques à l’instar de la presse imprimée.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Les journalistes ivoiriens invités à «rompre le silence» sur les méfaits des avortements clandestins

Le représentant Afrique francophone de l’ONG internationale IPAS, Dr Dougrou Sosthène a invité vendredi les journalistes « à rompre le silence » sur les méfaits des avortements clandestins en Côte d’Ivoire où deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures.« La Côte d’Ivoire fait partie des cinq derniers pays sur les 23 de l’Afrique francophone en terme de mauvais chiffres sur la mortalité maternelle. 18% de la mortalité maternelle est le fait des avortements clandestins… Ce que nous attendons des journalistes, c’est de rompre le silence parce que vous êtes la voix des sans voix», a exhorté Dr Dougrou.

Il s’exprimait à la cérémonie de clôture d’un atelier  organisé à Dabou ( Ouest d’Abidjan) par le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sport engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies (REPMASCI) et IPAS à l’issue duquel une trentaine de journaliste et animateurs de radios a été formée sur la nécessité de sensibiliser les populations sur l’avortement sécurisé.

 Au cours de ces assises, les journalistes ont été renforcés en technique de plaidoyer afin d’exhorter les pouvoirs publics ivoiriens à l’application du protocole de Maputo qui promeut l’avortement médicalisé.

Selon Dr Dougrou, le premier «travail  de fond» à faire, c’est l’éducation complète à la santé sexuelle. « Ça coûte plus cher d’aller faire un  avortement clandestin que de faire un avortement sécurisé», a-t-il fait savoir.

 « Nous travaillons dans une approche holistique qui prend en compte l’éducation complète à la sexualité. Les communicateurs ont un gros travail à faire», a estimé Dr Dougrou souhaitant que les contraceptifs soient disponibles dans le dernier kilomètre en Côte d’Ivoire.

 Avant lui, Youssouf Bamba, le président du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN),  par ailleurs fondateur du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé( REPMASCI), a encouragé à son tour, les journalistes à s’engager dans la lutte contre les avortements clandestins.

 Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI a dit l’engagement des journalistes « à remplir efficacement leur part de contrat » dans la lutte contre les avortements clandestins dans le pays.

La Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

L’article 14 du protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. La Côte d’Ivoire enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région avec 614 décès pour 100.000 naissances vivantes et  ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020.