Côte d’Ivoire: un partenariat pour l’accès des femmes aux services financiers

En vue de féliciter l’accès des femmes ivoiriennes aux services financiers, le Bureau ONU Femmes à Abidjan a signé un accord de partenariat avec Orange Bank Africa dans le cadre de leur autonomisation par l’inclusion financière.

L’accord de partenariat conclu avec cette banque, filiale du Groupe Orange, le 1er juillet 2021, porte sur l’accès des femmes aux services financiers par le digital. Cela s’est fait lors d’une cérémonie de signature de convention à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.     

Ce partenariat vise à adresser l’ensemble des défis liés à l’accès aux financements et à la commercialisation, auxquels font face les femmes du monde rural qui rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriales et agricoles.  

Les femmes rurales sont confrontées, entre autres, à une « pénibilité d’accès au crédit », à un problème de formation, à l’analphabétisme, une rémunération faible, un manque de connaissance de la culture de l’épargne et du profit. 

Pour ONU Femmes, ces facteurs sont de nature à limiter les opportunités en termes d’accès aux marchés rentables et d’inclusion financière. Il s’agit à travers la signature de ce protocole de permettre de relier les femmes agricultrices aux acteurs du marché.

Cela devrait en outre permettre de faciliter leur accès aux informations sur les financements, les techniques culturales résilientes aux changements climatiques, ainsi que les services agricoles et de soutenir les compétences en entrepreneuriat agricole et éducation financière. 

Ouverte sur le digital, la banque veut favoriser l’accès aux femmes à une solution de crédit et d’épargne 100% digitale, l’ouverture de compte à la demande de crédit ou d’épargne jusqu’à l’accès aux fonds accessible instantanément depuis le mobile, en toute sécurité.

La filiale de la banque entend par ailleurs améliorer la qualité de vie des femmes et contribuer à leur autonomisation afin de continuer à faire d’elles des agents économiques de poids du secteur primaire en Côte d’Ivoire.

Réseaux sociaux: la jeunesse musulmane ivoirienne installe un Comité de suivi

Les organisations des jeunes musulmans en Côte d’Ivoire ont installé samedi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, un Comité de suivi de leur Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, lors d’une rencontre.

Ce Comité de suivi, comprenant 11 membres connaîtra une présidence tournante, d’une période de deux mois. La première organisation chargée d’assurer le suivi de la charte est l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), du 5 juillet au 5 septembre 2021.

L’organe mis en place en présence des guides de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, est notamment animé par les représentants de l’ensemble des groupes partenaires, chaque groupe devant désigner un point focal pour intégrer le Comité.

Aïchatou Zongo, vice-amirate de l’AEEMCI, représentant l’organisation, a laissé entendre que c’est une « fierté » pour cette entité islamique d’assurer la présidence du Comité de suivi de la Charte de la bonne conduite sur les réseaux sociaux.

« C’est une lourde responsabilité qu’on a, au regard de la Charte et de son objectif, nous nous ferons fort de vulgariser la Charte et d’amener tous les militants de nos structures à s’inscrire dans ce canevas afin d’éviter les fake news », a dit Aïchatou Zongo à APA.

Le représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, s’est félicité de cette initiative qui permet d' »encadrer l’utilisation des réseaux sociaux », où l’on constate de plus en plus des dérives langagières et la diffusion à profusion des fake news.

M. Beda a annoncé, l’organisation par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, d’une grande campagne de sensibilisation contre les fake news, qui devrait démarrer dans les jours à venir.

Sur la question de l’utilisation des réseaux sociaux, plusieurs responsables avertis de la communauté ont prodigué des conseils à plusieurs dizaines de jeunes venus participer au lancement de la plateforme de suivi.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), M. Lassina Sermé, a exhorté les utilisateurs des réseaux sociaux à vérifier les informations ainsi que les images et les vidéos avant de les diffuser ou les relayer.

« Quand nous avons une information », insistera-t-il, « il faut se poser la question, quelle est la source de ce message même s’il y a des éléments qui semblent être pertinents? », tout en proposant des outils de vérification tels Google Images et TinEye.

Le journaliste télé Ali Diarrassouba, directeur de l’Information à NCI, a conseillé d’interroger les sources légales et rechercher la version des autorités compétentes qui sont dignes de foi, au risque de se laisser emballer par les laboratoires de fake news.

L’imam Cissé Djiguiba, directeur général du Groupe de presse confessionnelle Al-bayane, a souligné que « la parole (la communication) est une responsabilité, un engagement et un témoignage ». De ce fait, l’on doit avoir une « source sûre » avant de la libérer.

Quant à l’imam Hamidou Berthé, il a évoqué la position de l’islam, faisant savoir que le croyant ne devrait pas se prononcer ou spéculer dans ce dont il « n’a pas de connaissance, puisque l’oreille qui entend, l’oeil qui regarde et la conscience qui approuve feront l’objet d’un compte à rendre devant Allah le jour du jugement ».

L’Imam Moustapha Soumahoro, représentant du Cheikh Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des imans, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim), a salué cette initiative des jeunes musulmans, tout en insinuant que le véritable croyant doit contrôler son langage.

Il a d’ailleurs annoncé qu’un Département chargé de la Promotion de la jeunesse vient d’être créé au sein du Cosim avec comme responsable le professeur Yaya Karamoko, assisté de Amadou Diao pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse.

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des forums de large audience ont signé le 3 avril 2021 à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut d’Allah sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Santé et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les répercussions de l’épidémie de coronavirus et la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara.+Finances News Hebdo+ écrit que le Maroc a tiré plein d’enseignements de cette crise sanitaire et économique, précisant que cette pandémie mondiale, dans ce qu’elle a causé comme malheur et désastre socio-économique, a néanmoins eu quelque chose de positif, en ce sens qu’elle a permis une véritable prise de conscience collective: la nécessité pour le Royaume de gagner sa «souveraineté sanitaire».

+Challenge+ relève que face à cette situation compliquée et à la propagation des variants du virus, le ministre de la Santé a raison de multiplier les avertissements avec une tonalité de plus en plus forte.

Les mises en garde ont été dictées par la multiplication des cas d’infection par deux en quelques semaines, explique l’hebdomadaire, qui juge « trop tôt » de mettre en cause le variant Delta, faute d’avoir les moyens de faire les séquençages de manière exhaustive.

Compte tenu de ce contexte, l’impact de nouvelles restrictions sera intolérable psychologiquement, socialement, économiquement et peut-être politiquement, prévient-il, soulignant toutefois que le ministre de la Santé « est dans son rôle quand il nous avertit qu’il pourrait ressortir la carte maîtresse de la crise sanitaire ».

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a affirmé que la situation épidémiologique liée à la pandémie de coronavirus au Royaume devient préoccupante après la hausse des nombres de cas de contamination et des cas actifs qui ont presque doublé durant les deux dernières semaines, outre le nombre croissant des cas critiques et le taux élevé d’occupation des hôpitaux.

El Otmani a souligné que vu ce développement, le gouvernement a décidé de tenir à nouveau ses réunions hebdomadaires à distance pour réaffirmer le caractère sérieux de la situation qui ne doit souffrir d’aucune sous-estimation et pour donner un signal fort et clair aux citoyens, indique un communiqué rendu public à l’issue du conseil.

+Assabah+ rapporte que la quarantaine imposée aux voyageurs venant des pays classés dans la liste B ont-elles eu des effets pervers? Prise dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, cette formule aurait été entachée de dysfonctionnements.

Des établissements hôteliers qui accueillent les Marocains résidents à l’étranger et les touristes en provenance des pays classés dans la liste B se sont transformés en foyers épidémiques actifs. Plusieurs cas ont été testés positifs après dix jours de « confinement », alors qu’ils avaient présenté un test PCR de moins de 48 heures à l’embarquement.

Selon le quotidien, des touristes, notamment ceux issus de certains pays du Golfe, n’hésitent pas à quitter leur chambre. D’autres reçoivent des invités sans aucun respect du protocole sanitaire mis en place. De même, font remarquer les sources du quotidien, les restaurants de certains de ces établissements hôteliers sont pleins à craquer le soir sans respect des mesures de prévention sanitaire et de distanciation physique. Dans certains cas, les fêtes sont permises jusqu’à une heure tardive, ajoutent les sources du quotidien sur la base de plusieurs témoignages.

+Al Massae+ fait savoir que les États-Unis ont réaffirmé, jeudi, qu’il n’y a « aucun changement » dans leur position reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. « Cela demeure la position de l’administration » du président Joe Biden, a indiqué le porte-parole du Département d’État, Ned Price, lors de son point de presse.

« Il n’y a pas de changement » sur cette question, a-t-il en outre affirmé, dans une claire continuité de la position des États-Unis au sujet de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Médias: 4 réflexions pour pérenniser une entreprise de presse

Dépasser ses compétences, poursuivre ses rêves, réinvestir en circuit fermé et l’internationalisation, sont les ferments pour développer une entreprise de presse, selon l’enseignant-chercheur ivoirien en journalisme, Dr David Youant.

M. Youant a développé ces réflexions le dimanche 27 juin 2021 au cours de la 13e session de la Quinzaine du Numérique, une tribune organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), via sa plateforme whatsApp « Univers numérique », rapporte une note d’information transmise à APA.

Reformulant la thématique du jour, il a développé ses réflexions autour de l’objet suivant: « Gestion des médias : les 4 bons réflexes pour développer et pérenniser son entreprise de presse ».

La première réflexion a porté sur « le dépassement de fonction ». Pour Dr Youant, lorsqu’un journaliste décide de se lancer dans l’entrepreneuriat en créant une entreprise de presse, il devra, en plus de son métier porter d’autres casquettes.

Souvent, contre son gré, il est gestionnaire de projets, comptable, chargé des ressources humaines, commercial. De ce fait, il devra dépasser sa fonction de base, pour acquérir d’autres capacités pour assurer une bonne gouvernance. 

« Il apparait alors nécessaire pour un journaliste qui dirige une entreprise de presse, de s’intéresser à la gestion administratives et des ressources humaines, au droit du travail, à la fiscalité, au marketing et au développement des TIC », a-t-il soutenu.

Deuxièmement, il relèvera qu’il faut « toujours continuer de rêver », car une entreprise qui fonctionne est avant tout la matérialisation d’un rêve, transformé en projet. Et ce rêve ne devrait pas s’arrêter dès le démarrage de l’activité.

 « L’eau est à la plante ce que le rêve est à l’entrepreneuriat, c’est-à-dire sa source de vie », a-t-il estimé, avant d’ajouter que le rêve est la sève de l’ambition et en général, il ne cesse lorsqu’on pense avoir atteint l’objectif fixé au départ.

« Je dirais que la fragilité (des médias) est liée à la personnalité des promoteurs, au manque de vision. Nous savons tous que certains d’entre nous sont dans ce métier parce qu’il leur garantit une audience et de l’influence », a-t-il fait observer.

« Réinvestir en circuit fermé », est la troisième réflexion soulevée par Dr David Youant. En proposant du contenu d’actualité, soit gratuitement, soit avec une contrepartie financière, l’investisseur doit « absolument adjoindre » d’autres services.

« Ces services secondaires doivent être à la fois autonomes et complémentaires de l’activité principale, de sorte à créer un circuit fermé de métiers qui font croître l’entreprise de manière harmonieuse et homogène », a-t-il renchéri. 

Ils doivent en outre être « autonomes parce que ce sont des services qui constituent le cœur de métier d’autres entreprises et, pris tout seul, leur mise en œuvre peut contribuer à la rentabilité de la société sur le long terme », a-t-il poursuivi.

« Par exemple, lorsqu’un opérateur économique décide d’investir dans une ferme avicole, son cœur de métier sera sans nul doute la vente de volaille ou d’œufs, en gros et demi-gros. Par contre, il peut bien y adjoindre une activité de production et de vente d’aliments pour volaille, de produits phytosanitaires ou d’accessoires de fermes », a-t-il expliqué.

Selon lui, cette approche à un double avantage, notamment la réduction de ses coûts de productions, en l’occurrence ici les aliments des volatiles, les accessoires des fermes et les produits phytosanitaires, puis augmenter le chiffre d’affaires, en captant d’autres revenus en vue d’éloigner l’entreprise des risques de faillite.

« Que ce soit dans l’hôtellerie, l’automobile, le divertissement, la restauration, la mode, les médias, le cinéma, le BTP, les télécommunications etc, la majorité des grands groupes mondiaux ont eu recours à cette stratégie d’investissements en circuit fermé, soit en créant de nouvelles sociétés, soit en prenant des parts dans celles existantes, mais à fort potentiel de croissance », a-t-il fait remarquer.   

La quatrième réflexion est « exporter » son entreprise. Car, appliquer la stratégie d’investissement en circuit fermé ne suffit pas, à en croire Dr Youant. Il faut augmenter la valeur vénale de l’entreprise de presse.

C’est pourquoi, le promoteur doit y ajouter l’internationalisation pour réduire la vulnérabilité de son groupe, parce qu’investir dans un même espace géographique, sans exporter ses compétences et savoir-faire, revient à mettre tous ses œufs dans le même panier.

« En cas d’instabilité sociopolitique, de pression fiscale ou d’un déclin général du marché, c’est toute la chaîne de valeur qui s’en trouvera impactée », mentionne l’enseignant-chercheur. 

Dr Youant, directeur général de Alerte Info, la première agence de presse privée ivoirienne, note toutefois que « le caractère novateur d’un média ou l’originalité de son modèle économique, n’en font pas forcément une activité exportable dans des pays, où cela n’existerait pas ».

Pour bien s’internationaliser, il faut non seulement faire une étude de marché, mais surtout s’assurer que le pays choisi dispose d’un marché captif, qui fait déjà partie du portefeuille client de la maison-mère, a-t-il conseillé. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, le Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Maman Sambo Sidikou.A cette occasion, le ministre a affirmé que le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel, une région avec laquelle le Royaume partage une histoire commune et des liens humains forts, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, M. Bourita a relevé que le Roi Mohammed VI a toujours considéré que les approches simplistes au Sahel sont vouées à l’échec et que la région doit être appréhendée avec responsabilité et sérénité, tout en s’attaquant de manière globale à l’ensemble de ses contraintes.

Malheureusement, la dernière décennie a été marquée par une prolifération d’initiatives, une mobilisation de ressources et une multiplication d’événements diplomatiques avec peu de résultats, a-t-il regretté, ajoutant qu’il est aujourd’hui important pour la communauté internationale et pour l’UA de mettre à jour cette approche et de l’adapter aux nouvelles contraintes et réalités de la région, tout en tirant les enseignements nécessaires de l’expérience antérieure.

Le ministre a, par ailleurs, souligné le soutien total du Maroc à M. Sambo Sidikou après sa nomination comme Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel. Grâce à son expérience, sa connaissance de la région et son réseau, M. Sambo Sidikou apportera une valeur ajoutée à l’action de l’UA et de la communauté internationale concernant ce dossier, a soutenu M. Bourita.

Le Royaume, qui entretient des liens bilatéraux forts et importants avec chacun des pays du Sahel, continuera à s’impliquer de manière active et constructive pour agir, dans le cadre de l’effort international, en faveur de la stabilisation et du développement de cette région, a-t-il dit, rappelant que les pays de la région souhaitent que le Maroc reste actif et présent à leurs côtés dans cette phase particulière.

L’OACA appelle à la levée des restrictions de voyage

L’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a appelé, vendredi à Rabat, à la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.Dans une Déclaration publiée à l’issue de son l’Assemblée générale, tenue les 1er et 2 juillet à Rabat, l’OACA a exhorté les pays arabes à continuer à communiquer et à coordonner avec les autorités sanitaires compétentes pour généraliser les critères sur lesquels se fondent les procédures de voyage face à la pandémie de COVID-19.

L’OACA a appelé à engager des négociations directes avec des États en vue de parvenir à une reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination.

L’Assemblée générale de l’Organisation arabe de l’aviation civile, présidée par le Liban, s’est dite profondément « préoccupée » par la pandémie de la COVID-19, qui a jusqu’à présent touché tous les pays et régions du monde et a eu des impacts dévastateurs et posé des défis sans précédent.

Après avoir soigneusement examiné la situation alarmante actuelle au niveau mondial, et en particulier la situation dans les États membres de l’Organisation de l’aviation civile arabe en raison de la propagation du coronavirus et les efforts déployés pour y faire face, l’OACA a appelé à des mesures immédiates et décisives au niveau de l’organisation et aux niveaux national, régional et international pour protéger le secteur de l’aviation.

Electricité: le gouvernement ivoirien déclare la « fin » du rationnement

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a annoncé vendredi la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, Patrick Achi, rapporte une note de la Primature.

« Des mesures importantes ont été prises et, depuis le 25 juin 2021, le rationnement de la fourniture d’électricité aux ménages a pris fin. Les ménages sont désormais approvisionnés en électricité de façon continue », a dit M. Thomas Camara. 

« La situation de rationnement est réglée définitivement « , a ajouté M. Thomas Camara, au terme d’une réunion présidée par le Premier ministre Patrick Achi avec le secteur privé et les organisations de la société civile, souligne la note.

A propos des industriels, « la fin du rationnement est prévue pour le 15 juillet 2021 », poursuit la note. Un programme de rationnement de la fourniture d’électricité avait été engagé le 10 mai 2021 à la suie d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques.

Rationnement électricité: « moins de 1% » des ménages touchés en Côte d’Ivoire

La proportion des ménages touchés par le programme de rationnement de la fourniture d’électricité en Côte d’Ivoire est passée de 15% à « moins de 1% », du 10 mai au 2 juillet 2021, tandis que le temps d’alimentation des industriels s’est accru de 48h à 96h.

Ces données ont été indiquées, vendredi à Abidjan, par le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), en charge de la distribution et de la commercialisation, M. Mathias Kouassi, dans une déclaration établissant le bilan et les résultats du programme de rationnement sur huit semaines.

Cette performance montre l’allègement progressif et constant du programme de rationnement de l’électricité, aussi bien pour les ménages que pour les industriels, s’est félicité M. Mathias Kouassi.  

Les résultats présentés ressortent que « la proportion des ménages touchés par le rationnement est passée de 15% au début du programme à moins de 1% dès le 19 juin 2021 » jusqu’à ce jour.  

Pour les temps d’alimentation des industriels, dont les périodes étaient de 48 heures, sont passées progressivement à 64h pour s’établir à 96 heures, aujourd’hui, soit 16h par jour pendant six jours de la semaine. 

Une gestion efficiente

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place depuis le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, pour juguler la crise énergétique. 

En vue d’une gestion efficace de la situation, la compagnie a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plages de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout. 

« Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin, nous sommes passés à moins de 1% de clients rationnés par plage de 6h », a fait savoir le DGA de la compagnie. 

Cela, mentionnera-t-il, a permis à « 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine ».

« Depuis le 26 juin, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s‘est pratiquement arrêté », a rassuré M. Mathias Kouassi. 

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

« Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à aujourd’hui », a-t-il détaillé. 

Engouement autour des canaux digitaux 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients. 

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes , le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne. 

« Pendant les huit semaines d’application du programme, la période la plus difficile du rationnement a été la semaine du 17 au 23 mai avec un impact de 20% des clients chaque jour pendant 6h (où) les clients étaient rationnés 6j/7 », a fait observer M. Kouassi.

Sur sept semaines de la période de rationnement, la tendance était « positive avec une absence d’aléa majeur », a-t-il souligné, avant d’ajouter que cela a permis d’éviter de rationner la fourniture d’électricité ou de réduire les créneaux horaires. 

Aujourd’hui, « l’engouement de nos clients autour des canaux digitaux et téléphoniques mis en place (…) ont permis de porter l’information à l’ensemble de la population de manière efficace et dynamique », a-t-il poursuivi. 

Young Leaders 2021: les 100 lauréats dévoilés

Les 100 Young Leaders constituant la promotion 2021 de la French-African Foundation viennent d’être dévoilés, lors d’une cérémonie retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Ces 100 profils qui respectent une stricte parité, sont marqués par la diversité sectorielle et géographique. Ils ont été distingués parmi près de 3 000 Africains et Français âgés entre 28 et 40 ans.

Leur sélection a été faite au terme d’une campagne de recrutement d’un mois et demi. Ces cent lauréats marquent la montée en puissance du programme et des valeurs portées par la Fondation. 

Le processus de sélection qui a mobilisé un jury indépendant composé de décideurs publics et de représentants du monde des affaires, a été rendu public après une campagne marquée par une pléthore de profils.  

Une sélection inclusive

Cette promotion intègre des secteurs innovants comme le legal tech ou encore l’entreprenariat lié aux enjeux environnementaux avec sa stricte parité et des acteurs issus du monde des affaires publiques, business, culture, médias et sport.

Sur ce contingent, 25 pays africains sont représentés, en plus de la France. L’origine des lauréats indique une majorité de profils francophones (78), le reste étant constitué de profils anglophones. 

Au sein de cette promotion, 65 lauréats sont des nationaux et 35 des binationaux. Hormis la France, le Nigeria, le Bénin et le Sénégal, arrivent dans le trio de tête, avec respectivement 9; 7 et 6 lauréats. L’âge moyen de la promotion est de 34,5 ans.

Parmi les secteurs d’activité les plus représentés, figurent les services financiers (14), les médias & divertissements (12), les services aux entreprises (11), et, ex-aequo, le sport et la sphère gouvernementale (10). 

Si ce palmarès fait la part belle aux grands groupes internationaux (Orange, Lactalis, Deloitte, Suez, Canal+ International, Bank of Africa) et fondateurs de startups, une nouvelle génération de dirigeants publics et politiques figurent aussi en pôle position.

« Cette nouvelle promotion témoigne de la force des rapports franco-africains au service de problématiques communes. Elle renforce considérablement la communauté Young Leaders existante », a déclaré Alexandre Coster, Co-président de la French-African Foundation.

M. Alexandre Coster, a soutenu que le nombre de lauréats, la diversité et la qualité de leurs profils, la place accordée aux talents féminins, le maillage continental assuré par la diversité géographique sont autant d’atouts au service de la construction d’un avenir commun durable et inclusif ». 

Une promotion impressionnante

« Au-delà de l’effectif qui a été multiplié par trois, la sélection Young Leaders 2021 est une promotion impressionnante de par son enthousiasme et son niveau d’engagement pour faire émerger des solutions nouvelles à l’échelle locale, nationale et internationale », s’est félicité Khaled Igue, Co-président de la French-African Foundation. 

« C’est de cette énergie transformatrice dont nos sociétés françaises et africaines ont besoin. La French-African Foundation au travers du programme est le catalyseur de cette énergie », souligne Khaled Igue. 

Animée par la journaliste de RFI Diara Ndiaye, la cérémonie, tenue en soirée, a été l’occasion de dévoiler l’application qui sera dédiée à la communauté Young Leaders. Elle a réuni une centaine de personnalités.  

Parmi ces personnalités, figurent des partenaires de la French-African Foundation et des membres du comité de sélection, tels que Bertrand Walckenaer, directeur délégué de l’AFD, Thierry Déau, PDG de Meridiam. Le discours de clôture est revenu à l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte. 

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine et de soutenir le potentiel de leadership et de management de la nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce programme offre la possibilité aux lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Sénégal : la Bad appuie l’élargissement de l’assiette fiscale

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 65 millions d’euros, soit plus de 42 milliards Cfa, pour appuyer les réformes sur la mobilisation des ressources internes.L’approbation du Conseil d’administration de la Bad porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue l’an dernier pour permettre au Sénégal de réagir à la crise sanitaire.

Selon le communiqué de la Bad parvenu ce vendredi à APA, cet appui financier devrait par ailleurs permettre de promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements au Sénégal.

Dans le contexte socio-économique post-Covid-19, les deux axes du programme PAMRER II, à savoir, la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l’assiette fiscale ; et le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements, sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).

La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.

Cette nouvelle phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale et l’échange automatique de données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale, renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle.

Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des Zones économiques spéciales, à adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.

La Bad souligne que ce programme bénéficiera à la population. En effet, indique-t-elle, une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État et financer les services publics pour améliorer les conditions de vie des populations. 

De plus, poursuit la banque, une administration fiscale plus performante devrait baisser les coûts de transaction pour les particuliers et entreprises lors de leur déclaration d’impôts. Et enfin, la mise en œuvre des réformes et projets stratégiques devraient accroître l’attractivité des investissements et stimuler la création d’emplois.

« Si les deux axes de réformes soutenus par le PAMRER, à savoir la mobilisation des recettes et l’attractivité du pays en tant que destination d’investissements, étaient importants avant la pandémie, ils sont désormais essentiels pour la relance de l’économie, mais aussi sa résilience à moyen terme. L’approbation de la deuxième phase de ce programme est une grande avancée, sachant néanmoins que les efforts doivent être maintenus et intensifiés en vue de la phase III », a déclaré la directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest Marie-Laure Akin-Olugbade, citée par la note.

Af’Sud/Covid-19 : Johnson & Johnson certifié efficace contre le variant Delta

Des médecins sud-africains ont affirmé ce vendredi que le vaccin Johnson & Johnson offre une protection suffisante contre le variant Delta du coronavirus, à l’origine de la troisième vague d’infections Covid-19 à travers le pays.La Directrice générale du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), Glenda Gray, a déclaré qu’une seule injection de J&J « fonctionne contre les variants Beta et Delta qui sont sourcede grandes inquiétudes ».

« Il s’agit donc de rassurer le public en leur expliquant que nous n’avons pas encore besoin de renforcer le vaccin J&J », a déclaré Mme Gray lors d’un point de presse virtuel sur la lutte de l’Afrique du Sud contre une pandémie qui a fait plus de 60.000 morts depuis son apparition en mars 2020 dans le pays.

Elle a ajouté : « Mais nous devons continuer à suivre les participants pour voir quand la durabilité de la réponse immunitaire s’estompe. »

Au cours du même briefing, la ministre de la Santé par intérim, Mmamoloko Kubayi-Ngubane, a déclaré que le secteur de la santé était encouragé par le nombre de personnes (âgées de 50 à 59 ans) qui se sont déjà inscrites pour se faire vacciner au cours de la campagne actuelle.

« Nous sommes encouragés par le fait que le nombre de vaccinations par jour a dépassé les 120.000 personnes. Et la vaccination actuelle des éducateurs progresse très bien », a déclaré Mme Kubayi-Ngubane. 

Elle a également révélé que les autorités sud-africaines avaient à ce jour vacciné un peu plus de 300.000 éducateurs.

A la date d’hier jeudi, plus de 266.000 personnes s’étaient inscrites pour la vaccination, a précisé Mme Kubayi-Ngubane.

Selon le ministère de la santé, l’Afrique du Sud a pour objectif de vacciner 40 millions de personnes, afin de créer une immunité collective parmi ses 59 millions d’habitants.

Nigeria : le parlement adopte le projet de loi sur l’industrie pétrolière

Les membres des deux Chambres de l’Assemblée nationale nigériane ont adopté le Petroleum Industry Bill (PIB) après environ 13 ans de délibérations législatives.Le président du Sénat nigérian, Dr. Ahmad Lawan, a déclaré lors de la séance plénière tenue, jeudi à Abuja, que les démons derrière la non-adoption du projet de loi pendant de nombreuses années avaient été vaincus. Il a déclaré que le Sénat espérait voir le président Muhammadu Buhari signer le projet de loi dès qu’il lui serait transmis. Selon lui, le texte avait reçu la contribution des pouvoirs exécutif et législatif.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le projet de loi avait été adopté après un examen minutieux de chacune de ses clauses. Ils ont, cependant, ajouté qu’avant d’adopter le projet de loi, les sénateurs avaient rencontré à huis clos, le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, le chef Timipre Sylva, et le Directeur général du groupe de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Mallam Mele Kyari.

L’adoption du projet de loi intervient exactement 13 ans après sa première présentation à l’Assemblée nationale en 2008. La presse locale ajoute que le président Muhammadu Buhari avait présenté le 28 septembre 2020 le projet à l’Assemblée nationale pour réexamen.

Le PIB vise à introduire des changements dans la gouvernance, le cadre administratif, réglementaire et fiscal de l’industrie pétrolière et gazière nigériane afin d’assurer la transparence, de renforcer les institutions dirigeantes et d’attirer les investissements, entre autres objectifs.

Bien que le PIB ait été adopté par l’Assemblée nationale, la question des 3% de participation aux bénéfices pour les communautés d’accueil reste un litige à résoudre.

Les communautés productrices de pétrole vont cependant le rejeter car estimant qu’il est inadéquat, compte tenu des décennies de dégradation de leur environnement du fait de l’exploration et de l’exploitation du pétrole dans leur milieu.

Pluies diluviennes: 2 morts dans un glissement de terrain à Abidjan

Un glissement de terrain, survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Attécoubé, une commune située dans l’Ouest d’Abidjan, a fait deux morts, selon des témoins.

L’incident s’est produit à Attécoubé Santé 3, un quartier précaire dont le relief comporte des talwegs et des flancs de collines, une zone à risques où habitent des populations à faibles revenus. 

Cette année, le pays a connu une longue saison sèche. Les pluies qui ont commencé, il y a quelques semaines, pourraient entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des bassins d’orage.  

Des inondations et des glissements de terrains ont fait en juin 2018 à Abidjan 18 morts, conduisant le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Jeux Olympiques Tokyo 2021: la liste des Éléphants U23 dévoilée

Le sélectionneur des Éléphants U23, Haidara Soualiho, a dévoilé vendredi la liste des joueurs retenus pour les Jeux Olympiques Tokyo 2021, lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Après avoir indiqué la liste des Eléphants U23 pour les Jeux Olympiques Tokyo 2021, M. Haidara Soualiho a souligné que la préparation des matches aura lieu du 5 au 15 juillet 2021 à Songon Ivoire Académie, à l’Ouest d’Abidjan. 

Voici la liste des Éléphants U23 

 Gardiens de but

1- IRA TAPE ELIEZER (Fc San Pedro, COTE D’IVOIRE)

2- NAGOLI OUPOH MAXIME (Sol FC, COTE D’IVOIRE)

3- TIE NICOLAS (Victoria Guimares, PORTUGAL)

Défenseurs

4- KOUAO KOFFI FRANCK (Fc Vzela, PORTUGAL)

5- OUATTARA ZIE (Victoria Guimares, PORTUGAL)

6- SINGO WILFRIED (Torino, ITALIE)

7- BAILLY ERIC (Manchester United, ANGLETERRE)

8- DABILA KOUADIO YVES (Mouscron, BELGIQUE)

9- DIALLO CHESTER (Ajaccio, FRANCE)

10- GNAKA SILAS (Kas Eupen, BELGIQUE)

Milieux de terrain

11- EBOUE CHRIST (Genk, BELGIQUE)

12- DOUMBIA IDRISSA (Sporting, PORTUGAL)

13- KESSIE FRANCK (Ac Milan, ITALIE)

14- DIALLO AMAD (Manchester United, ANGLETERRE)

15- MAX GRADEL (Sivasspor TURQUIE)

16- DAO YOUSSOUF (Sparta Praha, REP. TCHÈQUE)

Attaquants

17- TIMITE CHEICK (Amiens, FRANCE)

18- KOUAMÉ CHRISTIAN (Fiorentina, ITALIE)

19- BAYO VAKOUN (Celtic Glasgow, ECOSSE)

20- KEITA MORY (Ursl Visé, BELGIQUE)

21- KEITA KADER (Kvc Westerlo, BELGIQUE)

22- DOUMBIA ABOUBACAR JUNIOR (Maccabi Nitanya, ISRAËL)

Lutte contre le jihadisme : le Mozambique accepte l’aide étrangère

Le Mozambique est confronté aux assauts des Shebab, groupe islamiste somalien, dans la province du Cabo Delgado, au Nord du pays.Jusque-là, Filipe Nyusi, le président mozambicain, refusait toute intervention de la communauté internationale au nom de la souveraineté de son pays indépendant depuis 1975. Mais le dirigeant de cet Etat de l’Afrique australe a finalement changé d’avis.

Ainsi, l’Union Européenne (UE) prévoit de déployer des formateurs militaires au Mozambique dont l’armée est sous-équipée et mal formée. Les effectifs de cette mission devraient être arrêtés, le 12 juillet prochain, par les ministres européens des Affaires étrangères.

D’ores et déjà, la France, l’Espagne, l’Italie et le Luxembourg ont répondu favorablement à l’appel à l’aide du Portugal. L’ancienne puissance coloniale s’est engagée, à elle seule, à fournir la moitié des effectifs de la mission de formation.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), regroupant seize pays, s’active également. A l’issue d’un sommet extraordinaire, la Secrétaire exécutive de l’organisation, Stergomena Tax, a annoncé la mise sur pied « de la force d’attente de la SADC pour soutenir le Mozambique dans son combat contre le terrorisme et les violences extrémistes au Cabo Delgado ». Un accord entre les deux parties pour l’envoi de troupes a été trouvé le 24 juin dernier.

Situé à la frontière avec la Tanzanie, Cabo Delgado est ouvert sur l’océan Indien. Cette province, où le groupe français Total est impliqué dans un mégaprojet gazier de 16,8 milliards d’euros, subit la violence des Shebab qui longent cet espace maritime. Leurs attaques ont fait ces trois dernières années, selon les Nations Unies, 2800 morts et causé le déplacement de près de 800.000 personnes.

Tourisme, santé et patrimoine au menu des quotidiens marocains

La levée des restrictions sur les voyages, l’offre étoffée de la RAM, la question de l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc et les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a plaidé, jeudi à Rabat, en faveur de la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.

Lors de la séance d’ouverture des travaux de sa 26e Assemblée générale ordinaire, tenue jeudi et vendredi à Rabat, l’Organisation a insisté sur la nécessité de mener des négociations directes avec l’Union européenne pour parvenir à une reconnaissance mutuelle des attestations de vaccination contre la Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que La compagnie nationale, Royal Air Maroc, a annoncé que près de 1400 vols supplémentaires d’une capacité de plus de 220.000 sièges seront programmés dès le début de juillet.

Au total Royal air lance 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes. « Tous les sièges de ces 11 nouvelles routes sont vendables sur le site, Appli RAM ou auprès de l’agence de votre choix », indique la compagnie.

+L’Opinion+, qui évoque l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc, dont une loi vient d’être adoptée par la Chambre des représentants, écrit que cette démarche est « décriée avec force » par l’ensemble du corps médical national, dans le public et surtout le privé.

Cette loi, qui vient pourtant d’être approuvée après qu’elle ait « profité de l’alibi » de la généralisation de la couverture sanitaire au profit de l’ensemble des Marocains, part d’une bonne intention, celle de combler le « déficit désastreux » en médecins au Maroc, explique la publication.

La loi étant désormais adoptée, reste à l’immuniser contre des dérives via la loi-cadre sur la Santé qui est censée fixer le Cap en la matière, notamment à travers une carte sanitaire opposable au privé, ainsi que par le truchement de verrous juridiques dans les décrets d’applications, préconise-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine, écrit que la préservation, la réhabilitation et la conservation de la mémoire et du patrimoine ont été incontestablement au cœur des préoccupations de notre pays depuis quelques années déjà.

L’attention accordée à la mémoire vise à mettre en valeur la singularité de l’histoire, « notre histoire fondée sur la diversité culturelle, linguistique, ethnique, religieuse », alors que l’intérêt pour le patrimoine, à la fois matériel et immatériel, se traduit concrètement dans des programmes de restauration des édifices religieux, des cimetières, des lieux de culte, sans oublier bien entendu, de nombreux monuments historiques et sites emblématiques, constate le quotidien.

Il appelle la société civile, les médias, les écoles, les universités, ainsi que tous les acteurs concernés à renforcer leurs efforts pour sensibiliser les gens à l’importance du patrimoine et de sa sauvegarde.

Maroc: Royal Air Maroc annonce 1.400 vols supplémentaires d’une capacité de 220.000 sièges

La compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc  (RAM) a annoncé jeudi avoir programmé 1.400 vols supplémentaires avec plus de 220.000 sièges dès début juillet et ce dans le cadre du renforcement de son offre pour l’été 2021.Dans un communiqué parvenu à APA, RAM annonce également le renforcement de ses routes aériennes, en lançant 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes, qui connaissent une forte concentration de la communauté des Marocains du monde.

Dans le cadre du renforcement de son programme de vols, Royal Air Maroc va affréter plusieurs avions auprès d’une compagnie internationale de référence. 

« Ces appareils de dernière génération sont sélectionnés selon un processus rigoureux qui respecte toutes les réglementations et normes de sûreté et de sécurité. Ils ont été approuvés par les autorités d’aviation civile des pays où ils opèrent », précise la même source.

Elle rappelle également aux passagers qui embarquent sur ses vols « la nécessité de se conformer aux exigences édictées par les pays de départ et d’arrivée. A défaut, Royal Air Maroc se verra obligée de refuser l’embarquement aux passagers ne remplissant pas ces exigences ».

L’Ivoirienne Caroline Dasylva ambassadrice d’une enseigne allemande

L’animatrice télé ivoirienne Caroline Dasylva vient de signer à Abidjan un partenariat avec l’enseigne allemande Kaiser, un leader mondial en matière d’appareils de cuisine.

Avec son talk-show « C’Midi », Caroline Dasylva s’est incrustée dans le paysage audiovisuel ivoirien comme une figure emblématique. Suivie sur les réseaux sociaux, notamment par près d’un million de personnes sur Facebook, elle amplifiera la communication de la marque.

« Ce qui m’a le plus séduit, c’est la finition et le raffinement sur le mobilier de cuisine », a déclaré mercredi Caroline Dasylva, lors d’une cérémonie de présentation des offres dans un showroom à Cocody-Angré, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

« Aujourd’hui, nous femmes, avons besoin de se sentir bien dans nos cuisines », a ajouté cette influenceuse des médias qui compte aider l’enseigne à réussir son ancrage sur le marché ivoirien.

Depuis février 2016, la marque opère sur le marché ivoirien. Le directeur général de la représentation de cette branding en Côte d’Ivoire,Tarun Goswami, a dit être « convaincu d’aller très loin avec Caroline Dasylva ».

La représentation offre des fours électriques, des hottes aspirantes, des plaques à induction, des tables de cuisson, des réfrigérateurs et des cuisinières à gaz répondant aux normes internationales.

« German brand award 21 », cette enseigne s’affiche comme la meilleure marque d’appareils de cuisine en Allemagne. Son atout majeur est son unique service après-vente comprenant l’installation et l’assistance gratuitement assurées par ses techniciens.

Caroline Dasylva qui avait commencé à fasciner les auditeurs des radios campus, Cocody FM et Abidjan 1, avant d’être révélée aux Ivoiriens lors du plateau service « Midi chez nous » à la RTI 1, la chaîne de télévision nationale, grâce à son professionnalisme, deviendra une vedette nationale.

 Elle a porté au sommet pendant six ans le talk-show le plus suivi de la sous-région, l’émission « C’Midi » sur RTI1. Avec d’immenses talents, doublés d’une fusion avec les téléspectateurs, elle décrochera plusieurs prix dont celui de meilleure animatrice d’émission culturelle en Afrique de l’Ouest aux Quama Awards, en 2016, à Bamako.

Entrepreneure ambitieuse et femme de challenge, elle ne s’impose aucune limite, s’offrant plusieurs  cordes à son arc. Ce partenariat avec cette branding de la firme allemande, aura une durée d’un an, de 2021 à 2022.

Sénégal : l’installation du Haut commandant de la Gendarmerie à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la feuille de route du nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et de la politiqueVox Populi parle d’une main de fer pour faire régner « l’ordre ». Le nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire, Moussa Fall a donné le ton dans les colonnes du journal. « Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté ».

Après son installation hier à la Caserne Samba Diéry Diallo, le Général « Moussa Fall monte la garde » titre Le Quotidien. Le nouveau patron s’est fixé pour ambition de « bâtir » une gendarmerie ancrée dans « les valeurs républicaines ».

Le Soleil détaille la feuille de route de Moussa Fall et annonce que la Légion de la Gendarmerie de Mbao (LGI) sera portée à trois regroupements, le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) sera remis à niveau et l’effectif porté à 20.000 gendarmes à l’horizon 2025

En politique, Sud Quotidien informe que Macky Sall fait face à une « grande épreuve » car devant organiser des élections locales et sans contestation face à une opposition déterminée, le tout en tenant compte des points de désaccords du dialogue politique et les recommandations de la Cedeao sur la fin du « parrainage citoyen ».

Walf Quotidien évoque une dualité entre le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) et le Front de résistance nationale (FRN), deux pôles de l’opposition. Le FRN qui réunit une partie de l’opposition, accuse la nouvelle étoile montante de la scène politique Ousmane Sonko, d’être trop « suffisant » dans sa démarche vis-à-vis du FRN.

Dans les colonnes de L’AS, il est question de la Covid-19 et de l’inquiétante percée du variant « Delta ». Le journal explique que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) tire la sonnette d’alarme sur l’Afrique.

L’Observateur exploite le document sur la traite des personnes publié hier jeudi. Le journal révèle un réseau de « trafic sexuel sur l’axe Dakar-Bissau . La parution fait état du contenu « explosif » du rapport d’État américain et affirme que des diplomates sont cités comme « complices ».

Libération parle de la bamboula foncière dans la bande des filaos de Guédiawaye, département de la région de Dakar. Le journal parle d’une « fiesta des impôts et du Cadastre ». La Coopérative du Cadastre s’est tapée 5 hectares, celle des impôts, 14 hectares : 4 à Wakhinane, 4 à Golf, et 6 à Gadaye.

En sport, place aux deux premiers quarts de finale de l’Euro 2020 ce vendredi. « Duel euphorique » entre la Suisse et l’Espagne et « choc épique » entre Belgique et Italie titre Stades. Pour Record, un « titan » va tomber dans le choc entre la Belgique et l’Italie tandis que la Roja devra se méfier du couteau suisse.

Présidence Mugefci: Dr Korotoumou Koné annonce sa candidature

Le médecin Koné Korotoum épse Coulibaly vient de déclarer sa candidature à l’élection du président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugef-ci), prévue en septembre 2021.

Médecin, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste, Dr Koné Korotoum épouse Coulibaly, a indiqué à la presse locale sa volonté d’être candidate à la présidence de la Mugef-ci. Et ce, pour apporter son expertise à la mutuelle.

Étant dans le domaine médical, Dr Korotoumou Koné veut aider les patients à se prendre en charge, et à avoir accès aux médicaments qui coûtent généralement chers, surtout ceux atteints de pathologies chroniques. 

« Je me suis rendue compte qu’il y a beaucoup de difficultés au sein de cette mutuelle. J’ai dû donc mettre en stand bye mon projet afin de trouver des solutions au problème de la maison avant de ressortir mon projet là où je l’ai gardé », a-t-elle dit.

Concernant le processus électoral, en cours, qui soulève des suspicions entre les parties, elle a dit compter sur l’autorité compétente pour ramener les choses à l’ordre.

Dr Korotoum Koné a martelé que le bureau sortant s’est arrogé des attributs qui ne sont pas les siens. Toutefois, croit-elle que « les élections seront organisées dans les meilleures conditions », car il s’agit d’une élection de liste.

Les listes comprennent 300 délégués répartis sur toute l’étendue du territoire dont la majeure partie se trouve à Abidjan. En outre, les délégués élus le jour du vote élisent par la suite le Conseil d’administration. 

Pour elle, les mutualistes devraient prendre « conscience que ce sont eux qui peuvent changer les choses ». Par conséquent, ils ont le droit de vote et qu’ils usent de ce droit là pour changer les choses.

« Le jour des élections, qu’ils comprennent que quand ils vont décider, c’est pour ce qu’ils attendent pendant quatre prochaines années. Il ne faudrait pas qu’ils viennent avec des préjugés, c’est le projet qu’ils doivent voter », a lancé Dr Korotoumou Koné.

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, unité et renaissance (MUR), a déjà déclaré sa candidature pour présider aux destinées de la Mugefci.

Côte d’Ivoire: création d’une force de répression de l’orpaillage illégal

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la création d’un Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal.

Ce Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal est « fort de 560 éléments dont 460 gendarmes et 100 agents des eaux et forêts ». Il sera « spécialement équipé pour intervenir sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué du Conseil national de sécurité. 

Cette force est mise en place dans un contexte où le pays fait face à des attaques terroristes récurrentes, notamment dans l’extrême nord.  Le Conseil, présidé par le président ivoirien, a autorisé cette unité spéciale de sécurité au regard des « effets dévastateurs de l’orpaillage illégal » sur l’environnement.  

A travers cette mesure, l’État affiche son soutien à la formalisation et à un encadrement des exploitations minières artisanales à petite échelle. 

Covid-19: 1 million de doses d’AstraZeneca attendues en Côte d’Ivoire

L’État de Côte-d’Ivoire annonce avoir commandé 1 million de doses d’AstraZeneca, notamment attendues pour le mois de juillet 2021.

Cette forte commande du vaccin anti-Covid-19  AstraZeneca a lieu à la suite d’une rupture de stock dans la plupart des centres de vaccination. 

Au cours d’une réunion du Conseil National de Sécurité, présidé jeudi par Alassane Ouattara, le ministre en charge de la Santé a fait l’état de la situation de la vaccination anti-Covid-19. 

Il a indiqué que depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, ce sont 757.123 doses de vaccins qui ont été administrées, à la date du 29 juin 2021, avec 76.603 personnes ayant reçu les deux doses.

Le ministre en charge de la Santé a, par ailleurs, porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a reçu le 16 juin 2021, 100.620 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX.

Le 26 juin 2021, le pays a été bénéficiaire d’un don de la Chine de 100.000 doses du vaccin Sinopharm et le 28 juin 2021, de « 100.000 doses du vaccin AstraZeneca de la part du Mali ». 

La Côte d’Ivoire a passé, le 09 juin 2021, une commande pour 1.000.000 de doses du vaccin AstraZeneca, qui sera livrée en juillet 2021.

A la date du mercredi 30 juin 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 48.305 cas confirmés de COVID-19 dont 47.834 guéris, 313 décès et 158 cas actifs.

Son taux de positivité qui se situe en dessous de 3%, demeure l’un des plus faibles en Afrique. En outre, le nombre moyen de nouveaux cas de COVID-19 enregistrés dans le pays est en baisse constante depuis le mois d’avril, reflétant une bonne maîtrise de l’épidémie. 

Le nombre moyen de cas par jour est passé de 72 en avril à 40 en mai et 33 en juin 2021. De même, le nombre de décès connaît une baisse avec 42 décès enregistrés en avril, 19 en mai et 8 en juin 2021.

Côte d’Ivoire: 1,27 milliard Fcfa de l’UE au profit de 51 ONG

Des subventions d’un volume de 1,275 milliard Fcfa au profit de 51 structures associatives ivoiriennes, octroyées par l’Union européenne (UE), ont été lancées jeudi au Centre pilote de la mairie de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Ces subventions interviennent dans le cadre du projet Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANE 2), financé par l’Union européenne (UE). Elles ont été lancées à l’occasion du 4e Comité de pilotage du projet LIANE.

Les organisations bénéficiaires ont été notamment retenues à la suite d’un appel à proposition du projet LIANE 2, financé en moyenne à hauteur de 25 millions de Fcfa, au profit de bénéficiaires répartis dans tout le pays.

Les subventions viennent notamment renforcer le rôle des associations dans l’accompagnement et l’interpellation des politiques publiques (environnement, accès aux droits, santé, foncier, gestion des déchets, filières agricoles).

« Actuellement, il y a 51 projets, globalement on a dit qu’on fait beaucoup plus de petits projets parce qu’on a vu que ce n’est pas seulement les grands projets qui font la différence », mais beaucoup de petits projets aussi, a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

L’ambassadeur de l’UE a souligné que les questions relatives à l’environnement sont une « priorité » pour l’institution et les actions du gouvernement doivent s’inscrire dans cette optique. Pour les entreprises, tous les aspects de la chaîne de valeur doivent préserver l’environnement.

Le deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, Aka Anodjo, a fait savoir que la commune compte 30 Km de bordure de mer et connaît une avancée de l’érosion de ses côtes. Cette problématique est d’ailleurs adressée dans le cadre d’un projet.

Le long des côtes, une association collecte les déchets plastiques qui devraient à terme être transformés pour fabriquer des pavés aux fins de bitumer certaines rues de la cité, surtout au niveau des habitats précaires estimés à 40%.

A côtés des thématiques centrales, les questions de discrimination liées au genre arrivent en seconde position, transversalement à l’environnement. Plusieurs micro-initiatives travaillent sur ces sujets dont les activités sont visibles.

Maroc : naissance d’un nouveau champion de l’agriculture

La Compagnie Marocaine de Goutte à Goutte et de Pompage (CMGP) et le Comptoir Agricole du Souss (CAS), ont finalisé ce jeudi leur rapprochement donnant ainsi naissance au groupe CMGP-CAS.Le rapprochement stratégique entre CMGP-CAS est le fruit d’une collaboration entre African Development Partners II (ADP II), une société panafricaine de capital-investissement et la plateforme panafricaine d’investissement alternatif, AfricInvest, informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette fusion marque le partenariat d’AfricInvest au côté d’ADP II par le biais d’un investissement ciblant l’expansion des moyens et infrastructures d’irrigation pour permettre une production agricole supérieure et durable.

A travers cet apport financier, l’équipe d’AfricInvest vise également à soutenir la croissance des partenariats de CMGP-CAS sur le continent africain, en mobilisant son propre réseau, notamment en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Le nouvel ensemble CMGP-CAS, cumulant un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dirhams, s’efforcera de mettre au point des solutions dans les domaines de l’irrigation, de la fertirrigation, de la protection des récoltes et de l’énergie solaire. Objectif : relever les principaux défis en Afrique, tels que la pénurie d’eau et la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, CMGP et CAS apportent une complémentarité en termes de gamme de produits et de canaux de distribution. Cela permettra au groupe ainsi formé de devenir le partenaire de référence pour les agriculteurs de la région, offrant ainsi un « one-stop-shop » dans le secteur agricole marocain et africain.

« Avec la combinaison de CMGP et de CAS, nous avons créé un acteur majeur du secteur, qui se concentrera sur l’innovation pour mieux servir nos clients et améliorer le revenu et la qualité de vie des agriculteurs », a déclaré Sofiane Lahmar, Associé chez Development Partners International (DPI) qui conseille ADP II.

« AfricInvest est enthousiaste à l’idée de s’associer à CMGP-CAS dans la prochaine étape de son développement, en mettant à la disposition de ses partenaires les meilleures solutions d’irrigation et de fertilisation permettant de maximiser la production alimentaire tout en réduisant la consommation d’eau », a ajouté Brahim El Jai, senior partner au sein d’AfricInvest.

Traite d’enfants: 10 personnes condamnées en Côte d’Ivoire

Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.

Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.

Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.  

« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.

M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.

« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.

« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».

Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.

Gbagbo effectue un « voyage strictement privé » à Kinshasa

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, effectuera un « voyage strictement privé » à Kinshasa, en RDC, du 2 au 8 juillet 2021, annonce son porte-parole, Koné Katinan dans un communiqué.

« M. Gbagbo effectuera un voyage à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021 », indique un communiqué de presse signé par M. Katinan Koné.   

Selon le porte-parole de l’ancien président ivoirien, « ce voyage est d’ordre strictement privé ». Il prendra un vol commercial à partir de l’aéroport international Félix  Houphouët  Boigny  le  vendredi  2  juillet  2021.

Il regagnera Abidjan également par vol commercial le jeudi  8 juillet 2021, souligne le porte-parole de M. Gbagbo, Justin Katinan Koné. 

La RDC est le premier pays où l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, effectue un déplacement hors de son pays, depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021.

M. Gbagbo a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

Au cours de sa détention à la prison de shevenwingen, à La Haye, M. Laurent Gbagbo a rapporté avoir eu une amitié avec Jean-Pierre Bemba. En outre, a-t-il fait savoir que de nombreux chefs d’Etat l’ont soutenu durant son séjour carcéral. 

Côte d’Ivoire: les prix du carburant maintenus à 615 FCFA/litre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil restent inchangés à 615 Fcfa le litre, en Côte d’Ivoire, du 1er au 31 juillet 2021, selon une note du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Pour le mois de juillet 2021, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre du gasoil, maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est bloqué à 555 FCFA et ce depuis des années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 FCFA, ainsi que celui de la bouteille de 12 Kg, fixé à 5.200 FCFA. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Le Sénégal se dote d’un Comité de suivi du contenu local

Cet organisme de régulation du secteur des hydrocarbures est composé de quinze membres dont sept sont issus de l’Administration publique.Cinq représentants du secteur privé national et des entreprises du secteur des Hydrocarbures, un de la Société civile et deux représentants des syndicats constituent les huit autres membres du CNSCL, officiellement installés ce jeudi 01 juillet 2021.

Selon le Secrétaire Permanent du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) et Président dudit Comité, Ousmane Ndiaye, plus de 80% des moyens utilisés dans l’exploration, le développement et la production des hydrocarbures en Afrique proviennent de l’étranger.

« Ainsi, notre stratégie de création de valeurs vise à réduire les importations en optimisant la production locale », a fait savoir M. Ndiaye qui présidait la cérémonie solennelle d’installation des membres du CNSCL.

La création du Comité national de suivi du contenu local a pour objectif de permettre au Sénégal de tirer le meilleur profit des richesses qu’apportent le pétrole et le gaz. Cela en veillant sur les importations du matériel destiné à l’exploitation de ces ressources, à la production, mais aussi à la main d’œuvre qui sera utilisée sur les différents sites.

Les quinze membres du CNSCL ont donc pour  mission de définir, dans un cadre proposé par le secrétariat technique, les méthodes de fonctionnement qui régiront ces différents aspects.

A travers ce comité,  le secteur privé local bénéficiera également d’un accompagnement devant lui permettre de tirer le maximum de profit des partenariats mis en place avec les majors pétroliers.

Le Comité national de suivi du contenu local est l’organe de pilotage et pilier essentiel dans le dispositif de la politique du contenu local. Il a pour rôle principal de s’assurer d’une mise en œuvre efficace et effective de la politique du contenu local élaborée par l’Etat du Sénégal.

Le Sénégal se fixe comme objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030. Autrement dit, il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières.

« Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière », selon la Loi sur le contenu local.

Soudan-Éthiopie : Washington craint la régionalisation du conflit

Le différend frontalier entre le Soudan et l’Ethiopie présente un risque de propagation dans la région de la Corne de l’Afrique, a averti un haut diplomate américain.Lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants sur le conflit dans la région du Tigré en Éthiopie, Robert Godec, Secrétaire d’État adjoint par intérim au Bureau des affaires africaines, a déclaré que « le différend frontalier d’Al-Fashaga pose un risque de conflit dans la région ».

« Il s’agit d’un différend profond et d’une préoccupation considérable pour les États-Unis », a déclaré M. Godec aux membres du Congrès.

Il a ajouté que son administration a discuté de la question avec les responsables soudanais et éthiopiens et les a exhortés à trouver une solution négociée.

En mai dernier, l’Envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, s’était rendu à Khartoum pour discuter du conflit frontalier et de la crise provoquée par le Grand barrage de la renaissance éthiopienne.

S’exprimant sur le conflit en cours dans le nord de l’Éthiopie, le département d’État américain a évalué les violations des droits de l’homme commises dans la région. Il a également souligné la présence continue de troupes érythréennes aux côtés de l’armée éthiopienne dans la région du Tigré.

Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.