Mali : destitution du président et du PM par la junte

Au Mali, la junte dirigée par Assimi Goita, a repris tous les pouvoirs après avoir destitué le président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.L’homme fort de Bamako, le colonel-major Assimi Goita affirme avoir placé le Président et le Premier ministre « hors de leurs prérogatives ». « Le gouvernement de Moctar Ouane s’est montré incapable de consituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux » souligne la junte dans un communiqué. 

A côté de cette situation, les militaires reprochent aux deux dirigeants d’avoir enfreint la charte de la transition.

En effet, dans la Charte de la transition, il est indiqué à son article 7 que le « Vice-président de la transition est chargé des questions de défense et de sécurité ».

Le président de la transition et le Premier ministre ont été arrêtés lundi par des officiers armés après la publication du nouveau gouvernement. 

La nouvelle équipe a laissé sur le carreau deux grandes figures militaires de la junte: les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la protection civile dans l’ancien gouvernement.

Côte d’Ivoire: un civil tué à Gonaté dans une altercation avec des gendarmes

Un civil a été tué dans la nuit de lundi à mardi à Gonaté suite à une altercation impliquant des jeunes et des encadreurs d’élèves sous-officiers gendarmes en marche pour Daloa, dans le centre-ouest du pays.

Selon une source sécuritaire, l’incident est intervenu à Gonaté où des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan en partance de Bonon pour Daloa dans le cadre d’une marche punitive, ont fait escale.

 A cette escale, deux encadreurs de cette marche se sont soustraits du dispositif pour des besoins personnels.  Suite à une altercation avec certains jeunes, l’un des gendarmes a  fait usage de son arme de type AK, atteignant mortellement, Fofana Abdoulaye, âgé de 30 ans et de nationalité ivoirienne.

Les deux militaires ont été mis à la disposition de la brigade de recherche pour enquête.

Mali : l’UA exige la libération des dirigeants arrêtés

Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo (RDC) et président en exercice de l’Union africaine, a exigé mardi la libération immédiate et inconditionnelle des dirigeants de la transition arrêtés par les militaires au Mali.Dans un communiqué de la présidence congolaise, l’Union africaine a appris avec « consternation » l’arrestation du président de la transition Bah N’daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, par des militaires

« Le président en exercice de l’UA exige la libération immédiate et inconditionnelle des personnalités arrêtées et condamne fermement toute action visant à déstabiliser le Mali. Il appelle également tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu’au respect de la Constitution » indique le document.

Les deux dirigeants ont passé la nuit entre les mains des militaires au camp militaire de Kati malgré des médiations nocturnes entreprises par des religieux.

Bah N’daw et Moctar Ouane ont été cueillis à leurs domiciles par des officiers armés quelques heures après la publication du nouveau gouvernement. En effet, à la faveur du nouveau remaniement, les deux colonels, membres influents de la junte qui a renversé le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, se sont retrouvés sur la touche. Il s’agit de Modibo Koné, ministre de la Sécurité et de la protection civile et du très influent Sadio Camara, qui gérait le ministère de la Défense.

Un acte fort du président de transition et de son Premier ministre qui ont voulu respecter le délai de la transition de 18 mois imposé par la communauté internationale pour rendre le pouvoir aux civils.

En avril, les autorités de transition avaient annoncé l’organisation d’un référendum portant sur une révision constitutionnelle, le 31 octobre et la tenue de la présidentielle et des législatives entre février-mars 2022 pour permettre le retour à l’ordre constitutionnel.

Dans le concert des condamnations, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat dénonce « un acte d’une gravité extrême » dans un tweet, indiquant que son organe observe de près l’évolution de la situation au Mali.

« Les chefs d’Etat de l’UA ont condamné avec énergie cet acte qui ne peut en aucun cas être toléré au regard des dispositions pertinentes et demandent aux militaires de retourner en casernes » dénonce-t-il dans son message. Moussa Faki Mahamat d’ajouter que l’Union africaine demande la libération immédiate et sans conditions des Autorités gardées dans les casernes et invite les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue.

Sénégal : la Banque mondiale au chevet des chaînes de valeur

L’institution financière internationale vient d’allouer un financement de 125 millions de dollars, soit 80 milliards de FCFA, pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaînes de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé dans le pays.Ce financement est destiné au programme gouvernemental « Accélérer la compétitivité et la création d’emploi », informe le communiqué de la Banque mondiale parvenue ce mardi à APA.

Le programme soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les PME plus formelles à travers des canaux dédiés tels que le système de garantie partielle de crédit, l’accès au financement à long terme et les subventions de contrepartie pour l’adoption de technologies et l’amélioration de la productivité, précise la note.

Par ailleurs, poursuit le document, il s’agira de renforcer la compétitivité au niveau des chaînes de valeur incluant tous les types et toutes les tailles d’entreprises participant aux chaînes de valeur.

L’économie sénégalaise a été impactée par la Covid-19 à plusieurs niveaux. « Pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l’accent sur les exportations, d’améliorer la productivité des MPME et l’adoption des technologies, et d’introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participation public-privé », ont-ils indiqué les chefs de l’équipe du projet de la Banque mondiale, Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, cités par le communiqué.

Dans ce contexte où le Sénégal fait face à plusieurs défis dus à la pandémie de la Covid-19, « ce projet soutient la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l’accès au financement et à l’investissement à long terme, et des infrastructures plus durables », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Nathan Belete.

Politique, santé et administration au menu des quotidiens marocains

La crise politique entre le Maroc et l’Espagne, le retour à la vie « normale » et les excédents budgétaires des collectivités territoriales sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.+Al Bayane+ écrit qu’accueillir ou faciliter le passage de personnes hors-la-loi par son territoire semble une pratique courante dans cette Espagne de Podemos qui s’est embourbée dans un tissu de mensonges et de mésaventures poussant les relations avec le Maroc au point de rupture.

« Le dénommé Brahim Ghali, chef de la junte séparatiste du Polisario qui se fait soigner actuellement dans un hôpital à Logrono, dans le nord du pays, n’est pas le premier criminel à séjourner dans le pays ibérique en violation de toutes les lois et de tous les principes de l’État de droit. Il n’y a pas si longtemps, en janvier 2020 pour être précis, Podemos, le parti de Pablo Iglesias, a plongé sans gêne toute l’Espagne dans une profonde polémique en accueillant Delcy Rodriguez, vice-présidente du régime totalitaire vénézuélien de Nicholas Maduro, malgré l’interdiction qui pèse sur elle de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne ou d’y transiter », rappelle le quotidien.

+L’Opinion+ relève que depuis vendredi dernier, le Maroc connaît comme une sorte de retour à la vie « normale », suite à l’allégement des mesures restrictives annoncé par le gouvernement, ajoutant que les cafés sont pleins à craquer jusqu’à 23h et qu’un fourmillement de personnes envahit les places et les corniches des différentes villes du Royaume.

Après des mois de fermeture et de mise sous cloche, le Maroc a franchi une nouvelle étape de pré-déconfinement, poursuit le journal, notant que cette initiative renseigne sur la confiance des autorités sanitaires en l’évolution de la situation épidémiologique et sur le rythme d’approvisionnement en nouvelles doses.

Cette avancée est également accueillie à bras ouverts par le secteur du tourisme, indique-t-il, soutenant que « si les recettes touristiques continuent d’accuser un retrait alarmant, cette nouvelle dynamique apporterait de l’espoir aux opérateurs touristiques, à quelques semaines du début de la saison estivale ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir qu’à ce jour, le cumul des excédents budgétaires enregistrés chaque année par les collectivités territoriales atteint le niveau de 46 milliards DH (1 euro = 10,8 DH), selon la Trésorerie générale du Royaume.

« En réalité cette situation excédentaire est un très mauvais signe, car lorsqu’une commune dégage un excédent budgétaire, cela veut dire tout simplement qu’elle n’a pas engagé les investissements qu’elle avait programmé », explique le journal.

Selon lui, 46 milliards DH qui dorment dans les comptes spéciaux des collectivités territoriales, « c’est aussi 46 milliards DH en moins pour l’économie tout entière ». « Un tel volume aurait dû, en réalité, être injecté dans le circuit, via la commande publique, profitant ainsi aux entreprises, à l’investissement et à l’emploi », estime-t-il.

Sénégal : l’achat d’un nouvel avion présidentiel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur l’achat d’un nouvel avion neuf de commandement présidentiel et la marche nationale de plusieurs organisations religieuses et de la société civile contre l’homosexualité.« Macky (Sall) au poste de pilotage » lance L’Observateur, parlant du nouvel avion de commandement du Sénégal. Le journal précise que l’appareil A-320 Neo a été acheté sur le budget du ministère des Forces Armées pour un prix estimé à 60 milliards FCfa.

WalfQuotidien parle plutôt d’un « jeu de cache cash » sur le nouvel avion de commandement. Le journal souligne que des zones d’ombres entourent ce nouvel appareil, puisque le gouvernement a passé sous silence le prix. Quid de l’ancien appareil l’A-319, s’interroge encore le journal.

Pour Le Quotidien, la polémique s’installe sur l’achat de cet avion présidentiel neuf. Le journal se questionne sur le montage financier ayant abouti à l’acquisition de l’appareil, au moment où le ministre porte-parole du gouvernement Oumar Guèye, invoque » le « secret défense ».

L’autre actualité brûlante est la mobilisation nationale contre l’homosexualité et les pratiques assimilées organisée dimanche à la Place de la Nation. Dakar, Thiès, Mbour, Sédhiou pour la criminalisation des actes contre-nature selon Sud Quotidien. Ce qui fait dire au journal que la « la rue criminalise l’homosexualité».

Criminalisation de l’homosexualité, And Samm Jikko Yi (uni pour la préservation des valeurs) lapide les LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes » indique L’AS. Plus d’une vingtaine d’associations islamiques, société civile et mouvements politiques ont demandé au gouvernement de s’engager ouvertement contre la légalisation des droits des LGBTI.

Sur un autre registre, EnQuête réserve sa Une à la Procureure générale de la Cour Pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda. Dans un large entretien, la Gambienne assène ses vérités, « je ne considère pas le procès de Laurent Gbabgo (ancien président de la république ivoirien) comme un échec » dit-elle avant de démonter les préjugés, «la CPI ne fait pas de fixation sur l’Afrique ». Répondant à une question sur une éventuelle candidature à la prochaine présidentielle en Gambie, la Procureure souriante déclare « Dieu seul sait ».

Le Soleil aborde la tournée économique du Président Macky Sall dans les régions de Kaffrine et Kédougou entre le 29 mai et le 1er juin. « Un marathon de 1600 kilomètres en 81 heures » selon le quotidien national qui permettra au Président de la République d’inaugurer d’importants projets sociaux dont des infrastructures hospitalières et routières.

Dans Libération, il est question d’une rocambolesque histoire de trafic de drogue. Le journal informe en effet que 50 kilos de chanvre indien ont été saisis sur deux militaires en flagrant délit à Nianing, dans le département de Mbour, à 80 Km de Dakar.

En Sport, un Sadio Mané « historique » envoie Liverpool en Ligue des champions titre Stades. Le ballon d’or africain marque son 8e but consécutif devant Crystal Palace et égale le record de Robin Van Persie.

Record pour sa part, informe que la liste des Lions pour les matchs amicaux du mois de juin est attendue aujourd’hui.

Rabat et Niamey conviennent de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi par visioconférence, avec le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération de la République du Niger, Hassoumi Massoudou.Les deux ministres se sont réjouis des relations solides de partenariat et de coopération entre les deux pays et leur volonté de continuer à développer ces relations et à les hisser à des niveaux supérieurs.

A cet égard, les deux parties ont rappelé la nouvelle dynamique insufflée aux relations entre les deux pays, suite aux visites officielles du Roi Mohammed VI au Niger en 2004 et 2005.

Les deux parties se sont félicitées des résultats des élections présidentielles tenues au Niger, le 11 avril 2021, qui se sont déroulées dans le calme et la transparence et qui ont consacré la victoire du Président Mohamed Bazoum.

Elles se sont engagées à coordonner leurs actions au niveau des instances régionales et internationales afin de promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique du continent africain et à soutenir mutuellement les candidatures marocaines et nigériennes au sein de ces mêmes instances.

A ce titre, le ministre nigérien a affirmé le soutien du Niger à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Union Africaine à l’Education, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

Par ailleurs, MM. Bourita et Massoudou ont convenu de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat couvrant les domaines de la formation, de l’investissement, des énergies renouvelables, du tourisme, des affaires islamiques, de la protection civile, du transport aéroportuaire et de la justice.

Les deux ministres ont souligné la nécessité de promouvoir l’échange d’expériences et d’encourager une politique économique plus volontariste mobilisant également le secteur privé.

Les deux parties se sont accordées sur la tenue, à Rabat ou à Niamey, de la prochaine session de la Commission mixte de coopération.

Mali: pourquoi ce bruit de bottes à Bamako

Quelques heures après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement, le chef de l’Etat et le premier ministre de transition ont été conduits au camp miliaire de Kati par des officiers armés dans ce qui s’apparente à un coup de force.L’hypothèse est évoquée depuis quelques jours au Mali, notamment Bamako, la capitale. Hier, lundi 24 mai, elle semblait avoir pris corps ou presque. Les putschistes qui avaient déposé le président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK en août dernier, puis installé un gouvernement de transition censé organiser le retour à un ordre constitutionnel normal, ont décidé de reprendre les choses en main. 

À l’origine de ce qui ressemble à un nouveau coup de force miliaire, l’annonce par le premier ministre de transition, Moctar Ouane, de la liste d’un nouveau gouvernement chargé de succéder à un premier cabinet remercié il y a une dizaine de jours. 

Validé dans la matinée par chef de l’Etat de la transition, le colonel à retraite Bah N’daw, nommé en septembre dernier par la junte qui a renversé le président IBK, la nouvelle équipe gouvernementale exclut deux grandes figures militaires: les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense  et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Ils ont été remplacés dans la nouvelle équipe par le Général de Brigade Souleymane Doucouré et le Général de Division Mamadou Lamine Ballo.

L’ancienne junte du  Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), menée par le vice-président de la transition, le Colonel-major Assimi Goita, n’a pas apprécié l’éviction de ces deux influents officiers et a procédé à l’arrestation du président de la transition et du Premier ministre. 

Selon plusieurs sources crédibles maliennes et étrangères, les anciens putschistes ont conduit les deux hommes au camp militaire de Kati, près de Bamako et épicentre traditionnel des coups d’état au Mali. 

Après avoir exigé le renvoi immédiat du Premier ministre, les militaires auraient finalement proposé une solution de compromis: le maintien de Moctar Ouane à la tête du gouvernement contre la dissolution du nouveau cabinet et le retour à leurs postes des deux colonels remerciés. 

Une délégation de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) à laquelle le Mali est affiliée, serait attendue mardi 25 mai pour tenter une médiation entre le chef de l’Etat et les anciens putschistes. 

Dans les rues de Bamako où cette nouvelle crise au sommet de l’Etat est très commentée, la vie ne semble pas avoir été troublée. Mais les ambassades étrangères ont demandé à leurs ressortissants d’observer la plus grande vigilance et de rester chez eux. 

Le Maroc et la Mauritanie veulent booster leur coopération économique

Le Maroc et la Mauritanie ont exprimé leur ferme détermination à renforcer leur coopération économique qui reste en deçà de l’excellence des relations politiques qui lient les deux pays.Dans un point de presse, tenu lundi à Rabat, à l’issue des entretiens entre les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et mauritanien, Ismail Ouled Cheikh, en visite au Maroc porteur d’un message du président mauritanien Mohammed Ouled Ghazouani au Roi Mohammed VI, le ministre marocain a souligné que la visite du chef de la diplomatie mauritanienne au Maroc « s’inscrit dans le cadre d’une évolution très positive » entre les deux pays.

Il a rappelé les contacts et les échanges réguliers entre le Roi Mohammed VI et le président mauritanien sur les relations bilatérales et les questions régionales, soulignant l’existence d’une ambition commune entre les dirigeants des deux pays de pousser les relations bilatérales au plus haut niveau.

Le responsable gouvernemental marocain a annoncé le début de la coordination pour tenir la commission mixte entre les deux pays pour discuter de la manière de développer davantage les relations bilatérales, ajoutant que ces relations sont « excellentes au niveau politique », mais doivent se renforcer davantage sur le plan économique.

Il a dans ce sens indiqué que la prochaine étape consistera à booster les relations économiques et à mobiliser les acteurs économiques et les investisseurs des deux pays pour identifier des créneaux de coopération et monter des projets d’investissements de par et d’autres.

« Le développement remarquable que connaissent les relations entre les deux pays est un désaveu à tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles.  Les relations maroco-mauritaniennes n’ont jamais atteint un niveau positif que celui réalisé aujourd’hui ».

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a fait part de la solidité et de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc que « nous aspirons à les développer davantage », exprimant la volonté de Nouakchott de renforcer les échanges commerciaux, économiques et culturels avec le Royaume.

Il a salué le soutien du Maroc aux élites et étudiants mauritaniens à travers la formation qui leur est dispensée au Maroc, un soutien qui, selon lui, « n’est pas né aujourd’hui ».

En dépit de l’évolution des relations politiques ces dernières années, les relations économiques restent en deçà des attentes des deux pays, a -t-il relevé.

Il a émis l’espoir de voir la haute commission mixte, présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, se tenir prochainement pour hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux Chefs d’Etat.

Politique, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, la réception d’un nouveau lot de vaccin chinois Sinopharm et la mise en échec d’une tentative de trafic de drogue en provenance de l’Espagne.+Le Matin+ se fait l’écho de la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la chaîne de télévision française d’information, LCI, dans laquelle il a affirmé que le Maroc n’a pas de problème avec l’Union Européenne. Il a un problème avec l’Espagne sur une question qui touche à ses intérêts suprêmes et c’est à ce pays de trouver la solution.

« Pour le Maroc, l’Espagne a créé une crise par des actes. Et l’Espagne, par des actes encore doit résoudre cette crise », a-t-il assuré dimanche soir sur LCI.

« Il y a dans cette affaire beaucoup d’amalgames et beaucoup de discours fallacieux. Il s’agit d’abord d’un problème entre le Maroc et l’Espagne. Un problème politique », suite à la décision de Madrid d’accueillir le chef du « Polisario », le dénommé Brahim Ghali, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

« La réalité est que l’Espagne a introduit cette personne sur son territoire avec des documents falsifiés et une identité usurpée sans même informer le Maroc. La réalité est que cette personne est poursuivie en Espagne. Il y a au moins quatre plaintes contre lui pour viol d’une citoyenne espagnole, pour torture et pour terrorisme par une association canarienne des victimes du terrorisme. Donc il s’agit d’un cas d’Etat de droit, d’application de la loi d’abord espagnole et de l’intervention de la justice espagnole », a expliqué le ministre.

Selon lui, « le Maroc a été clair dès le départ : il s’agit d’un acte contre ses intérêts, d’un acte déloyal qui ne respecte même pas la dignité et les intérêts des victimes espagnoles ».

Dans le même sillage, +L’Economiste+ a souligné que le ministre des Affaires étrangères, a pointé du doigt Madrid dans la crise actuelle avec Rabat.

« L’Espagne a créé la crise avec le Maroc et l’a fait assumer à l’Europe », a affirmé Bourita invité sur d’ « Europe Soir week-end ». « L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de prendre les décisions qui touchent les intérêts du Maroc. L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de passer outre des normes Schengen pour accepter l’entrée de manière frauduleuse d’une personne recherchée par la justice espagnole », a-t-il ajouté.

Selon le ministre, « il faut placer la crise entre le Maroc et l’Espagne dans un contexte ». « Un contexte de crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne » et « une crise qui n’a rien à voir avec l’Europe, une crise qui a été créée par une décision nationale de l’Espagne sans concertation avec ses partenaires européens ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les livraisons du vaccin Sinopharm se poursuivent. Les deux avions Dreamliner de la RAM qui ont décollé samedi à destination de Pékin ont atterri dimanche matin à l’aéroport Mohammed V avec à leur bord 2 millions de doses du vaccin chinois. Il s’agit de la deuxième livraison cette semaine.

Sur les 10 millions de doses promises par le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, le Maroc a réceptionné jusqu’à présent 7 millions. Ainsi, le Maroc a reçu au total 8,5 millions de doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm sur les 40,5 millions qu’il a commandées. Ces nouvelles livraisons devraient permettre de vacciner de plus en plus de personnes afin d’accélérer la généralisation de la campagne de vaccination aux personnes âgées de 40 et 45 ans.

+Libération+ fait savoir que les services de la Sûreté nationale ont mis en échec, vendredi, en coordination avec les éléments des Douanes opérant au port Tanger-Med, une opération d’envergure de trafic de 361.672 comprimés psychotropes et procédé à la saisie d’une quantité de 4,477 kg de cocaïne, en provenance de l’Espagne.

Le principal suspect, un conducteur de 62 ans, a été interpellé lors d’une opération sécuritaire conjointe menée par les services de la Sûreté nationale et des Douanes, à son arrivée au port Tanger-Med en provenance du port espagnol d’Algésiras, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, faisant savoir que les opérations de fouille et de contrôle aux frontières ont permis la saisie de ces quantités record de drogue dans une voiture utilitaire.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Une Marocaine nommée vice-présidente de la Fédération internationale de volley-ball

La présidente de la Fédération royale marocaine de volley-ball (FRMVB), Bouchra Hajij a été nommée vice-présidente de la Fédération internationale de la discipline (FIVB) pour la période 2021-2024, lors de la réunion du Conseil d’administration tenue par visioconférence.Selon le statut de la Fédération internationale de volley-ball, le Comité exécutif est composé de 13 membres, dont cinq présidents des Fédérations continentales, deux membres élus par le Conseil d’administration et cinq membres proposés par le président de l’instance internationale et représentant chacun une fédération continentale.

Lors de cette réunion, Bouchra Hajij a également été désignée membre du comité d’organisation des championnats internationaux en tant que présidente de la Confédération africaine de volley-ball, un poste qu’elle occupe depuis son élection à la tête de l’instance continentale en octobre dernier.

Pour rappel, Bouchra Hajij a été désignée membre des comités de développement et de parité au sein du bureau exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques africains.

L’Unesco s’engage à soutenir les états généraux de l’éducation en Côte d’Ivoire

La directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’Education, Stefania Giannini, a assuré de l’engagement de son institution de soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa démarche d’organiser les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a déclaré que l’Unesco est engagée à apporter l’appui et l’expertise nécessaires à la Côte d’Ivoire, lors d’une séance de travail mercredi avec la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, au siège de l’organisation à Paris.  

Cette rencontre a porté essentiellement sur la tenue prochaine des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire. Saluant cette initiative, la directrice générale adjointe a souligné tout l’intérêt qu’accorde son institution à ces assises.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a soutenu que ces états généraux concernent toutes les couches sociales, aussi bien les politiques que les populations, dans l’optique d’apporter des réformes au système éducatif ivoirien.  

Ces états généraux, dira-t-elle, seront marqués par « des consultations générales en ligne, en région, dans les districts, au plan national de sorte à ce que les populations s’expriment sans distinction. Plusieurs étapes sont prévues ».  

« Quelques premières consultations se tiennent avec les acteurs du système éducatif, des partenaires, des parties sociales avant le lancement à Abidjan », a fait savoir Mme Mariatou Koné.

Plusieurs activités meubleront en outre ces états généraux, entre autres, l’organisation de sessions, de diagnostic ou analyse situationnelle, de partages d’expériences, de focus thématiques sur les réformes curriculaires.

Les assises plancheront également sur le renforcement de capacités, la planification, le management. Le volet alphabétisation a également été au centre des échanges. Dans sa vision, la ministre veut « réduire considérablement le taux d’analphabètes » en Côte d’Ivoire.

Des projets devraient être mis en œuvre avec le soutien de l’Unesco pour la formation d’éducateurs pour l’alphabétisation, le passage à l’échelle supérieure des actions via les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

La Côte d’Ivoire est membre de la Coalition pour l’alphabétisation et porte flambeau dans la sous-région. Peu avant cette séance de travail, Mme Mariatou Koné a échangé avec le directeur chargé des politiques et des systèmes d’apprentissage, M. Borhene Chakroun.

Quatre généraux d’un pays maghrébin impliqués dans l’entrée frauduleuse du chef du polisario en Espagne (MAE)

L’ambassadeur directeur général des affaires politiques au ministère marocain des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a révélé, samedi, que l’entrée frauduleuse en Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, a eu lieu avec la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin, appelant à une enquête transparente pour jeter toute la lumière sur cette affaire. « Une enquête que nous espérons transparente devrait être menée pour jeter toute la lumière sur cette affaire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, soulignant que cette enquête « risque de révéler de nombreuses surprises, notamment la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin ».

« Cette information semble vous surprendre, voire même choquante pour l’opinion publique espagnole, mais ne soyez pas surpris. Comme vous le savez, les services marocains sont parmi les plus performants », a dit le responsable, soulignant que davantage d’éléments seront dévoilés en temps opportun.

Dans ce contexte, le responsable marocain a rappelé que lorsque le Maroc avait révélé dès le 19 avril que le dénommé Ghali était en Espagne, beaucoup y compris les médias et les autorités ont mis en doute cette information, avant de la confirmer 24 heures plus tard.

Par ailleurs, M. Yazourh a indiqué qu’au-delà du dommage causé au partenariat Maroc-Espagne, l’affaire du dénommé Ghali montre d’abord que l’Espagne a fait un choix entre, d’un côté, ses citoyens victimes de crimes abjectes et, de l’autre, un criminel responsable de la mort de plusieurs dizaines d’espagnols en plus de viols, de tortures et de disparitions.

Et de poursuivre : « l’Espagne doit d’abord expliquer à sa propre opinion publique avant d’expliquer au Maroc les conditions, circonstances et complicités ayant mené à l’entrée frauduleuse de cette personne sur le territoire espagnol avec des documents falsifiés et une identité usurpée ».

« Les espagnols ont le droit de savoir, d’autant plus les autorités et la classe politique espagnoles savent qu’il est poursuivi par des citoyens espagnols, auprès de juridictions espagnoles et pour des crimes en partie commis en Espagne », a-t-il insisté.

Politique, administration et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et ses partenaires, la simplification des procédures administratives et l’élection du Maroc président de la Conférence Internationale du Travail sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« adopter une attitude objectivement hostile envers le Maroc se paye cher et cash ! », notant que la diplomatie madrilène, qui a fait preuve d’une duplicité avérée dans l’affaire Brahim Ghali, a commis une erreur gravissime en sous-estimant totalement la vigueur et la rapidité de la réaction marocaine.

« Le Maroc n’est pas un Etat mineur, sans moyens, ni convictions ou intérêts stratégiques et il occupe une position centrale entre l’Europe et l’Afrique », assure la publication, ajoutant que les nouveaux axes de la diplomatie marocaine sont d’autant déployés qu’ils sont compréhensibles urbi et orbi.

Pour l’hebdomadaire, la diplomatie marocaine exprime une fermeté nouvelle et exigeante envers ses voisins et Etats partenaires. « Le Royaume du Maroc entend indiquer à tous que les attitudes dilatoires, le jeu masqué contre les intérêts supérieurs du Royaume, ne seraient plus acceptés », fait-il remarquer.

« Respecter ses engagements et se faire respecter, voilà la nouvelle donne imprimée par Rabat, volens, nolens ! », conclut l’hebdomadaire.

Abordant la simplification des procédures administratives au Maroc, +La Vie Eco+ fait savoir qu’après l’Administration des douanes, il y a quelques semaines, la CNSS a annoncé une batterie de mesures de simplification en supprimant, notamment des documents que devaient transmettre, les assurés chaque année.

Vivement que d’autres administrations leur emboitent le pas et s’engagent aussi dans cette optique car, en plus de faciliter la tâche aux usagers, simplifier et alléger les procédures est une marque de confiance, souligne le journal.

La simplification des procédures est, enfin, le meilleur moyen pour l’Administration de devenir plus performante, relève-t-il, faisant savoir que les ressources humaines et matérielles ainsi libérées de la gestion de la paperasse pourront être exploitées pour rendre au citoyen des services et prestations de meilleure qualité.

+Le Matin + rapporte que le Maroc a été élu, jeudi à Genève, président de la 109e session de la Conférence Internationale du Travail (CIT).

Le Royaume a été porté à la présidence de la CIT, à l’unanimité et pour la première fois, en la personne de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, Omar Zniber.

L’ambassadeur a tenu à remercier le Groupe africain, le Groupe gouvernemental, le Groupe des Employeurs et le Groupe des Travailleurs pour « la confiance qu’ils ont exprimée à l’endroit du Maroc », notant que la présidence marocaine « ne ménagera aucun effort pour que cette session soit couronnée de succès ».

La 109ème CIT, organisée sous format virtuel, sera marquée par la tenue du Sommet sur le monde du travail, qui consiste en une session de Haut niveau, à laquelle sont conviés des Chefs d’État ou de gouvernement, de hauts dirigeants d’organisations d’employeurs et de travailleurs, et d’autres personnalités publiques de premier plan.

Les travaux de la Conférence seront scindés en deux parties. La première partie se tiendra du 3 au 19 juin, tandis que la deuxième partie aura lieu du 25 novembre au 12 décembre.

La présidente de la BERD en visite au Maroc en mode virtuel les 24 et 25 mai

La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, entamera sa première visite officielle au Maroc les 24 et 25 mai en format virtuel, annonce vendredi un communiqué de la BERD.Lors de cette visite, la patronne de la BERD aura des entretiens avec plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs du secteur privé et des acteurs de la société civile, précise la même source.

« La BERD s’est engagée à soutenir la reprise économique, l’intégration régionale et le potentiel d’économie verte du Maroc et à promouvoir l’égalité des chances, en particulier pour lutter contre le chômage des jeunes et traiter les questions de genre », a affirmé la présidente de la BERD citée dans le communiqué.

Et d’ajouter : « nous sommes impatients de continuer à renforcer notre partenariat dans le cadre d’une nouvelle stratégie, qui complétera le plan de relance économique post-Covid-19, ainsi que le nouveau modèle de développement économique sur lequel le Maroc travaille ».

En 2020, la BERD a apporté son soutien au Maroc en injectant 750 millions d’euros en termes d’investissement, rappelle la même source.

L’AIP remporte le Grand prix FAAPA 2020 du meilleur article de presse

Le Grand prix de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA) du meilleur article de presse a été décerné à l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) pour l’édition 2020.

Le résultat a été annoncé vendredi par la directrice centrale de l’AIP, Mme Oumou Barry Sana, à l’occasion d’une cérémonie de remise de matériels audiovisuels aux chefs des bureaux régionaux de l’agence, à son siège à Abidjan.

L’AIP a remporté le Grand prix FAAPA du meilleur article de presse avec le titre « Entre allaitement et corvée, des filles mères osent le service civique pour leur réinsertion », écrit par le journaliste Benjamin Bassolé de la rédaction centrale.

Dans l’optique d’assurer la pérennité d’agents professionnels, la direction centrale a décidé d’investir dans le capital humain par la recherche de la performance, à travers des formations renforcées et de qualité afin de répondre aux mutations que connaît le secteur. 

 « Notre grand défi est d’être une agence de presse transversale (…) et interactive des différents modes de représentation de l’information, à savoir le texte, le son, les images fixes et/ou les vidéos », a indiqué Mme Oumou Barry.

M. Kouyaté Abdoulaye, conseiller technique, représentant le ministre de la Communication, des média et de la Francophonie, s’est félicité de ce qu’ «à l’ère de la révolution numérique, l’AIP se mue progressivement en une agence de presse multimédia diffusant l’actualité en texte, photo, vidéo, infographie et vidéographie accessibles sur un seul site».

La cérémonie de remise de matériels multimédia a été suivie par un atelier de formation des chefs des bureaux régionaux de l’AIP. Cette formation devrait leur permettre de produire désormais des dépêches et des vidéos pour le fil d’actualité de l’agence.

Avec l’augmentation des chaînes d’information en continu « il apparaît primordial pour l’agence de renforcer les capacités de ses journalistes à la pratique du reportage d’images et de vidéos grâce à l’acquisition de nouveaux outils dédiés », a-t-il poursuivi. L’Agence de presse ivoirienne célèbre le 2 juin 2021 son 60ème anniversaire.    

Télécoms: immersion de 30 étudiants de l’Esatic à Huawei Côte d’Ivoire

Trente étudiants de l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC, public), un établissement à vocation régionale, basé à Abidjan, ont visité vendredi les installations de Huawei Côte d’Ivoire, s’imprégnant de l’écosystème numérique et des enjeux de l’emploi.

Tous les directeurs de département de l’entreprise, retenus pour cette visite, ont échangé avec les étudiants dans les locaux de la société à Abidjan, via un atelier visant à contribuer à construire un écosystème numérique en Côte d’Ivoire.   

M. Loise Tamalgo, vice-président chargé des relations publiques de l’Afrique subsaharienne de Huawei Northen Africa, s’est réjoui de cette immersion, un espace créé pour accompagner ces apprenants dans leur formation. 

Il a relevé qu' »une étude de la Oxford university a prouvé qu’à l’horizon 2030, 85% des emplois qui vont exister n’existent pas encore aujourd’hui, ceci signifie que beaucoup d’emplois seront détruits avec la digitalisation ». 

Mais, cela est également « une forte opportunité de créer de nouveaux types d’emplois pour la jeunesse », a-t-il dit. Par conséquent, ils devraient savoir que « les emplois vont être créés, transformés ou disparaître, mais c’est en même temps une opportunité ».  

Professeur Adama Konaté, le directeur général de l’Esatic, a dans une allocution, indiqué que le groupe chinois et son établissement sont « en partenariat en vue d’apporter un appui technique en équipement à l’établissement ».   

Cette relation a permis de mettre en place un centre de certification Huawei, crée au sein de l’école, a-t-il dit, avant d’ajouter qu' »il a déjà certifié deux ou trois de nos étudiants » et l’école s’évertue à renforcer la formation des enseignants afin de déployer ce centre.  

L’Esatic est un établissement public créé par le gouvernement ivoirien pour assurer notamment la formation et la recherche dans le secteur de l’économie numérique, des technologies de l’informatique et de la communication.   

Aujourd’hui, l’école a monté quatre licences, à savoir une licence générale et trois licences professionnelles agréés par l’Etat ivoirien et le CAMES, mécanisme africain d’accréditation des différentes formations, ainsi que quatre Masters via le système LMD.

Sur 100 étudiants, 93% passent en classe supérieure avec un taux de réussite aux examens de 99% à 100% pour les Masters, a-t-il poursuivi, mentionnant que « beaucoup d’entre eux trouvent du travail, car en mois de six mois, 87% des étudiants » sont embauchés surtout ceux du Master.

L’école a scellé des partenariats avec le secteur privé qui participe à toutes les étapes, au Conseil de gestion, à l’organisation du concours d’entrée de façon paritaire avec l’Etat. Un incubateur a d’ailleurs été mis en place pour développer un esprit entrepreneurial axé sur l’innovation.

Selon M. Konaté, l’établissement envisage de faire des formations par alternance pour permettre aux étudiants de se former pendant trois semaines en entreprises et trois semaines à l’école, de sorte qu’au bout de la formation, l’étudiant fasse un an en entreprise et valide son diplôme. 

Le directeur général de l’Emploi, M. Franck Dogoh, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a félicité Huawei « pour sa contribution importante au développement économique et social de la Côte d’Ivoire ». 

Il salué le Programme des talents TIC de l’entreprise qui vise à valoriser les jeunes talents et à contribuer au développement de la filière numérique locale, à promouvoir l’innovation, la créativité et à amplifier la création d’emploi.  

Depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, se sont accrues les solutions numériques. M. Dogoh a noté que la révolution numérique offre des emplois et d’énormes possibilités et d’insertions socio-économiques. 

« En Côte d’Ivoire, il y a autour de 400.000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail tous les ans et neuf emplois sur dix sont des emplois informels », a-t-il mentionné. Pour lui, le secteur des TIC peut contribuer aujourd’hui à lutter contre le chômage, en particulier des jeunes.

Sur un écran présentant une salle virtuelle, où étaient plusieurs galeries, M. Armand Noudegbessi, directeur du « Chanel Business », a plongé les étudiants dans une immersion dans la salle virtuelle d’exposition dénommée Galileo (5 G) de Huawei.  

Par la suite, Dr Amed Cissé, directeur adjoint des Ressources humaines, a livré son expérience emprunte d’endurance et de persévérance avant son entrée au sein de ce géant chinois des Télécoms. Parti de son parcours personnel, il a montré comment grandir au sein de Huawei.  

Après sa licence en droit privé à l’Université de Cocody en 2010, Amed poursuit ses études en Chine. En  2019, il décroche un doctorat et tente depuis Wuhan University d’intégrer Huawei, mais c’est à Abidjan qu’il sera admis pour un stage, une opportunité qu’il transformera en un emploi.   

Le Maroc appelle à soutenir les initiatives sous-régionales de la RCA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi par visioconférence avec son homologue de la République Centrafricaine (RCA), Mme Sylvie Baïpo-Temon.Lors de cet entretien, les deux ministres se sont réjouis du caractère privilégié des relations de solidarité maroco-centrafricaines ayant pour fondement les sentiments d’estime et de respect mutuel qui existent entre les dirigeants des deux pays, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Abordant la situation actuelle en Centrafrique, M. Bourita a salué les efforts déployés par les autorités centrafricaines et la communauté internationale pour la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans ce pays frère.

A cette occasion, il a félicité le Président Touadera pour sa politique d’ouverture et l’esprit de concorde nationale et d’inclusivité avec lequel il a mené le dialogue national.

Le ministre marocain a appelé à soutenir les initiatives sous-régionales du Président centrafricain et de son gouvernement et à appuyer le plaidoyer pour la levée de l’embargo sur les armes.

Le Maroc, a affirmé M. Bourita, et tel que dans le cadre de la configuration de maintien de la paix, se tient aux côtés du peuple de la RCA dans sa détermination à reconstruire une armée professionnelle, républicaine opérationnelle.

Le ministre a également mis en exergue la priorité et l’intérêt portés par les deux pays au développement des relations de concertation politique, ayant pour fondement le respect et la défense de la souveraineté et de l’unité des Etats africains.

A cet égard, Mme Baïpo-Temon a réitéré son soutien à la marocanité du Sahara ainsi qu’aux efforts visant à trouver une solution durable à ce différend.

Dans ce sens, les deux parties ont convenu d’œuvrer ensemble pour le respect des normes et procédures afférentes à cette question au sein des organes de l’Union Africaine (UA), tout en réaffirmant la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

Les deux parties ont insisté sur l’importance de renforcer leur coordination au sein des différentes plateformes multilatérales (UA, ONU, etc.), afin de rendre plus homogènes les actions diplomatiques entreprises au niveau de ces instances avec les positions officielles adoptées par les deux pays sur les différentes questions d’intérêt commun.

Dans le même esprit, ils se sont engagés à appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et centrafricaines au niveau des organisations régionales et internationales.

Mme Baïpo-Temon a réitéré son appui et sa solidarité au Maroc, notamment concernant les différentes candidatures en cours pour le poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation et pour le poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Les deux responsables ont convenu de programmer les travaux de la 4ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-RCA au dernier trimestre de l’année 2021, insistant sur le rôle important joué par le secteur privé dans la promotion de ces relations ainsi que dans le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

Poste: l’UPU « satisfaite » des préparatifs pour son 27e congrès à Abidjan

Le vice-directeur général de l’Union postale universelle (UPU), Pascal Clivaz, a au terme d’une mission de quatre jours à Abidjan, déclaré vendredi être « satisfait » de l’évolution des préparatifs pour la tenue du 27e congrès de l’organisation en Côte d’Ivoire. »On est après ces quatre jours tout à fait satisfait de la situation que nous avons trouvé en Côte d’Ivoire, on veut féliciter le ministre et toutes ses équipes pour le travail qui a été accompli », a dit à la presse M. Pascal Clivaz, en marge d’une réunion.

M. Pascal Clivaz a fait savoir que l’organisation est « un peu contrainte par la Covid-19 de revoir un certain nombre de paramètres » afin de rendre possible l’accès de la Côte d’Ivoire par le digital, d’où une « version hybride de ce congrès » a été montée.  

Il a ensuite encouragé l’ensemble des pays membres à venir à Abidjan, tout en faisant observer que « certains seront contraints de ne pas faire le voyage et nous allons leur fournir le même confort de travail à distance », par visio-conférence.    

Le Conseil d’administration de l’UPU se réunit le 30 juin 2021 pour se prononcer sur la décision finale à adopter. Dans cette optique, une délégation conduite par M. Clivaz, a séjourné à Abidjan, du 18 au 21 mai. Une autre mission est annoncée en juin avant que les pays membres ne donnent leur accord.   

« On ne peut être heureux et satisfait, fière du travail accompli ; la Côte d’Ivoire vient de montrer que le pays est prêt pour recevoir ce congrès de l’Union postale universelle », a affirmé le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécoms et de l’Innovation, Roger Adom.

Le gouvernement ivoirien avait, en raison de la pandémie de Covid-19, introduit une note auprès de l’UPU pour demander un report du congrès prévu l’année dernière. La date 9 au 27 août 2021 a été fixée pour qu’Abidjan abrite ces assises.

« On va tester durant les deux mois et demi à venir (…).  la connectivité informatique, être sûr que tous les congressistes reçoivent les signaux avec une bonne qualité de service », a indiqué M. Roger Adom, concernant les réglages à faire pour un congrès digital comme souhaité par l’Union.

 Le ministère « va continuer à avancer sur les préparatifs », a-t-il poursuivi. C’est la deuxième fois, après l’Egypte en 1934 et la première fois en Afrique subsaharienne que la Côte d’Ivoire va accueillir un Congrès ordinaire de l’UPU.

Le pays assurera la présidence du congrès au cours des travaux durant les trois semaines et assurera la présidence du Conseil d’administration de l’UPU les quatre années à venir après le 27e Congrès de l’organisation.

Au terme du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, il sera déployé pour le cycle 2021-2024 la stratégie mondiale de l’Union postale universelle qui sera appelée la stratégie postale d’Abidjan.   

Le Maroc met en garde l’Espagne contre l’exfiltration du chef du polisario

Le Maroc, par la voix de son ambassadeure en Espagne, Mme Karima Benyaich, a mis en garde l’Espagne contre une exfiltration du chef de polisario, Brahim Ghali, admis en catimini dans un hôpital à Saragosse, pour se soigner d’une infection liée à la Covid-19.Dans des déclaration vendredi aux médias espagnols, la diplomate marocaine a affirmé que le recours au même procédé pour l’exfiltration du dénommé Brahim Ghali de la même manière avec laquelle il est entré en Espagne est « un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise ».

Selon elle, la grave crise actuelle entre Madrid et Rabat suite à l’accueil en catimini sur le sol espagnol du chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité constitue un test de la fiabilité et de la sincérité du discours, véhiculé depuis des années, en faveur du bon voisinage et du partenariat stratégique qui ont toujours prévalu entre les deux pays.

 Cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, « en laquelle nous avons confiance », ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis, a souligné l’ambassadeure marocaine.

Et d’ajouter que l’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manoeuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain.

Face à la grave crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, a-t-elle soutenu, faisant savoir que le Royaume demande seulement le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol.

En effet, la personne à qui l’Espagne a permis l’entrée sur son territoire avec un faux passeport et sous une identité usurpée, est poursuivie par la justice espagnole pour crimes contre l’humanité, graves violations des droits de l’Homme et viol, a-t-elle rappelé, notant que ses victimes sont de nationalité espagnole et que certains des actes qui lui sont reprochés ont été commis sur le sol espagnol.

Foot : un Mondial tous les deux ans à l’étude

La Fédération internationale de football association (Fifa) a donné son accord, ce vendredi 21 mai, pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.Cette question, inscrite à l’ordre du jour du 71e Congrès de l’instance faîtière du football planétaire, a relégué toutes les autres au second plan. En visioconférence, la Fifa a approuvé, par 166 voix sur 188 votes validés, la requête de l’une de ses associations membres.

En effet, elle a précisé sur son site que la demande d’« une étude de faisabilité sur les conséquences de l’organisation de la Coupe du monde (masculine et féminine) tous les deux ans » émane de la Fédération saoudienne.

Gianni Infantino, le président de la puissante organisation dont le siège se trouve à Zurich (Suisse), s’est prononcé sur le sujet : « Arsène Wenger (ancien coach d’Arsenal) a lancé l’idée il y a quelques mois. C’est une discussion intéressante. On doit tout analyser. De toute façon, nos décisions seront prises avec l’élément sportif, et non commercial, comme priorité. La considération sportive avant tout ». Dans le cadre de ces discussions, le successeur de Sepp Blatter a assuré que « toutes les critiques seront intégrées ».

La Fifa, que d’aucuns accusent d’œuvrer pour le foot business, a déjà adopté une nouvelle formule pour la Coupe du monde des clubs. A partir de l’édition de cette année, prévue en Chine, vingt-quatre formations seront en lice. L’ancienne version de cette compétition intercontinentale opposait sept clubs dont le vainqueur de la Ligue africaine des champions.

Sous la houlette d’Infantino, la Coupe du monde passera, dès 2026, de 32 à 48 équipes. L’organisation de ce Mondial a été confiée au trio Etats-Unis, Canada et Mexique. L’Afrique devrait y doubler le nombre de ses représentants. En attendant, elle comptera cinq sélections à la prochaine grand-messe du foot mondial. Ce sera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Côte d’Ivoire: 112 milliards Fcfa d’énergie gaspillée dans les ménages et services par an

Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa, selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie.

Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa.

Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.

Le cumul du gaspillage d’énergie dans les  services, les bâtiments  et le secteur tertiaire par an est de 813.691 Mwh  (2.324.831 Mwh ×0,35). L’étude ressort en outre que le total du gaspillage dans les commerces-services et les ménages est de 1.529.450 Mwh/an.

Pour M. Yéo, « s’il y a beaucoup de gaspillages d’énergie électrique, la demande augmente anormalement et il y a un déficit qui contraint à un effacement (coupure) d’une partie de la demande pour équilibrer la demande et la production ».

Face à cette situation, cette structure a développé des technologies innovantes pour les bâtiments administratifs, les entreprises, les sites industriels et résidentiels. Et ce, pour permettre une économie d’énergie.

Près de 75% des pays sur le continent souffre de problèmes énergétiques. « Pour s’industrialiser, il faut être champion dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Si on le fait, on pourra s’industrialiser à moindre coût », a expliqué le patron de Lynays.

3Chacun de nous doit faire un effort pour réduire sa consommation », a-t-il plaidé, soulignant que le programme de 60 000 logements en Côte d’Ivoire, nécessitera une capacité de 120 à 130 Mgw. 

Avec son coffret électrique intelligent, une solution spéciale pour les bâtiments, les personnes morales et physiques peuvent réduire leur consommation d’électricité de 15 à 45% ainsi que leur facture d’électricité de 10 à 50%.

Outre l’hydroélectricité et thermique utilisées principalement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Yéo exhorte au développement de l’énergie solaire, de la biomasse, de l’énergie éolienne et la géothermie pour combler efficacement le gap énergétique que traverse la Côte d’Ivoire.

Sa structure recommande ailleurs le coffret hydro intelligent, une autre solution pour l’économie d’eau potable. Un équipement qui permet de réduire sa consommation d’eau de 15 à 45% et ses factures de 10 à 50%.

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise énergétique due à des incidents au niveau de la production électrique et à un assèchement des barrages hydroélectriques dû aux changements climatiques. Le pays connaît aujourd’hui un rationnement électrique.

Kagamé, Mactar Diop et la Dg de l’OMC à un panel sur l’Afrique

Le panel virtuel est prévu le 25 mai à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique.La rencontre réunira, entre autres panélistes, le président rwandais, Paul Kagamé, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Mactar Diop, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le Président du groupe United Bank for Africa (Uba), Tony O. Elumelu.

Le panel sera axé sur le thème « L’Afrique vers le monde » et tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations ».

« À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les +UBA’s Africa Conversations+ offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et des défis », rapporte un communiqué de presse.

Il souligne qu’ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et sur l’unité du continent.

La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) pour promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

L’Afrique du Sud va-t-elle légaliser la polyandrie ?

Une proposition du gouvernement sud-africain de légaliser la polyandrie divise fortement l’opinion nationale ces dernières semaines et ouvre un conflit entre les valeurs patriarcales et matriarcales.La polyandrie est à la mode en Afrique du Sud, après que le ministère de l’Intérieur a publié au début du mois de mai, un livre vert pour la loi sur le mariage.

Entre autres propositions, le gouvernement propose la reconnaissance de la polyandrie comme forme de mariage. La polyandrie est une union dans laquelle une femme a plus d’un mari, semblable à la polygamie qui permet aux hommes d’avoir autant d’épouses qu’ils veulent.

La polygamie est déjà reconnue en Afrique du Sud, où l’ancien président Jacob Zuma faisait la Une des journaux pour ses nombreuses épouses.

L’opinion publique sud-africaine a jusqu’au 30 juin pour commenter le livre vert du ministère de l’Intérieur qui a déclenché de vifs échanges au parlement ainsi que sur Twitter.

Au cours de l’un de ces débats parlementaires, le chef du parti Al Jama-ah, Ganief Hendricks, a été critiqué par le Responsable de la discipline de l’Alliance démocratique (DA, opposition), Natasha Mazzone, après qu’il a soutenu que les mariages polyandres allaient semer la confusion chez les enfants.

« Vous pouvez imaginer quand un enfant naîtra, plus de tests ADN seront nécessaires pour découvrir qui est le père. Le problème ne fera qu’empirer », a averti Hendricks.

Une position rejetée par Mazzone qui affirme que les commentaires de Hendricks étaient insultants pour les femmes et qu’il devrait faire l’objet d’une enquête de la Commission parlementaire sur l’éthique.

« De nos jours, en 2021, penser qu’un représentant public de ce pays oserait se lever au parlement de l’Afrique du Sud et dire quelque chose comme ça est une grande honte », a déclaré Mazzone.

Les opinions sont également partagées parmi les Sud-africains ordinaires, certains, pour la plupart des hommes, étant contre la proposition.

« La polyandrie est une attaque contre l’institution du mariage », a écrit un utilisateur de Twitter.

D’autres, cependant, soutiennent que les arguments contre la polyandrie sont enracinés dans la haine et basés sur le maintien des valeurs patriarcales en Afrique du Sud.

« Pourquoi est-ce même un débat alors que la polygamie ne l’est pas ? », S’est demandé un autre utilisateur de Twitter.

Un autre a poursuivi : « Plus que tout, la polyandrie est une question de choix, personne ne dit que toutes les femmes d’Afrique du Sud doivent avoir deux maris, mais légaliser la polyandrie donnera aux femmes qui le souhaitent le droit de le faire légalement. S’opposer à cela signifie que vous refusez ce choix aux femmes ».

Le ministre de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a cherché jeudi à désamorcer les tensions, expliquant que le livre vert n’était pas la position politique officielle du gouvernement.

« Il articule uniquement les options ou propositions politiques possibles qui sont basées sur les contributions reçues des parties prenantes au cours des dialogues ministériels. Ces propositions seront soumises à un examen public », a déclaré Motsoaledi.

Il a expliqué qu’après avoir entamé des dialogues ministériels sur une nouvelle politique du mariage pour le pays en août 2019, les chefs religieux et traditionnels, les communautés, les universitaires, les militants du genre et les militants sociaux ont présenté des propositions sur la façon dont la politique pourrait être améliorée.

Motsoaledi a par ailleurs indiqué que le ministère avait enregistré tout ce que les parties prenantes avaient dit dans ces dialogues et les avait publiés sous la forme d’un livre vert pour permettre à la société d’entamer un dialogue national avant qu’il ne soit présenté au parlement.

« C’est avec une très profonde déception que le dialogue national envisagé s’est transformé en une guerre des mots et du cynisme sur une et une seule question soulevée par le dialogue ministériel, à savoir la polyandrie », a poursuivi Motsoaledi.

L’Afrique du Sud deviendra le seul pays africain à légaliser formellement la polyandrie, si la proposition est adoptée pour entrer dans la loi révisée sur le mariage. Dans la plupart des pays africains, les lois sur le mariage interdisent la polyandrie.

Toutefois, il y a eu des cas isolés de polyandrie dans certains de ces pays. Au Kenya, deux hommes ont fait la Une des journaux en 2013 lorsqu’ils ont conclu un accord pour épouser la même femme.

Mozambique : la crise sécuritaire engendre une crise sanitaire

Plus de 1,2 million de personnes ont un besoin urgent d’assistance sanitaire dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, où les récentes attaques armées ont provoqué de nouveaux déplacements de population et aggravé une crise humanitaire prolongée.Plusieurs communautés sont privées de services de santé de base pour les besoins sanitaires d’urgence pour le traitement du VIH, du paludisme et de la tuberculose ainsi que la vaccination et l’accouchement sans danger au Cabo Delgado.

Dans cette partie du pays en proie à des attaques jihadistes, la violence et l’insécurité ont endommagé ou forcé la fermeture de près d’un tiers des 132 établissements de santé, informe dans un communiqué parvenu vendredi à APA l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Le sort de milliers de familles s’aggrave et bon nombre des personnes touchées par la violence dépendent de l’aide humanitaire pour survivre. Nous devons rapidement intensifier l’aide pour sauver des vies et atténuer les souffrances », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée par le document.

« Nous appelons à un soutien accru des donateurs pour fournir des services de santé essentiels et d’autres fournitures de secours dont on a désespérément besoin », a-t-elle poursuivi.

Selon l’OMS, les besoins humanitaires ont augmenté à la suite des attaques armées de mars dans le district de Palma de Cabo Delgado, qui ont contraint 52 000 personnes à fuir leurs maisons. Quelque 3,5 millions de dollars sont nécessaires pour fournir une assistance sanitaire. L’organisation dit avoir mobilisé 1,77 million de dollars pour soutenir le gouvernement et les organisations partenaires dans la réponse d’urgence.

Par ailleurs, l’OMS soutient avoir intensifié son assistance sanitaire et a mis en place trois centres de traitement du choléra et construit un centre de santé provisoire pour accueillir les personnes déplacées à l’intérieur du pays et la communauté hôte dans le district de Chiuri à Cabo Delgado et déployé 17 membres du personnel dans le district de Pemba. L’OMS a également fourni des articles de santé essentiels, notamment des kits de traitement du choléra et de traumatologie.

« Il est urgent de garantir un accès complet aux services de santé essentiels dans tous les districts accessibles et de mettre en place des mécanismes pour améliorer l’accès à la santé de toutes les personnes vulnérables dans les districts difficiles d’accès », a déclaré le Dr Joaquim Saweka, Représentant de l’OMS au Mozambique.

En outre, l’OMS dit réviser son plan d’intervention et déploiera des ressources humaines et matérielles supplémentaires à Cabo Delgado et à d’autres points chauds d’urgence sanitaire du pays dès que des ressources supplémentaires seront mobilisées.

UA : Dramani Mahama n’est plus médiateur pour la Somalie

L’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama s’est retiré de ses fonctions de médiateur en chef dans la crise politique en Somalie face à l’absence de soutien du gouvernement fédéral somalien.Mahama avait accepté le 7 mai dernier, d’être l’Envoyé spécial de l’UA pour contribuer aux efforts de médiation pour mettre fin à la crise politique en Somalie qui a été le mois dernier, la source de plusieurs tensions à Mogadiscio, la capitale.

Cependant, l’ancien président du Ghana, âgé de 62 ans, a publié jeudi un communiqué déplorant le fait qu’il n’ait pas réussi à obtenir le « soutien sans faille » du gouvernement fédéral somalien et se retire donc de son rôle de médiateur.

Il a déclaré que profiter de la coopération de toutes les parties prenantes dans la crise somalienne était impératif pour le succès futur de son rôle de médiateur en chef, mais comme cela n’a pas été possible en raison de problèmes de confiance, il valait mieux pour lui de démissionner.

Malgré les assurances répétées de l’UA, le gouvernement de Mogadiscio a soulevé des questions concernant l’impartialité de Mahama étant donné ses prétendus « liens étroits » avec le Kenya, avec lequel la Somalie a eu des relations plutôt tendues. Des allégations catégoriquement rejetées par le Kenya.

Mogadiscio avait donc rejeté Mahama comme médiateur, affirmant qu’il ne pouvait pas être considéré comme impartial dans la conclusion d’un accord global acceptable pour toutes les parties somaliennes.

La Somalie et son voisin kenyan ont vu leurs relations se détériorer ces derniers mois, Mogadiscio accusant Nairobi de « s’immiscer ouvertement » dans ses affaires intérieures.

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.

Services financiers: le Burkina à l’école sénégalaise

Une délégation burkinabè est en séjour à Dakar pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise en vue de mener à bien son projet de mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).Le Sénégal dispose d’une longue expérience de médiation dans les litiges opposant les citoyens et les promoteurs des services financiers.

Selon le Directeur exécutif de l’OQSF Sénégal, Habib Ndao, grâce au « travail important » abattu par son organisation, « les banques et les assurances ont fait des efforts importants et sont devenues plus réceptives qu’auparavant. Une clientèle exigeante et des produits nouveaux ont vu le jour. Nous avons réussi à dénouer des litiges financiers qui auraient pu atterrir devant les tribunaux. Donc l’expertise est là. »

Cela justifie l’intérêt du Burkina Faso dont une délégation d’une dizaine de personnes a rencontré, jeudi soir, les associations des consommateurs sénégalais et l’OQSF pour échanger sur les modalités de l’installation d’un Observateur de la qualité des services financiers, l’identification et l’exploration des pistes de collaboration.

La rencontre d’hier a également servi de cadre d’identification des goulots d’étranglement, tels que l’asymétrie d’informations entre les clients et les banques, l’indisponibilité des informations sur les comptes, les tarifications bancaires et les coûts de crédits.

Pour la cheffe du Département des politiques des partenariats et de la Coordination des interventions au Secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière, Nikima Corine, à la tête de la délégation burkinabè, son pays ne pouvait pas choisir meilleur partenaire que le Sénégal.

« Dans le cadre la stratégie nationale de l’inclusion financière, nous allons vers la mise en place d’un observatoire de la qualité des services financiers. C’est pour cela que nous sommes venus profiter de l’expérience sénégalaise. C’est le précurseur dans la sous-région. Nous avons également le même environnement. Donc, exemple ne pouvait être plus pertinent », a souligné Mme Corine.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à se doter d’un OQSF. L’objectif final est d’en disposer un dans chacun des pays qui composent la zone Uemoa.

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) est un organisme public qui trois fonctions essentielles: promouvoir la qualité des services financiers ; favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et assurer la mission de médiation.

Sénégal: la politique à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques en lien avec les prochaines élections locales prévues en janvier 2022.« Le PS et l’AFP pressent Macky », titre Le Quotidien avant de mentionner en sous-titres que « les Socialistes lorgnent la mairie de Dakar (et) l’AFP veut plus d’élus ». Pour le poste d’édile de la capitale sénégalaise, « l’idéal c’est d’y aller avec Bby (Benno bokk yaakaar +coalition au pouvoir+), mais à l’impossible nul n’est tenu », soutient, dans les colonnes du journal, le coordonnateur de la Cellule de communication du Parti socialiste (Ps), Ousmane Faye.

Du côté de l’Alliance des forces du progrès (AFP), Dr Malick Diop, un des ténors du parti, a précisé que sa formation politique est « dans Bby et Bss (Benno siggil Sénégal) mais nous voulons plus d’élus. »

Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Benno à l’épreuve des locales ». Le journal signale l’existence de « rivalités internes » au sein de la majorité présidentielle. 

« Ce ne sera pas une partie de plaisir pour la mouvance présidentielle minée par des rivalités internes dans plusieurs localités. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Fatick, Kaffrine, Linguère, Tambacounda et Kolda, les responsables politiques ne cachent pas leurs appétits et se montrent prêts à en découdre, y compris avec leurs camarades de parti ou de coalition, lit-on dans L’AS.

« L’opposition serait dans la dynamique d’une union générale de ses forces en perspective des élections locales », lit-on dans Sud Quotidien.

Mais le journal se demande « si cette opposition-là saura (…) se départir des ambitions divergentes » de ses leaders et des « querelles de leadership » de ces derniers, ajoute le journal.

Depuis plusieurs jours, le maire de Mermoz-Sacré, Barthélémy Dias allié de Khalifa Sall, ne cesse de claironner sa candidature au poste de maire de Dakar, ce qui laisse croire une partie de la presse à l’existence d’une brouille entre les deux alliés.

Mais, précise Barthélémy Dias, cité par Vox Populi, « il ne peut y avoir de clash entre Khalifa Sall et moi ».

« Je lui dois ce que je suis devenu aujourd’hui. J’aurais pu faire cavalier seul, créer un mouvement ou un parti, mais j’ai choisi d’être avec Khalifa Sall et j’ai accepté qu’il soit mon leader », précise M. Dias.

WalfQuotidien évoque « les risques d’une échappée solitaire » du maire de Mermoz. « Ce serait une aventure très dangereuse pour lui », a dit un observateur au journal.

Cet analyste politique estime qu’« au cas où Khalifa Sall (…) n’est pas candidat, Barthélémy Dias, bénéficiant d’une certaine expérience dans la gestion des municipalités, peut en profiter et déclarer sa candidature ». Ce que le concerné a déjà fait, même s’il ne s’agit que d’une simple déclaration d’intention ! 

Concernant les candidatures à la mairie de la capitale, L’Observateur pose « l’équation Soham Wardini ». De l’avis de ce journal, le « calcul secret » de Khalifa Sall « consisterait à regrouper toute l’opposition derrière Soham Wardini », l’actuelle maire de Dakar.

Football ivoirien: un match interrompu « pour cause d’intempéries »

Le match opposant Bouaké FC à Racing club d’Abidjan a été interrompu jeudi à la 12è minutes « pour cause d’intempéries », selon une note dun Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Le match Bouaké FC – Racing Club D’Abidjan a été interrompu à la 12è mn pour cause d’intempéries, conformément aux règlements du championnat de la ligue 1″, précise la note. 

 La rencontre « sera rejouée le vendredi 21 mai 2021 à 16h00 au stade champroux », souligne la note du Comité de normalisation de la FIF.
Par conséquent, « les matchs de la 14è journée des poules A et B sont respectivement reportés au dimanche 23 mai 2021 et au lundi 24 mai 2021 », poursuit le texte. 

Le programme de la 14è journée sera modifié en prenant en compte la position des équipes dans le classement à l’issue de la 13è journée, fait observer d’avance le CN-FIF.
Le programme modifié de la 14è journée devrait être connu le vendredi 21 mai 2021 à 19h00 (GMT, heure locale),, annonce le Comité de normalisation de la FIF. 

Le pays connaît actuellement ses premières pluies de la saison pluvieuse après de longson mois de sécheresse. Ces pluies pourraient perturber le championnat en cours.