Covid-19 : près d’un milliard f cfa de l’Italie pour la relance économique et sociale du Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott a signé, mardi à Dakar, avec l’ambassadeur d’Italie, Giovanni Umberto De Vito, une convention de financement relative au Projet d’appui à la résilience des ménages et groupes vulnérables contre la Covid-19 (Parem).Le financement concerné porte sur une enveloppe financière globale de 1,5 million d’euros, soit environ 984 millions f cfa, explique le ministère de l’Economie, soulignant que le Parem est destiné à soutenir le Plan de relance économique et social à travers le renforcement de la résilience des familles pauvres et des groupes vulnérables (femmes, handicapés et enfants de la rue).

Son objectif global est de contribuer à la mise en œuvre et au suivi du Plan national de riposte du Sénégal contre la Covid-19 et ciblera principalement les ménages pauvres et groupes vulnérables, les ménages bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale, et les personnes impactées par la Covid-19, notamment les jeunes et les femmes entrepreneurs du secteur informel. C’est environ 25.000 ménages.

D’une durée d’une année, le Parem aura comme zones d’intervention les régions suivantes : Dakar (ouest), Thiès (ouest), Louga (nord), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Kolda (sud).

« Nous sommes heureux de constater depuis quelques temps que notre pays observe une tendance baissière du nombre de cas de Covid-19. Toutefois, vu que la menace est toujours présente, nous devons rester d’attaque. C’est pourquoi, au-delà des ressources mises en place par le gouvernement, il reste impératif de devoir continuer à mobiliser des financements supplémentaires pour assurer la résilience des populations, en particulier les familles et groupes vulnérables », a déclaré Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Il a salué la constance de l’engagement de l’Italie dans la lutte contre la pauvreté et le développement humain, conformément aux lignes directrices de sa politique de coopération au développement.

El Guerguarat : La France salue l’attachement du Maroc au cessez-le-feu

La France a salué, mardi, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu, suite à l’initiative du Royaume visant à rétablir la libre circulation des biens et des personnes dans la zone-tampon d’El Guerguarat.« La France salue l’attachement du Maroc au cessez-le-feu. Celui-ci doit être préservé, de même que le processus politique doit être relancé dans le cadre des Nations unies », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

 La France « suit avec attention les événements de Guerguerate », a souligné la porte-parole du ministère des affaires étrangères, rappelant que son pays « a exprimé publiquement sa préoccupation quant au blocage de ce point de passage et rappelle l’importance de la liberté de circulation des biens et des personnes dans la zone ».

Prenant acte des mesures prises par le Maroc, Paris a fait savoir que le ministre de l’Europe et des affaires étrangères « reste en contact avec ses homologues dans la région ».

Côte d’Ivoire: une femme succombe suite à l’agression d’un chimpanzé, son bébé épargné

Une femme, agressée par un chimpanzé dans la forêt classée de Yalo dans le département de Sipilou (Ouest ivoirien) a succombé, mais son bébé a été épargné par le primate, selon une note du ministère ivoirien des Eaux et forêts reçue à APA, mercredi. »Découverte agonisante par des villageois, celle-ci a rendu l’âme lors de son déplacement vers le campement Binkadi situé à 3 km de Yalo. Le bébé qui était avec elle n’a pas été agressé par le primate », indique la note.

Selon la note, le cantonnement des Eaux et forêts de Sipilou a été saisi le dimanche 15 novembre 2020 du décès d’une dame mortellement agressée par un chimpanzé dans la Forêt classée de Yalo.  

Une équipe composée d’agents de la SODEFOR (Société de développement des forêts) et du Cantonnement forestier de Sipilou a été mise en place afin d’organiser des patrouilles pour localiser le chimpanzé et organiser sa capture, mentionne la note.  

Avec la collaboration des autorités administratives et coutumières, des messages de sensibilisation sont diffusés en langues locales et en français, pour demander aux populations de s’abstenir de se rendre dans la Forêt classée de Yalo, en attendant les résultats des patrouilles, souligne le texte. 

Le ministre des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, rassure toutefois les populations sur le fait que les services forestiers de la localité sont à pied d’œuvre afin que cet animal ne présente plus aucun danger. 

Il a rappelé également que l’installation des populations dans les forêts classées est formellement interdite car elles constituent l’habitat naturel de la faune sauvage, invitant les riverains à faire attention aux animaux de cette forêt classée.  

L’accès des forêts classées en Côte d’Ivoire ne peut être autorisé que dans le cadre de l’exercice des droits d’usage prévus par la réglementation en vigueur, prévient le ministère des Eaux et forêts afin que les riverains ne s’aventurent pas dans cette faune sauvage au péril de leur vie.  

«Il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire », rassure Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, a rassuré mardi à Abidjan lors d’un Conseil politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel), « qu’il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire ».« Nous  avons choisi  l’hôtel du golf (parlant de sa rencontre avec Bédié au Golf hôtel d’Abidjan mercredi dernier) pour tous ceux  qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver,  il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire », a soutenu M. Ouattara estimant que « l’opposition a voulu nous entraîner vers la violence et le chaos ».

L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre  dernier, a annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition ( CNT), un organe dit de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition) et qui devrait mettre en place un gouvernement de transition. 

Poursuivant, M. Ouattara s’est dit « révolté » par les empêchements de vote et autres incidents consécutifs au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne.

«  Tout le monde savait que l’élection présidentielle devait avoir lieu le 31 octobre 2020 et ce,  depuis 2016. Donc,  tout d’un coup, d’où vient l’idée de transition ? Trois ans avant on sait qu’il y une élection. On s’assoit dans son salon et puis on dit, on veut une transition…», a déploré M. Ouattara avec un brin d’humour.

Mon objectif, a fait savoir le chef de l’exécutif ivoirien, « est de rétablir la confiance entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire ».

Selon M. Ouattara qui est également le président du RHDP, l’élection présidentielle du 31 octobre dernier était « essentielle pour la stabilité de la Côte d’Ivoire ». « Je vous demande de retourner sur le terrain pour apaiser  les cœurs et les esprits», a-t-il dit aux cadres de son parti, estimant que la Côte d’Ivoire « a été ébranlée mais elle est revenue».

Cette réunion du Conseil politique du RHDP est le premier du parti présidentiel ivoirien après l’élection présidentielle  du 31 octobre dernier. Ce scrutin qui a été boycotté par une partie de l’opposition ivoirienne, a été remporté par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. Cette élection a enregistré 53,90% de taux de participation.

Politique, économie et société alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre l’actualité politique, la recrudescence de l’émigration maritime dite clandestine et la situation socio-économique.Les relations tendues entre Idrissa Seck et Aminata Touré exhalent « un parfum de vendetta », selon EnQuête, notant que la « vieille inimité se transforme en guerre ouverte ». Depuis 2013, souligne le journal, l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) « s’est fait un point d’honneur de répondre à toutes les attaques » de son successeur dirigées « contre le Macky » qu’il a finalement rejoint.

Le journal estime qu’Idrissa Seck est « désormais en position de force » et « se montre intraitable ». Mais « Mimi (surnom d’Aminata Touré) contre-attaque » d’après L’Observateur, avec lequel elle s’est longuement entretenue.

« Je demande que le Cese soit audité de sa création en 2013 au jour de mon départ », lance-t-elle, notant que « mon intégrité et mon honneur n’ont pas de prix » et que « l’ambition (présidentielle) n’est pas un délit à ce que je sache ».

En outre, Idy (surnom d’Idrissa Seck) est une « énigme » pour Walf Quotidien, rappelant l’affaire des chantiers de Thiès, son supposé statut d’«homme fauché » et l’alliance avec Macky Sall entre autres. Mais l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr « indispose » la majorité du président Sall, estime par contre Sud Quotidien.

Sur d’autres sujets, Le Soleil rapporte le « satisfécit du FMI » dans la deuxième revue du programme triennal de l’ICPE. Au même moment, le quotidien national mentionne le « protocole d’entente entre Sénégalais et Canadiens » pour la relance des chemins de fer au Sénégal.

Par ailleurs, Tribune pointe du doigt « la guerre salée du sucre » après l’augmentation des besoins sur le marché estimés à 63.000 tonnes en lieu et place de 40.000. Le journal note que 5000 personnes sont menacées de chômage technique, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) trempée dans des difficultés là où des commerçants se défendent.

Sur la recrudescence de l’émigration irrégulière maritime, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) « assène ses vérités aux jeunes » dans L’AS. Pour Pape Amadou Sarr, « même si on met 500 milliards FCFA à leur disposition, les jeunes qui auront les moyens de partir partiront ».

Libération donne la parole à un des rescapés après le nouveau drame au large du Cap-Vert : « En quittant Mbour, nous étions 150. (…) A l’arrivée, nous étions 66. C’est douloureux et terrible. Nous sommes très fatigués ».

L’Observateur et Tribune rapportent qu’une « maladie mystérieuse » attaquant les pêcheurs est apparue à Thiaroye-sur-mer, en banlieue dakaroise. Elle est caractérisée par « des boutons au visage, sur le corps et les parties intimes ». Les pêcheurs « soupçonnent un produit déversé en mer ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation minière autour du fleuve et note que « la Falémé (est) maudite par ses richesses ». Selon le journal, l’orpaillage a pollué l’eau du fleuve alors que trois pays riverains se mobilisent pour sauver la ressource.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les opportunités offertes par la crise pandémique et la qualification du Maroc à la phase finale de la CAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que l’Armée Marocaine s’exprime sur le terrain et non pas dans les médias, notant que les grandes armées n’interviennent pas dans les petites guerres, encore moins avec des moyens médiocres. 

Pointant du doigt la manière avec laquelle l’agence de presse algérienne a commenté les tirs effectués par les miliciens du « polisario » sur des éléments des Forces Armées Royales, le quotidien relève que « cet acte va de pair avec le suivi maladif et hystérique de tout ce qui se rapporte au Maroc ».

« L’Armée marocaine est une armée régulière et institutionnelle », assure le quotidien, relevant qu’elle ne peut pas se permettre d’entrer dans une guerre médiatique avec une milice armée qui s’égare toujours dans le Sahara. « L’Armée Marocaine a son mot à dire sur le terrain et pas dans les médias », conclut-il.

Au registre de la santé, +Aujourd’hui le Maroc+ fait observer que la pandémie, avec du recul, a été un épisode fabuleux, riche en expériences humaines et managériales inédites, notant que les Marocains toutes catégories et tous profils confondus ont été condamnés à pousser encore plus loin leurs limites.

Des décideurs publics et des politiques n’auraient jamais pensé pouvoir trouver des recettes pour assurer la continuité d’un pays avec une économie qui tournait au ralenti, poursuit le journal, soulignant que les chefs d’entreprises qui ont été les plus résilients sont ceux qui ont su très rapidement adapter les modes de fonctionnement, les process, les structures et les organisations à la nouvelle donne.

« Pour un manager, c’est presque une chance d’avoir eu à vivre et surtout à gérer une telle situation. Vivement le vaccin et la sortie de crise », ajoute-t-il.

Au volet sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de football a fait le job mardi, en validant leur billet pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, qui se tiendra au Cameroun, en disposant de la sélection centrafricaine sur le score de 2 à 0, lors du match de la 4ème journée des éliminatoires, qui s’est joué sur la pelouse du stade de la Réunification à Douala au Cameroun.

Déterminant lors des rendez-vous cruciaux, le « magicien », Hakim Ziyech a offert la victoire aux Lions en inscrivant le premier but du match à la 39e minute et en offrant un caviar à Youssef Ennsayri en fin de partie.

Cette deuxième victoire des lions face aux Fauves, qui survient après celle de la semaine dernière à Casablanca (4-1), les conforte à la première place du groupe E avec 10 points et les qualifie pour la phase finale de la CAN, relève la publication.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Indice Mo Ibrahim 2020: la Côte d’Ivoire classée 18e en matière de bonne gouvernance

La Côte d’Ivoire occupe le 18e rang dans le classement de l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains.L’édition précédente, la Côte d’Ivoire était classée 22e sur 54 pays sur le continent. Le pays a affiché une progression dans plusieurs indicateurs, soutenue par une performance économique performante.  

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique 2020 montre une performance « en recul pour la première fois depuis dix ans », un recul inédit du niveau de gouvernance globale, souligne le rapport. 

Avec 0,2 point de moins en 2019 qu’en 2018, la moyenne africaine de la Gouvernance globale enregistre sa première baisse annuelle depuis 2010. Ce recul récent résulte de la détérioration simultanée de trois des quatre catégories de l’IIAG : Participation, droits et inclusion, Sécurité et état de droit et Développement humain.

Ce mauvais résultat s’inscrit dans la suite du ralentissement de la progression depuis déjà 2015. De 2015 à 2019, on constate un affaissement des progrès tant en matière de Développement humain que de Fondements des opportunités économiques. 

Il reste que sur la décennie écoulée, la gouvernance globale s’est légèrement améliorée. De fait, en 2019, plus de six citoyens africains sur dix vivent dans un pays ou le niveau de Gouvernance globale est meilleur qu’en 2010, note le rapport. 

Dans vingt pays, représentant 41,9 % de la population africaine, l’amélioration sur la décennie des catégories Développement humain et Fondements des opportunités économiques s’accompagne en parallèle d’une détérioration des catégories Sécurité et état de droit et Participation, droits et inclusion, poursuit le texte. 

Seuls huit pays – Angola, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Seychelles, Soudan, Tchad et Togo – réussissent à progresser dans chacune des quatre catégories.

Par ailleurs, la COVID-19 risque d’aggraver les détériorations déjà en cours et d’inverser les progrès enregistrés. L’impact actuellement constaté risque d’aggraver les détériorations déjà à l’œuvre en matière de participation et de l’état de droit. 

Les résultats de la nouvelle section Voix des citoyens – qui couvre 39 pays et un échantillon représentant actuellement environ 87% de la population du continent – montrent que la Perception des citoyens en matière de gouvernance globale atteint son niveau le plus bas de la décennie, suivant une détérioration dont le rythme a quasiment doublé depuis 2005. Ils indiquent une insatisfaction croissante des citoyens africains à l’égard de la gouvernance de leur pays.

Dans cette édition 2020, Maurice occupe le Premier rang, suivi du Cap Vert (2e), Seychelles (3e), Tunisie (4e), Botswana (5e), Afrique du Sud (6e), Namibie (7e), Ghana (8e), Sénégal (9e), Maroc (10e), le Rwanda (11e). Le Bénin, 13e, arrive devant le Burkina Faso (17e) et la Côte d’Ivoire (18e), le Togo (25e) et le Niger (28e).  

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en Afrique, en proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, avec pour objectif de susciter un changement positif sur le continent.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les agissements des milices du polisario et l’affluence des étudiants américains vers le Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des décennies que les bandits du polisario s’adonnent impunément à des trafics de tous genres en commençant par le détournement de milliards d’euros et d’aides alimentaires provenant de l’Union européenne et d’autres pays.

En mettant les pieds dans l’explosive région du Sahel pour y traquer le terrorisme, des pays européens et les États-Unis ont découvert les activités criminelles auxquelles s’adonnent les milices du polisario et qui en font un groupe terroriste à part entière, soutient la publication, rappelant que depuis une dizaine d’années, la liste des pays qui retirent ouvertement leur reconnaissance de cette entité imaginaire ne cesse de s’allonger.

Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU est d’ailleurs venu pointer du doigt les mafieux et leurs mentors clairement et sans équivoque, relève le quotidien, ajoutant que les gesticulations de ces dernières semaines ne sont autres que les signes de la fin.

Pour sa part, +L’Opinion+ souligne qu’après sa manœuvre, pour le moins, ridicule sur le poste frontière d’El Guerguerat, et l’intervention professionnelle et non violente des Forces Armées Royales pour libérer la route commerciale, la machine à propagande des milices séparatistes a démarré sur les chapeaux de roues.

Un florilège de fake news (photos, vidéos, « dépêches d’agence »), facilement démasquables par de simples recherches sur la Toile, révèle un état de désespoir de cause, assure le journal, notant que le Maroc est aujourd’hui plus que jamais dans son droit et sur ses terres.

« Le Royaume garde une main tendue pour un règlement pacifique, réaliste et durable de cette situation qui en devient presque surréaliste. Et ça, ce n’est pas une fake news! », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le nombre d’Américains poursuivant leurs études au Maroc a augmenté de près de 24% au cours de l’année académique 2018-2019.

Selon un récent rapport de l’Institut international pour l’éducation publié lundi, cité par la publication, le nombre des étudiants américains poursuivant leurs études au Maroc au cours de l’année académique 2018-19 a connu une hausse, passant de 1.411 à 1.749.

Le Maroc était de loin la destination la plus populaire en Afrique du Nord auprès des étudiants américains, devant l’Egypte, précise le rapport, réalisé avec le soutien du Bureau d’Education et des Affaires culturelles du Département d’Etat américain.

Au cours de la même période, le nombre des étudiants marocains poursuivant leurs études aux États-Unis a augmenté de 2,6 %, passant de 1.461 à 1.499, précise-t-on de même source.

Maroc : le CNDH appelle les autorités à voter en faveur du moratoire de l’ONU sur l’application de la peine de mort

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a appelé les autorités à voter en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ème commission de l’ONU, prévue en décembre prochain.Dans un appel aux autorités marocaines pour voter en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort, le CNDH a souligné que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution stipulant que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Il s’agit d’une occasion de faire progresser le débat public et la sensibilisation à la dimension humaine de l’abolition légale de la peine de mort, a souligné le conseil.

Tout en mettant en avant les acquis enregistrés au Maroc sur ce registre, le CNDH rappelle avoir recommandé d’abolir la peine de mort dans son mémorandum publié en octobre 2019 relatif à la révision du Code pénal.

« L’abolition de la peine de mort est plus qu’un prérequis à l’État de droit, elle est une nécessité dans toute société juste et libre où la dignité des citoyens est non seulement respectée mais protégée », a-t-il affirmé, ajoutant que cette peine « reste l’une des atteintes les plus graves au droit à la vie, ce droit originel, suprême et absolu sans lequel aucun droit, aucune liberté, aucune justice ne peut exister ».

Depuis le début des années 90, il y a plus d’un quart de siècle, le Royaume a suspendu l’application de la peine de mort, rappelle le Conseil, notant que la mobilisation croissante, forte et large en faveur de l’abolition de la peine capitale dans le pays, une mobilisation marquée notamment par les activités de la Coalition marocaine pour l’abolition de la peine de mort qui est soutenue par des réseaux d’avocats, de parlementaires, de journalistes, du personnel éducatif et de la société civile.

La résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort sera au menu de la prochaine session de la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, dans la perspective du vote de l’Assemblée générale sur cette résolution le mois de décembre prochain.

Covid-19 : Le Maroc pourrait recevoir à partir de décembre le premier lot de vaccins chinois (média)

Le Maroc pourrait recevoir le premier lot de vaccins chinois à partir du mois de décembre prochain, croit savoir lundi le site électronique marocain +Hespress+ , citant des sources informées.D’après ces mêmes sources, le Maroc programmera 10 vols tout au long du mois prochain, soit deux vols par semaine, pour assurer les quantités nécessaires qui permettront aux citoyens de bénéficier de la vaccination, selon un programme précis et spécifique.

Les mêmes sources ont confirmé que le Maroc va obtenir 10 millions de doses de la Chine via 10 vols, soit un million de doses par voyage, ajoutant que la vaccination concernera dans un premier temps le personnel de première ligne, en l’occurrence, le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi que les personnes âgées et personnes vulnérables au virus.

La vaccination sera généralisée dans une troisième étape aux adultes de plus de 44 ans, elle sera par la ensuite étendue au reste de la population, rapporte le site électronique, expliquant qu’environ cinq millions de personnes seront vaccinées au début de la campagne, du fait que les doses de la société chinoise arriveront de manière progressive, étant donné qu’il n’est pas possible d’acheminer toutes les doses d’un seul coup.

Toujours selon les sources de +Hespress+, les préparatifs pour la vaccination contre la Covid-19 sont en cours, soulignant qu’il y a plusieurs parties impliquées dans ce dossier, et que le Maroc prend très au sérieux, notamment après les hautes instructions royales en ce qui concerne ce processus.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait annoncé le lancement d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, dans les prochaines semaines, sur la base de l’avis rendu par le Comité national scientifique ad hoc. Dans un communiqué, le Cabinet avait souligné que la vaccination constitue une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie. Ainsi, le Royaume sera parmi les premiers pays à vacciner ses citoyens.

Le Maroc et l’Espagne conviennent d’activer la mise en œuvre de l’accord sur le développement d’une 3ème interconnexion électrique

Le ministre marocain de l’énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu par visioconférence, dernièrement, avec la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, dans le cadre du renforcement du partenariat énergétique entre le Maroc et l’Espagne.Cette rencontre fait partie d’une série de consultations entre les deux ministres, dont la dernière s’est tenue en juin dernier, pour donner un nouvel élan à la coopération stratégique existante entre le Maroc et l’Espagne, qui s’inscrit dans une vision d’intégration régionale plaçant les deux pays comme des points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Les deux parties ont soulevé plusieurs questions d’intérêt commun, telles que le gaz naturel, l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération potentielle dans le domaine de l’hydrogène, ainsi que la concrétisation de la Déclaration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’électricité à base d’énergies renouvelables, signée entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la COP 22, tenue à Marrakech en novembre 2016.

S’agissant du gaz naturel, les deux responsables ont réitéré leurs volontés communes pour poursuivre les discussions et les études relatives à l’interconnexion gazière.

Concernant l’interconnexion électrique, les deux parties ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente relatif au développement d’une troisième interconnexion électrique Maroc-Espagne. Elles ont, également, appelé à intensifier les activités du groupe de travail constitué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable et de l’entreprise espagnole Red Electrica.

Quant à la coopération dans le domaine de l’hydrogène, les deux ministres ont souligné l’importance de ce vecteur énergétique pour la décarbonisation et ont proposé que des contacts puissent être établis par les autorités marocaines compétentes avec leurs homologues espagnoles afin d’examiner les possibilités de coopération offertes par ce secteur.

Par ailleurs, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente pour l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie entre les deux pays, en tenant dans les prochaines semaines la 1-ère réunion du Comité de partenariat énergétique (CPE) institué par ce mémorandum.

Politique, santé et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la reconfiguration politique à la gestion de la pandémie de Covid-19, en passant par les faits sociétaux dont le chavirement d’une nouvelle pirogue de migrants.EnQuête assimile le nouveau casting et la stratégie du président de « grand brouillard ». Le journal voit en Macky Sall un « génie politique » pour avoir opéré un « infanticide » contre son parti et récupérer des « adversaires éprouvés par les rigueurs de l’opposition ».

La Tribune note toutefois que « Macky (est) sur le chemin qui a perdu Wade » et « risque de tomber dans ses propres pièges ».
En revanche, Issa Sall, candidat classé quatrième à la dernière présidentielle, « va créer son parti » après le « divorce presque acté avec le Pur », le Parti de l’unité et du rassemblement, informe L’AS. Par ailleurs, « ses proches l’annoncent à la mouvance présidentielle ».

Sur un autre sujet, L’Observateur informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, « fouille Mimi » Touré, son prédécesseur. Le leader de Rewmi a en effet « dépêché une mission de vérification au Cese et diffère son installation ». Mais pour Aminata Touré, « Idrissa Seck a fait interdire l’accès des locaux du Cese au Daf et au DRH qui devaient faire le point à ses collaborateurs ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien rapporte que le parti Pastef « dénonce le bradage à vil prix des ressources halieutiques » dans le protocole d’accord de pêche renouvelé entre le Sénégal et l’Union européenne (UE).

Sur la gestion de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien titre sur le « succès sans frontières » du Sénégal. Les ambassades d’Allemagne, de France et de Grande Bretagne « chantent les efforts » de notre pays là où l’Institut Pasteur « lance un test rapide ».

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne dans L’Observateur que « le Sénégal fera bénéficier à sa population du vaccin du Covid » que plusieurs firmes pharmaceutiques occidentales annoncent depuis quelques jours la découverte.

Le Soleil s’entretient avec le nouvel ambassadeur chinois au Sénégal, Xiao Han, qui explique « là où vont nos deux pays ». Le quotidien national souligne en outre que « près de 330 milliards de FCFA (ont été) transférés par l’Etat depuis 2012 » pour appuyer les collectivités territoriales.

Sur l’intensification de l’émigration irrégulière, Libération informe qu’une « pirogue prend feu au large du Cap-Vert » avec des passagers « grièvement brûlés » et « plusieurs morts annoncés ». L’embarcation comptait également « trois mineurs ».

Walf Quotidien titre sur la pénurie du liquide précieux à Dakar et note que « Diamalaye et Grand-Yoff déclenchent les émeutes de l’eau ».

En fait divers, Les Echos font focus sur des jumelles siamoises « condamnées à vivre ensemble ». Elles s’appellent Ndèye et Marième Ndiaye et « cherchent 145 millions ».

Le Forum des Houphouëtistes salue la reprise du dialogue entre Ouattara et Bédié

Le Forum des Houphouëtistes, une organisation de la société civile ivoirienne engagée pour la paix, a salué dans une déclaration transmise lundi à APA, la reprise du dialogue politique entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) et doyen d’âge de l’opposition ivoirienne.Cette déclaration du Forum des Houphouëtistes s’inscrit dans le cadre de la 24è édition de la Journée nationale de la paix qui a été célébrée dimanche dernier en Côte d’Ivoire. 

«Le Forum des Houphouëtistes les ( Ouattara et Bédié) encourage, ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation, à recourir et à privilégier le dialogue, la discussion fraternelle et sincère pour régler tous les désaccords afin de  parvenir à une paix juste, durable et définitive en Côte d’ivoire», a souhaité dans cette déclaration, Félix Miézan Anoblé, le président de cette organisation. 

Poursuivant, le forum des Houphouëtistes, a appelé les ivoiriens à s’inspirer des « précieux enseignements et du riche testament politique» de Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien. L’opposition ivoirienne  qui a appelé au boycott de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre, a lancé depuis septembre dernier, un mot d’ordre de désobéissance civile. 

Cette élection présidentielle qui a été émaillé de violences dans plusieurs localités du pays, a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB). 

Le 11 novembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara et le président du PDCI Henri Konan Bédié se sont rencontrés après près de deux ans de rupture du dialogue. Cette rencontre entre ces deux personnalités qui est intervenue dans un contexte politique tendu dans le pays, a été saluée par l’opinion publique nationale et internationale estimant que c’est un acte de décrispation.

Amnesty appelle à la libération « sans condition » de l’opposant ivoirien Affi Nguessan

L’ONG Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer « sans condition » l’opposant Affi Nguessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel, dans un communiqué.Les autorités ivoiriennes  « doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux », a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.  

Amnesty invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à « s’engager à créer un espace où les citoyen·ne·s peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués. » 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret jusqu’au 9 novembre », rapporte le communiqué.  

« Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ». Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment « attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme », a affirmé qu' »il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Selon Amnesty International, il a été fait « usage de machettes et d’armes à feu » lors des violences électorales en Côte d’Ivoire,  ce qui « témoigne de l’horreur des violences post-électorales ». 

L’organisation note des dizaines de personnes tuées depuis l’élection du 31 octobre,  des centaines de blessés lors d’affrontements et des dizaines de membres de l’opposition arrêtés dont le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, détenu au secret. 

« Les autorités en Côte d’Ivoire doivent enquêter sur l’homicide de dizaines de personnes tuées à coups de fusils, de pistolets et de machettes depuis l’élection présidentielle » du 31 octobre 2020, a déclaré Amnesty International le 16 novembre 2020.

Des témoins, selon Amnesty, ont raconté les scènes de violences post-électorales dans le cadre d’affrontements croissants entre des sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir depuis le 31 octobre. 

« Dans certains cas, les forces de sécurité ont été submergées, incapables de faire barrage aux violences imputables aux deux camps », poursuit le communiqué de l’organisation de défense des droits de l’Homme.

« Nous demandons aux autorités ivoiriennes d’enquêter sur ces violences sanglantes et de traduire les responsables présumés de ces agissements en justice. L’impunité qui règne de longue date en Côte d’Ivoire offre un terreau fertile à ceux qui se livrent à des homicides et bafouent les droits humains sans craindre d’être amenés à rendre des comptes, a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« C’est la deuxième fois en 10 ans que des élections en Côte d’Ivoire sont émaillées de violences. Il faut prendre sans délai des mesures afin de protéger la population et faire clairement savoir que ces meurtres ne resteront pas impunis », a-t-elle fait observer. 

Des violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays à l’approche de l’élection présidentielle et se sont prolongées après le scrutin. Selon le Conseil national des droits de l’homme, entre le 31 octobre et le 10 novembre, le bilan s’élève à 55 morts et 282 blessés, mentionne le texte. 

En outre, les violences se sont intensifiées dans le centre de la Côte d’Ivoire, notamment dans les villes de Mbatto, Elibou et Daoukro. À Mbatto, entre le 9 et le 10 novembre, une manifestation de l’opposition s’est soldée par au moins deux morts et des dizaines de blessés, dont cinq se trouvent dans un état critique, d’après les informations reçues par Amnesty International, poursuit le communiqué. 

Un témoin a expliqué à Amnesty International  que des personnes « ont commencé avec des pierres, puis des machettes et finalement on a entendu des coups de fusil », avant d’ajouter « nous avons été violemment agressés ».

« Ils ont commencé à mettre le feu, à saccager et à nous tirer dessus. Les gendarmes qui se trouvaient au milieu pour disperser la foule avec des gaz lacrymogènes se sont découragés. Nous nous sommes retrouvés livrés à nous-mêmes », a laissé entendre le témoin. 

Selon un autre témoin, au moins 24 personnes ont été blessées par armes à feu les 9 et 10 novembre. Cinq se trouvaient dans un état critique et n’ont pas pu être évacuées en raison des violences. « Nous n’avons jamais vu ça, habituellement les gens prennent des machettes, mais cette fois-ci, ils avaient tous des armes à feu », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Amnesty International relève avoir constaté l’arrestation de dizaines de membres de l’opposition en marge de l’élection, après que l’opposition a appelé à la désobéissance civile, à boycotter le scrutin, à créer un Conseil national de transition et à rejeter la réélection du président Alassane Ouattara.

« Le 3 novembre, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié, et cinq se trouvent toujours en détention » dont Maurice Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affirme Amnesty.

Cette vague d’arrestations d’opposants politiques fait suite à une autre série d’arrestations un peu plus tôt cette année. En août, Amnesty International a signalé une vague d’arrestations visant des dissident·e·s politiques. 

L’ONG note en outre que entre le 13 août et le 25 octobre, au moins 41 personnes ont été interpellées à Abidjan, Korogho, Toumodi et Alepé pendant qu’elles manifestaient ou après avoir appelé à manifester. Il s’agit entre autres de cinq membres du parti d’opposition GPS, arrêtés le 13 août alors qu’ils se rendaient à une manifestation.

La Tunisie veut doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne

La Tunisie qui enregistre un volume d’échanges commerciaux intra-africains de 17%, envisage de doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne.Pour développer le commerce intra-africain, la Tunisie, a initié un Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre 2020.   

Près de 850 industriels et entrepreneurs de 25 pays participeront, du 18 au 20 novembre 2020, aux premières rencontres virtuelles réunissant des entreprises tunisiennes et celles au sud du Sahara pour un développement durable des échanges, indique une note de Tunisia Export.   

Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux intra-africains sont estimés à 17%, alors que les échanges commerciaux intra-européens se situent à 68%. Avec un tel écart, la Tunisie estime qu’il y a de quoi fouetter l’orgueil des entrepreneurs qui doivent saisir les opportunités qui s’offrent pour le développement des échanges. 

La Tunisie qui se fixe pour « objectif de doubler le volume des échanges commerciaux et accroître le chiffre d’affaires » dans les toutes prochaines années, a décidé de trouver une alternative au frein que constitue la pandémie à Covid-19, souligne la note.  

L’objectif du pays est de nouer « un partenariat durable avec les pays frères et pays » du continent, ce qui explique le Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre. 

Dans ce contexte, une conférence de presse pour la présentation des rencontres B to B en ligne dénommées Tunisia-Africa E-Business Meetings a eu lieu le 16 novembre, et a été animée par le président directeur général du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Le PDG a indiqué à la presse qu’à ce jour, près de 850 entreprises et opérateurs économiques issus de 25 pays de l’Afrique Subsahariennes prendront part aux rencontres B to B en fonction d’un calendrier de Rendez-vous élaboré par les équipes et les techniciens du CEPEX. 

Au plan bilatéral, «aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est la première destination des entreprises tunisiennes en Afrique subsaharienne et le chiffre d’affaire a été multiplié par 10 », a précisé Hamdani Noamen, Chef de la Représentation commerciale de Tunisie à Abidjan, faisant savoir que la Côte d’Ivoire est le premier partenaire de la Tunisie en Afrique au Sud du Sahara. 

 « La valeur des échanges entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie en 2019 se présente comme suit : le total des exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire : 54 millions d’euros et le total des exportations ivoiriennes vers la Tunisie : 17 millions d’euros », mentionne la note. Quant aux exportations tunisiennes vers le Burkina Faso en 2019, le total s’élève à 16 million d’euros.

Cent vingt (120) entreprises tunisiennes sont installées en Côte d’Ivoire dont trois œuvrent à la transformation des produits locaux avant exportation notamment le café, le marbre et le bois. Cette conférence vise à consolider les exportations et les investissements sur le continent.  

Par ailleurs, les entreprises tunisiennes souhaitent-elles trouver des partenaires pour la transformation des produits. La Tunisie veut exploiter les circuits commerciaux aux fins que des produits destinés à l’export au départ de la Côte d’Ivoire aillent également vers l’Union européennes et au-delà.  

La pandémie à Coronavirus a affecté sérieusement le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics. Mais, les  autres secteurs ont connu au contraire une embellie, à l’image de l’industrie mécanique et électrique et le secteur médical, de quoi réjouir les 3000 Tunisiens présents en Côte d’Ivoire et leurs partenaires nationaux.

Pour plus d’efficacité dans sa stratégie de conquête du continent, la Tunisie a entrepris des réflexions pour la réforme du Fonds de soutien au commerce de sorte à relever les défis en 2021. Cette réforme devrait prendre en compte les volets du transport maritime et aérien pour faciliter les échanges, a indiqué le PDG du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Il espère aussi que l’accord de libre échange (Zleca) y contribuera énormément par la réduction des barrières tarifaires et des droits de douanes. Le PDG du CEPEX considère cette plateforme qu’il souhaite annuelle comme une opportunité offerte aux industriels et opérateurs économiques pour dynamiser le commerce. 

L’événement sera soutenu par le gouvernement tunisien, la cérémonie officielle d’ouverture des trois journées devrait être présidée par le chef de gouvernement tunisien, M. Hichem Mechichi, le mercredi 18 novembre à 8h du matin (GMT).

La conférence enregistrera la participation de 456 entreprises subsahariennes et de 383 entreprises tunisiennes. L’état provisoire indique une participation de 102 opérateurs du  Nigeria; Kenya (72) Côte d’Ivoire (69) ; Cameroun (61) ; Burkina Faso (25) ; Sénégal (22) ; Ouganda (21). 

En outre sont attendus 18 opérateurs du Togo ; Ethiopie (8) ; Ghana (7) ; Bénin (6) ; Congo (5), Gabon (3), Mali (3), Rwanda (3), Comores (2), Guinée (2), Afrique du Sud (2), Burundi (1) ; Congo, La RDC (1) ; Djibouti (1) ; Lesotho (1) ; Mozambique (1) ; Niger (1). 

Côte d’Ivoire: levée du blocus autour de la résidence de Affi N’Guessan

Le blocus imposé à la résidence du président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, à Abidjan, suite à la création par l’opposition d’un Conseil national de transition, organe visant à se substituer aux institutions en place, a été levé lundi.Le blocus de la résidence de M. Affi N’Guessan, chef du FPI (opposition), le parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a été levé dans l’après-midi, aux environs de 14 heures (GMT, heure locale), selon une source proche du parti.

M. Affi, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a refusé de participer au scrutin, de même que l’ancien président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible, tout en appelant à une désobéissance civile.

Ces deux personnalités politiques qui ont appelé au boycott du scrutin, ont suite aux résultats provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI), déclaré avec les autres leaders de l’opposition, ne pas reconnaître cette élection présidentielle, la qualifiant de « mascarade ». 

De ce fait, les leaders de l’opposition ont créé le 3 novembre 2020 un Conseil national de transition, présidé par M. Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Mais, leur élan a été interrompu par des arrestations.

Des blocus ont été ensuite imposés par les forces de l’ordre aux résidences de plusieurs leaders de l’opposition y compris M. Bédié, avant d’être levés progressivement. En outre, des responsables de l’opposition ont été interpellés et incarcérés dont M. Affi.  

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret » selon ses avocats. Il lui est reproché plus d’une trentaine de chefs d’accusation dont l’atteinte à l’autorité de l’Etat.  

Sénégal : les élus locaux pour une articulation des agropoles aux projets de développement locaux

Le président du Conseil départemental de Kaffrine (centre), Adama Diouf, a plaidé, ce lundi à Dakar, en faveur de l’intégration des projets territoriaux locaux dans la mise en œuvre des agropoles.Les élus locaux souhaitent être davantage impliqués dans la mise en place des projets de développement  destinés à leurs terroirs. 

En effet, selon le président du Conseil départemental de Kaffrine, Adama Diouf, chaque département ou commune a un projet territorial adossé aux ressources locales, à la vocation de la localité, aux réalités locales. Et l’agropole centre a l’opportunité, dans le cadre de sa formulation, d’intégrer ces questions-là. Car, c’est seulement à ce niveau qu’il aura un sens », a-t-il dit.

M. Diouf s’exprimait à l’occasion de l’atelier de structuration de l’agropole centre qui regroupe les régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick et Diourbel à l’initiative du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE).

Abondant dans le même sens que M. Diouf, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), Christophe Yvetot a souligné la nécessité d’aller vers des projets structurants sur lesquels peuvent se greffer toutes les autres interventions. 

Déplorant la multiplicité des projets qui interviennent de façon disparate, le diplomate a plaidé pour une synergie de toutes ces initiatives  afin d’avoir un vrai impact sur les populations. « C’est seulement en ayant ces projets structurants que l’on pourra avoir un impact », a-t-il martelé. 

D’un coût global de 92 milliards de FCfa -les 50 ont été déjà mobilisés-, l’agropole centre de même que celui du sud et du nord constitue « une réponse urgente pour l’accélération de la politique industrielle du Sénégal », a déclaré le ministre du Développement industriel et des petites et moyennes industries, Moustapha Diop. 

Ce dernier a par ailleurs indiqué que l’agropole centre devrait « augmenter les superficies cultivables ainsi que les rendements en créant plus de contractualisation entre les petits producteurs locaux et les industriels qui viendront investir dans la zone ».

Selon Moustapha Diop, l’installation des infrastructures sur les sites devant abriter les modules de l’agropole centre est prévue au mois d’avril 2021.

Le ministre du Développement industriel et des petites et moyennes industries a en outre annoncé la mise en place prochaine d’une agropole intercommunale dédiée à l’horticulture, au lait et à la viande. Ce complexe agro-industriel sera implanté dans la zone de Sandiara-Nguéniène (ouest).

A en croire le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse), Abdou Karim Fofana, « au-delà de la zone centre, il est prévu la mise en place d’agropoles intégrées et compétitives se concentrant sur les chaînes de valeur aux potentiels de développement élevés dans les différentes zones du pays tels les céréales, les oléagineux, les produits horticoles, entre autres ».

M. Fofana a également rappelé la nécessité de faire de « l’agriculture un moteur de notre développement », en perspective « d’une mise en valeur des atouts agricoles insuffisamment exploités au Sénégal ».

« C’est un défi de produire. Il en est un autre de transformer afin d’assurer notre indépendance alimentaire », a-t-il souligné, déplorant que seuls « 13% des produits locaux sont transformés au Sénégal ». 

Le projet d’agropole du centre ambitionne de créer quelque 14500 emplois directs et permettra, selon M. Fofana, « d’amorcer le cycle de la mutation d’une économie principalement portée par la production agricole primaire et les services vers une économie davantage axée sur la transformation industrielle des ressources de base au niveau local ».

Sahara : Large soutien africain à l’intervention marocaine à El Guerguarate

L’intervention du Maroc pour mettre fin à l’obstruction de la circulation civile et commerciale au niveau du poste-frontière d’El Guergarate, passage vital pour les flux commerciaux entre le Royaume et son continent, a recueilli un soutien de la part de plusieurs pays africains. Ce soutien a été également manifesté par des organisations régionales qui ont fait part d’un appui ferme et sans équivoque à la riposte « légitime » et « pacifique » du Royaume pour rétablir le statu quo au niveau de cette zone tampon.

Ainsi, la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) vient d’exprimer son soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation normale à El Guergarate.

Dans un communiqué, la CEN-SAD a affirmé soutenir les autorités marocaines dans toutes les mesures qu’elles prendront en toute souveraineté et en parfaite conformité avec la légalité internationale pour restaurer et préserver opportunément la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens, « dans la dynamique de la ZLECAF ».

Le bloc régional a aussi déploré « fortement les transgressions des résolutions 2414/2018 et 2440/2018 » par le polisario, saluant l’attachement du Maroc au processus de paix conduit par le secrétaire général des Nations Unies.

Dans la même lignée, la Gambie a salué l’action « pacifique » et « décisive » menée par le Maroc afin d’assurer la libre circulation civile et commerciale au niveau du poste-frontière d’El Guergarate.

Dans un communiqué de son ministère gambien des Affaires étrangères, a réitéré « sa reconnaissance de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc », saluant « les efforts pacifiques engagés par le Maroc afin de parvenir à une solution durable sous l’égide de l’ONU, comme explicitement indiqué dans les résolutions du Conseil de Sécurité ».

Abondant dans le même sens, le Royaume d’Eswatini a réaffirmé sa solidarité avec le Royaume du Maroc dans la préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

Dans un communiqué de son ministère des AE, le Royaume d’Eswatini « reconnaît pleinement la souveraineté du Maroc sur tout son territoire et le droit de son Gouvernement de restaurer et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens dans la zone tampon d’El Guergarat », au Sahara Marocain.

Le Royaume d’Eswatini « rappelle les diverses déclarations et résolutions des Nations Unies selon lesquelles le trafic civil et commercial régulier ne doit pas être entravé dans la zone tampon, comme il rappelle qu’aucune mesure ne doit être prise à même de modifier le statu quo convenu lors du cessez-le-feu négocié ».

Même son de cloche chez le président de l’Assemblée nationale de Sao Tomé et Principe, Delfim Santiago Das Neves, qui a exprimé sa solidarité avec le Royaume du Maroc et condamné les actes répugnants des milices du Polisario dans la zone d’El Guergarate.

« C’est avec une grande tristesse et avec une profonde inquiétude que nous avons pris connaissance de la circulation des milices du polisario, depuis le 21 octobre, dans la zone tampon d’El Guergarate dans le Sahara marocain dont les actes provoquent un blocage occasionnel de la circulation des personnes et des biens dans les zones avoisinantes », a dit M. Das Neves dans un communiqué.

Aussi, la République de Djibouti qui a exprimé sa solidarité et son plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation des marchandises, des biens et des personnes à travers El Guerguarate.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti a exprimé, dans un communiqué, sa condamnation de toute pratique qui menacerait le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Royaume du Maroc et l’Afrique.

Pour sa part, le Gabon a exprimé son soutien aux actions du Maroc en faveur de la sécurisation de la zone tampon d’El Guergarate afin d’y assurer le flux régulier des biens et des personnes.

Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le Gabon exprime sa vive préoccupation face aux opérations illégales menées par des milices du polisario dans la zone Tampon d’El Guergarate.

« Les actes de provocations du Polisario, sources de tension, constituent des violations flagrantes des accords et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, entravent fortement la circulation civile et commerciale et fragilisent le cessez-le-feu signé », a déploré le document.

De son côté, l’Union des Comores a aussi exprimé son soutien total au Maroc qui a pris la décision d’agir pour rétablir la circulation des marchandises et des personnes à travers la zone tampon d’El Guerguarate.

L’Union des Comores a exprimé son soutien total au Royaume dans ce combat légitime et rend hommage à l’action héroïque des Forces Armées Royales, selon un communiqué du ministère comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé de la Diaspora.

Pour sa part, la République centrafricaine a exprimé son soutien aux mesures prises par le Maroc dans la zone d’El Guergarate.

Dans un communiqué, le ministère centrafricain des AE a salué la réaction pacifique du Royaume du Maroc visant à garantir la fluidité de circulation des biens et des personnes dans la zone d’El Guergarate, réitérant, au nom du gouvernement centrafricain, son soutien au Maroc pour son attachement au respect de l’Accord de cessez-le-feu et sa position constante pour une solution politique en faveur de la sécurité et de la stabilité de la région.

Le ministère centrafricain a également exprimé sa condamnation de toute violation des termes de l’Accord et a appelé à son respect ainsi qu’à la poursuite des négociations politiques et diplomatiques.

El Guergarate : Entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le SG de l’ONU

Le Roi Mohammed VI a eu, lundi, un entretien téléphonique avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, indique un communiqué du Cabinet royal.L’entretien a porté sur les derniers développements de la question du Sahara, notamment la situation dans la zone de Guergarate.

Au cours de cet entretien, le Souverain a souligné qu’après « l’échec de toutes les tentatives louables du Secrétaire Général, le Maroc a pris ses responsabilités dans le cadre de son droit le plus légitime, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que les milices du « polisario » s’adonnent à des agissements inacceptables », souligne la même source.

Le Maroc a rétabli la situation, réglé définitivement le problème et restauré la fluidité de la circulation.

Le Roi a précisé que le Royaume continuera à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sûre et fluide des personnes et des biens, dans cette zone à la frontière entre le Royaume et la République Islamique de Mauritanie, ajoute le communiqué du Cabinet royal.

Il a réaffirmé à M. Guterres l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu. Avec la même force, le Royaume demeure fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité, et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens.

Le Souverain marocain a, enfin, assuré le Secrétaire Général que le Maroc continuera à soutenir ses efforts dans le cadre du processus politique. Celui-ci devrait reprendre sur la base de paramètres clairs, impliquant les véritables parties à ce différend régional et permettant une solution réaliste et réalisable dans le cadre de la souveraineté du Royaume, conclut le communiqué.

Nigeria: le taux d’inflation culmine à 14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passé à 14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliqué, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix à la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supérieur au taux de 13,71% enregistré en septembre 2020.

Il a expliqué que l’inflation alimentaire a augmenté de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a également augmenté à 11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistré le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a noté que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donné l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmenté de 1,54% en octobre 2020, ce qui représente un taux de 0,06% supérieur au taux de 1,48% enregistré en septembre 2020.

Le Malawi mécontent du traitement subi par son président en Afrique du Sud

Le Malawi a dénoncé le traitement infligé à son président, Lazarus Chakwera, par les autorités sud-africaines à la suite du blocage de sept heures de son avion à la base aérienne de Waterkloof à Pretoria, où des responsables de l’immigration et de la sécurité avaient interdit à certains membres de sa délégation de monter à bord de l’avion présidentiel.Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les responsables sud-africains ont évoqué « de vagues raisons de sécurité » pour empêcher les membres de la délégation de Chakwera de monter à bord de l’avion.

« Le refus des autorités sud-africaines de laisser le président du Malawi partir avec son équipe est d’autant plus inexplicable que ces dernières ont été informées d’un arrangement conclu avec tous les pays que le président Chakwera a visités jusqu’à présent », a déclaré le ministère dans une déclaration.

L’avion devait quitter l’Afrique du Sud à 15h30 (13h30 GMT), mais n’est reparti qu’à 22h30. Lilongwe a déclaré que Chakwera avait refusé de partir sans les membres de sa délégation.

« La délégation du Malawi a respecté toutes les mesures de sécurité imposées par les autorités sud-africaines, malgré le fait que la manière dont elles ont été menées et le retard qu’elles ont causé ont enfreint aux protocoles diplomatiques à la mesure de la dignité du Bureau et de la personne du Président Chakwera », a déclaré le ministère.

La déclaration du gouvernement du Malawi intervient sur fond de spéculations dans les médias sud-africains selon lesquelles le retard du départ de l’avion était dû à des soupçons d’embarquer les prédicateurs Shepherd et Mary Bushiri, actuellement en fuite.

Le couple Bushiri a fui vers le Malawi (leur pays natal) la semaine dernière alors qu’ils étaient en liberté sous caution pour une affaire de blanchiment d’argent et de fraude.

Côte d’Ivoire: un avis de recherche lancé pour retrouver le présumé meurtrier d’un gendarme

La gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire a lancé un avis de recherche pour retrouver le présumé meurtrier de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme en service à l’escadron de protection des hautes personnalités (EPHP) qui porté disparu depuis fin octobre dernier lors d’une attaque contre le cortège de Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État .« La gendarmerie nationale lance un avis de recherche à l’encontre du sieur Bale Antoine, président des jeunes de Bonzi, village situé sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. L’individu sus-cité est activement recherché dans le cadre de l’enquête relative à la disparition de l’adjudant Sanogo Seydou…», a annoncé lundi, la gendarmerie nationale dans une note d’information. 

L’adjudant Sanogo Seydou, a été abattu par des individus sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé suite à une attaque perpétrée contre le cortège du ministre Moussa Sanogo le 31 octobre dernier. 

Cette attaque contre le cortège du ministre Sanogo est intervenue dans un contexte sociopolitique tendu en Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne qui a rejeté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a lancé un appel à la désobéissance civile qui s’est soldé par de nombreuses violences dans le pays faisant officiellement 85 morts et 484 blessés.

L’Afrique du Sud veut attirer davantage d’investisseurs africains

L’Afrique du Sud est déterminée à attirer davantage d’investisseurs continentaux pour créer des entreprises dans le pays en prévision du lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lors de son adresse hebdomadaire à la nation, un jour avant que le pays n’accueille une conférence de deux jours sur l’investissement pour présenter ses possibilités d’investissement aux investisseurs.

Le président a déclaré que l’Afrique du Sud développe ses propres investissements et ses marchés pour les biens et services locaux ailleurs sur le continent, malgré les revers de l’actuelle pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que plus d’un quart des exportations sud-africaines sont actuellement destinées à d’autres pays africains.

« Nous nous attendons à ce que cela augmente car, la ZLECA établit un marché continental de quelque 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2,3 billions de dollars », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Nous ne sommes pas le seul pays à essayer d’attirer des investissements dans le cadre de ses efforts de relance économique à la suite de la pandémie de Covid-19. Cela rend notre tâche beaucoup plus difficile ».

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement devrait travailler avec les entreprises, les travailleurs et toute la société pour s’assurer que les graines des investissements locaux et internationaux atterrissent sur un sol fertile, a poursuivi M. Ramaphosa.

« Notre objectif national est que les investissements que nous obtenons lors de la troisième conférence sur l’investissement en Afrique du Sud (mardi et mercredi) doivent conduire à plus d’emplois et à une amélioration du niveau de vie, et finalement construire l’autoroute qui mène à un avenir meilleur et plus inclusif pour tous », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que son gouvernement prévoit de profiter de ces deux jours pour démontrer que l’Afrique du Sud reste une destination attrayante pour les investissements.

Reprise des cours dans les écoles ivoiriennes après près d’un mois de congé

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi à Abidjan et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire après près d’un mois de congé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Sainte Jeanne du Plateau-Dokui (Nord d’Abidjan), l’heure est aux retrouvailles entre élèves d’une part et entre enseignants d’autre part après cette longue période de congé de Toussaint.

Peu avant 08h ( Heure locale et GMT),  devant l’entrée principale de cet établissement scolaire qui abrite à la fois la maternelle, le primaire et le secondaire, une longue file d’attente est observée à l’entrée en attendant le salut aux couleurs nationales prévu tous les lundis avant de regagner les salles de classe.

« Je suis content de reprendre les cours. Les congés de Toussaint ont été certes longs, mais, on s’est beaucoup reposé », a dit à APA, Pierre, un élève de la classe de cinquième dans cette école. Au collège « La belle étoile », un autre établissement scolaire du même quartier, le constat est le même.

 Les élèves et les enseignants ont regagné le chemin de l’école. La rentrée scolaire a officiellement débuté le 14 septembre dernier en Côte d’Ivoire. Un peu plus d’un mois après cette rentrée, les élèves ont été mis en congés de Toussaint le 23 octobre dernier par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle suite à un réaménagement du calendrier scolaire, soit à un mois de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier.

La reprise des cours qui était initialement prévue le 09 novembre dernier a été ainsi reportée à ce lundi ( 16 novembre 2020) en raison du contexte sociopolitique délétère dans le pays. L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, a également lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui s’est soldé par des violences dans plusieurs localités du pays.

Covid-19 : le Botswana alloue 115 millions de dollars aux entreprises locales

Le Botswana a dévoilé un dispositif de 115 millions de dollars américains pour aider les entreprises locales à obtenir des prêts afin de faire face aux effets négatifs de la pandémie de covid-19, rapportent les médias locaux lundi.La ministre de l’Investissement, du commerce et de l’industrie, Peggy Serame, a déclaré au Botswana Daily News que le gouvernement a alloué 1,3 milliard de pesos au mécanisme de soutien à l’industrie, conçu pour « soutenir les entreprises en difficulté dans différents secteurs ».

« Notre ministère a reçu 700 millions de pesos de cette facilité, qui sera administrée par la Botswana Development Corporation (BDC), la Citizen Entrepreneurial Development Agency (CEDA) et la Local Enterprise Authority (LEA) dans différentes catégories », a déclaré Mme Serame.

Elle a ajouté que le dispositif a été mis en place pour réanimer les entreprises qui sont en difficulté en raison de la contraction économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Environ 100 millions de pesos seraient déboursés par la LEA pour soutenir les commerçants du secteur informel. Cela comprend une subvention unique de 1.000 pesos qui sera accordée à chaque commerçant méritant, soit un tiers du montant total, a-t-elle dit.

Les deux tiers restants de l’aide au secteur informel seraient sous la forme d’infrastructures telles que la construction d’étals de marché, d’aires de restauration et d’incubateurs pour aider les entreprises à améliorer leurs opérations et à accéder au marché.

Quelque 300 millions de pesos seraient administrés par le CEDA et soutiendraient les petites, moyennes et micro entreprises (PME) dans des secteurs tels que l’industrie créative, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’industrie manufacturière, le tourisme, la construction, l’exploitation minière et l’énergie.

L’aide vise les PME enregistrées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 millions de pesos par an et les prêts équivaudraient à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.

La BDC devrait administrer les 300 millions de pesos mis de côté pour aider les grandes entreprises en matière de fonds de roulement et de financement du développement.

Ces grandes industries ayant un chiffre d’affaires de 50 millions de pesos ou plus pourraient bénéficier d’un prêt maximum de 25 millions de pesos, à condition qu’il s’agisse d’entreprises enregistrées et opérant au Botswana, qui sont fiscalement conformes et utilisent les services de comptables agréés.

Le Sénégalais Augustin Senghor, « l’homme de la situation » à la Caf

Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a officialisé lundi sa candidature à l’élection du président de la Confédération africaine de football (Caf) prévue le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc).La liste des candidats à l’élection présidentielle de l’instance faîtière du football africain s’allonge. Après l’Ivorien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Ould Yahya, le Sénégalais Augustin Senghor « confirme » avoir déposé son dossier de candidature à la date limite du 12 novembre dernier au Caire (Egypte), siège de la Caf.

Le dirigeant s’est adressé à la presse lundi matin à Dakar, au siège de la FSF, en présence de ses collaborateurs, du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et des membres du staff de l’équipe nationale dont le sélectionneur Aliou Cissé, revenu de Bissau où ses protégés se sont imposés la veille face à la Guinée-Bissau (0-1) avant de se qualifier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

L’avocat entre d’ores et déjà en campagne et se dit prêt à diriger la Caf pour les quatre prochaines années. En plus du soutien fédéral et de l’Etat sénégalais, il note que sa candidature est également appuyée par un autre pays dont il tait le nom. En outre, il comptabilise « une quinzaine de fédérations » qui l’ont « encouragé dans (sa) volonté d’être candidat ».

Répondant à une question d’une journaliste sur une de ses anciennes déclarations de ne pas se présenter à la présidence de la Caf tant que le président Ahmad Ahmad ne se désiste pas, Me Senghor a confirmé cette position d’antan, motivée par « la loyauté, le souci d’une certaine stabilité et la continuité ». Mais aujourd’hui, « le contexte actuel au sein de l’institution » l’a poussé à prendre cette décision, en plus de « différents facteurs ».

 Raisons d’une candidature

D’abord, le président Ahmad est sous le coup d’une procédure pendante devant la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) après des accusations de malversations. Dès lors, il a été prévu « de prendre le maximum de précautions pour les risques. (…) Des voix se sont élevées pour dire que j’étais l’homme de la situation pour gagner l’élection et redresser la Caf », a dit Augustin Senghor, dont le slogan de campagne est : « Pour un football africain uni, plus performant et plus attractif ».

« Je dois dire que je n’ai pas été insensible à cette marque de considération et de confiance de mes pairs africains. Il est bon de rappeler que bien avant cela, il est souvent arrivé que des acteurs du football africain me suggèrent d’envisager et de me préparer à une telle candidature », a soutenu le membre du Comité exécutif de la Caf, légitimant encore son acte par son parcours de dirigeant dans le monde sportif et des affaires.

« Après une profonde remise en cause entamée à partir de 2017, après le départ du président Issa Hayatou et l’élection d’Ahmad à la tête de la Caf, fort de mes compétences, de mon expérience et de mon engagement, mais plus que jamais armé de principes et de valeurs éthiques, j’ai décidé d’aller résolument sur le terrain où les différences positives et qualitatives se font en ayant la ferme résolution d’être de ceux par qui les grands bonds du football africain s’effectueront », a-t-il encore déclaré, notant qu’il est « en mesure de répondre aux fortes attentes placées » en lui.

Concurrents

Me Senghor devra toutefois faire face à trois autres adversaires dont deux viennent de pays de l’Afrique de l’ouest. Une zone qui n’a jamais eu de fils président de la Caf. Par ailleurs, il les considère comme des « frères » et dit entretenir des relations cordiales avec eux.

« Nous sommes des adversaires sur le terrain mais pas des ennemis. On se parle. Ils ont choisi d’y aller, c’est leur droit. Mais je pense être, vu mon cursus, celui qui fédère », a-t-il poursuivi. Il souligne qu’il va continuer à les convaincre « pour qu’ils se joignent » à lui, rappelant que le mode d’élection peut aller jusqu’à trois tours.

Concernant le candidat sud-africain, il considère qu’il « n’a pas d’expérience » pour présider les destinées de la Caf en dépit de performances exceptionnelles au plan continental avec son club de Mamelodi Sundowns. Il se dit même « inquiet » quand le statut de milliardaire de Patrice Motsepe revient à chaque fois qu’on parle de sa candidature.

Pour sa part, il assure que « nous nous donnerons les moyens les plus légaux possibles pour aller en campagne ». Dans les prochaines semaines aussi, il promet de rendre publics les « axes principaux » de son programme qui sera bâti sur les voies et moyens à emprunter pour « redresser la gestion de la Caf ».

« Aujourd’hui, je suis prêt à répondre à l’appel de l’Afrique et de son football pour un tout autre challenge exaltant et de dimension continentale. Je suis prêt à le relever avec l’intime conviction qu’il faut créer une nouvelle dynamique positive symbolisée par un Comité exécutif solidaire et travaillant exclusivement et en permanence dans l’intérêt du football africain avec un leadership affirmé et rassembleur », a encore affirmé Augustin Senghor qui dirige la FSF depuis 2009.

L’actualité politique en vedette dans la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre sujets notamment la question du Sahara et le décès de Mahjoubi Aherdane, l’un des grands hommes politiques au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des mois que les séparatistes faisaient la sourde oreille aux appels, notamment du SG de l’ONU, de ne pas entraver la fluidité du trafic international dans la zone. Après des semaines d’attente, la réaction du Maroc est venue nette et rapide.

Ce fut clair, net et propre. Le chaos provoqué par les miliciens du polisario à Guergarate a laissé place à l’ordre et à la loi. Un rétablissement de la situation normale grâce à l’intervention des FAR sur Hautes instructions de SM le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-major général des Forces armées royales, souligne le quotidien.

Il faut dire que c’est la deuxième fois que le Maroc se trouve dans l’obligation d’intervenir en moins de cinq ans. Après une première opération en 2016 dans la zone dite «Kandahar» où les miliciens du polisario s’adonnaient à des trafics de tout genre des groupes proches de la mouvance djihadiste, les Forces armées royales sont de nouveau intervenues cette fois-ci pour défendre la légalité internationale, rappelle le journal.

+Al Bayane+ rapporte que le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est déclaré « gravement préoccupé par les conséquences possibles » des derniers développements survenus à El Guergarate, engendrés par les provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées dernièrement les milices du « polisario » dans la zone tampon d’El Guergarate, au Sahara marocain, tout en exprimant sa déception de l’obstination des autres parties ayant conduit à l’escalade de la situation.

« Ces derniers jours, l’Organisation des Nations-Unies, y compris le Secrétaire général, a pris part à de multiples initiatives pour éviter une escalade de la situation dans la zone tampon dans la région et pour mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et les graves conséquences de tout changement au statu quo », a déclaré le porte-parole de M. Guterres, lors de son point de presse quotidien à New York, cité par le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a plaidé pour un vote du Maroc en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ème commission de l’ONU.

Dans un appel aux autorités marocaines pour voter en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort, le CNDH a souligné que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution stipulant que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Il s’agit d’une occasion de faire progresser le débat public et la sensibilisation à la dimension humaine de l’abolition légale de la peine de mort, a souligné le conseil, cité par la publication.

Tout en mettant en avant les acquis enregistrés au Maroc sur ce registre, le CNDH rappelle avoir recommandé d’abolir la peine de mort dans son mémorandum publié en octobre 2019 relatif à la révision du Code pénal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le fondateur du parti du Mouvement Populaire (MP), Caïd sous le protectorat et premier ministre de la Défense sous Hassan II, vient de décéder, dimanche, à l’âge de 99 ans. Plusieurs fois ministre, mais aussi artiste et homme de lettres, il a fait deux guerres et s’est éteint dans son Oulmès natal.

Il a connu trois Rois. A la fois artiste peintre, poète, romancier, homme politique et militaire, Mahjoubi Aherdane, «Zaïgh» (qu’on pourrait traduire approximativement par « l’impulsif »), s’est éteint dimanche à l’âge de 99 ans. Un siècle de vie passé entre les montagnes du Moyen Atlas, le collège d’Azrou, l’académie militaire « Dar El Beida », à Meknès, d’où il est sorti officier de l’armée avant de fréquenter les hautes sphères de la politique et du pouvoir à Rabat, rappelle le quotidien.

Idrissa Seck et Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA font focus sur les dessous des retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall et la sortie du khalife général des mourides sur les candidats à l’émigration irrégulière.« Idy révèle son deal national avec Macky », titrent Les Echos là où Le Quotidien fait état des « révélations de Idy » sur son ralliement spectaculaire dans la mouvance présidentielle.

« Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition », mais « Macky m’a demandé de laisser tomber l’histoire du chef de l’opposition », a expliqué le président du parti Rewmi, arrivé deuxième avec 20% des voix à la dernière présidentielle, et désormais nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Par ailleurs, a-t-il indiqué à Walf Quotidien, « Macky m’avait choisi » pour le statut de chef de l’opposition avant de lui dire dans leurs discussions : « Est-ce qu’on ne va pas nouer un compagnonnage ? ».

Quant aux détracteurs de ses retrouvailles avec Macky Sall, avec lequel il a « retrouvé la complicité », il déclare dans Libération et Le Soleil que ces derniers, qui ne leur « arrivent pas à la cheville », « ne parlent pas pour le Sénégal », mais pour leurs « intérêts ».  

Si l’ex-Premier ministre de Wade continue d’occuper l’actualité politique, L’Observateur dévoile « les secrets de la nouvelle vie » de ses prédécesseurs et successeurs au poste de chef de gouvernement. Le journal aborde en même « les dessous » de l’agitation politique de Khalifa Ababacar Sarr, l’ex-maire de Dakar.

EnQuête titre sur la sortie de « Serigne Mountakha (qui) dit non » à l’émigration dite clandestine avec ses conséquences macabres. Selon le journal, le khalife des Mourides a donné hier le « ndiguel » (consigne) de ne plus prendre de pirogue pour l’Europe. « Il y a un village qui a vu une vingtaine de morts. Tous des mourides. C’est tragique », a-t-il déploré.

Ainsi, « Touba sermonne les candidats au périlleux voyage », écrit L’AS là où Vox Populi rapporte la fatwa du khalife général des mourides par ces propos en wolof : « Barça wala barsax, c’est haram ». Comprenez : tenter l’aventure occidentale par la mer ou la mort « est un suicide ».

En football, la plupart des journaux se font l’écho de la qualification du Sénégal à la CAN 2022. Pour Vox Populi, le Sénégal est la première nation qualifiée à cette compétition à deux journées de la fin des éliminatoires.

Les Lions ont battu hier à Bissau les Djurtus, sur un but inscrit à la 82e minute par Sadio Mané. Le quotidien informe du coup que l’attaquant de Liverpool « égale Elhadji Diouf avec 21 buts en sélection ».

L’Espagne condamne les actes commis devant le Consulat général du Maroc à Valence

Le gouvernement espagnol a « condamné catégoriquement » les actes de vandalisme commis, ce dimanche, par des forcenés du polisario devant le Consulat général du Maroc à Valence.« L’Espagne condamne catégoriquement les actes commis dimanche par certains participants à un rassemblement (…) devant le Consulat général du Maroc à Valence », indique le ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération dans un communiqué.

Ces forcenés ont accédé au bâtiment du consulat pour tenter d’y placer l’étendard de la soi disant « rasd », « portant ainsi atteinte à l’inviolabilité, l’intégrité et la dignité du siège consulaire», souligne le ministère espagnol.

«Aucune manifestation s’exerçant dans le cadre du droit de réunion ne peut dégénérer en actions illégales, à l’image de la tentative perpétrée ce dimanche, qui constitue une violation flagrante de la législation en vigueur», affirme la même source.

«Le gouvernement cherche à avoir plus de clarifications sur les faits et continuera à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le respect de l’intégrité et de l’inviolabilité des missions diplomatiques accréditées dans notre pays », assure le ministère espagnol des Affaires étrangères.

« L’Espagne condamne fermement toute action portant atteinte aux principes et aux valeurs des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires de 1961 et 1963, dont elle est partie et ferme garante», ajoute le communiqué.