Côte d’Ivoire: la presse en ligne créé des outils de contrôle face aux défis de l’autorégulation

Pour assainir le secteur de la presse numérique, le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), s’est doté d’outils de contrôle dont un organe d’autorégulation aux fins de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie.Cet organe d’autorégulation dénommé Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) vise notamment à veiller au respect de l’éthique, de la déontologie, à promouvoir la liberté de la presse et à assurer la médiation.

À l’honneur, lors de la deuxième édition de distinction de l’Ordre du mérite de la communication, tenue mardi à Abidjan en présence de plusieurs membres du gouvernement, le président du Repprelci, Lassina Sermé, a indiqué que l’autorégulation a pour but d’instituer des principes en vue de permettre l’exactitude des informations publiées.

Il a fait observer que l’autorégulation a pour objectif de préserver pleinement la liberté rédactionnelle pour ce qui est des sujets traités et des opinions exprimées, mais également de corriger les erreurs des médias numériques en vue d’une professionnalisation du secteur.

L’OMENCI, dira-t-il, répond aux exigences des usagers des médias qui souhaitent des garanties quant à la valeur des informations fournies par les journalistes. Si la déontologie met le focus sur les normes, les mécanismes de plaintes, eux, servent d’assurance qualité. 

« La démocratie étant incompatible avec un État gardien de la presse, l’autorégulation des médias symbolise cet effort de garantir une démocratie indépendante des forces démocratiques », a soutenu M. Sermé.

Cet instrument favorise le contrôle de la presse en ligne par la société civile. Pour assurer sa mission, l’observatoire a mis en place une grille de lecture pour un monitoring, lui permettant de faire des interpellations, des sanctions,  ainsi que la sensibilisation et la formation.

L’observatoire est composé de sept représentants des organisations du secteur: journaux en ligne; agrégateurs; web tv et web radio; agences de presse numérique, promoteurs de presse numérique; consommateurs d’œuvres des médias numériques.

L’organe peut être saisi à tout moment par tout intéressé, notamment par écrit. Ses délibérations sont consignées dans un procès-verbal et en cas de non-respect des dispositions légales, l’observatoire peut interpeler le concerné, voire prononcer des sanctions disciplinaires.

Pour encourager les acteurs de l’écosystème, le Repprelci a institué une labellisation des médias numériques, une distinction représentée par une échelle de trois couleurs différentes: Orange, vert et bleu.

L’orange s’obtient après une déclaration auprès du Repprelci, attestant de l’existence d’une publication ayant satisfait aux exigences des lois et règlements en vigueur sur la création d’un organe de presse en ligne.

Le vert, lui, s’obtient après avoir eu la couleur orange et une période d’existence de deux ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois. Toutefois, l’instance d’autorégulation se réserve le droit d’apprécier les fautes.

Quant à la couleur bleue, elle se décerne après l’obtention de la couleur verte et une période d’exercice de trois ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois.

La représentation de cette échelle de couleurs devrait être conçue et validée par l’instance d’autorégulation. Les couleurs ne doivent pas être superposées, mais affichées à un endroit visible du site ou de l’application, lorsque cela est possible, note l’organisation. 

M. Lassina Sermé, le président du Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a par ailleurs fait observer que le régime juridique de la presse de 2017 prend en compte la presse numérique, mais jusque-là ne donne pas quitus au Fonds de soutien de la presse (FSDP) d’assister les médias en ligne contrairement à la presse imprimée.

Selon M. Sermé, le décret d’application viendrait combler le vide juridique des années antérieures en la matière. Toutefois, force est de constater que les décrets d’application de cette loi en ce qui concerne le FSDP sont encore dans le circuit administratif.

C’est pourquoi, dira-t-il, « nous saisissons cette tribune pour plaider en faveur d’une signature rapide de ces décrets, ce qui permettra aux entreprises de presse numérique de bénéficier des prestations du FSDP ».

Il a surtout salué l’étude commanditée par le FSDP sur le modèle économique des médias numériques qui est actuellement en cours. Une étude qui devrait permettre de renforcer la rentabilité des médias en ligne en Côte d’Ivoire.  

Le rapport de la 3e édition de l’opération de recensement des sites web et des acteurs de la presse numérique du pays, qui s’est déroulée du 22 juin au 15 juillet 2020, doit être remis dans les prochains jours au ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.

En attendant, il en ressort un écosystème en plein évolution de l’univers de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi. 

Il indique plus de 130 sites identifiés dont une quarantaine éditée par des entreprises légalement constituées. Ces sites web d’information se stratifient en cinq catégories : journaux en ligne, agrégateurs de contenus, web TV, web radio et agences de presse.

Le rapport mentionne par ailleurs que les entreprises recensées ont déclaré plus de 300 employés avec plus de 200 journalistes professionnels. Le Repprelci s’attèle ainsi à instituer l’autorégulation et la labélisation pour rendre les entreprises du secteur viables et compétitives.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

Les électeurs nigériens se rendent aux urnes ce dimanche 27 décembre pour choisir le successeur du président Mahamadou Issoufou. En exclusivité pour Apa news, Tatiana Smirnova, chercheuse associée au Sahel Research Group (Université de Floride) et spécialiste du Niger dresse le bilan des deux quinquennats du président sortant et décrit les défis qui attendent son successeur.Le président Mahamadou Issoufou s’apprête à quitter le pouvoir au Niger. Quel héritage laisse-t-il à ses compatriotes ?

Il faut tout d’abord situer les deux mandats du président Mahamadou Issoufou dans un contexte politique nigérien de longue durée. Arrivé pour la première fois au pouvoir en 2011 après des dizaines d’années passées en opposition, son projet était de reconstruire complétement le paysage socio-économique du pays à travers les deux volets du programme de la « Renaissance ». En dépit d’énormes problèmes liés à l’insécurité croissante avec les allocations budgétaires au secteur de la Défense et de la Sécurité, représentant en moyenne 17% du budget de l’État et des prix défavorables des matières premières, plusieurs réalisations ont été faites. Le Niger affichait la croissance économique nettement supérieure en comparant avec celle des mandats des prédécesseurs.

La construction de nouvelles infrastructures dans les centres urbaines et surtout dans la ville de Niamey (nouvel aéroport, échangeurs, ponts, hôtels) est l’aspect le plus visible et spectaculaire des changements. Mais il y a eu aussi de grands désespoirs, comme l’échec du projet de la construction du chemin de fer Niamey-Cotonou et de la centrale électrique, le barrage de Kandadji. Le réseau routier national a été renforcé, mais pas suffisamment. Les grands axes reliant les centres urbains aux périphéries sont à peine développés. Par exemple, la route liant la ville de N’guigmi à N’gourti est quasiment absente. L’initiative les « Nigériens nourrissent les Nigériens », initiée en 2011 pour rompre avec la logique d’assistant  a montré ses limites, posant la question sur la nécessité de redynamiser l’agriculture autrement.  

Un autre aspect important concerne le développement du système d’enseignement. Les efforts ont été faits avec le recrutement des enseignants contractuels et la construction de nouvelles écoles, mais le taux de réussite aux examens de Brevet et de Baccalauréat reste encore très bas. Les nouvelles universités publiques ont été créées à Agadez, Dosso, Maradi, Zinder, Tahoua, Diffa et Tillabéry, mais le défi principal reste la qualité et le contenu des enseignements qui seraient adéquats avec le marché d’emploi. Sur le plan du développement des services de santé, deux hôpitaux nationaux de référence ont été construits ainsi que d’autres infrastructures sanitaires, or les zones rurales restent encore largement dépourvues des Centres de Santé Intégrés et des maternités.  

Les deux mandats de Mahamadou Issoufou laissent également en héritage l’exploitation du bloc d’Agadem. Les enjeux des recettes pétrolières sont de taille pour le Niger car elles pourraient représenter jusqu’à 24% du PIB après l’opérationnalisation du pipeline Niger-Bénin.  La question de distribution équitable et effectif des recettes pétrolières se pose ainsi de manière inéluctable au niveau communal, régional et national d’ailleurs comme c’était le cas pour l’uranium) et pourrait générer des tensions politiques et sociales supplémentaires à gérer.

Sur le plan de la politique extérieure, le Niger a incontestablement pris une place sur la scène régionale et internationale avec le siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2020-2021, mais aussi un sommet de l’Union africaine organisé en juillet 2019. La crise sécuritaire y a joué sans aucun doute un rôle crucial, en donnant de l’importance au Niger en tant que pays relativement stable en comparant avec d’autres pays de la sous-région.

Globalement, malgré les défis posés par le contexte sécuritaire, l’héritage laissé par le président Mahamadou Issoufou se repose sur des nouvelles dynamiques socio-économiques et de la politique étrangère.

Issoufou accepte de ne pas briguer un 3e mandat en respectant la Constitution de son pays, contrairement à l’Ivoirien Alassane Ouattara et  Guinéen Alpha Condé. Cela fait-il de lui un modèle de démocratie pour son pays et en Afrique ?

Le président Mahamadou Issoufou a effectué deux mandats, le maximum autorisé par la Constitution (article 47), et il ne se représente pas. Cette décision est honorable pour un pays qui a déjà vécu quatre coups d’Etat réussis (1974, 1995, 1999 et 2010) et plusieurs tentatives échouées. En effet, ce sera pour la première fois au Niger que le chef de l’Etat élu quittera le pouvoir à l’échéance de son mandat.

Si cette décision atteste d’une grande maturité politique, il est encore tôt, il me semble, de parler du Niger en tant que modèle de démocratie sur le continent.  Il faut que la tradition de passation des pouvoirs de manière paisible soit durable, ce qui n’est pas évident. Les élections actuelles se déroulent dans un contexte de tensions extrêmes, avec une forte implication des ex-officiers, devenus hommes politiques. Ces tensions pourront avoir un impact important sur la stabilité des institutions républicaines pendant le mandat du nouveau président élu.

Sur le plan socio-économique, les Nigériens ont-ils mieux vécu sous son magistère que sous les précédents régimes ?

On ne peut pas comparer les modes de vie des populations sous les mandats du président Mahamadou Issoufou avec les précédents régimes. Tout d’abord, parce que cette dizaine d’années a coïncidé avec une crise sécuritaire sans précédent et une crise sanitaire mondiale.  L’insécurité a profondément bouleversé le microcosme socio-économique local dans les zones périphériques du Niger, avec des populations déplacées se trouvant toujours dans une situation d’urgence humanitaire. Par ailleurs, la situation a créé une forte pression sur les ressources naturelles partout dans le pays, ce qui a contribué à exacerber les conflits locaux exploités par les insurgés. En plus, comme partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 a également lourdement pesé sur l’économie nigérienne, en raison de l’augmentation des dépenses en matière de santé.   

Comme d’autres pays du Sahel, le Niger n’est pas épargné par la violence jihadiste. Quel est le bilan sécuritaire d’Issoufou ?

Il faut souligner que malgré la dégradation spectaculaire de la situation sécuritaire dans les pays limitrophes, le Niger semble encore résister à l’implantation durable des groupes armés sur son territoire. Globalement, c’est un point positif. Cependant, comme cela a été déjà souligné par de nombreux analystes, les insurgés continuent à exploiter de manière intelligente des conflits et frustrations locales pour établir leur assise dans les zones rurales touchés par l’instabilité, surtout dans les régions de Tillabéry et de Diffa. L’on peut ainsi se poser la question sur la diffusion ultérieure d’instabilité vers les zones urbaines de Niamey, mais aussi à Maradi, dans les localités frontalières avec le Nigeria.

L’intensification des attaques depuis la fin de l’année 2019 et les pertes colossales au sein des forces armées nigériennes indiquent également sur le fait que les politiques sécuritaires ne sont pas efficaces. Cela amène à se demander sur la nécessité de reconsidérer les fondements même d’une approche de la lutte « anti-terroriste ». Par ailleurs, un autre défi important à relever concerne l’éthique de gestion de la politique sécuritaire au Niger. Les frustrations au sein de l’armée sont importantes.  Elles ne sont pas encore très visibles, mais leurs conséquences peuvent être dramatiques à long terme pour le pays.

Mohamed Bazoum, le candidat du pouvoir, est désigné comme le favori de cette présidentielle. Mais est-ce que le soutien de l’opposant Hama Amadou, qui est interdit de se présenter, au candidat Mahamane Ousmane ne va pas compromettre ses chances de succéder à son ami et compagnon Issoufou ?

Oui, ce soutien peut théoriquement compromettre les chances de Mohamed Bazoum, candidat du PNDS-Tarayya, de gagner la présidentielle. En effet, Mahamane Ousmane est susceptible d’apporter à l’opposition les votes de la région de Zinder, l’une des plus peuplées au Niger. Dans cette hypothèse, sur huit régions (Niamey, Dosso, Tillabéry, Tahoua, Agadez, Maradi, Zinder, Diffa), au moins quatre pourraient voter pour l’opposition, puisque trois d’entre elles (Niamey, Dosso et Tillabéry) ont voté pour la candidature d’Hama Amadou en 2016, s’ajoutant à la région de Zinder, bastion de Mahamane Ousmane.

La configuration de ce soutien pose également problème pour les résultats des élections législatives, avec un risque éventuel d’une « cohabitation » dans l’hypothèse où la majorité parlementaire serait importée par l’opposition. Les fortes tensions politiques contribueront à fragiliser le fonctionnement des institutions, comme c’était déjà le cas dans l’histoire du Niger en 1995, en aboutissant au coup d’Etat militaire.  

Quels seront les défis du prochain chef de l’État nigérien ?

Je pense que les principaux défis du futur président seront articulés autour de la sécurité des nigériens et des réformes pour relancer l’économie dans un contexte d’une démographie galopante et de la gestion des conséquences de la pandémie liée à la Covid-19.

D’abord, du fait de sa position géostratégique, le Niger a un potentiel d’un leadership régional dans la gestion de la crise sécuritaire au Sahel. Le président sortant a joué cette carte diplomatique en se positionnant en tant qu’interlocuteur important des partenaires internationaux. Cependant, la longue durée d’engagement dans le conflit indique sur des failles structurelles profonds dans la stratégie sécuritaire d’aujourd’hui qu’il faudrait probablement revisiter au niveau régional, en négociant une marge de manœuvre solide avec des acteurs internationaux. Ce sera l’un des défis principaux du prochain chef de l’Etat.

Ensuite, ce sont les populations dans les zones rurales qui sont directement concernées par l’instabilité régionale. L’insurrection se greffe sur la combinaison complexe de plusieurs facteurs liés, notamment aux conflits locaux pour le pouvoir, à la distribution perçue comme inéquitable des ressources mais aussi aux effets directs et indirects des opérations militaires menées par l’armée. La question de la protection des civiles dans les zones rurales sera également un défi majeur pour le nouveau gouvernement. Cet aspect est également lié au processus de décentralisation qu’il faut continuer à mener afin d’asseoir la présence de l’Etat dans les zones rurales. Le défi du nouveau chef d’Etat sera ainsi de trouver les investisseurs pour des réformes socio-économiques nécessaires.

Présidentielle au Niger: « On croit en l’alternance » (Opposant)

Au Niger où le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle de ce dimanche 27 décembre paraît comme le grand favori, certains de ses rivaux croient réellement à leur chance de gagner.Au Niger, le chef de l’Exécutif va changer de nom au sortir du scrutin de ce dimanche. Pour la première fois de son histoire, cette ancienne colonie française d’Afrique de l’Ouest classée par l’ONU comme le pays le plus pauvre du monde, s’apprête à voir un président succéder à un autre de manière pacifique à l’issue d’un scrutin dont le premier tour est organisé ce dernier dimanche de l’année 2020.

Selon les pronostics les plus lucides, c’est Mohamed Bazoum, éminence grise, bras droit et dauphin désigné du président sortant Mahamadou Issoufou qui est le grand favori de ce scrutin. Une compétition électorale à laquelle ce dernier ne peut se présenter pour avoir achevé ses deux quinquennats autorisés par la constitution. Dans le camp du pouvoir, on croit même à une possible victoire par « Un coup, KO », soit une victoire dès le premier tour.

Pourtant au niveau de l’opposition, la confiance règne. « Les Nigériens en ont assez d’être mal gouvernés, de vivre sous un régime de corruption à tous les étages, d’être toujours statistiquement les plus pauvres de la planète, de vivre sous une gouvernance qui excelle dans la démagogie et le mensonge. Ils ne veulent surtout pas d’une continuité du même qui les gouverne depuis dix ans. Ils veulent y mettre fin et donc réaliser une alternance », dénonce dans un entretien avec Apa news Hamma Hamadou, secrétaire général adjoint du parti « GÉNÉRATION DOUBARA PJP » du candidat Salou Djibo, un ancien général putschiste, qui, en 2010 avait empêché le président de l’époque, Mamadou Tandia, de briguer un troisième en violation de la constitution et ouvert la voie à un processus démocratique à l’issu duquel a été élu en 2011 pour la première fois Mahamadou Issoufou, le président sortant.

Pour Hamadou, les  Nigériens « sont conscients qu’ils vivent une immense tragédie faite d’insécurité, d’injustice et de mauvaise méthodes de gouvernance, raison pour laquelle ils veulent aujourd’hui des dirigeants exemplaires ».

Même s’il reconnait que cette alternance qu’il souhaite ne sera pas obtenue de manière « facile face aux moyens conséquents dont dispose la mouvance présidentielle », il reste convaincu que « le bien triomphera du mal», son camp incarnant à ses yeux le premier et le régime sortant le second.

Le proche de l’ancien chef putschiste dit compter beaucoup sur la « dignité des nigériens qui, dans leur très grande majorité, ont envie de changer cette trajectoire tragique pour se donner un meilleur destin, un meilleur vivre-ensemble avec une nouvelle gouvernance, avec de nouvelles gens, patriotes et exemplaires ».  

Sa formation qui fait partie d’un groupe dit des « partis non-affiliés » dispose de deux  commissaires qui siègent à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), boycottée par la majorité des autres candidats. A travers ces deux personnalités et le reste des observateurs déployés sur le territoire national, les partisans du candidat Djibo espèrent veiller à ce que le service public électoral soit « au service du citoyen et non d’une catégorie de formations politiques ou de fraudeurs », selon les mots de Hamadou.

« Si malgré tout, des fraudes venaient à être attestées ou des circuits de fraudes détectés, nous utiliserons tous les moyens légaux pour agir, anticiper et empêcher les manœuvres frauduleuses et rétablir l’authenticité des suffrages populaires. Nous sommes déterminés à constituer notre peuple en vigie de l’intégrité du processus électoral », avertit-il.

« Ce n’est pas simplement l’affaire de la CENI mais de toute une chaîne qui va jusqu’à la juridiction électorale suprême », conclut cet énarque qui a occupé plusieurs hautes responsabilités dans la son pays.

Arrestation de Bathily: l’UJPLA invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse »

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse » à la suite de l’arrestation de l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily, dans une déclaration.L’UJPLA « encourage les autorités maliennes à lever les entraves à la liberté d’expression et à prendre des mesures pour assurer le respect de la liberté de la presse dans le pays », indique la déclaration signée du président de l’organisation, Noël Yao, publiée le 24 décembre 2020.  

Pour l’organisation, regroupant plusieurs journalistes du continent africain, « l’activiste et animateur radio malien Mohamed Youssouf Bathily ne fait que son travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public ».

Elle assure, toutefois, suivre de près l’évolution de la situation de la liberté de presse au Mali, où, du 20 au 23 décembre 2020, l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily et cinq autres de ses compatriotes ont été interpellés par les forces de l’ordre.  

Il s’agit de Vital Robert Diop, directeur général de PMU-Mali, Souhahébou Coulibaly, directeur général de AGEFAU, Aguibou Tall, directeur général adjoint de AGEFAU, Madou Koné, payeur général du Trésor public et Sékou Troaré, secrétaire général de la présidence.

M. Sékou Traoré, receveur du District figure également parmi les personnes mises aux arrêts et placées en détention par la sécurité d’Etat du Mali « sans qu’aucun motif légal ne soit invoqué par les autorités du pays », note l’organisation. 

Prenant acte des inquiétudes de plus en plus vives des journalistes, l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a réagi au « regard des atteintes graves à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, et au droit à un procès équitable dans le pays », poursuit le texte. 

L’UJPLA, fondée le 18 août 2020, qui réaffirme son engagement pour la sécurité des journalistes et la promotion d’une presse libre, indépendante et crédible dans tous les pays du continent africain, appelle les dirigeants africains à garantir la liberté de la presse.  

Politique, économie, santé et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et Israël, le bilan de l’année 2020, le remboursement anticipé d’une partie du tirage sur la LPL et l’acquisition par le Maroc de 65 millions de doses de vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant le rapprochement Maroc-Israël, +Challenge+ écrit que le Maroc est un pays qui déploie ses branches et ses feuilles pour exprimer son ouverture constante sur le monde, faisant observer qu’avec l’Union Européenne au Nord de la Méditerranée, les Etats Unis d’Amérique à l’Ouest, la Chine et la Russie à l’Est, le Maroc a toujours su garder son indépendance et cultiver sa neutralité positive.

Le poids de l’histoire du Royaume, son « épaisseur » et surtout sa complexité doivent être revisités pour bien comprendre les positions actuellement prises par l’Etat, en toute souveraineté, sans aucune concession sur les questions de principes dont l’intégrité territoriale de la Nation marocaine et la Palestine, souligne l’hebdomadaire.

De son côté, +La Vie Eco+ écrit que bien que pandémique, l’année qui s’achève a été pour le Maroc un vaccin grandeur nature qui produira des anticorps bénéfiques les années à venir, soulignant que le premier enseignement à retenir, c’est que « le Maroc ne devrait jamais perdre de vue qu’en période de survie, il doit être en mesure de s’auto-suffire et de répondre à ses besoins en s’appuyant exclusivement sur ses possibilités, ses acteurs, ses opérateurs et personne d’autre ».

L’autre enseignement de la pandémie a été de découvrir qu’en mode crise ou survie, le paramètre le plus déterminant est surtout l’élément humain qui agit directement sur les capacités collectives à faire face à l’adversité, poursuit la publication, ajoutant que pendant la pandémie, enfin, il s’est réalisé au Maroc et dans tous les domaines des actions qu’on disait nécessaires, qu’on savait possibles, certes, mais qu’on retardait soit pour des raisons d’agenda, soit simplement pour ne pas sortir de la zone de confort.

Réagissant à l’annonce récente du remboursement anticipé du Maroc au Fonds monétaire international, +Le Temps+ indique que « rembourser par anticipation est bien ».

Comme le soulignent nos autorités monétaires, le Maroc avait procédé, le 7 avril 2020, à un tirage sur la LPL pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars, remboursable sur 5 ans avec une période de grâce de 3 ans.

Au registre sanitaire, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels le Royaume a opté.

Selon le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes, ajoutant que les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé ».

Côté sport, +Al Massae+ fait savoir que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, a débuté une campagne pour briguer un siège au sein du Conseil de la FIFA, l’organe décisionnel le plus important dans l’organigramme de l’instance footballistique mondiale.

Le patron du football marocain part avec un atout de taille, puisque l’élection aura lieu dans son propre pays, le Maroc, en mars prochain, rappelle le quotidien.

Il est probable que Fouzi Lekjaâ bénéficie, dans sa course à l’obtention d’un fauteuil au Conseil de la FIFA, du soutien de plusieurs fédérations africaines, notamment à cause de sa politique menée en tant que responsable des finances de la Confédération africaine de football (CAF). En tant que responsable de la CAF chargé du volet financier, Lekjaâ a pu augmenter les ressources financières des fédérations africaines, notamment via des subventions qui devront servir à promouvoir le football féminin.

Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Premier ministre israélien

Le Roi Mohammed VI, a eu ce vendredi, un entretien téléphonique avec le Premier ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin Netanyahu, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, le Souverain a rappelé les liens forts et particuliers entre la communauté juive originaire du Maroc et la monarchie marocaine. Le Souverain a, également, réitéré la position « cohérente, constante et qui demeure inchangée du Maroc au sujet de la question palestinienne ainsi que le rôle pionnier du Royaume pour la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient ».

C’est dans ce contexte que le Roi s’est « félicité de la réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et l’Etat d’Israël, et de la reprise des contacts réguliers, dans le cadre de relations diplomatiques pacifiques et amicales ».

Pour sa part, le Premier ministre israélien a assuré le Souverain de sa détermination à mettre en œuvre tous les engagements pris, selon un calendrier précis de mise en œuvre.

La déclaration trilatérale entre le Royaume du Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, signée le 22 décembre courant, constitue le cadre de référence pour le développement et l’évolution de ces relations ».

Cet entretien téléphonique intervient deux semaines après l’annonce, le 10 décembre, de la reprise des relations entre le Maroc et Israël, en vertu d’un accord qui prévoit la réouverture de bureaux diplomatiques à Tel-Aviv et Rabat ainsi que le développement de la coopération économique bilatérale.

Les deux pays ont signé mardi dernier à Rabat quatre accords de coopération portant sur les domaines diplomatique, aérien, de la gestion hydrique, du commerce et de la promotion des investissements.

Bah N’daw: « Soumaïla Cissé s’en va à un tournant critique »

Le président de la Transition malienne Bah N’daw, s’est dit sous le « choc » après l’annonce de la disparition de Soumaïla Cissé, décédé ce vendredi à la Covid-19 à Paris.La présidence malienne a rendu hommage à l’opposant malien Soumaïla Cissé. Le président de la Transition évoque une grosse perte à l’heure où le Mali fait face à plusieurs défis.  « Soumaila Cissé s’en va à un tournant critique de notre évolution en tant que nation. Nul doute qu’en ce moment, le pays avait encore particulièrement besoin de son expérience et de sa sagesse pour relever les défis de l’heure » regrette-t-il.

Bah N’daw se souvient  « d’un homme plus déterminé et plus engagé après sa libération » au cours de l’audience d’octobre dernier avec Soumaila Cissé dans la foulée de sa libération. « Il m’avait laissé l’impression d’un homme encore plus déterminé et engagé pour son pays. Son optimisme était demeuré intact et sa dure détention de plusieurs mois l’avait comme davantage aguerri » se rappelle-t-il.

En cette douloureuse circonstance, le président de la Transition malienne adresse à son nom et au nom du peuple malien, « ses condoléances les plus émues à la veuve du défunt, ses enfants, ses proches, ses collaborateurs, ainsi qu’à ses nombreux sympathisants au Mali comme à l’extérieur » conclut-il.

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

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L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

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« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

Mali: décès de Soumaïla Cissé de la Covid-19

Le chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé est décédé à Paris où il était hospitalisé pour le coronavirus.Soumaïla Cissé était évacué à Paris à l’hôpital américain de Neuilly pour y être soigné. Il avait contracté le coronavirus depuis quelques jours. 

Son décès brutal a été confirmé par plusieurs cadres de son parti, l’URD. Nous y revendrons.

Santé, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi mettent l’accent sur l’impact de la Covid-19 sur la situation des enfants, l’acquisition d’un lot important de doses de vaccin anti-Covid-19, la lutte contre la criminalité et la piètre prestation du WAC en Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les dernières statistiques révélées par le Haut-Commissariat au Plan et l’Unicef au Maroc montrent que les enfants ont aussi souffert de cette crise sanitaire sur tous les plans, évoquant notamment le cas de l’éducation.

Nos enfants, comme partout dans le monde, ont dû basculer du jour au lendemain d’un enseignement 100% en présentiel à un enseignement 100% à distance, rappelle la publication, faisant observer que beaucoup ont rencontré des difficultés à s’adapter au nouveau système.

Cela veut dire inéluctablement que certaines connaissances n’ont pas été acquises convenablement, souligne l’auteur, notant que cette situation montre bien que comme les grands, les petits ont souffert d’une crise inédite à tous les niveaux.

« L’enseignement en format distanciel creuse les inégalités », martèle l’Économiste, citant les derniers chiffres du HCP, qui montrent que dans plus de la moitié des cas, les enfants ratent l’école, car il leur manque la logistique de base: des connexions internet, des smartphones, des PC.

La confirmation d’inégalités en matière d’équipements ne peut être désarticulée de celles qui relèvent de formes de déficits plus classiques, ajoute l’auteur, relevant que le sujet sera encore une fois celui des inégalités économiques et sociales.

Pour lui, c’est cette bataille qu’il faut engager pour gagner celle de la fracture numérique et non l’inverse.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait savoir que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels il a opté, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes.

Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a-t-il indiqué lors du Conseil du gouvernement.

M. Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux hautes instructions royales. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, avant de l’élargir au reste de la population.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN) qui indique que dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

Cette hausse s’explique principalement par le bilan des opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre les actes et les infractions liés à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement, précise la même source.

Au volet sportif, +Al Massae+ estime que le club du Wydad de Casablanca s’est mis dans une mauvaise posture en s’inclinant (1-0) contre le Stade malien à Bamako. Une défaite qui met en péril sa qualification au reste des éliminatoires de la Ligue des Champions africaine.

Le Wydad a présenté une mauvaise copie lors de ce match qui n’est pas sans rappeler sa prestation contre l’Olympic Safi (0-2) pour le compte de la 3e journée du championnat marocain. Les décisions de l’entraîneur Faouzi Benzarti laissaient également à désirer.

Le groupe a regagné le Maroc jeudi pour commencer les préparatifs du match de samedi contre le Maghreb de Fès pour le compte de la 5e journée du championnat avant de se déplacer la semaine prochaine à Khouribga dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Trône.

Le Maroc et le Royaume se félicitent de l’application provisoire à partir du 1er janvier 2021 de leur accord d’association

Les gouvernements marocain et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord se félicitent de l’application provisoire, à partir du 1er janvier 2021, de l’accord d’Association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019.Les deux pays ont précédé, ce 24 décembre 2020 à Rabat, à un échange de notes verbales à cet effet, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’accord restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’Association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020, souligne la même source.

L’accord constituera une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.

Les relations d’investissement continueront de se dérouler dans le cadre de l’accord entre le gouvernement du Maroc et celui du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord pour la promotion et la protection réciproque des investissements.

Le nouvel accord d’association constituera un pilier fondamental dans la consolidation et le renforcement des relations entre les deux pays, en termes de commerce et d’investissement.

Les deux pays confirment, à cette occasion, leur engagement à poursuivre le renforcement de leurs relations et le développement de leur coopération, dans la perspective de l’établissement d’un partenariat stratégique global, conclut le communiqué.

Maroc : Saisie de plus de 217 tonnes de résine de cannabis en 2020

Les quantités de résine de cannabis saisies au Maroc durant l’année 2020 s’élève à 217 tonnes et 323 kg, en hausse de plus de 37 tonnes par rapport à l’année dernière, et ce en raison des opérations conjointes et ciblées menées par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire, a indiqué la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Quant aux quantités d’héroïne saisies, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8 kg et 501 g, tandis que le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés, dont 145.848 comprimés de type ecstasy provenant illégalement de pays européens, soit une baisse de 66% par rapport à 2019, selon le bilan 2020 de la DGSN.

Dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

En ce qui concerne la lutte contre les réseaux criminels violents, l’année 2020 a enregistré l’arrestation de 779 individus pour leur implication présumée dans 469 réseaux criminels s’activant dans le vol avec violence ou sous la menace, ainsi que l’arrestation de 466 organisateurs pour leur implication présumée dans 123 réseaux criminels spécialisés dans le trafic d’êtres humains et l’organisation de l’immigration clandestine, outre l’arrestation de 9.179 candidats à l’immigration clandestine, dont 6.162 ressortissants étrangers, et la saisie de 663 documents de voyage ou d’identité falsifiés.

S’agissant du nombre de personnes arrêtées dans les affaires de drogues, il a atteint 97.564, enregistrant un recul de 23% par rapport à l’année écoulée, relève le communiqué, notant qu’il a été constaté, par ailleurs, une baisse significative des indicateurs de saisies de drogues dures à cause des répercussions des mesures de précaution mises en œuvre au niveau national et international pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19, avec tout ce que cela entend comme transformations dans la géographie internationale des drogues et de neutralisation des itinéraires habituels de contrebande.

S’agissant des mécanismes de coopération internationale en matière de sécurité, l’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on.

En effet, seulement 04 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 08 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de résine de cannabis.

Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent.

En outre, relève-t-on, le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale, lesquels mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national.

Dialogue politique: l’opposition ivoirienne soulève des préoccupations

L’opposition ivoirienne a soulevé jeudi des préoccupations pour la suite des travaux du dialogue politique qui a repris, lundi, souhaitant entre autre la cessation des poursuites visant certains de ses responsables, dans une déclaration. »La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition a décidé de prendre part aux travaux en vue de la prise en compte de ses préoccupations », a indiqué Armand Ouégnin, qui a lu la déclaration au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

Ces préoccupations sont, entre autres, « l’élargissement du cadre de discussion à tous les acteurs politiques dans le cadre d’un dialogue national inclusif, la relecture de la loi organique et du Code électoral », a relevé M. Ouégnin.

L’opposition demande en outre « la prise en compte des arrêts de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) sur la Commission électorale indépendante (CEI), la libération des prisonniers politiques et militaires ».

Elle souhaite également le « retour de tous les exilés politiques avec à leur tête l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ancien Premier ministre Soro Guillaume, M. Charles Blé Goudé, l’ex-maire Akossi Bendjo et la cessation des poursuites contre des membres de l’opposition ».

La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition assure son « attachement au dialogue et au respect des textes qui régissent notre pays (et) au respect de la Constitution, notre loi fondamentale », a poursuivi M. Armand Ouégnin.

Selon M. Ouégnin, président de la plate-forme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo, l’opposition a accepté de prendre part au dialogue politique au regard du cadrage prometteur fait par le Premier ministre qui veut une concertation fraternelle et des discussions franches.

L’opposition est revenue lundi à la table des discussions impliquant le gouvernement et la société civile, pour « écouter » les autorités et « décider de la ligne de conduite pour la suite des travaux », a-t-il souligné. 

Les travaux du dialogue politique, regroupant l’opposition, le gouvernement et la société civile,  devraient permettre des réglages pour une CEI consensuelle par l’adoption de mesures concertées permettant des élections transparentes et crédibles.

L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le Bureau de l’OMS à Abidjan instruit des journalistes francophones sur les défis de la lutte contre la Covid-19

Près de journalistes francophones viennent d’être instruits, via un webinaire sur les défis de la lutte contre la Covid-19, par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.

Les journalistes membres de ce réseau, ont échangé avec des responsables de l’OMS en Afrique sur les progrès réalisés dans le domaine de la recherche.

La conférence a réuni une trentaine de journalistes issus de 17 pays de l’espace francophone autour du thème : « La Covid-19, ampleur, leçons, défis et perspectives ».

Selon le représentant résident de l’OMS en Côte d’ivoire, Dr Jean Marie Yaméogo, la Covid-19 affecte plusieurs secteurs de la vie publique, entre autres, la santé, le social, l’économie, la culture, etc. 

« C’est la seule maladie qui a occasionné la fermeture des ports et des aéroports, qui a modifié les programmes nationaux et internationaux des compétions  sportives », a dit M. Yaméogo.

La pandémie a également fait « annuler des colloques et des conférences internationales  et obligé nos états à  imposer le télétravail pour réduire les risques de transmission », a-t-il ajouté.  

Le chef du Bureau de l’OMS à Abidjan a ensuite déploré  le relâchement des mesures barrières dans plusieurs pays africains, tout en exhortant les populations à les respecter.

Évoquant la recherche sur la pandémie, le Dr Yaméogo a indiqué que des vaccins sont actuellement en essai dans le monde, révélant que les africains ne sont pas en marge de ces recherches.

Dr Ané Ambroise, a quant à lui, fait l’historique de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies dans sa le monde, notamment en Afrique.  

Il a invité les professionnels des médias à toujours vérifier les informations, avant toute publication et à ne pas se rendre complice des rumeurs à travers les fake news. 

Au terme de la session, le représentant résident de l’OMS s’est félicité de la collaboration entre son institution et  le REMAPSEN. Il a assuré que l’OMS est engagée à accompagner cette organisation dans sa mission de promotion de la santé et de l’environnement.

Le REMAPSEN est présidé par le journaliste ivoirien Bamba Youssouf. L’organisation  revendique aujourd’hui  l’adhésion de 242 organes de presse issus de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest,  du Centre  et de Madagascar.

Maroc : Mike Pompeo annonce le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a annoncé ce jeudi, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », a indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

La déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et Israël, signée le 22 décembre, sous la présidence du Roi Mohammed VI, à Rabat est venue officialiser l’annonce du président américain Donald Trump. Cette déclaration stipule que « les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Les Etats Unis d’Amérique ont promulgué le 10 décembre 2020 un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, par lequel ils reconnaissent, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

« Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui, premier court métrage marocain sélectionné aux Oscars

Après le Grand Prix du jury au festival de Sundance 2020, et la nomination dans la catégorie du meilleur court métrage aux Césars 2021, « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui vient d’être sélectionné par l’Académie des Oscars afin de concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021, indique un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM) parvenu jeudi à APA.Il s’agit du seul film marocain ayant participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020).

« Qu’importe si les bêtes meurent » a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle le CCM.

Après Sundance, le film a participé en compétition officielle au Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival National du Film à Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

 « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuit sa belle carrière avec sa nomination par l’Académie des Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage (avril 2021).

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain, « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas.

Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Maroc : Lancement effectif de l’initiative de développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et la Banque Islamique de Développement (BID) ont annoncé le lancement effectif de leur initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique, indique jeudi un communiqué conjoint des deux institutions.Lancée lors d’un événement virtuel par le ministre marocain de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, le président directeur général de MASEN, Mustapha Bakkoury, ainsi que par le Vice-Président de la BID, Mansur Muhtar, cette initiative vise à catalyser le développement de projets d’EnR dans les pays membres de la Banque en Afrique, ajoute la même source.

De nombreux projets ont été présentés, en l’occurrence, les centrales solaires de Dosso, Maradi et Diffa au Niger pour une capacité totale de 30 MW et un projet de 3 centrales solaires avec stockage à Djibouti, à PK20, entre Mouloud et Dikhil, et entre Goubet et le Petit Bara pour des capacités entre 10 et 30 MW.

Il s’agit également de la centrale solaire Franceville pour une capacité de 150 MW et le projet hydroélectrique FE II de 36 MW au Gabon, ainsi que d’une centrale solaire thermique de 50 MW au Sénégal, fait savoir la même source, ajoutant que d’autres projets seront également proposés dans les prochains mois par le reste des pays membres de la BID, candidats à l’initiative.

L’initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique intervient dans le sillage du mémorandum d’entente signé entre MASEN et la BID en avril 2019 à Marrakech.

Elle prévoit que les deux parties soutiennent la préfaisabilité des projets retenus, qui, en cas de résultats probants, permettront de développer les projets avec la mobilisation de l’expertise technique de MASEN.

Ont pris part à cet événement virtuel de nombreux ministres africains en charge de l’énergie à savoir, Ismaël Bachir Ouedraogo (Burkina Faso), Abdourahmane Cissé (Côte d’Ivoire), Yonis Ali Guedi (Djibouti), Séverin Mayounou (Gabon), Amadou Aissata Issa Maiga (Niger), ainsi que les représentants de Sophie Gladima (Sénégal) et de Mawunyo Mila Ami Aziable (Togo).

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Burundi : 21 millions de dollars de la Bad pour soutenir l’agriculture et l’élevage

La Banque africaine de développement et le gouvernement du Burundi ont signé deux accords de dons d’un montant total de 21 millions de dollars pour l’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage, a appris APA jeudi.Les ressources provenant du Fonds africain de développement, d’un montant de treize millions de dollars, et celui de la Facilité d’appui à la transition de huit millions de dollars sont destinés à financer le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B).

L’objectif général du projet est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation des revenus des populations du Burundi, en particulier des provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi, souligne le communiqué parvenu à APA.

Pour le ministre burundais des Finances, du Budget et de la Planification économique, Domitien Ndihokubwayo cité par la note, ce projet est particulièrement important pour le Burundi et vient à point nommé. Il s’inscrit en effet en droite ligne avec les priorités définies par le gouvernement qui place l’agriculture et l’élevage au centre du développement du pays.

En contribuant à un accroissement et à une diversification de la production agricole, le projet va permettre de stimuler la croissance économique et d’améliorer le bien-être des populations au Burundi, a déclaré Domitien Ndihokubwayo, saluant le soutien de la Banque africaine de développement à son pays.

Le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burundi Daniel Ndoye s’est quant à lui réjoui de la bonne collaboration qui a prévalu, pour conclure ces accords, entre le Burundi et la Banque africaine de développement affirmant que ce projet s’aligne au Document de politique agricole du gouvernement récemment adopté et qui a largement inspiré la préparation du PADCAE-B.

« Le projet contribuera ainsi à l’accroissement de la productivité et la promotion des chaînes de valeur à travers la mise en œuvre de pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement associées à l’introduction des nouvelles technologies agricoles, conformément aux priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », et à son Document de stratégie-pays (DSP 2019-2023) pour le Burundi », a déclaré Daniel Ndoye.

Le vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, en charge de l’agriculture et du développement humain et social, Wambui Gichuri, a de son côté salué la signature de ces accords de dons et a indiqué que le projet participerait au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, encore plus pressant dans le contexte des politiques de relance économique et social pour pallier les effets de la pandémie de Covid-19.

Politique, santé et hydrique au menu des quotidiens marocains

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus grand projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ met en avant la position inchangée du Maroc par rapport à la question palestinienne. Le Souverain, écrit le quotidien, a réitéré « la position cohérente, constante et inchangée du Maroc sur la question palestinienne ».

Abordant la nature des relations entre le Maroc et Israël, +Assabah+ parle, d’une « situation exceptionnelle ». Ces relations sont caractérisées par leur profondeur religieuse, culturelle et historique. C’est sans doute pour cette raison que la reprise, mardi, des relations officielles entre les deux pays est truffée de symboles dont le sens remonte jusqu’au règne de Mohammed V.

La plupart des membres de la délégation israélienne sont d’origine marocaine, précise aussi le quotidien. C’est donc en toute logique que la délégation a entamé l’agenda de cette visite par un recueillement sur les tombes des deux défunts rois, Mohammed V et Hassan II.

Le quotidien, tout en brossant un portrait du Conseiller à la sécurité nationale de l’Etat d’Israël, Meir Ben-Shabbat, « l’homme des missions difficiles », évoque les accords signés entre les trois parties, le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et passe en revue les grandes lignes de la feuille de route élaborée, pour les années à venir, par les trois pays.

+Al Akhbar+ qui, de son côté, commente cet événement, indique que, lors de l’audience royale accordée aux membres de la délégation conjointe israélo-américaine, le Roi Mohammed VI a souligné « les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël ».

Le quotidien a, en outre, tenu à préciser que c’est le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui a signé, pour la partie marocaine, la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Sous le titre « Identité naturelle », +Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de deux événements « grandioses » et « historiques », à savoir la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, notant qu’au-delà de leur conjonction politique et de leur timing, ces deux faits majeurs ne sont pas du tout des événements ou des actions dictés par les évolutions conjoncturelles ou par des considérations d’ordre géo-politico-stratégique.

Ils sont véritablement l’expression de l’attachement viscéral du Maroc à ses racines et son histoire millénaire, explique la publication, rappelant que le Sahara, la culture hassanie tout comme la composante judaïque sont toutes les deux des composantes à part entière d’un tout indissociable qui s’appelle l’identité marocaine.

Et de conclure qu’ « en les retrouvant pleinement toutes les deux, le Maroc ne fait que préserver et parachever son identité naturelle ».

Revenant sur la gestion de la crise sanitaire au Maroc, +L’Opinion+ relève que « la posture du gouvernement montre qu’il ne maîtrise pas les tenants et aboutissants de la crise actuelle », estimant qu’il n’y a aucun fil conducteur entre les différentes mesures qu’il a prises ces derniers mois.

A titre d’exemple, le journal fait observer que cela fait des mois que le Maroc est engagé dans une campagne de communication d’envergure afin d’attirer les touristes internationaux et remplir les « fameux » hôtels de Marrakech et d’Agadir pour ensuite mettre les mêmes villes en « lockdown ».

La communication de crise et la planification stratégique ne sont pas les points forts du gouvernement, estime-t-il, notant que le Royaume passe par les pires moments de la pandémie, donc pas question de laisser place au paradoxe.

+Al Alam+ rapporte que le gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au Maroc et en Afrique.

Selon le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la problématique de la sécheresse s’explique par les longues années de déficit pluviométrique, relevant que le dessalement de l’eau de mer s’impose comme solution incontournable.

Dans ce sens, il a noté que la construction de cette station de dessalement de cette envergure dans la ville de Casablanca était inattendue il y a quelques années.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.

Côte d’Ivoire: la campagne café s’ouvre lundi, le prix garanti fixé à 550 Fcfa/Kg

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi l’ouverture de la campagne de commercialisation 2020-2021 du café pour le 28 décembre 2020, avec un prix garanti aux producteurs de 550 Fcfa le Kg, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« La campagne caféière 2020-2021 est prévue pour s’ouvrir le 28 décembre 2020. Pour cette campagne, le prix garanti aux producteurs est fixé à 550 Fcfa le Kg, compte tenu de la persistance de la baisse des cours du café et de la pandémie de la Covid-19 », a dit M. Sidi Touré, devant la presse.  

Cette décision intervient après l’adoption en Conseil des ministres d’une communication relative à la commercialisation du café. Et pour le strict respect de ce prix, le gouvernement a instruit le Conseil café-cacao, organe de régulation, à l’effet de prendre toutes les dispositions opérationnelles.

Au 30 novembre 2020, fera-t-il savoir, la Côte d’Ivoire a produit 83.003 tonnes sur l’ensemble de la campagne débutée en décembre 2019 contre 94.258 tonnes à la même période de la campagne précédente, soit une baisse de 11,94%.

Le niveau des exportations de la campagne 2019-2020, quant à lui, se situe à 80.974 tonnes contre 121.822 tonnes enregistrées sur la même période de la campagne 2018-2019, soit un fléchissement de 33,5%.  

Le prix garanti aux producteurs de 700 Fcfa le Kg la campagne précédente, avait été reconduit pour la campagne 2019-2020 en dépit de la chute des cours mondiaux du café, selon M. Touré, indiquant que « le gouvernement a consenti un effort de 32 milliards Fcfa pour offrir ce niveau de prix ».  

Le revenu brut perçu par les producteurs de café sur la campagne 2019-2020 en Côte d’Ivoire s’est établi à environ 58 milliards Fcfa contre 66 milliards Fcfa sur la campagne précédente, soit une baisse de 12%, imputable à la chute des cours de la campagne 2019-2020.

Élection: la FIF saisit le TAS pour « la levée de la mesure de suspension » de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football (FIF) a annoncé mercredi avoir saisi le Tribunal arbitral du Sport (TAS) en vue de « la levée de la mesure de suspension » imposée par la FIFA suite à un blocage du processus électoral du président de l’instance fédérale ivoirienne.

L’information a été donnée officiellement, mercredi, par le directeur du Comité exécutif de la FIF Sam Etiassé et Me Raux Athanase, membre de la Commission des Affaires juridiques à la FIF et président de la Commission discipline, face aux journalistes, au siège de la faîtière.  

« A la suite d’un Comité exécutif, il a été décidé qu’on saisisse le Tribunal arbitral du sport (TAS) », a indiqué le directeur exécutif de la FIF, mentionnant que « la saisine est relative à la main levée du blocage du processus électoral » lié à l’élection du président de la FIF.  

« Nous avons saisi le TAS par l’intermédiaire de Me Raux, nos avocats de Paris qui à leur niveau, ont saisi le Tribunal arbitral du sport », a-t-il dit, assurant que « ce qui est certain, le document est arrivé au TAS ».  

L’objectif de la FIF est « qu’on lève la mesure de suspension pour nous permettre de continuer le processus électoral qui était en cours », a affirmé Me Raux, qui a toutefois précisé que la suspension du championnat n’est pas liée à la mesure de la FIFA.  

Le championnat ivoirien de football est suspendu par « une volonté délibérée de la fédération et une partie des membres actifs qui voulaient que ce soit la nouvelle équipe dirigeante, qui elle, conduise la saison 2020-2021 » après l’élection du nouveau président, a souligné Me Raux.  

Cependant, « nous sommes rendus compte que la FIFA est sourde à nos relances et est insensible à la souffrance qu’endurent les acteurs du football ivoirien », a-t-il martelé, relevant que la fédération est en train de s’organiser pour reprendre les différents championnats.

La Fédération ivoirienne de football envisage de reprendre le championnat si possible en janvier 2021. Dans ce cadre, elle rencontre ce mercredi soir, 23 décembre 2020, la tutelle pour évoquer de cette question, selon Me Raux.  

« Dans l’intervalle, nous ne pouvons pas accepter que le processus soit bloqué, c’est pourquoi nous avons pris sur nous la responsabilité de saisir le TAS pour pouvoir lever cette mesure de suspension du processus électoral », a-t-il poursuivi. 

La FIF craint que la FIFA décide de la mettre sous comité de normalisation. M. Sam Etiassé qui a indiqué avoir entendu des rumeurs à ce sujet, a fait observer que cela est possible en cas de malgouvernance, or après des audits de ses comptes, la FIF n’a aucun problème de gouvernance. 

« Pourquoi cet acharnement », s’est-il interrogé, révélant que la FIFA doit d’ailleurs à la FIF quelque 2 millions de dollars soit près de 1 milliard de Fcfa dont 500 000 dollars pour l’an 2019 et 1,5 million de dollars dont 500 000 dollars au titre de la Covid-19 pour 2020, a-t-il fait remarquer.

Pour un retour à la normalité au sein de la FIF, le directeur exécutif de l’organisation appelle les 76 membres actifs et les cinq groupements d’intérêt à « se mettre ensemble » pour éviter des camouflets.

Le processus d’élection du président de la FIF a connu des blocages. Au regard de ce fait, la FIFA a suspendu le processus en vue de mener une enquête et lever les points d’achoppement. Parmi les candidats, figurent Didier Drogba et le vice-président de la FIF, Sory Diabaté. 

KKB a été nommé pour «consolider la cohésion nationale et la réconciliation politique» (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a expliqué mercredi, à l’ouverture du Conseil des ministres avoir nommé Kouadio Konan Bertin dit « KKB » comme ministre de la Réconciliation nationale pour « consolider la cohésion nationale et la réconciliation politique ».« J’ai procédé à sa nomination comme ministre en charge de la Réconciliation nationale, et cela vise à consolider la cohésion nationale et la réconciliation politique », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’entame du Conseil des ministres.  

Il a soutenu avoir nommé M. Kouadio Konan Bertin à la tête de ce nouveau ministère pour plusieurs raisons, évoquant d’abord que durant la campagne électorale, ce candidat malheureux, a « prêché à chaque fois, à chaque occasion, la paix, la réconciliation et la cohésion entre les Ivoiriens ».

Ensuite, dira-t-il, « il est jeune et incarne donc la nouvelle génération que nous préparons pour la relève ». Et par ailleurs, il est du « deuxième parti politique le plus important de Côte d’Ivoire », le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).

M. KKB s’était présenté contre M. Ouattara à l’élection présidentielle de 2015, alors que son parti, le Pdci, avait appelé à soutenir le chef de l’Etat. Candidat indépendant, il a obtenu « à peu près 4% des suffrages exprimés », s’en souvient le président ivoirien.  

« Cela ne fait que démontrer son courage politique, sa constance et sa disponibilité à servir le pays en toute circonstance ; que ce soit en 2015 comme en 2020. Je note qu’il a été également député, je crois de Port-Bouët. C’est dire que notre jeune frère est le bienvenu au sein de ce Conseil », a dit M. Ouattara.  

Le chef de l’Etat a renchéri, insinuant l’avoir « nommé sur proposition du Premier ministre qui, lui-même est jeune. Et tout cela donc pour renforcer ma volonté (…) de transfert du pouvoir, je souhaite, à une génération plus jeune ».  

« Je ne connais pas bien KKB en tant que personne, je l’ai rencontré deux ou trois fois, mais il m’a toujours impressionné par son sens de l’État et son engagement pour la paix, pour la réconciliation », a laissé entendre le président ivoirien, réélu pour un autre mandat.   

« Je suis sûr qu’il fera un excellent travail dans ce portefeuille qui vient à point nommé et j’encourage le Premier ministre à l’utiliser pleinement, notamment avec le dialogue politique qui vient de s’ouvrir, et je souhaite bien sûr que ce dialogue nous permettra de consolider la paix et d’avoir des législatives apaisées au cours des prochaines semaines », a-t-il poursuivi.  

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par sa formation politique pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.    

Covid-19: le gouvernement ivoirien appelle à la vigilance lors des fêtes de fin d’année

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a appelé mercredi les populations vivant en Côte d’Ivoire à la vigilance et au respect des mesures barrières de la Covid-19 pour éviter une propagation du virus pendant les fêtes de fin d’année.« Nous sommes en fin d’année, période de fête avec des rassemblements festifs, des concerts, des événements artistiques et familiaux, les réveillons, et ces conditions peuvent créer une augmentation des cas positifs », a prévenu M. Aka Aouélé, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Face à la presse, il a renouvelé le message du gouvernement, exhortant les différentes couches sociales au respect des mesures barrières, entre autres, le port du masque dans les lieux publics et les transports, la distanciation physique et surtout, s’abstenir de se serrer les mains et faire des accolades.

« Il faut être extrêmement prudent et vigilant (…) pour limiter la propagation du virus », a-t-il insisté, faisant observer que depuis le mois de septembre 2020 il y a eu une deuxième vague de la pandémie à Covid-19 dans le monde.

Cette deuxième vague de la pandémie de Covid-19 sévit en Europe, particulièrement en France, en Allemagne, au Royaume Uni ainsi qu’aux Etats-Unis, au Brésil, a-t-il fait remarquer, soulignant que l’Afrique n’est pas en reste.

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud est touchée, la RDC, et en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali connaissent une forte augmentation de cas positifs de Covid-19, a mentionné le ministre ivoirien de la Santé.  

« Du 6 au 19 décembre 2020, ces pays ont connu des augmentations de cas positifs à plus de 1.000 cas durant cette période, où en Côte d’Ivoire nous sommes demeurés autour de 300 à 350 cas positifs », a-t-il poursuivi.  

Jusqu’ici, la Côte d’Ivoire a échappé à cette mini-flambée observée sur le continent. Le pays est « dans une bonne situation » et veut garder la chute de la courbe constatée depuis septembre concernant la pandémie de Covid-19.

Le pays est « sous contrôle et nous sommes maintenant autour de 2% de cas positifs, (mais) la maladie est toujours là, et nous devons demeurer prudents et vigilants », a lancé M. Aka Aouélé à l’endroit des populations.    

Concernant les primes Covid-19, il a dit qu’un Comité a été mis en place au niveau de son département. Selon lui, « aujourd’hui, c’est plus de 40 milliards Fcfa qui ont été payés au titre des primes » et « c’est quand même difficile à accepter (de voir des grèves) en dépit de cet effort ».  

Une cinquantaine de magasins partent en fumée à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan

Une cinquantaine de magasins ont été ravagés mercredi nuit par un incendie à Adjamé, une commune dans le Nord d’Abidjan, à l’orée des fêtes de fin d’année, selon des sources sur place.

L’incident s’est produit aux environs de 20 heures (GMT, locale), a rapporté un témoin, indiquant que les flammes ont emporté des magasins de vente de vêtements et autres marchandises. Mais, aucune perte en vie humaine n’est signalée. 

Ces magasins sont notamment situés à proximité de Sitarail, la Société internationale de transport africain par rail, filiale de Bolloré Transport et Logistics, opérant sur les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.  

Pour l’heure, les causes de l’incendie restent inconnues. Toutefois, l’on soupçonne un court-circuit qui serait à la base de ce feu qui a décimé les commerces de ces marchands, qui avaient fait d’importants approvisionnements pour les fêtes. 

En mars 2020, des magasins en bande avaient été la proie de violentes flammes au niveau du marché d’Adjamé-Roxy, un espace abritant plusieurs commerces, causant d’énormes dégâts matériels. 

Prochaine réunion de la 21ème session du Comité Al-Qods

Le Roi Mohammed VI a adressé un message au président palestinien, Mahmoud Abbas dans lequel il a exprimé sa satisfaction du contenu de l’entretien téléphonique important qu’il avait eu jeudi 10 décembre, empreint d’un dialogue fructueux et d’interaction réciproque sur la position constante du Maroc au sujet de la question palestinienne, et son engagement permanent et continu pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien.Dans ce message, le Roi a réitéré la position « constante » du Maroc en faveur de la question palestinienne, fondée sur la solution à deux États, comme convenu internationalement, ainsi que l’attachement aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global à ce conflit.

En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, le Souverain a réaffirmé qu’il ne ménagera aucun effort pour la préservation de l’identité historique et ancestrale de la ville sainte, en tant que terre de cohabitation entre les religions monothéistes.

Le Souverain a également affirmé qu’il continuera à défendre le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et le respect de la liberté des rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman de la ville sainte et de la Mosquée Al-Aqsa.

le Roi a également affirmé que le Maroc place toujours la cause palestinienne au même rang que la question du Sahara marocain et que l’action du Maroc en vue de consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes. Le Souverain a relevé dans ce contexte que le Maroc poursuivra son engagement constructif en faveur de l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient.

Partant de ce constat, et en harmonie avec ce qui a été convenu entre les deux Leaders, le Souverain a informé le Président Abbas qu’il convoquera prochainement la réunion de la 21ème Session du Comité Al-Qods, au Maroc, en vue d’examiner les moyens de consolider la préservation du Statut spécial de la ville d’Al-Qods Acharif, et de contribuer à la sauvegarde de l’inviolabilité de ses sites historiques et civilisationnels, sa symbolique spirituelle et son identité religieuse.

Dans le même contexte, il sera procédé prochainement à l’actualisation des structures de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif afin de lui donner un nouveau souffle et lui permettre de poursuivre, sous la supervision personnelle du Roi, la réalisation de plans et de programmes concrets, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’habitat, ainsi que tout ce qui se rapporte au volet social au profit des habitants Palestiniens d’Al-Qods.

Le BM mobilise 800 millions de dollars pour financer des projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc

La Banque mondiale a mobilisé un montant de 800 millions de dollars pour financer d’importants projets sociaux, agricoles et de transport au Maroc, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances, parvenu à APA.Les accords, signés à Rabat par le ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohammed Benchaaboun, et le Directeur des opérations pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko Hentschel, concernent le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 pour une enveloppe de 400 millions de dollars, le programme Génération Green (250 millions de dollars) et le programme d’appui au secteur des déplacements urbains (150 millions de dollars), précise la même source.

Ainsi, le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 vise à appuyer les efforts du gouvernement entrepris lors de la crise sanitaire de la COVID-19, à atténuer les impacts négatifs de la crise et à renforcer le système de protection sociale par la contribution au déploiement des allocations familiales et à l’amélioration de la gouvernance, des infrastructures numériques et la cohérence des différents programmes sociaux, en soutien aux ménages pauvres et vulnérables.

Par ailleurs, le projet comprend un dispositif de financement pour imprévus autorisant la réaffectation rapide des fonds pour réagir au plus vite à d’ éventuelles urgences.

Quant au programme Génération Green, il se propose d’améliorer l’inclusion économique des jeunes en milieu rural, ainsi que l’efficacité de commercialisation et la durabilité environnementale des chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires.

De ce fait, il permettrait de stimuler les investissements dans le secteur agricole et agroalimentaire, d’augmenter la valeur ajoutée du secteur et les exportations des produits agricoles et agroalimentaires, de créer des emplois supplémentaires et d’augmenter les revenus ruraux.

Pour ce qui est du financement additionnel du programme d’appui au secteur des déplacements urbains, il tend à garantir l’extension du programme initial, suite à la réussite de ce dernier, dans le but de renforcer les capacités des institutions de transport urbain, de mettre en œuvre et d’assurer le suivi des infrastructures et services de transport urbain.

L’Ethiopie lance un 2è satellite de télédétection

L’Ethiopie a lancé son deuxième satellite de télédétection dans l’espace, a annoncé mercredi son Institut des sciences et technologies spatiales.La mission principale du programme de satellites est de permettre aux ingénieurs et scientifiques éthiopiens d’avoir une expérience pratique et de démontrer la capacité de l’institut à intégrer localement des sous-systèmes de nano-satellites.

Nommé ET-SMART-RSS, le deuxième nano-satellite d’observation de la Terre a été conçu par des ingénieurs éthiopiens, en collaboration avec la société chinoise Smart Satellite Technology Corporation.

Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative cofinancée par l’Ethiopie et la Chine.

Le Directeur général de l’institut, le Dr Solomon Bela, avait annoncé que le deuxième satellite éthiopien serait lancé le 20 décembre 2020 à partir du site de lancement chinois de l’engin spatial Taiyuan.

Le satellite a amélioré les fonctionnalités de résolution qui lui permettraient de capturer et d’envoyer des images de haute qualité à son centre de commande à Addis-Abeba, selon le Dr Solomon.

« La mission principale du deuxième satellite est la prévision des inondations et des catastrophes », a-t-il dit, ajoutant que « l’agriculture et l’environnement sont également ses missions secondaires ».

L’Ethiopie a lancé son premier satellite dans l’espace en décembre 2019, dans le cadre d’un effort visant à développer des programmes spatiaux et à encourager l’innovation scientifique.