Gabon : léger remaniement du gouvernement

Suite à la démission du ministre de l’Économie Jean-Marie Ogandaga, après des accusations de malversations, le gouvernement gabonais a été légèrement remanié.Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou a été nommée mercredi ministre de l’Economie et de la Relance. Elle remplace Jean-Marie Ogandaga qui a démissionné après l’ébruitement de scandales financiers le mettant en cause. Selon l’Agence gabonaise de presse, il est accusé d’avoir accordé des abattements aux sociétés pétrolières françaises Pérenco et Total Gabon, alors que ces dernières devaient 9 milliards FCFA à l’Etat gabonais.

Nicole Mbou arrive dans ce contexte marqué également par la relance de l’économie gabonaise, fortement ébranlée par la crise de Covid-19 comme partout ailleurs dans le monde.

Pour réussir sa mission, l’économiste de formation pourra compter sur son background. Elle a démarré sa carrière à la Banque Gabonaise de Développement avant d’intégrer le ministère de l’Économie. Elle a travaillé aussi au service de la dette avant d’être promue ministre délégué il y a cinq mois.

Mme Mbou devient en outre, à 54 ans, la deuxième femme à occuper les fonctions de ministre de l’Économie sous Ali Bongo après Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuelle Premier ministre.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a annoncé que le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat est désormais scindé en trois départements.

Santé et finances meublent la Une des quotidiens marocains

La décision royale sur la gratuité du vaccin contre la Covid-19 et la levée de 3 milliards de dollars sur le marché international, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Assabah+ rapporte que le Souverain a tranché sur une question qui divisait jusque-là le gouvernement en décidant que le vaccin serait gratuit pour tous les Marocains, surtout ceux d’entre eux qui ne disposent pas d’une couverture médicale.

Le quotidien parle d’une population de 22 millions de Marocains qui serait lésée autrement. Le souverain est donc intervenu pour mettre fin à ce différend qui divisait le gouvernement, à quelques jours du lancement de la campagne de vaccination.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que l’initiative royale a été très bien accueillie par les Marocains qui n’ont pas hésité à exprimer, sur les réseaux sociaux, leur reconnaissance et leur fierté de cette sollicitude royale. De son côté, poursuit le quotidien, le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie a salué cette initiative royale, tout en précisant qu’il s’agit sans doute d’un nouveau pas sur le chemin de la généralisation de la couverture médicale pour tous les Marocains, qui sera effective au terme de l’année prochaine.

Pour sa part, +Al Akhbar+ commente ce noble geste royal qui puise son essence dans la sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain, depuis l’apparition des premiers cas de contamination à ce virus au Maroc.

La publication souligne que le fait d’avoir été vacciné contre la grippe saisonnière, dans le cadre d’une campagne en cours, n’exclut pas une nouvelle vaccination contre la Covid-19 dans le cadre de la campagne nationale en instance de lancement.

Évoquant justement le vaccin contre la grippe, dont une nouvelle formule est inoculée aux Marocains pour la première fois cette année, il souligne qu’il est, lui aussi, gratuit, mais uniquement pour certaines catégories de bénéficiaires, notamment pour le personnel médical du ministère de la Santé, les femmes enceintes et les malades souffrant d’insuffisance rénale. 

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc vient d’émettre, mardi 8 décembre, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars. Une occasion de renouer le contact avec les investisseurs américains. Les détails.

Après une absence de 7 ans, le Maroc signe sur le compartiment du dollar. Le pays vient d’émettre un emprunt obligataire sur le marché financier international, en trois tranches d’un montant total de 3 milliards de dollars, indique le journal.

Selon le quotidien, cette émission a plusieurs conséquences bénéfiques pour le pays. La première est la reprise du contact avec les investisseurs américains. La deuxième concerne la diversification des sources de financement. La troisième, enfin, a trait à l’établissement de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc, comme le précise le ministère de tutelle.

 Ainsi, cette émission, placée auprès des investisseurs de qualité, notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, s’est traduite par une large distribution géographique, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, souligne le journal.

En septembre dernier, le pays avait émis un emprunt obligataire d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions chacune, rappelle le quotidien, reprenant dans la foulée les propos du département de tutelle qui signale que « le carnet d’ordres a dépassé les 2,5 milliards d’euros émanant de 197 investisseurs », mettant ainsi en avant la confiance des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation.

Le rapport 2018-2019 de l’ARMP à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel du rapport 2018-2019 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) publié hier, aux côtés d’autres sujets d’actualité.« Positifs aux violations », barre à sa Une Le Quotidien soulignant que « le ministère de l’Economie et des Finances, le Port autonome de Dakar, l’Intérieur, la Lonase… », sont entre autres institutions épinglées par l’auditeur.

« L’ARMP débusque des cafards », titre de son côté Libération avant d’arborer ces sous-titres : « La Poste : opacité totale autour de 946 millions de FCfa ; SNR : des produits d’entretien +payés+, des piles électriques facturées ; Ageroute et Apix : nébuleuse autour de milliards dépensés pour le Ter (train express régional) et des travaux du BRT (Bus Rapide Transit) ; Ministère de l’Environnement : un marché de 13 millions, pour acheter des… ânes, épinglé… »

Cela fait dire à WalfQuotidien que « les mauvaises pratiques persistent ». Et pour L’Observateur, le rapport de l’ARMP révèle « un régime à haut vol ». Toutefois, relativise le Dg de l’ARMP, Saër Niang, dans les colonnes du même journal, « les résultats des 5 cabinets ont révélé une bonne progression dans le suivi  et la prise en charge des recommandations des audits précédents ».

 L’Observateur, relayant une déclaration de Saër Niang, informe que « 6543 marchés publics immatriculés pour un montant cumulé de 2860 milliards FCFA » ont été passés sur la période 2018-2019.

En politique, Sud Quotidien revient sur l’éventuelle validation d’un troisième mandat pour l’actuel président et titre : « Le +Macky+, au piège de la loi référendaire ». A sa page 3, le journal donne la parole au maître de conférences à l’université de Dakar, Pape Mamour Sy, qui déclare : « La seule interprétation plausible (sur la recevabilité ou non du 3ème mandat) est dévolue à la juridiction constitutionnelle ».

WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Com’ à outrance » du gouvernement à travers la rencontre hebdomadaire avec la presse et souligne qu’il s’agit là de « la nouvelle Macky formula ». 

Sur un tout autre sujet, Vox Populi relaie les « craintes » de l’industrie hôtelière et touristique en donnant la parole à Moustapha Kane, secrétaire général exécutif du Syndicat Patronal de l’Industrie Hôtelière du Sénégal/ Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (SPIHS/FOPITS) qui tire la sonnette d’alarme.

« On risque de vivre un désastre social et économique avec la crise du Covid. (…) C’est le tourisme international qui risque de voler en éclats et ce ne sera pas seulement le cataclysme pour nos entreprises », avertit M. Kane, soulignant que « le temps presse (et qu’il) est urgent de mettre en œuvre les directives présidentielles ».

EnQuête consacre sa parution du jour à l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et arbore cette titraille : « La grande incertitude. Johnny West, fondateur d’Openoil, vient de publier un rapport qui douche les espoirs fondés sur le pétrole et le gaz. +Le secteur offshore n’apportera aucune contribution significative aux finances publiques du Sénégal+. La menace vient des véhicules électriques ; un risque d’endettement de Petrosen. Pour le gaz, les prix ont chuté sous l’impact émergent de l’offre excédentaire de gaz naturel liquéfié ».

La campagne arachidière et la protection des huiliers préoccupent Le Soleil qui informe que « Macky insiste sur la surtaxe à l’exportation » pour assurer leur survie face aux concurrents chinois.

Le Maroc émet un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant de 3 milliards de dollars

Le Maroc émis le 8 décembre 2020, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars en trois tranches, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances parvenu à APA.Selon le ministère, la première tranche d’une maturité de 7 ans, portant sur un montant de 750 millions de dollars, a été émise à un spread de 175 pb et un prix de 99,763% offrant ainsi un taux de rendement de 2,412% et servant un coupon de 2,375%.

Quant à la 2ème tranche d’une maturité de 12 ans, elle porte sur un montant de 1 milliard de dollars. Elle a été émise à un spread de 200 pb et un prix de 99,570% offrant ainsi un taux de rendement de 3,043% et servant un coupon de 3%, précise le ministère.

Pour ce qui est de la 3ème tranche d’une maturité de 30 ans et portant sur un montant de 1,25 milliard de dollars, elle a été émise à un spread de 261 pb et portant sur un prix de 100%, offrant ainsi un taux de rendement de 4% et servant un coupon de 4%, souligne-t-on.

Cette émission, qui a marqué le retour du Maroc sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, a connu un franc succès auprès d’investisseurs internationaux dont 478 ont été servis. Le livre d’ordre a dépassé les 13 milliards de dollars et l’émission a été ainsi sursouscrite à plus de 4 fois.

Elle a permis de renouer le contact avec les investisseurs américains, diversifier nos sources de financement et établir de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc. Cette émission qui a été placée auprès des investisseurs de qualité notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, a reçu un accueil favorable traduit notamment par une large distribution géographique notamment les Etats Unis, le Royaume Uni, l’Europe, l’Asie et le Moyen Orient.

Côte d’Ivoire : Bédié met fin au Conseil national de transition et propose un dialogue national

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, le président de la coordination de la coalition des plateformes des partis politiques de l’opposition, a annoncé mercredi un dialogue national en lieu et place du tête-à-tête avec Alassane Ouattara pour trouver une issue liée à la crise née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. »Je propose dès maintenant et urgemment, en accord avec toute l’opposition, l’organisation d’un Dialogue National en lieu et place du tête à tête Bédié-Ouattara, car l’enjeu en cause c’est celui de la Côte d’Ivoire rassemblée », a dit M. Bédié dans une déclaration.

Suite à une rencontre avec des leaders de l’opposition, à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, M. Bédié a expliqué que « ce nouveau cadre de dialogue verra la participation de toutes les forces vives de la nation ».

En outre, il sera « encadré sur le territoire ivoirien par des organisations internationales crédibles spécialisées en la matière, dont l’ONU, remplace évidemment le CNT (Conseil national de transition) que l’opposition ivoirienne avait initialement proposé ».

« Je m’impliquerai avec force et avec amour, et avec tous, dans la préparation et la mise en œuvre de cet important cadre pour la recherche de solutions pour une paix durable dans notre pays », a-t-il ajouté. 

Selon M. Bédié « M. Alassane Ouattara voulait par tous les moyens et à tous les prix s’imposer au pouvoir alors que notre loi fondamentale ne l’y autorise pas ». Or, le premier devoir du président est de respecter la loi et de la faire appliquer à tous les citoyens sans distinction.

Il a fait savoir que « les questions clés à aborder ensemble porteront notamment sur L’élaboration d’une constitution consensuelle qui garantira une stabilité démocratique, avec des institutions fortes ».

Cette plateforme devrait permettre la mise en œuvre d’un véritable processus de réconciliation qui prendra notamment en compte le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques et militaires, a-t-il poursuivi.

Il a annoncé « l’indemnisation conséquente des victimes et leurs familles respectives, ainsi que la réforme de la Commission électorale indépendante, l’Organisation des élections, notamment présidentielles, transparentes, crédibles et inclusives, dans un climat apaisé ».

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), M. Bédié promet « le rétablissement de la confiance entre les Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire en assurant la bonne gouvernance économique, politique et administrative ».

M. Bédié a assuré en outre « le retour de l’Etat de droit dans le respect des libertés fondamentales de tous les citoyens et de la loi, tout en assurant le maintien de l’ordre sans bavures », tout en appelant à la libération immédiate des leaders de l’opposition.

L’enjeu reste à savoir si M. Ouattara  acceptera ce nouveau schéma de dialogue. Dans sa déclaration, M. Bédié rappelle que « le chef de l’Etat refusait le dialogue même par personnes interposées pour avoir fait clairement le choix de diviser le Pdci et tous les partis politiques de l’opposition pour mieux organiser son projet de se maintenir au pouvoir coute que coute ».

« Le régime en place avait savamment préparé et programmé un plan d’instauration d’une dictature en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. Le dialogue entre M. Bédié et Ouattara, tenu le 11 novembre 2020 a brisé le mur de glace, mais si ce dialogue est rompu, cela pourrait alourdir le climat socio-politique.

Le Maroc décide d’augmenter sa contribution au budget annuel du Fonds d’intervention pour les urgences humanitaires

Le Maroc avait décidé d’augmenter significativement sa contribution au budget annuel du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) en allouant une enveloppe de 100.000 dollars au titre de 2021, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre, qui a représenté le Maroc, mardi, à la conférence 2020 de haut niveau des donateurs du CERF tenue à distance, a souligné que la contribution du Maroc au budget annuel du Fonds se veut l’expression concrète de l’engagement humanitaire du Royaume, a indiqué mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Il a en outre relevé qu’au moment où l’on fait face à des besoins humanitaires sans précédent, toute contribution est importante, d’autant qu’elle aide à atténuer les souffrances, donne de l’espoir aux plus vulnérables et « nous rapproche de l’objectif universel, ne laisser personne de côté », a-t-il dit.

M. Bourita a également fait observer que le Maroc contribue « activement et de manière consistante » à atténuer l’impact des crises humanitaires de par le monde, à travers sa participation effective dans les opérations de maintien de la paix et les actions humanitaires à travers le monde.

Dans ce contexte, M. Bourita a rappelé que sur hautes instructions royales, les Forces armées marocaines ont déployé 17 hôpitaux militaires et fourni 2.65 millions de prestations aux populations locales et aux réfugiés dans 14 pays à travers plusieurs continents.

Il a par ailleurs souligné que le Maroc ne cesse d’insister sur la « grande » importance de jeter des passerelles entre les projets humanitaires et de développement comme c’est le cas dans la région du Sahel, ajoutant que le Royaume, en tant que président du segment humanitaire du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), a lancé un appel à l’action, soutenu à large échelle, afin d’appuyer la réponse humanitaire dans la lutte contre la Covid-19.

« Même en temps de pandémie, la solidarité du Maroc n’a jamais failli », a encore insisté le ministre, soulignant que, le Maroc a apporté une aide médicale à 20 pays africains pour les aider à faire face au nouveau coronavirus.

Création de l’institut de médecine nucléaire d’Abidjan d’un coût de 1,2 milliard FCFA

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à Abidjan, la création de l’institut de médecine nucléaire d’Abidjan (IMENA), le premier établissement hospitalier national dédié à la médecine nucléaire d’un coût de 1,2 milliard FCFA.L’information a été donnée par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, par ailleurs, ministre de la Communication et des médias, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.  

«L’IMENA  permettra le diagnostic et le traitement de diverses affections telles que le cancer de la thyroïde, le cancer du squelette  ainsi que le diagnostic de la crise cardiaque et de l’embolie pulmonaire. Il est chargé en outre d’assurer l’enseignement universitaire, post universitaire et la formation en médecine nucléaire et en radio protection », a expliqué M. Touré dans une conférence de presse sanctionnant cette réunion hebdomadaire de l’exécutif ivoirien. 

Poursuivant, il a indiqué que cet institut a également pour mission de participer à la recherche scientifique en collaboration avec des institutions  nationales et internationales poursuivant des objectifs similaires. 

Par ailleurs, le porte-voix du gouvernement ivoirien a précisé que des médecins, du personnel paramédical et des bio-techniciens ont été formés en médecine nucléaire par l’agence internationale de l’énergie atomique et sont prêts à assurer la prise en charge des malades. 

«La construction du bâtiment et des annexes de l’IMENA ainsi que l’équipement de ses locaux d’un coût global de 1,2 milliards FCFA sont quasiment achevés grâce au projet de financement bipartite Côte d’Ivoire-Agence internationale de l’énergie atomique», a conclu M.Touré. 

Présidentielle au Ghana: réélection de Nana Akufo-Addo avec 51,59% des voix

La Commission Electorale a proclamé, mercredi soir, Nana Akufo-Addo, vainqueur de la présidentielle du 7 décembre.Le président sortant, candidat du Nouveau parti patriotique (NPP), a ainsi obtenu 51,59% des voix. Avocat de profession, M. Akufo-Nana rempile pour un nouveau mandat, face à son principal challenger et prédécesseur au pouvoir, John Mahama qui a récolté 47,36% des suffrages. Ce dernier briguait la présidentielle sous les couleurs du Congrès national démocratique (NDC).

Quelque 17 millions de Ghanéens étaient appelés le 7 décembre aux urnes pour élire, outre un chef de l’Etat parmi 12 candidats dans une élection annoncée dès le départ serrée, 275 députés.

La proclamation des résultats de la présidentielle initialement prévue, hier mardi, a été reportée à la dernière minute par la Commission électorale.

La police ghanéenne a annoncé ce mercredi la mort de cinq personnes dans des violences liées aux élections de lundi dernier.

La Mission d’observation électorale de la Cedeao a salué la « tenue d’élections libres, justes et transparentes ». « Il est agréable de savoir que le Ghana a été à la hauteur de ses attentes dans la conduite des élections de manière libre, juste et crédible », a déclaré Mme Ellen Johnson Sirleaf, qui dirige cette mission.

L’opposition parlementaire ivoirienne s’indigne du soutien de Macron à la réélection de Ouattara

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne s’indignent de l’acte d’Emmanuel Macron de « soutenir le viol de la Constitution » en saluant la réélection du président Alassane Ouattara, a dit mercredi leur porte-parole, Magloire Kouassi Koffi, face à la presse. »Le soutien apporté au régime de M. Alassane Ouattara fait donc du président de la République française le complice du viol de notre loi fondamentale », a déclaré M. Magloire Koffi, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Cette déclaration a été faite face à la presse après que les groupes parlementaires de l’opposition ont déposé le contenu de leur déclaration, via un courrier, auprès de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. 

« Les groupes parlementaires de l’opposition s’indigent de la décision de Macron de soutenir le viol de la Constitution en Côte d’Ivoire » qui a eu des conséquences désastreuses en termes de pertes en vies humaines et des destructions de biens matériels,  a-t-il lancé.  

Le député Magloire Koffi a indiqué que les sénateurs et les députés de l’opposition sont « outrés » de constater que par de tels propos, M. Macron se permet d’introduire dans la Constitution ivoirienne une disposition qu’ elle ne contient pas. 

Cette réaction de l’opposition parlementaire a lieu après un entretien de M. Macron au magazine panafricain Jeune Afrique, où le président français a affirmé qu’ il pense que M. Ouattara « s’est présenté par devoir » et que dans l’absolu, il aurait préféré un autre, mais il n’y en avait pas. 

Les sénateurs et les députés de l’opposition estiment que M. Macron « tente ainsi maladroitement de justifier le coup d’Etat constitutionnel de M. Alassane Ouattara », a-t-il laissé entendre, martelant qu’il n’existe pas dans la Constitution ivoirienne une « candidature par devoir ».

« Ce parti pris du président de la République française sur le cas de la Côte d’Ivoire est en contradiction avec la position de la France exprimée en faveur de la promotion de la démocratie dans le monde », a-t-il poursuivi.

Les groupes parlementaires de l’opposition, regroupant le Pdci, Vox Populi et Rassemblement, ont appelé la France et la communauté internationale à « la recherche d’une solution urgente » en vue de la paix en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 5 millions de personnes seront vaccinées gratuitement contre la Covid-19 à partir d’avril 2021

Environ 5 millions de personnes composées des agents de santé, des forces de défense et de sécurité et des enseignants, soit 20% de la population ivoirienne, seront gratuitement vaccinées contre la Covid-19 à partir du mois d’avril 2021, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

« Sur recommandation de l’OMS, notre pays a opté  pour la vaccination en priorité du personnel de première ligne à savoir le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Ensuite viendront les personnes âgées de plus de 50 ans, les personnes avec des pathologies chroniques et enfin les voyageurs internationaux», a expliqué  M. Touré au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

 « Environ 5 millions de personnes, soit, 20% de la population sont ciblées par cette vaccination prévue pour débuter en avril 2021 », a ajouté M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.

A la date du 08 décembre 2020, la Côte d’Ivoire enregistrait 21 513 cas confirmés de Covid-19,  21 161 personnes guéries, 132 décès et 220 cas actifs. Le taux de létalité en Côte d’Ivoire est très bas et reste en dessous de 1%.

Le GIABA invité à souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment d’argent

Après 20 ans d’existence, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)doit souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT), a estimé, mercredi, son Directeur général, Kimelabalou Aba.« Nous projetant dans les 20 prochaines années, j’imagine une institution qui fera la fierté de l’Afrique ; par conséquent (…), faisons entendre notre voix, prenons la parole et soufflons sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de sa prolifération avec tous les outils à notre disposition », a dit M. Aba.

Intervenant lors d’une conférence virtuelle dans le cadre de la célébration des 20 ans du GIABA, il a souligné que l’institution continue d’être confrontée à plusieurs défis, au nombre desquels la faible volonté politique à mener le processus de LBC/FT à bien.

« Le GIABA doit aussi, a poursuivi Kimelabalou Aba, relever les défis d’un financement insuffisant pour la mise en œuvre des programmes de LBC/FT, d’une faible capacité (tant humaine qu’institutionnelle) des États membres dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT, et des défaillances dans le cadre juridique national et dans la coordination et la collaboration nationales entre les autorités compétentes  ».

Parmi ces défis, figurent également le faible niveau de coopération régionale et internationale, les complexités dans l’administration des dispositifs de LBC/FT, la lenteur dans l’introduction des changements législatifs dans la région, les faiblesses régionales spécifiques (défis liés à la géographie, conflits armés, conflits ethniques et religieux, crime organisé et corruption), et la nature informelle de la région et son économie basée sur les espèces.

Toutefois, M. Aba s’est réjoui, entre autres réalisations, de l’achèvement du premier cycle des évaluations mutuelles des États membres pour évaluer leur conformité aux Recommandations du GAFI et résoudre les lacunes identifiées, de l’adoption des lois de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par tous ses États membres, de la mise en place des Comité Interministériels de Coordination de la LBC/FT au niveau national dans les Etats membres  et de la mise en place et opérationnalisation des Cellules de Renseignement Financier (CRF), dont certaines sont désormais membres à part entière du Groupe Egmont.

Il en est de même de la publication de plus de vingt (20) rapports de recherche et de typologie qui aident à faciliter la compréhension des risques, tendances, méthodes et techniques de LBC/FT utilisées par les criminels pour mener leurs activités néfastes et de la facilitation et appui à la réalisation des évaluations nationales des risques de BC/FT dans les États membres pour leur permettre de concevoir des stratégies pertinentes pour juguler les risques identifiés.

Ghana: les violences postélectorales font cinq morts

Des violences qui ont suivi les élections présidentielle et législatives du Ghana ont fait cinq morts, selon la police.« Entre le 7 décembre et le 9 décembre, nous avons recensé à travers le pays, 21 incidents violents liés directement aux élections, qui ont entrainé la mort de cinq personnes par balles », écrit la police sur compte Twitter.

Notre source fait également état de 17 blessés.

Plus de 17 millions de Ghanéens étaient appelés le 7 décembre dernier aux urnes, réparties dans 38.622 bureaux de vote, pour élire le chef de l’Etat et 275 députés. Le président sortant Akufo-Addo fait face à son principal opposant, son prédécesseur au pouvoir, dans une élection qui s’annonce serrée.

La proclamation des résultats initialement prévue, mardi soir, a été reportée à une date ultérieure par la Commission Electorale (CE).

Cameroun: Amnesty dénonce les «détentions arbitraires» d’opposants

Les arrestations, détentions arbitraires et poursuites devant les tribunaux militaires d’opposants qui se sont réunis pacifiquement, « sont le dernier épisode de la répression des autorités camerounaises contre les voix dissidentes depuis fin septembre », a déclaré Amnesty International dans un communiqué parvenu mercredi à APA.« Sur au moins 500 personnes arrêtées en lien avec les manifestations du 22 septembre – en majorité des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) – au moins 160 sont aujourd’hui en détention. Parmi elles, 13 ont été condamnées à des peines de prison ferme par des tribunaux civils, et 14 ont été renvoyées devant un tribunal militaire », souligne l’ONG des droits humains.

A l’appel du MRC, le parti de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya, des manifestations avaient été programmées dans plusieurs villes du Cameroun le 22 septembre dernier. Mais « elles ont été interdites par les autorités, et suivies par des arrestations et des détentions arbitraires », d’après Amnesty.

Citant les avocats, l’ONG rapporte qu’au 25 novembre dernier, au moins 160 personnes étaient toujours en détention dans les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et Nkongsamba. « Les avocats ont déposé 45 recours pour que ces personnes ne soient pas détenues provisoirement dans l’attente de leur procès, mais ils ont été automatiquement rejetés », rapporte-t-elle.

Ainsi, huit personnes ont été condamnées le 17 novembre par le tribunal de première instance de la ville de Mfou (Centre) à deux ans de prison, après avoir été déclarées coupables « des délits d’attroupement, de réunions et manifestations publiques, et de rébellion en groupe ». Cinq personnes ont été condamnées le 6 novembre à quatre mois de prison dans la ville de Nkongsamba (Ouest) pour tentative de manifestation publique.

Par ailleurs, l’assignation à résidence de Maurice Kamto a été levée ce mardi en début de matinée. Pendant plus de deux mois, une vingtaine de policiers et gendarmes se relayaient autour du domicile de l’opposant.

En revanche, souligne Amnesty, au moins 45 autres militants de son parti arrêtés le 22 septembre, ont été inculpés pour « tentative de révolution », « rébellion », « attroupement aggravé » et « défaut de carte d’identité » par le tribunal militaire de Yaoundé, et placés en détention provisoire à la prison centrale de la ville. C’est le cas notamment de Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, et de Alain Fogue Tedom, trésorier national du MRC.

« Les autorités doivent mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires massives et libérer immédiatement les prisonniers de conscience », a ainsi appelé Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

De même, les « actes de torture ou autres souffrances infligées par les agents de la DST (Division de la surveillance du territoire) à des personnes arrêtées doivent faire l’objet d’une enquête impartiale et indépendante et les principaux responsables identifiés et sanctionnés », a-t-il ajouté.

Un investisseur annonce 10 milliards FCFA pour la construction de logements à Abidjan

L’opérateur économique malien et président-directeur-général du Groupe Elohim international , Mamadou Dramé dit Mama, a annoncé mercredi à Abidjan, l’extension des activités de son Groupe à Abidjan où il prévoit un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements.« Nous avons décidé de nous installer ici pour contribuer au développement de ce pays. Nous allons commencer par le bâtiment travaux public (BTP) et l’immobilier avec un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements à Abidjan», a indiqué M. Dramé dans une conférence de presse.

Justifiant le choix d’Abidjan pour étendre les activités de son groupe, M. Dramé a estimé que c’est parce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui un pays émergent et une plateforme d’investissement et d’opportunités. 

 «Nous investissons ici parce que nous croyons en ce pays qui a de l’avenir », a-t-il expliqué. 

Le Groupe Elohim international comprend  plusieurs sociétés qui interviennent dans différents secteurs d’activités, notamment l’énergie, le transport, les mines et le BTP.

Selon le Affordable Housing Institute, le déficit de logement en Côte d’Ivoire est estimé à 600 000 unités avec un besoin annuel estimé à 50 000 unités. Les besoins de logement neufs sont plus prononcés dans les villes avec un besoin annuel de 200 000 unités pour la seule ville d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: le retour de Laurent Gbagbo «ne dépend pas de Ouattara» (Sidi Touré)

Le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien en liberté conditionnelle en Belgique, « ne dépend pas » du président ivoirien Alassane Ouattara mais plutôt de la justice, a soutenu mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.«  (…) Je vous rappelle qu’il ( M. Gbagbo) est encore sous procédure d’appel au niveau de la Cour pénale internationale ( CPI) et pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, il y a une procédure judiciaire qui est aussi engagée à ce niveau. Donc son retour dépend de la justice, ça ne dépend pas du président Ouattara », a indiqué M. Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.  

« La procédure de délivrance du passeport est bien connue de tout le monde et c’est ce parcours qui était en opérationnalisation. Ce parcours est arrivé à échéance… Le président de la République lui a donné droit au passeport diplomatique parce que c’est un passeport de courtoisie qui relève de la seule discrétion du président de la République », a par ailleurs expliqué M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui est en liberté conditionnelle en Belgique a reçu le 04 décembre dernier à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique. 

La remise de ces documents de voyage devrait permettre à M. Gbagbo de regagner la Côte d’Ivoire après plusieurs années de détention à la CPI où il a été acquitté des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011. 

Début novembre, rappelle-t-on, M. Gbagbo a échangé au téléphone avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko et a invité ce dernier à «apaiser» la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire « en favorisant le dialogue plutôt que la répression».

La Zambie demande l’aide du FMI pour la gestion de sa dette

Le Fonds monétaire international examine une demande d’aide financière du gouvernement zambien pour soutenir le programme de réforme du pays d’Afrique australe, a annoncé mercredi l’institution de Bretton Woods.Le FMI a déclaré dans un bref communiqué que le gouvernement du président Edgar Lungu a « officiellement sollicité un accord de financement avec le FMI pour soutenir ses efforts de réforme ».

« Le Fonds évalue actuellement cette demande », indique le communiqué.

Cette demande fait suite à un défaut de la Zambie sur ses engagements de remboursement de dette il y a deux mois.

Le pays a manqué le paiement d’un coupon de 42,5 millions de dollars US sur l’une de ses obligations souveraines libellées en dollars en octobre, ce qui a incité le gouvernement à demander aux détenteurs d’obligations de lui accorder un report des paiements d’intérêts jusqu’en avril 2021, à un moment où il lutte contre le double fardeau de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et une économie fragile.

La demande de report a été rejetée, ouvrant la voie à une longue bataille juridique entre les autorités zambiennes et les obligataires, ce qui pourrait aboutir à la saisie par les créanciers, de certains des actifs du gouvernement, notamment les mines.

L’annonce du FMI fait suite à une réunion avec Lungu en début de semaine, une rencontre au cours de laquelle il avait plaidé pour le soutien du Fonds.

Elections: l’Afrique invitée à imiter le modèle ghanéen

La Chef de la Mission d’observation de la Cedeao, Mme Ellen Johnson Sirleaf, a appelé les pays africains à s’inspirer de l’exemple du Ghana en matière de tenue d’élections libres, justes et transparentes.Mme Johnson Sirleaf s’exprimait à Accra, lors d’une réunion postélectorale des chefs des missions internationales d’observation des élections de 2020 au Ghana. La réunion était organisée pour partager les principales conclusions le jour du scrutin du 7 décembre 2020.

« Il est agréable de savoir que le Ghana a été à la hauteur de ses attentes dans la conduite des élections de manière libre, juste et crédible », a déclaré Mme Johnson Sirleaf.

La Commission de la Cedeao citant Mme Johnson Sirleaf, a affirmé qu’un transfert pacifique du pouvoir était une grande opportunité non seulement pour le Ghana mais pour toute l’Afrique. 

Elle a appelé les pays africains à imiter le Ghana, qui est un modèle pour l’Afrique, afin de susciter la confiance indispensable dans les systèmes électoraux de leurs différents pays.

La Mission d’observation électorale de l’Union africaine, le Groupe d’observateurs du Commonwealth, la Mission nationale d’observation démocratique (NDI) qui supervise les activités de la Coalition des observateurs électoraux nationaux (CODEO), ainsi que le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP) étaient présents à la réunion.

Une délégation des Nations Unies dirigée par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Ibn Chambas, était également présente à la rencontre.  

Selon le communiqué, la session fait suite à leur réunion tenue le dimanche 6 décembre 2020 à Accra pour vérifier la détermination du Ghana à maintenir la paix pendant et après ses élections générales du 7 décembre 2020.

« Lors de cette réunion, l’observatrice en chef de la Cedeao a indiqué que sa mission avait identifié certains défis à relever », indique le communiqué.

Elle a ajouté qu’il y avait un potentiel de désinformation du fait de la circulation rapide de fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux.

« Il est important que nous nous assurions que des informations factuelles soient données », a conclu Mme Johnson Sirleaf.

Afrique: une relance économique modérée en 2022 (panélistes)

L’Afrique peut connaître une relance économique modérée en 2021, mais n’atteindra probablement pas les niveaux de croissance de 2019 avant 2022, selon différents analystes dont David Rogovic, vice-président et analyste principal du Groupe Risque Souverain de Moody’s Investors Service.« Le FMI estime qu’il faudra nécessairement mobiliser 345 milliards dollars US au cours des trois prochaines années pour aider les pays à se rétablir complètement des effets économiques de la Covid-19, alors que l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20 ne permettra de fournir aux pays éligibles que 6,5 milliards US$ jusqu’en juin 2021 », rapporte un communiqué de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

Il rend compte d’une table ronde virtuelle tenue à Nairobi (Kenya), au cours de laquelle, Manuel Moses, le nouveau Directeur général de l’ACA, a insisté sur l’importance des partenariats pour aider les économies africaines à se relancer suite à cette pandémie sans précédent.

Ce qui pousse les analystes à faire remarquer que les prévisions ne sont pas vraiment surprenantes étant donné que les pays africains susceptibles d’être les plus solides sont ceux qui, comme le Sénégal et l’Ouganda, implémentaient déjà avant la pandémie, des politiques fiscales et monétaires saines, tandis que les pays qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie devraient connaître une aggravation de leur situation avec un degré d’endettement atteignant 60 % du PIB en 2020 contre 40 % en 2015.

Comme l’a mentionné Khalifa Sarr, Conseiller auprès du ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal est classé deuxième sur 36 pays au niveau mondial pour sa riposte à Covid. Selon lui, cela n’aurait pas été possible, si le gouvernement n’avait pas mis en œuvre un programme de résilience économique et sociale de 1,7 milliard de dollars US au début du mois d’avril 2020, ce qui représente 7% de leur PIB.

M. Sarr a également fait remarquer que la communauté internationale devrait reconnaître que toutes les dettes ne sont pas égales. Ce programme socio-économique du Sénégal, a-t-il ajouté, a le mérite d’avoir sauvé des milliers de vies et renforcé les infrastructures sociales qui protégeront contre de futures pandémies, tout en s’ajoutant à la prochaine phase de leur programme de relance visant à attirer le secteur privé, grâce à un nouveau cadre de Partenariat Public-Privé et à des politiques qui allégeront la bureaucratie pour les investisseurs.

L’Ouganda a aussi, de son côté, adopté une position proactive. Bien qu’il soit en pleine période d’élection présidentielle, Moses Kaggwa, Directeur des Affaires économiques au ministère des Finances, a fait remarquer que le pays devrait connaître une croissance de 2,9% cette année et de 3,5 à 4% en 2021, ce qui fait de lui l’une des meilleures performances africaines.

De plus, en mettant l’accent sur la création d’emplois dans le secteur agricole, qui emploie 70% de la population, l’Ouganda est en train de renforcer la valeur ajoutée de certaines de ces exportations, outre le tourisme intérieur, tandis que la Banque de Développement de l’Ouganda (Uganda Development Bank) comble le déficit de financement actuel dans les secteurs manufacturier et agroalimentaire.

S’agissant du Ghana, il a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsque le pays sortira de la pandémie, selon Samuel Arkhurst, Directeur de l’Economie et Directeur du Trésor et de la Division de la gestion de la dette.

En outre, ce pays d’Afrique de l’Ouest a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsqu’il sortira de la pandémie.

Af’Sud: une reprise économique durable est possible (Ramaphosa)

Une forte reprise économique est possible en Afrique du Sud, même si l’économie est restée en dessous de ses niveaux précédant la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Il commentait un rapport du Bureau de la statistique (Statistics South Africa, public) qui a révélé que le pays a connu un rebond de 13,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) au cours du troisième trimestre de 2020.

« Le fort rebond de la croissance du PIB pour le troisième trimestre confirme l’approche que nous avons adoptée à la fois pour faire face à la pandémie et pour protéger l’économie », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre tâche est maintenant de veiller à ce que cette dynamique soit maintenue pour permettre une reprise complète de l’économie ».

Selon le rapport de StatsSA, le rebond du troisième trimestre a été soutenu par les effets de relance des plans de secours d’urgence annoncés par le président en avril 2020, qui comprenaient des paiements directs à plus de 22 millions de Sud-Africains par le biais de subventions supplémentaires, de subvention spéciale Covid-19 et du Programme de secours temporaire aux employeurs /employés impactés par la Covid-19.

« En outre, une forte reprise de l’activité économique a été rendue possible par le succès du pays à maîtriser le virus », note le rapport.

Ramaphosa a cependant exprimé son inquiétude face à la résurgence actuelle du virus en tant que menace la plus grave pour la reprise économique en cours.

« Alors que nous nous apprêtons à célébrer la saison des fêtes et à passer du temps avec nos familles, nous devons rester vigilants pour éviter une deuxième vague », a-t-il déclaré.

Le président a appelé tous les Sud-Africains à porter un masque, à se tenir à distance des autres, à éviter les espaces encombrés ou mal ventilés et à se laver les mains régulièrement pour arrêter la deuxième vague du virus.

« Ces mesures simples sont nécessaires, non seulement pour nous protéger et protéger les autres, mais pour la reprise soutenue de l’économie », a conclu Ramaphosa, à un moment où le pays porte le deuil de 22.000 personnes décédées du virus depuis mars dernier.

Sénégal : décès d’une députée de la majorité

L’élue de Grand Yoff (Dakar), Marie Louise Diouf dite Loulou, est décédée ce mercredi des suites d’une maladie, a annoncé le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, sans révéler la nature de la pathologie.La parlementaire issue de la majorité présidentielle, serait décédée de la Covid-19, selon plusieurs médias consultés par APA. Une enquête a été ouverte au niveau de l’hémicycle pour identifier ses derniers contacts, selon des confrères.

A l’annonce de la disparition de la députée, le marathon budgétaire en cours à l’Assemblée nationale a été interrompu. Il reprendra cet après-midi.

Le projet de budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique qui était débattu à l’annonce de cette disparition a été adopté sans débat par les élus.

Elections Ghana : report de la proclamation des résultats

La Commission électorale (CE) du Ghana a annoncé mardi, contre toute attente, le report à une date inconnue de la proclamation des résultats des élections générales.Les Ghanéens devront prendre leur mal en patience. Devant publier les résultats provisoires du double scrutin dans les 24 heures ayant suivi le vote, la CE a décidé de se donner plus de temps pour mener avec précision la collecte des voix.

Le nouveau calendrier sera publié  « prochainement », a-t-elle assuré, insistant sur le fait que cette décision est motivée par la volonté de garantir des résultats « exacts à 100% » et qui reflètent « la volonté du peuple ghanéen ».

D’ores et déjà, chacun des deux principaux camps, à savoir le président sortant Nana Akufo-Addo et son rival John Dramani Mahama, se disputent la victoire. Si le premier dit être sûr de l’emporter, le second l’a mis en garde contre toute tentative de voler l’élection présidentielle.

Par ailleurs, plusieurs médias ont placé hier mardi Akufo-Addo et le Nouveau Parti patriotique (NPP, au pouvoir) à la tête des décomptes des suffrages de la présidentielle et des législatives.

Toutefois, la Commission électorale (CE) a souligné qu’elle demeurait le seul organe légalement mandaté pour annoncer les résultats des élections générales au Ghana.

Remerciant au passage les 17 millions d’électeurs d’avoir accompli leur devoir civique lundi 7 décembre, elle a exhorté toutes les parties prenantes à la patience. Par ailleurs, elle assure que le processus de collecte se poursuit en présence des représentants des partis politiques et des observateurs électoraux.

Le Ghana est considéré comme une des démocraties les plus abouties du continent.

En amont des élections, les deux principaux candidats, le président sortant Akufo-Addo et son prédécesseur Dramani Mahama, avaient signé un « pacte de paix » pour accepter les résultats.

Hormis des incidents isolés, notamment une bousculade et des coups de feu près d’un bureau de vote, le double scrutin s’est déroulé lundi dans la paix et la tranquillité.

Cameroun : le blocus de la résidence Maurice Kamto levé

L’assignation à résidence du principal leader de l’opposition camerounaise, Maurice Kamto, a été levée mardi en début de matinée, a constaté APA.Cette décision du gouvernement, a été matérialisée par le retrait des agents de sécurité positionnés depuis le 21 septembre autour de sa résidence. Pendant plus de deux mois, une vingtaine de policiers et gendarmes se relayaient jour et nuit aux alentours de la résidence de Maurice Kamto pour empêcher ce dernier de se déplacer hors de sa maison.

Le principal opposant au régime de Paul Biya au pouvoir depuis 1982, avait été assigné à résidence le 20 septembre dernier après des appels à des manifestations dans le pays. Il avait demandé à ses partisans, quelques jours avant le blocus de son domicile, à descendre dans les rues pour protester contre la convocation des élections régionales, la fin du conflit dans les régions anglophones et le départ du pouvoir du président Paul Biya.

Des manifestations réprimées par le gouvernement qui a conduit à l’arrestation de plusieurs membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.

Les élections régionales ont été finalement organisées le 6 décembre dernier sans les deux principales formations de l’opposition: le Social Democratic Front (SDF) et le MRC de Maurice Kamto qui ont décidé de boycotter le scrutin.        

Santé, fisc et environnement au menu des quotidiens marocains

La gratuité du vaccin anti-Covid, la stratégie anticipative du Maroc dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le bien-fondé des recettes fiscales et les performances climatiques du Royaume, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la COVID-19 au profit de tous les Marocains.

Ce geste royal noble puise son essence dans la haute sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le Souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain depuis l’apparition des premiers cas de ce virus au Maroc, indique un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

Il s’inscrit également dans le cadre des hautes orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie. Il vise à garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif, par la Grâce de Dieu, des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité, ajoute la même source.

+Al Bayane+ assure que le Maroc est parmi les tout premiers à anticiper, à s’octroyer le vaccin contre le coronavirus, relevant que le Royaume est encore une fois au rendez-vous dans cette panacée d’envergure…

On aura certainement apprécié l’approche d’anticipation et de promptitude dont il fait preuve, avec beaucoup de vaillance, en dépit des insuffisances de l’offre sanitaire, insiste le quotidien, rappelant que le Maroc se prépare à une grande phase de vaccination qui pourrait mettre un terme, dans les quelques prochains mois, à ce stress de plus en plus pressant. « Quand on a un État tel que le nôtre, ayant traditionnellement roulé sa bosse dans les dédales des épreuves les plus coriaces, on ne peut qu’en être rassurés », fait-il observer.

+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que depuis quelques jours, plusieurs secteurs signent tour à tour avec la Direction générale des impôts des protocoles censés remettre les compteurs à zéro, notant que l’objectif est que les relations entre le fisc et une catégorie des contribuables repartent sur de nouvelles bases.

Avant d’être une recette pour l’État au sens financier du terme, l’impôt est l’expression par excellence de la solidarité et l’implication d’un individu ou de l’entreprise pour l’intérêt de la collectivité, explique la publication, faisant savoir que ce n’est pas un hasard si le terme contribuable a été consacré pour qualifier le statut de celui qui paie l’impôt.

L’impôt est le meilleur moyen pour tout un chacun de concrétiser sa contribution à un projet de société, estime le journal. « Du coup, frauder le fisc deviendrait un acte de triche préjudiciable non pas seulement à l’État mais à la communauté tout entière », conclut-il.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc a été classé à la 4ème position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.

Dans ce rapport, , le Royaume arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark, indique le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement -département de l’Environnement.

Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.

Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national, considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres, explique le ministère, cité par la publication.

Maroc : la HACA, partenaire institutionnel de la campagne onusienne « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes »

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle au Maroc (HACA) contribue pour la troisième année consécutive à la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, conçue et organisée par l’ONU Femmes comme un événement annuel international de sensibilisation qui démarre le 25 novembre et se termine le 10 décembre, indique mardi un communiqué de la HACA.L’instance marocaine de régulation des médias audiovisuels participera ainsi dans le cadre de son partenariat avec ONU Femmes-Maroc à l’opération « Orangez le monde », qui consiste à arborer la couleur orange sur différents bâtiments et supports de communication et à rappeler à l’opinion publique certaines données concernant les manifestations, les causes et les conséquences des violences subies par les femmes, souligne la même source.

La contribution de la HACA à la campagne de cette année est d’autant plus pertinente que les circonstances exceptionnelles de crise sanitaire et de confinement des populations ont été marquées partout dans le monde par une recrudescence des violences faites aux femmes.

L’ONU Femmes a d’ailleurs mis l’accent sur cette dimension en choisissant pour la campagne 2020 le thème « Vulnérabilité Aggravée et Accentuée des Femmes en temps de crise ».

Tout au long de cette campagne, la HACA exposera sur le portail d’accueil de son site Internet les messages conçus par ONU Femmes sur la prévalence des violences faites aux femmes et aux filles au Maroc.

Elle mettra aussi en avant, à cette occasion, sa plateforme de régulation citoyenne qui permet à tout citoyen de déposer une plainte concernant un contenu audiovisuel diffusé par les radios télévisions marocaines régulées qu’il aurait estimé comme contrevenant aux dispositions de la loi sur la communication audiovisuelle relatives à la lutte contre la violence de genre et respect de la dignité de la femme.

La mobilisation de la Haute Autorité s’inscrit pleinement dans son mandat constitutionnel qui lui confie la mission de « contribuer à promouvoir la culture d’égalité et de parité entre l’homme et la femme et à lutter contre toutes formes de discrimination et d’images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme ».

Il est à rappeler que la HACA est partie prenante à la Déclaration de Marrakech, signée le 08 mars 2020 qui prévoit un nombre important d’actions pertinentes que les institutions signataires en œuvre s’engagent à mettre pour ancrer dans le pays, la culture de la non-violence à l’égard des femmes et des petites filles.

La politique en taille patron dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques notamment la rencontre entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko.« Un contact barrière », barre à sa Une Le Quotidien affirmant que « une alliance (entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall est) en gestation pour contrer les retrouvailles Macky-Idy ». Affirmatif, L’AS soutient que « Khalifa (est) aux côtés de Sonko ». Pour Vox Populi, cette rencontre est un « signal fort de Khalifa au pouvoir ».

L’Observateur révèle « les secrets de la rencontre Sonko-Khalifa » et soutient qu’il s’agit là de « la stratégie pour forcer la main à Macky Sall ». Le leader de Pastef/les patriotes, Ousmane Sonko et le président du mouvement Taxawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, se sont rencontrés lundi pour discuter de la stratégie à mettre en place pour obliger l’Etat à respecter le calendrier électoral.

En politique toujours, Sud Quotidien s’intéresse au supposé projet de loi d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall et titre : « Macky à quitte ou double ! » Dans ses colonnes, le journal informe que « selon plusieurs sources, et relayé par la presse ces derniers jours, un projet de loi visant à amnistier les infractions économiques et financières, est dans le circuit ; (…) Un jeu à quitte ou double auquel se livre le chef de l’Etat qui semble être dans la logique de rassembler la grande famille libérale. Mais à quel prix ? », s’interrogent nos confrères.

Si cette rumeur se confirme, Karim Wade et Khalifa Sall condamnés pour délinquance économique et financière, tout comme d’autres responsables politiques soupçonnés de l’être, ne pourront plus faire l’objet de poursuites judiciaires.

Sous le titre « Le jeu trouble du chef », EnQuête s’intéresse aux ralliements tous azimuts à la majorité et note que « le chef de l’Etat brasse large et rallie à sa cause tous les transfuges du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et même au-delà ».

« Cet activisme se fait au détriment de l’APR qui est l’ombre de lui-même, selon le Pr Moussa Diaw. (Ce dernier affirme d’ailleurs que) +Macky Sall ne veut pas que ses amis d’hier se retournent contre lui. Cela pourrait être dévastateur+ », relate le quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur le coût de la connexion qui freine le développement du numérique et arbore ce titre : « La cherté de l’Internet fâche Macky ». En sous-titre, le journal donne la parole au président Sall qui déclare : « Je m’adresse aux compagnies de télécommunications ainsi qu’aux opérateurs : des efforts plus soutenus restent à faire pour réduire le coût de la connexion ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à l’attribution du « Prix Macky Sall » et informe qu’il a été décerné au « Programme thématique de recherche-santé ». Lors de cette cérémonie, « le chef de l’Etat (a plaidé) pour le Cames et la recherche », souligne le journal.

L’Observateur relaie par ailleurs « l’alerte du corps médical contre le vaccin anti-Covid ». « (…) pour certains acteurs de la santé, les vaccins sortis du lot de l’OMS ne rassurent pas. Ils invitent les autorités sénégalaises à jouer la carte de la prudence », signale le journal.

Le Maroc prend part au Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation

Le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a participé aux travaux du Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation, organisé les 7 et 8 décembre courant par le ministère chinois de l’Éducation en partenariat avec l’UNESCO, indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.Placé sous le signe « Développement des compétences à l’ère de l’intelligence artificielle », ce forum, qui a vu la participation d’un nombre important de ministres de l’Éducation et d’un groupe d’experts de l’éducation et de l’intelligence artificielle du monde entier, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs du « Consensus de Pékin » pour l’année 2019, qui se propose de développer les compétences de base pour combler la fracture numérique, en particulier celles liées à l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation et de la formation.

Intervenant à cette occasion, le ministre marocain a fait savoir que le Royaume a lancé de nombreuses initiatives, en partenariat avec les secteurs public et privé, visant à développer les compétences des étudiants dans le domaine du numérique et à mettre en valeur leurs énergies créatives, en plus de réduire l’écart des acquisitions numériques, conformément aux objectifs de Développement durable des Nations Unies, en particulier le 4ème objectif visant à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, souligne la même source.

Il convient de noter que cet important forum international a organisé plusieurs ateliers et réunions virtuels qui ont traité d’un éventail de questions liées à l’intelligence artificielle et à l’éducation, en plus de l’examen des moyens à même de relever les défis qui empêchent de garantir l’utilisation complète et équitable de l’intelligence artificielle.

Maroc : les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique (ministre)

Les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume, a affirmé mardi à Rabat le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha.« A cause de la pandémie de Covid-19, la réouverture des cités et des restaurants universitaires a été reportée, une décision qui a été prise en coordination avec les autorités compétentes, jusqu’à amélioration de la situation épidémiologique, surtout que la majorité des établissements universitaires ont adopté l’enseignement à distance », a déclaré le ministre délégué qui intervenait au parlement.

Il a dans ce sens expliqué que la plupart des chambres des cités universitaires accueillent plus de quatre étudiants, voire six parfois, notant que leur réouverture conformément au protocole élaboré par le ministère de la Santé limitant le nombre des étudiants à deux par chambre, s’avère difficile du point de vue des normes de sélection des bénéficiaires.

Selon lui, les circonstances exceptionnelles de la pandémie ont imposé la fermeture temporaire des cités universitaires, relevant que la majorité des pays ont adopté, au cours du premier semestre, l’enseignement à distance, en dehors des travaux pratiques (TP) qui se déroulent en présentiel avec un effectif réduit.

S’agissant de la restauration, le responsable gouvernemental a indiqué que l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles œuvre pour trouver des solutions appropriées en vue d’offrir des repas à emporter, en particulier pour les étudiants obligés de se présenter aux établissements universitaires pour les cours des travaux pratiques (TP).

Maroc : Le Roi Mohammed VI donne ses instructions pour la gratuite du vaccin anti-Covid-19

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la Covid-19 au profit de tous les Marocains, indique mardi un communiqué du Cabinet royal.Cette décision s’inscrit dans le cadre des orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie, souligne la même source.

Elle vise à « garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité », ajoute-t-on.

Le Roi Mohammed VI avait présidé le 9 novembre dernier, une séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19, qui s’inscrit dans le cadre du suivi continu par le Souverain de l’évolution de cette pandémie et des mesures pour lutter contre sa propagation et protéger la santé et la sécurité des citoyens, rappelle le communiqué.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la Covid-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

L’opération de vaccination commencera selon des priorités prédéfinies. Il s’agirait de deux injections qui seront administrées d’abord aux catégories les plus vulnérables à la pandémie, à savoir les personnes âgées de plus de 65 ans et présentant une maladie chronique, suivies du personnel de la santé, des agents d’autorité, des forces de l’ordre et du personnel enseignant, ainsi que de tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie, avant d’être généraliser sur tous les segments de la société.

Après avoir opté pour les vaccins chinois Sinopharm et britanniques AstraZeneca, le Maroc espère lancer d’ici la fin de l’année une campagne visant à immuniser en trois mois quelque 20 millions d’adultes.

Af’Sud: croissance annualisée de 66,1% du PIB

Les secteurs des mines, de la manufacture, du commerce et de la construction se sont associés pour diriger la reprise post-coronavirus en Afrique du Sud, qui enregistré une croissance de 13,5% au troisième trimestre de 2020, a déclaré mardi le statisticien général, Risenga Maluleke.«Toutes les industries ont enregistré une augmentation de l’activité économique par rapport au deuxième trimestre, la fabrication, le commerce, les mines et la construction étant en tête. Les entreprises ont également été soutenues par une augmentation des exportations et des dépenses des ménages », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au troisième trimestre, le PIB a augmenté d’environ 13,5%, ce qui donne à l’économie un taux de croissance annualisé de 66,1%.

Cette reprise est en réponse à une croissance négative de 51% enregistrée au deuxième trimestre de 2020 dans un contexte de confinement brutal, a confié Maluleke aux journalistes à Pretoria.

Il a déclaré que la plus grande contribution du pays à cette augmentation provient de la production des secteurs minier, manufacturier, commercial et de la construction.

A l’en croire, les quatre secteurs ont lancé l’économie sud-africaine sur son chemin actuel vers la reprise au cours du troisième trimestre de 2020 après un confinement national de sept mois imposé dans le but de freiner la propagation de la pandémie mortelle de Covid-19 qui a fait 22.000 morts depuis mars dernier.

Maluleke a attribué le rebond de l’économie à l’assouplissement des restrictions de confinement dû à la pandémie de Covid-19, qui a libéré les activités économiques à l’échelle nationale.

« Les industries sud-africaines ont encore un long chemin à parcourir avant d’atteindre les niveaux de production observés avant la pandémie. Malgré le rebond, l’économie est toujours en récession de 5,8%, comparée à ce qu’elle était à la fin de 2019
 », a déclaré le responsable.

Le Sénégal au chevet d’une athlète de 42 ans, alitée depuis 2012

La maladie de la championne d’athlétisme Kène Ndoye a trouvé un écho positif auprès des autorités sénégalaises, qui ont débloqué dix millions FCFA pour les soins.Après l’hommage national rendu vendredi dernier au défunt footballeur Papa Bouba Diop, la toile sénégalaise a pris fait et cause pour l’ex-internationale Kène Ndoye. Championne d’Afrique du saut en longueur et du triple saut entre 2000 et 2004, sa maladie a été rendue publique par un internaute sur Facebook, dénonçant le laxisme de l’Etat sur des situations pareilles que vivent d’anciens sportifs qui ont honoré le drapeau national.

« Elle vit dans un dénouement total, laissée à elle-même et ne pouvant compter que sur sa mère qui la couche et la soulève. Sa situation actuelle est une honte pour le Sénégal. (…) Qu’on n’attende pas qu’elle meurt pour lui rendre hommage : aidons la à retrouver sa santé, à défaut de lui payer ses primes de 2006 pour au moins soulager sa mère », s’était indigné Modou Guèye Seck sur sa page.

Son message est devenu viral dans les réseaux sociaux et n’a pas tardé à faire réagir les autorités. Selon plusieurs médias dont le quotidien national Le Soleil, le ministère des Sports a débloqué la somme de 10 millions pour appuyer l’ancienne championne.

Le journal informe même que le président de la fédération de la discipline, accompagné d’une délégation, s’est rendu hier lundi au domicile de Kène Ndoye pour lui remettre l’enveloppe octroyée par l’Etat.

« Depuis que je suis malade, je n’ai eu aucune assistance ni du ministère des Sports encore moins de la fédération », a précisé au passage à ses visiteurs celle qui est 13 fois médaillée d’Afrique, une fois au Mondial et à deux reprises aux Jeux islamiques.