Af/Sud : le secteur des services aux entreprises récompensé au niveau international

L’Afrique du Sud a remporté le prix international de la meilleure destination mondiale pour les services aux entreprises pour l’année 2021, après avoir engrangé 127 millions de dollars américains en devises étrangères au cours de l’année écoulée, malgré les difficultés économiques liées à la pandémie actuelle de coronavirus, a annoncé vendredi le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Ebrahim Patel.Le pays a battu la concurrence acharnée de l’Inde, des Philippines, de la Malaisie, de la Pologne, de l’Égypte et de l’Irlande du Nord pour remporter le premier prix pour la première fois après avoir été classé deuxième l’année dernière, a déclaré M. Patel.

« L’Afrique du Sud a été récompensée en tant que première destination mondiale pour les services de traitement des affaires, un secteur qui se développe rapidement au niveau local et qui exporte des centres d’appels et des services connexes dans d’autres parties du monde », a expliqué M. Patel.

Le ministre s’est félicité de cette récompense suprême pour le secteur des services aux entreprises du pays qui s’est positionné comme l’un des premiers sites internationaux pour les services aux entreprises.

« Le secteur des services aux entreprises, qui comprend les centres d’appels, l’assistance technique et les services de guichet et d’arrière guichet pour les grandes multinationales et les entreprises sud-africaines, a connu une croissance exceptionnelle ces dernières années et a été une source importante de création d’emplois pour les jeunes sud-africains », a-t-il ajouté.

Le ministre s’est toutefois empressé de souligner que cette récompense a été rendue possible par l’injection de fonds par le gouvernement dans le secteur pendant la pandémie de coronavirus, qui a paralysé les activités d’autres pays en raison des difficultés économiques induites par la Covid-19 dans le monde entier.

Les financements de l’État ont permis de mettre en valeur le talent, la technologie et le savoir-faire des jeunes sud-africains et de leur permettre de se mesurer aux meilleurs du monde en créant 14.300 nouveaux emplois dans le secteur, a précisé M. Patel.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Pedro Sanchez en visite au Sénégal

Le président du gouvernement espagnol a été accueilli, ce vendredi 9 avril à Dakar, par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.L’émigration clandestine est au centre de cette visite officielle. Car en Afrique de l’Ouest, les côtes sénégalaises sont un point de départ privilégié des migrants vers l’Europe et surtout l’Espagne. C’est pourquoi Pedro Sanchez a reconnu que « le Sénégal est un partenaire essentiel dans la gestion de la route de l’Atlantique ».

Dans son discours, le président du gouvernement espagnol a annoncé la signature par les deux entités d’ « une déclaration commune et de deux protocoles d’accord ».

Objectif : renforcer les « relations bilatérales dans ce domaine » avec le Sénégal pour « une migration sûre, ordonnée et régulière ». Dans ce sens, M. Sanchez a remercié « la Police et à la Garde civile espagnoles déployées au Port autonome de Dakar », tout en soulignant que « leur collaboration avec les autorités sénégalaises est essentielle pour lutter en première ligne contre l’immigration irrégulière ».

Pour sa part, le président Macky Sall a affirmé que l’Espagne est « un partenaire majeur avec lequel (son pays) entretient des relations dynamiques, confiantes et multiformes ». Le chef de l’Etat sénégalais a également salué « les excellents résultats de cette visite ».

Outre ce dossier important, M. Sanchez s’est rendu au Sénégal pour soutenir « la présence d’entreprises espagnoles dans la région » ouest-africaine.

En effet, Madrid fait la promotion « de nouvelles formes de collaboration » qui contribueront efficacement « à la reprise et à la croissance » post-Covid. Pour le Royaume d’Espagne, l’Afrique est « un continent aux grandes possibilités ».

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour la France et le Congo

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a quitté́ Abidjan, vendredi, pour un séjour en France, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara se rendra ensuite à Brazzaville où il prendra part à l’investiture du président élu de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso.

La Cour constitutionnelle du Congo a validé le mardi 6 avril dernier l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars 2021. Il a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.

Décès du préfet d’Abidjan Bamba Souleymane

Le préfet d’Abidjan Bamba Souleymane est décédé vendredi dans la capitale économique ivoirienne des suites d’une maladie, a appris APA auprès de ses proches.

C’est le 06 janvier 2021 que M. Bamba qui est préfet hors grade, a été nommé à la préfecture d’Abidjan en remplacement de Vincent Toh Bi démissionnaire. Il était auparavant préfet de la région du N’Zi dans le Centre ivoirien.

Paiements électroniques : Mastercard et Uber renforcent leur partenariat

Pour stimuler la numérisation des paiements et faire progresser l’inclusion financière au Moyen-Orient et en Afrique, Mastercard et Uber renforcent leur collaboration.Les relations à long terme entre Uber et Mastercard continuent de se développer. Une nouvelle initiative stratégique axée sur les paiements numériques et la promotion des inclusions financières qui sera facilitée par Mastercard au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) a été adoptée entre la compagnie de paiement électronique et la société de transport urbain

Ce partenariat, premier dans la région entre les deux entreprises permettra à Uber de favoriser la numérisation dans l’ensemble de ses opérations commerciales, en tirant profit de l’infrastructure unique de Mastercard pour les paiements sur ses différents services proposés :  Uber Rides, Uber Eats, Uber Pass et Uber for Business.

Selon le rapport Economy 2021 publié par Mastercard, l’impact économique de la Covid-19 a introduit des modifications importantes dans les habitudes des consommateurs numériques, la croissance de la banque en ligne, la perturbation des technologies financières et les opportunités de stimuler l’inclusion financière.

Par ce partenariat, les deux entreprises pourraient combler l’écart d’inclusion financière à travers un large éventail d’efforts.

« Mastercard continue de s’associer à des acteurs numériques de toute la chaîne de valeur pour construire un monde plus connecté. Permettre un mouvement sécurisé et immédiat de l’argent pour les travailleurs et les clients de l’économie à la tâche, est particulièrement vital car nous soutenons les efforts de reprise économique. Grâce à notre partenariat croissant, nous permettons la croissance commerciale à long terme de l’entreprise grâce à une efficacité opérationnelle améliorée, favorisant une plus grande inclusion financière et l’innovation dans la région et, en fin de compte, stimulant la croissance de l’économie numérique dans la région MEA », explique Amnah Ajmal, vice-président exécutif du développement du marché, Mastercard, MEA.

L’année dernière en Afrique du Sud Uber a lancé un produit appelé Uber Pass, qui sera désormais disponible dans la plupart des villes du Moyen-Orient et de l’Afrique, Mastercard devenant un partenaire de distribution clé pour favoriser l’adoption.

« Il s’agit du plus grand partenariat pour nous au sein de la région MEA, et nous sommes fiers de travailler ensemble pour apporter des solutions financières clés aux partenaires pilotes de la MEA. Le bien-être des conducteurs est une priorité absolue et il est important pour nous de mettre à leur portée les opportunités qu’ils souhaitent », se justifie Tino Waked, directeur général régional, Moyen-Orient et Afrique.

Ce nouveau partenariat se base sur le travail déjà accompli ensemble par les deux sociétés. L’année dernière, Mastercard a engagé 120 000 voyages et repas gratuits pour les communautés de soutien à travers le Moyen-Orient et l’Afrique, ce qui a été facilité par Uber. Ce partenariat s’étend à toute la région et il a soutenu des villes, des hôpitaux, des travailleurs en première ligne et des communautés marginalisées avec des trajets et des repas gratuits.

Le travail entrepris avec Uber joue un rôle clé dans la promotion de l’engagement mondial de Mastercard en faveur de l’inclusion financière et de l’engagement de la société à faire entrer un total d’un milliard de personnes, 50 millions de micro et petites entreprises et 25 millions de femmes entrepreneurs dans l’économie numérique d’ici 2025.

Lancement à Abidjan d’un projet pour soutenir 300 commerçantes

La Fondation African Women Initiatives ( AWI) a lancé jeudi à Abidjan l’édition 2021 de son programme dénommé CÊWA, un projet qui vise à soutenir à terme 300 femmes commerçantes à faibles revenus.

 Au cours de cette cérémonie de lancement, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA, les bénéficiaires ont reçu chacune un kit d’une valeur de 100 000 FCFA composé d’une glacière, de sodas et de l’eau minérale.

 « Cette 1ère cohorte riche de 100 femmes comprend trois catégories de bénéficiaires que sont celles du kit glacière, du kit cosmétique et celles du kit marché composés de produits secs», précise la note.

Par ailleurs, pour cette année 2021, ce projet soutiendra à terme 300 femmes  issues du district d’Abidjan, notamment dans les communes d’Adjamé, Abobo, Port-Bouët, Yopougon, Treichville et Marcory afin de renforcer leurs capacités de résilience économique et sociale face à la Covid-19.

Au nom des bénéficiaires, Sompleï Marie Noëlle a remercié la Fondation AWI et ses partenaires pour cette initiative visant l’autonomisation économique de la femme. Le concept dénommé CÊWA destiné à soutenir les femmes commerçantes à faibles revenus, a été lancé officiellement le 29 mai 2019.

Présidentielle tchadienne : Amnesty dénonce la coupure d’internet

A deux jours de l’élection présidentielle au Tchad, Amnesty International a dénoncé les longues coupures d’Internet, entre autres « entraves à la liberté d’expression ».Selon l’ONG des droits humains, les autorités tchadiennes ont accentué les restrictions dans l’espace d’expression civique ces derniers mois, à travers de longues coupures d’Internet, des arrestations arbitraires et des atteintes aux libertés de manifestation et de réunion pacifique.

« Depuis plusieurs années, elles procèdent à des restrictions volontaires d’Internet lors de mobilisations de voix critiques. Cumulées, celles-ci correspondraient, selon les chiffres avancés par différentes organisations, à deux ans et demi de coupures ou perturbations de l’Internet depuis 2016 », a-t-elle souligné dans le communiqué parvenu vendredi à APA.

Selon Amnesty, des organisations comme Netblocks, Internet Sans Frontières et Access Now, ont comptabilisé un chiffre cumulé de 911 jours de perturbations intentionnelles d’Internet entre 2016, année de la dernière élection présidentielle au Tchad, et 2021. Ces chiffres comprennent les ruptures totales d’accès à Internet et les restrictions concernant certains réseaux sociaux.

« Au cours des cinq dernières années, on a pu constater une concomitance entre les ruptures d’accès à Internet et les moments de contestation politique au Tchad. Ces perturbations qui touchent l’ensemble des usagers portent atteinte à la liberté d’expression », a déclaré Abdoulaye Diarra, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

Entre février et mars 2021, l’accès à Internet, les appels téléphoniques et les messages textes envoyés d’un téléphone à un autre ont été perturbés durant une quinzaine de jours. Internet avait été perturbé pendant 192 jours en 2020, a également noté Amnesty. « Dans le contexte politique, économique et social actuel, les autorités tchadiennes doivent s’abstenir de couper Internet et assurer la liberté d’opinion et d’expression avant, pendant et après l’élection », a estimé M. Diarra.

« L’accès à Internet est indissociable de la liberté d’expression. Les autorités doivent garantir les droits de tous à jouir de leurs libertés conformément au droit international et aux lois du pays », a ajouté le chercheur.

En outre, Amnesty International a documenté au cours de l’année dernière et en début de celle en cours de nombreuses atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de manifestation et de réunion pacifique au Tchad.

Un exemple récent est l’arrestation le 6 février et la condamnation à des peines de prison ferme ou avec sursis de plusieurs membres d’une coalition d’associations de jeunes chômeurs, de partis politiques et de défenseurs des droits humains. Ces derniers voulaient organiser une manifestation, « interdite par les autorités », pour protester contre la situation économique, sociale et politique du pays, a-t-elle souligné.

L’élection présidentielle du 11 avril du Tchad reçoit dix candidats dont le président sortant Idriss Déby, 68 ans. Trois parmi ses adversaires ont déjà annoncé leur retrait, ramenant la liste publiée le 3 mars par la Cour suprême à sept candidats désormais.

Dirigeant d’une main de fer le pays depuis 1990, Déby s’est autoproclamé « Maréchal » et brigue un sixième mandat.

Sénégal: une commission d’enquête pour les émeutes de mars

L’entité qui sera « indépendante et impartiale » œuvrera à rétablir la vérité et situer les responsabilités après les violentes manifestations qui ont secoué le pays en mars.Le gouvernement du Sénégal brise enfin le silence sur la série de manifestations violentes et meurtrières survenues le mois dernier. Lors d’une rencontre entre des membres du gouvernement et la presse, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale.

« C’est une commission ouverte et les membres de l’opposition et de la société civile pourront y être », a indiqué le ministre des Forces armées, ajoutant que l’objectif est de permettre à ladite commission de « travailler en toute indépendance sur ce que les uns ou les autres ont eu à faire ».

La création de cette commission vient s’ajouter aux actes d’« apaisement » initiés par le gouvernement. Si aucune date n’a encore été annoncée pour sa mise en place effective, ses missions sont quant à elles connues. Elle sera notamment chargée de faire la lumière sur la présence ou non de « forces occultes » parmi les manifestants, ou sur celle de « nervis » aux côtés des forces de l’ordre.

Au cours de son allocution, Sidiki Kaba a livré la « part de vérité du gouvernement ». Dans un Mémorandum, il a fait état de 12 morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre. 145 édifices publics et 139 privés ont été également saccagés, selon le ministre.

Par ailleurs, il a promis que l’action judiciaire dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, à l’origine des troubles, suivra son cours et que « la justice rendra son verdict en toute indépendance ».

L’ancien ministre des Affaires étrangères n’a pas manqué de rendre un hommage aux forces de l’ordre qui « ont fait preuve de retenue » durant ces manifestations.

Kandia Camara, 1ère femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, « sereine et confiante »

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, première femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, a déclaré jeudi être « sereine et confiante », lors d’une passation de charges.

« J’arrive sereine et confiante dans cet important ministère régalien », a déclaré Mme Kandia Camara, car « assurée d’avance » de pouvoir compter sur les précieux conseils de son prédécesseur, Ally Coulibaly, et de profiter de son expérience. 

Elle a exprimé sa très sincère gratitude à Alassane Ouattara, qui a bien voulu pour la première fois dans l’histoire du pays nommer à travers sa modeste personne, une femme, à la fois ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.  

« Ce sera un travail d’équipe qui sera jugé à l’aune des résultats », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel du ministère,  promettant mener « une diplomatie de veille stratégique, de promotion économique mais aussi de promotion des ressources humaines au plan international ».

 La nouvelle cheffe de la diplomatie ivoirienne qui veut faire de la Côte d’Ivoire un havre de paix, ambitionne également de tenir en acte la vision du pays, être « l’Ami de tous et l’ennemi de personne » comme le disait feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.  

Mme Kandia Camara a ensuite salué son « aîné » et « frère d’arme », Ally Coulibaly avec qui elle a clamé partager « les stigmates de plus de 30 années d’années difficiles, mais aussi les délices d’une passion, celle de lutter aux côtés d’un homme d’exception, M. Alassane Ouattara ». 

« Il s’agit là d’un immense honneur que j’accueille cependant avec un double défi, d’abord celui de maintenir haut la barre de l’excellence à laquelle vous avez hissé la diplomatie et ensuite de veiller à la bonification de nos relations avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel », a-t-elle poursuivi. 

M. Ally Coulibaly a pour sa part exprimé sa disponibilité à accompagner la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, qui occupait précédemment le portefeuille de l’Éducation nationale, de la formation technique et professionnelle. 

Santé, réfugiés et action législative et réglementaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les vaccins reçus par le Royaume dans le cadre du Covax, la protection des réfugiés au Maroc, les réactions au sujet du couvre-feu nocturne et l’action législative et réglementaire.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a bénéficié d’une première allocation de vaccin anti-Covid19 dans le cadre du mécanisme COVAX.

Selon un communiqué du ministère de la santé, cité par le journal, des doses complémentaires seront allouées au Royaume dans les semaines à venir. Il s’agit d’une complémentarité d’approvisionnement en vaccins anti-Sars-CoV-2 qui permettra au Royaume de mener à bien la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 lancée depuis le 28 janvier 2021.

A l’heure actuelle, le mécanisme COVAX a permis à plus de 100 pays participants de bénéficier d’un accès rapide et équitable à des doses de vaccins sûrs, efficaces et reconnus par l’OMS, qui couvriront jusqu’à 20% de la population de chaque pays, et ce, malgré la demande accrue et la disponibilité réduite en vaccins, conclut le communiqué.

+Le Matin+ indique que l’ambassade du Japon au Maroc offre un soutien financier de 190.000 dollars au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pour financer le projet de « protection et d’assistance des réfugiés au Maroc » qui a pour objectif de soutenir cette frange de la population pour se reconstruire une vie digne dans leur nouveau pays d’accueil, le Maroc.

Dans le détail, le projet consistera à accompagner les réfugiés en situation de vulnérabilité en favorisant leur accès au marché de l’emploi ou encore en les aidant à créer leur propre activité génératrice de revenus.

Dans une déclaration au journal en marge de la cérémonie de célébration du lancement de ce projet, François Reybet-Degat, représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a indiqué que le Royaume comptait actuellement 14.000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont 55% sont des réfugiés syriens et 12% des Yéménites.

+Al Alam+ fait remarquer que la récente décision du gouvernement d’interdire les déplacements nocturnes pendant le mois de Ramadan a provoqué un mécontentement généralisé parmi les Marocains.

Les médias sociaux ont été submergés par des réactions condamnant cette décision, qui consacrerait une situation sociale déjà compliquée imposée par la pandémie de coronavirus. Le comité scientifique de lutte contre le coronavirus a justifié cette décision par une augmentation des cas d’infection, dont le nombre a doublé en un mois, ainsi que par la propagation de nouveaux variants du virus.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’action réglementaire et législatives, fait savoir que sur la période allant d’avril 2017 à avril 2021, note que le Conseil de gouvernement a approuvé un total de 940 textes dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Le Secrétaire général du gouvernement a passé en revue les différents aspects des activités du Conseil au cours de la période allant d’avril 2017 à avril 202, soulignant notamment les activités législatives et réglementaires relatives au Conseil.

S’agissant de l’action législative et réglementaire, le nombre de projets de textes approuvés par le Conseil du gouvernement lors de ses 200 séances s’élève à 940, dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Concernant l’état d’urgence sanitaire, l’exposé a souligné que sa gestion a nécessité la promulgation de 13 lois, cinq décrets-lois, 38 lois organiques, dix décrets portant approbation d’accords de prêts et de garanties de prêt et 29 décisions.

 Quant aux conventions internationales, elles s’élèvent à 140, dont 26 conventions multilatérales et 114 conventions bilatérales, a-t-il relevé.

Justice et nécrologie en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la sortie du ministre Sidiki Kaba sur les violentes manifestations de mars et le décès du Doyen des juges Samba Sall.« L’Etat livre sa +part de vérité+ » après la série de manifestations meurtrières de mars dernier, indique Sud Quotidien, avant de reprendre le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. « L’entière responsabilité de ces évènements ne doit pas être imputée à l’Etat », a-t-il dit.

L’AS note pour sa part que « Me Sidiki Kaba enfile sa robe d’avocat ». Selon EnQuête, il a fait hier un réquisitoire en règle contre l’opposant Ousmane Sonko et la société civile.

« L’Etat s’explique et charge Sonko », souligne cette fois Vox Populi, ajoutant que le ministre annonce la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour les émeutes qui ont causé la mort de plusieurs personnes, suite à l’interpellation du député de l’opposition alors qu’il allait répondre à la convocation d’un juge sur des accusations de viol.

L’Observateur note que la création de cette commission d’enquête est « le poisson d’avril du gouvernement ». Cependant, Le Soleil précise qu’elle sera ouverte à l’opposition et à la société civile.

Le quotidien national, reprenant la sortie du ministre Kaba, indique qu’un Mémorandum fait état de douze morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre, 145 édifices publics et 139 privés saccagés.

En outre, il souligne que l’action judiciaire suivra son cours dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui a mis le feu aux poudres… Et malgré aussi le décès hier du Doyen des juges Samba Sall, le magistrat instructeur de ce dossier.

« Le Doyen quitte Thémis ; Samba Sall n’est plus ; Samba Sall, un agent secret jusqu’à la mort », sont entre autres titres consacrés par les journaux comme Le Quotidien, Libération ou L’Observateur au décès hier du juge dès suites d’une longue maladie.

Walf Quotidien revient sur la vie du « +capitaine+ tombé » qui se « rêvait homme de tenue, (mais) a fini magistrat après un passage au barreau ». Selon L’Observateur, il sera inhumé aujourd’hui à Sokone (centre) près de sa grand-mère.

En football, Record titre sur le match de Ligue 1 française Metz-Lille où le jeune milieu sénégalais Pape Matar Sarr va défier le leader.

Sur l’équipe nationale, Stades note que le sélectionneur Aliou Cissé est « en quête perpétuelle d’un onze idéal » après avoir convoqué 103 Lions en six ans. Pendant ce temps, le gardien sénégalais de Chelsea FC (élite anglaise) Edouard Mendy réalise sept clean-sheets en huit matchs de Ligue des champions. Du coup, il « chipe un record à la légende Petr Cech ».

Mozambique: la SADC déploie sa Brigade d’intervention militaire

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a accepté de déployer sa Brigade d’intervention militaire (FIB) pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique et qui font des ravages dans le nord du pays.Dans un communiqué publié à l’issue d’un Sommet extraordinaire de sa double troïka jeudi soir, la SADC a exprimé sa « pleine solidarité » avec le gouvernement du Mozambique et réaffirmé son « engagement à contribuer aux efforts visant à instaurer une paix et une sécurité durables, ainsi que la réconciliation et le développement » au Mozambique.

Le Sommet de la double troïka a ordonné un déploiement technique immédiat de l’organe de la SADC en République du Mozambique et la convocation d’une réunion extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe avant le 28 avril 2021, qui devra faire un rapport au Sommet extraordinaire de la troïka de l’Organe qui doit se tenir en République du Mozambique le 29 avril 2021 », indique le communiqué.

Le bloc régional a demandé aux responsables de la défense et de la sécurité de ses 16 Etats membres de travailler sur les modalités d’activation de la FIB.

Le Mozambique sera alors le deuxième pays de la SADC dans lequel la FIB a été déployée, après la République démocratique du Congo.

Le déploiement fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, sans lien apparent avec le groupe éponyme somalien, aligné sur Al-Qaïda.

Sénégal : Un autre Ramadan en temps de Covid

Nombre de musulmans prennent d’assaut les marchés de la capitale sénégalaise pour faire leurs emplettes en prévision de la hausse des prix généralement observée durant le mois sacré.Dans moins d’une semaine, le Ramadan débutera dans le monde entier. Au Sénégal où 95 % de la population est musulmane, la ferveur religieuse est à son paroxysme durant cette période. Paradoxalement, les dépenses en tout genre atteignent des sommets. Mais le nouveau coronavirus a frappé au portefeuille de nombreux ménages.

Fama Ndiaye, carton de lait en poudre en main, marchande dans une boutique du marché de Ouakam (commune de Dakar). Pour cette quadragénaire, l’heure est à la rationalisation : « Nous traversons une période très difficile. Notre pouvoir d’achat a diminué. Je négocie donc les prix. Auparavant, je payais sans discuter ».

Ce lieu de commerce accueille une foule immense composée majoritairement de femmes. Celles-ci sont venues s’approvisionner essentiellement en denrées de première nécessité. Très remontée, Arame Kama dénonce la cherté des produits et tient les vendeurs pour seuls responsables.

« Chaque année, ils augmentent les prix à l’approche du mois de Ramadan. Par conséquent, plus nous venons tôt au marché, mieux c’est. Autrement, nous risquons de payer plus cher les achats », se plaint-elle.

Offre suffisante

Cette accusation est rejetée en bloc par Thierno Birahim. Originaire du centre du Sénégal, ce commerçant invoque les répercussions de la crise sanitaire mondiale sur le transport international des marchandises. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des commerçants quand on ignore le fonctionnement du commerce », se désole-t-il.

Une pénurie en plein Ramadan, c’est l’autre inquiétude des associations consuméristes. A en croire Thierno Birahim, une rupture de stock est peu probable. En tout cas, au marché de Ouakam, des sacs de pomme de terre et d’oignons sont visibles un peu partout.

Vendeuse de poissons, Kiné Diouf se veut également rassurante : « Le poisson est disponible et les prix sont vraiment abordables. Tout dépend du pouvoir d’achat du client ».

Quid de la Covid ?

L’année dernière, la pandémie avait profondément bouleversé les habitudes. Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus avaient notamment entraîné la fermeture des mosquées, l’annulation de plusieurs conférences religieuses et de nombreuses actions de solidarité.

Cependant,  même si le virus est toujours actif, un retour progressif à la normale est envisageable à la faveur de la levée de l’état de catastrophe sanitaire et du démarrage de la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire national.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mai

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 mai prochain pour faire face à la propagation de la Covid-19, indique jeudi un communiqué de la présidence du gouvernement.Mercredi, l’exécutif a instauré un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Selon un communiqué du gouvernement, cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon la même source.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mai

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 mai prochain pour faire face à la propagation de la Covid-19, indique jeudi un communiqué de la présidence du gouvernement.Mercredi, l’exécutif a instauré un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Selon un communiqué du gouvernement, cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon la même source.

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Maroc, le pays le plus avancé en termes de vaccination en Afrique (OMS)

Le Maroc est le pays le plus avancé en termes la vaccination contre le COVID-19 en Afrique, a annoncé jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).« Le Maroc est le pays le plus avancé dans la vaccination en Afrique », s’est félicitée Dr. Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi par l’Organisation.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dans son bilan livré jeudi, un total de 4.433.939 personnes ont reçu une première dose du vaccin et 4.075.290 autres se sont vues administrer la deuxième dose.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc a enregistré ces dernières semaines un ralentissement de sa campagne de vaccination notamment à cause de problèmes d’approvisionnement chez les producteurs de vaccins.

Le Maroc, le pays le plus avancé en termes de vaccination en Afrique (OMS)

Le Maroc est le pays le plus avancé en termes la vaccination contre le COVID-19 en Afrique, a annoncé jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).« Le Maroc est le pays le plus avancé dans la vaccination en Afrique », s’est félicitée Dr. Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi par l’Organisation.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dans son bilan livré jeudi, un total de 4.433.939 personnes ont reçu une première dose du vaccin et 4.075.290 autres se sont vues administrer la deuxième dose.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc a enregistré ces dernières semaines un ralentissement de sa campagne de vaccination notamment à cause de problèmes d’approvisionnement chez les producteurs de vaccins.

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un «dépotoir» (Président CIJP)

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un « dépotoir » où tout le monde vient se « défouler », a estimé, jeudi à Abidjan, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), Vamara Coulibaly.

A la tête d’une délégation de son institution, M. Coulibaly s’est rendu au siège du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour solliciter l’implication de cette faîtière des médias en ligne de Côte d’Ivoire en vue de «l’assainissement et de la professionnalisation» du secteur.

«Nous sollicitons votre implication pour l’assainissement du secteur (…) La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un dépotoir où tous les demi lettrés viennent pour se défouler», a soutenu Vamara Coulibaly, entouré de plusieurs membres de la Commission et du Secrétaire permanant, Mama Fofana.

En retour, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé a salué cette démarche de la Commission paritaire qui permet de «recueillir les avis, les observations et les propositions»  des acteurs pour la professionnalisation du secteur.

Les échanges ont notamment porté sur la durée de la carte CIJP qui est d’un an ainsi que le coût qui est de 10 000 FCFA. Selon Mama Fofana, cette durée et ce coût sont des éléments déjà prévus et fixés par la loi qui institue la CIJP.

La valorisation de la CIJP et la numérisation de la procédure de demande de cette carte ont été également évoquées au cours de cette rencontre avec le REPPRELCI qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée auprès des organisations professionnelles des médias.

Créée par la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel ou de professionnel de la communication (CIJP), a pour mission principale l’attribution de la carte d’identité professionnelle.

 Elle est composée de 12 membres issus des différentes organisations professionnelles des médias et de structures publiques du secteur des médias.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un «dépotoir» (Président CIJP)

La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un « dépotoir » où tout le monde vient se « défouler », a estimé, jeudi à Abidjan, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), Vamara Coulibaly.

A la tête d’une délégation de son institution, M. Coulibaly s’est rendu au siège du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour solliciter l’implication de cette faîtière des médias en ligne de Côte d’Ivoire en vue de «l’assainissement et de la professionnalisation» du secteur.

«Nous sollicitons votre implication pour l’assainissement du secteur (…) La presse en ligne de Côte d’Ivoire ne doit pas être un dépotoir où tous les demi lettrés viennent pour se défouler», a soutenu Vamara Coulibaly, entouré de plusieurs membres de la Commission et du Secrétaire permanant, Mama Fofana.

En retour, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé a salué cette démarche de la Commission paritaire qui permet de «recueillir les avis, les observations et les propositions»  des acteurs pour la professionnalisation du secteur.

Les échanges ont notamment porté sur la durée de la carte CIJP qui est d’un an ainsi que le coût qui est de 10 000 FCFA. Selon Mama Fofana, cette durée et ce coût sont des éléments déjà prévus et fixés par la loi qui institue la CIJP.

La valorisation de la CIJP et la numérisation de la procédure de demande de cette carte ont été également évoquées au cours de cette rencontre avec le REPPRELCI qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée auprès des organisations professionnelles des médias.

Créée par la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel ou de professionnel de la communication (CIJP), a pour mission principale l’attribution de la carte d’identité professionnelle.

 Elle est composée de 12 membres issus des différentes organisations professionnelles des médias et de structures publiques du secteur des médias.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.