Le Rhdp remporte 3 sièges sur 6 aux législatives partielles ivoiriennes

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a remporté trois sièges sur six, soit la moitié des circonscriptions, à l’issue des élections législatives partielles ivoiriennes du 12 juin 2021.

Dans la Région du Bafing (Nord), notamment dans la circonscription électorale de Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboufougou et Santa communes et sous-préfectures, M. Mamadou Sanogo du Rhdp a gagné avec 7.085 voix, soit 53,63%, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI). Le taux de participation ressort 69% dans cette circonscription électorale, selon la CEI. M. Mamadou Sanogo avat gagné dans cette circonscription avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Mme Fofana Salimata du Rhdp a gagné avec 5.172 voix, soit 67,86% dans la circonscription de Mankono commune et sous-préfecture. Ici, la collège électoral a été convoqué à la suite du décès du député élu, Hassan Fofana. 

Bakayoko Zoumana, candidat du Rhdp à Séguéla, a été crédité de 3.852 voix, soit 90,11%. Concernant l’élection partielle de Séguéla commune, il s’agit d’une reprise des élections suite au décès du député élu, feu le Premier ministre Hamed Bakayoko.

Frère aîné de Hamed Bakayoko, iZoumana Bakayoko a été coopté par le parti au pouvoir pour briguer ce siège à la suite du décès de l’ex-Premier ministre. 

Le candidat Cyrille Hie Pawa, candidat EDS (opposition), proche de Laurent Gbagbo, a été déclaré vainqueur dans la circonscription de Dogbo et Grand-Béréby Communes et Sous-préfectures avec 3.642 voix, soit 40,92%.  

Cette circonscription de la Région de San-Pedro a enregistré un taux de participation de 39,60%. M. Pawa avait été déclaré vainqueur à l’issue du scrutin du 6 mars 2021 avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Au niveau de la circonscription de Daboyo et Gueyo commune et sous-préfectures, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Félix Blé Sailly, a gagné avec 3.924 voix, soit 57,73%. Le taux de participation est estimé à 41,47%.

A Attoutou, Jacqueville commune et sous-préfectures, Léon Logo Anket, candidat indépendant, a obtenu 4.338 voix, soit 45,63%, remportant le scrutin devant sept autres prétendants. Le taux de participation indique 39,22%.

Vingt-six candidats étaient en lice pour six sièges. A la suite de ces résultats provisoires de la Commission électorale indépendante, le Conseil constitutionnel se prononcera en dernier ressort sur ces résultats.

Maroc : Le Roi Mohammed VI ordonne la mise en place d’un dispositif d’accompagnement des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, afin qu’un dispositif spécial d’accompagnement soit mis à la disposition des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, à bord des navires opérant la traversée, en vue de leur assurer les meilleures conditions de traversée et de débarquement, indique dimanche un communiqué du Cabinet royal.Ce dispositif a pour objectif de faciliter, pendant la traversée, l’ensemble des formalités administratives, douanières et sanitaires, afin que le voyage, l’arrivée et le séjour au Maroc se passent de manière sûre, fluide et satisfaisante, précise la même source.

Les autres modalités traditionnelles d’accueil et d’assistance déployées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, au Maroc et à l’étranger, resteront en vigueur, fait-on savoir.

Par ailleurs, le Souverain chérifien a donné ses instructions afin que les Ambassades et les Consulats Généraux du Royaume du Maroc à l’étranger se mobilisent dans cette opération.

« Ainsi, les représentations diplomatiques et consulaires sont appelées à faciliter toutes les démarches consulaires et administratives requises par les concitoyens marocains et les étrangers souhaitant visiter le Maroc, et à répondre de manière efficace à leurs demandes et attentes », conclut le communiqué.

L’OCI appelle le PE à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise entre le Maroc et l’Espagne

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé, dimanche, le Parlement européen (PE) à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué, l’OCI a également exhorté le Parlement européen à privilégier le dialogue rationnel de manière à garantir les intérêts des deux parties à la crise, à travers des négociations bilatérales et le respect des principes de bon voisinage.

Suite à une résolution du Parlement européen sur la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, l’OCI a affirmé son soutien total au Maroc, notant que Rabat est demeuré engagé dans sa politique constructive de lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique avait salué, dans un précédent communiqué, la décision du Roi Mohammed VI du retour de tous les mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne.

Plusieurs pays et organisations internationales ont exprimé leur soutien au Maroc suite à la résolution de parlement européen, voté jeudi dernier, dans laquelle il « exprime son rejet de l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et des migrations, et en particulier, des mineurs non accompagnés, comme moyen d’exercer une pression politique contre un Etat membre de l’Union ».

La résolution du PE « déplore en particulier que des enfants, des mineurs non accompagnés et des familles aient franchi massivement la frontière entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta, mettant ainsi leur vie et leur sécurité clairement en péril ». Elle regrette « l’aggravation de la crise politique et diplomatique, et espère qu’elle ne portera atteinte ni aux relations stratégiques, multidimensionnelles et privilégiées de voisinage entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses États membres, ni à la coopération de longue date fondée sur la confiance dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, de la migration et des politiques commerciales ».

La résolution appelle à un « apaisement des tensions et au retour à un partenariat constructif et fiable entre l’Union et le Maroc », plaidant pour la poursuite du développement de cette relation fondée sur « la confiance et le respect mutuels ».

Côte d’Ivoire: le mot d’ordre de grève des gérants de stations-service suspendu

L’Organisation des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire (OGSCI) a annoncé dimanche la suspension de son mot d’ordre de grève prévu du 14 au 16 juin 2020, à la suite d’un échange avec le ministre de tutelle.

« Suite au mot d’ordre de grève lancé par l’OGSCI le 31 mai 2021, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a reçu en audience le bureau pour une séance de travail, le vendredi 11 juin 2021 », indique l’organisation dans un communiqué. 

Selon le communiqué signé par M. Fofana Kolodjo, président de l’organisation syndicale, « à la suite des échanges, l’OGSCI a décidé de la suspension de son mot d’ordre de grève  initialement prévu du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021 ». 

« L’OGSCI invite par conséquent tous les gérants de station-service de Côte d’Ivoire à lever le mot d’ordre de grève et à maintenir les points de vente ouverts jusqu’à nouvel ordre », poursuit le communiqué. 

L’organisation qui « tient déjà à remercier » le ministre de tutelle qui a « décidé de prêter une oreille attentive à leur situation », note que « les discussions sont toujours en cours avec la tutelle en vue de trouver une issue favorable et définitive à leurs préoccupations ».         

Le mécontentement des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire intervient dans un contexte où le pays fait face à un déficit énergétique qui a entraîné un rationnement de l’électricité sur tout le territoire national. 

Côte d’Ivoire: le moral armé, Prisca Trey, percluse des jambes, dépasse son handicap

L’Ivoirienne Prisca Marie-Costance Trey, percluse des jambes, un handicap qui la contraint à se déplacer en fauteuil roulant, estime qu' »être handicapé ne doit pas être un frein à la vie de chacun ».

En dépit de sa mobilité réduite, Prisca Trey, ne s’apitoie pas sur son sort. Pour elle, « l’handicap, ça se passe dans la tête » et ce « n’est pas normal », un état d’esprit qui l’amène à se surpasser face à ses défis.  

Présente à la 5e édition de la « Journée Handi Emploi », un salon pour l’emploi des personnes en situation d’handicap, tenue à Abidjan le 10 juin 2021 autour de la problématique des « handicaps invisibles », elle est venue scruter les opportunités.  

A Dabou, une ville à l’Ouest d’Abidjan, Prisca Trey est présidente des femmes handicapées de cette agglomération, où entre 200 et 300 personnes sont en situation d’handicap. 

Pour cette édition, Handi Emploi, a ouvert son champ aux handicaps invisibles, qui sont des handicaps non apparent chez des individu tels les drépanocytaires ou les personnes souffrant d’arthrose ou d’endométriose.

Les opportunités de ce salon, elle veut les partager avec ses confrères aux fins de décrocher un emploi. Grâce au recrutement dérogatoire des personnes en situation d’handicap, Prisca jouit d’un emploi, aujourd’hui.  

Après deux échecs au test d’entrée à la fonction publique ivoirienne, Prisca Trey réussit la troisième année, en 2019, au concours dérogatoire en faveur des personnes en situation handicap.

Adjointe administrative au tribunal de Dabou, Prisca Marie-Constance Trey (38 ans), titulaire d’un BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), ambitionne de passer le BAC dans les années à venir afin d’évoluer dans le service judiciaire.

Son sport, c’est le badminton. Engagée dans cette discipline, elle fait partie aujourd’hui de l’équipe para-badminton de la Côte d’Ivoire. Athlète dans l’âme, Prisca Trey a remporté plusieurs courses organisées par cette organisation.

Promoteur de Handi Emploi, Mme Danièle Adahi, commissaire générale de la Journée Handi Emploi, s’est réjouie de ce que cette plateforme offre des voies aux personnes en situation d’handicap pour une insertion socio-professionnelle.   

Durant plusieurs heures, les entreprises ayant dressé des stands, ont échangé avec des personnes en situation de handicap dans l’optique d’une éventuelle insertion selon leurs compétences et savoir-faire.

Plus de 700 personnes ont visité le salon Handi Emploi qui a pour objectif principal de « sensibiliser et d’informer les entreprises ainsi que la population sur les procédures, l’utilité et l’enjeu même de l’insertion de ces personnes vulnérables dans les entreprises ». 

Le thème de campagne pour l’édition 2021 de la Journée Handi Emploi est « Les handicaps invisibles ».  Comme innovation, Libellule, le Cabinet de recrutement & Conseil en ressources humaines, promoteur de ce salon, a lancé une campagne digitale sur cette thématique.  

La BM accorde 300 millions de dollars pour aider le Maroc à faire face aux répercussions des catastrophes naturelles

La Banque mondiale vient d’approuver un financement de 300 millions de dollars pour aider le Maroc à mieux faire face aux répercussions des catastrophes naturelles, indique un communiqué de la Banque.Le financement servira à renforcer un programme existant de 200 millions de dollars et axé sur la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe, en améliorant les capacités des institutions marocaines en matière de gestion des risques de catastrophe et en investissant dans la réduction des risques, précise le communiqué.

« En protégeant sa population et son économie contre les aléas naturels, le Maroc pourrait économiser plus de 800 millions de dollars par an, indique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.

Compte tenu de sa vulnérabilité aux menaces climatiques, il est essentiel que le Maroc investisse dans l’amélioration de sa résilience face aux risques de catastrophe naturelle. Ce financement permettra de poursuivre le programme de gestion des risques de catastrophe, qui est axé sur les résultats, avec l’objectif de protéger les populations les plus vulnérables du pays. »

Au cours de la dernière décennie, le Maroc a amélioré son cadre institutionnel, politique et d’investissement pour mieux gérer les risques de catastrophe. Afin d’améliorer également sa résilience financière, le pays a créé un fonds de solidarité visant à atténuer l’impact financier des catastrophes naturelles sur les ménages et les entreprises et à concevoir une palette d’instruments pour réduire sa vulnérabilité financière aux risques.

« L’objectif de cette nouvelle opération est de renforcer l’impact des investissements dans la réduction des risques, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces investissements, explique Philipp Petermann, spécialiste de la gestion des risques de catastrophe et chef d’équipe du projet.

Selon lui, le programme accélérera les résultats sur le terrain en s’appuyant sur les réformes déjà mises en œuvre par le Royaume avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’attachera également à promouvoir une gestion des risques de catastrophe qui tient compte des enjeux en matière de genre et d’égalité hommes-femmes.

Le programme initial a déjà contribué à renforcer la résilience du pays aux catastrophes naturelles. Il a notamment permis de transformer un fonds d’intervention d’urgence en cas de catastrophe en un fonds national de résilience qui cofinance actuellement plus de 150 investissements stratégiques visant à réduire les risques climatiques, allant des infrastructures de protection contre les inondations aux systèmes d’alerte précoce, en passant par la cartographie des risques et le renforcement des capacités.

Le programme initial a également soutenu une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, autre pas en avant dans le renforcement du cadre institutionnel marocain régissant la gestion des risques de catastrophe.

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a renforcé son appui au Maroc en matière de gestion des risques de catastrophe, notamment sous la forme d’une aide financière et de conseils techniques spécialisés. Une ligne de crédit conditionnelle en cas de catastrophe, approuvée en 2019, a été intégralement décaissée en avril 2020 pour aider le gouvernement marocain à faire face à la crise de la Covid-19.

Maroc : L’OCP lève avec succès 1,5 milliard de dollars sur les marchés internationaux

Le Groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP) a procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard de dollars, annonce un communiqué du Groupe. »Conformément à l’autorisation de son Conseil d’Administration ainsi que de l’Assemblée Générale datée du 4 Juin 2021, OCP S.A. a annoncé avoir procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard USD », indique le communiqué.

Selon l’OCP, cette nouvelle émission est composée de deux tranches de maturités de 10 et 30 ans, assorties de coupons respectifs de 3,750% et 5,125%.

Ces fonds seront utilisés pour le financement de la seconde phase de son programme d’investissement ainsi que pour le rachat partiel de ses obligation internationales existantes arrivant à maturité en 2024 et 2025, afin d’allonger le profil de maturité de sa dette.

« Le succès de cette émission obligataire internationale témoigne de la qualité de la signature du Groupe OCP auprès des investisseurs internationaux. Par ailleurs, l’objectif de cette démarche proactive d’OCP est d’optimiser notre structure financière en tirant profit de l’évolution des conditions de marché », poursuit la même source, citant le Président-directeur général d’OCP, Mostafa Terrab.

Les résultats définitifs de l’opération font état d’une sursouscription à plus de 4,7 fois le montant recherché, soit un total d’environ 7 milliards de dollars pour les deux tranches, permettant un resserement significatif des taux pour les deux maturités.

Le succès de l’opération est illustré également par une prime de nouvelle émission négative de -10 points de base pour les deux tranches avec les plus bas niveaux de taux réalisés par le groupe sur ces maturités. En plus du plus grand carnet d’ordre réalisé en Afrique, tous secteurs confondus, cette année.

La plus grande tranche de 30 ans jamais réalisée par une société du secteur dans la région MENA.

Et de noter que les obligations sont cotées à l’Euronext Dublin et sont notées (BB+/ stable) par Fitch Ratings et (BB+/stable) par Standard & Poors. Les banques co-chefs de files mandatées pour l’émission et la mise en œuvre de l’opération de gestion de passifs sont Barclay’s, BNP Paribas et J.P.Morgan.

Dans cette opération, le groupe OCP a été conseillé par Rothschild & Co, fait savoir le communiqué.

Ces obligations ont été placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés, gestionnaires de fonds, banques et banques privées dans divers pays incluant le Maroc, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, souligne-t-on.

Maroc : Le Roi Mohammed VI exhorte les opérateurs du transport aérien et maritime à faciliter le retour des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux autorités compétentes et à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport, afin d’œuvrer à la facilitation du retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans leur pays à des prix « abordables », indique dimanche un communiqué du Cabinet royalDans ce cadre, « le Souverain a ordonné à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport aérien, en particulier la compagnie Royal Air Maroc, ainsi qu’aux différents acteurs du transport maritime, de veiller à pratiquer des prix raisonnables qui soient à la portée de tous, ainsi que d’assurer un nombre suffisant de rotations, afin de permettre aux familles marocaines à l’étranger de rentrer au pays et renouer avec leurs familles et proches, particulièrement dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 », ajoute la même source.

De même, le Roi a exhorté tous les opérateurs du tourisme, aussi bien dans le domaine du transport que de l’hôtellerie, à « prendre les dispositions nécessaires afin d’accueillir les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger dans les meilleures conditions et aux meilleurs prix ».

La réconciliation, « seul gage » pour relever la Côte d’Ivoire (Simone Gbagbo)

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, soutient dans son livre intitulé « Ma sortie de prison, prémices d’une Côte d’Ivoire », que « la réconciliation reste le seul gage pour la relève » du pays.

Devant un parterre de personnalités, à Abidjan, Mme Simone Gbagbo a déclaré: « mon souhait le plus ardent, c’est que nous allions tous, résolument à cette nécessaire réconciliation, qui reste le seul gage de la relève de notre nation ».  

Sa « prière », dira-t-elle, « c’est que Dieu donne à chacun de nous la force de vaincre tous les obstacles, afin que nous puissions nous remettre véritablement ensemble, dans une Côte d’Ivoire de fraternité et de prospérité ».  

Avant la dédicace de cet ouvrage témoignage, elle a fait observer que lorsqu’on vit ensemble, il est aussi bienséant de « partager ce que nous avons, puisque nous partageons ce qui nous arrive, de bien ou de mal, parfois sans le vouloir ».  

« Ce livre se présente comme la fixation des moments de partage que j’ai eus avec de nombreuses personnes de notre vie ensemble, les tout premiers jours de ma sortie de prison. Des moments exaltants ! Si exaltants qu’il fallait en donner témoignage ! », rapporte-elle. 

L’ex-Première dame a dit « penser qu’un livre serait le meilleur support pour porter ce témoignage », car « en même temps qu’il fixe ces moments exaltants, exprime et pérennise ma reconnaissance, envers toutes ces personnes, toutes ces populations qui ont déferlé vers moi, avec de nombreux cadeaux, et surtout avec leurs bénédictions ». 

Dans l’avant-propos du livre, elle a insinué qu’ elle sentait que cette ferveur populaire, à sa sortie de prison, « n’était que le frémissement d’une joie encore plus intense, espérée par les populations, qui voyaient dans ma libération le déclic d’une libération que nous attendions tous : la libération de Gbagbo Laurent ! ».  

 « Aujourd’hui où cette libération est obtenue, il faut saluer l’attachement et la fidélité de ce peuple à son élu et lui dire, toujours et toujours, merci ! », a-t-elle lancé, exhortant les Ivoiriens à continuer de prier pour « le retour chez lui de M. Gbagbo ».

« Ce livre, au-delà de tout, est d’abord un témoignage de ma reconnaissance à Dieu ! Ce Dieu qui n’a cessé de nous manifester sa fidélité à tous les moments de notre vie », a-t-elle lancé.  

« Lorsque je dis nous, je veux certes parler de moi et des miens, nous qui nous sommes trouvés dans l’œil du cyclone, mais je parle également de nous tous, qui avons bénéficié de l’amour sans limite et de la fidélité inébranlable de Dieu », a-t-elle poursuivi. 

Dans ce livre, elle a exprimé dans les lignes la gloire au Tout-Puissant, tout en invitant les siens à penser à ceux qui ne sont plus parmi le peuple, mais également à ceux qui ont tout perdu.

Au terme de la crise postelectorale ivoirienne de 2010-2011, Mme Simone Gbagbo et son époux ont été arrêtés avec des membres de leur famille. Elle a été ensuite mise en détention avant d’être libérée à la suite d’une amnistie.

Terrorisme: un engin explosif fait 3 morts dans le nord ivoirien

Un engin explosif improvisé (EEI) a explosé, samedi soir, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire faisant trois morts et trois blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

Selon des sources sécuritaires, l’engin a explosé sur l’axe Téhini-Zépo-Togolokaye après le passage d’un véhicule militaire transportant des militaires et gendarmes de retour d’une patrouilles aux environs de 19h30 Gmt et heure locale.

Parmi les trois morts se trouvent deux militaires et un gendarme, quand les trois blessés sont constitués d’un militaire et de deux gendarmes, précisent les mêmes sources, dressant le bilan provisoire de cette explosion.

Les positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes.

Un soldat ivoirien a été tué, le lundi 07 juin 2021 dans la nuit, dans une attaque menée par des individus armés dans la localité de Tougbo, située dans le département de Téhini et frontalière du Burkina Faso, selon le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia.

Deux postes douaniers situés dans le village Kamonokaha, à environ 10 km de Sikolo sur l’axe Nassian-Ferkéssédougou et dans le village Korowita, situé à 25 km de Kong sur l’axe Dabakala ont été l’objet d’attaques le mercredi 19 mai 2021.

Deux attaques ont été perpétrées fin mars 2021 contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant au moins quatre morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Football : les Eléphants et les Blaks Stars se neutralisent en match amical

Les Eléphants de Côte d’Ivoire et leurs homologues des Blaks Stars du Ghana se sont neutralisés (0-0), samedi soir, en match amical international disputé à Cape Coast.

Victorieux des Etalons du Burkina Faso (2-1) le samedi 05 juin dernier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé dans un match amical international similaire, les poulains du coach Patrice Beaumelle n’ont pu réussir l’exploit ce soir au Ghana.

Ces matchs amicaux s’inscrivent dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2022) au Cameroun et de la Coupe du monde de 2022 prévue au Qatar.

Ousmane Diakité investi guide de la communauté musulmane ivoirienne

L’Imam Ousmane Diakité a été investi officiellement samedi, à Abidjan, en qualité de président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim).

« Je jure devant Allah et la 2e Conférence extraordinaire du Cosim tenue ce jour d’exécuter ma mission avec dévotion, abnégation, courage et responsabilité », a déclaré l’Imam Ousmane Diakité. 

Le Cheick Aïma Ousmane Diakité qui succède à Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021, s’est engagé à « agir en toute circonstance » en se « conformant aux prescriptions du coran et de la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui ».  

« J’exécuterais fidèlement et consciencieusement les décisions prises par le Cosim », a-t-il ajouté, invitant ses collaborateurs à l’aider à accomplir avec déférence sa mission. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a au nom du chef de l’Etat, représenté par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Tené Birahima Ouattara, félicité le Cheick Aïma Ousmane Diakité.

Il a ensuite traduit les vœux de succès du chef de l’Etat à sa mission, tout en insinuant que son investiture intervient dans un contexte marqué par des attaques répétées de groupes terroristes contre les forces armées ivoiriennes.

« Ces terroristes disent agir pour une certaine idéologie soit disant islamique, mais nous savons tous qu’il n’existe aucun fondement coranique d’idéologie de haine et de mort », a-t-il soutenu.  

L’ignorance de certains jeunes donne un terreau fertile aux actes terroristes, et « le chef de l’Etat veut compter sur vous pour que tous les imams et les prédicateurs participent activement à l’éducation et à la sensibilisation pour un islam de paix en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi. 

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire exécutif du Cosim, a été désigné en avril président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat au Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 Secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Le hadj 2021 réservé strictement aux saoudiens et aux résidents du Royaume

Le pèlerinage à la Mecque (hadj) 2021 correspondant à l’an 1442 de l’hégire) est réservé strictement aux citoyens saoudiens et aux résidents à l’intérieur du Royaume de l’Arabie Saoudite avec un total de 60 000 pèlerins.

Selon une décision du ministère saoudien du hadj et de la oumra rapportée samedi par l’ambassade du Royaume de l’Arabie Saoudite près de la République de Côte d’Ivoire, « cette restriction est due à l’évolution continue de la pandémie à Coronavirus (…) ».

Maroc : Le Président de la MGPAP désigné vice-président de la Commission Technique de la Mutualité de l’AISS

Le Président du Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP) – Maroc, Moulay Brahim El Othmani vient d’être désigné vice-président de la Commission Technique de la Mutualité relevant de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS).Il succède ainsi dans cette fonction à l’ancien président du CA de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni, déchu sur décision des ministères de tutelle, suite aux « nombreuses infractions et irrégularités de gestion ayant entaché le fonctionnement de la mutuelle », ainsi qu’« aux dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents ».

Les commissions techniques de l’AISS (CT) ont un rôle central au sein de l’Association. Elles constituent le pilier du développement des connaissances et du travail technique. Organisées en 13 groupes thématiques, elles permettent aux membres de l’AISS de centrer leurs efforts sur leur domaine d’intérêt spécifique.

La Commission technique de la mutualité de l’AISS a d’ailleurs été l’une des premières commissions techniques créées en 1951. Elle vise à offrir un réseau favorisant la collaboration entre les experts afin de faire évoluer les discussions sur des questions techniques touchant la mutualité, et de favoriser la recherche et l’analyse dans des domaines spécifiques de la sécurité sociale.

Pour rappel, l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) est la principale organisation internationale à l’intention des institutions, ministères et agences publiques en charge de la sécurité sociale.

Elle promeut l’excellence dans l’administration de la sécurité sociale à travers des lignes directrices professionnelles, des connaissances spécialisées, ainsi que la fourniture de services et de soutien afin de permettre à ses membres de développer des systèmes et politiques de sécurité sociale dynamiques à travers le monde.

Fondée en 1927 sous l’égide de l’Organisation internationale du Travail, l’AISS compte aujourd’hui plus de 320 institutions membres dans plus de 160 pays. Elle élabore des standards professionnels, conduit des travaux de recherche et d’analyse, identifie des bonnes pratiques et fournit des données sur les systèmes de sécurité sociale dans 177 pays.

L’AISS facilite aussi l’adoption d’approches innovantes qui renforcent l’administration, permettent d’anticiper les risques et de s’adapter au changement et participe aux actions de sensibilisation menées à l’échelle mondiale pour promouvoir une sécurité sociale complète.

Créée en 1948, la MGPAP est un organisme social de droit privé à but non lucratif, dont la mission est la couverture des risques pouvant atteindre la personne humaine. Elle assure également la gestion déléguée des prestations de l’Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO) et mène des actions de prévoyance, de solidarité et d’entraide en faveur de ses adhérents et de leurs ayant-droits.

Maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de plus de 430.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million, la MGPAP est gérée par un conseil d’administration constitué de 33 membres élus par bulletins secrets à l’Assemblée générale. Les membres du conseil d’administration sont élus pour un mandat de 6 ans, et sont renouvelés par tiers tous les deux ans.

Législatif, santé et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux des prochaines élections, la levée des restrictions liées à la pandémie, la situation du secteur du tourisme et l’offre été-2021 de la RAM, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant les prochaines élections, +La Nouvelle Tribune+ écrit que contrairement aux précédents épisodes électoraux, les partis politiques disposent cette fois-ci d’un « référentiel » leur permettant d’affirmer leur existence, en développant des propositions sensiblement différentes grâce au Rapport de la Commission spéciale sur le nouveau Modèle de Développement, qui leur fournit du “grain à moudre”.

Ce constat est essentiellement valable pour le camp de l’opposition parlementaire actuelle qui multiplie les sorties publiques et les déclarations afin de marquer certaines réticences sur les constats et propositions de ce Rapport, relève l’éditorialiste.

Ces partis veulent mettre l’accent sur la nécessité de la reconnaissance par tous, pouvoirs publics et opinion publique, que rien ne pourra se faire en termes d’exécution des recommandations de la Commission sans l’implication forte des formations politiques qu’il serait très grave, selon eux, de marginaliser, ajoute-t-il.

+Challenge+ revient sur le déconfinement progressif mis en place par le gouvernement. Pour l’hebdomadaire, malgré la bonne gestion de la situation sanitaire et de l’opération de vaccination, qui sont des « succès », « la communication officielle n’est pas au niveau de ces réussites ».

Le journal souligne que les Marocains veulent reprendre leur vie d’avant, mais que l’exécutif « ne propose pas un projet de déconfinement, un agenda lié à la situation sanitaire ».

Il reproche au gouvernement de ne pas « dire à partir de quel niveau de contaminations, il considère que nos hôpitaux seront dépassés, comme ils l’ont été, l’hiver passé », voire de “choisir de ne pas parler, de ne pas expliquer son action”.

+Finances News Hebdo+, qui s’intéresse au secteur du tourisme au Maroc,  écrit que laminé par la crise sanitaire et économique, ce secteur « va mal » et que « les opérateurs tirent la gueule ».

Certes, la reprise des vols, prévue dès mardi 15 juin, est une « bouffée d’oxygène », mais cela « ne suffira certainement pas à résorber les pertes enregistrées », estime-t-il, car, explique-t-il, avec une ouverture à la carte de l’espace aérien marocain et les restrictions imposées par les pays émetteurs, « il ne faudra pas s’attendre à un afflux massif de touristes étrangers ».

Il préconise, en conséquence, de « miser local », de « parier sur le tourisme interne pour en faire un levier de croissance du secteur touristique marocain », appelant à « faire preuve d’innovation et d’intelligence » dans l’offre touristique, qui devra être adaptée aux Marocains, aussi bien à leurs besoins qu’à leurs bourses.

+Le Matin+ se fait l’écho de l’offre de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) durant cet été. La compagnie aérienne a annoncé, vendredi, qu’elle propose une offre de près de 2,5 millions de sièges pour la période allant du 15 juin au 15 septembre 2021, contre 384.000 sièges mis en place la même période de l’année dernière.

Cette offre Eté 2021 représente 72% de l’offre réalisée sur la même période de 2019 (avant la crise du nouveau coronavirus), indique RAM dans un document, soulignant qu’en dépit des limitations du trafic en raison des restrictions sanitaires, RAM met en place un important dispositif pour accompagner la reprise des vols et permettre aux différents clients de la compagnie (Marocains résidant à l’étranger, étudiants, résidents étrangers au Maroc et touristes) de voyager et de renouer le contact avec leurs familles.

Ainsi, plus de 75 lignes internationales seront exploitées cet été, fait savoir la même source, ajoutant que ce nombre peut changer en fonction de l’évolution de la pandémie et du classement des pays.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, font la part belle au duel entre pouvoir et opposition.EnQuête informe que les opposants regroupés au sein du Mouvement de défense de la démocratie (M2D) ont «  renoué, hier vendredi, avec les rassemblements ». À la Place de la nation (Colonane, Dakar), cette plateforme a notamment réclamé, dans ce journal, « la libération de (certains) détenus après les émeutes de mars dernier » mais également celle de « tous les prisonniers politiques ».

Cité par Libération, Ousmane Sonko, l’actuel chef de file de l’opposition dont l’accusation de viol sous la menace d’une arme a plongé plusieurs villes du pays dans la violence, a sifflé la fin de l’état de grâce accordé au président Macky Sall : « Nous avions donné notre parole aux régulateurs sociaux. Mais nous sommes au regret de constater que de l’autre côté, ce n’est pas le cas ».

Fidèle à ses principes, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines ajoute, dans Vox Populi, que l’opposition veut « la paix et la stabilité » mais compte continuer son combat pour défendre « les intérêts » de la nation.

Dans son discours rapporté par Les Échos, Cheikh Tidiane Dièye, le Coordonnateur du M2D, soutient que « le peuple n’est plus dans la résistance mais (plutôt) à l’offensive ».

S’intéressant à la mobilisation de la population lors de ce rassemblement, Le Quotidien note que c’est un « test manqué ». Dans les colonnes de ce journal, Ousmane Sonko estime, quant à lui, que leur capacité de mobilisation reste intacte, non sans préciser que ce rassemblement n’a pas été suffisamment « préparé » sinon « il y aurait eu (plus de) monde ».

Pour sa part, L’Observateur se fait l’écho de la déclaration du virulent opposant, Barthélémy Diaz : « Si vous ne vous mobilisez pas, (Ousmane) Sonko sera arrêté avant la fin du mois de septembre ». Outre la politique, l’activiste Guy Marius Sagna a souligné, dans Le Soleil, que « la lutte doit (aussi) concerner le coût de la vie, le foncier, les ressources naturelles, etc ».

Poursuivant, le quotidien national indique que « le M2D a (plaidé) pour une union de l’opposition en vue des élections locales prévues le 23 janvier 2022 ».

En foot, Stades se demande si « Nampalys (Mendy est) la pièce qui manquait au puzzle » du sélectionneur Aliou Cissé. Ce quotidien d’informations sportives note, en tout cas, que le sociétaire de Leicester City (Angleterre) est « indiscutable dans l’entrejeu » de l’équipe nationale.

De son côté, Record fait un focus sur Sadio Mané qui a transformé deux penalties en autant de tentatives lors des derniers matchs des Lions. Dans un entretien avec ce journal, Cheikh Guèye, le coach du Jaraaf de Dakar fait savoir que « c’est une question de mental. (Sadio Mané) a réussi ses derniers essais ; ce qui dissipe les doutes et lui donne de la confiance pour continuer dans cette épreuve ».

Côte d’Ivoire: démarrage de l’implémentation de la vision stratégique 2030

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé vendredi le processus d’implémentation de la Stratégie Côte d’Ivoire 2030 et du Programme Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette vision stratégique, l’Etat de Côte d’Ivoire a fait appel à des experts en matière de développement de la Malaisie et de la Thaïlande, qui avaient engagé les réflexions avec le gouvernement ivoirien. 

Le gouvernement de Côte d’Ivoire a mandaté le Cabinet d’Experts Afriq Nexus pour mener des études approfondies de certains secteurs stratégiques clés qui sont notamment l’aquaculture, le palmier à huile, l’hévéa, l’horticulture.

« Il m’a semblé opportun que l’équipe qui avait travaillé dans cette réflexion au niveau de la Malaisie et de la Thaïlande viennent sur place en contact du terrain en Côte d’Ivoire ». Ces deux pays qui étaient derrière la Côte d’Ivoire dans les années 70 connaissent aujourd’hui un développement fulgurant. 

Les ressources concernées comprennent également les filières mangue, ananas et légumes, l’économie numérique et les « Delivery Units ». Pour ce faire, plusieurs départements ministériels ont pris part aux travaux de lancement du Projet. 

Ces travaux ont débuté le 31 mai et prendront fin le 30 juin 2021, avec une première phase de deux semaines sur le terrain en Côte d’Ivoire. Ils ont permis d’élaborer les plans de transformation opérationnelle en vue d’aboutir à des résultats tangibles et significatifs.

Après cette première restitution, la mission se poursuivra de façon virtuelle avec des échanges continus entre les deux parties. Et ce, jusqu’à la finalisation du rapport de mission comprenant notamment les principaux plans de transformations sectoriels opérationnalisables immédiatement, avec l’indication des premiers résultats tangibles.

Education numérique: une salle multimédia inaugurée au Lycée classique d’Abidjan

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a inauguré vendredi une salle multimédia au Lycée classique d’Abidjan, un établissement secondaire d’excellence, dans le cadre du Projet d’éducation numérique.

« Le président de la République, Alassane Ouattara, tient à ce que chaque enfant Ivoirien bénéficie d’une éducation numérique quel que soit le lieu du territoire où il se trouve, de façon inclusive et de façon équitable », a déclaré Mme Mariatou Koné.

Elle a fait observer que le « grand saut dans le numérique » au niveau de l’école ivoirienne a été provoqué par la pandémie de Covid-19 qui exige le respect des mesures barrières. Le projet éducation numérique devrait permettre de connecter les établissements secondaires du pays.  

Dans cette dynamique de numérisation de l’école ivoirienne, dira-t-elle, le ministère a fait un partenariat avec Huawei, le géant chinois des télécommunications, sous l’appui technique du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd).

« Le numérique est aujourd’hui inscrit au coeur des priorités de notre ministère. Il permet de dispenser des cours qui peuvent être suivis à distance sur l’ensemble du territoire de façon équitable et de façon inclusive », a-t-elle souligné.

De ce fait, via la vidéoconférence, les établissements pourront partager des expériences scientifiques avec certains acteurs qui ne possèdent pas de laboratoire, a-t-elle fait remarquer, dans un discours.

Le président de Huawei Afrique de l’Ouest, Étienne Liu, a traduit la volonté de son groupe à « accompagner le peuple ivoirien, en particulier sa jeunesse,  terreau des futurs leaders de ce pays » avec pour motivation de doter la Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif.

Ce projet vise en outre à booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique. La phase 1 a déjà couvert 10 villes du pays: Abidjan,  Dabou, Grand-Bassam, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, San-Pedro, Odienné, Daloa et Boundiali. 

Selon M. Étienne Liu, il a été déployé à travers le pays, notamment dans plus de 74 établissements, des systèmes vidéo protection, de Wifi, de salle multimédia, de plateformes e-learning et de « VDI (écran permettant de partager des ressources du data center) ».  

« Les plateformes de communication unifiée sont déployées dans 133 directions, écoles et des institutions administratives « , a-t-il poursuivi, se félicitant de ce que la « Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a beaucoup d’idées » et d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie.

M. Koné Zié, représentant du directeur général du Bnetd, a noté que ce projet d’éducation numérique consiste à mettre en place un système d’enseignement à distance via des salles multimédia dans différents établissements pour que les cours soient dispensés et suivis dans d’autres localités.

La phase 1 concerne 133 sites dont 64 établissements secondaires, 22 directions rattachées au ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation,  21 IPE (Inspections pédagogiques d’enseignement) et 10 CAFOP, le Cabinet ministériel et un data center, a précisé M. Zié. 

Lancement à Abidjan du mouvement numérique « Jeunesse africaine au pouvoir »

La Jeunesse africaine au pouvoir (JAP), un mouvement citoyen et numérique, a lancé vendredi officiellement ses activités à Abidjan, en vue de repositionner les jeunes du continent au coeur du processus décisionnel.

Selon son président, M’Bahia N’Guessan, « La Jeunesse africaine au pouvoir a pour objectif de repositionner les jeunes africains au coeur du processus décisionnel » afin que les jeunes soient pris en compte dans les choix stratégiques des chefs d’Etat et des gouvernements.

La JAP  est « un mouvement citoyen et numérique qui se veut une plateforme d’expression pour fédérer les jeunes en vue d’éveiller les consciences et faire la promotion de entrepreneuriat, de l’excellence et ramener la jeunesse africaine aux valeurs traditionnelles africaines », a-t-il dit.  

Cette « plateforme numérique » est un espace stratégique dans le sens où, à la base il va permettre la « collecte de données » relatives aux besoins des jeunes, entre autres, la question du chômage, de l’emploi et des situations d’injustice auxquelles ils sont confrontés, a précisé M. M’Bahia.  

« Nous voyons très grand pour la jeunesse africaine et c’est malheureusement à tort que beaucoup de nos politiques prennent le fâcheux parti de toujours décider à la place de cette jeunesse », a-t-il déclaré devant plusieurs jeunes, dans un hôtel de la place. 

« Imaginons ensemble une jeunesse africaine suffisamment formée et responsabilisée, qui arrive à contribuer effectivement et efficacement au renouveau de notre chère Afrique, une jeunesse capable de créer de la richesse et vivre pleinement le rêve de prospérité », a-t-il lancé. 

 Il prône notamment « une jeunesse capable de prendre en main son propre destin et de définir par elle-même ce dont doit être l’Afrique de demain et non être confinée dans un rôle de simple auditeur ou spectateur de politiques purement intuitives et subjectives ».

Pour lui, les jeunes qui comprennent et vivent les réalités qui sont les siennes, doivent être associés à toute la chaîne du processus décisionnel de leurs dirigeants afin de prendre en compte leurs profondes aspirations. 

« Une Afrique nouvelle, émergente et totalement intégrée est possible, mais celle-ci ne peut se réaliser pleinement que si sa population majoritairement jeune qui constitue un réel avantage démographique est formée », a-t-il soutenu. 

M. M’Bahia a fait observer qu' »un leadership fort et responsable, et une intégration africaine réussie doit être fondée sur la participation, l’investissement et la prise en compte des énormes potentiels qu’ est la population africaine dont les jeunes sont un pilier essentiel ».

Le potentiel de la jeunesse africaine, estimera-t-il, reste « inexploitée ». Le mouvement JAP vient pour développer le génie des jeunes et porter leurs besoins au firmament des décisions des dirigeants politiques sur le continent. 

Le parlement arabe tient une réunion d’urgence au sujet de la résolution du PE sur le Maroc

Le parlement arabe tiendra, le 26 juin courant au Caire, une réunion d’urgence pour discuter de la dernière résolution du parlement européen sur le Maroc, qui a contenu des accusations infondées au sujet de la politique du Royaume en matière migratoire.Dans un communiqué publié vendredi, le président du parlement arabe, Adel ben Abderrahman Al-Assoumi, a indiqué que la tenue de cette séance spéciale et d’urgence a été décidée « partant de la responsabilité du parlement arabe qui apportera son soutien et sa solidarité au Maroc qui fait face à cette crise dans laquelle le parlement européen s’est incrusté de façon injustifiée ».

Avant l’adoption de ladite résolution, le parlement arabe avait demandé à son pendant européen de se garder de toute intervention dans cette crise qui doit être résolue dans un cadre bilatéral entre le Maroc et l’Espagne, a-t-il ajouté, soulignant que « l’obstination du parlement européen à aller de l’avant dans ses positions provocatrices sur des questions arabes, en plus de la dernière résolution, rejetée en bloc, requiert désormais une sérieuse action arabe ».

Le Parlement arabe avait condamné la résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.

Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».

Mali: nomination d’un nouveau gouvernement de transition

Les militaires conservent plusieurs ministères clés dans ce nouveau gouvernement de transition, dévoilé ce vendredi 11 juin, par le Secrétaire général de la présidence par intérim, Badra Aliou Coulibaly.Dans cette nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, les militaires héritent des ministères de la Défense, de la Sécurité, de l’Administration territoriale et de la Réconciliation. 

L’un des meneurs du coup d’État d’août 2020, Sadio Camara, retrouve le portefeuille de la Défense. Son éviction du gouvernement fin mai par l’ex-président de la transition, Bah Ndaw, est considérée comme l’un des éléments ayant déclenché le second putsch du colonel Assimi Goïta. 

Le ministre Abdoulaye Diop, qui faisait partie du gouvernement sous le président Ibrahim Boubacar Keïta, retrouve son poste aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale. Le procureur anticorruption, Mahamadou Kassogué va, lui, diriger le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

La nouvelle équipe gouvernementale compte 25 ministres et trois ministres délégués.

La liste :

1. Ministre de la Défense et des anciens Combattants :

Colonel Sadio CAMARA

2. Ministre-de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des-Sceaux : Monsieur Mahamadou KASSOGUE

3. Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions : Monsieur Ibrahim Ikassa MAÏGA

4. Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : Lieutenant-colonel Abdoulaye MAÏGA

5. Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : Colonel-major Daoud Aly MOHAMMEDINE

6. Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale : Colonel-major Ismaël WAGUÉ

7. Ministre des Transports et des Infrastructures : Madame DEMBELE Madina SISSOKO

8. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : Monsieur Abdoulaye DIOP

9. Ministre de l’Economie et des Finances : Monsieur Alousséni SANOU

10. Ministre de l’Education nationale : Madame SIDIBE Dedeou OUSMANE

11 . Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Monsieur Amadou KEITA

12. Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Lamine Seydou TRAORE

13. Ministre de la Santé et du Développement social : Madame Diéminatou SANGARE

14. Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social : Madame DIAWARA Aoua Paule DIALLO

15. Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne : Monsieur Mossa AG ATTAHER

16. Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine : Monsieur Alhamdou AG ILYENE

17. Ministre du Développement rural : Monsieur Modibo KEITA

18. Ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : Monsieur Bakary DOUMBIA

19. Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille : Madame WADIDIE Founè COULIBALY

20. Ministre de l’Industrie et du Commerce : Monsieur Mahmoud OULD MOHAMED

21. Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population : Monsieur Bréhima KAMENA

22. Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable : Monsieur Modibo KONE

23. Ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration : Monsieur Harouna Mamadou TOUREH

24. Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme : Monsieur Andogoly GUINDO

25. Ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes : Monsieur Mamadou KONE

I. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politique et institutionnelles : Madame Fatoumata Sékou DICKO

II. Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés : Monsieur Oumarou DIARRA

III. Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche : Monsieur Youba BA

Zambie : Edgar Lungu autorisé à briguer un 3è mandat

La Cour constitutionnelle Zambienne a autorisé, ce vendredi, le président sortant, Edgar Lungu, à briguer un troisième mandat.Le chef de l’Etat de Zambie peut alors pousser un ouf de soulagement. Il pourra prendre part à la l’élection présidentielle du 12 août prochain.

La Cour a rejeté une demande de la Legal Resources Foundation de l’Historien Sishuwa Sishuwa, et de la Chapter One Foundation, qui souhaitaient la disqualification de Lungu pour un nouveau mandat, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats légaux.

« La candidature de Lungu est valide et il a le droit de se présenter aux élections du 12 août 2021 », a déclaré le tribunal.

Les trois requérants avaient demandé à la Cour d’ordonner que la candidature de Lungu comme candidat du Front patriotique aux élections générales du 12 août soit invalidée, après que ce dernier a prêté serment deux fois en tant que président.

Selon les pétitionnaires, M. Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président, Michael Sata décédé en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a occupé les fonctions de ministre de la Justice et de ministre de la Défense sous Michael Sata et a été choisi comme candidat du PF pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015 qui devait déterminer le mandat du défunt chef de l’Etat.

Les avocats de Lungu ont toutefois soutenu que la période d’un an que le dirigeant zambien a servi en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constituait pas un mandat.

C’est la troisième fois en un an que l’éligibilité de Lungu pour un autre mandat est remise en question. Le tribunal s’est prononcé en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Cameroun : mobilisation pour la sécurité ferroviaire

A l’occasion de la 13ème journée mondiale de sensibilisation aux passages à niveau, Camrail organise, en partenariat avec l’Ong Sécuroute, des séances de sensibilisation à la sécurité sur l’ensemble du réseau ferroviaire.Les activités sont particulièrement menées dans la ville de Douala, aux passages à niveau du PK 5, de Nyalla et de la zone portuaire.

Axée sur le thème « La distraction peut être fatale », la sensibilisation porte sur les dangers de l’incivisme au franchissement des passages à niveau et de la prolifération des passages clandestins sur la voie ferrée.

Camrail, filiale de Bolloré Railways, a en effet enregistré en 2020, 14 collisions sur les passages à niveau et traversées clandestines. La société de transport ferroviaire dit avoir enregistré neuf accidents depuis janvier 2021, avec des conséquences humaines et matérielles importantes.

« Camrail fait de la sécurité, un levier essentiel dans la réalisation de ses activités. Et c’est à juste titre que nous appelons l’ensemble des acteurs au respect des règles de sécurité, des lois et textes réglementaires sur le domaine ferroviaire, pour que l’activité ferroviaire au Cameroun se déroule plus sereinement sans tous ces incidents et accidents aux passages à niveau et sur les multiples traversées clandestines érigées ces derniers temps sur la voie ferrée par les populations riveraines. Tenez, on compte une centaine de traversées clandestines sur le réseau (de Douala à Ngaoundéré) », affirme Elie Bersot Patrick Evina, Coordonnateur Management de la Sécurité chez Camrail.

Dans le cadre du programme de renforcement de la sécurité ferroviaire, Camrail a, avec le concours de l’Etat du Cameroun et de la Banque mondiale, procédé à l’automatisation en 2019 de six passages à niveau dans les villes de Douala et Yaoundé.

« Sécuroute félicite Camrail pour la pérennisation de cette initiative, et invite les usagers de la route au respect des règles du Code de la route appuyées par la signalisation mécanique ou lumineuse présente sur chaque passage à niveau et pense également que la simple prudence permettrait de réduire de façon considérable le nombre d’accidents aux passages à niveau », indique Martial Manfred Missimikin, Président de Sécuroute Africa.

Camrail transporte en moyenne chaque année 575.000 passagers et 1.650.000 tonnes de fret depuis 1999. Acteur majeur du développement économique et social au Cameroun, Camrail investit 12 milliards de francs CFA par an dans la maintenance des infrastructures et des matériels ferroviaires. L’entreprise reverse en moyenne 11 milliards de FCFA chaque année à l’État du Cameroun au titre des redevances, taxes et impôts.

Afrique de l’Ouest : la BM soutient l’accès à l’énergie

La Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont étendre l’accès au réseau électrique à plus d’un million de personnes, en améliorer la stabilité pour 3,5 autres millions d’habitants et accroître l’intégration des énergies renouvelables dans le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).

Le nouveau projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batteries, approuvé ce vendredi 21 juin 2021 par le Groupe de la Banque mondiale, permettra d’augmenter les raccordements au réseau dans les zones fragiles du Sahel, renforcer les capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC) et améliorer l’exploitation du réseau de l’EEEOA grâce à une infrastructure de stockage de l’énergie par batteries.

Cette initiative novatrice ouvre la voie à l’échelle de la région, à l’augmentation des capacités de production et de transport des énergies renouvelables, ainsi qu’à une hausse des investissements dans ce domaine, informe le communiqué de la BM parvenu vendredi à APA.

« Le raccordement au réseau d’un nombre accru de ménages et d’entreprises, l’amélioration de sa fiabilité et la mise en valeur des importantes ressources en énergie renouvelable de la région — de jour comme de nuit — contribueront à accélérer la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué le chef de service au pôle mondial d’expertise en énergie de la Banque mondiale, Charles Cormier, cité par la note.

Ce nouveau projet s’appuie sur les progrès déjà réalisés et financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, informe le document.

En Mauritanie, l’électrification rurale sera étendue grâce à la densification du réseau des sous-stations existantes, ce qui permettra d’électrifier les villes de Boghé, Kaédi et Selibaby, ainsi que les villages voisins le long de la frontière sud avec le Sénégal.

Les populations situées le long du fleuve Niger et dans les régions du centre-est du pays, vivant non loin de l’interconnexion entre le Niger et le Nigéria bénéficieront également d’un accès au réseau, tout comme celles à proximité des sous-stations en Casamance (Sénégal). Les tarifs de raccordement au réseau seront partiellement subventionnés, limitant ainsi les coûts pour le million de personnes qui devraient en bénéficier.

En Côte d’Ivoire, au Niger et, à terme au Mali, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries pour améliorer la stabilité du réseau électrique régional en augmentant la réserve d’énergie dans ces pays et en facilitant l’intégration de sources d’énergies renouvelables intermittentes.

Les technologies de stockage de l’énergie par batteries permettront aux opérateurs de l’EEEOA de stocker l’énergie renouvelable produite en dehors des heures de pointe. Ils pourront la distribuer pendant les périodes de forte demande, au lieu de recourir à des systèmes de production électrique à forte intensité de carbone lorsque la demande est élevée en l’absence de soleil ou de vent. L’adoption de ces technologies devrait stimuler la participation du secteur privé dans la région en soutenant le marché des énergies renouvelables.

La capacité de stockage de l’énergie par batteries installée dans le cadre du projet sera en mesure d’emmagasiner les 793 mégawatts d’énergie solaire supplémentaires que l’EEEOA prévoit de mettre en place dans les trois pays.

« Ces ambitieux résultats seront atteints grâce à une approche régionale. En collaborant, ces pays peuvent optimiser les investissements et les économies d’échelle ainsi qu’harmoniser les équipements et les normes. Ils peuvent aussi synchroniser les réseaux pour partager plus largement le pouvoir transformateur de l’électricité et accéder à une nouvelle ère d’échanges d’énergie décarbonée », explique la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale, Deborah Wetzel.

Le Malawi signe un accord commercial avec le Soudan du Sud

L’accord, signé hier jeudi, vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.Le ministre du Commerce du Malawi, Sosten Gwengwe, a déclaré que le Soudan du Sud « porte beaucoup de nos espoirs pour une croissance rapide des relations commerciales et d’investissement dans un large éventail de domaines ».

Il a révélé que le Malawi exporte au moins 1,2 million de tonnes de maïs au Soudan du Sud, tandis qu’il importe du pétrole de ce pays d’Afrique orientale.

« La réunion conjointe d’aujourd’hui est la première étape de la réalisation de notre vision commune visant à apporter la prospérité à nos peuples par le biais du commerce », a dit M. Gwengwe.

Il a ajouté que les deux pays n’importeraient ou n’exporteraient que ce que l’un ou l’autre ne produit pas.

Sommet du G7 : qu’est-ce que l’Afrique y gagne ?

Alors que les dirigeants du G7 se réunissent dans la station balnéaire de Cornwall en Grande Bretagne pour discuter de questions d’intérêt commun, l’Afrique y trouvera-t-elle son compte ?Cette rencontre des dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Canada, des États-Unis et du Japon est le premier sous format présentiel depuis que la pandémie de coronavirus a frappé le monde en 2020.

Se déroulant du 11 au 13 juin 2021, le sommet a pour ordre du jour déclaré le renforcement du commerce libre et équitable, l’établissement de relations économiques et le partage des nouvelles technologies.

Comme les précédents sommets du G7 tenus depuis les années 1970, celui-ci verra également un groupe restreint de dirigeants, dont l’Afrique, invités à forger des partenariats commerciaux et d’aide avec ces nations prospères.

Les précédents sommets du G7 s’étaient engagés à améliorer le commerce avec l’Afrique, à enrayer le Sida, à lutter contre la famine, à inverser le changement climatique et à aider à instaurer la paix et la stabilité dans les zones de conflits du continent.

Bien que ces questions soient toujours d’actualité dans certaines régions du continent, le groupe des nations industrialisées du G7 a une préoccupation apparemment plus urgente.

Le sommet de cette année se déroule dans le contexte d’une campagne mondiale visant à garantir l’égalité d’accès aux vaccins contre le Covid-19 pour tout le monde.

Plus de la moitié des pays pauvres du monde ayant besoin de vaccins se trouvent en Afrique, c’est pourquoi le sommet présente un intérêt majeur pour le continent.

Le président de la plus grande économie du continent, Cyril Ramaphosa est parmi les invités des nations non membres.

« L’Afrique occuperait certainement une place importante dans sommet qui permettra sans nul doute de se pencher sur le Covcid-19 », déclare un observateur local sud-africain.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a préparé le terrain pour l’ordre du jour du sommet en promettant un don de 100 millions de vaccins à l’Afrique et à d’autres pays pauvres d’ici 2022.

Ce geste a été suivi par le président américain, Joe Biden, qui a déclaré que son pays fournirait 500 millions de doses de vaccins Pfizer à 92 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Tous ces pays utiliseraient le programme Covax, qui est un effort mondial visant à fournir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 aux nations pauvres du monde.

Selon le bruit qui court autour du G7, ces pays riches pourraient se mettre au défi de se fixer un objectif d’au moins un milliard de doses de vaccin anti Covid-19 d’ici à 2022 comme contribution aux efforts visant à lutter contre la pandémie.

Cependant, le commerce serait également un élément important de la conversation et l’influence croissante de l’Afrique en tant que région commerciale.

Elle possède certaines des ressources les plus convoitées de la planète et la population la plus jeune du monde, ce qui rend son implication impérative.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est l’un des plus grands blocs commerciaux du monde avec une population de 1,3 milliard d’habitants.

La résolution du PE en déphasage avec le registre « exemplaire » du Maroc (MAE)

La résolution adoptée jeudi par le Parlement européen (PE) est en déphasage avec le registre exemplaire du Maroc en matière de coopération migratoire avec l’Union européenne, a soutenu vendredi le ministère marocains des Affaires étrangères.La résolution adoptée jeudi par le Parlement européen (PE) ne change rien à la nature politique de la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, a souligné un communiqué du ministère, ajoutant que les tentatives d’européanisation de cette crise sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement.

« L’instrumentalisation du Parlement européen dans cette crise est contreproductive. Loin de contribuer à la solution, elle s’inscrit dans une logique de surenchère politique à courte vue », a relevé le ministère, ajoutant que cette manœuvre, qui vise à contourner le débat des raisons profondes de la crise, ne trompe personne.

En effet, a-t-il rappelé, nul en Europe ne peut mettre en cause la qualité du partenariat entre l’Union européenne et le Maroc dans tous les domaines, y compris migratoire. Les chiffres sont là pour le confirmer (rien que depuis 2017, la coopération migratoire a permis l’avortement de plus de 14.000 tentatives de migration irrégulière, le démantèlement de 5.000 réseaux de trafics, le sauvetage de plus de 80.500 migrants en mer et l’empêchement d’innombrables tentatives d’assaut), a poursuivi la même source.

« Le Maroc n’a, du reste, pas besoin de caution dans sa gestion de la migration. La posture du professeur et de l’élève ne fonctionne plus. Le paternalisme est une impasse. Ce n’est pas la punition ou la récompense qui induit des comportements, mais la conviction d’une responsabilité partagée », a affirmé le ministère.

La résolution du Parlement européen est, par ailleurs, contraire à l’esprit du partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, a-t-il enchaîné, estimant qu’en tentant de stigmatiser le Maroc, c’est en réalité le principe même de partenariat qu’elle fragilise. « Elle démontre, à l’échelle du voisinage Sud de l’UE, que même les constructions les plus anciennes et les plus abouties peuvent faire l’objet d’actions inopportunes et opportunistes au Parlement européen », a-t-il dit.

« Autant le Maroc est satisfait de sa relation avec l’Union européenne, autant il considère que le problème demeure avec l’Espagne, tant que les raisons de son déclenchement n’ont pas été résolues », a relevé le ministère, ajoutant que le Maroc n’a jamais jugé le partenariat avec l’UE à l’aune d’incidents conjoncturels mais sur la base d’une action fiable qui s’inscrit sur le long terme.

D’ailleurs, la position des États membres de la Commission et du Service Extérieur a été constructive quant au rôle clé du Maroc dans le partenariat euro-méditerranéen et à l’appréciation positive de la coopération dans le domaine migratoire, a conclu le ministère.

Le Parlement européen a accusé jeudi le Maroc d’utiliser les migrants mineurs comme un « moyen de pression politique », après le récent afflux migratoire dans l’enclave de Sebta.

Le texte proposé par des parlementaires espagnols et adopté par 397 voix favorables (85 contre et 196 abstentions) « rejette l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et de la migration, notamment des mineurs non accompagnés, comme moyen de pression politique sur un État membre de l’Union ».

Le Parlement européen « demande à l’Espagne et au Maroc de travailler en étroite collaboration pour ramener les enfants à leurs familles », ont insisté les eurodéputés.

L’arrivée mi-mai de plus de 10.000 migrants à Sebta, dont beaucoup de mineurs, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers par le Maroc, a marqué le point culminant d’une crise majeure entre Rabat et Madrid.

Elle a été provoquée par l’hospitalisation en Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, considéré par Rabat comme un « criminel de guerre », mais soutenu par l’Algérie. Bruxelles avait exprimé sa solidarité avec l’Espagne et appelé le Maroc à stopper le flux de migrants.

La résolution du Parlement européen n’a pas de force contraignante sur le Maroc. Le royaume avait déjà dénoncé la motion présentée par les eurodéputés espagnols comme une « manœuvre qui vise à européaniser une crise bilatérale ».

« Cette initiative s’inscrit dans une tentative de détourner l’attention d’une crise politique purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne », a affirmé le président de la chambre des représentants Habib El Malki dans un communiqué publié lundi.

Un guichet unique transfrontalier Ethiopie/Kenya

Les responsables de la réglementation des frontières du Kenya et de l’Ethiopie ont lancé les activités du guichet unique de Moyale (OSBP).Ce poste-frontière s’occupera du dédouanement du trafic, des marchandises et des personnes en provenance d’Ethiopie et du Kenya.

Les autorités des deux pays ont effectué, mercredi dernier, des visites d’inspection des installations frontalières, dans le cadre du processus de démarrage des opérations du poste, rapporte African Business Communities.

Cette décision fait suite au lancement officiel de Moyale OSBP en décembre 2020, par le président kenyan, Uhuru Kenyatta et le Premier ministre d’Ethiopie, Abiy Ahmed.

Moyale est le seul point de passage frontalier officiel entre l’Ethiopie et le Kenya.

Une fois entièrement fonctionnel, ce poste devrait réduire le temps de passage des frontières d’au moins 30%, pour permettre un mouvement plus rapide des marchandises et des personnes.

Une enquête de référence réalisée par TradeMark East Africa (TMEA) en 2017 indiquait qu’il faut en moyenne près de 22 heures de temps (Kenya-Ethiopie) et 12,5 heures (Ethiopie-Kenya) pour qu’un camion de fret traverse la frontière.

Génocide namibien : l’Onu saisit suite au rejet de Berlin des demandes de réparations

Des activistes namibiens ont adressé une pétition aux Nations unies concernant l’offre jugée « condescendante » du gouvernement allemand d’indemniser les victimes du génocide perpétré de 1904 à 1908 dans ce pays d’Afrique du Sud-ouest.Le mois dernier, le gouvernement allemand s’est engagé à verser 1,1 milliard d’euros au cours des 30 prochaines années pour indemniser les victimes du génocide Nama-Herero de 1904-1908 en finançant des projets sociaux au profit des descendants des survivants.

Dans le cadre de cet accord, Berlin financerait des projets d’infrastructure, de soins de santé et de formation en Namibie en guise d’excuses pour le génocide perpétré sous l’occupation Allemagne.

L’offre a toutefois été rejetée par les tribus Nama et Herero, qui l’ont jugée inadéquate, ce qui a poussé le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, à préciser cette semaine que l’accord paraphé avec le gouvernement namibien ne prévoit pas de réparations, mais une aide au développement.

Cela a incité des activistes Nama et Herero, menés par le politicien Kazenambo Kazenambo, à demander jeudi à l’Onu d’intervenir dans cette affaire, accusant les autorités allemandes d’avoir prétendument fait preuve de « cachoterie » tout au long des négociations avec la Namibie.

« Au lieu de faire face et d’engager avec les descendants du génocide, l’Allemagne a choisi de travailler avec le gouvernement en violation flagrante de la charte des Nations unies sur les droits de l’homme », a déclaré Kazenambo, ajoutant que l’offre allemande constitue un mépris flagrant des droits de l’homme du peuple namibien et porte atteinte à la vie des personnes qui ont été tuées.

« L’accord actuel n’apportera pas de conclusion ni de justice réparatrice aux communautés affectées », a-t-il déclaré.

Les groupes namibiens, y compris les chefs traditionnels et les groupes d’opposition, réclament des réparations d’au moins 580 millions de dollars par an, qui devraient être versées sur une période de 40 ans.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La situation économique nationale, les réactions à la résolution du Parlement européen en matière d’immigration clandestine et les enjeux des prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que toutes les prévisions s’attendent à un rebond de la croissance économique pour le pays en 2021 après une année 2020 particulièrement difficile en raison de la crise sanitaire, ajoutant que la croissance du PIB du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2021, selon la Banque Mondiale.

Mais au-delà de ces chiffres et prévisions, cette performance attendue doit encourager le pays à aller de l’avant dans sa politique volontariste de réformes, poursuit l’éditorialiste, expliquant que seules les réformes structurelles peuvent permettre à l’économie nationale de devenir compétitive et se positionner sur l’échiquier international.

« Les prévisions remontent ainsi le moral et doivent pousser à rester concentré sur les vrais défis de l’économie marocaine », observe-t-il.

+L’Opinion+ indique que le Parlement arabe a épinglé la résolution adoptée, jeudi, par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.

Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que « les prochaines législatives auront comme première justification valable l’espoir d’apporter du sang neuf ou, à tout le moins, des idées neuves », relevant que le gouffre est tel que tout ce qui peut contribuer à l’atténuer est toujours bon à prendre.

« La classe politique tout entière aura au cours des prochains mois l’occasion de jauger son attractivité mais au-delà ce sera surtout un check-up pour la démocratie participative », estime le quotidien, soutenant que le pire serait en effet que le politique sombre comme l’économique dans une stagnation structurelle.

« Au vu des nombreuses urgences, le Maroc ne pourra en aucun cas se permettre un loupé en septembre. Ce serait catastrophique », prévient-il.