Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

La Covid-19 amplifie les fragilités économiques de l’Afrique (UA)

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de coronavirus avait révélé les faiblesses de l’Afrique et exacerbé les fragilités de son état d’économie extravertie.S’exprimant mardi lors de la 37ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, Mahamat a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait révélé l’incapacité des industries africaines à produire des biens et des services cruciaux pour sauver des vies, telle que la production de médicaments, de kits de test, de masques, combinaisons à usage unique ou multiple, respirateurs, lits de soins intensifs.

La plupart de ces éléments essentiels, a-t-il noté, ont été reçus sous forme de dons ou importés, signalant une dépendance accrue avec ses effets d’entraînement sur les sorties de devises.

« Cette crise sanitaire est donc l’occasion d’une réorientation réfléchie et résolue de nos capacités de fabrication en donnant la priorité à la substitution des importations, à l’heure où nous nous préparons à opérationnaliser la zone de libre-échange continentale africaine », a-t-il indiqué.

La réunion ministérielle de deux jours a longuement débattu des progrès et de l’intensification des actions visant la paix, la sécurité, le développement et l’intégration, telles qu’elles sont énoncées dans l’Agenda 2063 de l’Afrique.

La présidente du Conseil exécutif de l’Union africaine, le Dr Naledi Pandor, a pour sa part déclaré que les pays africains avaient fait d’énormes progrès pour contenir la propagation de l’infection à coronavirus

Naledi Pandor, par ailleurs ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération a déclaré que le continent sous la pandémie de Covid-19 doit continuer à prendre des mesures audacieuses et décisives dans la lutte contre la pandémie, dans une approche collective et coordonnée.

« Les gains que nous avons obtenus jusqu’à présent dans la mise en œuvre réussie de la stratégie continentale conjointe de l’UA devraient nous galvaniser en tant que continent pour continuer à mettre en commun nos ressources jusqu’à ce que le fléau soit vaincu et au-delà », a déclaré la ministre.

Elle a en outre fait observer que les conflits en cours en Afrique demeurent une grave source de préoccupation pour le continent.

Elle a ajouté qu’avec les autres menaces connexes telles que les changements climatiques, le cycle de sécheresses, les niveaux extrêmes de pauvreté et l’augmentation du chômage, qui continuent d’entraver le développement du continent, doivent être traitées avec l’urgence et la vigueur qu’elles méritent, y compris l’allocation de ressources adéquates et fiables pour financer les activités de l’Union.

Bédié et Affi appellent à un « boycott actif » de la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, tous deux candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont appelé jeudi à un « boycott actif » du scrutin, dans une déclaration conjointe.La déclaration a été faite par Affi N’guessan, face à la presse chez l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, par ailleurs président de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et à l’heure actuelle, président de la plateforme de l’ensemble des forces politiques et sociales de l’opposition.  

« Nous ne sommes pas concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal et ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré M. Affi, appelant leurs militants comme les électeurs à  « s’abstenir de participer tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales qu’en ce qui concerne la campagne électorale ».  

« Nous invitons en conséquence nos militants sur l’ensemble du territoire à faire barrage à ce coup d’Etat électoral que le président Alassane Ouattara s’apprête à commettre, à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin », a lancé M. Affi Nguessan.  

Il a appelé les militants à « appliquer le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables à toutes les revendications qui sont ressorties de la proclamation des candidatures ».

L’opposition estime que « certains candidats qui avaient le droit de participer à ce scrutin ont été arbitrairement éliminés et M. Alassane Ouattara qui est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 a été retenu sans aucun argument juridique valable » du Conseil constitutionnel.

En outre, dira-t-il, « la CEI (Commission électorale indépendante) est à l’heure actuelle monocolore puisque l’opposition n’y siège pas (et) est caduque parce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, par des arrêts, a indiqué clairement que cette CEI ne répond pas aux critères internationaux et qu’elle doit être réformée avant toute élection ».  

Pour lui, « c’est un acte de justice qui s’impose à la Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et tenue d’exécuter toutes les décisions et arrêts » de la juridiction.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a en outre affirmé que le Conseil constitutionnel, à travers la décision de déclaration de candidature a montré qu’il était « sous influence du pouvoir politique et qu’il ne méritait pas de mériter la confiance des candidats ».

« Pour toutes ces raisons, nous avons exigé que ces conditions soient réunies avant toute élection », a-t-il poursuivi, estimant qu’ « aucune de ces conditions ne sont réunies au moment où M. Ouattara s’apprête à entrer en campagne ».

« En conséquence, j’ai donc consulté le président Henri Konan Bédié et ensemble, en tant que candidat retenu, nous avons décidé de porter solennellement à la connaissance de tous nos électeurs, nos militants et du peuple de Côte d’Ivoire, à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours ne nous concerne nullement », a-t-il fait savoir.  

La campagne électorale s’est ouverte, ce jeudi. Le Pdci et le FPI, parti de Gbagbo, n’entendent pas prendre part à ce scrutin. Vendredi, ces deux formations annoncent une conférence de presse au siège du Pdci afin de donner davantage de clarifications sur cette déclaration commune. 

L’Ethiopie signe un accord de financement de 400 millions dollars avec la BM

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé mercredi un accord de financement d’un montant de 400 millions de dollars pour le projet de filets de sécurité et d’emplois productifs urbains (UPSNJP).L’accord a été signé à Addis-Abeba par Ahmed Shide, Ministre éthiopien des finances, et Ousmane Dione, Directeur national de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et le Soudan.

Le montant indiqué de financement de l’Association internationale de développement (IDA) a été approuvé le 30 septembre 2020 par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.

La subvention va appuyer les efforts de l’Ethiopie pour l’amélioration des revenus des citadins pauvres et promouvoir l’inclusion des jeunes urbains défavorisés sur le marché du travail dans le cadre de l’UPSNJP.

L’UPSJP fournira une protection sociale ainsi que des services liés à l’emploi à 816.000 bénéficiaires dans environ 83 villes du pays.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mois dernier une subvention de 80 millions de dollars pour aider le gouvernement éthiopien à stimuler la productivité agricole et à améliorer l’accès des petits agriculteurs au marché.

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les décisions issues du Conseil des ministres, le trafic portuaire, les chiffres alarmants du don d’organes et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc. Khalid Ait Taleb a affirmé qu' »il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens », ajoute le communiqué, cité par le journal.

Concernant le Projet de loi de finances 2021, le ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du texte. « Ce projet de loi a été élaboré en application des Hautes Orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif », a rappelé le ministre.

Le ministre des Finances a en outre souligné que le PLF 2021 a « été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire se porte bien. A fin septembre, l’activité portuaire est de +8%, soit un volume de 8 millions de tonnes, d’après les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports. Ainsi, durant les neuf premiers mois de l’année 2020, sa croissance est de l’ordre de 6,9%, soit un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Pour comparaison, au cours des neuf premiers mois de 2019, l’activité portuaire était de 65,96 MT et de 64,22 MT à fin septembre 2018.

Le top 3 des ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar. A eux trois, ils ont assuré le transit de 55 millions de tonnes, soit près de 78,2% du trafic à fin septembre. A la première place, le port de Jorf Lasfar avec une part de 40,9% du trafic global, 28,8 millions de tonnes et une progression de +7,4% comparé à la même période de l’an passé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le don d’organes, au Maroc, demeure rare. L’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales vient de publier des chiffres alarmants et tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes.

« En dépit de ses bienfaits et ses vertus, le don d’organes au Maroc reste à la traîne », fait remarquer l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année. Or, « le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la générosité dont peut témoigner l’être humain », souligne l’Association dans un communiqué, cité par le quotidien.

Selon les chiffres de cette ONG, qui travaille à sensibiliser l’opinion publique sur les maladies rénales, « les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares », rapporte le journal. Ainsi, et depuis 1989, « seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume », fait savoir le communiqué de l’Association.

Au registre sportif, +Assabah+ fait savoir que l’Union arabe de football a décidé de reprendre le Championnat arabe des clubs qui avait été suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. Une compétition dans laquelle le Raja de Casablanca est toujours en course pour le titre, en attendant sa demi-finale retour contre Al Ismaily d’Egypte.

Le rapporte que les “prize money” de la compétition ont été revus à la baisse et une nouvelle grille sera communiquée aux clubs encore en lice. Une décision qui vient à la suite de la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Pour le moment, les quatre clubs qualifiés en demi-finale (Raja de Casablanca, Al Ismaily d’Egypte, Al Ittihad et le Chabab d’Arabie Saoudite) n’ont aucune information sur la nouvelle grille.

Initialement, le gagnant devait empocher un chèque de 6 millions de dollars, contre 2,5 millions pour le finaliste et 500.000 dollars pour les demi-finalistes.  En tout cas, selon Talal Al Cheikh, le directeur de la compétition, tous les détails seront fixés cette semaine, avec l’annonce des dates des matchs restant à jouer.

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

Mise en service à Abidjan de deux postes de distribution d’électricité d’un coût de 12,4 milliards Fcfa

Deux postes de distribution d’électricité à Anani et à Bingerville, dans le District d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 12,4 milliards Fcfa ont été mis en service, mercredi, par le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ces postes ont été financés par un prêt de 12,4 milliards FCFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à l’Etat de Côte d’Ivoire pour un taux de 8% d’une durée de 15 ans dont 3 années de différé. Ils permettront non seulement l’amélioration de la qualité de l’électricité des zones d’Anani et de Bingerville, mais également offriront une réduction du temps de coupure et des pertes techniques.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a indiqué que le taux de couverture, établi à 33% en 2011, devrait atteindre 80% en 2020 et l’électrification totale du pays avant fin 2025.

En 2011, la Côte d’Ivoire qui disposait de 45 postes dans toute l’étendue du territoire, est passée aujourd’hui à 65 postes de haute tension électrique, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Avec ce dispositif de transport d’électricité, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a doublé en neuf ans (de 2011 à 2020) le nombre d’abonnés au réseau électrique et réduit le temps moyen de coupure d’électricité.

Ce projet d’extension du réseau électrique vise à améliorer les conditions de vie des populations. Selon M. Cissé, l’on pouvait observer dans certaines zones du pays 50 heures de coupure d’électricité par an, voire 100 h/an.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au-delà du pic de consommation dont la pointe est estimée à 1 500 Mgw contre un production du pays évaluée à 2 229 Mgw.

Il a relevé qu’avec le programme Proner (Programme national d’électrification rurale), l’Etat envisage d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants pour permettre que tout le monde ait accès à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a annoncé un autre projet important de 47 milliards de Fcfa qui a été engagé pour améliorer la fourniture d’électricité à Abobo, à Yopougon, à Abatta, des zones d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maroc : Le conseil des ministres examine le projet de loi de finances 2021

Le Conseil des ministres, présidé mercredi par le Roi Mohammed VI, a examiné les orientations générales du projet de loi de finances 2021 et adopté nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, annonce un communiqué du porte-parole du cabinet royal.Au début des travaux du Conseil, le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc.

Le ministre de la Santé a répondu qu’il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens.

Par la suite, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration a présenté un exposé sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le ministre a affirmé, à cet égard, que ce projet de loi a été élaboré en application des orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif.

Il a souligné également que ce projet a été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur les axes suivants :

Premièrement : accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale : le gouvernement oeuvrera dans ce cadre à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier exceptionnel annoncé dans le Discours du Trône. La préservation des postes d’emploi et l’intégration du secteur informel seront en tête des priorités à réaliser.

Il sera également procédé à la mise en oeuvre rapide de tous les mécanismes susceptibles de garantir l’efficacité nécessaires aux interventions du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le gouvernement continuera à promouvoir l’investissement public pour atteindre 230 milliards de dirhams, en prenant en considération que 45 milliards de dirhams seront mobilisés au titre de ce Fonds.

Pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement, une nouvelle dynamique sera insufflée au Programme “Intelaka », tout en bénéficiant d’une exonération de l’Impôt sur le Revenu pour 24 mois des salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement, à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée.

Deuxièmement: Début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire : à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires qui bénéficient actuellement du régime RAMED, et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales.

Le gouvernement va accompagner le chantier de généralisation de la couverture sanitaire obligatoire en mettant à niveau l’offre sanitaire à travers l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé au titre de l’année 2021 de près de deux milliards de dirhams pour atteindre plus de 20 milliards de dirhams.

Troisièmement : Renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion : à travers l’accélération de la mise en œuvre des Hautes orientations Royales par le lancement d’une réforme profonde du secteur public, le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Dans ce cadre, il sera procédé à l’élaboration de deux projets de loi. Le premier porte sur la création d’une Agence nationale dont la mission sera de gérer stratégiquement les participations de l’État et d’assurer le suivi des performances des établissements publics, alors que le second projet de loi porte sur la réforme des établissements et entreprises publics.

Le ministre a conclu son exposé en affirmant que le taux de croissance de l’économie nationale devait s’établir à 4,8% et que le déficit budgétaire de 2021 devrait être ramené à 6,5% du PIB.

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet vise à ajouter l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise à la liste des établissements et entreprises stratégiques, dont la nomination des responsables est délibérée en Conseil des ministres.

Le Conseil des ministres a approuvé trois textes juridiques relatifs au domaine militaire. Il s’agit d’un projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques, un projet de décret fixant les conditions et les modalités de délivrance des autorisations de la recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale et un autre fixant la composition et le mode de fonctionnement de la commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale pertinente, concernant l’élargissement des réseaux des partenariats du Royaume et la diversification de leurs domaines de coopération, le Conseil des ministres a approuvé cinq  accords internationaux, dont deux bilatéraux et trois multilatéraux.

Les accords bilatéraux portent, d’une part, sur l’amendement de l’accord de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, qui vise à remédier aux dysfonctionnements ayant impacté la balance commerciale entre les deux pays au cours des dernières années, et la protection des industries émergentes ou fragiles, et d’autre part, les privilèges et les immunités dont bénéficient les membres des missions diplomatiques entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, conformément à l’Accord de Vienne de 1961.

Quant aux trois conventions multilatérales, elles portent sur l’ouverture du Maroc sur de nouveaux espaces économiques et le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union Africaine.

Ces conventions concernent respectivement l’adhésion aux statuts de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures, à la Charte africaine sur la sécurité routière et au Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique. Ces deux dernières conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains dans ces deux domaines importants.

Mali : un deuil national de 3 jours décrété

Le président de la transition, Bah N’daw, annonce un deuil national de trois jours en mémoire des victimes de la double attaque dans le centre du pays.Cet hommage démarre le jeudi 15 octobre à minuit. En Conseil des ministres, le chef de l’État malien « a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et souhaité un prompt rétablissement aux blessés ».

L’attaque du poste des Forces armées et de sécurité de Sokoura (centre) s’est produite le mardi 13 octobre. Par la suite, un renfort de l’armée dépêché sur les lieux a été victime d’un assaut réalisé avec l’explosion d’un engin et d’une embuscade au pont de Parou (centre).

En outre, douze individus qui se rendaient à la foire hebdomadaire de Bankass (centre), et dont le bus « suivait le renfort de l’armée », ont aussi perdu la vie dans cette seconde attaque, a indiqué une source policière.

Au total, douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués dans la double attaque. C’est le bilan le plus lourd depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août dernier. Selon une source militaire, le camp de Sokoura a été attaqué par « des terroristes infiltrés ».

En tout cas, cette double attaque intervient quelques jours seulement après la libération de six otages. Il s’agit du leader de l’opposition Soumaïla Cissé, de l’humanitaire française Sophie Pétronin et de deux ressortissants italiens.

En contrepartie, un nombre important de jihadistes, jusque-là dans les prisons maliennes, ont recouvré la liberté. En plus du versement d’une rançon. Dans le centre du Mali, le groupe jihadiste dirigé par Amadou Koufa est très actif.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans et chrétiens prient pour une présidentielle apaisée

Les guides religieux musulmans et chrétiens ivoiriens, réunis au sein de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire, ont prié mercredi à Abidjan afin que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 soit apaisée.La séance de prière et d’adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.

Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim),  a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d’un scrutin sans heurts.

Il a formulé le vœu que « l’élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence ».

Le président du Cosim a demandé que « les résultats (de l’élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d’éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu’il a connu en 2010 ».

L’Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu « amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale ».

Le leader religieux musulman a également prié pour que « la Côte d’Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté ». 

Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d’Ivoire, porte-parole de l’Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité « les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique ».

Les guides religieux « encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d’un dialogue inter-ivoirien », a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire. 

Les leaders religieux ont, « dans le sens de la décrispation », demandé au gouvernement d' »élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations » liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ils ont exhorté les partis politiques à « proscrire la référence aux religions dans leurs discours », tout en les invitant à « bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir ».

L’Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d’Ivoire, et demandé à l’ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.

M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont « un espoir et une espérance pour la Côte d’Ivoire » au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l’amour du prochain.  

La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d’Ivoire.

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde en termes de contamination à la COVID-19 (ministère)

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde et le 2ème au niveau au niveau africain en termes de contamination à la Covid-19 avec un total de 156.946 cas confirmés, a indiqué le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel.En termes de décès (2.685), le Royaume est classé 36ème dans le monde et 3ème en Afrique, alors qu’au niveau des tests effectués (plus de 2,7 millions teste), il se trouve au 31ème rang mondial et 2ème au niveau continental, précise le ministère.

Concernant le taux d’incidence cumulée, il est de 432,2 pour 100.000 habitants, alors que le taux de létalité est de 1,7% et de guérison de 83,8%, selon la même source.

Pour ce qui est du nombre de contamination, il a été du 1er au 14 septembre dernier de 25.613 cas, du 15 au 28 septembre (30.914) et du 29 septembre au 13 octobre courant, il a atteint 37.839 cas confirmés.

Le ministère a souligné que le Maroc a prorogé l’état d’urgence sanitaire d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 novembre prochain pour faire face à la pandémie après la montée en flèche des cas de contamination.

Signature de convention entre l’OIPR et WACA pour la conservation des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé en Côte d’Ivoire

Le Projet WACA, Programme de gestion du littoral ouest-africain, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour la conservation et la restauration des écosystèmes des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé.Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.

Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon « consensuelle », a souligné M. Kouablan.

« Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées », a dit le colonel-major Tondossama Adama.

L’OIPR, ajoutera-t-il,  envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces « écosystèmes fragiles de mangroves ».

Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.

Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.

Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.

M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.

Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.

Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.

Côte d’Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail

La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d’Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.« La conférence de ce jour se veut un moyen d’alerter l’opinion nationale et internationale sur nos mauvaises conditions de vie et de travail et les graves violations des droits élémentaires des travailleurs de notre secteur», a indiqué dans une conférence de presse, Siaka Kamagaté,  le président de la FESTRABANE.

Selon lui, les travailleurs du secteur de la banane dessert en Côte d’Ivoire sont dans la précarité. Énumérant ces difficultés de son secteur d’activité, il a déploré,  entre autres,  des mauvaises conditions de vie et de travail, des graves violations des droits des travailleurs et a réclamé, dans la foulée,  à l’État de Côte d’Ivoire, la suppression du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui stagne toujours à 20 250 FCFA alors que le Salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA.

« (…) Dans notre secteur, les médecins refusent systématiquement de délivrer un certificat d’arrêt de travail en cas de maladie d’un travailleur alors qu’un seul jour d’absence entraîne la perte de la moitié de la prime d’assiduité qui s’élève entre 6000 FCFA et 7000 FCFA», a regretté M. Kamagaté.

« Refusant d’embaucher les travailleurs, certains employeurs prennent le malin plaisir d’utiliser une main d’œuvre parallèle sous le nom d’une sous-traitance. Ce qui est grave, c’est l’utilisation des enfants comme travailleurs en violation flagrante des dispositions légales en la matière », s’est-il également offusqué.

 « Nous estimons qu’il est grand temps que les partenaires sociaux du secteur engagent un véritable dialogue en vue d’apporter des solutions à nos préoccupations afin d’éviter que nos travailleurs prennent le route de la migration économique», a plaidé le président de la FESTRABANE.

Créé le 13 août 2019, la FESTRABANE est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats de la filière banane issus de 12 entreprises avec plus 25 000 travailleurs.

Af’Sud : La « solidarité Covid-19 », un modèle pour mettre fin aux conflits africains (ministre)

L’Afrique devrait s’inspirer de la même unité et de la même résilience dont elle a fait preuve dans la lutte contre Covid-19 pour faire face à d’autres défis auxquels le continent est confronté, a déclaré la Ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.La ministre s’exprimait lors de la 37ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine de deux jours qui doit prendre fin mercredi.

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue les défis auxquels nous continuons de faire face en tant que continent », a déclaré Pandor en sa qualité de présidente du conseil.

Et d’ajouter : « Les conflits actuels en Afrique et les difficultés auxquelles nous continuons de faire face dans notre quête collective pour déposer les armes d’ici 2020 constituent une grave source de préoccupation et doivent être abordés avec l’urgence et la vigueur qu’ils méritent ».

La ministre a déclaré que les effets des changements climatiques, de la sécheresse, des niveaux extrêmes de pauvreté et de l’augmentation du chômage continuaient d’entraver le développement du continent africain.

« Cela nous oblige à n’épargner aucun effort ni aucune ressource pour nous assurer que le continent réalise son potentiel socio-économique et sa vision, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’UA », a-t-elle poursuivi.

Naledi Pandor a ajouté que les défis du continent nécessitaient une UA dotée de ressources suffisantes et capables de relever les défis du continent, qui se sont poursuivis sans relâche – même pendant la pandémie.

« L’UA doit développer sa capacité à soutenir le continent dans la mise en place d’institutions fonctionnelles capables de résister aux urgences telles que Covid-19 », a déclaré Pandor.

La session devra également discuter des recommandations du Comité des représentants permanents concernant le budget 2021 de l’Union, ainsi que des progrès qui ont été réalisés à ce jour dans les efforts de l’UA pour améliorer sa gestion financière.

Le président  Cyril Ramaphosa est l’actuel président de l’UA, une organisation dont la création remonte au 25 mai 1963 à Addis-Abeba sous le nom d’Organisation de l’unité Africaine (OUA), qui deviendra Union africaine (UA) en 1990.

Le Zimbabwe ratifie les APE avec le Royaume-Uni

Le Zimbabwe a ratifié les accords de partenariat économique (APE) avec le Royaume-Uni dans le cadre d’une convention censée promouvoir des concessions commerciales réciproques entre Harare et Londres.Le quotidien officiel The Herald qui cite le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international Sibusiso Moyo, a indiqué mercredi que les APE devraient fournir aux exportateurs zimbabwéens un accès sans droits de douane ni contingentement au marché britannique.

« C’est une étape considérable dans les efforts de réengagement du Zimbabwe. La signature de ce partenariat entraînera sans aucun doute une augmentation du volume des échanges commerciaux et des investissements au Zimbabwe », a déclaré Moyo.

L’ambassadrice britannique au Zimbabwe, Mélanie Robinson, a salué la décision du Zimbabwe de ratifier les APE.

« Je suis bien contente que le Zimbabwe ait ratifié les Accords de partenariat économique avec le Royaume-Uni. Cela garantit que les exportateurs continuent de bénéficier d’un accès sans droits de douane et sans contingent au marché britannique », a-t-elle déclaré.

La signature de ces accords intervient à un moment où le gouvernement zimbabwéen tente de réengager les pays occidentaux après plus de deux décennies de rancœur, à la suite du programme controversé de réforme agraire de Harare qui a vu des milliers de fermiers commerciaux blancs expulsés de leurs fermes depuis 2000.

La signature intervient également à un moment où le Royaume-Uni tente d’établir de nouveaux partenariats économiques après son retrait de l’Union européenne (Brexit).

Le Zimbabwe devient le dernier pays d’Afrique australe à signer les APE avec le Royaume-Uni après l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, l’Eswatini, le Lesotho et le Mozambique l’année dernière.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de Marcel Zadi Kessy à l’âge de 84 ans

L’ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016, Marcel Zadi Kessy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA de source proche de sa famille.Selon cette source, le décès est survenu à Abidjan, la capitale économique du pays. Ces dernières années, Marcel Zadi Kessy s’était retranché dans son village natal de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien.

En Côte d’Ivoire, le nom de Marcel Zadi Kessy rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970.

Pendant plus de dix ans, il a cumulé le poste de président directeur général de ces deux entreprises chargées de l’exploitation des services publics d’eau et d’électricité dans le pays.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réaction des syndicats sur le projet de loi de finances 2021, la situation de l’économie nationale et le refoulement des migrants dans les pays du Maghreb.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que a rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021, indique le quotidien.

« Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », a appris le journal auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

+Le Matin+ se fait l’écho des nouvelles projections du Fonds monétaire international (FMI) qui estiment que l’économie marocaine devrait se contracter de -7% en 2020 avant de rebondir avec une croissance de 4,9% en 2021.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives de l’économie mondiale publié mardi, le FMI estime que le chômage devrait se situer à 12,5% en 2020 avant de redescendre à 10,5% en 2021, contre 9,2% en 2019.

S’agissant de l’inflation, elle devrait se maintenir en 2020 au même niveau que 2019, soit 0,2%, et augmenter légèrement à 0,8% en 2021, selon l’institution financière basée à Washington. Pour sa part, le solde du compte courant du Maroc s’établirait à -7,3% en 2020 (-4,1% en 2019), et à -5,2% en 2021.

+Libération+ écrit que les refoulements massifs des migrants vers leurs pays d’origine ou des pays tiers dévoilent le nouveau visage des politiques migratoires des pays d’Afrique du Nord.

Selon Alarme Phone Sahara, cité par la publication, plus de 2.500 citoyens de différents pays d’Afrique subsaharienne ont été victimes des opérations de refoulements effectuées entre fin septembre et début octobre 2020 par le Maroc et l’Algérie.

De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que 540.000 migrants ont été expulsés de la Libye et de l’Algérie vers le Niger entre janvier et octobre derniers; soit le double du chiffre enregistré en 2018 (267.000 personnes). L’Algérie demeure le pays maghrébin le plus actif au niveau du nombre des personnes expulsées.

Selon le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), près de 500 migrants ont été expulsés hebdomadairement de l’Algérie vers le Niger. MSF a évalué, de son côté, à près de 24.000 le nombre de ceux qui ont été expulsés, certains de force, vers le Niger, rien qu’entre janvier et octobre 2019, rappelle le quotidien.

Religion, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de l’annulation du Mawlid de Tivaouane, de l’affaire du député APR Aliou Dembourou Sow et des conséquences de l’annulation du derby sénégalo-mauritanien.Vox Populi et L’AS se font, avec presque le même titre, l’écho de l’annulation de la célébration de la nuit de la naissance du Prophète de l’Islam à Tivaouane. Si la cité religieuse a décidé de surseoir à son organisation cette année, c’est à cause de la « persistance de la Covid-19 » à laquelle il faut « faire barrage ».

Et cette posture du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, d’après Vox Populi, se fonde sur les enseignements du Prophète Mohammed. Il recommande ainsi aux fidèles de célébrer le Gamou chez eux, dans l’intimité familiale.

Toutefois, on va assister à un « Gamou à deux vitesses » à Tivaouane, selon Sud Quotidien, notant que le khalife « confine » les Tidianes pendant que Serigne Moustapha Sy et les Moustarchidines « se démarquent ».

« Voix discordantes », commente Le Quotidien, rapportant aussi pour sa part qu’au-delà des Moustarchidines, la famille Ndiéguène et Médina Baye de Kaolack (centre) vont aussi célébrer le Maouloud.

Devant ce méli-mélo, Walf Quotidien enfonce le clou sous ce titre : « Les Tidianes divisés ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil titre sur les propos éthnicistes du député Aliou Dembourou Sow que « la majorité condamne ». Il avait appelé à défendre la candidature à un troisième mandat du président Macky Sall, quitte à utiliser des machettes. Malgré la volée de bois vert, il dit ne pas regretter ses propos qui signifient dans son fief, au Fouta (nord), « cartes d’électeur ».

« Dembourou Sow, seul au monde », titre EnQuête. Le parti présidentiel APR dont il est membre se démarque de ses propos « aux antipodes » de sa ligne. La coalition Jotna du virulent opposant Ousmane Sonko veut qu’il soit poursuivi « pour apologie de la violence » là où l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dénonce des propos « xénophobes, irresponsables et dangereux ». Suffisant pour faire dire à Libération qu’Aliou Dembourou Sow vit un « sale temps ».

En sport, les quotidiens spécialisés Stades et Record reviennent sur l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie à cause de la contamination au coronavirus de huit membres de la délégation mauritanienne. Pour Record, il s’agit de « cinq Mourabitounes et trois membres du staff ».

Les Lions repartent pour leur part « avec leurs doutes avant (le match, en novembre, contre) les Djurtus » de la Guinée-Bissau que Stades se demande même s’il n’est pas « menacé ». Mais « c’est très difficile pour la Fédération », selon son président Augustin Senghor. Déjà Sénégal-Mauritanie est le « cinquième match amical annulé » à cause de la Covid-19 et le calendrier de la CAF « risque d’être encore perturbé ».

Plus optimiste, le secrétaire général de la FSF, Victor Seh Ciss, préfère retenir de cette annulation « une leçon pour les matches de novembre ».

En lutte, Record fait un petit focus sur l’ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye. « L’enfant chéri de Dakar, aux 149 combats », âgé aujourd’hui de 81 ans, fut une « personnalité marquante » de la mythique écurie de Fass.

Sénégal : bientôt une usine de déshydratation d’oignons pour soutenir l’agriculture

La Société financière internationale (IFC) et le Fonds d’investissement pour l’agriculture et le commerce en Afrique (AATIF), dans un communiqué parvenu mardi soir à APA, annoncent un investissement de 13 millions d’euros, soit plus de 8 milliards de FCfa, pour financer la construction d’une usine de déshydratation d’oignons au Sénégal.Cette infrastructure, « la première en Afrique subsaharienne » va permettre de créer des centaines d’emplois et d’accroître les exportations agricoles du pays, informe le document, précisant que le projet implique le démantèlement d’une usine près de Dijon, en France, et sa réimplantation à Saint-Louis (nord).

Le soutien d’IFC et de l’AATIF aidera également SAF Ingrédients entreprise bénéficiaire de cet investissement, à créer une exploitation de 760 hectares et un vaste réseau de producteurs d’oignons, poursuit la note. 

À terme, l’usine devrait produire quelque 5 000 tonnes d’oignons déshydratés par an, soit 2 % de la production mondiale, dont une partie sera exportée vers l’Europe, souligne le communiqué, rappelant que la poudre d’oignon séché est un ingrédient important dans l’assaisonnement des soupes, des sauces et de nombreux autres mets.

Au cours de la dernière décennie, la production d’oignons a fortement augmenté au Sénégal, pour s’établir à environ 400 000 tonnes par an. L’usine utilisera une variété d’oignon adaptée à la déshydratation et offrant de meilleurs rendements.

L’investissement de 13 millions d’euros se décompose en un prêt de 6 millions d’euros de l’AATIF, un prêt d’IFC pour son propre compte de 3,5 millions d’euros et un prêt concessionnel de 3,5 millions d’euros accordé au titre du mécanisme de financements mixtes du Guichet de promotion du secteur privé d’IDA.

Pour le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, Aliou Maiga, cité dans la note, « cet investissement illustre la volonté d’IFC d’aider les PME agricoles à accéder plus facilement à des financements, une condition cruciale pour créer des emplois au Sénégal. Il permettra aussi de relancer la production agricole et de faciliter la reprise économique du Sénégal à la suite de la pandémie de COVID-19 ». 

De son côté, le président du conseil d’administration de l’AATIF, Thomas Duve, se félicite de « l’impact concret que cet investissement (…) aura sur l’économie sénégalaise ».

A l’en croire, « avec 100 % des approvisionnements réalisés sur place, essentiellement auprès de petits producteurs et de plus gros exploitants, ce projet devrait, en plus de générer des centaines d’emplois, accroître considérablement la création de valeur ajoutée au niveau local. Nous sommes ». 

Football : Maroc-RDC dos à dos (1-1)

La sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo se sont quittés sur un nul, 1 but partout, en match amical disputé mardi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Lions de l’Atlas ont ouvert la marque à la 45è minute de jeu grâce à Noussair Mazraoui, avant que Wissa Yoane n’égalise pour les Léopards à la 60è minute.

Dans des déclarations livrées aux médias à la fin de la rencontre, le sélectionneur marocain Wahid Halilhodzic, a qualifié ce résultat de « petite déception ». « Nous n’avons pas reproduit le même jeu que nous avons pratiqué contre le Sénégal », a-t-il déploré, arguant que « pas mal de joueurs ne sont pas encore au top physiquement » et que la rencontre était l’occasion pour permettre à de nouveaux visages de se produire.

Il s’agit du deuxième match amical disputé par l’équipe nationale après une longue trêve internationale imposée par le covid-19. Vendredi dernier, les Lions de l’Atlas s’étaient imposés devant leurs homologues du Sénégal, vice-champions d’Afrique, sur le score de 3 buts à 1.

Protocole de coopération maroco-espagnole pour soutenir l’autonomisation de femmes et jeunes dans 4 régions du Royaume

Un protocole administratif de coopération maroco-espagnole a été signé, mardi à Rabat, visant à appuyer l’autonomisation de plus de 3.000 femmes et jeunes via l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire dans quatre régions du Royaume.S’étalant sur une période de 36 mois, le protocole a été signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez et le représentant de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), Ignacio Martínez Boluda, indique un communiqué conjoint du ministère et de l’AECID, parvenu à APA.

Ce projet de coopération prévoyant une contribution financière de l’AECID de 600.000 euros, cible des femmes et des jeunes porteurs de projets innovants dans les régions de Casablanca-Settat, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Il intervient dans le cadre du plan de relance du secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec des ambitions précises, claires et réalisables, l’objectif étant de rechercher de nouvelles solutions pour lutter contre les effets de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Fettah Alaoui a relevé que la promotion de l’ESS dans les régions ciblées  contribuera à la création d’emplois et de richesses, à l’inclusion sociale, au développement durable, à l’équité et à l’autonomisation de la femme et des jeunes, notamment dans le monde rural, a expliqué la responsable gouvernementale.

La plus-value de ce projet, poursuit-elle, n’est autre que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à structurer et à promouvoir les activités de production de biens et services, de même que la mise en place d’un écosystème favorable à l’économie sociale.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a souligné que cet accord s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des recommandations émanant du précédent contrat-programme de coopération 2015-2019 entre l’AECID et le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.

Le diplomate espagnol a mis en avant le soutien institutionnel de la coopération au secteur de l’économie sociale et solidaire, à travers des projets pilotes en appui à plus de 300 coopératives, notant qu’il s’agit de promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat social et collectif.

L’amélioration des capacités techniques, managériales et organisationnelles des femmes et des jeunes, œuvrant dans le domaine de l’ESS, la mise en place de structures améliorées de production et de rentabilité ainsi que l’amélioration de l’environnement économique et social de l’entrepreneuriat en économie sociale sont les principaux objectifs de ce protocole de coopération.

Côte d’Ivoire : mise en route de cinq enfants malades du cœur pour être soignés gratuitement en Israël

Cinq enfants vivant en Côte d’Ivoire dont l’âge varie de un à sept ans et souffrant de pathologies cardiaques, s’envolent mercredi pour l’Israël où ils seront gratuitement opérés du cœur à l’hôpital Wolfson, le meilleur centre professionnel d’opération du cœur en Israël, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces enfants qui seront accompagnés de leurs mères pendant ce séjour médical de deux mois en Israël, ont également reçu un soutien financier de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara lors d’une cérémonie dite de « Mise en route » de ces cinq enfants en Israël.

« (…) Leurs mamans sont à leurs côtés et les accompagneront pendant tout leur séjour. Je voudrais leur dire que je partage leur espoir de mère et je suis de tout cœur avec elles. J’ai foi que les interventions se dérouleront bien et que nous retrouverons nos chers tout-petits en pleine forme à leur retour à Abidjan», a souhaité la première dame Dominique Ouattara dans un discours.

Par ailleurs, elle a salué la Fondation Menomadin et ses partenaires qui sont à l’initiative de cette action humanitaire, réitérant l’engagement de la Fondation Children Of Africa qu’elle préside pour la cause des enfants.

« L’appui de la Fondation Menomadin et de ses partenaires a également pour but de renforcer les capacités de l’Institut de cardiologie d’Abidjan ( ICA) et de fournir des formations au personnel pour une meilleure prise en charge des enfants malades du cœur au sein même de cet institut», a également souligné Mme Ouattara.

Avant elle, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a encouragé les parents de ces cinq enfants malades à faire confiance à la science, aux praticiens et à la première dame ivoirienne.

« Le gouvernement ivoirien continuera d’assurer l’accès de tous aux services de santé», a promis Dr Aouélé regrettant que le taux élevé de mortalité des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’ouest varie de 15 à 20%.

« Quiconque sauve une vie, sauve tout le monde. Nous sommes là aujourd’hui pour dire oui à la vie», a dit pour sa part, Vinosvezki Léo, l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire. Le diplomate israélien a conclu en assurant que « notre ambassade ne manquera aucune occasion pour donner un coup de main aux personnes qui sont dans le besoin ».

Sénégal : plaidoyer pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale

La non disponibilité de l’électricité en milieu rural induit à un faible niveau d’équipement des ménages et par conséquent à un faible confort domestique, souligne l’étude sur les Stratégies optimales en matière d’efficacité énergétique, rendue public ce mardi à Dakar.Au Sénégal, 94 % des ménages ne possèdent pas de réfrigérateur, souligne l’étude, ajoutant que cette même tendance est observée au Bénin et au Togo avec respectivement 97,3% et 99% de foyers ne disposant pas de frigidaire, d’où les difficultés pour conserver les aliments et les médicaments.

Financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), la recherche démontre un besoin de justice spatiale révélée par des inégalités territoriales d’accès à l’énergie ; un besoin de justice sociale face à l’accroissement des inégalités d’accès aux services énergétiques; un besoin de justice socioculturelle révélée par des rôles de genre souvent défavorables aux femmes et un besoin de justice énergétique qui a très peu pénétré les politiques publiques.

Partant de ces constats, l’étude pilotée par la firme Econoler avec l’étroite collaboration de chercheurs universitaires du Bénin, du Sénégal et du Togo plaide pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale (urbain/rural)  pour ainsi atteindre la justice énergétique (J.E). 

Par ailleurs, ce travail, dont l’objectif est de promouvoir la justice énergétique pour les femmes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, révèle que le niveau d’exposition aux chocs de santé dû à la recherche de ressources énergétiques reste plus élevé chez les femmes et les enfants de moins de 2 ans et que les obstacles à la productivité et les pertes d’opportunités sont plus accentuées chez les femmes que chez les hommes. 

Pour remédier à ce problème, l’étude suggère l’aménagement de forêts communautaires gérées par les populations pour réduire la pression sur les ressources forestières.  Cela permettrait, selon les auteurs de l’étude, une exploitation au bout de quelques années, une gestion durable, un approvisionnement en bois de chauffe facilité…

En outre, le document propose une plus grande implication populations dans la prise de décision dans le secteur de l’énergie, l’amélioration de l’autonomisation des femmes en milieu rural et la levée de toutes les contraintes énergétiques en milieu rural.  

« Il importe d’engager les autorités dans un changement de pratiques. Car en améliorant  les conditions de femmes c’est toute la société qui y gagne », fait remarquer le rapport. 

Jugeant « inacceptable socialement, éthiquement et humainement le coût de l’inaction », l’étude conclut que ne pas agir c’est « accepter de maintenir les femmes dans des tâches peu habilitantes; refuser des droits  aux femmes en milieu rural; s’opposer à l’égalité de chance de réussite scolaire ; empêcher les investissements rentables et profitables aux femmes en milieu rural et maintenir les obstacles à la santé et au développement.

La Cedeao aux côtés du Mali pour « une transition réussie »

​Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, s’est réjoui de l’évolution du processus de transition au Mali où il a bouclé une visite officielle de vingt-quatre heures.Le Mali peut compter sur la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). En résumé, c’est le principal message porté par Nana Akufo-Addo. Dès sa descente d’avion, le président en exercice de l’organisation régionale a déclaré que « le Mali est un membre très important. Nous sommes une communauté et nous travaillons ensemble ».

 A travers cette visite démarrée dimanche, la Cedeao veut réchauffer les relations avec Bamako. En effet, elle avait vigoureusement condamné le coup d’Etat du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Avant de prendre une série de sanctions durement ressenties par le Mali tout entier.

 Pour que le pays sorte la tête de l’eau, le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), créé par les militaires putschistes, s’est résigné à appliquer les recommandations fortes de la Cedeao. Il s’agissait principalement de la nomination de civils comme président et Premier ministre de la transition, de l’impossibilité pour ces deux dirigeants d’être candidat à la prochaine présidentielle et de l’interdiction pour le vice-président de la transition de remplacer le président.

 Et quand toutes ces exigences ont été satisfaites, la Cedeao a levé le 5 octobre dernier toutes les sanctions qui pesaient sur ce pays dont la bonne santé de l’économie dépend, en grande partie, de l’ouverture des frontières de l’espace communautaire.

 C’est pourquoi, à Bamako, le chef de l’Etat ghanéen est « venu pour réaffirmer le soutien de la Cedeao ». Pour prendre la température, Nana Akufo-Addo s’est notamment entretenu avec le président de la transition Bah N’daw, le vice-président colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane.

 Au terme de la transition politique censée durer 18 mois, l’organisation régionale espère qu’« il y aura un président démocratiquement élu ». En attendant, le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a appelé « les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le Mali dans cette phase importante de son histoire ».

La FAO met le Kenya en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti de l’imminence d’une nouvelle invasion acridienne au Kenya, a appris APA mardiL’agence onusienne a déclaré à ce propos que des essaims de ravageurs des cultures pourraient arriver dans le nord du Kenya en provenance de la Somalie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée voisines. Le pays d’Afrique de l’est est toujours en proie à la pire invasion acridienne qu’ait connue le pays depuis 70 ans.

Dans son dernier rapport publié en début d’octobre, la FAO a indiqué que des essaims de criquets migraient du Yémen vers l’Afrique de l’est et pourraient atteindre le Kenya d’ici novembre. Lors de la dernière invasion intervenue au début de cette année, les récoltes ont été détruites dans plus de 20 comtés du Kenya, notamment à Wajir et Mandera.

Sénégal : Tivaouane ne va pas célébrer le Mawlid (officiel)

Le khalife général des Tidianes a appelé mardi les fidèles à célébrer la nuit de la naissance du prophète de l’Islam chez eux, dans l’intimité familiale.« Tivaouane ne célébrera pas le Gamou (Mawlid en wolof) », déclare brièvement Serigne Babacar Sy Abdou dit « Ndiol Fouta », venu porter le message du khalife Serigne Babacar Sy Mansour sur l’organisation de cet évènement prévu cette année en fin octobre.

Cette décision ne surprend guère. Certains journaux titraient la veille sur la forte probabilité de l’annulation du Mawlid après qu’une réunion fut tenue au domicile dakarois du chef de cette importante communauté confrérique fondée par Elhadji Malick Sy. Il a été décidé d’éviter tout rassemblement pour se conformer au contexte de Covid-19, sachant que les Tidianes de Tivaouane ont l’habitude de tenir durant les dix jours précédant le Gamou des séances de prières collectives appelées « burd ».

Pour Serigne Babacar Sy Abdou, le khalife « est resté constant » depuis l’apparition de la maladie dans le pays. Réputé sans langue de bois, il avait notamment déploré, lors des funérailles de son porte-parole Pape Malick Sy, la « démission » du gouvernement devant le coronavirus. Malgré la réouverture de la plupart des mosquées, celles sous son contrôle sont encore fermées.

Mais au-delà de la « persistance de la pandémie dans notre pays et le monde entier », l’annulation du Gamou de 2020 survient après les « conseils avisés des hommes de l’art et des jurisconsultes, conformément à l’injonction coranique » et « après une large concertation avec la famille de Elhadji Malick Sy ».

« Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici. Ces positions sont fondées sur la sunna (tradition) du prophète Mohammed », a précisé un autre membre de la famille.

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.