Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.   

Sénégal : la caution pour les élections territoriales connue

Le ministère de l’intérieur, dans un arrêté rendu public ce lundi, a fixé à 15 millions la caution pour participer aux prochaines élections municipales et départementales de 2022.Antoine Diome n’aura finalement accédé à aucune des propositions faites par la mouvance présidentielle et l’opposition. La première avait demandé à ce que la caution pour les Locales soit fixée à 20 millions, alors que la seconde plaidait pour 5 millions.

Faute de consensus entre les différents acteurs, le ministre de l’intérieur a donc fixé le montant à verser pour participer à ces joutes électorales à 15 millions de FCFA pour chaque type d’élection.  

Selon l’arrêté, cette somme est à verser à la Caisse de dépôts et consignations pour chaque type d’élection et par chaque liste quel que soit le nombre de départements ou de communes où la liste de candidats se présente.  

Cette caution est déposée par le mandataire au nom d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes, précise le document.

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Tchad : les raisons d’un « redéploiement stratégique » au Sahel

Le Tchad rapatrie 600 de ses 1200 soldats positionnés dans la « zone des trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. N’Djaména justifie cette décision annoncée samedi, par un « redéploiement stratégique » pour mieux s’adapter à l’organisation des groupes terroristes. Toutefois, la concomitance de cette décision avec l’attaque meurtrière survenue le même jour au Niger, causant une dizaine de morts chez des civils, peut surprendre. En l’espace d’une semaine, la bande des trois frontières a subi deux attaques sanglantes qui ont fait une cinquantaine de morts.

Face à l’insécurité qui y régnait, 1200 soldats tchadiens occupaient le terrain depuis février dans le cadre de la force antijihadiste du G5 Sahel. Une mesure qui avait pour but d’endiguer les nombreuses attaques terroristes perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS).

Selon Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien, son pays avait un « surplus » de soldats dans le dispositif des bataillons sur place. Il a souligné que cette décision a été prise en accord avec le commandement du G5 Sahel. « Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d’où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

La menace Boko Haram et FACT

Cependant, cette décision du Tchad, peut aussi trouver son fondement sur les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays. La récente attaque de Boko Haram dans la région du Lac Tchad a déjà causé la mort de 26 militaires tchadiens.

Cet État d’Afrique centrale, sans accès à la mer, doit en plus faire face aux attaques incessantes du Front de l’Alternance et de la Concorde (FACT) à partir du front nord de la Libye. C’est d’ailleurs lors des violents combats contre cette rébellion du FACT, que le président tchadien Idriss Deby Itno, fraîchement réélu pour un sixième mandat à la présidentielle, avait succombé de ses blessures, le 20 avril dernier.

Face à ces menaces, le cinquième pays le plus vaste du continent entend renforcer sa sécurité intérieure, surtout à l’approche de la Conférence nationale inclusive de décembre prochain. Une rencontre qui doit impliquer tous les mouvements politico-militaires tchadiens basés en Libye, au Soudan et dans les zones frontalières. La junte dirigée par Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, a appelé le 10 août dernier, ces « groupes armés » tchadiens à un « dialogue national inclusif » afin de créer une « impulsion collective et une dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble ».

Gbagbo révèle n’avoir « jamais autant prié qu’en prison »

À un culte, dans une église évangélique dimanche à Abidjan, Laurent Gbagbo a révélé n’avoir « jamais autant prié qu’en prison », en allusion à son séjour carcéral à La Haye.

« Je n’ai jamais autant prié qu’en prison  (…) Je ne sais pas combien de fois j’ai lu la bible de la Genèse à l’Apocalypse », a déclaré M. Laurent Gbagbo, lors d’un culte à l’église évangélique Centre chrétien de Transformation, à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

L’ancien président ivoirien a dit être venu dire « merci » à la révérende Jeanne Monney qui est venue plusieurs fois à La Haye et à Bruxelles pour le saluer, alors qu’ il faisant encore face aux accusations de la Cour pénale internationale (CPI).

« Elle est venue me réconforter, me soutenir », a ajouté M. Gbagbo, faisant savoir qu’ il a une fois déjeuné avec son époux,  George Monney, et la révérende à Bruxelles. Pour ce faire, il a décerné à cette femme de Dieu son « amitié éternelle ».

Pendant son séjour carcéral, M. Laurent Gbagbo a confié avoir reçu la visite de trois évangéliques dont la révérende Jeanne 6 et deux prélats de l’église catholique. Pour les autres visiteurs, il n’a pas voulu dévoiler leur identité.

Après dix ans hors du pays, il a relevé qu’ il y a des personnes qui ne l’ont pas abandonné. M. Gbagbo s’est en outre réjoui de la thématique de sa prêche qui portait sur la réconciliation, un message qu’il souhaité qui soit entendu par tout le monde.

« Certains ne comprennent pas ce que c’est que la réconciliation », a-t-il laissé entendre, sans épiloguer sur la question. Certainement, le cadre n’étant pas favorable pour tenir un discours empreint d’un ton politique.

Acquitté le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il a rencontré l’ancien président Henri Konan Bédié et le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans une optique de réconciliation. 

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Sénégal : les inondations et le Plan Orsec à la Une

Les dégâts causés par les inondations et le déclenchement du Plan Orsec (organisation des secours), sont les sujets dominants des journaux sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Revoilà Orsec » titre Sud Quotidien, qui revient sur la descente mouvementée, dimanche en banlieue, du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

« Une visite sous haute tension » souligne L’AS, qui informe que « Keur Massar noie le Plan Orsec dans les inondations ».

Devant la gravité du problème, « L’Etat mobilise de gros moyens » en déclenchant le Plan Orsec national, informe Le Soleil. 120 motopompes et une cinquantaine d’hydro-cureurs mobilisés, ajoute le journal.

Le Quotidien évoque une « pompe à fric » dans la gestion des inondations. Abdoulaye Wade et son « plan Jaaxay » et Macky avec son « plan décennal », ont injecté plus de 1000 milliards sans résultats probants, renchérit le journal.

L’AS pour sa part, annonce que l’Etat mobilise 27,8 milliards sur fonds propre « pour arriver au bout des inondations ».

« Les cris déchirants de la banlieue » racontés dans L’Observateur. Le journal estime que certains quartiers de Keur Massar (département de Dakar) sont dans le désarroi. Les fortes pluies de ces derniers jours « ont failli emporter un nouveau-né de cinq mois » indique le journal.

Devant l’ampleur des dégâts, « la banlieue étale sa colère » souligne Libération. Des manifestants venus des communes de Lansar, Tivaouane Diacksao, et Diamaguène ont bloqué l’autoroute à péage », hier dimanche.

Vox Populi estime que la « colère des jeunes est toujours vive » dans la banlieue. Le journal relate les scènes de manifestations à Keur Massar et le blocage de l’autoroute à péage.

«La banlieue se révolte, le cortège du ministre de l’Intérieur bloqué » souligne Walf Quotidien, qui parle de « chaos et désordre » organisés dans les zones touchées.

Dans Vox Populi, Alioune Fall, ministre conseiller du Président de la République, tempère et soutient que les « inondations sont un problème mondial, à l’image de la Covid-19 ».

Des inondations à l’hivernage, on reste dans les eaux. EnQuête annonce que malgré les fortes pluies, une « panique » s’empare des paysans dans certaines régions du pays. « Avec des sols appauvris et sans engrais, les paysans redoutent des récoltes catastrophiques à Matam, Kaolack, et Diourbel ».

En politique, Walf Quotidien craint « une stratégie perdante pour l’opposition » en prévision des élections locales du 23 janvier 2022, en raison de nombreuses coalitions en gestation. Le journal note « plusieurs divergences » au sein de l’opposition qui « avantage les actuels gérants du pouvoir ».

En sport, Stades met en exergue les Lions du Beach Soccer, qualifiés en quart de finale de la Coupe du monde à Moscou (Russie). Le Sénégal s’est offert le Portugal, triple champion du monde (3-5) pour sa deuxième sortie. Une victoire que les Lions dédient à leur coéquipier Raoul Mendy, qui a perdu sa mère à la veille de la rencontre.

Six nouveaux décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, dimanche, en Côte d’Ivoire où sévit la troisième vague de cette pandémie.

Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce avoir enregistré « ce dimanche 22 août 2021, 189 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 601 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 224 guéris et 6 décès ».

A la date du 22 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 645 cas confirmés dont 52 405 personnes guéries, 395 décès et 845 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 864 834.

Le 21 août, 5 095 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 274 083 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Coupe arabe: le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du Raja de Casablanca , à l’occasion de sa consécration à la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions (saison 2019-2020).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations aux membres de l’équipe casablancaise, et à travers eux à l’ensemble de ses composantes, ainsi qu’à son large public, pour ce nouvel exploit footballistique, qui vient consacrer le leadership du club du Raja au niveau arabe après sa dernière consécration continentale.

En cette heureuse occasion, le Souverain fait part de sa grande fierté pour cette performance réalisée par le Raja de Casablanca, en remportant avec mérite cette précieuse Coupe, grâce à son esprit sportif élevé, à sa compétitivité et à son patriotisme enraciné, d’autant plus que cette Coupe « porte notre auguste nom, et que cette consécration coïncide avec la célébration par le peuple marocain de notre anniversaire ».

« Vous nous avez offert un trophée porteur de fierté, de joie et d’allégresse », souligne-t-il.

Tout en félicitant les membres du Club et son public pour cette victoire, qui confirme de nouveau la forte présence des équipes marocaines dans les différentes manifestations sportives régionales, continentales et internationales,  le Roi salue les efforts de l’ensemble des composantes de l’équipe, cadres techniques, médicaux et administratifs et joueurs, qui ont fait montre d’un grand potentiel tout au long de ce championnat arabe distingué.

Le Souverain se dit convaincu que ce nouveau sacre constituera une forte impulsion pour l’équipe casablancaise afin de redoubler d’efforts en vue de réaliser davantage d’exploits et remporter plus de titres, et de demeurer un exemple à suivre par l’ensemble des clubs sportifs nationaux.

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006.

Coupe arabe des clubs champions: Le Raja de Casablanca remporte le sacre

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).Un scénario incroyable pour une finale inoubliable ! Les Rajaouis retiendront pour longtemps cette finale époustouflante. Piqués au vif dès l’entame de la rencontre par les Saoudiens qui ont ouvert la marque Bruno Enrique (4è), les Verts ont pu égaliser une minute après par le biais de Ilyass Haddad (5è). Huit minutes plus tard, l’attaquant Mahmoud Benhalib inscrit le 2ème but pour le Raja.

L’équipe saoudienne ne capitule plus. Sur une attaque, les joueurs d’Al Ittihad de Jeddah obtiennent un penalty validé après consultation de la VAR par l’arbitre de la rencontre.

A la 37ème le joueur du Raja, Zakaria Ouardi trouve la brèche après un tir croisé dévié par un défenseur saoudien pour donner l’avantage aux siens. La première mi-temps s’est ainsi achevé à la faveur du Raja de Casablanca sur le score de 3 à 2.

De retour des vestiaires, les Rajaouis semblent irrésistibles. La vedette du Raja Soufiane Rahimi enfonce le clou en marquant le quatrième but, synonyme de quiétude. Mais, les Saoudiens étaient plus déterminés pour aller loin dans cette rencontre. L’attaquant brésilien Ricardo Da Silva inscrit un doublé à la 53ème minute du jeu et sur penalty à la 64è minute pour remettre les pendules à l’heure. Les deux équipes doivent donc se départager lors des séances fatidiques des tirs au but qui ont tourné à la faveur du Raja de Casablanca (4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006. Le Raja empoche par la même occasion le pactole de 6 millions de dollars.

Covid-19: 9 décès enregistrés en Côte d’Ivoire, samedi

Neuf décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle « a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 21 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 456 cas confirmés dont 52 206 personnes guéries, 389 décès et 861 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 860 233.

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées, ajoute le communiqué invitant « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». La vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.

La Côte d’Ivoire réceptionne 1,1 million de vaccins anti-Covid des Etats-Unis

La Côte d’Ivoire a réceptionné dans la nuit de vendredi à samedi, 1 180 530 de doses de vaccin Pfizer Covid-19 du gouvernement américain dans le cadre des efforts internationaux de l’administration Biden-Harris pour combattre cette pandémie.

Le don a été réceptionné à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba N’Gou en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell.

« Les États-Unis sont heureux de soutenir le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre cette pandémie qui a touché tant de personnes dans le monde, et nous félicitons le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour ses grands efforts en vue de freiner la transmission et vacciner les populations », a déclaré Richard Bell.

«Nous espérons que cet investissement des Etats-Unis en faveur du peuple ivoirien sera administré aussi vite que possible » a poursuivi le diplomate américain dans une note d’information transmise à APA, ajoutant que cet appui est un «engagement de l’administration Biden-Harris à partager l’approvisionnement en vaccins des États-Unis avec le monde ».

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées. Dans le pays, la pandémie connait une résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès.

Afrique : la Zlecaf peut favoriser le commerce durable (CNUCED)

Une nouvelle étude montre comment transformer l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en un instrument de promotion du commerce durable de la biodiversité.L’Afrique dispose d’une des plus riches biodiversités de la planète. Pourtant, jusque -là les négociations qui se déroulent dans le cadre de l’accord historique sur la Zlecaf font à peine référence à l’environnement.

Il s’agit là d’une occasion manquée de parvenir à un développement durable grâce à l’intégration commerciale en Afrique, tel que prévu par l’Agenda 2063 pour l’Afrique. C’est ce que souligne une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée « Implications of the African Continental Free Trade Area for Trade and Biodiversity : Policy and Regulatory Recommendations ».

L’étude porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord sur la Zlecaf.

Elle recommande des moyens de transformer l’Accord en un catalyseur du commerce durable de la biodiversité et en un moteur essentiel du redressement et du développement de l’Afrique après la pandémie de Covid-19.

« L’Initiative BioTrade pourrait jouer un rôle central dans l’établissement d’une voie de développement vert pour les pays africains et ainsi assurer une reprise respectueuse de l’environnement après la pandémie de Covid-19 », a déclaré David Vivas, juriste de la CNUCED travaillant sur les questions de commerce et d’environnement.

BioTrade englobe les activités liées à la collecte, à la production, à la transformation et au commerce de biens et de services issus de la biodiversité qui respectent des critères de durabilité environnementale, sociale et économique, connus sous le nom de Critères et Principes BioTrade.

L’étude identifie des points d’inclusion potentielle de considérations environnementales dans le texte juridique de l’Accord actuellement en cours de négociation. Elle met en évidence les incitations économiques positives pour le commerce durable des produits de la biodiversité afin de contribuer aux objectifs environnementaux tels que la conservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique.

Le commerce des produits issus de la biodiversité constitue une part importante des exportations des pays africains. En 2017, près de 78 milliards de dollars de produits d’origine biologique ont été exportés par les membres de l’Union africaine, soit 3,5 % de leur PIB combiné. Le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale de la plupart des pays africains.

En outre, l’Afrique abrite huit des 36 points chauds de la biodiversité mondiale – des régions biogéographiques présentant des niveaux importants de biodiversité – et près d’un cinquième de toutes les espèces de mammifères, d’oiseaux et de plantes y vivraient.

« L’avantage comparatif dont disposent de nombreux pays africains en matière de ressources biologiques et de produits dérivés représente une opportunité économique énorme », a poursuivi M. Vivas.

Selon lui, alors que les pays progressent dans les négociations de l’Accord sur la Zlecaf, les prochaines étapes doivent se concentrer sur ces opportunités, y compris sur la nature et les solutions basées sur la biodiversité comme BioTrade.

Outre les considérations relatives au développement durable, l’étude préconise également l’inclusion dans l’Accord sur la Zlecaf d’un protocole supplémentaire liant le commerce aux considérations.

Inondations et politique au menu des quotidiens sénégalais

Les dégâts causés par les fortes pluies de ces derniers au Sénégal et divers sujets politiques font la Une de la presse sénégalaise de ce samedi.« Retour des inondations en banlieue : Eau, source de malheurs », titre Le Quotidien, soulignant que le nouveau Département de Dakar, Keur Massar, est envahi par les eaux, malgré les investissements.

Se focalisant sur les conséquences des fortes pluies, Libération note des « scènes de désespoir dans la banlieue de Dakar », poussant les populations à manifester leur colère en barrant la route nationale à Diamaguène et à Mbao.

Selon nos confrères, l’effondrement d’une dalle a fait 3 blessés graves à Djedda Thiaroye Kao. A Keur Massar, Libération constate que plusieurs familles sont prisonnières des eaux.

« De Touba à Keur Massar, en passant par Diamaguène, Boune…Les victimes des inondations ont bu le calice des inondations jusqu’à la lie : Début des mutineries », rapporte Source A.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’eau fait bouillir la banlieue de colère ». Ce journal écrit que les fortes précipitations ont noyé les efforts de l’Etat.

« Banlieue sous les eaux-Les populations déversent leur colère dans la rue. Le Plan Orsec (Plan d’organisation des secours) réclamé », titre Walf Quotidien, à côté de Sud Quotidien qui renseigne : « Dakar s’enlise, Saint-Louis patauge. Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao dans la rue, Rufisque réclame un plan ».

« Dakar patauge », renchérit EnQuête, qui note que les pluies de ces derniers ont exacerbé les souffrances des sinistrés.

De son côté, Le Soleil met l’accent sur la réunion d’urgence convoquée, hier au Palais, par le président Macky Sall, qui promet que « l’Etat sera au chevet des victimes ».

De l’avis de nos confrères de ce quotidien national, le dispositif de pompage des eaux de pluies sera renforcé et élargi.

« Réunion d’urgence-Macky tape sur la table », révèle Vox Populi, dans lequel journal, le président Sall affirme : « Si les choses ne marchent pas, on a besoin de savoir exactement quelle est la situation réelle pour que des mesures appropriées puissent être prises ».

« Inondations dans la banlieue-Macky convoque une réunion d’urgence au Palais », ajoute L’As.

En politique, ce quotidien écrit : « Coalition Sonko, Khalifa et Karim : Une alliance au goût amer ».

« Naissance d’une grande coalition de l’opposition composée du PUR, du PASTEF, du PDS et de Taxawu Sénégal : Certains interdits de manger à sa table », informe Source A, précisant que dans des tribunes différentes, Thierno Bocoum et Mamadou Lamine Massaly brûlent vifs Ousmane Sonko, Karim Wade, Khalifa Sall et Serigne Moustapha Sy.

Cela pousse Vox Populi à faire état d’une « opération de lynchage du triumvirat Karim-Sonko-Khalifa ».

« Elections locales-Tirs groupés sur Sonko, Khalifa, Karim…La coalition en gestation fait grincer des dents », poursuit Walf Quotidien.

A propos de la caution pour ces élections, Le Soleil informe que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, recueille les propositions des partis politiques.

Mais pour Sud Quotidien, malgré les concertations autour du montant de la caution aux locales, « le statu quo perdure », poussant EnQuête à conclure : « La caution de la discorde ».

Rémi Ayikoué Amavi, nouveau DG de Bolloré au Mali

Nommé le 1er août 2021, le Béninois succède à Éric Dupuis à la Direction Générale de de Bolloré Transport & Logistics Mali.Rémi Ayikoué Amavi a intégré Bolloré Transport & Logistics en 2006 au sein de la filiale équato-guinéenne de l’entreprise où il s’est occupé du développement commercial des activités logistiques avant de passer Directeur Général en 2017.

Diplômé en Management et stratégie d’entreprise de l’ENACO-Lille, il va mettre son expérience au service du développement des activités logistiques du Mali. Le nouveau DG va notamment s’appuyer sur le réseau de Bolloré Transport & Logistics dans 109 pays et l’expertise de ses collaborateurs pour améliorer la desserte du pays.

« Je suis honoré de la confiance que l’entreprise que j’ai rejoint il y a 15 ans m’accorde. Avec le concours de toutes les équipes du Mali, nous allons apporter notre modeste contribution au rayonnement socio-économique du pays et offrir à nos clients des solutions logistiques innovantes dans le respect de la politique de Bolloré Transport & Logistics », a confié Rémi Ayikoué Amavi.

Roi Mohammed VI: le Maroc souhaite inaugurer «une étape inédite» dans les relations avec l’Espagne

Le Roi Mohammed VI a indiqué vendredi que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Le Maroc s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, a souligné le Souverain, ajoutant que c’est cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que « nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne ».

Il a, dans ce sens, fait observer que ces relations ont certes traversé récemment une crise sans précédent, qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir, soulignant que le Maroc a travaillé, néanmoins, avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, a poursuivi le Roi Mohammed VI, le Maroc tient à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ses relations avec l’Espagne, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts des deux pays voisins.

Le Souverain, qui a suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions avec Madrid, a précisé que «le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations».

Le Roi Mohammed VI a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

Ces relations, a précisé le Souverain, sont étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui unissent le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence Emmanuel Macron.

Le Maroc ciblé par des attaques méthodiques de la part de certains pays et d’organisations

Le Maroc a été dernièrement la cible d’« attaques méthodiques » de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles au Royaume, a souligné vendredi le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.« De fait, notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’adversité, aux crises, aux menaces. Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation », a dit le Souverain.

Selon lui, le Maroc est visé « du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple ».

Le Royaume, ajoute le Souverain, est aussi visé « pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde ».

« Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale », a-t-il affirmé.

Et de faire observer que le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression « délibérée » et « préméditée ».

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été, a précisé le Roi.

Concernant le Maghreb, le Roi relève que certains pays notamment européens « comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine ».

Et d’expliquer que certains des dirigeants de ces pays « ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps ».

« Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles », ajoute-t-il.

Pour le Souverain, ces pays « nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles ».

« Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples », a-t-il insisté.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

« Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins », fait remarquer le Roi.

Le Souverain révèle que les artisans de ce travail de sape ont orchestré une « vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires », ajoutant que ces artisans « tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays ».

« Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs », a-t-il affirmé.

Le Roi exprime sa détermination à « maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays ».

Côte d’Ivoire : 311 nouveaux cas et 7 décès de la Covid-19, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 311 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 575 échantillons prélevés soit 8,7 % de cas positifs, 180 guéris et 7 décès.

A la date du 20 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 247 cas confirmés dont 51 998 personnes guéries, 380 décès et 869 cas actifs, rapporte le ministère dans un communiqué, soulignant que le nombre total d’échantillons est de 855 738.

Le 19 août, 10 732 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 264 058 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire », conclut le communiqué.

Violences intercommunautaires au Cameroun : 11.000 personnes se réfugient au Tchad

Les affrontements entre les éleveurs Choa et les agriculteurs Mousgoum, ayant débuté le 10 août dernier à l’Extrême-Nord du pays, ont fait 32 morts et 74 blessés.Dans de nombreux pays africains, ces deux groupes cohabitent difficilement. Au Cameroun, les récents heurts sont causés par des tensions autour des ressources agricole, halieutique et pastorale. Pour avoir la vie sauve, des Choa et Mousgoum ont traversé la frontière tchadienne située à proximité de leurs villages d’origine. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a renseigné ce vendredi qu’ « environ 85 % d’entre eux sont des femmes et des enfants et la plupart des hommes sont des personnes âgées ».

En outre, 7300 individus se sont déplacés à l’intérieur du Cameroun. Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du HCR, a donc appelé « les gouvernements concernés à tout mettre en œuvre pour réduire les tensions intercommunautaires à l’origine de ce déplacement de populations et à assurer la sécurité des personnes contraintes de fuir ».

Au Cameroun, a informé le HCR, les autorités locales de l’Extrême-Nord travaillent à rétablir le calme et apportent de l’aide aux victimes. Mais au Tchad, les nouveaux arrivants dormant parfois « sous des arbres » sollicitent des abris surtout en cette période de saison des pluies dans cette partie de l’Afrique.

Pour leur part, les équipes du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés « construisent des hangars pour leur fournir un endroit sûr et pour organiser des activités communautaires pour les enfants », a affirmé Iris Blom, Représentante adjointe du HCR au Tchad.

Toutefois, a alerté l’organisme humanitaire onusien, les besoins en nourriture et en eau restent pressants même si des objets de première nécessité et des repas chauds ont été distribués aux réfugiés.

Mali : le français des Casques bleus renforcé

Un accord liant l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) vise à consolider le dispositif d’enseignement du français.Sur le front, la communication est un paramètre non négligeable. Pour le personnel militaire de la Minusma, opération onusienne de maintien de la paix au Mali, la maîtrise de la langue française contribue, selon un communiqué reçu vendredi à APA, « à la performance des opérations en facilitant l’insertion au sein de la mission, l’interopérabilité entre les contingents, ainsi que les interactions avec les populations et autorités locales pour la réalisation de tâches de proximité et de consolidation de la paix ».

Le projet, poursuit le document, bénéficie du soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et de France Éducation international en qualité d’opérateur de mise en œuvre pour l’intégration de la méthode d’enseignement du Français sur Objectifs Spécifiques (FOS) dans les cours de la Minusma.

Le programme comporte trois principales composantes : la formation des enseignants de français de la Minusma à la méthodologie FOS, le soutien au développement d’un cursus de cours de français sur mesure pour les militaires et l’élaboration d’outils d’évaluation. À terme, précise le communiqué, cette « action pilote pourrait être étendue au personnel de police et civil de la Minusma ou être dupliquée dans d’autres opérations de maintien de la paix en environnement francophone ».

Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Conflit Ethiopie/Soudan: la Turquie propose sa médiation

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a transmis cette proposition au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lors de sa visite à Ankara cette semaine.Les dirigeants des deux pays ont également signé un certain nombre d’accords, dont un accord-cadre militaire et un accord financier militaire.

Après la cérémonie de signature, le président turc a souligné le besoin de stabilité en Éthiopie et a proposé de servir de médiateur pour trouver une solution au conflit au Tigré et aux tensions frontalières avec le Soudan.

Il a souligné que la poursuite du conflit armé dans le nord de l’Éthiopie affectera toute la région, avant d’ajouter que la Turquie est prête à contribuer à trouver une solution à la crise du Tigré.

« Si elle lui était proposée, l’Éthiopie apprécierait la médiation du gouvernement turc dans le récent conflit frontalier avec le Soudan », avait déclaré en février dernier l’ambassadrice Dina Mufti, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

En outre, le dirigeant turc a mentionné les tensions actuelles avec le Soudan au sujet de la région de Fashaga, affirmant qu’Ankara était également prête à négocier une solution à l’amiable pour le conflit frontalier.

« J’ai déjà soulevé la question avec Abdel Fattah al-Burhan du Soudan », a ajouté Erdogan, faisant référence à la récente visite de trois jours du chef du Conseil souverain transitoire du Soudan à Ankara.

En début d’année, l’Éthiopie a revendiqué la propriété de la zone frontalière de Fashaga et appelé à des pourparlers pour délimiter la frontière entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis ont cherché à servir de médiateur entre les deux pays et ont proposé de mettre en place des projets agricoles dans la région, impliquant des agriculteurs des deux pays.

Afrique : 7,3 millions de cas de Covid-19 recensés

L’annonce est faite par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle anglais).L’agence de santé spécialisée de l’Union africaine a indiqué que le nombre de décès dus à la pandémie de coronavirus s’élève à 185.706. À ce jour, quelque 6.484.952 patients du continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie et l’Éthiopie sont les pays qui comptent le plus de cas de Covid-19 sur le continent, selon Africa CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19 en Afrique, soit 2.624.254, tandis que le Maroc a signalé 772.394 cas à ce jour.

En termes de nombre de cas, l’Afrique australe est la région la plus touchée, suivie par les parties nord et est du continent, tandis que l’Afrique centrale est la région la moins touchée du continent.

Covid-19, Choléra, Ebola et Marburg : l’Afrique de l’Ouest mise à rude épreuve

L’Afrique de l’Ouest a enregistré, cette semaine, un chiffre record de décès dus à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, à un moment où plusieurs pays sont aux prises avec des flambées épidémiques de choléra, de maladie à virus Ebola et de maladie à virus de Marburg.« Nous sommes particulièrement préoccupés par l’Afrique de l’Ouest et nous nous attendons à ce que l’impact de la Covid-19 sur les services de santé s’intensifie rapidement », a alerté la Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Matshidiso Moeti.

En effet, souligne cette dernière, « en plus de la forte sollicitation des services de santé due à la Covid-19, il faudra compter avec l’impact de la maladie à virus Ebola et des autres flambées. »

Celles-ci menacent d’éprouver davantage la sous-région et sa capacité d’intervention en situation d’urgence. Car « combattre simultanément plusieurs épidémies est un défi complexe », a indiqué Mme Moeti.

Si la situation dans cette zone inquiète tant l’Oms c’est parce que les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest « sont encore plus fragiles que ceux des autres sous-régions ». Ceux-ci seraient « 21% moins performants que ceux de l’Afrique australe », selon une étude de l’organisme onusien en charge de la santé.

La Côte d’Ivoire a déclaré une flambée de maladie à virus Ebola le 14 août (la première depuis 1994) à Abidjan, la capitale économique du pays, où vivent près de cinq millions de personnes.

Le cas index est actuellement hospitalisé à Abidjan et se porte « mieux ». Il s’agit d’une Guinéenne qui est arrivée en Côte d’Ivoire par la route. Des enquêtes visant à déterminer la source de cette flambée sont en cours.

L’Oms a déployé des équipes d’experts en Côte d’Ivoire et en Guinée pour accompagner les autorités nationales dans l’intensification rapide des mesures, notamment dans les domaines allant de la lutte anti-infectieuse au diagnostic, en passant par la recherche des contacts, la prise en charge des cas, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière.

Le but de cette initiative est d’endiguer les récentes flambées de fièvre hémorragique. La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les contacts, les contacts de contacts, ainsi que le personnel de santé.

De son côté, la Guinée travaille de concert avec la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’enquête menée sur la flambée. Au 18 août, plusieurs contacts avaient été répertoriés en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les autorités sanitaires vaccinent actuellement les contacts présentant un risque élevé.

« Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale. Nous devons rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages », a insisté la Dre Moeti.

Le 9 août, la Guinée a détecté un cas de maladie à virus de Marburg, une pathologie qui appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Aucun nouveau cas n’a été notifié depuis lors. Au total, 173 contacts ont été identifiés et sont suivis par les autorités sanitaires.

Le virus de Marburg, responsable de la première flambée de maladie à virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, a été détecté dans une localité du sud de la Guinée, près de la frontière avec le Libéria et la Sierra Leone.

Les premiers cas de l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a touché la Guinée en 2021 et ceux de l’épidémie de la même maladie qui a sévi entre 2014 et 2016 en Afrique de l’Ouest avaient été détectés dans cette même localité.

Le choléra est l’autre épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. A ce jour, elle a tué 35 personnes et en a contaminé 845 rien qu’au Niger selon les autorités sanitaires de ce pays.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne deux centrales à oxygène

Le Sénégal renforce son autonomie en oxygène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Cette acquisition importante, entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement de doter tous les hôpitaux du Sénégal de centrales d’oxygène. La réception de ces deux premières centrales à oxygènes entre dans le cadre d’une commande globale de 35 centrales d’oxygènes passée par l’Etat du Sénégal. 

Elles seront installées à l’hôpital Fann de Dakar et Dalal Jamm de Guédiawaye (département dakarois) et visent à renforcer considérablement l’autonomie en oxygène de ces Centres de traitement des épidémies (CTE). « De manière progressive, chaque mois, nous allons recevoir deux centrales à oxygène pour couvrir totalement le pays » a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé.

L’importance de ces centrales est qu’elles sont configurées en conteneurs. « Il suffit juste de les brancher et commencer la production en oxygène. Ce qui nous permettra d’économiser toute l’infrastructure qui devait les accompagner. Ce sont des centrales modernes dotées d’une technologie de dernière génération. Elles peuvent produire jusqu’à 40 mètres cubes par heure en oxygène et remplir des bouteilles en direction des autres structures de santé », a déclaré le ministre de la Santé.

Ce dernier d’ajouter que le système sanitaire du Sénégal est désormais autonome du fait que tous les hôpitaux du Sénégal sont dotés de centrales d’oxygène. Avant de préciser que les deux centrales vont davantage renforcer l’autonomie de ces deux établissements de santé en oxygène.

Le Sénégal touché par le variant Delta, a déjà enregistré 1648 décès à la journée du 19 août 2021. Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le pays compte comptabilise 71.628 cas positifs dont 56.331 guéris et 13.648 sous traitement.

Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Niger : l’épidémie de choléra gagne du terrain

Au Niger, l’épidémie de choléra s’est désormais propagée sur l’ensemble du pays.Le bilan des morts s’alourdit et les cas contacts augmentent de façon exponentielle. Depuis hier, le pays a enregistré un nouveau bilan de 35 personnes décédées de choléra et 845 cas de contaminations selon les autorités sanitaires du pays.

Face à cette propagation rapide de cette maladie qui se manifeste par des diarrhées aigües et une déshydratation, « des équipes de prise en charge gratuite de tous les cas de maladies sont positionnées dans les différents sites », a assuré le ministre nigérien de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Maïnassara.

La capitale Niamey, touchée à son tour, accueille ainsi deux sites d’isolement pour les enfants et les adultes frappés par le choléra. Les autorités sanitaires sensibilisent également les populations au respect des règles d’hygiène surtout après les fortes pluies de ces derniers jours.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a offert des médicaments et du matériel d’un montant de plus de 172 millions FCFA pour aider le Niger à juguler la maladie.

Ce don est composé notamment de lits adaptés, de seaux en plastique, de fiches de prise en charge, de carnets, de stylos et de registres de consultation, de lampes, de réservoirs d’eau, de rouleaux de bâches en plastique destinés aux centres de traitement.

Le 9 août dernier, le ministre de la Santé avait annoncé les premiers cas dans les régions de Maradi (sud-est), Zinder (centre-sud) et Dosso (sud-ouest). Ces régions sont frontalières avec le Nigeria voisin où sévit l’épidémie depuis plusieurs mois.

En 2018, le Niger était déjà frappé par une épidémie de choléra qui avait fait 78 morts sur 3.824 cas enregistrés.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place.