Côte d’Ivoire: un opérateur de téléphonie lance la 4.5 G

Un opérateur de téléphonie, a lancé vendredi la 4.5 G, la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile, au cours d’une cérémonie dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon M. Djibril Ouattara, le Directeur général de MTN Côte d’Ivoire, cette entreprise a fait « 40 milliards d’investissements » en cette année 2020 parmi lesquels, la 4.5 G qui vise à offrir aux populations une meilleure expérience client en matière d’Internet.

Il a assuré que cette innovation se poursuivra afin d’impacter les différentes communautés en zone urbaine et rurale. Avec cette nouvelle offre, l’opérateur veut se mettre en avant-garde de la technologie dans le secteur. 

Sur le réseau de MTN, l’un des trois opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire, l’utilisation de l’Internet est de 65% avec « une minorité de 25% des abonnés ». Un défi que l’entreprise compte relever afin de booster ce taux via la rapidité des offres Internet.

La performance de la 4.5 G devrait permettre aux utilisateurs d’Internet d’avoir un débit plus rapide. Désormais, les consommateurs pourront mettre 22 secondes pour télécharger 15 minutes de vidéo. 

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce samedi, traitent pour l’essentiel des explications de Macky Sall sur ses nouveaux « deals » politiques et la deuxième vague du coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.« La Macky formula », barre à sa Une EnQuête, soulignant que le président de la République a profité de la cérémonie de remise du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique pour brandir ses exploits en matière de dialogue à l’échelle nationale. 

Ce dernier « n’est pas que politique, il a été économique, social et il n’était pas question de deal », affirme Macky Sall dans les colonnes du journal. 

A la Une du journal Le Soleil, le chef de l’Etat réaffirme pour qui veut l’entendre qu’il dialoguera « avec tous ceux qui le souhaitent ». L’Observateur informe qu’il est d’ailleurs « en discussion avec d’autres candidats de la présidentielle » après ses retrouvailles avec l’ex-opposant, Idrissa Seck. Celui-ci était arrivé 2ème lors de l’élection de février 2019 et a été récemment nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

Se prononçant spécifiquement sur ce dernier point, Macky Sall déclare dans L’AS que « c’est un deal positif ». Et dans Vox Populi, il explique ses retrouvailles avec Idrissa Seck « c’était dans l’intérêt du pays ». Cela pousse ce dernier journal à arborer cette Une : « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) : Macky sucre le lait d’Idy ».

La flambée des cas de Covid-19 inquiètent les quotidiens sénégalais. Le Quotidien signale que « Dakar se noie » sous la seconde vague de cas positifs au Covid-19 qui la submerge. Mais malgré cela et l’appel de certains à la fermeture des écoles pour stopper la propagation du virus, « les élèves n’auront pas de vacances de Noël ». 

« Le décret pris par le chef de l’Etat relatif aux trimestres et à la durée des vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2020-2021 a fixé les congés du premier trimestre du samedi 30 janvier au lundi 8 février 2021 », informent nos confrères. 

Sous le titre « Le Sénégal dans une ceinture de feu », L’Observateur fait remarquer que « le pays est dans le top 5 de la deuxième vague ». Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, « le Sénégal occupe la cinquième place des pays ouest-africains les plus touchés en 14 jours ».

Le journal relate en outre « la grande désolation de la communauté chrétienne » suite à la réactivation des arrêtés anti-covid-19 qui interdisent tout type de rassemblement, et par ricochet, les célébrations des fêtes de fin d’année. 

En sport, le quotidien spécialisé Satdes s’intéresse à la 12ème journée du championnat d’Angleterre et évoque un « derby sous haute tension » entre les deux clubs de la ville de Manchester.  

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la décision royale relative à la gratuité du vaccin anti-Covid et la participation des jeunes aux élections.+Finances News Hebdo+ écrit que « tout au long de la crise pandémique, et depuis le premier cas de contamination enregistré en mars dans le Royaume, le Roi Mohammed VI a posé des actes forts, à haute portée, qui ont permis au Maroc de faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie, tant sur le plan sanitaire qu’économique ».

De la fermeture des frontières à la campagne de vaccination massive décidée, en passant par le confinement strict de la population et la mise en place du Fonds Covid-19, les choix ont été à la mesure des enjeux que pose cette crise sanitaire mondiale, se félicite la publication.

Dernière décision forte prise par le Souverain le mardi 8 décembre la gratuité du vaccin contre la Covid-19 pour tous les Marocains, et ce alors que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, laissait entendre, quelques jours auparavant, que « les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti Covid19 sont toujours en cours au sein du gouvernement », poursuit le journal, notant qu’encore une fois, SM le Roi a donc tranché dans le vif, ne laissant aucune place aux atermoiements qui, forcément, prêtent foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations, voire aux polémiques parfois stériles.

Abordant la problématique de la participation des jeunes lors des échéances électorales, +La Vie Éco+ souligne que les jeunes Marocains sont parfaitement lucides sur les enjeux de l’implication dans le débat de la chose politique, arguant qu’il suffit de scruter les forums et les groupes de discussion sur les réseaux sociaux pour comprendre la soif de la jeunesse marocaine pour le débat d’idées, la critique, l’échange…

Selon la publication, il serait trop simpliste de penser que l’on pourrait convaincre ces jeunes de s’impliquer en insistant uniquement sur la nécessité de leur présence dans le champ politique. « Ce serait les réduire seulement à un réservoir de voix ».

Les partis et la classe politiques sont aujourd’hui interpellés sur l’offre qu’ils ont pour cette classe d’électeurs dont le profil est diamétralement opposé avec d’autres profils où puisaient certains partis, estime-t-il, expliquant qu’ils ont certainement et naturellement un niveau d’instruction plus élevé et ils sont ouverts et connectés au monde.

L’absence du vice-président n’a aucune incidence juridique sur l’investiture de Ouattara (Prof. Julien Bourbon)

La prestation de serment du président élu de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, prévue le 14 décembre 2020, se fera en l’absence du vice-président, mais cela n’a aucune incidence juridique sur la validité de son serment, soutient Julien Bourbon, professeur de droit public à l’Université Paris saclay, dans un entretien à APA.

Q: Depuis quelques jours, est née une question sur la validité de la cérémonie d’investiture du président élu de la République de Côte d’Ivoire. En tant que spécialiste constitutionnel pouvez-vous nous en dire plus sur le sens politique et institutionnel de cette cérémonie ?

R: Au-delà de son aspect formel et légal, cette cérémonie d’investiture symbolise le moment où le président élu, émanation de la souveraineté populaire, prête serment devant les corps constitués, garant de la continuité des institutions. 

La Constitution en vigueur ne prévoit pour le vice-président, dans le cadre de la cérémonie d’investiture, qu’un rôle secondaire et sans incidence juridique. L’article 58 stipule que « le vice-président de la République assiste à la cérémonie de prestation de serment ». 

Q: Que pensez-vous de la polémique autour de l’invalidité supposée de cette cérémonie ?  

R: L’article 58 mentionne que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment. Naturellement, il n’assiste à la cérémonie que s’il est en place. Alors, s’il y a vacance de son poste, il est évident que le vice-président ne peut pas assister à cette investiture. 

Je considère que dans tous les cas de figure, c’est une condition absolument formelle. Pour moi, cette condition est sans intérêt le fait que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment.

Toutefois, le vice-président ne peut être nommé que par le président une fois entré en fonction, c’est-à-dire après sa prestation de serment et jouissant du pouvoir que lui confère le peuple. Seule la prestation de serment marque le début de son mandat. 

Donc, jusqu’à la prestation de son serment il n’est pas investi des pouvoirs de la présidence de la République. Une fois investi, cela lui donne comme compétence, la nomination d’un vice-président de la République avec l’accord du Parlement. 

Le Conseil constitutionnel a donc obligation de recevoir son serment ? 

R: De toute façon, la disposition de l’article 58 ne peut pas jouer, car un vice-président ne peut pas être encore nommé par le président de la République au moment où il prête serment. Il n’est pas encore président. Donc, il ne peut pas nommer le vice-président.  

Et, s’agissant du Conseil constitutionnel, ce qu’ il faut comprendre, celui-ci à l’inverse d’une compétence discrétionnaire est adossé à une « compétence liée ». De ce fait, le Conseil constitutionnel n’a pas le choix d’accueillir ou de refuser le serment du président de la République élu.

Sinon, cela signifierait qu’une autorité constituée pourrait remettre en cause le suffrage du peuple souverain. Le Conseil constitutionnel ivoirien doit recevoir la prestation de serment de celui que le peuple a élu, c’est un devoir à la fois juridique et moral.  

Partenariat stratégique Maroc-USA : Une série d’annonces prévues la semaine prochaine (ambassadeur)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer a fait savoir qu’une série d’annonces sont prévues la semaine prochaine pour raffermir le partenariat stratégique entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc.« La semaine prochaine, nous envisageons de faire une série d’annonces qui vont consolider le partenariat stratégique USA-Maroc en matière de développement économique et de commerce, tout en renforçant le rôle du Maroc en tant que leader économique sur le plan régional », a souligné le diplomate américain lors d’un point de presse tenu vendredi à Rabat.

Mettant en avant la solidité des relations historiques américano-marocaines qui marqueront l’année prochaine le 200ème anniversaire de l’établissement par Washington de sa première représentation diplomatique au Maroc, l’ambassadeur US s’est dit convaincu que le Royaume dispose d’un « avenir économique » solide après la sortie de l’actuelle crise liée à la pandémie mondiale de Covid-19.

Il a d’autre part rappelé que les Etats-Unis vont ouvrir un consulat à Dakhla pour soutenir et encourager les projets d’investissement et de développement qui vont apporter des « avantages tangibles ».

Le diplomate américain a aussi rappelé dans ce sens que le Royaume est le seul pays en Afrique lié aux Etats-Unis par un accord de libre-échange.

Pour rappel, les Etats-Unis ont décidé jeudi de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. A titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, Washington a décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et de contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Sahara : La France considère le plan d’autonomie marocain comme « une base de discussions sérieuse et crédible »

La France considère que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « une base de discussions sérieuse et crédible », pour régler le conflit du Sahara qui « n’a que trop duré ».Réagissant vendredi à la décision américaine de reconnaitre la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a indiqué que le conflit au Sahara « n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à El Guerguarat. La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».

« Dans cette perspective, la France considère le plan d’autonomie marocain comme une base de discussions sérieuse et crédible », a-t-elle dit.

S’agissant de la question palestinienne, la France a salué « le rappel par les autorités marocaines de leur soutien à la solution des deux États vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité »et souligné « l’importance des négociations entre les parties pour parvenir à une paix durable ».

« Avec ses partenaires, la France est déterminée à contribuer à une reprise du dialogue sur la base du droit international et des paramètres agréés », a-t-elle ajouté.

Plus de dix chefs d’Etat attendus lundi à l’investiture de Ouattara à Abidjan

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont une dizaine de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) sont attendus à la cérémonie d’investiture du président ivoirien Alassane Ouattara prévue, lundi, au palais présidentiel d’Abidjan, a appris APA vendredi de source officielle .Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, plus de 300 invités dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des chefs de mission diplomatique et des représentants des institutions internationales seront présents à cette cérémonie solennelle de prestation de serment de M. Ouattara.

Parmi les chefs d’Etat attendus, l’on peut citer entre autres, Patrice Talon ( Bénin), Roch Marc Kaboré ( Burkina Faso), Denis Sassou N’Guesso ( Congo), Sahle-Work Zewde ( Éthiopie), Nana Akuffo-Addo (Ghana), Umaro Cissoco Embalo (Guinée-Bissau), Georges Weah (Libéria), Bah N’Daw (Mali) , Mohamed Ould El-Ghazouani  (Mauritanie), Issoufou Mahamadou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Faure  Gnassingbé (Togo).

Par ailleurs, ajoute le communiqué, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, également Président en exercice de l’Union Africaine, sera représenté par son Ministre des Ressources minières et de l’Energie, Gwede Mantashe, et la France, par son Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le Président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Abdallah Boureima, ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, sont également attendus.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.  Ce scrutin qui été a boycotté par l’opposition ivoirienne, a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Lancement à Abidjan d’un magazine spécial sur la gouvernance d’Alassane Ouattara

Le groupe Mayama Éditon, éditeur du journal Le Patriote, un journal proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi à Abidjan, un magazine spécial pour vanter les mérites de la gouvernance du président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté APA sur place. La cérémonie de présentation officielle du premier numéro de ce magazine de 116 pages intitulé,  « Alassane Ouattara, une chance pour la Côte d’Ivoire », a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques et du paysage de la presse ivoirienne. 

 « Ce magazine est le premier d’une série d’éditions spéciales que nous comptons de manière périodique, mettre sur le marché pour décortiquer les différents pans des activités sociopolitiques de notre pays. Dans ce numéro titré +Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire+, nous essayons d’apporter notre pierre au devoir de mémoire collectif », a expliqué dans un discours, Sounkalo Coulibaly dit Charles Sanga, le gérant du Groupe Mayama Édition.

 Justifiant le titre de ce premier numéro, M. Sanga a soutenu que le président Ouattara a  « marqué et continuera de marquer son temps à la tête de notre pays».  

« Le président  Ouattara est sur tous les fronts. Avec lui la Côte d’Ivoire a fait des bonds quantitatifs et qualitatifs. Avec lui, la Côte d’Ivoire a été au sommet. C’est ce bilan que ce journal essaie de rendre pour la postérité et pour l’histoire», a souligné M. Sanga. 

Poursuivant, il a précisé que ce premier numéro qui comporte quatre séquences, contient des dossiers, des analyses, des interviews et des faits qui rapportent les 10 années de  « gestion réussie  » de M. Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. 

Dans la même veine, Amédée Koffi Kouakou,  le ministre ivoirien de l’équipement et de l’entretien routier qui a présidé cette rencontre, a soutenu  « qu’effectivement Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire ». Selon M. Kouakou qui a passé en revue les acquis de la gouvernance de M. Ouattara en terme d’infrastructures, grâce à l’action de celui-ci, la Côte d’Ivoire  « va continuer de se développer ». 

Pour lui, ce magazine spécial permettra d’édifier les ivoiriens sur les actions du président Alassane Ouattara. Créé en 1991 par l’actuel Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le journal Le Patriote est proche du président ivoirien Alassane Ouattara dont il a défendu les idéaux depuis qu’il est dans l’opposition jusqu’à son accession au pouvoir en avril 2011.

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.

Résilience agricole: 60 millions de dollars de la BM à l’Afrique

La Banque mondiale (BM) a approuvé, ce vendredi, un don de 60 millions de dollars à l’Afrique pour renforcer la résilience de l’agriculture.Pour ce faire, l’accent sera mis sur la recherche sur le changement climatique. « Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire », explique un communiqué de la BM.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.

Pour la BM, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

« La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain », justifie-t-elle.

Les interventions du projet AICCRA se concentreront sur six pays (Sénégal, Ghana, Mali, Éthiopie, Kenya et Zambie), mais ses bénéfices concerneront l’ensemble de la région.

« L’appui régional de l’Association internationale de développement  (IDA) est justifié dans la mesure où les bénéfices d’activités visant à produire des savoirs et transférer des technologies ne s’arrêtent pas aux frontières et ne peuvent de ce fait être soutenues par les seuls gouvernements », a souligné Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Le projet AICCRA sera administré par le Centre international d’agriculture tropicale, responsable du programme du CGIAR pour le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Rwanda : Plus de 4.000 personnes arrêtées pour corruption

Au moins 4.155 personnes ont depuis 2018 été arrêtées et fait l’objet d’enquêtes sur des actes criminels liés à la corruption, a révélé jeudi le Bureau rwandais des enquêtes (RIB).Les rapports du RIB indiquent qu’en 2018, 1.131 personnes impliquées dans 732 cas de malversation ont fait l’objet d’une enquête, contre 1.295 personnes impliquées dans 1.088 cas en 2019.

En novembre de cette année, 1.729 personnes liées à 963 dossiers ont également fait l’objet d’une enquête, selon le Secrétaire général du Bureau rwandais des enquêtes, le colonel à la retraite Jeannot Ruhunga.

La majorité des personnes arrêtées est constituée d’individus faisant face à des accusations de détournement de fonds qui sont maintenant considérés comme des crimes de corruption.

En juillet de cette année, le ministre de la Justice, Johnston Busingye, a déclaré que le gouvernement faisait ses poursuites pour des affaires portant sur 11 milliards de francs rwandais (Rwf) qu’il espérait récupérer sur des dossiers de corruption et de mauvaises gestion de fonds publics qu’il a remportés devant les tribunaux.

« La culture et la mentalité des Rwandais étaient de ne pas ressentir le besoin de payer quand ils devaient de l’argent au gouvernement. Nous avons alors décidé que cela ne pouvait plus continuer et avons compilé une liste de tous ceux qui doivent de l’argent au gouvernement, le cas le plus ancien que nous ayons date de 2000 », a déclaré le haut responsable rwandais.

Ghana : Mahama conteste la réélection d’Akufo, félicité par des pairs

L’opposant John Dramani Mahama a rejeté jeudi les résultats de la présidentielle, soulignant que les Ghanéens « ont voté pour le changement ».Le leader du Congrès national démocratique (NDC) sort enfin de son silence. Sa réaction était attendue après la proclamation mercredi soir des chiffres provisoires par la Commission électorale (CE), qui déclare vainqueur Nana Akufo-Addo, 76 ans.

Jusque-là des cadres du NDC, comme Haruna Iddrisu, avaient multiplié les sorties pour contester la réélection du président sortant. Hier jeudi, Mahama, 62 ans, a refusé de reconnaître officiellement sa défaite.

« Il est clair, au vu des résultats légalement exprimés, que le NDC a remporté les élections présidentielle et législatives. Nous n’accepterons pas les résultats frauduleux de ces élections et nous prendrons toutes les mesures légitimes pour inverser cette injustice », a-t-il déclaré.

La Commission électorale le crédite de 6.214.889 des suffrages, soit 47,36%. Son rival et successeur a quant à lui obtenu 6.730.413 votes, soit un taux de 51,59%, confirmant une victoire au premier tour selon la même instance. Un peu plus de 500.000 voix séparent donc les deux principaux candidats.

Néanmoins, « les électeurs ghanéens ont voté pour le changement », a indiqué le chef de l’opposition. Il retient que ses voix ont été confisquées, dénonçant une forte présence militaire déployée lors du dépouillement pour « intimider » et « inverser les résultats ».

« Nous avons constaté depuis lundi 7 décembre 2020 que de nombreuses mesures ont été prises pour manipuler les résultats de l’élection en faveur du président sortant Nana Akufo-Addo, qui d’ailleurs contrôle toutes les ressources de l’État et ses institutions », a soutenu l’ancien chef d’État. Mettant en garde, il déclare qu’« aucune tricherie, fourberie ou falsification n’effacera » la « réalité » de la victoire de son parti, le NDC.

Félicitations de chefs d’Etat

Par ailleurs, la Commission électorale n’a pas encore fini de décompter les résultats des élections législatives. Mais pour le moment, elle annonce que l’opposition et le pouvoir sortant sont au coude-à-coude avec 136 sièges chacun. En revanche, Mahama maintient que sa formation a remporté la majorité avec 140 sièges, affirmant détenir les preuves.

Ce dernier et Akufo-Addo s’affrontent pour la troisième fois, avec lors des deux précédents scrutins, en 2012 et 2016, des résultats également serrés à l’arrivée. Pour cette année, ils avaient signé, en amont des élections générales, un « pacte de paix » les engageant à ne cautionner aucune violence lors du vote et à la proclamation des résultats. Mais cette entente cordiale entre les deux candidats semble s’effriter vu que la tension est au sommet.

Au cours de plusieurs incidents survenus depuis lundi 7 décembre, la police a dénombré cinq morts et 17 blessés. Après l’annonce des résultats, des échauffourées entre partisans adverses ont aussi surgi à Walewale, une ville du nord-est du pays.

En dépit de la tension notée, la Mission d’observation électorale de la Cedeao a salué la « tenue d’élections libres, justes et transparentes » dans ce pays d’Afrique de l’ouest, dépeint comme l’une des démocraties les plus abouties du continent.

Le Kenyan Uhuru Kenyatta, le Nigérian Muhammadu Buhari et le Rwandais Paul Kagame, entre autres chefs d’Etat africains, ont commencé jeudi à féliciter Nana Akufo-Addo pour sa « réélection pour un second mandat ».

« Je félicite également le peuple ghanéen pour le succès des élections présidentielle et parlementaires – une preuve supplémentaire que la démocratie constitutionnelle s’enracine en Afrique de l’Ouest », a ajouté le chef d’Etat nigérian.

RDC : Jeanine Mabunda évincée de la présidence de l’Assemblée nationale

Les députés congolais se sont prononcés en faveur de la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale proche de Joseph Kabila par 281 voix pour, contre 200 avec une abstention et un bulletin nul.C’est un coup dur que vient de subir le camp Kabila, en froid depuis quelques temps, avec le président Félix Tshisekedi. Et une belle victoire pour ce dernier qui aspire à s’émanciper de la tutelle de l’ancien président Joseph Kabila. Avec cette destitution, c’est non seulement Jeanine Mabunda qui tombe mais aussi plusieurs membres de son bureau.

C’est un succès de taille que vient donc de remporter le président Tshisekedi au vu de la composition de l’Assemblée nationale largement dominée par le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.

La majorité de fait acquise, l’actuel président peut désormais aspirer à nommer son informateur qui aura la lourde tâche d’identifier une nouvelle majorité. La constitution de celle-ci mettrait, de facto, fin à la coalition qu’il formait avec le FCC de Joseph Kabila depuis son arrivée au pouvoir.

Politique, social et développement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce vendredi s’intéressent notamment à la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, à la question palestinienne, à la priorité de la question sociale et aux chantiers de développement dans la ville d’Agadir.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu jeudi un entretien téléphonique avec le président américain, Donald Trump. Cet entretien a été l’occasion pour les deux chefs d’État de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il a été l’occasion d’annoncer la décision historique des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Cette décision est le fruit d’intenses concertations sur le sujet entre les deux Chefs d’État depuis plusieurs années, indique le journal, citant un communiqué du Cabinet royal.

En effet, le président Trump a promulgué le jour même un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

+L’Economiste+ fait savoir que le Roi Mohammed VI a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Lors de cet entretien, le Roi a réaffirmé que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne « demeure inchangée ». Dans ce sens, le Souverain a souligné que « le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement a permis de recentrer les priorités, notant que la protection sociale figure en tête de ces priorités au moins pour les trois prochaines années, notamment après la décision royale d’élargir la couverture médicale pour toucher l’ensemble des Marocains.

L’une des plus importantes ripostes marocaines dès le déclenchement de la pandémie a porté sur le plan social avec la mise en œuvre d’une indemnité forfaitaire pour les salariés se trouvant en arrêt temporaire de travail pour cause de l’état d’urgence sanitaire, rappelle la publication, expliquant que les chiffres sont édifiants et montrent l’ampleur de ce chantier réussi par le Royaume.

Entre mars et juin 2020, ce sont pratiquement un million de salariés qui ont bénéficié d’un montant total de plus de 5,5 milliards de dirhams, détaille-t-il, soulignant que ce résultat a été rendu possible grâce à l’implication de l’ensemble des parties prenantes, sachant que les salariés du secteur du tourisme vont continuer à bénéficier du dispositif jusqu’à la fin de cette année.

De son côté, +Al Bayane+ relève en ce moment marqué par la cruauté sanitaire qui s’obstine à durer et faire mal, la persistance de la construction sur les artères de la capitale du Souss.

Les chantiers ininterrompus jalonnent les recoins de la ville pour mettre sur pied le grand pari du plan de développement urbain lancé, en février dernier, par le Roi Mohammed VI, rapporte le quotidien, ajoutant qu’une batterie de projets prend place dans ce « beau rucher fécond ».

Cette dynamique paraît se déployer à pas résolus, dans les délais impartis sans nul atermoiement, souligne-t-il.

Flambée des cas de Covid-19 et nouvelles mesures restrictives à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle flambée des cas de Covid-19 et des mesures restrictives prises pour enrayer la propagation du virus.A travers un jeu de mot en référence au nombre de cas de Covid-19 signalés hier, Le Quotidien informe que « ça 100 mauvais ! » Dans ses colonnes, le journal donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui déclare à propos de la deuxième vague qu’« il faut se rendre à l’évidence, le constater pour l’accepter ». 

Cependant, dans les colonnes de Sud Quotidien, le ministre des Collectivités locales et porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « a apporté un bémol à la sortie du ministre de la Santé en relevant que le Sénégal n’est pas +à l’abri+ d’une seconde vague de la Covid-19 ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Aveu mitigé de l’Etat ».

Mais, le ministre de la Santé reste droit dans ses bottes et affirme à la Une de Libération que « nous sommes dans la deuxième vague ». A l’affiche du journal Le Soleil, il déclare d’ailleurs que « s’il le faut, on corsera les mesures » pour stopper la circulation du virus. 

En attendant d’y voir plus clair, le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a lui, déjà pris les devants et réactivé les arrêtés anti-Covid de son prédécesseur, Aly Ngouille Ndiaye. Vox Populi nous informe ainsi que « les rassemblements (sont) bannis, les plages, terrains de sport, espaces publics et salles de spectacle (sont aussi) fermés ». 

« Le masque (est redevenu) obligatoire dans les transports, les services publics et privés, les marchés et centres commerciaux », poursuit le journal. Cela fait dire à L’AS que « la Covid-19 douche artistes, fêtards et  sportifs ».

L’Observateur revient sur la situation de la pandémie à l’Assemblée nationale après le décès d’une élue et arbore cette titraille : « Assemblée, le virus fait des hauts et débats ; 5 cas confirmés dont 2 dans un état grave ; un médecin de l’hôpital Principal chargé de convoquer discrètement les députés pour des tests ; les nouvelle règles de fonctionnement des plénières ». 

En solitaire, WalfQuotidien s’intéresse à l’ambiance qui règne au sein du parti au pouvoir, l’Alliance Pour la République (APR) et titre : « Saleh, l’homme à abattre ». « Ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh est devenu l’ennemi numéro un au sein de l’APR. Comme par hasard, les premières salves sont parties du cabinet présidentiel. Et l’histoire montre qu’il ne faut pas compter sur Macky Sall pour arrêter la bagarre », écrit le journal. 

En sport, le quotidien spécialisé Stades donne la parole à la veuve de Papa Bouba Diop, Marie Aude Diop qui s’exprime « à cœur ouvert ». A sa Une, le journal reprend ces quelques déclarations de Mme Diop : « J’ai peur de retourner à Lens (France) ; Comment je me suis convertie à l’Islam ; Bouba m’a beaucoup appris de ma nouvelle religion ; Sa maladie a commencé par la paralysie d’une main ; Sa dernière volonté, c’était de rentrer au Sénégal ; La génération 2002, ils ont mon respect ».

Mohammed VI : Le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».

Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc ne « renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien ».« Le Maroc, qui place la cause palestinienne en tête de ses préoccupations, ne renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, et restera, comme il était toujours, Roi, gouvernement, et peuple, aux côtés de nos frères palestiniens, et continuera son engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient », a souligné le Souverain lors son entretien téléphonique jeudi avec président de l’Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas.

Lors de cet entretien, le Roi a informé le président palestinien de la teneur de l’entretien téléphonique qu’il a eu avec le président américain, réaffirmant que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne demeure « inchangée », indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.

Dans ce sens, il a souligné que le Maroc « soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », ajoute la même source.

« En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa », poursuit le communiqué.

Il a également affirmé que le Maroc mettra à profit toutes les dispositions et contacts convenus entre le Souverain et le président américain pour promouvoir la paix dans la région, et que cela n’affecte en aucun cas l’engagement constant et continu dans la défense de la cause palestinienne juste.

Le Rhdp invite Ouattara à « poursuivre le dialogue » avec Bédié

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a invité jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara à « poursuivre le dialogue » entamé avec Henri Konan Bédié, qui lui, suggère désormais un dialogue national pour trouver une issue à la crise née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.Le Rhdp demande à M. Ouattara de « poursuivre le dialogue tel qu’il a préconisé et à ne point céder à la provocation inutile d’une opposition qui se fait peur et qui se complaît dans des déclarations incongrues », a déclaré M. Adjoumani Kouassi, lors d’un point de presse à Abidjan.

M. Bédié, le président de la coordination de la coalition des plateformes des partis politiques de l’opposition, a annoncé mercredi un dialogue national en lieu et place du tête-à-tête avec M. Ouattara, soutenant que « le chef de l’Etat refusait le dialogue même par personnes interposées ». 

Dans une adresse à la nation, le doyen d’âge de l’opposition, Henri Konan Bedié a appelé à la libération des leaders politiques incarcérés après le scrutin présidentiel ainsi qu’ au « retour de tous les exilés et la libération de tous les prisonniers civils ou militaires ». 

« Il ressort clairement que le président du Pdci  (Parti démocratique de Côte d’Ivoire,  M. Bedié) n’a pas encore pris conscience qu’ il a perdu le pouvoir d’Etat depuis 1999 et que seule une autorité investie d’un mandat national a pouvoir à s’adresser à la nation », a martelé M. Adjoumani.  

Pour M. Adjoumani, il s’agit d’une déclaration « incongrue ». Cette dernière sortie de M. Bédié « sonne ainsi le glas des espoirs d’un homme déboussolé qui cherche ses repères dans les confins de la solitude ».

« Le Rhdp condamne sans réserve l’obstination du président du Pdci à vouloir coûte que coûte conduire le pays dans le chaos et invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures afin que la quiétude des Ivoiriens ne puisse plus être troublée », a-t-il dit. 

Le parti au pouvoir dénonce « dans la forme comme dans le fond cette déclaration qui est en réalité un aveux d’échec, mais pire qui laisse transparaître un déficit de civisme et une irresponsabilité criarde d’une partie de la classe politique », a ajouté le porte-parole principal du Rhdp.

Côte d’Ivoire: un ministre et plus de 200 agents de son département font don de sang

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis , et plus de 200 agents de son département ont fait jeudi don de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), à Abidjan.

Sensible à l’appel au don de sang lancé par Dr Seydou Konaté, le directeur général du CNTS, le ministre de la Promotion de l’investissement privé a indiqué avoir décidé avec les structures sous-tutelle de son département, d’organiser une opération de don de sang pour sauver des vies.

Selon M. Emmanuel Esmel Essis, plus de 200 agents ont été mobilisés pour le don de ce précieux liquide afin d’apporter le sang à ceux qui en ont besoin, surtout en cette période de pandémie de Covid-19 où une pénurie de sang est observée.

Il a exhorté les Ivoiriens à donner ce liquide qui porte la vie, tout en déclarant, étant étendu sur son fauteuil de prélèvement sanguin que « c’est un plaisir de le faire ». M. Essis envisage de revenir avec son staff, dans trois mois, pour faire cet exercice afin de renforcer la banque de sang du pays.

Au nom du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur général du CNTS, Dr Seydou Konaté a remercié le ministre de la Promotion de l’investissement privé pour s’être déplacé lui-même avec ses collaborateurs pour marquer « ce geste de solidarité ».

Cet acte, dira Dr Seydou Konaté, permettra au Centre national de transfusion sanguine d’avoir certainement du sang pour les malades et les personnes victimes d’accidents. Toute chose qui va « booster » le système de don de sang du centre.

Le besoin en sang, en Côte d’Ivoire, pour apporter la guérison à des malades et à ceux victimes d’accidents, est estimé à des milliers de litres chaque année. En outre, la disponibilité annuelle en poches de sang est en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’organisation préconise un minimum de 260 000 poches de sang par an pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui abrite quelque 25 millions d’habitants. Ce qui serait l’équivalent à peu près du don de sang de 1% de la population ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: le CNDH appelle le Gouvernement à renforcer le dialogue politique en l’élargissant à d’autres acteurs

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire appelle le gouvernement à « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », dans son rapport 2019 publié à l’occasion de l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme.

Au regard de l’état des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le CNDH recommande au gouvernement de « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », indique le rapport 2019 de cette structure d’Etat qui œuvre pour la promotion, la protection et la défense des droits humains.

Pour une paix durable et la cohésion sociale dans le pays, le Conseil exhorte les autorités ivoiriennes à « œuvrer au retour à la table de négociation des partis et groupements politiques qui se sont retirés du dialogue politique ».

Chaque 10 décembre marque la Journée internationale des droits de l’Homme, une date où le CNDH sort son rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Ce rapport intervient dans un contexte de crise postélectorale liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

Aux partis et groupements politiques, le rapport invite les leaders politiques à « s’impliquer dans le dialogue politique » qu’initie le gouvernement en vue d’un climat social apaisé. Depuis la période électorale, les relations entre le pouvoir et l’opposition sont dégradées.  

L’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a occasionné des violences dans le pays, ayant fait officiellement quelque 87 morts avec de nombreuses violations des droits humains.

Concernant la liberté d’expression, « le CNDH note avec regret la résurgence des violences verbales et l’incitation à la haine entre divers acteurs politiques ainsi que la publication de données à caractère personnel via les réseaux sociaux », fait observer le rapport.

A l’occasion de la célébration du 72e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, ce rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a été rendu public, lors d’une cérémonie à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien. 

La secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, s’est félicitée pour la « qualité des concepts et des recommandations faites au gouvernement et aux institutions de la République de Côte d’Ivoire».

Selon la présidente du CNDH, le rapport assorti de recommandations est la compilation de faits observés ainsi que d’enquêtes, d’études et d’activités réalisées par le Conseil. Il est composé de quatre chapitres.

Le premier chapitre porte sur les droits civils et politiques (DCP), le second, lui, présente les droits économiques, sociaux et culturels (DESC), tandis que le troisième analyse les droits catégoriels et le quatrième évoque les droits dits de solidarité.

Un Prix national des droits de l’Homme est remis chaque 10 décembre, par le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Ce prix a été remporté pour l’édition 2020 par l’Association des chrétiens pour l’abolition de la traite en Côte d’Ivoire (ACAT CI), une ONG qui a reçu un trophée et 1,5 million de FCFA.

Le thème pour l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme est « Covid-19 et l’importance de la solidarité communautaire ». Il vise à sensibiliser davantage les populations sur le respect des mesures barrières pour éviter la propagation de la maladie.  

Côte d’Ivoire: plus de 17 mille soldats seront déployés pour la sécurisation des fêtes de fin d’année ( Officiel)

Quelque 17 170 soldats ivoiriens seront mobilisés et déployés dès le 16 décembre prochain dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi de source officielle.« Le Conseil national de sécurité ( CNS) a approuvé un plan de sécurisation des fêtes de fin d’année dénommé  +Mirador 2020+ qui permettra de déployer sur le terrain 17 170 forces de défense et de sécurité dès le 16 décembre 2020  »,  rapporte le communiqué sanctionnant cette rencontre du CNS présidée au palais présidentiel d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara . 

Par ailleurs, au titre de la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le CNS a noté une  « nette amélioration» dans le pays  «qui s’est traduite par une baisse générale de l’indice de sécurité qui se situe à 16 en novembre 2020».

Concernant les enquêtes et poursuites judiciaires ouvertes à la suite des infractions commises à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, indique le communiqué,  à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. 

Parmi celles-ci , 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et deux 2 sont inculpées et non-détenues.

  « Le Conseil national de sécurité a condamné tous ces actes de violence et a approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures », a conclu le communiqué.

Le Maroc et Israël vont reprendre leurs relations diplomatiques

Le Maroc et Israël vont reprendre les contacts officiels et établir leurs relations diplomatiques dans les meilleurs délais.Lors d’un entretien téléphonique, le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump, ont échangé sur la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, indique jeudi un communiqué du Cabinet royal.

À cet égard, le Roi a évoqué les positions constantes et équilibrées du Royaume du Maroc au sujet de la question palestinienne, soulignant que le Maroc soutient une solution fondée sur deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit, souligne la même source.

 En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la Coopération Islamique, le Souverain marocain a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville.

Il a également insisté sur « le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa, conformément à l’appel d’Al-Qods/Jérusalem signé par Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, et Sa Sainteté le Pape François, lors de la visite de Sa Sainteté à Rabat le 30 mars 2019 », ajoute-t-on.

 Eu égard au rôle historique que le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et compte tenu des liens spéciaux qui unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens en provenance et à destination du Maroc.

Le Maroc va également reprendre les contacts officiels avec les vis-à-vis israéliens et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais et partant « promouvoir des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas antérieurement et pendant plusieurs années jusqu’en 2002 ».

Le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient, poursuit le communiqué du Cabinet royal.

Les Etats-Unis soutiennent la proposition d’autonomie marocaine au Sahara (Maison blanche)

Les Etats Unis d’Amérique reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara, lit-on dans la proclamation officielle de la maison blanche publiée ce jeudi.« Les Etats-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental. Par conséquent, à compter d’aujourd’hui, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental », selon la Maison Blanche.

Et d’ajouter que les Etats-Unis « estiment qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible. Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Pour faciliter les progrès vers cet objectif, les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat dans le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région, précise la même source.

« Par conséquent, je, Donald J. Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des Etats-Unis, proclame par la présente que les Etats-Unis reconnaissent que l’ensemble du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc », conclut la Proclamation de la Maison Blanche.

Ghana: des proches de Mahama contestent la réélection d’Akufo

Mahama garde le silence. Mais certains de ses soutiens contestent la victoire du président sortant.La situation au Ghana est encore tendue depuis la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 7 décembre par la Commission électorale (CE). Le président sortant Nana Akufo-Addo est déclaré vainqueur au premier tour après avoir obtenu 51,59% des suffrages. Son opposant et prédécesseur au pouvoir, John Dramani Mahama, a récolté 47,36%.

Selon la même instance, 6.730.413 Ghanéens ont voté pour le premier là où 6.214.889 de leurs compatriotes ont jeté leur dévolu sur le second.

Mais après l’annonce des résultats, des échauffourées ont surgi à Walewale, une ville du nord-est du pays, entre des partisans du Nouveau Parti patriotique (NPP) d’Akufo-Addo et du Congrès national démocratique (NDC) de Mahama.

Le camp du président sortant célébrait dans la soirée la victoire de son candidat avant de se heurter à des membres du camp adverse. Mais aucun mort ou blessé n’a été rapporté contrairement au bilan publié la veille par la police. Celle-ci dénombre cinq morts et 17 blessés au cours de plusieurs incidents survenus depuis les élections générales de lundi.

Juste après l’annonce provisoire de sa victoire, Akufo-Addo a remercié sur sa page Twitter le peuple ghanéen pour lui avoir une seconde fois accordé sa confiance.

Son rival et prédécesseur Mahama ne s’est pas prononcé depuis, mais sa déclaration est attendue d’un moment à l’autre.

La sortie de Maham guettée

En revanche, ses militants du NDC ont rapidement rejeté les résultats publiés par la Commission électorale, notant que le NPP a « volé des bulletins de vote destinés » à leur parti.

Le président du groupe parlementaire du NDC, Haruna Iddrisu, a qualifié l’élection d’« imparfaite et discréditée ». S’exprimant au nom de Mahama lors d’une conférence de presse, il a souligné que leur camp est arrivé à cette conclusion après de « longues consultations et analyses » des chiffres du scrutin.

Ce faisant, il informe que le principal parti d’opposition au Ghana rejette les résultats proclamés mercredi soir par Jean Mensa, présidente de la Commission électorale (CE). Ils sont à ses yeux « erronés et donc inacceptables pour l’opposition ».

En outre, M. Iddrisu a annoncé que Mahama va s’adresser au public sans préciser quand. Il souligne toutefois que le chef de l’opposition tiendra une conférence de presse lors de laquelle il présentera « des chiffres et autres preuves incontestables » du NDC.

Quelque 17 millions de Ghanéens étaient appelés le 7 décembre aux urnes pour élire, outre un chef de l’Etat parmi 12 candidats dans une élection annoncée dès le départ serrée, 275 députés.

En dépit de la tension notée, la Mission d’observation électorale de la Cedeao a salué la « tenue d’élections libres, justes et transparentes » dans ce pays d’Afrique de l’ouest, dépeint comme l’une des démocraties les plus abouties du continent.

« Il est agréable de savoir que le Ghana a été à la hauteur de ses attentes dans la conduite des élections de manière libre, juste et crédible », a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria et chef de la mission de la Cedeao.

Si les deux principaux candidats avaient signé un « pacte de paix » pour garantir le statut de modèle démocratique du pays de Jerry Rawlings, la situation actuelle pourrait toutefois écorner cette image.

Washington reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara et décide l’ouverture d’un consulat à Dakhla

Les Etats unis d’Amérique ont reconnu, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara et décident l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.Lors d’un entretien jeudi avec le Roi Mohammed VI, le président américain Donald Trump a informé le Souverain de « la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain », indique un communiqué du Cabinet royal.

 Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud, ajoute la même source.

 A cette occasion, le Souverain a exprimé, en son nom et au nom de l’ensemble du peuple Marocain, au président américain sa profonde gratitude aux États-Unis d’Amérique pour cette prise de position historique.

Il a également transmis ses « sincères remerciements au président américain et à son équipe pour ce soutien franc et sans ambiguïté à la Marocanité du Sahara ; soutien qui renforce le partenariat stratégique puissant entre les deux pays et le rehausse au niveau de véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines », souligne-t-on

Le Souverain marocain a souligné que bien que l’occasion ne se soit pas présentée pour rencontrer directement son le Président américain, les consultations et la coordination se sont poursuivies, en particulier depuis la visite de M. Jared Kushner, Conseiller spécial du président USen mai 2018, qui a été décisive sur différentes questions, y compris ce sujet ; ainsi qu’à travers les contacts, l’échange de délégations et un certain nombre de visites non officielles.

« Cette position constructive des Etats-Unis d’Amérique vient renforcer la dynamique de la consécration de la marocanité du Sahara marocain, confirmée par les positions de soutien par un ensemble de pays amis, ainsi que par les décisions de nombreux pays d’ouvrir des consulats dans nos Provinces du sud », poursuit le communiqué.

 Elle intervient également après l’intervention décisive et efficace des Forces Armées Royales, dans la zone de Guerguerat, afin de maintenir la sécurité et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens avec les pays frères africains.

Toikeusse Mabri pour une «sortie de crise par le dialogue» en Côte d’Ivoire

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( UDPCI, opposition), Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, récemment recherché par la justice ivoirienne, a appelé jeudi les acteurs politiques à privilégier la voie de sortie de crise dans le pays par le dialogue.« Conformément à ma philosophie de bon ton et de la mesure, j’exhorte toutes les parties à privilégier la sortie de crise par le dialogue tout en préservant la paix, la démocratie, les libertés individuelles et la justice », a encouragé M. Mabri dans une déclaration parvenue à APA. 

En outre, il a dit son soutien au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI), le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne qui a mis fin aux activités du Conseil national de transition (CNT), un organe jugé illégal par le pouvoir, et a appelé lui-aussi à l’ouverture d’un dialogue national inclusif. 

 « Je m’inscris entièrement dans sa volonté ( parlant de M. Bédié) de créer les conditions d’un dialogue national inclusif dont le seul et unique objectif est de restaurer ce qui constitue le fondement du vivre-ensemble harmonieux  », a indiqué M. Mabri qui a été un allié important du président ivoirien Alassane Ouattara pendant plus d’une décennie avant de rejoindre l’opposition.  

Dans la foulée, il a salué la délivrance des passeports de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Belgique estimant que c’est un « acte important qui augure de son retour prochain sur la terre de ses ancêtres  ». 

Début novembre dernier, le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan, Richard Richard, avait annoncé que M. Mabri et plusieurs autres cadres de l’opposition soupçonnés de  «complot contre l’autorité de l’Etat» sont  «activement recherchés ». 

Après cette annonce, la justice ivoirienne a mis aux arrêts Pascal Affi N’Guessan et Maurice Kakou Guikahué, respectivement président de la branche légale du Front populaire ivoirien (FPI) et secrétaire exécutif en chef du PDCI. L’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre a été boycottée par l’opposition ivoirienne et a été émaillée de violences dans certaines localités du pays.

 Ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %, a été remporté au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre 1,99% par son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Célébration à Abidjan de la 72e Journée internationale des droits de l’homme

La 72ème édition de la Journée internationale des droits de l’homme a été officiellement célébrée jeudi à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan autour du thème « Reconstruire en mieux, défendons les droits de l’homme ».Cette célébration qui a coïncidé avec la  « quinzaine des droits de l’homme » ( activité de promotion des droits de l’homme)  du Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), a enregistré la présence du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire et de plusieurs organisations œuvrant pour la promotion des droits de l’homme dans le pays .

 « Le gouvernement ivoirien œuvre inlassablement pour une amélioration constante de la situation des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire », a rappelé dans une adresse, Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’Etat ivoirienne chargée des droits de l’homme.

 Selon Mme Zebeyoux qui représentait Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, il faut poursuivre les actions d’éducation « pour faire progresser » les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. 

« Nous pouvons et devons agir au quotidien pour défendre les droits qui nous protègent tous et ainsi promouvoir l’appartenance de toutes les femmes et de tous les hommes à la famille humaine », a conseillé la secrétaire d’Etat réaffirmant la  « ferme volonté » des autorités ivoiriennes à  « garantir et à faire progresser » les droits de l’homme dans le pays.

 Avant elle, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH a estimé que cette journée  « nous rappelle l’idéal commun que nous voulons pour la Côte d’Ivoire ».

Reconnaissante des efforts faits par les autorités ivoiriennes, elle a appelé l’exécutif ivoirien à poursuivre ses efforts dans la mise en œuvre des droits de l’homme.  « Nous  nous devons d’être dans nos vies quotidiennes des chevaliers des droits de l’homme  », a par ailleurs, exhorté Mme Sangaré.

De son côté, Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire a appelé à l’édification d’une société inclusive  « qui ne laisse aucun ivoirien de côté  ».

 Auparavant M. Poinsot s’est inquiété de la croissance du niveau de vulnérabilité en milieu carcéral ivoirien en raison de la Covid-19 et a encouragé le gouvernement au respect des droits de l’homme.

La Journée internationale des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Cette journée permet de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde et  d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale.

La Côte d’Ivoire profile un plan national de gouvernance sur la période 2021-2025

Le gouvernement ivoirien a initié mardi un atelier de dissémination au travers de la Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN-MAEP) visant à profiler son plan national de gouvernance sur la période 2021-2025.Cet atelier technique de dissémination, qui se déroule du  10 au 11 décembre 2020 à Abidjan, sous les auspices de la Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, a pour but de faire de la gouvernance un pilier de la transformation structurelle du pays. 

Le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, point focal du MAEP en Côte d’Ivoire, a indiqué que cette plateforme de réflexion vise à établir un référentiel d’actions dans le cadre de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire.

Cet atelier à caractère inclusif et participatif, se veut aussi un moyen de la société civile et du secteur privé de donner leur opinion sur la qualité de la gouvernance du pays. Depuis 2015, la CN-MAEP a lancé le processus pour une évaluation qui a permis d’améliorer le système de la gouvernance.

« Le gouvernement de Côte d’Ivoire n’a rien à se reprocher et est ouvert à toute proposition et initiative qui vise à améliorer la gouvernance de notre pays », a déclaré le ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé.

Il a fait savoir que l’Etat ivoirien attache du prix à la bonne gouvernance. Dans cet élan, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a institué la Haute autorité pour la bonne gouvernance, une structure qui veille à l’application des normes en matière de bonne gouvernance en Côte d’Ivoire.   

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, s’est réjoui de ce que les couches sociales aient été associées à la formulation des politiques de gouvernance, aux fins que les projets de développement économiques aient des impacts positifs sur les populations.

Les questions de gouvernance en lien avec la transparence, la lutte contre la corruption, le fonctionnement des marchés publics, la démocratie et l’Etat de droit sont au cœur de la politique de développement de l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-il assuré.

C’est pourquoi, ajoutera-t-il, l’Etat ivoirien veille à ce que le Plan national de développement (PND) intègre tous les dispositifs en lien avec la bonne gouvernance afin que les ressources mobilisées soient gérées de façon efficiente et au profit des bénéficiaires.

Un document du cadre stratégique du plan national de la gouvernance 2021-2025 ressort que le problème central est l’inefficacité des mécanismes actuels de transformation structurelle de l’économie. Et cela s’explique par une faible capacité technologique et des politiques publiques à remédier aux inégalités économiques et sociales.   

Il évoque également une faible adhésion des populations aux valeurs civiques et morales, ainsi qu’une inefficacité des stratégies de promotion des initiatives extérieures et la faible gestion du développement durable. 

Les problèmes institutionnels et de coordination de l’action publique semblent encore compromettre la contribution attendue des entreprises à la croissance économique du pays, engendrant une faible contribution des acteurs nationaux aux politiques de développement.

Covid-19 : une politique de visas plus ouverte peut favoriser la relance de l’économie africaine (rapport)

L’assouplissement des conditions de déplacements intra-africains pourrait favoriser la relance de l’économie du continent plombée par la pandémie de la Covid-19, souligne le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique, publié ce jeudi.Le rapport conjoint de la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement est catégorique. Il faut aller vers plus d’ouverture. En effet, constatent les auteurs du document, « malgré les gains réalisés, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46 % des pays du continent ».

Partant de ce constat, ils estiment qu’il est essentiel de soutenir les progrès et la dynamique favorables à des déplacements plus faciles en Afrique, si nous voulons atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur nos économies.

La Covid-19 menacerait, selon les experts, les gains économiques du continent au cours des dernières années autant dans le tourisme que dans le secteur des investissements productifs.

« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales pour améliorer leurs perspectives économiques », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif, cité dans le document. Et d’ajouter: « L’ouverture sur les visas aidera l’Afrique à repositionner sa croissance à venir », a-t-il dit.

« Comme le moment est venu de rouvrir et de relancer en toute sécurité les économies en Afrique, il est impératif de mettre en place des mesures qui propulsent le continent et l’ensemble de ses citoyens vers l’avenir. La libéralisation des conditions d’attribution des visas d’un pays est un outil politique qui peut être rapidement adopté pour parvenir à cela », a déclaré, de son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadeur Kwesi Quartey.

Les conclusions, qui découlent de l’Indice, font ressortir la nécessité de donner la priorité à des réponses en matière d’ouverture sur les visas dans les grandes et les petites économies, les gains les plus importants allant aux entreprises, aux investissements, à l’innovation et au tourisme.

Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important à partir du 1er janvier 2021, date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), conclut le document.