Santé et militaire au menu des quotidiens marocains

La lutte contre l’épidémie de coronavirus et ses répercussions sur la vie des Marocains et les manoeuvres militaires African Lion sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’apparition d’un foyer du variant britannique à Dakhla « est venue nous rappeler qu’aucun pays n’est à l’abri » d’une détérioration de la situation épidémiologique.

Des mesures ont été prises pour contenir le risque de propagation du virus et d’autres mesures pourraient être instaurées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, relève le journal.

Selon lui, bien que les indicateurs se soient améliorés au cours des dernières semaines avec le déploiement d’une campagne de vaccination pour atteindre l’objectif à terme d’une immunité collective, « nous ne sommes pas encore à l’abri », appelant les citoyens à prendre les précautions appropriées afin de « stopper la propagation du virus mortel et espérer sortir, dans les meilleurs délais, de ce cauchemar qui dure depuis une année ».

+L’Economiste+ écrit qu’avec le nouveau variant, une épidémie semble vraisemblablement en cacher une autre, notant que les pouvoirs publics « se trouvent dans une posture difficile appelant à arbitrer dans une polarité économique/sanitaire ».

Le Maroc n’est en mesure de supporter ni le « quel qu’en soit le prix économique » ni le « quel qu’en soit le prix sanitaire », et s’il a fallu mobiliser le droit pour contraindre de nouvelles habitudes de vivre, inciter aux gestes barrières, c’est que cette démarche reste, en l’absence d’alternatives thérapeutiques à toute épreuve, la voie la plus salutaire dans la bataille contre le virus, souligne la publication.

Il souligne l’importance majeure des efforts individuels d’auto-discipline ainsi que d’une mobilisation de l’ampleur des premiers mois afin d’éviter le scénario du pire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’après l’exercice aéronaval Lightning handshake 2021 qui s’est déroulé en début de ce mois avec des unités de la 6e flotte américaine et, plus particulièrement, le groupe aéronaval embarqué sur le porte avion USS Dwight Eisenhower, des unités de la marine royale marocaine et des escadres des Forces royal air marocaines, les préparatifs vont bon train pour les prochaines manœuvres militaires African Lion 2021.

Ainsi, ces manœuvres annuelles, qui regroupent chaque année des forces terrestres américaines et leurs homologues des Forces armées royales, seront marquées, en juin prochain, par une nouveauté exceptionnelle. Celle de se dérouler non loin des frontières algériennes, et particulièrement dans la région stratégique de Mahbès qui a dévoilé, ces derniers temps, le vrai rôle du régime algérien dans le conflit du Sahara marocain, explique encore le quotidien.

Lors de l’édition 2021 d’African Lion, c’est en réalité tout le Sahara marocain qui sera le théâtre de ces manœuvres auxquelles participeront des milliers de soldats, dont 5.000 américains. Une nouvelle occasion est donnée aux FAR, qu’il s’agisse des forces terrestres ou aériennes, de se «frotter» aux Marines américains en vue de peaufiner leurs capacités combatives. Surtout que ces manœuvres communes, dont la profondeur historique est indéniable, reflètent également la solidité des relations militaires stratégiques entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, des relations tissées, ces dernières années, tout au long des différentes éditions précédentes d’African Lion.

L’OCP passe une transaction de 400 millions de dollars avec l’Ethiopie via la technologie blockchain

La Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Trade and Development Bank – TDB) et le Groupe OCP, premier producteur de phosphate au monde et leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, annoncent la réalisation de 400 millions de dollars en transactions commerciales menées via la technologie blockchain, 270 millions de dollars ayant déjà été exécutés, avec le reste prévu durant les prochains mois.Le Groupe OCP devient ainsi la première entreprise africaine à exécuter une transaction commerciale intra-africaine utilisant la technologie blockchain, indique mardi un communiqué du Groupe.

Cette transaction, qui a permis de financer l’expédition d’engrais phosphatés du Maroc vers l’Ethiopie, s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du Groupe visant à contribuer notamment à la réduction du déficit de financement du commerce en Afrique et à stimuler le commerce intra-africain, en particulier dans le secteur des engrais, grâce à l’inclusion digitale, explique le Groupe.

La technologie blockchain permet à toutes les parties prenantes de réaliser la transaction numériquement et de compléter l’opération d’import-export en moins de deux heures. Les transactions « papier » équivalentes sont généralement conclues en trois semaines ou plus, en raison du délai nécessaire aux fournisseurs pour le transfert de documents physiques à l’acheteur via le système bancaire traditionnel.

« Avec le ralentissement actuel de la logistique mondiale et des chaînes d’approvisionnement, les transactions de financement du commerce peuvent prendre jusqu’à six semaines, en raison de la fermeture des frontières et des aéroports qui continue d’engendrer des retards supplémentaires », souligne OCP.

Dans le cas de cette opération, les parties peuvent télécharger, afficher, modifier et valider la documentation dans une blockchain privée, simultanément et en temps réel. Par ailleurs, la technologie blockchain présente de nombreux avantages : une empreinte carbone plus faible, des opérations plus sécurisées grâce aux technologies de cryptage et de vérification, plus de transparence et de traçabilité, et la réduction de risques grâce à l’élimination d’éventuelles erreurs et ambiguïtés dans l’échange et la modification des documents.

Plusieurs milliers de tonnes d’engrais expédiés du Maroc vers l’Éthiopie dans le cadre de ces transactions pionnières de près de 400 millions de dollars.

Ces transactions sont réalisées alors que le commerce global s’est contracté de 5 à 10% en 2020, vis-à-vis de l’année précédente, parallèlement à la baisse en demande de financement commercial.

TDB a facilité plus d’un demi-milliard de dollars en financement du commerce en Éthiopie en 2020, et soutenu près d’un milliard de dollars en importations d’engrais du Groupe OCP vers l’Éthiopie au cours des trois dernières années.

TDB facilite le financement du commerce en Éthiopie en fournissant des solutions qui aident à répondre aux besoins en devises et permettent l’importation de produits agricoles et énergétiques vitaux, notamment les engrais, le blé ou encore le sucre.

L’agriculture joue un rôle essentiel dans l’économie éthiopienne, représentant 31 % du PIB du pays et 66 % de son marché du travail. Les engrais sont fondamentaux pour le secteur, dans la mesure où environ la moitié de ces produits sont importés auprès du Groupe OCP depuis le Maroc, rappelle la même source.

Plaidoyer pour l’institution d’une police environnementale en Côte d’Ivoire

Le professeur Ochou Delfin, le coordonnateur du Programme de gestion du littoral ouest africain ( WACA) en Côte d’Ivoire a plaidé mardi à Abidjan pour l’institution d’une police environnementale dans le pays. 

M. Ochou s’exprimait dans une conférence-débat dénommée  « Café de l’actualité  » organisée par la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).  « (…) Il faut une justice environnementale en Côte d’Ivoire. Il faut une police environnementale en Côte d’Ivoire. L’environnement aussi doit avoir son tribunal», a dit M. Ochou estimant « que couper un arbre est un crime environnemental ».

 Par ailleurs, M. Ochou a indiqué qu’au regard des résultats à mi-parcours,  « on peut dire que le projet WACA se positionne Comme une initiative concrète de gestion côtière en vue du renforcement de la résilience de la population et de l’environnement côtier tant au niveau régional, national que local. Pour ce faire, une attention particulière doit être accordée au littoral ivoirien de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

 Auparavant, le conférencier a passé en revue plusieurs sujets liés à la protection du littoral ivoirien. Il s’agit entre autres, du plan d’aménagement et de gestion intégrée du littoral pour une meilleure planification des activités et une bonne utilisation des terres dans la zone côtière et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour une bonne gouvernance de la zone côtière.

 Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase.

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

Le Maroc abrite du 7 au 18 juin l’une des plus grandes manœuvres militaires en Afrique

Le Maroc va abriter du 7 au 18 juin prochain l’une des plus grandes manœuvres militaires en Afrique, a annoncé l’ambassade des Etats-Unis à Rabat sur son compte Facebook.Selon la représentation américaine au Maroc, ces manœuvres militaires, baptisées +African Lion+ représentent « une chance pour les États-Unis et le Maroc de renforcer davantage leur partenariat déjà solide en matière de sécurité ».

« Des responsables militaires marocains et américains se sont récemment réunis pour élaborer les plans définitifs visant à ramener au Maroc le plus grand exercice militaire d’Afrique : l’African Lion ! », souligne l’ambassade US, ajoutant que l’exercice de cette année va connaitre la participation des « milliers de soldats américains, marocains et des pays partenaires » comme le Sénégal et la Tunisie.

Annulé en 2020 à cause de la pandémie du COVID-19, African Lion se déroulera sur plusieurs sites à travers le territoire marocain.

En octobre dernier, le Maroc et les Etats Unis d’Amérique ont signé une feuille de route pour la coopération en matière de défense 2020-2030 qui vise à consolider la coopération militaro-sécuritaire entre les deux pays.

Pour le Pentagone, cet accord a permis de « renouveler l’alliance entre les deux nations comme pierre angulaire pour la paix en Afrique ».

SODECO, premier égreneur de coton africain, lève 45,91 milliards Fcfa

La Société pour le développement du coton (SODECO) du Bénin, premier égreneur de coton africain, vient de lever un financement structuré de pré-exportation de plus de 70 millions d’euros, soit 45,91 milliards Fcfa, auprès d’un pool de banques internationales, selon une note transmise mardi à APA.

Dans le cadre de « la campagne 2020-2021, SODECO, accompagnée par OBARA Capital, premier Hedge Fund Africain, a mobilisé plus de 70 M€ (45,91 milliards Fcfa) auprès d’un pool de banques internationales emmené par Natixis », précise la note. 

SODECO a souhaité, dans un contexte de croissance significative de la production cotonnière béninoise et de ses activités, diversifier ses sources de financement et en optimiser le coût, en levant pour la troisième année consécutive un financement structuré pré-export en euros. 

« Le succès de cette troisième levée de fonds offshore dans l’environnement incertain actuel a été possible grâce à la rigueur de SODECO et à la qualité des relations commerciales qu’elle a su développer, au fil du temps, avec les traders internationaux de premier plan », a déclaré Serge Aderomou, directeur général de SODECO. 

 Au cours de la campagne cotonnière 2019-2020, SODECO a respecté l’ensemble de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires commerciaux et financiers et a été l’une des seules sociétés cotonnières africaines à ne pas faire défaut, même au plus fort de la crise, a ajouté M. Aderomou. 

La production nationale de coton graine pour la campagne 2019/2020 s’est établie à 714 714 tonnes contre 678 000 tonnes lors de la précédente campagne cotonnière. 

Cette performance permet au Bénin de conserver son titre de premier producteur africain de coton devant le Mali et le Burkina Faso. Ce niveau de performance a été rendu possible par l’amélioration des facteurs de rendement.

En outre, le pays a favorisé une gestion participative et de valorisation des producteurs qui ont bénéficié d’intrants de qualité et de l’un des prix d’achat du coton graine les plus incitatifs de la région.

Pour la mise en œuvre de ce financement structuré complexe, SODECO a été accompagnée par les équipes d’OBARA Capital. Entre 2019 et 2021, OBARA Capital a réussi à lever près de 200 M€ (131,19 milliards Fcfa) en euros auprès de banques internationales de premier plan pour le compte de SODECO.

Bernard Ayitée, CEO d’OBARA Capital, s’est félicité du « succès de cette levée de fonds dans un contexte particulier marqué par la volatilité des cours du coton et un ralentissement mondial », toute chose qui marque la « confiance des banques internationales quant à la qualité de la signature SODECO et la résilience de son modèle économique ».  

Cette transaction illustre par ailleurs la capacité d’OBARA Capital à proposer des solutions de financement innovantes et sur-mesure qui répondent aux besoins de ses clients tout en leur permettant d’optimiser leur coût du capital et leur agilité.

Elle est « cohérente avec l’ambition d’OBARA Capital de doter les champions africains de ressources financières à des conditions leur permettant de rivaliser avec leur pairs internationaux», a soutenu M. Ayitée.  

Créée en 2008 dans le cadre de la privatisation du secteur cotonnier béninois, la SODECO est le premier égreneur de coton africain. Elle dispose de 17 usines réparties sur l’ensemble du territoire béninois.

Au plus proche des principales zones de production cotonnière, la Société pour le développement du coton (SODECO) dispose d’une capacité d’égrenage de 672 500 tonnes.

Football/ Elim CAN 2022: la Côte d’Ivoire s’impose ( 3-1) face à l’Éthiopie

La sélection ivoirienne de football s’est imposée mardi (3-1) face à son homologue de l’Éthiopie au terme d’un match comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN 2022) dans le groupe K disputé au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé dans le nord d’Abidjan.

Les buteurs ivoiriens sont Yohann Boli, Franck Kessié et Jean Evrard Kouassi. Cette confrontation a été marquée par un malaise de l’arbitre ghanéen à une dizaine de minutes de la fin du temps réglementaire de la rencontre. Après ce malaise, la finalement a finalement repris jusqu’à son terme. 

 Les poulains du sélecteur ivoirien Patrice Baumelle confirment ainsi avec cette victoire leur qualification pour la CAN 2022 prévue au Cameroun.

Maroc : Nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique

Le ministre marocain de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdouas, a présidé, mardi, la cérémonie de nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique.Présidée par l’écrivaine, critique de cinéma et journaliste, Mme Ghita El Khayat, cette commission est composée de MM. Moulim Laaroussi, penseur, universitaire et écrivain, Omar Belkhmar, universitaire et critique du cinéma, Hammana Maa Al-Ainain, journaliste intéressé par le cinéma et Mourad Latifi, représentant du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Elle comprend également Mmes Leila Cherradi, spécialiste du cinéma, Habiba Belkacem, ancienne productrice, Najlaa Benembarek, journaliste intéressée par le cinéma, Nezha Hadrami, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la communication, et Loubna Tahiri, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la culture.

Lors de rencontre, le ministre a passé en revue les efforts déployés par son département en collaboration avec le Centre cinématographique Marocain (CCM), pour promouvoir et développer l’industrie cinématographique nationale, soulignant l’importance de la culture et de l’action cinématographique en tant que vecteur du développement social en particulier dans la consécration d’une identité multiculturelle, ouverte, diversifiée visant à valoriser le potentiel culturel, cinématographique et artistique du pays.

Il a également tenu à remercier la présidente et les membres de la Commission pour avoir accepté d’assumer cette responsabilité et de participer aux ateliers de promotion du cinéma marocain.

L’aide à la production d’œuvres cinématographiques se propose de garantir la qualité des œuvres cinématographiques soutenues et améliorer leur valeur artistique et leur compétitivité et d’offrir l’opportunité aux ressources humaines nationales spécialisées dans les métiers du cinéma de pouvoir développer leurs compétences professionnelles.

Elle est accordée aux sociétés marocaines de production sous forme d’avances sur recettes pour les projets de films de fiction de long métrage, de court métrage avant production, pour les films de fiction de long métrage, de court métrage après production, pour les projets de films documentaires de long métrage avant production et pour les films documentaires de long métrage après production dans la limite de deux (2) films par année pour ce genre de films documentaires, selon le texte fixant les conditions, les critères et les modalités d’octroi de l’aide à la production des œuvres cinématographiques.

L’aide est également accordée à la production de films documentaires sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani.

Amadou Soumahoro élu président de l’Assemblée nationale ivoirienne

Le président sortant de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu mardi à la tête de l’institution à la majorité des députés pour la législature 2021-2025, lors d’une séance inaugurale tenue à l’hémicycle.

M. Amadou Soumahoro, candidat du Rhdp (pouvoir) a été réélu avec 158 voix (63,97%) sur 243 suffrages exprimés devant Eliane Nzi Nda, candidate de l’opposition, créditée de 85 voix soit 34,41%. Le nombre de votants était de 247 selon les résultats. Quatre bulletins blancs ont été cependant enregistrés.   

Le bureau de séance était présidé par le doyen d’âge des députés, Diawara Mamadou, selon les dispositions légales. Sur 249 députés siégeants, 240 étaient présents, le quorum étant de 125. L’Assemblée nationale, au total, compte 255 députés, mais six sièges restent à pourvoir. 

Deux candidats à la présidence de l’institution, issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), notamment Vassiriki Konaté et Mme Mariam Traoré, se sont retirés avant le vote au profit de M. Amadou Soumahoro.   

« J’ai cru, en raison de mon parcours scolaire et universitaire, qu’il était bon de faire acte de candidature (…) mais dans un parti politique, nous avons des règles de discipline, et en raison de ces règles, j’ai décidé de retirer ma candidature », a déclaré le député Vassiriki Konaté.

La députée Mariam Traoré, elle, a dans un discours, expliqué s’être présentée au regard de ses trois mandats législatifs successifs, associés à son expérience du Parlement ivoirien et panafricain. 

« Loin de défier une personne, ma candidature (visait) à indiquer que désormais, il faut compter avec les femmes » qui n’ont jamais dirigé cette institution, a-t-elle dit, avant de lancer « au nom de la paix chère à mon pays et de la cohésion au sein du Groupe parlementaire Rhdp, je retire ma candidature au profit de M. Amadou Soumahoro ».    

Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), était la seule candidate de l’opposition pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne. cependant, aucun candidat indépendant n’était en lice pour le scrutin.  

Le nouveau président réélu, Amadou Soumahoro, a remercié tous ceux qui l’ont voté, de même ceux qui n’ont pas porté leur choix sur sa personne. Il a dit réserver son discours d’orientation à la première session ordinaire prévue jeudi. 

À la suite de cette séance inaugurale consacrant l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025, aura lieu l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021.  

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février 2019. M. Soro avait rendu le tablier, en cours de mandat, après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, la coalition au pouvoir, lors de sa constitution.    L’élection des députés pour la législature 2021-2025 a eu lieu le 6 mars 2021.  

Signature d’un accord pour alphabétiser les femmes commerçantes à Abidjan

L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) et le Groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire ont signé mardi à Abidjan, un protocole d’accord visant l’alphabétisation de 400 femmes commerçantes des communes abidjanaises d’Abobo, Cocody et Marcory, a constaté APA sur place.

 Cette convention s’inscrit dans le cadre de la quatrième phase du projet d’alphabétisation de cette entreprise agro-alimentaire. 

« En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme avoisine les 51%, avec une forte disparité selon le sexe. En effet, 2  femmes sur 3 sont illettrées et travaillent courageusement malgré ce handicap. Nous travaillons avec 20 000 femmes, appelées mamies, qui  vendent, nos assaisonnements Maggi entre autres dans les marchés sur tout le territoire national. 85% d’entre elles ne sont jamais allées à l’école»,  a fait remarquer dans un discours Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

 Poursuivant, il a soutenu que les résultats d’une étude d’évaluation du projet montrent que la majorité des  « mamies » reconnaissent l’impact positif du projet sur leur vie.

 « Aujourd’hui, plus de la moitié des bénéficiaires estime pouvoir prendre en charge les dépenses familiales et mettre leur famille à l’abri du besoin, mais aussi diversifier leurs activités grâce à cette fabuleuse initiative », a ajouté M. Caso soulignant qu’avec cette nouvelle phase,  « nous visons toucher 400 autres mamies ».

 Pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’Unesco à Abidjan, a déploré dans le même élan, qu’en Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme est très élevé. Selon elle, l’alphabétisation change la vie dans tous ses aspects. 

« Grâce à ce projet, aujourd’hui je sais lire. J’ai eu beaucoup de choses et nous allons continuer d’aller à l’école  », s’est félicitée en retour Mme N’Guessan, une commerçante du marché de Yopougon Sicogi ( ouest d’Abidjan) bénéficiaire  du projet.

Ce programme d’alphabétisation des femmes commerçantes de la capitale économique ivoirienne qui a débuté en 2017 par les commerçantes des communes Port-Boüet et de Yopougon, a pour but   de donner une formation d’alphabétisation à toutes les vendeuses du produit Maggi dans les différents marchés d’Abidjan.

 La formation est dispensée via des smartphones et aussi en présentiel. Elle dure six mois et est sanctionnée par un certificat de participation à ce cours d’alphabétisation.

Mahamadou Issoufou inaugure un campus féminin de l’Université islamique du Niger

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a inauguré lundi à Niamey le Campus de l’Université King Abdullah bin Abdulaziz Al Saud, un campus féminin de l’Université islamique du Niger.

Ce campus est un projet waqf (dotation) financé par le Programme King Abdullah Fael Khair dont les ressources sont administrées par la Banque islamique de développement (BID), indique une note transmise à APA. 

Le président de la BID, Dr Bandar Hajjar, qui était un orateur principal de l’événement, a fait savoir que ce projet répond aux besoins locaux et des pays voisins dont les services éducatifs et les indices sociaux sont déjà faibles.

« Ce nouveau campus permet au complexe universitaire de Niamey d’augmenter sa capacité d’admission des étudiants et contribue grandement à préserver les valeurs, ainsi que les normes académiques mondiales», a-t-il ajouté.   

La Banque islamique de développement a supervisé la mise en œuvre des nouvelles installations en coordination avec l’Université et veillé à ce que le campus soit conçu conformément aux normes internationales modernes et équipé des dernières technologies.

Ce nouveau campus académique est doté d’une centrale solaire qui fournit aux installations l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, réduisant ainsi les factures mensuelles d’électricité avec un concept de construction presque écologique.

Dr Hajjar a salué «l’impressionnante croissance économique du Niger qui est le résultat d’un leadership engagé » par Mahamadou Issoufou en faveur des pauvres et de ses politiques de transformation.

Il a en outre exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie saoudite pour son soutien et son engagement envers le programme du Roi Abdallah Fael Khair, qui vise à aider les communautés les moins privilégiées du monde. 

Et ce, à travers les fonds et programmes gérés par la Banque islamique de développement, tels que le Fonds de solidarité islamique pour le développement, les Fonds Quds et Al-Aqsa, le Fonds pour les moyens de subsistance et la vie, en plus du Programme du roi Abdallah pour les œuvres caritatives.

A l’issue de la cérémonie, M. Mahamadou Issoufou, a décoré le président de la BID, Dr Bandar Hajjar, de la plus haute distinction du pays, en reconnaissance de son soutien au développement socio-économique de la République du Niger. 

Le complexe universitaire pour filles de Niamey est le campus féminin de l’Université islamique du Niger, une université qui appartient à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et qui abrite actuellement plus de 3.300 étudiants de 23 pays membres de l’OCI du continent africain (certains venant du Tchad , Nigéria et îles Comores). 

Il abrite actuellement cinq facultés de différentes spécialités et aspire à devenir l’une des principales institutions de recherche et d’enseignement répondant aux besoins des populations d’Afrique de l’Ouest et du monde musulman.

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence de Yousef Al-Othaimeen, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, (OCI), de l’ambassadeur de l’Arabie saoudite au Niger, Saud Abdulaziz Al-Dayel.

Des diplomates accrédités au Niger ont pris part à l’événement,  ainsi que des pays membres de l’OCI et des hauts fonctionnaires du Programme du Roi Abdallah bin Abdulaziz pour les œuvres caritatives (KAAP).

Mozambique : la ville côtière de Palma aux mains de l’Etat islamique

Le groupe État islamique a affirmé lundi avoir pris le contrôle de la ville côtière de Palma au Mozambique après plusieurs jours de combats.« Les soldats du califat se sont emparés de la ville stratégique de Palma », a déclaré le groupe dans un communiqué. L’État islamique avait tué des dizaines de soldats et de « membres des États latins d’Orient», son terme pour désigner les ressortissants occidentaux.

Cette annonce fait suite à plus de quatre jours de combats qui ont débuté mercredi dernier lorsque des insurgés liés au groupe ont attaqué Palma, une ville d’environ 75.000 habitants située dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, riche en ressources naturelles.

L’attaque a laissé la ville déserte, des milliers de personnes ayant été contraintes de fuir la ville vers la capitale provinciale, Pemba, selon les agences humanitaires.

Les sources des agences d’aide internationale ont déclaré qu’entre 6.000 et 10.000 personnes attendent d’être évacuées en lieu sûr suite au raid sur Palma qui a commencé mercredi dernier.

Le gouvernement a déclaré que des dizaines de personnes, dont un ressortissant sud-africain, ont été tuées dans l’attaque, y compris sept personnes prises dans une embuscade lors d’une opération visant à les évacuer d’un hôtel où elles avaient trouvé refuge.

Le porte-parole du ministère mozambicain de la Défense, Omar Saranga, a toutefois déclaré que les insurgés n’avaient pu occuper aucune des positions tenues par les forces de défense et de sécurité qui avaient tenu bon à Palma, et avaient assuré l’évacuation de centaines de personnes.

Avant d’ajouter que les forces mozambicaines poursuivent les terroristes dans l’intention « d’éliminer certaines poches de résistance sporadique ».

Covid-19 : Johnson & Johnson va livrer 400 millions de vaccins pour l’UA (officiel)

La firme pharmaceutique américaine Johnson & Johnson, qui fournit à l’Afrique du Sud ses vaccins contre le coronavirus, a accepté de fournir quelque 400 millions de doses à l’Union africaine à partir d’octobre.Le fabricant de médicaments a déclaré avoir conclu un accord avec l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) de l’UA après trois mois de négociations pour livrer 220 millions de doses de son vaccin à dose unique cette année – et le reste des 400 vaccins en 2022.

Selon l’initiative AVAT, la majorité des 55 États membres de l’UA ont préféré le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson, qui se conserve aisément à la température ordinaire du réfrigérateur.

Les autres marques de vaccins Covid-19 disponibles sur le marché exigent des températures inférieures au point de congélation ou très basses pour les conserver efficacement et un traitement en deux doses pour compléter le traitement – ce qui est très exigeant pour les zones reculées d’Afrique qui manquent principalement d’électricité.

L’acquisition des vaccins Johnson & Johnson devrait aider le continent à atteindre son objectif de vacciner au moins 750 millions de personnes, soit 60% de la population, dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du coronavirus qui a tué près de 120.000 Africains sur plus de quatre millions d’infections sur le continent.

L’Afrique est loin derrière les nations riches dans son déploiement de la vaccination, qui n’a commencé que bien plus tard que les États européens et américains, a noté un haut responsable de l’UA.

« Nous devons vacciner au moins 60% de notre population pour nous débarrasser du virus sur notre continent. L’accord avec J&J nous permet de progresser vers la réalisation de cet objectif », a déclaré John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies de l’UA.

La plupart des stocks de Johnson & Johnson qui seront vendues à l’UA seront produites par Aspen Pharma en Afrique du Sud, où le président Cyril Ramaphosa et son vice-président David Mabuza se sont rendus lundi pour évaluer les progrès réalisés dans la fabrication des médicaments destinés à l’Afrique du Sud et à l’UA elle-même.

L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca sur sa population, utilise actuellement le vaccin de Johnson & Johnson en raison de son efficacité sur la variante mutante du pays, a déclaré le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Santé, éducation et militaire au menu des quotidiens marocains

Les mesures de lutte contre l’épidémie du coronavirus durant Ramadan, la grève des enseignants cadres des académies régionales de l’éducation et et le classement de l’armée marocaine au niveau mondial sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les mesures à prendre contre le coronavirus durant Ramadan, écrit qu’à l’approche du mois de Ramadan, les questions se posent de plus en plus sur ce qui sera pris comme mesure au regard de la situation sanitaire toujours délicate et des habitudes de vie des familles marocaines durant le mois de jeûne.

L’année dernière, en plein confinement de la première vague, les mesures coulaient presque de source et faisaient quasiment l’unanimité tellement la situation avait pris de court tout le monde, mais cette année, la situation est nettement différente, relève le journal.

Douze mois sont passés, les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics en réponse à la crise ont évolué avec l’évolution de l’épidémie et, surtout aussi, les Marocains ont appris à vivre avec le virus, à tel point que depuis quelques semaines, un certain relâchement général semble s’être installé, constate-t-il, soulignant l’impératif de faire preuve à la fois de « lucidité » et de « fermeté » pour éviter une troisième vague, qui serait fatale.

+L’Economiste+, qui s’attarde pour sa part sur la grève des professeurs cadres des Académies régionales de l’éducation, se demande « comment leur donner raison alors qu’ils ont très peu à envier à leurs autres collègues », précisant que ces enseignants sont des fonctionnaires et que leur nouveau cadre est similaire à celui des professeurs relevant du ministère de l’Éducation, y compris sur les possibilités de progression de carrière.

La publication souligne que si les pouvoirs publics y ont investi massivement, « ce n’est pas pour s’en servir en tant que fusibles, mais parce que ces profils répondent à un besoin réel ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ cite le dernier classement du site américain Global Firepower, spécialisé dans les affaires militaires selon lequel les Forces armées royales (FAR) se classent dans le top 10 mondial des armées blindées en 2021.

Cette position, les Forces armées royales la doivent essentiellement à leurs nombreuses acquisitions, notamment celle des 3.003 chars. De quoi permettre au Royaume de déclasser l’Algérie qui se contente de la 15e position à l’échelle mondiale, avec seulement 2024 chars acquis en 2020.

Le quotidien explique que les acquisitions de l’armée marocaine ont permis au Royaume de déclasser plusieurs pays européens et arabes, notamment l’Arabie saoudite, classée à la 21e position, et les Emirats Arabes Unis, classés à la 35ème position.

Politique et football en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la controverse autour de l’organisation des élections locales et le match de l’équipe nationale face à l’Eswatini, cet après-midi.L’AS titre sur le désaccord à propos de la date des prochaines élections locales, constituant « l’autre bombe à désamorcer » après la tension sociopolitique vécue ces derniers jours par le pays. Pour Sud Quotidien, « Macky +plombe+ le dialogue politique » avec ce report des locales après un non consensus des acteurs.

Le journal note que « le pouvoir impose 2022, année des Législatives ». A l’inverse, l’opposition et les non-alignés « indexent… un agenda secret ». Mais pour lever toute équivoque, la société civile et les experts électoraux « votent fin 2021 ».

Le Soleil titre sur l’emploi des jeunes, « l’éternel défi ». Le quotidien national illustre son article par le président Macky Sall, au milieu de jeunes lors du lancement de la deuxième phase des financements de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der), au Cicad de Diamniadio.

Walf Quotidien titre sur le secteur de la santé qui vit une « épidémie de grogne » suite au non-respect des accords et l’inégalité de traitement des agents.

Sur l’impact social de la pandémie de Covid-19, L’Observateur constate une « terrible détresse » avec des chefs de famille licenciés qui racontent les pires moments de leur vie. « Je ne parviens plus à effectuer mes dépenses intimes ; Je suis hébergé, avec ma famille, par mon oncle ; On m’offre du poisson que je vends pour nourrir ma famille », sont entre autres témoignages rapportés par le quotidien.

Le Quotidien rapporte « le sermon de Oumar Diène », le nouveau président de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), après la sortie de l’imam de la Grande mosquée de Dakar. Pour lui, « la voix de Alioune Moussa Samb ne dépasse pas la Grande mosquée ». Il confie d’ailleurs avoir « un vieux contentieux » avec lui.

De son côté, Serigne Modou Kara, un autre dignitaire religieux de Touba (centre), « tance tout le monde » dans Vox Populi après les violences nées dans le pays en début mars. « On doit tous avoir honte », a-t-il dit.

Libération titre sur le célèbre activiste Guy Marius Sagna, « l’homme aux +trois libertés provisoires+ ». Le journal souligne que tous les dossiers sont au niveau du doyen des juges. L’activiste a été « placé en garde à vue plus de 30 fois ». Aujourd’hui, « des millions sont récoltés en quelques jours après le lancement d’une cagnotte pour lui acheter une voiture ».

En football : « Offrez-nous du jeu et des buts », demande en Une Record aux Lions du Sénégal qui affrontent cet après-midi (16h) l’équipe nationale d’Eswatini pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Can 2022. Pour exaucer ce vœu, le sélectionneur Aliou Cissé promet de mettre « une bonne équipe pour finir en beauté ».

D’ailleurs, informe le journal, l’entraineur sénégalais « maintient son 3-5-2 », le système qu’il avait expérimenté vendredi dernier face au Congo (0-0). « Réussir le coup tactique en 3-5-2 », titre pour sa part Stades, un autre quotidien sportif.

« Nous avons envie de répéter le 3-5-2 », fait savoir l’ancien capitaine des Lions de 2002, également conforté par Badara Sarr, un technicien local. « C’est le moment de bien huiler 3-5-2 », a-t-il exhorté.

Côte d’Ivoire: 6 personnes tuées dans une attaque terroriste

Trois soldats ivoiriens et trois terroristes ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi après l’attaque de deux positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Kolobougou ( Téhini, Bouna ) dans l’extrême nord ivoirien, a appris APA de source officielle.

Selon un communiqué du général de corps d’armées Lassina Doumbia, le chef d’état-major général des forces armées de Côte d’Ivoire, la première attaque est survenue à Kafolo et est le fait d’une soixantaine de terroristes « lourdement armées » venant du Burkina Faso. 

« Les forces armées de Côte d’Ivoire ont repoussé les assaillants au terme d’une heure de combat intense et mis en œuvre une opération de ratissage  », a expliqué le général Doumbia.

Dressant un bilan provisoire pour cette première attaque, l’officier général ivoirien a noté deux soldats tués et quatre blessés du côté de l’armée ivoirienne, trois terroristes tués et quatre interpellés du côté de l’ennemi. Du matériel logistique a été également saisi.

 Quant à la deuxième attaque survenue à Kolobougou ( 60km au nord-ouest de Téhini faisant frontière avec le Burkina Faso) où un poste de gendarmerie a été la cible d’individus non identifiés, un gendarme ivoirien a été tué et un autre a été blessé.

En juin dernier, rappelle-t-on, une attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait causé la mort d’une dizaine de soldats ivoiriens.

Madagascar : deuil national après le décès Didier Ratsiraka

La Grande Ile a décrété ce lundi une journée de deuil national pour saluer la mémoire de l’ancien président de la République Didier Ratsiraka décédé dimanche.Les hommages à cette figure emblématique de la vie politique malgache se sont succédé depuis l’annonce de sa disparition. Les drapeaux seront en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans toutes les missions diplomatiques, annonce le gouvernement.

Surnommé « l’Amiral rouge », Ratsiraka, 84 ans, président du pays de 1975 à 1991 puis de 1997 à 2002, a succombé à une crise cardiaque après avoir été hospitalisé depuis mardi pour une grippe selon ses proches. « Les Malgaches ont perdu un illustre patriote », a déclaré l’actuel président Andry Rajoelina qui a rendu hommage au défunt.

Côte d’Ivoire: Abdourahmane Cissé nommé secrétaire général de la présidence (officiel)

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été nommé lundi secrétaire général de la présidence de la République, selon un décret lu par le directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Fidèle Sarassoro.

Le président de la République a procédé ce lundi 29 mars 2021 à la signature d’un décret portant nomination de M. Abdourahmane Cissé en qualité de ministre, secrétaire général de la présidence de la République », a déclaré M. Fidèle Sarassoro, devant la presse.

Il remplace M. Patrick Achi, précédemment ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, nommé Premier ministre vendredi, à la suite du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, le 10 mars 2021.

Ingénieur de formation, Abdourahmane Cissé est diplômé de l’École polytechnique de France et de l’Institut français du Pétrole. Ce trader, dans la banque d’Affaires Goldman Sachs International, a été nommé en novembre 2013 ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget. Il devient à 32 ans le plus jeune ministre du gouvernement ivoirien. 

Covid-19 : «Ne laissez pas Pâques créer la 3e vague» (Ramaphosa)

Les communautés religieuses sud-africaines devraient faire preuve de plus d’innovation lors des prochaines fêtes de Pâques afin d’endiguer une possible « troisième vague » de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a donné des conseils, suite aux mises en garde des experts médicaux sur une possible troisième vague imminente d’infections à Covid-19 dans le pays pendant le culte en congrégation qui a lieu à cette période de l’année parmi les groupes religieux.

« Les grands rassemblements, qu’ils soient religieux ou non, ont le potentiel de propager le virus, malgré l’application de mesures de distanciation sociale et d’assainissement », a rappelé Ramaphosa à ses compatriotes, alors que des millions d’entre eux se préparent à se joindre à d’autres à travers le monde pour ces trois rassemblements religieux importants.

Ramaphosa a noté que dans un pays qui consacre le droit à la liberté religieuse, « tous les efforts doivent être faits pour soutenir notre peuple dans l’exercice de ce droit ».

« En exerçant ce droit, nous devons nous assurer de ne pas mettre en danger les droits ou la vie d’autrui. C’est un principe que les chefs religieux que j’ai rencontrés soutiennent et apprécient pleinement », a-t-il dit.

Parmi les trois religions importantes du pays figurent le judaïsme dont les fidèles célèbrent la Pâque, le christianisme qui observe Pâques et l’islam dont les fidèles observent le mois sacré du Ramadan.

Pour la deuxième année consécutive, les communautés religieuses sud-africaines marqueront ces occasions sur fond de pandémie mondiale qui a coûté la vie à plus de 52.000 Sud-Africains et à 2,5 millions de personnes dans le monde depuis son déclenchement en Chine en décembre 2019.

Côte d’Ivoire: lancement d’une opération pour débarrasser Abobo des déchets plastiques

Une opération eco-citoyenne visant à débarrasser la commune d’Abobo (nord d’Abidjan) des déchets plastiques a été lancée, lundi, a constaté APA sur place dans la capitale économique.

Cette activité qui est mise en œuvre grâce au concours de collecteurs indépendants, est réalisée à la faveur de la journée mondiale de l’eau qui a été célébrée le 22 mars dernier.  Dénommé « Tous pour une gestion efficace des déchets plastiques», ce programme est initié par le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

« Nous adoptons au quotidien un mode de production responsable afin que nos produits, au-delà de déployer tout leur pouvoir pour le bien-être de nos consommateurs, soient utilisés en prenant en compte les questions d’environnement et de salubrité », a dit dans une adresse Sehene Dermolo qui s’exprimait à cette occasion, au nom de la direction générale de Nestlé Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a rappelé l’ambition de son groupe à rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025.  Sur ce projet initié au niveau de la commune d’Abobo,  a également fait savoir Mme Dermolo, « nous travaillons avec des collecteurs issus de la commune qui ont été formés et accompagnés aux techniques de collecte  ».

 Elle a conclu en réaffirmant l’engagement de son entreprise à  jouer pleinement son rôle  « de locomotive et de leader » en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises  se mobilisent pour trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques.

 Avant elle, Dr Alain Kouadio, le directeur de l’économie verte et de la responsabilité sociétale a estimé que les sachets plastiques constituent un problème de santé publique et d’assainissement.

En outre, il a assuré à son tour, l’engagement du ministère ivoirien de l’environnement et du développement durable qu’il représentait à soutenir ce projet de gestion rationnelle des déchets plastiques. 

« Depuis quelques années, le sachet plastique a intégré notre mode de vie créant un problème crucial de salubrité. Il convient donc de sensibiliser les populations », a soutenu pour sa part, Anne Marie Zoulou au nom de Envipur, une société partenaire de ce projet.

Assemblée nationale ivoirienne: 4 candidats briguent la présidence

Quatre candidats sont en lice pour la présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, dont le président sortant de l’institution, Amadou Soumahoro (Rhdp, pouvoir), selon une note de l’institution transmise lundi à APA.

M. Amadou Soumahoro, cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a déposé son dossier de candidature, ainsi que deux autres membres du parti au pouvoir, Konaté Vassiriki et Mme Mariam Traoré.

L’opposition a, elle, présenté un seul candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). L’on note cependant aucun candidat indépendant en lice. 

L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale ivoirienne pour la législature 2021-2025 est fixée à mardi suivie de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021. 

Sur 255 députés que compte l’Assemblée nationale ivoirienne, 249 participeront à la séance inaugurale le 30 mars 2021 et à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire, du fait que six sièges ne sont pas encore pourvus.

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février. M. Soro avait rendu le tablier après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, coalition au pouvoir, lors de sa constitution.  

Covid-19: Le Maroc suspend les vols en provenance et à destination de la France et de l’Espagne

Les vols de passagers en provenance et à destination de la France et de l’Espagne seront suspendus à partir du 30 mars 2021 à minuit et ce, jusqu’à nouvel ordre, annonce, lundi, la Direction générale de l’Aviation Civile, relevant ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.« Dans le cadre des mesures préventives prises par le Royaume du Maroc contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), les vols de passagers en provenance et à destination de la République Française et de l’Espagne seront suspendus à partir du 30 mars 2021 à minuit, et ce jusqu’à nouvel ordre », indique un communiqué de la Direction.

Les vols spéciaux de passagers en provenance de ces deux destinations, seront soumis à des contrôles renforcés, conformément au protocole sanitaire défini par les autorités marocaines compétentes, fait savoir la même source.

Avec ces nouvelles suspensions de liaisons aériennes, le Maroc se déconnecte de 39 destinations. Les seules lignes encore ouvertes sont celles opérées avec des aéroports du Moyen-Orient, de New-York et de Montréal, ainsi que des capitales africaines.

Maroc : le couvre-feu nocturne prolongé pour deux semaines supplémentaires

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines supplémentaires, à compter du mardi 30 mars à 21h00, les mesures de précaution pour lutter contre le Covid-19.Un communiqué du gouvernement, publié ce lundi, précise que cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour juguler la propagation du coronavirus.

Cette prolongation intervient également après l’évolution de cette pandémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus, poursuit la même source, indiquant qu’elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour circonscrire la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives.

Pour rappel, les mesures de précaution concernent la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Tanger : Découverte de bouteilles en verre datant du 14ème siècle

Une quinzaine de bouteilles en verre qui dataient du 14è siècle ont été découvertes, dimanche, soigneusement enterrées sur le toit d’un bâtiment situé sur le côté est de l’ancienne médina de Tanger, au nord du Maroc.Selon l’Agence pour la promotion et le développement (APDN), ces bouteilles ont été découvertes dans le cadre des travaux du programme de réhabilitation et de mise en valeur de la médina de Tanger, réalisé par l’Agence.

Les 15 grandes bouteilles en verre étaient enterrées sur le toit de l’un des magasins situés sur le mur entourant Dar Debagh sur le côté Est de la ville. Elles étaient utilisées dans la préservation et le transport de certaines substances liquides, telles que l’huile, jus et fermenteurs.

Après avoir été inspectées par le conservateur régional du patrimoine, il s’est avéré qu’elles appartiennent au type de bouteilles appelées « Dames Jeanne », dont l’histoire est associée à un conte ancien datant du 14ème siècle, fait savoir l’APDN, notant que ces bouteilles ont été conservées comme preuve historique pour une utilisation dans certains des lieux d’exposition muséale de la ville.

Covid-19: la FAO s’engage à promouvoir des systèmes agroalimentaires résilients

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest s’est engagée à intensifier son partenariat pour la transformation des systèmes agroalimentaires résilients de la sous-région dans un contexte marqué par la crise de Covid-19, à l’issue sa 12e réunion tenue en mode virtuel du 22 au 24 mars 2021.

Cette réunion, pilotée par Abidjan, la plus grande de l’Equipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest jamais organisée, s’est terminée par un appel unanime des participants, estimés à plus de 300, à la mise à l’échelle des bonnes pratiques des systèmes agroalimentaires, rapporte une note officielle.   

L’organisation s’est  notamment engagée à renforcer la collaboration avec ses partenaires afin d’appuyer les États membres à répondre efficacement aux multiples défis qui se chevauchent, qu’il s’agisse de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, des conflits et de la Covid-19.

Cet appui devrait permettre aux pays de la sous-région ouest-africaine d’accélérer la transformation de leurs systèmes agroalimentaires via la promotion de l’agroécologie, la maîtrise de la gestion de l’eau et la mise à l’échelle des initiatives d’agriculture numérique.

L’intégration de l’approche genre et l’appui à l’emploi des jeunes dans le secteur agricole est une forte préoccupation de la FAO. Ensuite, l’institution encourage les États membres à respecter leur engagement à la Déclaration de Maputo qui préconise d’augmenter les investissements publics dans le secteur agricole.   

« Je suis ravi que la Réunion ait reconnu le rôle clé de la FAO auprès des gouvernements et des organisations sous-régionales dans l’atteinte des objectifs de développement durable », a déclaré le coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guei.   

II a ajouté avoir «noté les recommandations sur le renforcement du partenariat avec la CEDEAO, Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) et le G5 Sahel ».  

« En cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, il est important que nous travaillions ensemble pour assurer l’autosuffisance alimentaire non seulement en Côte d’Ivoire mais également en Afrique », a dit le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.  

L’initiative Main dans la Main de la FAO devrait permettre de renforcer le partenariat et de partager des données entre les pays. Sa plate-forme géospatiale, conçue comme un bien public open-source, regroupe déjà de grandes quantités de données sur la sécurité alimentaire.

Cet outil fournit des données de qualité, accessibles et fiables qui aident les pays à prendre des décisions stratégiques afin d’offrir aux populations de la sous-région une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure.

A cette session, ont pris part des autorités de haut niveau tel que le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Burkina Faso, Salifou Ouedraogo, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage de la République de Guinée.

M. Roger Patrick Milimono y a également participé ainsi que le commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, Sékou Sangaré.

La réunion s’est clôturée par la cérémonie de remise des Prix de l’Excellence, qui récompensent les membres du personnel du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest pour les performances exceptionnelles accomplies en 2020.   

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest a tenu sa 12e réunion en mode virtuel, sous le pilotage du Bureau d’Abidjan, du 22 au 24 mars 2021. 

Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko inhumé dans l’intimité familiale à Séguéla

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko dit Hambak qui est décédé le 10 mars dernier en Allemagne, a été inhumé vendredi après-midi dans la stricte intimité familiale à Séguéla dans le Nord-ouest ivoirien, sur la terre de ses ancêtres.

Auparavant, une prière mortuaire a été faite à la grande mosquée de Séguéla pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien en présence du couple présidentiel ivoirien, de plusieurs membres du gouvernement, des cadres de cette région, des parents, amis et connaissances de l’illustre disparu.

Plus tôt dans la matinée de ce vendredi, les différentes régions et district de la Côte d’Ivoire ont rendu un vibrant hommage à feu Hamed Bakayoko lors d’une cérémonie au stade Losseni Soumahoro de Séguéla. Ces différentes délégations ont salué unanimement un homme généreux, loyal, humble et affable.

 « Dans sa vie de tous les jours, il a conquis beaucoup de cœurs dans nos régions. Il était un homme affable, intelligent et disponible », a témoigné le ministre-gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé.

Dans un cercueil paré des couleurs nationales, la dépouille de feu Hamed Bakayoko transportée dans un command-car de l’armée ivoirienne, a fait une procession dans des rues de Séguéla, à son arrivée dans la ville, jeudi en fin de soirée.   

 Mercredi dernier, la Côte d’Ivoire a rendu à feu Hamed Bakayoko, un hommage national au cours duquel il a été élevé à titre posthume à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un hommage artistique lui a été également rendu par des stars de la musique ivoirienne et africaine  lors d’un concert au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, au nord d’Abidjan.

Hamed Bakayoko appelé affectueusement par ses admirateurs Hambak, le Golden Boy, le grand Chegué, l’Etoile d’Etat ou encore demi-Dieu, avait été évacué en France le 18 février dernier avant d’être transféré en Allemagne dans un centre oncologique pour recevoir des soins.

 Il a finalement succombé le 10 mars dernier des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans. Considéré comme  « l’ami des pauvres et des orphelins » à cause de sa grande générosité, l’annonce du décès du Golden Boy a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Présidentielle congolaise : six prétendants face à Denis Sassou Nguesso

Au Congo, six candidats de l’opposition veulent déboulonner l’inamovible président pour l’élection du dimanche 21 mars prochain.A première vue, le rapport de force est déséquilibré. La balance semble pencher du côté de Denis Sassou Nguesso. Le 17 février dernier, la Cour constitutionnelle du Congo a validé sept candidatures dont celle du chef de l’Etat sortant.

A 77 ans, l’ancien officier parachutiste brigue un quatrième mandat après avoir cumulé 36 ans à la tête de ce pays de l’Afrique centrale. Surnommé « l’empereur » par certains de ses pairs en Afrique, notamment l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Guinéen Alpha Condé, il est donné vainqueur par plusieurs observateurs.

Déjà président de la République populaire de 1979 à 1992, Sassou Nguesso avait perdu la première élection pluraliste organisée au Congo en 1992. Celle-ci  a été gagnée par Pascal Lissouba mais il a ensuite été évincé au terme d’une sanglante guerre civile en 1997.

Depuis 2002, l’actuel locataire du Palais du peuple a remporté toutes les élections même si le scrutin présidentiel de 2016 a été le plus contesté. L’épiscopat s’est récemment dit « inquiet » de la transparence de la présidentielle du 21 mars. Cependant, certains opposants continuent de croire en l’alternance.

Parmi ceux-ci, il y a Guy-Brice Parfait Kolélas âgé de 61 ans. Classé deuxième à la présidentielle de 2016, cet économiste et haut fonctionnaire à la retraite est considéré comme le principal opposant du pays. Au début de ce mois, il a accusé le pouvoir de l’empêcher de battre campagne.

Des retours

Denis Sassou Nguesso aura également devant lui son ancien ministre des Finances (1997-2002), Mathias Dzon, 74 ans. Investi par l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), il est le premier candidat à se présenter officiellement à cette élection présidentielle après avoir boycotté celle de 2016.

Candidat pour la première fois en 2009, il a invoqué « l’intérêt supérieur de la patrie en danger » pour expliquer son come-back. « L’économie, les finances publiques et  les relations avec les créanciers sont mal gérées », dénonçait-il devant ses partisans.

Le chef de file du Parti congolais du Travail (PCT, mouvance présidentielle) sera également opposé au député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, 68 ans, qui retente sa chance pour la quatrième fois, non sans craindre des élections « biaisées ».

L’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, 66 ans, sera aussi de ceux qui brigueront les suffrages des Congolais. Ce pasteur évangélique fut aide de camp de Sassou Nguesso. Aujourd’hui, il veut sauver un pays qui vit « un naufrage collectif ». Candidat indépendant, M. Oniangué a constaté « la pauvreté » de ses concitoyens qui mènent « une vie de misère ».

Après son échec de 2009, Anguios Nganguia Engambé sera de la partie. L’ex-inspecteur des Douanes se proclame « candidat des idées neuves » et promet, s’il est élu, de nommer une femme au poste de Premier ministre. Après 32 ans passés dans l’administration publique, il s’est tourné vers les affaires avant d’atterrir en politique. Chef de file du Parti pour l’action de la République (Par), il est réputé proche du pouvoir.

Le benjamin des candidats pour la présidentielle de dimanche est Dave Uphrem Mafoula. A tout juste 39 ans, il a été investi par le parti Les Souverainistes. A ses compatriotes, ce novice propose un programme intitulé « Contrat présidentiel ». L’objectif est de « rompre avec les vieilles pratiques de gestion ». Dave Uphrem Mafoula envisage de le mettre en œuvre dans les 180 jours si les Congolais portent leur choix sur lui.

Ce dimanche 21 mars, environ 2,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes. Le taux de participation sera le grand défi de ce scrutin après que les populations ont été durement touchées par le nouveau coronavirus et la crise économique consécutive à la chute des cours du pétrole, principale source de revenus du Congo.

Af’Sud: l’ancien président Willem souffre d’un cancer

L’ancien président sud-africain, Frederik Willem de Klerk, souffre d’un cancer du poumon, a confirmé vendredi sa fondation.Agé de 85 ans, le président de Klerk a été diagnostiqué d’un mésothéliome, un type de cancer qui a affecté la paroi de ses poumons, a déclaré la Fondation FW de Klerk.

Cependant, « il n’y a pas de menace immédiate et nous sommes confiants dans la réussite du traitement », a ajouté la fondation, soulignant que l’ancien dirigeant devait commencer l’immunothérapie la semaine prochaine.

Willem, son fils, est décédé d’un cancer à l’âge de 53 ans en octobre 2020, rappelle la fondation.

De Klerk a été le dernier président du gouvernement d’apartheid de l’Afrique du Sud et a servi entre 1989 et 1994, lorsque le pays est passé d’un régime de minorité blanche à un régime de majorité noire à la suite d’élections démocratiques nationales.

Il a toutefois servi pendant deux années supplémentaires en tant que vice-président de Nelson Mandela dans le cadre du programme de réconciliation du pays.

M. De Klerk et M. Mandela ont reçu le prix Nobel de la paix 1993 « pour leur action en faveur de la fin pacifique du régime d’apartheid et pour avoir jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique », avait déclaré à l’époque le comité norvégien du prix Nobel.

Banjul invitée à freiner l’expansion des usines de farine de poisson

Greenpeace Afrique appelle le gouvernement gambien à mettre fin à l’accaparement des terres et à l’expansion des usines de farine et d’huile de poisson.L’ONG explique qu’une usine chinoise de production de farine de poisson basée à Gunjur, en Gambie, a récemment décidé d’élargir ses installations en accaparant les terres des femmes productrices de légumes.

Les militants de Greenpeace Afrique dans la région confirment que la communauté vivant à proximité des usines de farine et d’huile de poisson est exposée à une pollution atmosphérique constante depuis six ans.

« Le fait de priver les femmes gambiennes locales de leur emploi montre que le peuple gambien n’est pas une priorité pour le gouvernement. Les agricultrices paient les frais de scolarité de leurs enfants et nourrissent leurs familles. Si leurs moyens de subsistance sont affectés, beaucoup plus d’enfants souffriront », a expliqué Mustapha Manneh, rédacteur régional pour l’Afrique de l’Ouest de China Dialogue.

« Mon fils est étudiant, et grâce à cette petite ferme, je suis en mesure de payer les frais de scolarité de son université. L’année dernière, j’ai gagné 35 000 dalasis et cette année, le potager est encore plus important. Maintenant, ils veulent nous enlever d’ici et le donner aux Chinois », a déclaré Awa Darboe, une maraîchère de Gunjur.

Selon Ibrahim Cissé, Chargé de campagne à Greenpeace Afrique, « il est grand temps de faire la lumière sur l’impact social, économique et environnemental des usines de farine et d’huile de poisson sur les populations les plus vulnérables ».

L’Adieu de la presse ivoirienne à Hamed Bakayoko

Dans sa livraison de vendredi, la presse ivoirienne fait ses adieux au premier ministre Hamed Bakayoko (Hambak, contraction des prénom et nom) qui sera inhumé le même jour à Séguéla, sa ville natale dans le Nord-ouest ivoirien où sa dépouille est arrivée la veille.

« Adieu Hambak» barre en Une, le quotidien à capitaux publics, Fraternité Matin, ajoutant que « le chef du gouvernement sera inhumé aujourd’hui à Séguéla ».  « Papa est immortel, il vit en nous », estiment les enfants du défunt dans l’oraison funèbre qui a marqué la levée du corps jeudi à Abidjan pour Séguéla, rapporte Fraternité Matin, mettant en exergue les prières et bénédictions qui ont été dites pour le repos de l’âme d’Hambak.

Le confrère ne passe pas sous silence l’hommage des artistes à l’illustre disparu. A ce propos, le journal pro-gouvernemental explique que lors d’une veillée artistique au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama (Nord-Ouest d’Abidjan), la jeunesse et les artistes ont célébré le « Golden Boy » dans la nuit de mercredi à jusqu’au petit matin de jeudi.

Dans le même registre, le quotidien privé et indépendant, L’Inter souligne «l’ultime Adieu» en écrivant que Hamed Bakayoko était « notre héros », citant les enfants de ce dernier. Poursuivant, L’Inter informe son lectorat que Mme Henriette Konan Bédié a donné un « coup de fil » à la Première dame Dominique Ouattara, la marraine du défunt.

« Séguéla accueille son fils avec dignité et douleur », affiche en Une, le quotidien Le Patriote dont Hamed Bakayoko est le fondateur. « La Côte d’Ivoire perd l’un de ses grands serviteurs », affirme le président ivoirien Alassane Ouattara dans les colonnes de ce quotidien selon qui la journée de ce vendredi sera marquée par les condoléances des régions du pays et l’inhumation.

La cérémonie de septième jour est prévue le dimanche 21 mars 2021 à Abobo, la commune abidjanaise dont Hambak était le maire, conclut Le Patriote.

Le journal Le Jour Plus, proche du pouvoir, ouvre ses colonnes aux populations de Séguéla qui racontent leur douleur, là où le quotidien Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) révèle « toutes les faces cachées et visibles » du premier ministre Hamed Bakayoko.

« Dieu l’avait prêté et Dieu a jugé bon de le reprendre », affirme à la Une du quotidien indépendant L’Intelligent d’Abidjan, le fils aîné de Hambak, Karl Tidiane dans son oraison funèbre.

« L’ultime séparation aujourd’hui. Hamed Bakayoko rejoint la terre de ses ancêtres » écrit le journal Le Mandat, proche du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).

« Arrivée de la dépouille du premier ministre Hamed Bakayoko. Séguéla s’effondre ! », constate pour sa part le journal L’Expression, également proche du RHDP. « Hambak est parti. Bon voyage l’Etoile d’Etat », renchérit Le Matin. Rapportant les propos du président Alassane Ouattara, cet autre quotidien proche du RHDP, soutient que la « Côte d’Ivoire perd un humaniste et un grand homme d’Etat ».

A ce propos, Notre Voie, le quotidien officiel du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), écrit qu’Hamed Bakayoko « était le visage humain du régime Ouattara ».

La cérémonie d’inhumation aura lieu vendredi sur la terre de ses ancêtres. Avant cela, Hamed Bakayoko, de confession musulmane, aura droit à une levée du corps à la Mosquée de Séguéla suivie de la prière mortuaire puis l’enterrement.

L’inhumation est prévue dans l’intimité familiale. Hamed Bakayoko s’était rendu le 18 février en France, avant d’être évacué dans un centre oncologique en Allemagne pour des soins, mais il succombera des suites d’un cancer fulgurant le 10 mars 2021.

Un hommage national lui été rendu mercredi sur l’esplanade du palais présidentiel de la République à Abidjan.