Concertation à Abidjan de 15 faîtières de la société civile de la Cedeao sur les enjeux de l’APE

Un atelier de concertation sur les enjeux de l’Accord de partenariat économique (APE), regroupant 15 plateformes de la société civile issues de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouvert mardi à Abidjan.Ce premier atelier des Organisations de la société civile (OSC) notamment membres du Réseau des plateformes d’ONG d’Afrique de l’Ouest (Repaoc), se tient sur trois jours. Entamé la veille, il a été ouvert officiellement ce mardi et devrait s’achever mercredi.  

  

Il est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) avec l’appui de ses partenaires, le Repaoc et le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), des organisations qui accompagnent le projet sur le suivi citoyen de l’APE Intérimaire en Côte d’Ivoire.

Coordonnée par le Repaoc, la rencontre a  regroupé 20 participants dont 15 leaders de plateformes d’OSC issues de la Cedeao autour du thème : « Accord de partenariat économique UE/Afrique: analyses et observations des OSC d’Afrique de l’Ouest ». 

M. Guillaume Golebi, représentant le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieurs, qui a ouvert l’atelier, a relevé que l’un des défis majeurs demeure l’harmonisation des différents régimes commerciaux en Afrique de l’Ouest en vue d’un régime unique.

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont conclu un APE Intérimaire en attendant la mise en place de l’APE régional entre l’Afrique de l’Ouest et l’UE. Et ce, après que les négociations de l’APE régional n’ont pas abouti à une conclusion en fin 2017.

L’UE s’est en outre engagée à négocier des accords d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire et le Ghana vont ainsi signer un APE Intérimaire (APEI) avec l’UE.

L’APEI de la Côte d’Ivoire est un accord de commerce et de développement. Depuis le 1er janvier 2008, cet APE donne libre accès à tout produit transformé ou non, originaire de la Côte d’Ivoire, au marché européen et britannique sans droit de douane.

En retour, la Côte d’Ivoire se devait de démanteler progressivement ses tarifs douaniers assortis d’une possibilité de suspension dès que l’APE régional, adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao en juin 2014, est officiellement conclu.

M. Golebi a souligné que le démantèlement tarifaire prévu par l’Etat ivoirien pour le 1er janvier 2019 est entré en vigueur depuis le 6 décembre 2019 avec l’adoption de circulaires douanières portant sur une liste de 1.155 produits pour la première phase.

La deuxième phase du démantèlement tarifaire portant sur 1.150 produits, et prévue pour le 1er janvier 2021, a été également acté par le ministère chargé du Budget à travers une ordonnance du gouvernement ivoirien.

Le représentant du ministre a annoncé qu’un observatoire de l’APE sera mis en place au sein de la Commission nationale, invitant les acteurs à répondre favorablement aux convocations de ce groupe qui sera co-présidé par le secteur privé et l’administration ivoirienne. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a fait savoir que cet atelier a pour but de favoriser la concertation entre les OSC membres du Repaoc sur les politiques d’intégration régionales en vue d’une synergie d’actions. 

Cet atelier vise par ailleurs à analyser les opportunités et les contraintes de l’APE, et à partager les expériences de la Côte d’Ivoire et du Ghana sur les outils et les moyens de suivi des APE. 

Un atelier prévu mercredi à Bassam sur le suivi-comptable des biens de l’Etat de Côte d’Ivoire

La direction du patrimoine de L’Etat de Côte d’Ivoire ( DPE) organise mercredi prochain à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, un atelier sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) portant mise en œuvre de la comptabilité-matières et dont l’un des objectifs est de dresser le suivi comptable de tous les biens meubles et immeubles de l’État , indique une note d’information transmise mardi à APA.

« Cet atelier porte sur le processus de mise en œuvre de la Comptabilité-matières en Côte d’Ivoire. Cette Directive de l’UEMOA a pour objet le recensement et le suivi comptable de tout bien meuble et immeuble, propriété ou possession de l’Etat, des Institutions, des collectivités décentralisées et des établissements publics nationaux », rapporte la note de la direction  du patrimoine de l’Etat, dirigée par Ali Sissoko.

Par ailleurs, elle permet, à tout moment, de disposer des informations sur les biens existants et leurs mouvements sous le double aspect de la quantité et de la valeur et permet le contrôle de l’utilisation qui en est faite. 

Ce séminaire qui concerne les gestionnaires du patrimoine et des membres du Comité de la comptabilité des matières, a précisé le texte, permettra de faire le point sur le processus de mise en œuvre de la comptabilité des matières qui se décline en quatre phases. 

 Au terme de cet atelier, il s’agira de disposer de toutes les informations relatives au processus de mise en œuvre de la comptabilité-matières.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Ouattara réaménage le gouvernement et nomme KKB ministre de la Réconciliation nationale

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mardi le gouvernement avec la nomination du candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2002, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », comme ministre de la Réconciliation nationale et le général Vagondo Diomandé, en qualité de ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

M. Ouattara a procédé à un « réaménagement du gouvernement », nommant sur proposition du Premier ministre, M. Kouadio Konan Bertin (KKB) comme ministre de la Réconciliation nationale, indique une note du secrétariat général de la présidence de la République. 

Le général Vagondo Diomandé, lui, a été nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Il occupait précédemment le portefeuille du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, en charge de l’administration du territoire. 

KKB est issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui l’a suspendu pour « indiscipline ». Ce dernier dont la candidature en interne a été rejetée par sa formation politique, s’est toutefois présenté au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Cette nomination intervient au lendemain de la prestation de serment de M. Ouattara pour un autre mandat contesté par l’opposition. Il l’avait annoncé dans son discours à l’investiture qu’il mettrait en place un ministère de la Réconciliation nationale. 

Les joueurs sénégalais les plus en forme du moment

Comme au coup d’envoi de chaque saison en Europe, le Sénégal compte des joueurs au quatre coins du vieux continent. Ces derniers à chaque exercice brillent de par les bonnes performances régulières.Alors que nous tendons vers la moitié de la saison 2020-2021, plusieurs joueurs d’origine sénégalaise affichent de statistiques qui forcent l’admiration. Et pour une fois, l’attaquant vedette Sadio Mané ne fait pas partie des meilleurs joueurs en ce moment de la saison. Voici Abdallah Sima, Boulaye Dia, Krépin Diatta et les joueurs sénégalais en feu en ce moment.

Abdallah Sima, l’étoile montante du football sénégalais

Abdallah Sima est sans l’ombre d’un doute le joueur sénégalais le plus en forme cette saison. gé de seulement 19 ans, l’attaquant de formation monnaie son talent du côté du Slavia Prague en République Tchèque cette saison. Un pays où on rencontre beaucoup de passionnés de casino. Très vite monté en grade chez les pros, il a très vite conquis une place de titulaire et enchaîne avec les buts à chaque match. Dans l’élite tchèque, il a marqué 6 buts en 6 rencontres cette saison dont deux doublés. La pépite a également scoré à 4 reprises en 6 matchs en Ligue Europa dont un doublé. Également avec la réserve du club en 3è division, il a marqué 5 buts en 6 matchs. En tout Abdallah Sima compte 15 buts en 18 matchs en ce début de saison.

Boulaye Dia, la pierre précieuse du Stade de Reims

Arrivé à Reims à l’été 2018, Boulaye Dia s’impose comme un élément indispensable de l’effectif de Reims. Pour sa première saison (2018-2019), il a marqué 3 buts en 18 matchs en Ligue 1. La saison écoulée, il a marqué 7 buts en 24matchs ce championnat. Cette saison, l’attaquant sénégalais explose les compteurs. En seulement 12 matchs en Ligue 1 Uber Eats, il a trouvé le chemin des filets à huit reprises. Il a notamment marqué un triplé historique contre Montpellier à la 8è journée et un doublé salvateur contre le Racing Club de Les deux journées plus tard. Il fait partie des sénégalais qui brillent en France et en Europe cette saison.

Pape Ibou Bà, le joueur à la gâchette facile

Pensionnaire des Chamois Niortais en Ligue 2 française, il fait partie des sénégalais qui brillent cette saison. Arrivé dans l’antichambre du football français seulement cette saison, l’attaquant de 27 ans confirme ce qu’on pensait de lui lors de ses moments en Ligue CFA avec Athlético Marseille. Buteur pour sa première contre Toulouse, il a enchaîné contre Guingamp, puis plusieurs autres clubs en marquant toujours des buts décisifs. A ce moment de la saison, il porte son compteur à 8 buts en 14 apparitions cette saison. Il fait beaucoup mieux que plusieurs sénégalais dans des clubs plus huppés.

Krépin Diatta, le fer de lance du Club Brugge

Le Club Brugge, club de l’élite belge ne peut plus se passer de l’attaquant sénégalais Krépin Diatta. Arrivé au club au mercato hivernal 2018 en provenance de Sarpsborg en Norvège, il a su combler les attentes à chaque saison. Auteur de 7 buts et 3 passes décisives en 22 matchs en Pro League la saison écoulée, Il fait déjà beaucoup mieux en ce début de saison. Krépin Diatta a scoré déjà à 7 reprises cette saison en seulement 13 matchs joués dans l’élite belge. Il a notamment fait un doublé de grande classe à la 2è journée du championnat contre la KAS Eupen.

Mbaye Diagne, l’artificier de Galatasaray

Arrivé à Galatasaray l’hiver dernier, Mbaye Diagne est un élément précieux du club turc. Ayant évolué en partie en prêt au Club Brugge la saison dernière, il fait son grand retour dans l’effectif de Galatasaray cette saison. Il se signale très tôt cette saison par un doublé en qualification de la Ligue Europa de l’UEFA cette saison. Toutefois, le club n’a pu obtenir son ticket pour la phase de groupe. En Süper Lig, championnat de première division turque, l’attaquant de 29 ans s’est signalé par 5 buts en 10 matchs en ce début de saison. Auteur d’un match de haute volée contre Rizespor à la 10è journée, il a inscrit un triplé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En tout, il a marqué 7 buts cette saison en 13 matchs.

Les cinq meilleurs clubs sénégalais de tous les temps

Le Sénégal est le pays africain le mieux classé au niveau mondial actuellement. Les stars comme Sadio Mané, Idrissa Gana Gueye font la fierté de toute l’Afrique dans les grandes compétitions européeennes. Mais cette bonne côte est loin d’être volée en raison de la qualité du football qui est pratiqué au niveau local.Le championnat sénégalais qui a lieu chaque année depuis l’an 1960 et qui a connu la professionnalisation seulement en 2009, révèle plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Nous vous proposons ici les cinq (05) meilleurs clubs de tous les temps au pays de Macky Sall.

1- ASC Diaraf (ASC Jaraaf)

Qualifié actuellement pour le second tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le club de Dakar a été le club le plus titré du Sénégal. Ayant vu le jour le 20 septembre 1969, le club était anciennement appelé « Foyer France Sénégal ». Des grands noms du football sénégalais sont passés par cette formation notamment Henri Camara, le feu Papa Bouba Diop, Mama Biram Diouf. Des joueurs dont les performances ont influencé beaucoup d’amateurs de paris sportif. L’ASC Jaraaf a remporté une Coupe d’Afrique Occidentale Française (AOF) en 1948, douze titres de champion du Sénégal (1968 ; 1970 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1928 ; 1989 ; 1995 ; 2000 ; 2004;2010;2018).  Les Vert,  Blanc et Grenat ont également goûté à 15 reprises à la joie d’être champion de la Coupe nationale.

2-ASC Jeanne d’Arc

L’Association Sportive Culturelle Jeanne d’Arc est également basé dans la capitale, Dakar. Fondé en 1923, ASC Jeanne d’Arc compte dix trophées de champion du Sénégal dans sa vitrine avec six Coupe du Sénégal. C’est une équipe qui a vu évoluer des joueurs comme Aliou Diallo, Adolphe, Pascal et Roger, Dame N’doye, Joseph Koto, Narcisse Yaméogo… Le deuxième grand club du Sénégal au regard du palmarès a été finaliste malheureux de la Coupe CAF en 1998 mais a été à deux reprises, vainqueur de la Coupe d’Afrique Occidentale Française. Ce club a été la vitrine du football sénégalais dans les années 1990. En 2017, ASC Jeanne d’Arc a connu une relégation en troisième division. Ce faux pas sur le plan sportif a vite été corrigé et le club a fait son retour au plus haut niveau.

3- AS Douanes 

L’Association Sportive des Douanes est aussi un club qui a son siège à Dakar. Fondé en 1980, l’AS Douanes est le troisième grand club du Sénégal. Vainqueur à six reprises du championnat et à six reprises de la coupe du Sénégal, l’AS Douanes compte également dans sa vitrine une Coupe de la Ligue. Vito Badiane (milieu de terrain sénégalais), Papiss Cissé et Ngor Sarr sont tous des joueurs passés par le club.

4- US Gorée

L’Union Sportive de Gorée est un club de football basé à Gorée. Fondé en 1933, l’US Gorée est dirigé par Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football. Les Insulaires (surnom du club) comptent quatre titres de champion du Sénégal dont le dernier remonte à la saison 2015-2016. Les Bleu et Blanc ont connu une relégation en 2016-2017. Au titre de leur palmarès, l’US Gorée compte aussi quatre titre de Coupe du Sénégal. Riche de quatre participations en Ligue des Champions de la CAF et d’une participation en Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’US Gorée est le quatrième club de tous les temps au Sénégal.

5- ASC Suneor

L’Association Sportive et Culturelle Suneor, Sonacos de Diourbel  est un club sénégalais basé à Diourbel. Créé en 1950, ce club a déjà glané 4 titres de champions du Sénégal et une Coupe du Sénégal en 2001.

Génération Foot, la génération montante du foot sénégalais ?

D’autres clubs aussi comme l’ASC Port Autonome (3 championnats, 1 coupe), ASEC Ndiambour (3 championnats, 1 coupe),  l’ASFA Dakar (3 championnats), Génération Foot (2 championnats, 2 coupes nationales), l’Olympique Thiès (2 championnats), complètent pour former le top 10. Génération Foot fondé en 2000, est actuellement le club sénégalais le plus en vue de ces cinq dernières années. La preuve est que ces deux titres de championnat remportés sont intervenus en 2017 et en 2019. Antenne du FC Metz au Sénégal, c’est un club qui a formé plusieurs talentueux joueurs comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé, Diafra Sakho, Habib Diallo etc.

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

L’Ethiopie rétablit les télécoms et l’électricité au Tigré

Les services de télécommunications et d’électricité ont été rétablis dans diverses villes de la région agitée du Tigré, après que le gouvernement fédéral a réparé les graves dommages causés à ces infrastructures.Addis-Abeba a accusé les forces rebelles du TPLF d’avoir causé de graves dommages à ces infrastructures et provoqué une panne d’électricité et une interruption des services de télécommunications dans la région.

Les experts techniques d’Ethio Telecom ont réussi à récupérer des images de caméras de vidéosurveillance dans les locaux du centre central de Mekelle, qui montrent des hommes masqués entrant dans l’enceinte et coupant l’alimentation électrique pendant que les forces spéciales de Tigré maîtrisaient les gardes de la compagnie protégeant l’enceinte.

Depuis le 12 décembre 2020, Ethio Telecom a déclaré que les services vocaux mobiles dans la ville de Mekelle et Maiychew avaient été rétablis, en plus de Dansha, Humera, Maikadra, Turkan, Maytsebri, Korem et Alamata.

Les villes et villages situés entre Mekelle et Alamata ont subi des pannes de courant en raison de dommages aux conducteurs et aux isolants sur les lignes de transport d’électricité.

Grâce aux efforts coordonnés de deux équipes techniques, en plus de Mekelle et des villes environnantes, l’électricité a également été rétablie dans le nord-est du pays, notamment dans les zones de Metema, Humera et Welkayit.

Guinée : Amnesty International accable à nouveau les forces de défense et de sécurité

Les forces de défense et de sécurité guinéennes ont commis, selon l’Organisation non gouvernementale, des homicides dans des quartiers favorables à l’opposition après l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.Le moment est symbolique. Alpha Condé prête serment, aujourd’hui, pour un troisième mandat à la tête de la Guinée. Et c’est ce jour qu’a choisi Amnesty International pour dénoncer les exactions commises aux lendemains de l’élection présidentielle d’octobre dernier.

Sur la base de témoignages recueillis auprès de familles de victimes, d’analyses et d’authentifications de photos, et d’un décompte fait auprès de structures médicales, l’ONG met en lumière « le nouveau cran franchi dans la répression des manifestations et des voix critiques entre le 19 octobre et le début de ce mois » de décembre.

En effet, souligne Amnesty International citant les autorités judiciaires, « pendant les jours qui ont suivi l’élection présidentielle, 20 dépôts de corps ont été effectués au service de médecine légale de l’hôpital Ignace Deen à Conakry suite aux violences post-électorales, +pour les besoins d’autopsie+ ».

Mais, pour l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), « 46 personnes ont été tuées par les forces de de défense et de sécurité entre le 19 octobre et le 3 novembre ».
Dans son décompte à lui, Amnesty International dénombre « au moins 16 personnes tuées par balle entre le 18 et le 24 octobre. Entre le 19 et le 28 octobre, une seule clinique de la capitale a reçu 37 blessés, dont 15 par arme à feu et neuf par arme blanche ».

Cela fait dire à Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International que « l’investiture du président Alpha Condé ce 15 décembre est l’aboutissement d’un processus électoral contesté, marqué par plus d’une année de violations graves des droits humains en Guinée en toute impunité. Avant, pendant et juste après l’élection, des personnes ont été tuées et blessées par la police et la gendarmerie et les annonces régulières d’ouverture d’enquêtes n’ont trouvé à ce jour aucun aboutissement ».

Par ailleurs, l’organisation non gouvernementale dit avoir documenté une série de violences exercées par les forces de défense et de sécurité contre les habitants de quartiers de la capitale réputés proches de l’opposition.

Des experts en médecine légale à Amnesty International ont ainsi analysé et authentifié les photos des blessures d’Ibrahima Sow, 62 ans, arrêté le 24 octobre et mort le 17 novembre dernier alors qu’il était toujours sous la supervision des autorités.

L’analyse d’Amnesty International a conclu que « pris ensemble, le schéma des blessures d’Ibrahima Sow suggère fortement l’infliction de brûlures à l’aide d’une tige de fer chaud ou d’un objet similaire. Les blessures sont des preuves très solides de mauvais traitements ». Ces blessures pourraient être la cause de la mort d’Ibrahima Sow, affirme l’ONG. 

Dans sa note, Amnesty International signale en outre que les autorités ont également procédé à au moins 400 arrestations « arbitraires » ciblant des opposants et des membres de la société civile après l’élection présidentielle. Le 31 octobre, le président de la Cour d’appel de Conakry avait ainsi annoncé que 325 personnes avaient été interpellées dans le cadre des violences post-électorales.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la restructuration des entreprises publiques sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la décision américaine sur la marocanité du Sahara, écrit que pour transformer l’essai américain en une victoire irréversible, « la mobilisation à l’international doit être totale », précisant que dans le contexte actuel, nos partis sont attendus sur d’autres fronts plus offensifs.

En appui à la diplomatie officielle, les responsables des partis politiques et la société civile doivent faire preuve d’ingéniosité pour exécuter une stratégie de conquête, préconise la publication, soulignant que certaines formations appellent déjà les États amis à suivre l’exemple américain, en manifestant leur soutien au Maroc par des mesures concrètes.

La diplomatie parlementaire, qui dispose d’un dossier en béton à défendre, doit se déployer, ajoute-t-il, notant que le lobbying via les groupes d’amitié interparlementaires ou via les Internationales libérale ou socialiste, peut-être d’un grand apport.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de l’ex-ministre français, Jean-Louis Borloo qui a estimé que l’Union européenne devrait « suivre le pas » et reconnaître, elle aussi, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, comme l’a fait l’administration américaine, en vue de clore définitivement ce dossier.

« L’UE doit comprendre que le Maroc n’est pas seulement un partenaire privilégié mais que c’est un partenaire absolument vital dans la relation entre l’Europe et l’Afrique », a-t-il indiqué, affirmant espérer que la décision américaine « aura une influence », sur les pays formant le bloc européen, à leur tête la France.

Pour M. Borloo, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est le couronnement de « tout un cheminement du peuple marocain, de SM le Roi Mohammed VI et de son père, feu SM Hassan II ». Son annonce vient « changer complètement la donne ». Elle aura des répercussions « formidables » sur la région, a-t-il affirmé.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la restructuration des entreprises publiques, qui est aujourd’hui lancée, pourrait être finalement une fenêtre idéale pour que l’État actionnaire et tuteur clarifie mieux le business model qu’il veut.

Commentant l’opération que vient de réaliser l’ONCF, qui a pu lever 2 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à travers une émission obligataire, le quotidien se demande si toutes les entreprises publiques puissent drainer des investisseurs sans la garantie de l’État parce que leur statut est souvent une source d’ambiguïté.

Leur mission de service public est vitale pour le pays, surtout quand elles opèrent dans des secteurs névralgiques et lourdement capitalistiques comme l’énergie, le transport, les infrastructures, explique le journal, notant toutefois que le service public n’est pas toujours synonyme de profitabilité.

La presse sénégalaise commente la suppression de la ville de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la suppression du statut de la ville de Dakar.« La polémique enfle », titre EnQuête au sujet de la suppression du statut de la ville de Dakar. Pour le maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar ». L’expert Ndiaga Sylla souligne pour sa part qu’« il y a une impérieuse nécessité d’aller vers le regroupement et la fusion de plusieurs communes ».

Abdoulaye Diouf Sarr poursuit dans Le Quotidien où il indique que « le plus important n’est pas l’appellation mais le contenu ». Le journal note à ce sujet que ce n’est « pas un cas » pour le non moins ministre de la Santé.

Sud Quotidien précise que c’est une suppression « pressentie » de la ville de Dakar. Mais tout de même, « Macky Sall dribble le suffrage ».

Le Soleil titre également sur le sujet, soulignant notamment « le niet de Dakar » et « les alternatives de Rufisque et Thiès ». Le quotidien national fait notamment appel à l’éclairage de spécialistes de la décentralisation.

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur la vie après l’école coranique. En effet, l’apprentissage est selon le journal « la porte de l’emploi des talibés ».

En société, Vox Populi rapporte que les mouvements FRAPP et Y’en a marre viennent « au secours d’Assane Diouf », un activiste qualifié « d’insulteur public » en détention depuis six mois sans procès.

L’Observateur révèle des « confidences exclusives sur la secte Mbakerouhou », une nouvelle doctrine religieuse qui a pris forme dans un village de la région de Kolda (sud).

Le journal rapporte aussi « les terribles révélations des syndicats de la Santé » sur le nombre de morts du coronavirus dans les services de réanimation.

En sport, les deux quotidiens spécialisés font focus sur les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne de football. Stades savoure déjà le « choc » Atlético / Chelsea là où Record semble pressé de vivre les « chaudes retrouvailles de Barça / PSG », entre autres rencontres qui vont se jouer à partir de février prochain.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la création d’un ministère en charge de la réconciliation

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a prêté serment lundi pour un nouveau quinquennat dans le cadre de la troisième République, a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les « prochains jours » afin de consolider la cohésion sociale. M. Ouattara s’exprimait dans un discours à l’occasion d’une cérémonie solennelle de sa prestation de serment au palais présidentiel d’Abidjan.  

«  Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créer un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les prochains jours. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre cher Côte d’Ivoire  », a déclaré M. Ouattara devant plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.

 Par ailleurs, le président ivoirien a dit avoir instruit son premier ministre afin de reprendre le dialogue politique avec les partis d’opposition  « pour mettre en œuvre les recommandations  de la CEDEAO relatives à la commission électorale indépendante dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021». 

M. Ouattara à conclu son adresse en invitant les partis politiques ivoiriens  « à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique par le dialogue ».  Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans une audience solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

 Cette cérémonie de prestation de serment qui s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et plusieurs représentants d’institutions internationales, ouvre ainsi pour M. Ouattara, un nouveau mandat de cinq ans de le cadre de la troisième République ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: «l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit » (Magistrat)

L’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et celle du 31 octobre 2020 « ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a estimé lundi à Abidjan, le Magistrat hors-hiérarchie, par ailleurs président du Conseil constitutionnel ivoirien Mamadou Koné.« (…) Du haut de cette tribune me parviennent en écho les cris d’orfraie de ceux qui croient pouvoir évoquer une prétendue jurisprudence de 2010 pour apporter la contradiction sur ce point. A ceux-là, je voudrais rappeler que l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a soutenu M. Koné qui s’exprimait dans une adresse à l’occasion de la cérémonie solennelle de prestation de serment du président élu Alassane Ouattara pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire.

Démontrant la différence du cadre juridique de ces deux élections (2010 et 2020), le juge constitutionnel ivoirien a expliqué que les acteurs politiques ivoiriens avait convenu en 2005 « en toute liberté et en toute responsabilité» de demander à l’organisation des Nations-Unies de certifier toutes les étapes du processus électoral de 2010 en Côte d’Ivoire.

L’ONU a ainsi créé un organe de certification qui était selon lui,  « hiérarchiquement au-dessus » de la juridiction constitutionnelle ivoirienne et à même de contester ces décisions. 

« S’agissant de l’élection du 31 octobre 2020,  la Côte d’Ivoire a renoué avec la normalité et l’ONU s’étant retirée avec tout son dispositif y compris l’organe de certification des élections. Dans cette normalité institutionnelle retrouvée, le conseil constitutionnel qui a recouvré tout son imperium n’a plus au-dessus de lui une structure pour contester ou remettre en cause ces décisions en particulier celles prises dans le cadre de ce scrutin», a insisté M. Koné. 

 « C’est pourquoi il n’est pas exact de dire qu’il existe en Côte d’Ivoire, une jurisprudence apparue en 2020. Au total, l’acceptation même à contre-cœur d’une décision du Conseil constitutionnel publiée au journal officiel n’est pas une option pour chacun de nous, mais plutôt une obligation pour nous tous», a exhorté M. Koné.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Côte d’Ivoire. Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains et plusieurs représentants d’organisation internationales.

Les États-Unis reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara (déclaration)

Washington reconnaît la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et assure poursuivre l’étroite coopération bilatérale, selon une déclaration publiée lundi, à l’occasion de sa prestation de serment. »Les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et sont heureux de poursuivre l’étroite coopération bilatérale à travers toute la gamme de nos valeurs et intérêts partagés », indique la déclaration.  

Le gouvernement américain « salue et encourage tous les efforts visant à promouvoir la réconciliation, l’inclusion, une large participation politique et le respect universel des normes démocratiques sans distinction d’affiliation de parti politique », souligne le texte.  

Il souhaite en outre que le processus démocratique se déroule dans le cadre du « respect des institutions de la République et des droits humains », dans un contexte où le pays connaît une fracture socio-politique liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

« Pendant que la Côte d’Ivoire va de l’avant, les Etats-Unis restent attachés à notre partenariat de plusieurs décennies en soutien à un avenir prospère, stable et démocratique et à l’approfondissement des liens ivoiro-américains », poursuit la déclaration.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat de la IIIe République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Présidence ivoirienne: Ouattara prête serment en présence de 13 chefs d’Etat

Elu à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara a prêté serment lundi au palais de la présidence de la République à Abidjan-Plateau, pour un nouveau mandat de 5 ans en présence de 13 chefs d’Etat.M. Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel conformément aux dispositions légales. La main gauche posée sur la Constitution et la main droite levée, il s’est engagé à garantir la loi fondamentale. 

« Vous étiez éligible et aujourd’hui, vous êtes élu », a déclaré le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, soulignant la décision de l’institution. L’opposition, elle, estime que M. Ouattara effectue un troisième mandat en violation de la Constitution.

Pour le Conseil constitutionnel, la loi fondamentale de 2016 consacre la troisième République. De ce fait, M. Alassane Ouattara, président sortant, exerce son premier mandat de cette troisième République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils ont estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.  

« Le peuple de Côte a fait un choix (…) de la démocratie, de la paix et de la stabilité,  en dépit de toutes les entraves de leur droit de vote », a déclaré le président Alassane Ouattara, dans un discours après sa prestation de serment. 

La prestation de serment a eu lieu en présence de la Première dame, Dominique Ouattara, du Premier ministre Hamed Bakayoko, de l’ancien président français Nicolas Sarkozy et du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Treize chefs d’Etat africains, notamment celui du Togo, du Burkina Faso, du Congo, du Niger, du Sénégal,  du Ghana, du Bénin, du Libéria, de la Sierra Léone, de l’Éthiopie, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Mali, ont participé à cette investiture.

En outre, étaient présents Ernest Bai Koroma, l’ancien président de la Sierra Léone, le vice-président de l’Angola et Goodluck Jonathan, ancien président de la République fédérale du Nigeria, ainsi que des représentants d’organismes internationaux, bilatéraux et régionaux.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat quinquennal de la IIIe République. 

Education: le gouvernement ivoirien prendra en charge les frais COGES à compter de janvier 2021 (Ouattara)

Le gouvernement ivoirien et les collectivités locales prendront en charge à partir de janvier 2021, les frais des Comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) jusque-là supportés par les parents d’élèves et objet de contestation dans les écoles du pays.L’annonce a été faite lundi par le président ivoirien Alassane Ouattara dans un discours solennel après sa prestation de serment pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire. 

« J’ai décidé qu’à compter de janvier 2021, le gouvernement et les collectivités locales prendront en charge les frais des comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) qui  sont jusque-là supportés par les parents d’élèves dans le primaire et le secondaire», s’est engagé M. Ouattara devant un parterre de personnalités.  

« La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes. Je réaffirme mon engagement en faveur de l’école obligatoire et la gratuité de l’école publique pour les enfants de 6 à 16 ans», a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien estimant que « l’éducation est un droit inaliénable pour tous les enfants de notre pays».

Poursuivant, M. Ouattara qui entame ainsi un nouveau mandat à la tête de son pays, a passé en revue les actions prioritaires de son plan d’actions pour les cinq années à venir.  « La corruption entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics. Les cas de corruption seront réprimés», a-t-il assuré.

M. Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue  du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27 % des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux autres candidats de l’opposition ont boycotté ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Ethiopie: des mandats d’arrêt contre 40 officiers militaires

La police éthiopienne a émis des mandats d’arrêt contre 40 officiers de l’Armée.Elle les accusé des délits de trahison. « Ils ont planifié un complot pour démembrer l’Ethiopie en lançant une attaque contre la base de commandement nord des forces de défense », renseigne la police.

« Les anciens officiers militaires ont conspiré avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti au pouvoir de la région du Tigré pour déstabiliser l’Ethiopie et reprendre le pouvoir par la force », a indiqué la Commission de police fédérale dans un communiqué.

Laissant de côté la responsabilité qui leur a été confiée par le gouvernement et le peuple éthiopien, les suspects ont collaboré avec le TPLF pour attaquer la base militaire du nord et prendre en otages des milliers de soldats.

Actuellement, la force du TPLF, avec un effectif de plus de 200.000 hommes, a été vaincue par la force fédérale après près d’un mois de combats dans la région.

Le TPLF a dominé la politique éthiopienne et dirigé le pays d’Afrique de l’Est pendant 27 ans jusqu’à ce que le Premier ministre Abiy Ahmed prenne fonction en avril 2018.

Le TPLF a affirmé qu’il s’est transformé en rébellion, le gouvernement fédéral ayant juré d’arrêter ses dirigeants dans les plus brefs délais.

Le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, a admis avoir attaqué, il y a un mois, plusieurs bases militaires du commandement nord dans « une frappe permanente ». Il a également confirmé qu’ils ont saisi des armes lourdes, notamment des chars, des roquettes et des systèmes de défense aérienne, dont la majorité a été prise à l’armée fédérale.

L’ouverture d’un Consulat du Bahreïn à Laâyoune, une initiative historique et un soutien à la marocanité du Sahara (ministre)

Par Hicham Alaoui — Le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdellatif Ben Rached Ziani a affirmé que l’ouverture d’un Consulat général du Bahreïn à Laâyoune est une initiative « historique » et un soutien à la « marocanité du Sahara ».« C’est une initiative historique et un soutien du Bahreïn à l’intégrité territoriale du Maroc et sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire ainsi qu’à ses intérêts nationaux », a souligné le chef de la diplomatie bahreïnie lors d’un point de presse tenu lundi avec son homologue marocain, Nasser Bourita à l’issue de l’inauguration du Consulat bahreïni à Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines.

Et d’ajouter que le Bahreïn tient à développer ses relations avec le Maroc dans tous les domaines, saluant par la même occasion, la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur la Sahara et d’ouvrir un Consulat à Dakhla.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bahreïn à Laâyoune est une « consécration de la position constante de Manama au sujet du Sahara marocain ».

« Bahreïn est un allié du Maroc et l’ouverture d’un Consulat à Laâyoune n’est pas une décision surprenante mais plutôt une consécration de la solidarité effective du Manama vis-à-vis du Royaume et de son intégrité territoriale », a-t-il dit lors de ce point de presse.

Pour lui, l’inauguration d’un consulat bahreïni coïncide avec des événements importants notamment la fête nationale du Bahreïn, la décision des Etats Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité du Sahara et l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate pour faciliter le flux des personnes et des marchandises.

Selon le ministre marocain, l’ouverture du consulat du Bahreïn à Laâyoune revêt une importance particulière dans la mesure où elle consacre la dynamique diplomatique dans cette région du Sahara, sachant que 18 pays africains, asiatiques et arabes ont déjà inauguré leurs consulats que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla. D’autres pays vont ouvrir leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud du Royaume avant la fin de cette année, a-t-il fait savoir.

Pour rappel, le Maroc a été l’un des premiers pays à reconnaître le Bahreïn après son indépendance le 15 août 1971, et a accrédité son premier ambassadeur résident à Manama en 1988, tandis que le Bahreïn a ouvert son ambassade à Rabat en juillet 1997.

 Au registre économique, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà du niveau de leurs relations politiques. Il est estimé à 1,79 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2019.

Les investissements bahreïniens Au Maroc ont atteint 77,5 millions de dirhams en 2018 contre 92 millions de dirhams en 2019, et ciblent majoritairement les secteurs de l’immobilier, du commerce, du tourisme et des grands travaux.

En juin 2018, Gulf Air, le transporteur national du Royaume de Bahreïn, a lancé une ligne directe Manama-Casablanca, à hauteur de 5 vols par semaine.

Congo : Sassou Nguesso désigné candidat à la présidentielle de mars 2021

Le président congolais Denis Sassou Nguesso 77 ans dont 36 passés au pouvoir, a été désigné candidat à la présidentielle de mars 2021 par les partis membres de sa coalition politique, a appris APA de sources médiatiques.Alors qu’il ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature à la présidentielle de mars prochain, Denis Sassou Nguessou a été désigné par l’ensemble des dix-sept (17) partis qui composent la majorité présidentielle.

« Chaque parti de la majorité présidentielle a opté (ou va le faire incessamment) pour la candidature du président Sassou Nguesso. La majorité présidentielle pense que, de tous ses chefs, c’est le président Sassou Nguesso qui réunit tous les atouts », a indiqué Pierre Moussa, président intérimaire de la majorité présidentielle.

Une proposition qui doit être acceptée par le président sortant, déjà investi en décembre 2019 à Brazzaville par le principal parti de la majorité présidentielle, le PCT.

« Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a martelé M. Moussa, également secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT).

Denis Sassou Nguessou était arrivé au pouvoir pour la première fois en 1979 avant de quitter ses fonctions en 1992, laissant le pouvoir à son opposant Pascal Lissouba, décédé le 24 août 2020 à Perpignan (France). Il revient aux affaires en 1997 quelques mois après l’éclatement de la guerre civile au Congo.

Et depuis cette date, il a été élu en 2002 avant d’être réélu successivement en 2009 et 2016. Denis Sassou Nguessou est actuellement l’un des plus anciens chefs d’Etat en place dans le monde, cumulant 36 années de pouvoir.

Les PM éthiopien et soudanais discutent des conflits autour des zones agricoles frontalières

Le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont eu des discussions sur fond d’informations faisant état de conflits portant sur les zones agricoles frontalières.Le bureau du Premier ministre éthiopien a déclaré dimanche que les dirigeants des deux Etats voisins avaient discuté des moyens de renforcer leurs relations de longue date pour un développement économique et social commun.

Rappelant le soutien du Premier ministre Abiy en particulier et du gouvernement éthiopien en général pendant la période de besoin du Soudan, le Premier ministre Hamdok a réitéré la solidarité de son pays avec l’Éthiopie dans les opérations de maintien de l’ordre qu’il mène au Tigré, a indiqué le bureau dans un communiqué.

Les discussions entre les deux dirigeants ont débouché sur la signature d’un accord sur plusieurs questions d’intérêt mutuel, selon le cabinet du Premier ministre.

APA a appris que la tension était de plus en plus forte à la frontière entre des deux pays d’Afrique de l’Est au sujet des droits de propriété des zones agricoles, qui sont actuellement détenus par les agriculteurs éthiopiens.

« Les soldats soudanais nous ont expulsés de nos terres agricoles où nous labourons depuis des générations », ont confié des victimes à APA sous couvert de l’anonymat.

Les rapports indiquent, cependant, que l’armée soudanaise a déployé ses troupes dans les zones agricoles frontalières de Gadaref qui étaient contrôlées depuis plus de deux décennies par les milices éthiopiennes.

« Les forces de l’armée soudanaise ont continué d’avancer vers les zones frontalières occupées à Al-Fashaqa, lors de la reprise de la région de Kurdie, après avoir expulsé les agriculteurs éthiopiens », ont déclaré des sources militaires au journaliste du Sudan Tribune à Gadaref.

Les forces de la sixième infanterie ont regagné la région de Jebel Tayara dans la localité orientale de Qallabat, à l’est de la région de Sondos, a ajouté le responsable de l’armée soudanaise.

En mai dernier, l’armée et les miliciens éthiopiens se trouvaient dans la région de Jebel Tayara et ont bombardé l’armée soudanaise dans la région d’Anfal.

A l’époque, l’armée soudanaise avait déclaré avoir combattu les troupes éthiopiennes et non des miliciens.

Eswatini : le Premier ministre décède de la Covid-19

Le Premier ministre d’Eswatini, Ambrose Dlamini, qui était en soin dans un hôpital sud-africain a succombé dimanche à des complications de la Covid-19.« Leurs Majestés ont ordonné que j’informe la nation du décès triste et prématuré de Son Excellence le Premier ministre Ambrose Mandvulo Dlamini », a déclaré le Vice-Premier ministre Themba Masuku dans un communiqué.

Dlamini a été testé positif au coronavirus à la mi-novembre et a été initialement hospitalisé dans un établissement de santé à Mbabane.

Il a ensuite été transféré en Afrique du Sud à la fin du mois de novembre après avoir développé un certain nombre de complications.

Maroc : Inauguration du Consulat général du Bahreïn à Lâayoune

Par Hicham Alaoui — Le Royaume du Bahreïn a inauguré, lundi, son Consulat général Lâayoune, chef-lieu des provinces du Sud marocaines, devenant ainsi la 10ème représentation diplomatique étrangère dans cette ville érigée en capitale consulaire du Royaume.La cérémonie d’inauguration de ce Consulat a été présidé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue bahreini, Abdellatif Ben Rached Ziani en présence des élus de la région et d’autres personnalités civiles.

Il s’agit de la deuxième représentation diplomatique d’un pays arabe à Laâyoune après celle des Emirats arabes unis inaugurée en novembre dernier.

Cet événement diplomatique intervient après le succès remporté par le Maroc dans la question du Sahara notamment la reconnaissance officielle des Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara et le large soutien international à l’opération menée par le Maroc au niveau du passage d’El Guergarate. Ceci atteste, incontestablement, de la légitimité des mesures prises par le Maroc en vue de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et condamnant, par la même occasion, les provocations répétées du « polisario » et de ses milices.

Covid-19 et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent, outre les sujets politiques, sur les mesures prises par les autorités pour contrer la deuxième vague de Covid-19.Selon Le Soleil, « le dispositif de prise en charge sera réactivé » face à la flambée de cas de Covid-19. Le quotidien national note que plusieurs localités ont été « touchées durant le week-end ». Des centaines de cas sont désormais recensés par jour, coupant l’élan de la tendance baissière qui avait fini de s’installer.

Face à la propagation fulgurante de la maladie, L’AS souligne que « le gouverneur (Al Hassan) Sall barricade Dakar ». Les bars, boîtes de nuit et salles de spectacle sont « fermés », souligne pour sa part Vox Populi.

De même, les centres de traitement du coronavirus  sont « réanimés », note Le Quotidien là où L’AS informe que le maire de Ross Béthio a été emporté par la pandémie.

Concernant les politique de décentralisation, notamment le statut de la capitale, le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, soutient que « la ville de Dakar n’a pas sa raison d’être ». Cette position entre en droite ligne avec celle du président Macky Sall qui « démolit » Dakar, titre L’AS.

En politique, EnQuête souligne que « Macky joue et perd ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection en février 2019, « le chef de l’Etat songe à ramener le poste de Premier ministre ».

L’Observateur fait focus sur la « stratégie du silence » de Macky Sall qui semble porter ses fruits avec la « résolution des conflits » au sein de son parti. Au même moment, le président Sall donne de « sales coups à l’opposition » selon Les Echos, qui se demande si le dialogue politique n’est pas qu’une « stratégie politique ».

Toutefois, l’opposition est prête pour la riposte, semble dire Barthélémy Dias qui annonce dans EnQuête la formation imminente d’une « grande coalition ».

En fait divers, Libération et L’Observateur font des « révélations sur un drame », en l’occurrence le décès d’un enfant de 10 mois à la crèche « La Cigogne bleue ». Le bébé est mort après « une asphyxie secondaire causée par une fausse route alimentaire », conclut le certificat de genre de mort. L’affaire est confiée au commissariat de Dieuppeul, un quartier résidentiel de Dakar.

En football, l’ancien international sénégalais Ferdinand Coly raconte son défunt coéquipier Papa Bouba Diop. « Le destin avait choisi son héros parmi nous tous », dit-il à propos de l’unique buteur du match d’ouverture de la Coupe du monde de 2002 entre le Sénégal et la France.

Stades et Record font focus sur le tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne prévu ce lundi. Tous les scénarios sont possibles selon les quotidiens spécialisés. Les clubs espagnols FC Barcelone et Atletico Madrid se présentent « en épouvantails » et pourraient affronter le Bayern Munich, Manchester City, Liverpool ou le Paris Saint-Germain.

La reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara commentée par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la reconnaissance par les Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la grande annonce de l’administration américaine de sa reconnaissance de la souveraineté totale et absolue du Maroc sur le Sahara est une confirmation de la réalité historique connue de tous.

La publication qui reconnaît que la cause juste du Maroc s’est toujours trouvée tributaire des enjeux internationaux et régionaux du moment, souligne que l’implication personnelle indéfectible et constante du Roi Mohammed VI, de Feu SM le Roi Hassan II et de toutes les composantes de la société sans aucune exception est restée inaliénable depuis plus d’un demi-siècle.

De son côté, +l’Économiste+ relève qu’aujourd’hui plus qu’hier, la balle est entre les mains du Maroc. Sur le plan diplomatique, Rabat dispose d’assez de ressources et d’ingénierie pour optimiser la décision américaine dans le processus de résolution définitive de cette question.

La présence d’entreprises américaines dans les provinces du sud créera, à coup sûr, une nouvelle dynamique sur la base de la logique de gagnant-gagnant, estime le quotidien, ajoutant que le but est aussi de faire du Sahara marocain, une plateforme pour accéder au marché africain.

+Al Bayane+ note que le Maroc, depuis longtemps, fut fort urbi et orbi de la justesse de sa cause sacrée et partisan bec et ongles de la légalité internationale pour parachever son intégrité territoriale.

Pour la publication, ce qui se fait, au fil du temps, sans pour autant forcer ce destin inéluctable, donne raison à une Nation qui non seulement, eut à avoir gain de cause de cette longue et ardue épreuve, mais en fait également l’édifice de stabilité et d’essor pérennes au sein de la région.

+Assabah+ précise que la décision de Washington a tourné la page de 45 ans de séparatisme, balisant ainsi la voie à la stabilité dans la région et au développement régional au grand bonheur des populations de la région.

Une ère nouvelle démarre ainsi, mettant un terme à de longues décennies de conflit artificiel, écrit le quotidien, faisant savoir que le successeur de Donald Trump à la Maison blanche, Joe Biden, validera la décision historique de son prédécesseur, comme l’ont confirmé plusieurs voix américaines.

Cette percée diplomatique sera consolidée prochainement par des accords dans plusieurs domaines pour raffermir le partenariat stratégique entre les États-Unis d’Amérique et le Maroc, souligne le quotidien.

Ce tournant historique a été fortement soutenu par la communauté internationale, mettant en exergue l’implication effective et opérationnelle des Etats-Unis d’Amérique dans le soutien à la marocanité du Sahara.

Au niveau national, le quotidien rapporte les déclarations des leaders politiques ayant souligné la pertinence et la clairvoyance de la politique étrangère du Roi Mohammed VI et de la sereine diplomatie marocaine sous la conduite du souverain.

Covid-19: la Mauritanie instaure de nouveau le couvre-feu

Face à la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays, les autorités mauritaniennes ont annoncé ce dimanche l’instauration d’un nouveau couvre-feu.Dans un communiqué publié dimanche, le ministère mauritanien de l’intérieur et de la décentralisation annonce l’instauration d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national de 18h à 6 heures du matin.

Le couvre-feu, précise le communiqué, est effectif dès ce dimanche. Le ministère a appelé les populations au respect des dispositions édictées dans de telles situations.

Ce nouveau couvre-feu, intervient après celui instauré au tout début de la pandémie entre mars et juillet 2020. 

La Mauritanie a enregistré depuis l’apparition de la Covid-19 10.777 cas de coronavirus pour 8.022 guéris et 222 décès.

Côte d’Ivoire: Soungalo Cissé élu président de l’association des contrôleurs aériens

Les organes statutaires de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens en Côte d’Ivoire (APCACI) ont été renouvelés samedi à Abidjan, lors d’une Assemblée générale élective, qui a porté Soungalo Cissé à la présidence de l’organisation.M. Soungalo Cissé, seul candidat au poste de président, a été élu avec 30 voix sur 31 votants, à l’issue d’une Assemblée générale de l’APCACI dans les locaux de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), à Abidjan. 

Il succède à Wickel Yannick Elidjé, en poste depuis 2018. Élu pour un mandat de trois ans, M. Cissé compte « repositionner le métier de contrôleur aérien » en Côte d’Ivoire et faire le plaidoyer pour une « revalorisation » de leur rémunération afin que ce métier puisse retenir ceux qui l’embrassent. 

M. Allou Amalaman a été élu trésorier général. En outre, un commissaire aux comptes et son adjoint ont été élus lors de cette Assemblée générale élective. Cependant, le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu pour défaut de candidature. 

Cette Assemblée générale a vu la participation de la hiérarchie de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), de l’ASECNA de la SODEXAM, société d’Etat chargée de gérer les services de contrôle de la circulation aérienne, de sécurité incendie et de la météorologie aéronautique. 

Les contrôleurs aériens représentent un maillon essentiel dans la gestion du trafic aérien. Ils sont les aiguilleurs du ciel et grâce à eux, tous les avions peuvent atterrir et partir du pays en toute sécurité.

Le défi majeur de ce secteur, en croire Mme Sandrine Gnassou, sous-directrice de la circulation aérienne et des télécommunications aéronautiques, représentant le directeur général de l’ANAC, Sinaly Silué, est de « moderniser » les outils de gestion du trafic aérien. 

Outre le radar, « l’ASECNA est en train de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de surveillance basés sur les satellites », a souligné Mme Gnassou, craignant que la pandémie de la Covid-19 joue sur les résultats attendus. 

La Côte d’Ivoire, toutefois, est « à la pointe de la technologie et a l’un des meilleurs taux de conformité avec la réglementation internationale au niveau de l’Afrique », a-t-elle assuré,  avant d’ajouter que le pays se trouve dans le top 10 et a tous les atouts pour réussir les prochains défis.  

Selon Mme Joceline Aby épouse Djia, chargée du contrôle en route à l’ASECNA, à Abidjan, le dernier investissement de l’organisation continentale est de pouvoir fournir les services de la circulation aérienne avec la technologie ADS-B satellitaire.

La technologie ADS-B satellitaire (Automatic Dependant Surveillance-Broadcasting) est un mode de navigation par satellite qui permet de gérer le trafic au sol et en vol en région océanique et continentale éloignée. Elle permet également de disposer d’un visuel nécessaire et des informations détaillées de l’ensemble du trafic aérien. 

« On a cet équipement que l’ASECNA a acquis et que nous sommes en train de domestiquer et maîtriser pour une bonne utilisation afin que les usagers (compagnies aériennes) soient satisfaits », a-t-elle poursuivi. 

Le président sortant, Yannick Elidjé a félicité M. Cissé, membre du bureau exécutif précédent, pour sa « brillante élection ». Il s’est dit convaincu que « son sens de dévotion » lui permettra de mobiliser les contrôleurs aériens pour réussir sa mission.  

Les contrôleurs de la circulation aérienne sont estimés à plus d’une soixantaine en Côte d’Ivoire. A Abidjan, l’on dénombre 43 contrôleurs aériens, à San-Pedro 7, Bouaké 6 et Yamoussoukro 6. 

Les entreprises de presse en ligne de plus en plus structurées en Côte d’Ivoire

Le secteur de la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît un boom avec des entreprises de plus en plus structurées, mais qui demeurent confrontées à un défi de rentabilité.

Au nombre d’une dizaine, régulièrement enregistrées il y a deux ans, les entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui estimées à une quarantaine.     

M. Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de  Côte d’Ivoire  (Repprelci), s’est dit mercredi impressionné par la structuration de quatre médias en ligne visités.

Il a visité notamment les médias OperaNews, un portail permettant la distribution de l’information, handicaptv.net, AfrikMag et Innovimpact Group.

Avec les différents managers de ces structures, le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a échangé sur le modèle économique, un facteur déterminant pour le succès de son business.

Partageant la vision sur le cadre institutionnel et le développement de la presse numérique en Côte d’Ivoire, ils ont admis qu’un accompagnement de l’Etat favorisera l’employabilité et des entreprises viables.

M. Sermé a appelé à une « fiscalité spécifique » de la presse numérique en Côte d’Ivoire afin de garantir l’évolution de l’écosystème de la production média sur les supports digitaux. 

L’objectif de la faîtière, dira-t-il, est de permettre le déploiement de leviers institutionnels et élargir les opportunités en vue d’investissements innovants dans le secteur. 

Depuis décembre 2017, le dernier  régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, prend en compte les entreprises de presse numérique.

Seulement, l’absence d’un décret d’application ne permet pas aux médias numériques de soumissionner auprès du Fonds de soutien de la presse (Fsdp) qui accompagne directement la presse privée.   

Le président du Repprelci a annoncé le projet d’une étude sur l’impact de la publicité digitale. Et ce, pour amener les managers du secteur à, outre la pub programmatique,  générer des ressources financières via leurs plateformes. 

M. Sermé a par ailleurs encouragé les adhérents du Repprelci à postuler pour le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Il a également présenté la seconde distinction de l’organisation dénommée Prix Samba Koné pour la meilleure entreprise de presse numérique.

La cérémonie de distinction est prévue le 19 décembre 2020 à Abidjan, à l’occasion d’un dîner gala qui consacrera la reconnaissance du mérite des acteurs du secteur.

Les Etats-Unis adoptent une carte du Maroc intégrant le Sahara

L’ambassadeur des États-Unis, David Fischer, a présenté, samedi à Rabat, une carte du Maroc qui inclut les provinces du Sud, qui a été officiellement adoptée par le gouvernement américain.« Je suis ravi de présenter la carte du Royaume du Maroc officiellement adoptée par le gouvernement américain », a souligné M. Fischer lors d’un point de presse tenu dans le sillage de la décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Cette carte est la « représentation tangible » de la proclamation audacieuse faite par le Président Donald Trump il y a deux jours, qui reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara, a-t-il indiqué.

Il a, en outre, souligné qu’il compte offrir cette carte comme présent au Roi Mohammed VI, en signe de reconnaissance du leadership « audacieux » du Souverain et Son soutien continu et précieux en faveur de l’amitié profonde entre les Etats Unis d’Amérique et le Maroc.

L’ambassadeur américain a, par la suite, signé la carte complète du Maroc que le gouvernement américain a officiellement adoptée.

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

De nombreux pays africains saluent la décision de Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Plusieurs pays africains ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla.Ainsi, le gouvernement gabonais a « salué » la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain et d’ouvrir un consulat des États Unis à Dakhla.

De son côté, le Royaume d’Eswatini a salué la décision historique des États-Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.

« Le Royaume d’Eswatini a l’honneur de se joindre au peuple marocain pour célébrer la décision historique prise par les États-Unis d’Amérique durant l’année 2020 de reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », écrit le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale d’Eswatini dans un communiqué.

« Eswatini applaudit également la décision des États-Unis d’ouvrir sous peu un Consulat à Dakhla à des fins économiques », ajoute le communiqué.

« Cette évolution confirme notre conviction des droits et responsabilités souverains du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara », note-t-il.

Pour sa part, l’Union des Comores a appris avec beaucoup de satisfaction la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, qui constitue un tournant considérable dans le dénouement du conflit autour du Sahara marocain.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora de l’Union des Comores, affirme avoir appris, avec beaucoup de satisfaction, la reconnaissance, par les Etats-Unis d’Amérique, de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

Cette décision américaine constitue un tournant considérable dans le dénouement de ce conflit autour du Sahara marocain.

L’Union des Comores se réjouit de cet acte diplomatique posé par les Etats-Unis d’Amérique, lequel conforte sa décision d’ouverture de la première représentation diplomatique à Laâyoune.