Venance Konan quitte la tête du journal public ivoirien Fraternité Matin

Le journaliste ivoirien Venance Konan quitte la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note du Conseil d’administration.

Cette note du Conseil d’administration annonce que son DGA, Serge Abdel Nouho est nommé directeur général intérimaire.

M. Venance Konan avait « adressé une requête au chef de l’Etat pour d’autres fonctions, et le Conseil (d’administration du journal) a répondu aujourd’hui (jeudi) à sa requête », selon une source interne.

Le directeur général adjoint (DGA), Serge Abdel Nouho, a été nommé par le Conseil d’administration de Fraternité Matin en qualité de directeur général par intérim, a ajouté cette source.

Selon des rumeurs qui courent, M. Venance Konan,  également un émérite écrivain, est annoncé à la tête du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT), a fait savoir cette même source.

Côte d’Ivoire: la 5e Journée des communautés prévue à Bouaflé

La ville de Bouaflé, située dans le centre-ouest ivoirien, abrite la 5e édition de la Journée des communautés, un événement visant l’intégration africaine.

La Journée des communautés qui débute le 21 août 2021, se déroulera pendant une semaine. Elle est organisée par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire.  

Pour annoncer officiellement l’événement au public, le ministère délégué en charge de l’Intégration, a tenu jeudi une conférence de presse afin d’expliquer l’enjeu de cette journée.

Le chef de service pédagogie et services des clubs d’intégration, M. Mamadou Doumbia, a souligné que la Journée des communautés est une activité inscrite dans la matrice du Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine (BIPIA).

Chaque année, dira-t-il, le BIPIA choisit une région qui pendant une semaine est baptisée « la capitale de l’intégration africaine ».   

Cette année, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine veut « donner une autre envergure » aux différentes activités. Il est prévu entre autres, un cross populaire, des matchs de gala avec les communautés Cedeao. 

Le thème de cette 5e édition est « la communauté des ressortissants ouest-africains », mais « nous allons parler que d’intégration et de la cohésion sociale », a indiqué M. Mamadou Doumbia. 

Il s’agira d’expliquer aux ressortissants de la sous-région la notion d’intégration et comment faire pour obtenir la nationalité ivoirienne, a-t-il poursuivi.

Sur le sol ivoirien, les ressortissants burkinabè estimés les plus nombreux et officiellement à 3 millions, représentent en réalité « 5 à 5,5 millions » du fait que plusieurs n’ont pas de document d’identité. 

A cette occasion, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine entend inviter des ambassadeurs accrédités en Côte d’ivoire afin qu’ils échangent avec leur communauté. 

La cité de Bouaflé accueille la 5e édition de la Journée des communautés après celle d’Abobo, de Tiassalé, de Soubré et d’Agnililékrou.   

Ethiopie : nouvel accès des humanitaires au Tigré

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires ont annoncé retrouver l’accès aux camps des réfugiés érythréens de Mai Aini et d’Adi Harush.De violents affrontements dans la région avaient empêché les actions humanitaires du HCR depuis le 13 juillet.

Mais l’acheminement de l’aide d’urgence a repris le 5 août pour les 23.000 réfugiés érythréens des deux camps.

Cependant, l’accès est limité par une situation sécuritaire complexe et instable et les réfugiés continuent de faire face à des conditions désastreuses.

Cela pousse le HCR à demander un passage sécurisé qui permettra aux réfugiés de Mai Aini et d’Adi Harush d’être déplacés vers le nouveau site à Alemwach, près de la ville de Dabat, situé à 135 kilomètres.

La semaine dernière, l’accès humanitaire au Tigré s’est amélioré et le personnel du HCR ainsi que 12 camions transportant de l’aide d’urgence ont atteint Mekele, la capitale de la région.

Le HCR a déclaré que l’accès sans entrave au Tigré et à l’ensemble de la région doit être assuré par toutes les parties au conflit, afin de permettre à ses employés et à leurs partenaires de fournir et d’intensifier l’aide humanitaire et la protection indispensables à des dizaines de milliers de personnes ayant un besoin humanitaire urgent.

Décès de l’ambassadeur gambien en Guinée-Bissau

Le diplomate a rendu l’âme à l’hôpital général Simone Mendes d’une maladie non spécifiée.Un coup dur pour la diplomatie bissau-guinéenne en Afrique de l’Ouest. Lamin Jobe est décédé dans la capitale guinéenne.

« M. Jobe était un dirigeant exemplaire qui a fait preuve de leadership et d’humilité avec son personnel », note un communiqué de l’ambassade gambienne, sans préciser le jour de son rappel à Dieu.

Le défunt fut un ancien ministre gambien du Commerce avant d’être nommé à ce poste.

La jeunesse africaine en marge de la technologie agricole (étude)

Le document est par réalisé Heifer International, une organisation mondiale œuvrant pour l’amélioration des revenus des agriculteurs et des projets de nutrition des familles.Alors qu’une proportion de 23% des jeunes engagés dans l’agriculture utilisent une forme quelconque de technologie agricole, l’étude révèle qu’il y a toujours un manque de financement et de formation dans le domaine de la technologie agricole.

Publiée ce jeudi 12 août 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l’étude comporte les réponses de près de 30.000 jeunes africains et des suivis auprès de centaines d’agriculteurs et d’organisations agricoles.

En outre, elle souligne la nécessité de nouveaux investissements pour stimuler l’accès aux innovations qui pourraient encourager les jeunes africains qui se détournent actuellement de l’agriculture à reconsidérer les possibilités offertes par le secteur et de réparer les systèmes alimentaires mis à mal par la pandémie de Covid-19.

Commentant le nouveau rapport, Adesuwa Ifedi, premier vice-président des programmes pour l’Afrique de Heifer International, a souligné que le secteur agricole africain doit investir dans les innovations agro-technologiques qui encourageront les jeunes à se lancer dans des activités liées à l’agriculture.

En effet, selon lui, l’Afrique étant un continent à la population jeune et prospère, la jeunesse est la clé de la revitalisation du système alimentaire existant.

Le nouveau rapport a interrogé 29.900 jeunes, 299 petits exploitants agricoles et 110 entreprises de technologie agricole, centres d’innovation et organisations technologiques en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

Il identifie les défis auxquels sont confrontées les communautés de petits exploitants agricoles et les domaines potentiels d’innovation et de croissance.

S’il a été démontré que la pandémie de Covid-19 a considérablement affecté les agriculteurs africains, le document indique que quelque 40% des organisations agricoles figurant dans l’enquête déclarent avoir été contraintes de fermer au moins temporairement en raison de la pandémie du coronavirus.

Le Rwanda assouplit ses mesures anti-Covid

La décision est prise, ce jeudi, par le Chef de l’Etat, Paul Kagamé, lors d’une réunion du Cabinet présidentiel.Elle fait suite au succès de la vaccination contre le nouveau coronavirus dans le pays.

A compter de ce jeudi 12 août, le couvre-feu commencera à 20 heures et se terminera à 4 heures du matin, contre 18 heures auparavant. Les commerces fermeront désormais à 19 heures, soit deux heures de plus que les mesures précédentes.

Selon les nouvelles directives du gouvernement, les lieux de culte qui remplissent les conditions requises reprendront leurs activités avec un taux d’occupation de 30% de leur capacité.

Les restaurants, qui proposent des plats à emporter, sont autorisés à accueillir des clients mais ne doivent pas dépasser 30% de leur capacité.

Toutefois, les restaurants disposant d’installations extérieures peuvent fonctionner à 50% de leur capacité, selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre.

Pour le ministère de la Santé, environ 729.130 personnes ont reçu deux doses de vaccin anti-Covid-19 au Rwanda. Ce nombre augmente chaque jour grâce au déploiement rapide des vaccins dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Cela fait que le taux de positivité au Covid-19 au Rwanda a chuté à 4,9%, contre 11,6% le mois dernier.

Covid-19 en Af’Sud : neuf millions de personnes vaccinées (ministère)

Le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif de vacciner 40 millions de personnes en 2021.L’Afrique du Sud qui a lancé sa campagne de vaccination le 17 février 2021, est encore loin de son objectif de vacciner plus de la moitié de sa population. Le pays a enregistré à ce jour 9.002.052 personnes vaccinées, dont 175.095 au cours des dernières 24 heures, a appris APA jeudi.

Quelque 123.522 vaccins Pfizer à double dose et 51.573 vaccins Johnson & Johnson à dose unique ont été administrés mercredi, selon le ministère de la Santé.

La province de Gauteng a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de personnes vaccinées, soit 2.225.017, suivie de la province du KwaZulu-Natal (1.679.346), du Cap occidental (1.393.818), du Cap oriental (1.158.562) et du Limpopo (988.745).

Les autres provinces sont l’Etat libre, avec 485.994 personnes, le Nord-Ouest (467.656), le Mpumalanga (429.632) et le Cap-Nord, avec 173.282 injections, a ajouté le ministère.

Le pays a enregistré 7.502 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre de cas à 2.554.240 depuis l’apparition de la maladie en mars de l’année dernière, a-t-il précisé.

« 573 autres décès dus au Covid-19 ont été signalés, portant le nombre total de décès à 75.774 », a précisé le ministère.

Incendies : le Maroc au secours de l’Algérie

Le roi du Maroc donne des instructions pour venir en aide à l’Algérie confrontée à de graves incendies de forêts en Kabylie.Le Maroc s’est dit disposé à apporter son aide à l’Algérie pour lutter contre les incendies meurtriers qui ravagent depuis quelques jours le nord du pays, notamment dans la région de Kabylie. « Deux Canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain publié mercredi.

Selon le même communiqué, le roi Mohammed VI a donné des instructions au gouvernement afin d’exprimer « la disponibilité du royaume du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays ».

Cette annonce intervient un peu moins de deux semaines après le traditionnel discours de la fête du Trône qui célèbre chaque 31 juillet l’intronisation de Mohamed VI comme roi, dans lequel le souverain chérifien avait invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays voisins.

Un geste très remarqué alors que les relations entre Rabat et Alger sont tendues depuis des décennies, en raison du soutien de l’Algérie au Front Polisario, qui conteste la marocanité du Sahara occidental pourtant reconnue par la plupart des pays du monde, dont les Etats-Unis d’Amérique.

Le 10 décembre dernier, juste avant son départ de la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump avait officiellement reconnu le Sahara occidental comme territoire marocain. Depuis l’installation de son successeur à Washington, Joe Biden, les indépendantistes sahraouis et leurs mentors algériens espéraient que la nouvelle administration américaine revienne sur cette décision. Au contraire, fin juin, la nouvelle administration américaine a annoncé qu’elle maintenait cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Au moins 69 personnes sont mortes dans les dizaines d’incendies frappant depuis lundi, 9 août, le nord de l’Algérie contre lesquels pompiers, militaires et volontaires tentent de lutter.

Santé, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

L’évolution de la situation épidémiologique au Maroc, les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie et les relations Maroc-Israël, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc est entré dans une nouvelle étape dans la circulation de la Covid-19, marquée par une forte propagation du virus, notant que le bilan des décès par jour ne cesse d’augmenter depuis quelques semaines déjà.

Face à cette situation, le journal appelle au sérieux et à la responsabilité de tout un chacun en observant au maximum les gestes barrières et de protection, estimant nécessaire de continuer dans la politique de vaccination massive qui fonctionne très bien avec pratiquement 15 millions de personnes qui ont reçu au moins une dose.

« En attendant que cette quatrième vague s’estompe, il faut redoubler de vigilance », insiste-t-il, rappelant que le Maroc a fait un très grand effort en multipliant les fournisseurs avec les vaccins AstraZeneca, Sinopharm, Janssen et bientôt Pfizer BioNTech.

+Le Matin+ rapporte qu’il est fort probable que le Maroc emboîte le pas aux autres pays qui ont fait de la vaccination une arme efficace pour protéger la toute jeune génération âgée de moins de 17 ans, et ce avec l’arrivée au Maroc de la souche indienne du coronavirus.

C’est ce qu’a confirmé au journal Dr Moulay Saïd Afif, pédiatre et membre du Comité technique et scientifique de la vaccination anti-Covid, qui s’est penché sur la question. Le Comité va se réunir pour discuter de la possibilité de faire vacciner les enfants âgés de 12-17 ans avant la rentrée scolaire.

Une recommandation qui pourrait répondre aux soucis des parents concernant la protection de leurs progénitures. A noter que les enfants tous âges confondus peuvent être malades de la Covid-19, voire développer des formes sévères de la maladie, surtout en cette période critique marquée par la propagation rapide du variant Delta, a rappelé Dr Afif, cité par le quotidien.

Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie, +L’Opinion+ indique que le prix du Covid sera encore lourd à supporter avec ses variants qui semblent s’installer dans la mutation et donc la durée, ajoutant que l’économie dans son ensemble en a ressenti les effets.

De l’industrie au commerce de détail, la crise a étendu son manteau et les faillites se comptent par centaines et les pertes d’emplois en milliers, poursuit la publication, faisant savoir que « dans ce désastre économique et sanitaire, sans doute, il ne s’agit pas de tergiverser mais de répondre à l’urgence ».

« Le choix de la raison est vite fait : une usine peut être redémarrée, des emplois peuvent être retrouvés mais une vie qui disparaît, c’est sans retour et à tout jamais », soutient-il.

+Maroc le Jour+ rapporte que le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset d’Israël, Ram Ben Barak, en visite au Maroc dans le cadre d’une délégation conduite par le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid.

La situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, les multiples défis qui y sont associés ainsi que les moyens susceptibles d’instaurer la sécurité et la paix dans les diverses parties du monde, ont été au centre de ces entretiens, en plus de nombreuses questions d’actualité d’intérêt commun.

Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération entre les deux institutions législatives à travers la mise à contribution des multiples mécanismes de la diplomatie parlementaire, ainsi que les potentialités dont disposent les deux pays dans les différents domaines, souligne le journal.

L’opposant ivoirien Ben Souk arrêté au Mali (officiel)

L’ancien député-maire de Dabou (Sud ivoirien), M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen crée par Guillaume Soro, a été interpellé à Bamako, selon une note de la justice malienne.

Cette interpellation intervient en « exécution d’un mandat d’arrêt international décerné le 16 novembre 2020 par Mme le juge du 9e Cabinet d’instruction du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, en Côte d’Ivoire », annonce le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de la commune IV du District de Bamako, Idrissa Hamidou Touré.   

Il est reproché à l’ancien député-maire de Dabou « des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire national », mentionne la note qui ajoute qu’il « était interpellé le 10 août 2021 sur ses instructions, par le service de la gendarmerie nationale ».

M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, ancien député-maire de Dabou, ville située à l’Ouest d’Abidjan, est membre de Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. 

« Une commission spéciale d’enquêtes préliminaires a été mise en place, dirigée par le commandant du groupement territorial de gendarmerie de Bamako pour, relativement aux actes subsersifs incriminés, identifier les différentes implications », poursuit le texte. 

Selon le procureur de la République,  cette démarche vise à « déterminer leur volonté criminelle en vue d’une saine application de la loi ». Il assure que cela fera l’objet d’un communiqué ultérieur et sait pouvoir compter sur « la bonne compréhension de tous ». 

L’e-commerce en Afrique un enjeu du 27e congrès de l’UPU à Abidjan

Le développement du commerce électronique (e-commerce) en Afrique constitue un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui se tient à Abidjan jusqu’au 27 août 2021.

L’e-commerce est devenu l’un des principaux moteurs du segment de la distribution du secteur postal. Il compense les pertes liées par l’exemple déclin des volumes des lettres.

Confrontée depuis des année à la baisse des flux de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Dès lors, c’est dans cette optique qu’elle a choisi de se réinventer en devenant une pionnière du e-commerce mondial.   

Pour la Côte d’Ivoire, la tenue du 27e congrès de l’UPU est une opportunité de faire valoir ses progrès économiques et afficher le développement du e-commerce  qui implique l’existence d’un écosystème mature composé d’infrastructures (logistiques, numériques,) et de réseaux de distribution et des entreprises dédiées. 

Ce type d’écosystème s’avère particulièrement rare sur le continent africain. C’est la seconde fois que l’Union Postale Universelle (UPU) organise son congrès en Afrique. Celui-ci se déroulera jusqu’au 27 août à Abidjan. Cet événement montre la volonté de la Côte d’Ivoire de se placer au rang de leader africain du e-commerce. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874. Elle constitue l’une des plus anciennes institutions internationales.  

Le commerce électronique occupe une place centrale pour les groupes de travail de l’UPU. De mars à octobre 2014, l’UPU et ses pays-membres ont créé une série de mesures pour mieux exploiter la croissance du commerce électronique grâce à Ecompro, un nouveau cadre mondial intégré. 

La plateforme Ecom@africa

La plateforme Ecom@africa est dédiée au continent. L’UPU a créé un Guide du commerce électronique de l’organisation qui décrit comment les entités postales peuvent soutenir activement le développement du e-commerce en utilisant les services numériques, financiers et physiques des réseaux postaux.

La Côte d’Ivoire est aujourd’hui dotée d’un secteur e-commerce dynamique. Il repose sur plusieurs entreprises phares : Jumia, spécialisée dans le e-commerce ou bien Ivoiremobile dans le secteur des télécoms et des solutions de paiement digital.

Ces entreprises sont les principales cibles de l’initiative ecom@africa, de l’UPU, qui vise à les doter d’une plateforme digitale unique qui favorisera l’unification de leurs processus.

Il s’agit donc autant d’un tremplin pour ces sociétés autant qu’une simplification destinée à stimuler la pratique du e-commerce dans la population. Un préalable avant la création de nouveaux acteurs. 

Via ecom@africa, la Côte d’Ivoire vise à se positionner comme la plaque tournante  de l’e-commerce en Afrique de l’Ouest. Un marché d’autant plus lucratif qu’il devrait concerner 10% du commerce de détail africain dans les prochaines années (étude du cabinet Mc Kinsey). 

Les services publiques ivoiriens sont à la pointe du développement de la sphère commerciales digitale. En témoigne les actions du gouvernement en faveur de la modernisation des services postaux, destinés à accompagner l’évolution des besoins des consommateurs, et des entrepreneurs, ivoiriens. 

Le premier bureau de poste de nouvelle génération, le « bureau de poste du futur », a été inauguré, en présence de l’UPU, en mai 2021, au sein de l’université Houphouët-Boigny (Abidjan). Fortement digitalisé, il propose un panel de services variés via un business center, un espace de coworking, une librairie, etc.

L’écosystème économique ivoirien

Depuis 10 ans, les efforts du gouvernement ivoirien ont visé à doter la Côte d’Ivoire d’un réseau routier apte à absorber la densification des échanges du pays. Les progrès en ce sens sont directement en lien avec l’affirmation du e-commerce dans le pays.

Sur le plan des infrastructures, le pays s’est progressivement doté d’une voirie modernisée, voire consolidée. De plus une politique de grands travaux a permis la construction d’infrastructure logistiques lourdes. 

On peut citer dans ce sens la construction du 3e pont d’Abidjan et le lancement d’un 4e en 2018. Dans la même veine le métro d’Abidjan devrait être achevé en 2023, ainsi que la modernisation du port. Autant d’initiatives qui contribuent à la décongestion du réseau routier abidjanais et la stimulation des échanges.

Les efforts ont également porté vers l’amélioration des télécommunications. Depuis 2018, la couverture le taux de pénétration de l’internet a triplé, passant de de 26,3% à près de 65%, selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications. Du côté de la téléphonie mobile, le taux de pénétration s’élève à 151% de la population et 75% pour l’Internet mobile.

Dotée d’une base économique dynamique qui rencontre l’émergence d’une classe bourgeoise consommatrice, la Côte d’Ivoire semble en bonne voie pour affirmer son leadership dans le e-commerce africain. 

Sans compter le ruissellement sur ses population en termes d’emploi ou d’investissement privé. Dans cette optique le congrès postal universel qui se tient actuellement semble être, indirectement, un véritable adoubement du modèle ivoirien.  

Zambie : les clés d’une présidentielle indécise

Les Zambiens se rendent aux urnes aujourd’hui, pour élire un président, dans un scrutin qui s’annonce très serré.Pour la présidentielle, seize candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême dont Chishala Kateka, unique femme, candidate à ce scrutin.

Le vote a débuté ce jeudi, dans le cadre des élections générales très attendues en Zambie. Un combat électoral qui mettra aux prises le Front patriotique (FP) du chef de l’Etat sortant Edgar Lungu et le Parti uni pour le développement national (UPND) de l’opposant Hakainde Hichilema.

Très tôt, de longues files d’attente ont été observées dans les bureaux de vote de la capitale Lusaka et d’autres grandes villes. Quelque 7.023.499 électeurs se sont inscrits sur les listes électorales, dont 53,4 % de femmes.

Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures du matin (04h00 GMT). Selon la Commission électorale, il y a 12.152 bureaux de vote, avec 90 dans les prisons du pays.

Les Zambiens votent pour élire leur président, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

Tous les sièges de l’Assemblée nationale sont élus au scrutin uninominal à un tour, tandis que le président et le vice-président sont élus à la majorité simple.

Le candidat et son colistier doivent obtenir 50% des voix, plus une voix pour remporter la présidentielle.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue, un second tour doit être organisé dans les 37 jours suivant le premier tour de vote.

Les deux candidats arrivés en tête, s’affrontent au second tour pour déterminer le vainqueur final.

Sénégal : Covid-19 et Touba se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés au coronavirus et la journée de prière organisée hier dans la cité religieuse de Touba pour éradiquer le virus.Face à la virulence du variant Delta, « les professeurs Ndiaye et Mboup sonnent l’alerte », barre à sa Une Sud Quotidien. Dans les colonnes du journal, le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) souligne en effet que « la charge virale de Delta a été estimée à 1602 fois plus que la charge virale des autres variants. »

Plus alarmiste, le Pr Daouda Ndiaye, chef de service de parasitologie mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, déclare dans le même journal que « si rien n’est fait, on va vers des variants plus coriaces que le Delta. » Et pour ne pas en arriver là, il préconise, à la Une de Vox Populi, le respect des « mesures barrières accompagné de la vaccination et (un) recours rapide aux soins. »

Au moment où ces deux spécialistes plaident en faveur des solutions éprouvées par la science, « Touba implore le ciel » arbore à sa Une WalfQuotidien.

« La cité religieuse de Touba a été, hier, le point de ralliement des fidèles mourides venus des quatre coins du pays. Lesquels ont répondu massivement à l’appel du Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké. Le patriarche avait convié les musulmans à une cérémonie de récital des écrits du fondateur de la confrérie pour le recul de la pandémie de Covid-19 », écrit le journal.

Sous le titre « Touba mobilise contre le virus », Le Soleil fait le récit d’une « mobilisation inédite dans le respect des mesures barrières » pour implorer le recours divin contre la pandémie de la Covid-19 et pour la stabilité économique.

« Ferveur sans mesures barrières », note cependant Vox Populi qui relaie les prières du Khalife pour l’éradication du coronavirus et pour un bon hivernage.

« Propagation de la pandémie de Covid-19 et rareté des pluies : Serigne Mountakha invite à s’en remettre à Dieu », résume L’AS.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’actualité politique. « Delta infecte les partis politiques », titre ainsi Tribune qui mentionne ceci en sous-titres : « des leaders devenus totalement invisibles, d’autres contournent le virus à travers d’autres canaux de communication, l’affaire des certificats de résidence visiblement minimisée, la peur d’un virus ravageur. »

Sous le titre « Locales, déjà un contentieux pré-électoral », Le Témoin soutient que les germes d’un contentieux sont déjà semés entre le pouvoir et l’opposition alors même que les élections locales n’ont pas encore eu lieu. Il s’agit notamment de la question du fichier électoral et des primo votants…explique le journal.

En solitaire, EnQuête signale que Air Sénégal est « sur une mauvaise pente ». Selon nos confrères, la compagnie aérienne n’en finit pas de fâcher certains de ses clients à cause des retards. On lui reproche un déficit de personnels qualifiés et des problèmes dans le management. Des difficultés à juguler au plus vite, avant que les clients ne boudent.

Le Maroc et Israël signent trois accords de coopération

Le Maroc et Israël ont signé, ce mercredi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines politique, aérien, culturel et des sports.Signés à l’occasion de la visite qu’effectue au Maroc le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, la première du genre depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays en décembre dernier, ces accords sont de nature à jeter de nouveaux jalons d’une coopération économique et politique entre les deux pays.

Le premier mémorandum d’Entente porte sur l’établissement des mécanismes relatif aux consultations politiques. Il vise à contribuer à l’approfondissement et au renforcement des relations multiformes de coopération entre les deux pays, à tenir des consultations bilatérales régulières pour examiner les différents aspects de leurs relations bilatérales.

L’accord prévoit aussi l’échange de points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt mutuel ainsi que sur les développements sur la scène régionale et internationale. Les consultations sur les relations bilatérales couvriront tous les domaines aussi bien politique, qu’économique, commercial, scientifique, technique et de coopération culturelle.

Le deuxième accord de coopération couvre les domaines de la culture, de la jeunesse et des Sports. Il met en place un cadre à travers lequel les deux parties appuient et encouragent le développement de la coopération dans les domaines de la culture, de la jeunesse et du sport entre leurs pays convaincus qu’une coopération bilatérale efficiente en la matière contribuera au renforcement de leurs relations et au développement de liens mutuellement bénéfiques entre les deux pays.

Quant au troisième accord, il porte sur les services aériens avec pour principal objectif de promouvoir le système de l’aviation internationale basé sur la compétition entre les compagnies aériennes, d’établir des réseaux de transports aériens fournissant des services aériens, qui répondent aux besoins du public en termes de voyages et de livraisons, avec des prix compétitifs et services sur des marchés ouverts.

Il s’agit également d’assurer le plus haut degré de sécurité au niveau du transport aérien international et de réaffirmer les profondes préoccupations des deux pays à l’égard des actes et menaces contre la sécurité de l’aviation civil, qui met en danger la sécurité des personnes et des biens.

Le diplomate israélien, qui a eu des entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, est accompagné de plusieurs responsables de son pays, représentant notamment dans les secteurs du tourisme, de l’emploi et de la santé.

Lors de cette visite, il procédera à l’inauguration du nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu au Maroc.

Au programme également de la délégation israélienne, une rencontre des responsables israéliens avec la ministre marocaine du Tourisme, de l’artisanat et de l’aérien, Nadia Fettah Alaoui, ainsi qu’avec quelques responsables du ministère de la Santé, pour échanger autour de la pandémie et ses répercussions sur les différents secteurs.

Cette visite se veut une occasion pour renforcer les relations entre les deux pays. Pour rappel, la communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord avec environ 3.000 personnes et que les quelque 700.000 Israéliens d’ascendance marocaine ont gardé des liens très forts avec leur pays d’origine.

Côte d’Ivoire: la 4e turbine d’une centrale entre en production en septembre

La Côte d’Ivoire renforce sa production énergétique en septembre 2021 avec l’exploitation de la quatrième turbine de la centrale thermique d’Azito, ce qui vient mettre le pays à l’abri d’une crise énergétique.

La capacité de la centrale thermique d’Azito estimée à 460 mégawatts, devrait passer à 713 mégawatts, soit une puissance installée supplémentaire de 253 mégawatts, selon des données officielles. 

Annonçant « officiellement la fin du rationnement en électricité en Côte d’Ivoire », le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué le 3 août 2021 que « la phase 4 d’Azito va entrer en production en septembre 2021 ». 

M. Thomas Camara, a assuré que la Centrale d’Azito (basée dans l’Ouest  d’Abidjan), dont l’une des turbines était récemment en panne est « totalement réparée » et « toutes les structures de production fonctionnent normalement ».  

Il a réitéré les excuses du gouvernement auprès des populations et des industriels pour les désagréments subis lors de cette crise énergétique, en félicitant tous les acteurs du secteur de l’électricité.

Au premier rang des acteurs congratulés, qui ont travaillé nuit et jour pour que cette crise soit contenue dans un délai relativement court, figure la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). 

La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique dans le pays était en première ligne des critiques. Dans un souci de transparence, M. Mathias Kouassi, DGA en charge de la distribution et de la commercialisation a fait régulièrement le bilan du Programme de rationnement qui a connu un succès.  

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un Programme de rationnement de la fourniture d’électricité, à la suite d’un déficit énergétique qu’avait connu la Côte d’Ivoire en raison d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques due à la sécheresse. 

M. Mathias Kouassi avait, dans un élan de réactivité, toujours donné l’évolution de ce programme, qui depuis le 26 juin 2021 enregistrait quasiment l’arrêt du rationnement par plage de 6 heures des clients basse tension. 

L’entreprise a par ailleurs marqué sa disponibilité à accompagner les ménages, les entreprises et les industriels. De ce fait, une plateforme dédiée (www.monelec.ci) et un numéro vert ont été mis en place pour les aider à s’orienter et à s’informer.

La puissance installée d’énergie électrique en Côte d’Ivoire est estimée à plus de 2.300 mégawatts, selon le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, qui évoque une consommation nationale de plus de 1650 mégawatts.  

L’Etat ivoirien rachète l’immeuble la Pyramide à 500 millions Fcfa

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a indiqué lors d’une visite de l’immeuble La Pyramide, sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, que l’Etat a racheté cet édifice à 500 millions Fcfa.

L’achat a été opéré « avec la personne présumée propriétaire, mais un accord a été trouvé et c’était notre position depuis le début », a déclaré à la presse M. Bruno Koné. 

« Nous savions ce qu’il avait payé à l’Etat de Côte d’Ivoire et c’est ce montant qui lui a été retourné, 500 millions de Fcfa », a-t-il révélé. 

Le ministère qui envisageait de réhabiliter cet immeuble, en 2011-2012, a constaté dans le registre foncier qu’une Société civile immobilière (SCI) avait payé cet édifice, patrimoine de l’Etat, au niveau de la conservation foncière.  

« Depuis 2008, 2009, l’immeuble était inscrit au nom d’une SCI (Société civile immobilière) et donc l’Etat, après 2011-2012, a voulu réhabiliter l’immeuble, nous nous sommes rendus compte qu’il n’appartenait plus à l’Etat », a dit M. Bruno Koné. 

« Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de cette situation. Notre volonté à nous, c’est d’aller vite », a-t-il poursuivi, rappelant que « depuis 2011, dans les priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire, il y avait la réhabilitation de l’immeuble la Pyramide ».

Malheureusement, le département ministériel a « buté sur cet écueil juridique qui était le titre de propriété qui n’était pas au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.

« Aujourd’hui, c’est résolu, donc il faut réengager les discussions avec les personnes qui à l’époque étaient intéressées pour réaliser en partenariat public-privé cette réhabilitation », a-t-il ajouté. 

Toutefois, fera-t-il observer « que peut-être le gouvernement recommandera que nous partions dans une démarche plus élargie (…) mais l’idée est d’aller le plus tôt possible dans la réhabilitation de ce bâtiment ».

L’immeuble La Pyramide  (R+14) a été bâti sur une superficie de 4.072 mètres carrés, dans les années 1970, sous l’ère du président Félix Houphouët-Boigny.

Niger : hausse des atrocités commises par les groupes armés

L’année en cours a été particulièrement meurtrière pour le Niger, où plusieurs civils ont perdu la vie.Le bilan est lourd. Plus de 420 civils ont été tués lors d’attaques et de massacres perpétrés en 2021, selon l’ONG Human Rights Watch. Les assauts menés par les groupes armés depuis janvier 2021 ont également provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes dans l’ouest, souligne la même source.

« Des groupes islamistes armés semblent mener une guerre contre la population civile dans l’ouest du Niger. Ils ont tué, pillé et brûlé, semant dans leur sillage mort et destruction et brisant des vies », a déclaré la directrice du Sahel à Human Rights Watch, Corinne Dufka, citée par le communiqué parvenu à mercredi à APA.

Les neuf attaques documentées par Human Rights Watch ont eu lieu entre janvier et juillet 2021 dans des villes, villages et hameaux des régions occidentales de Tillabéri et Tahoua, situées près des frontières du Mali et du Burkina Faso.

Depuis 2019, cette zone a connu une hausse spectaculaire des attaques contre des cibles militaires et, de plus en plus, contre des civils par des groupes islamistes armés affiliés à l’État islamique et, dans une moindre mesure, à Al-Qaïda.

Partant de ce constat, l’ONG estime que les groupes islamistes armés devraient cesser tous les abus contre les civils et les autorités nigériennes devraient intensifier leurs efforts pour protéger les villages vulnérables.

Par ailleurs, Human Rights Watch dit avoir déjà fait état des abus commis par les forces de sécurité du Niger, notamment plus de 150 meurtres et disparitions forcées présumés lors d’opérations antiterroristes menées en 2019 et 2020.

Une enquête de la Commission nationale des droits de l’homme du Niger a documenté, selon l’ONG, la disparition forcée de 102 de ces personnes et localisé 71 de leurs corps dans des fosses communes.

Les autorités nigériennes devraient prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la recrudescence de meurtres de civils, a ainsi déclaré Human Rights Watch. À cette fin, préconise-t-elle, Niamey devrait établir des réseaux d’alerte rapide, réduire les délais de réponse de l’armée aux villages menacés et créer des comités formés de civils, de forces de sécurité et d’organisations de la société civile pour identifier et répondre aux besoins urgents de protection.

Incendies en Algérie : Rabat exprime sa disponibilité à aider Alger

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, afin d’exprimer à leurs homologues algériens, « la disponibilité du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays », indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Ainsi, « deux canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », souligne la même source.

Des incendies ravagent le nord de l’Algérie faisant plusieurs morts. Plus de 65 personnes ont péri dans ces incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

Suite à cette catastrophe, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne.

Incendies en Algérie : Deuil national de 3 jours

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant plusieurs régions du pays, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne. »Après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant ravagé quelques wilayas du pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi 12 août 2021 avec une suspension provisoire des activités gouvernementales et locales, à l’exception des actions de solidarité », précise le communiqué, cité par l’agence de presse algérienne APS.

Plus de 65 personnes ont péri dans les incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

RDC: un Nobel de la paix pour l’assainissement des institutions nationales

Pour Dr Denis Mukwege, le temps est venu de rompre avec les politiques visant à accorder des promotions à ceux qui devraient répondre de leurs actes devant la justice.La récente nomination par ordonnance présidentielle d’un ancien chef rebelle du RCD-Goma, du M-23 et de l’Alliance pour la libération de l’est du Congo (ALEC), comme Coordonnateur du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) ne passe pas auprès du lauréat du le prix Nobel de la paix 2018.

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, Dr Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’homme kino-congolais a exprimé sa « circonspection » suite à cette promotion d’Emmanuel Tommy Tambwe Rudima à la tête du P-DDRCS.

« En gratifiant ainsi des criminels au lieu de les traduire en justice, cette stratégie de tireurs de ficelles tapis à Kinshasa (RDC), Kigali (Rwanda), Kampala (Ouganda) et Bujumbura (Burundi) encourage les groupes armés en brousses à attendre leur tour », a déploré le lauréat du prix Sakharov 2014.

Dr Mukwege est d’autant plus peiné que « cette situation favorise l’émergence d’un système légitimant la violence et la commission de crimes comme mode d’accès au pouvoir. (Et) elle entretient (par la même occasion) une spirale infernale de violences sans fin et hypothèque l’instauration d’une paix durable. »

Partant de là, il estime que pour avancer sur le chemin d’une paix durable, les dirigeants de son pays devraient retenir les erreurs du passé et rompre avec les politiques qui ont prolongé et aggravé la souffrance du peuple congolais et l’instabilité ayant occasionné des conséquences désastreuses sur la protection des civils.

Pour cela, il plaide pour l’adoption d’une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle. Celle-ci devra prioriser, selon lui, des réformes institutionnelles visant à prévenir la non-répétition des atrocités commises sur les populations civiles, notamment par une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice.

« Le lien le plus manifeste entre la justice transitionnelle et la réforme des institutions consiste en la mise en place de procédures d’assainissement qui visent à l’identification et à la mise à l’écart des institutions publiques des personnes responsables de violations des droits humains et du droit international humanitaire ainsi qu’à la mise en place des mécanismes de vérification des antécédents en matière de droits humains de ceux qui aspirent à entrer dans les services publics », préconise-t-il.

Poursuivant, il souligne que dans le cadre de la genèse du processus de justice transitionnelle auquel aspire le peuple congolais, le gouvernement devrait par ailleurs entreprendre, sans tarder, des réformes institutionnelles pour garantir le respect de l’état de droit, favoriser une culture des droits humains et rétablir la confiance dans les institutions.

Pour le pasteur évangélique pentecôtiste, s’il existe une réelle volonté politique d’appliquer ses recommandations, le gouvernement du président Félix Tshisekedi pourra compter sur les femmes et hommes intègres sans antécédent de violations graves des droits humains dont dispose son pays.

« Le temps est venu d’exploiter pleinement les potentialités de ce capital humain épris de paix et de justice et de rompre avec les politiques visant à accorder des promotions à ceux qui devraient répondre de leurs actes devant la justice », conclut-il.

Le feu ravage plus de 2.500 dattiers dans le sud du Maroc

Des incendies ont ravagé, mardi, plusieurs hectares de palmiers de dattiers dans les communes de Taliouine et Toughza tagrsift dans la région de Zagoura au Sud du Maroc.«La canicule ambiante, les vents forts ainsi que l’état très sec des palmiers ont favorisé la propagation du feu en un temps record», confient des sources locales citées par la chaine de télévision marocaine 2M.ma.

L’incendie a détruit plus de 2.500 des palmiers de la région, ajoute-t-on. Outre la forte vitesse du vent et la présence d’arbres et de palmiers secs qui ont contribué à la propagation rapide de l’incendie, les éléments de la protection civile ont été confrontés à des difficultés dans le processus d’intervention en raison de l’absence de routes qui mènent aux champs incendiés. 

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances et les causes de l’incendie. Une équipe spéciale a également été dépêchée sur place au cas où un nouvel incendie se déclencherait.

La province de Zagora est connue pour la qualité et la diversité de sa production de dattes. Selon les chiffres de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) de Ouarzazate, la production de dattes pour la saison agricole 2019-2020 dans la province de Zagora est estimée à plus de 63 000 tonnes.

Le nombre de palmiers que compte la province est estimé à 600 000, dont 200.000 palmiers dattiers, répartis sur plusieurs oasis, notamment Agdez, Mezguita, Tanzouline, Mhamid, bassin de Maider, Fezouta et Ternata.

Afrique de l’Est: Bolloré s’engage pour le développement durable

Bolloré Transport & Logistics et la société de services en chaîne logistique Czarnikow concourent au développement durable en Afrique de l’Est, à travers le programme Vive.Ledit programme est conçu pour créer des chaînes d’approvisionnement entièrement durables, dans lesquelles tous les acteurs s’engagent à s’améliorer durablement. Bolloré Transport & Logistics renforce grâce à sa participation au programme Vive son empreinte d’acteur d’un commerce entièrement durable.

Dans un communiqué, Will Rook, responsable du programme Vive, déclare : « Le programme VIVE s’engage à aider ses participants à atteindre leurs objectifs de durabilité grâce à une vérification par un tiers et à des plans d’amélioration sur mesure. Nous sommes fiers de soutenir Bolloré Transport & Logistics par le biais de notre module de chaîne de contrôle, développé pour assurer la transparence des marchandises circulant dans la chaîne logistique. »

Dans le cadre de ce programme de développement durable basé sur l’amélioration continue et piloté par Czarnikow et Intellync, Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est va bénéficier d’un audit de durabilité et d’un plan d’amélioration sur trois ans. Les filiales kényane et tanzanienne de Bolloré Transport & Logistics prendront part à cette initiative.

Le programme Vive que rejoint l’entreprise va renforcer la stratégie de développement durable de l’entreprise. En 2018, la division logistique de Bolloré Transport & Logistics a lancé sa stratégie RSE « Powering Sustainable Logistics » pour répondre aux enjeux ESG de ses activités.

Cette stratégie reconnue par les agences de notation extra-financière a permis à l’entreprise d’intégrer des mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique, de développement des alternatives à faible émission de carbone, et de mobiliser les parties prenantes de l’entreprise.

Jason Reynard, CEO de Bolloré Transport & Logistics, région Afrique de l’Est, soutient : « En tant qu’entreprise, Bolloré Transport & Logistics s’efforce d’améliorer en permanence ses opérations afin de répondre aux préoccupations actuelles et futures de nos clients et de nos parties prenantes, ainsi qu’aux problématiques générales qui émergent dans notre secteur. »

Elections générales : la Zambie sous haute tension

Le climat est tendu en Zambie, pays enclavé d’Afrique australe, à quelques heures des élections générales.Les Zambiens se rendent aux urnes, demain jeudi, pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux. L’issue du scrutin s’annonce indécise entre les deux candidats et laisse présager des risques de troubles politiques.

A cet effet, le Secrétaire général du Gouvernement, Simon Miti a annoncé une batterie de mesures pour garantir la tenue du scrutin du jeudi 12 août 2021, dans des conditions pacifiques. « La sécurité a été renforcée dans certains points chauds identifiés, en particulier là où des violences ont été enregistrées », a-t-il déclaré

En effet, le candidat sortant Edgar Lungu avait mis le feu aux poudres en pleine campagne électorale en attaquant frontalement son adversaire. « Quand je serai réélu, je l’enverrai en prison », avait-il lancé à l’endroit de Hakainde Hichilema, son rival historique.

Seize candidats sont en lice pour cette présidentielle, mais deux se détachent nettement pour la victoire finale. Il s’agit d’Edgar Lungu, président sortant et candidat du Front patriotique du au pouvoir depuis 2014 et le chef de file de l’opposition, Hakainde Hichilema à la tête du Parti uni pour le développement national (UPND).

En 2015, Lungu avait gagné de justesse le scrutin face à Hichilema. Mais son quinquennat a été marqué notamment par l’inflation et un taux de chômage élevé.

Son adversaire estime qu’il a plongé le pays dans le gouffre avec des projets d’infrastructures coûteux menant ce pays riche en cuivre, vers un premier défaut de paiement de sa dette en Afrique.

La campagne électorale a été marquée par de violents affrontements entre les deux camps dans la capitale Lusaka et dans plusieurs provinces du Nord, du Sud et de Muchinga.

Cette situation d’instabilité avait poussé le président Lungu à déployer l’armée dans les zones touchées au début du mois d’août. Et pour permettre aux électeurs de voter dans le calme, les autorités zambiennes ont déclaré les 12 et 13 août jours fériés.

Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Le ministre israélien des AE entame ce mercredi une visite officielle au Maroc

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, va entamer ce mercredi une visite de deux jours au Maroc, la première du genre depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.Le diplomate israélien sera accompagné de plusieurs responsables de son pays, représentant notamment dans les secteurs du tourisme, de l’emploi et de la santé.

Lors de cette visite, le ministre israélien s’entretiendra avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Cette rencontre sera marquée par la signature de trois conventions en vue de renforcer les liens entre les deux pays, qui ont repris leurs relations diplomatiques le 10 décembre dernier.

Par la suite, le ministre israélien procédera à l’inauguration du nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu au Maroc.

Au programme également de la délégation israélienne, une rencontre des responsables israéliens avec la ministre marocaine du Tourisme, de l’artisanat et de l’aérien, Nadia Fettah Alaoui, ainsi qu’avec quelques responsables du ministère de la Santé, pour échanger autour de la pandémie et ses répercussions sur les différents secteurs.

Le deuxième jour de la visite de la délégation israélienne sera aussi marqué par une prière dans une synagogue casablancaise, ainsi que par une conférence de presse qui sera organisée dans un hôtel de la métropole.

Cette visite se veut une occasion pour renforcer les relations entre les deux pays. Pour rappel, la communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord avec environ 3.000 personnes et que les quelque 700.000 Israéliens d’ascendance marocaine ont gardé des liens très forts avec leur pays d’origine.

Climat au Kenya : Greenpeace Africa plaide pour un système d’alerte précoce

La branche africaine de l’organisation militant pour la protection de l’environnement estime que l’approche proactive pourrait atténuer les effets du réchauffement climatique sur l’agriculture kényane.Année après année, le Kenya subit de « récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations », a souligné, dans un communiqué reçu mercredi à APA, Claire Nasike, chargée de campagne à Greenpeace Africa.

Selon des organisations humanitaires, 1,4 million de Kenyans ont besoin d’une aide alimentaire à cause de ces phénomènes climatiques extrêmes. En Afrique, ces faits naturels seront de plus en plus « imprévisibles et intenses » dans les décennies à venir, a averti Greenpeace Africa. 

Au Kenya, l’anticipation des risques imminents devraient protéger les petits agriculteurs qui produisent 80 % de la nourriture consommée dans le pays. Pour Greenpeace Africa, le gouvernement gagnerait à construire des infrastructures comme les barrages. Objectif : constituer des réserves en eau qui permettront aux communautés de survivre aux sécheresses.

Celles-ci dévastent le bétail kenyan d’où la nécessité pour l’organisation environnementale d’indemniser les éleveurs affectés. Si Greenpeace Africa a loué la politique nationale d’assurance agricole en vigueur au Kenya, elle a également appelé l’Etat à supprimer son plafonnement et à augmenter les sommes versées parce que censées « couvrir les pertes subies ».

Ethiopie : fin du « cessez-le-feu unilatéral » au Tigré

L’Ethiopie a annoncé mardi la fin d’un « cessez-le-feu humanitaire unilatéral », au moment où les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) intensifient les combats dans les régions d’Amhara et d’Afar.Ce revirement des autorités s’explique par le fait que gouvernement éthiopien fait face à la forte pression de l’opinion publique parce que le TPLF est accusé d’avoir tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes, dans ces deux régions.

Dans ce qui semble être une réponse à l’opinion publique, le bureau du Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le cessez-le-feu était terminé et que l’armée avait reçu l’ordre de lancer une contre-offensive contre le TPLF dans les régions troublées.

« Nos forces de défense, nos forces spéciales régionales et nos milices ont reçu l’ordre de mettre fin une fois pour toutes aux destructions causées par l’organisation traître et terroriste du TPLF et aux machinations de mains étrangères. Le moment est venu pour tous les Ethiopiens capables et en âge de le faire, de rejoindre les forces de défense, les forces spéciales et les milices et de montrer leur patriotisme », a déclaré le bureau du Premier ministre Abiy dans un communiqué.

Le gouvernement avait déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 28 juin après avoir pris le contrôle de Mekele, capitale du Tigré, au terme de trois semaines de combats contre les forces du TPLF.

Mais les rebelles du TPLF n’ont jamais déposé les armes. Ils avaient posé plusieurs conditions dont le retrait des troupes érythréennes pour faire taire les armes.

« Il est bien connu que le peuple éthiopien, bien conscient des problèmes au sein du groupe terroriste TPLF, lui a donné de nombreuses opportunités et 27 ans pour s’auto-réformer. Cependant, le groupe terroriste, qui a été conçu dans la conspiration et nourri dans la destruction, est devenu de plus en plus nuisible au lieu de chercher à s’auto-corriger », a ajouté une source du cabinet du Premier ministre.

Sénégal : Covid-19 et les nouveaux khalifes de Layènes et Thiénaba à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, mettent en exergue le nouveau record de décès de la pandémie du coronavirus au Sénégal et l’intronisations des nouveaux khalifes des Layènes et Thiénaba.La Covid-19 accélère sa cadence au Sénégal avec un « nouveau record de 31 décès » titre Vox Populi. Le journal fait état de 351 morts rien que pour le mois de juillet.

Face aux risques d’un nouveau drame sanitaire, « un médecin urgentiste écrit à Macky Sall et lui donne des raisons de confiner Dakar pour quinze jours » souligne L’Observateur. Docteur Cheikh Oumar Koné estime que c’est le seul moyen d’arrêter « cette vague de trop ».

L’AS informe que les patients souffrant de cancer et drépanocytose sont désormais invités à se faire vacciner.

Lendemain de rappel à Dieu de Baye Alassane Thiaw et Serigne Abourahim Seck, « Yoff et Thiénaba pleurent leurs khalifes » informe Le Témoin.

Walf Quotidien nous présente le profil des nouveaux khalifes. Le nouvel homme fort de Yoff, affectueusement appelé « Doudou » est présenté comme « intellectuel ingénieur et informatique qui a fait ses études en France ». S’agissant du Khalife de Thiénaba, le journal le décrit comme un « grand érudit et un homme véridique ».

Le riche legs spirituel des défunts khalifes à la Une du Soleil. Le quotidien national rend hommage à Seydina Abdoulaye Thiaw Laye en saluant « l’œuvre admirable d’un fédérateur », sans oublier de mentionner « l’éclipse d’un gardien de l’orthodoxie musulmane » avec la disparition de Serigne Abdourahim Seck.

En politique, EnQuête, parle des élections locales avec le débat sur les certificats de résidence. Afin de lutter contre les transferts illégaux d’électeurs, la loi exige la production d’un certificat de résidence pour l’inscription sur les listes électorale.

Sud Quotidien évoque la survenue du variant Delta à l’approche des Locales. « Les états-majors revoient leur copie et réajustent leurs stratégies » informe le journal, qui précise que la troisième vague de Covid-19 a donné un coup de frein aux tournées politiques à l’intérieur du pays.

En Sport, « Messi, nouveau roi de Paris » titre Stades, le quotidien sportif. Le sextuple ballon d’or lié au PSG jusqu’en 2023, s’est dit « impatient de débuter un nouveau chapitre à Paris » après avoir foulé le sol parisien.

Six personnes décèdent de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six personnes sont décédées de la Covid-19, annonce, mardi, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Dans un communiqué, ce ministère annonce avoir enregistré « ce mardi 10 août 2021, 149 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 096 échantillons prélevés, soit  4,8 % de cas positifs, 130 guéris et 6 décès ».

A la date du 10 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 548 cas confirmés dont 50 335 personnes guéries, 347 décès et 866 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 818 804.

Le 9 août 2021, 17 523 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 165 391 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Algérie : Au moins 25 soldats tués dans les incendies de forêts

Les incendies qui se sont déclarés lundi dans plusieurs régions algériennes, notamment à Tizi-Ouzou, ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires et des dégâts matériels importants, notamment dans la Haute-Kabylie.Selon un message du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, publié sur les réseaux sociaux, « 25 soldats ont péri dans ces incendies après qu’ils ont sauvé plus de 100 citoyens dans les montagnes de Béjaia et Tizi-Ouzou ».

La situation est catastrophique dans la wilaya de Tizi-Ouzou, épicentre des incendies qui ravagent les forêts de plusieurs régions d’Algérie. En tout, 19 feux de forêts, dont 66 foyers d’incendies, ont été recensés dans la seule région de Tizi-Ouzou durant les dernières 24 heures et ont touché 13 communes de la wilaya, selon le responsable de la communication de la Protection civile.

Du côté des civils, plus d’une dizaine de morts ont été recensés dans ces incendies qui ont particulièrement touchés de vastes régions de Béjaïa et Tizi-Ouzou. Outre les pertes en vies humaines, les dégâts matériels sont aussi très importants. Plusieurs villages ont en effet été détruits par le feu.

Ces incendies, d’origine criminelle selon les autorités algériennes, se sont déclarés lundi en début d’après-midi et ont été attisés par les hautes températures, atteignant les 45°C, et des rafales de vents, qui ont rapidement poussé les flammes vers les villages, à la surprise générale des habitants, dont certains n’ont pas eu le temps de s’échapper.