Affaire apologie du viol: manifestation féministe devant le siège de NCI à Abidjan

Plus d’une vingtaine de femmes issues d’organisations de défense des droits de l’Homme ont manifesté bruyamment mercredi devant le siège de la télévision NCI, à Abidjan, pour dénoncer l’apologie du viol à une émission et réclamer des sanctions contre la chaîne de télé.

A l’entrée de l’établissement, de jeunes dames scandant « non à la culture du viol », tenaient des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire «ne blanchissez pas le viol » ou encore « le viol n’est pas un jeu ».

Membre de Bridje, une association citoyenne, Annabella Kemayou, dit être venue soutenir auprès d’autres ONG ce mouvement pour défendre le droit des femmes et faire respecter la femme en Côte d’Ivoire.

« On dénonce la banalisation du viol qui a été fait dans l’émission télé d’ici vacances de NCI » où la chaîne a reçu un ex-condamné pour viol, coups et blessures, à qui l’animateur a demandé de reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire.

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu M. Yves de M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

« La suspension de 30 jours n’est pas suffisante, on veut plus, c’est un crime qui a été commis (…) et M. M’Bella n’est pas le seul responsable, ça été validé par une rédaction et la chaîne doit payer au même titre que son animateur. On réclame de réelles sanctions », a-t-elle lancé.    

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, lead de ce rassemblement, qui se dit « choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », a saisi la justice qui statue sur cette affaire.

Foot : clap de début des éliminatoires du Mondial 2022 en Afrique

Quarante sélections du continent, réparties dans dix groupes, se livrent à partir d’aujourd’hui des combats sans merci pour décrocher l’une des cinq places qualificatives à la prochaine Coupe du monde.C’est le nec plus ultra pour tout international. Le Mondial, compétition créée en 1929, fait rêver les footballeurs. Pour participer à cet évènement sans commune mesure avec les autres tournois de foot, la concurrence est âpre en Afrique. Le continent aux 54 pays.

Au terme de cette campagne de qualification, les dix vainqueurs de chaque poule accéderont au tour suivant. Par la suite, cinq confrontations en aller-retour permettront de connaître les représentants de l’Afrique au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Programme de la première journée en Temps Universel : 

Mercredi 1er septembre 

Centrafrique – Cabo Verde, 13 heures. Sénégal – Togo, 16 heures. Guinée-Bissau – Guinée, 16 heures. Mali – Rwanda, 19 heures. Libye – Gabon, 19 heures. Egypte – Angola, 19 heures.

Jeudi 2
septembre 

Kenya – Ouganda, 13 heures. RD Congo – Tanzanie, 13 heures. Niger – Burkina Faso, 16 heures. Namibie – Congo, 16 heures. Madagascar – Bénin, 16 heures. Algérie – Djibouti, 19 heures. Maroc – Soudan, 19 heures.

Vendredi 3
septembre 

Mozambique – Côte d’Ivoire, 13 heures. Zimbabwe – Afrique du Sud, 13 heures. Mauritanie – Zambie, 16 heures. Nigeria – Liberia, 16 heures. Tunisie – Guinée équatoriale, 19 heures. Cameroun – Malawi, 19 heures. Ghana – Ethiopie, 19 heures.

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella entendu par la police judiciaire

Le célèbre animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’avoir fait l’apologie du viol à une émission sur la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI, a été entendu par la police judiciaire, a appris mercredi APA.Dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité un ex-condamné pour viol, coups et blessures à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire. « Outrée », la Ligue ivoirienne des droits des femmes, a saisi la justice.

Interpellée, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu mardi M. Yves de M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée, pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

« J’ai été choqué et attristé comme des millions d’Ivoiriens devant le spectacle désobligeant offert par NCI. Face à de tels actes je tiens à rappeler la nécessité pour nos médias d’être responsables afin d’éduquer au mieux nos populations », a écrit sur sa page Facebook l’homme politique Jean Louis-Billon.  

« Le viol n’est pas un sujet à prendre à la légère, c’est pourquoi je condamne de telles actions, et que de vraies sanctions s’imposent ! », a ajouté  l’ex-ministre ivoirien du Commerce, Jean Louis Billon.

Des organisations de défense des droits des femmes réclament également des sanctions à l’encontre de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) et des responsables de la télé qui ont validé le contenu de cette émission dénommée « la Télé d’Ici Vacances ».   

Economie, politique et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de la flambée des prix des produits alimentaires, des tractations en vue des élections locales et de la mort d’un chef religieux.Sur les réseaux sociaux, les Sénégalais ont dénoncé ces derniers jours la cherté de la vie surtout dans la capitale Dakar. Dans ce contexte, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a tenu mardi un Conseil national de la consommation.

D’après Le Soleil, lors de cette rencontre, elle a expliqué l’augmentation des prix des denrées de première nécessité par « la fulgurante pandémie (Covid-19) qui a plusieurs conséquences à l’échelle internationale parmi lesquelles la hausse du prix du fret et l’indisponibilité de la logistique conduisant à des lenteurs dans l’approvisionnement des produits ».

A sa suite, rapporte le quotidien national, Oumar Diallo, Directeur du Commerce intérieur, a souligné qu’ « il n’y a pas de hausse des taxes ou des droits de douane. Ce sont les prix des marchandises qui ont connu une augmentation ».

De son côté, Khadim Sylla, le président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), signale néanmoins dans EnQuête « la cherté des taxes portuaires et autres prélèvements ». A propos de la pénurie de sucre, il a plaidé pour « une libéralisation » de ce marché.

Mais Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a invoqué dans Le Quotidien la nécessité de protéger les entreprises sénégalaises face à la concurrence internationale. Toutefois, elle a précisé que tout Sénégalais peut créer « une industrie du sucre » en respectant les règles.  

Sur un tout autre sujet, Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a mis en garde Macky Sall pour les élections locales de janvier 2022. Il « fera face à l’une des plus grandes forces de l’opposition », a affirmé l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines dans WalfQuotidien.

Au cours d’une conférence de presse, organisée mardi à Dakar, l’opposant a encore dressé « un tableau noir » du pays, indique L’AS. Dans les colonnes de ce journal, Ousmane Sonko a tiré à boulets rouges sur le président Macky Sall par rapport à la gestion des inondations, de la troisième vague du coronavirus, de l’émigration clandestine et de la cherté de la vie.

Poursuivant dans Vox Populi, le candidat classé troisième à l’élection présidentielle du 24 février 2019 a soutenu qu’ « un pays ne se gouverne pas par le bâton ». Tout compte fait, Sud Quotidien se fait l’écho du « diktat des coalitions » électorales. A en croire ce journal, « à cinq mois des Locales, la mise sur pied au forceps des coalitions semble reléguer au second plan les alliances d’actions de l’opposition pour un processus électoral transparent et sécurisé ».

Enfin, Libération annonce le décès mardi de Serigne Cheikh Dieumb Fall, le Khalife des Baye-Fall (branche de la confrérie mouride) là où L’Observateur fait noter que le guide religieux ayant tiré sa révérence à l’âge de 96 ans a vécu « quinze belles années de khalifat ».

Industrie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus mercredi s’intéressent au développement du secteur aéronautique marocain, la vaccination des élèves âgés de 12 à 17 ans contre le nouveau coronavirus et les éliminatoires de la Coupe du monde, zone Afrique.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la dernière annonce faite par un avionneur suisse, à savoir Pilatus, qui a décidé de confier à une usine marocaine basée à Nouaceur la fabrication et l’assemblage d’une grande partie de l’un de ses modèles d’avions, est une consécration pour l’industrie aéronautique marocaine, écrit

Dans la même journée, un autre leader mondial des matériaux composites servant à la fabrication d’avions annonçait lui aussi l’entrée en service d’une nouvelle extension de son usine de Casablanca, poursuit le journal, soutenant que « ce sont là de précieuses marques de reconnaissance du standing désormais mondial qu’a atteint la plateforme aéronautique nationale ».

« Et tout cela est le fruit de près de deux décennies d’efforts continus, d’investissements, d’amélioration constante de la part des opérateurs privés aidés par une vision et un accompagnement publics volontaristes », fait-il observer.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que « si les personnes âgées entre 12 et 17 ans encourent moins le risque de développer une forme sévère du coronavirus, elles restent néanmoins la clé pour atteindre l’immunité collective ».

Les autorités sanitaires multiplient les actions de communication pour lutter contre le scepticisme des parents et les inciter à vacciner leurs enfants, dans l’ambition d’assurer une rentrée scolaire sans risques, relève la publication, faisant savoir que les données récentes en provenance des différentes régions du Royaume témoignent de la hausse des admissions d’enfants aux hôpitaux à cause du Covid.

Si les préoccupations des parents sont légitimes, on n’a plus d’autre choix aujourd’hui que de faire confiance à nos professionnels, qui, depuis plus d’un an et demi, font preuve d’engagement et de dévouement envers la patrie et la population, fait-il remarquer.

Au registre sportif, +Al Massae+ fait savoir qu’en prévision du match d’ouverture des éliminatoires de la Coupe du monde contre le Soudan, le sélectionneur national Vahid  Halilhodzic a prévu une troisième et dernière séance d’entraînement, mercredi, pour ses poulains au Complexe Moulay Abdellah de Rabat.

Le groupe a été scindé en deux pour permettre aux joueurs qui ne disposent pas d’un grand volume de jeu avec leurs clubs de s’entraîner à une cadence supérieure sous la houlette du préparateur physique Christophe Manouvrier.

Quant au second groupe, il s’est entraîné avec un rythme moins soutenu, pendant que les coaches des gardiens, Mustapha Chadli et Laurent Armand Weber, se sont affairés à préparer les portiers Anas Zniti et Yassine Bounou.

Le premier adversaire du Maroc, le Soudan, est arrivé au royaume après un stage de préparation aux Emirats arabes unis où il a joué deux matchs amicaux contre le Niger en faisant roder ses deux équipes.

Les prix de l’essence et du gasoil restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 30 septembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Côte d’Ivoire: 25 000 dollars des Etats-Unis pour la labélisation des sites web d’information

Le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) bénéficie d’un financement de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA pour la mise en œuvre d’un projet de labélisation des sites web d’information et autres activités visant à atténuer la désinformation en ligne et la désinformation préjudiciable.

Un volet de ce projet, qui vise à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens à travers un label, durera six mois.    

 «Le REPPRELCI exprime son infini remerciement à l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et au Peuple américain pour leur constante sollicitude en faveur du secteur des médias en général et celui de la presse numérique en particulier », a déclaré le président du REPPRELCI, Lassina Sermé après  la notification de ce financement.

«Nous procéderons dans les prochains jours au lancement d’un appel à manifestation d’intérêt à l’attention de toutes les entreprises de presse numérique en vue du recrutement des participants à ce projet », a poursuivi M. Sermé, ajoutant que « pour le succès de ce projet, le Réseau rassure qu’il ne ménagera aucun effort et encourage tous les acteurs du secteur à accorder une attention particulière aux activités entrant dans le cadre de sa mise en œuvre ».       

         

 Crée en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire 

La Côte d’Ivoire déclare le « non-cas de la maladie à virus Ebola »

La Côte d’Ivoire qui avait annoncé, le 14 août dernier une épidémie d’Ebola, a déclaré le 31 août 2021 un « non-cas de maladie à virus Ebola », à la suite des résultats sérologiques du seul cas revenus négatifs après examen à Lyon, en France.

« Les résultats revenus négatifs tant pour la PCR que pour la sérologie, le gouvernement a décidé de classifier cette patiente comme non-cas de maladie à Virus Ebola, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des Pays à virus Ebola », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.  

Le 14 août 2021, le pays a déclaré une épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) suite à la confirmation du Laboratoire de l’Institut Pasteur, d’un prélèvement effectué chez une patiente qui a quitté Labé en Guinée le 8 Août 2021.

Cette dernière est arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le 12 août 2021 où elle a été admise dans une structure sanitaire, isolée et diagnostiquée comme MVE.   

Selon le Règlement Sanitaire International (RSI2005), les prélèvements ont été également envoyés pour une confirmation dans un laboratoire de référence qui est accrédité pour les fièvres hémorragiques virales, note le communiqué, qui explique que « c’est ainsi que le laboratoire Bio-Mérieux de Lyon qui a été identifié, a reçu les prélèvements le 27 août 2021 ».   

Au regard des normes de l’OMS, le gouvernement ivoirien avait entrepris toutes les actions de santé publique (Surveillance, Prise en Charge des cas, Vaccination des personnes à risque, prévention et contrôle des infections dans les structures de santé) pour répondre à cette épidémie, sécuriser la population et arrêter sa propagation.  

« La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs », poursuit le texte qui mentionne le concours de partenaires, notamment l’OMS et des médecins guinéens.    

La sous-région étant confrontée à plusieurs Maladies à Fièvre hémorragique Virale, la Côte d’Ivoire assure continuer à renforcer la surveillance de ses frontières pour pouvoir identifier tout cas suspect et prendre toutes les dispositions nécessaires conformément au Règlement Sanitaire International (RSI2005).  

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella suspendu pour un mois (régulateur)

L’animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’apologie de viol dans une émission sur la chaîne NCI, la Nouvelle Chaîne Ivoirienne a été suspendu mardi pour un mois de toutes les antennes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire, par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur). « Le collège de la HACA, réuni ce jour par visioconférence, a décidé de la suspension de M. Yves de M’Bella, animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire », indique un communiqué de cet organe de régulation.

Le régulateur du secteur audiovisuel ivoirien a dit « constater que dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité l’ex-condamné pour viol à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire ».

Cette reconstitution d’un acte de viol par son auteur, en direct et à une heure de grande écoute, soutenue par des propos obscènes, « constitue une apologie du viol et porte une grave atteinte à la dignité de la femme, aux bonnes mœurs ainsi qu’à la sensibilité du jeune public », déclare la HACA. 

La HACA qui invite la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) à plus de vigilance dans la programmation de ses émissions, l’exhorte à prendre toutes initiatives en vue de la sensibilisation des populations sur les violences faites aux femmes. 

Cet apologie du viol a irrité plusieurs organisations de défense des droits des femmes. Il a eu lieu au cours de l’émission « La Télé D’ici Vacances » avec comme invité deux ex-détenus dont l’un condamné pour viol, coups et blessures. 

Maroc/Covid-19: 4.899 nouveaux cas de Covid-19 et 109 décès en 24H 

Le Maroc a recensé, durant les dernières 24 heures, 4.899 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, selon le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 860.948 le nombre de contaminations au Maroc depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

Par répartition géographique, la région de Casablanca-Settat totalise 1.931 cas de contamination, suivie de la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 613 cas. 

 Par ailleurs, le nombre de décès est passé à 12.649 avec 109 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source. 794
 
En outre, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin s’élève à 18.539.073, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées a atteint 14.780.868.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 2.397, dont 338 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est de 58, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 45,8%.

Maroc : Une nouvelle usine bientôt ouverte à Casablanca pour l’assemblage des aérostructures

Une nouvelle usine de 16.000 m² qui abritera la ligne d’assemblage d’aérostructures de l’aéronef PC-12 sera installée à la technopole de Nouacer, à Casablanca. Ce projet d’investissement, qui s’élève à 180 millions de dirhams (environ 17 millions d’euros), est conduit par les deux opérateurs de l’Aéronautique Pilatus et Sabca, qui ont signé, lundi, un contrat en présence du ministre marocain de l’Industrie.

 « Ce contrat marque le début d’un nouveau partenariat à long terme entre Pilatus et Sabca et constitue une étape importante qui tire parti de l’écosystème aérospatial au Maroc », indique un communiqué conjoint de Sabca et du ministère de l’Industrie.

Selon la même source, le contrat prévoit l’assemblage du fuselage, ailes et commandes de vol y compris l’installation électrique du câblage. Sabca livrera ces principaux composants d’avion à la chaîne d’assemblage finale en Suisse où ils seront intégrés aux autres systèmes de l’avion, moteur et intérieur de la cabine de l’avion.

Le premier lot de fuselages sera prêt à être livré à la ligne d’assemblage finale à Stans, en Suisse, d’ici la fin de 2022, note la même source.

Le PC-12, le seul avion qui atterrit sur une piste non préparée, est suffisamment polyvalent pour effectuer différentes missions allant du transport exécutif, fret, ambulance aérienne aux missions aériennes ou gouvernementales. Depuis son premier vol en 1994, l’avion est un best-seller dans sa catégorie et à ce jour, plus de 1.800 exemplaires ont été livrés.

S’appuyant sur un bilan de sécurité exceptionnel de plus de huit millions d’heures de vol et le support client de Pilatus, à la pointe de l’industrie, le modèle PC-12 NGX avec sa dernière technologie de moteur et d’avionique en fait le turbopropulseur monomoteur le plus avancé jamais conçu, souligne le communiqué.

A noter qu’une collaboration étroite a été établie avec l’Institut des Métiers de l’Aéronautique pour mobiliser des ressources qualifiées pour le programme PC 12.

Maroc: Coup d’envoi de la campagne de vaccination des élèves de 12-17 ans 

La campagne de vaccination des élèves âgés de 12 à 17 ans a démarré au Maroc ce mardi. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Education nationale et son homologue de la Santé. Plus de 3 millions d’élèves, aussi bien du secteur public que privé, vont bénéficier de cette vaste opération de vaccination. 

Coté organisation, la tutelle a privilégié la proximité puisque la vaccination se fera essentiellement dans les écoles mobilisés à cet effet. 

Au total, 419 vaccinodromes seront aménagés au niveau des établissements scolaires en plus des unités mobiles mobilisées dans le monde rural pour faciliter l’opération de vaccination. 

Certains sont déjà opérationnels, notamment dans les villes de Casablanca et de Salé.

Partenariat Rotary et Sodefor pour réhabiliter le couvert forestier ivoirien

Dans le cadre de la réhabilitation du couvert forestier ivoirien, le Rotary club Abidjan Biétry a signé lundi une convention de partenariat avec la Société de développement des forêts (Sodefor).

Selon le président du Rotary club Abidjan Biétry, Arthur Assi, cette signature de convention de partenariat vise à « matérialiser » les engagements dans la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire.   

« Le Rotary club Abidjan Biétry marque ainsi un pas de son engagement international en décidant, sur trois années renouvelables, de faire du reboisement », a déclaré M. Arthur Assi.  

Avec le Rotary club Abidjan Biétry, la Sodefor a « reboisé 12 hectares, soit quatre hectares par an », a indiqué la directrice du centre de gestion de cette structure publique à Abidjan, le colonel Hortense Kouassi. 

« Nous souhaitons avoir d’autres partenaires pour nous aider à réhabiliter nos forêts qui sont en chute libre et dans des forêts dégradées », a-t-elle poursuivi. 

Depuis 2020, le Rotary a fait de l’environnement le septième axe stratégique de l’organisation, qui envisage d’investir davantage dans les questions liées au changement climatique. 

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un Inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public fin juin 2021.

Les résultats de cet inventaire ressortent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une ouverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

Mali : un Plan d’actions pour protéger les enfants contre les violences

Le document, signé le 26 août dernier, vise à prévenir et à mettre fin au recrutement, à l’utilisation des enfants mais également à la violence sexuelle et à toutes les autres violations dont ils sont victimes.Une coalition de mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali a paraphé le Plan d’actions avec les Nations Unies. Ainsi, une Plateforme de lutte contre les violations graves contre les enfants a vu le jour.

Selon un communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), reçu mardi à APA, « une procédure pour la libération des enfants, leur réintégration dans leurs familles et leurs communautés, ainsi que des mécanismes de protection et d’appui visant à leur permettre de reprendre une vie normale » sera mise en place.

Des mesures qui s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés. Au cours de la cérémonie de signature de l’accord, El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma, a salué « un pas important » marquant « une avancée majeure pour mieux protéger les enfants au Mali et promouvoir leurs droits conformément à la Convention relative aux Droits de l’Enfant et à son Protocole additionnel sur l’implication des enfants dans les conflits armés ».

Poursuivant, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali a fait savoir que  « depuis 2000, plus 115.000 enfants soldats ont été libérés à travers le monde à la suite du travail de plaidoyer entrepris par les Nations Unies et de Plans d’action comme celui qui a été signé par la Plateforme ».

Jeux paralympiques : une nouvelle médaille d’or pour l’Afrique du Sud

Pieter du Preez, champion du monde de paracyclisme, a remporté mardi à Tokyo (Japon) le concours de cyclisme sur route chez les hommes.« Je suis ravi de la performance impressionnante de nos athlètes aux Jeux paralympiques », a déclaré Nathi Mthethwa, ministre sud-africain des Sports. La victoire de Pieter Du Preez devant l’Italien Fabrizio Cornegliani et le Belge Maxime Hordies porte à quatre le nombre de médailles de la délégation sud-africaine.  

En effet, Ntandjo Mahlangu, amputé des deux jambes, a gagné le concours de saut en longueur avec un bond de 7,17 m. Sa compatriote Anrune Weyers s’est parée d’or sur le 400 mètres. Louzanne Coetzee, malvoyante, s’est adjugé l’argent sur le 1500 mètres avec un chrono de 4 minutes, 40 secondes et 96 tierces. Un temps qui lui permet d’établir un nouveau record d’Afrique.

Cela autorise M. Mthethwa à dire : « Nous assistons actuellement à une performance remarquable de nos ambassadeurs dans le sport. Je suis convaincu que nous sommes destinés à truster les sommets dans les classements mondiaux ».

Abuja accueille le Forum régional des affaires

Cet évènement de trois jours, initié par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), se tiendra du 21 au 23 septembre 2021 dans la capitale nigériane.Les Africains devraient constituer, d’ici 2050, un quart de la main-d’œuvre mondiale en raison d’un taux de fécondité élevé et d’un taux de mortalité infantile en baisse sur le continent. De l’avis de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « il est devenu impératif d’orienter la dynamique démographique du continent vers un développement durable ».

D’où le thème retenu pour la première édition du Forum de Lagos : « Autonomiser les femmes et les jeunes pour stimuler le Programme de transformation de l’Afrique ». Des femmes, des jeunes, des chefs d’entreprise, des représentants du secteur privé et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) des quinze pays de l’Afrique de l’Ouest vont échanger dans des réunions de haut niveau.

Le but étant de « développer un cadre régional et un écosystème orientés vers l’exploitation des opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en tant que point d’ancrage ». Dans cette démarche, l’accent sera mis sur les deux cibles dont il faut « libérer les potentiels ».

Selon la CEA, le Forum des affaires de Lagos pourrait stimuler les engagements régionaux et les partenariats stratégiques du secteur privé pour soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs expérimentés et non expérimentés.

Pour sa part, Ngoné Diop, la Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, a souhaité que les leaders des secteurs importants de l’économie ouest-africaine s’impliquent « afin de traduire les idées en actions autour d’interventions spécifiques conçues pour renforcer les capacités et autonomiser les jeunes et les femmes dans la région ».

A cause de la pandémie de la Covid-19, un format hybride, c’est-à-dire physique et virtuel, sera appliqué au Forum régional des affaires. Les objectifs spécifiques consistent à fournir une plateforme qui sera utilisée pour partager les opportunités commerciales entre les femmes et les jeunes de la région et de l’Afrique en général, présenter des exemples de réussite d’entreprises de femmes et de jeunes afin de favoriser l’apprentissage mutuel et l’impact.

En outre, les organisateurs veulent identifier les champions du monde des affaires qui s’engagent à soutenir la croissance des femmes et des jeunes et définir un plan d’actions convenu pour le suivi et le soutien personnalisé aux entreprises des femmes et des jeunes en suivant une approche pilote.

Côte d’Ivoire/ « choquée » de l’apologie du viol dans une émission télé, une ONG saisit la justice

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, « choquée » de l’apologie du viol dans une émission de la télévision privée NCI, annonce avoir saisi la justice, dans un communiqué.

« La Ligue ivoirienne des droits des femmes est choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », indique le communiqué publié mardi.  

L’animateur Yves M’Bella et son équipe ont invité sur le plateau de « la télé d’ici en vaccances » de la Chaîne de télévision NCI, un ancien violeur, qui a révélé comment il commettait son forfait.  

Pour l’ONG, « il est insultant, voire humiliant pour une chaîne de télévision d’inviter un violeur sur son plateau et de lui demander de faire une démonstration d’un acte de viol ». 

Avec un mannequin inerte, l’invité a depuis l’approche de sa victime, montré les techniques pour piéger cette dernière, et la soumette à sa besogne.     

La Ligue « condamne avec la dernière énergie cette émission et son contenu humiliant et dégradant pour la femme, la société, et tient à signifier que le viol est un crime », mentionne le texte. 

L’ONG annonce avoir entrepris en synergie avec le Collectif des activistes et des associations de défense des droits des femmes des actions auprès du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant.  

Dans ce contexte, elle envisagent également de saisir la Haute autorité de la communication audiovisuelle et la direction de la  chaîne de télévision NCI, aux fins de prendre les mesures pour éviter ces bavures.  

« Une plainte pour outrage public à la pudeur et apologie de viol contre la chaîne de télévision NCI et l’animateur a été déposée par les soins de notre avocate auprès du procureur de la République », poursuit le texte. 

La Ligue ivoirienne des droits des femmes exige par ailleurs une sanction de la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel contre NCI, une suspension de l’animateur ainsi que des membres de son équipe présents sur le plateau. 

La Ligue demande aussi la « non association de l’image de Yves de M’Bella à la finale du concours Miss Côte d’Ivoire » et une émission de la chaîne sur la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes.  Le film de l’émission qui circule sur les réseaux sociaux a affolé la toile. 

Les chauffeurs de taxis banalisés hantés par un imminent contrôle à Abidjan (REPORTAGE)

Les chauffeurs de taxis banalisés, à Abidjan, opérant en surcharge et avec des véhicules particuliers, sans carte de transport, craignent le contrôle routier strict officiellement annoncé à partir du 7 septembre 2021.

Un contrôle plus strict des véhicules à moteur annoncé par le ministère ivoirien des Transports, à partir du 7 septembre 2021, connaît déjà une phase de sensibilisation en amont. Dans le milieu des transports urbains, certains pourraient voir leur trafic s’évanouir. 

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, le commissaire de police du 1er Arrondissement, instruit les chauffeurs qui stationnent dans la commune. Pour Seydou Berté, chef de gare de taxis banalisés, à la rue des banques, cela est de bon aloi pour préserver des vies. 

M. Seydou Berté, vêtu d’un blazer noir, sous une pluie naissante, trouve cela « très bien » pour les conducteurs, pour le pays et pour les transporteurs, tout en assurant « nous sommes prêts » pour ces contrôles auxquels il semble ostensiblement habitué. 

Certes, ce contrôle de sécurité routière impliquant la vidéo verbalisation sera sans tolérance, mais Seydou estime que pour celui qui veut véritablement travailler, il va tout mettre en œuvre pour emprunter les lignes inter-communales.  

« Ce que l’Etat dit il faut respecter », soutient cet homme de la trentaine, en phase avec cette opération de sécurité routière, tout en plaidant pour que le gouvernement « facilite les paiements des taxes » liées au transport.

Pour stabiliser les accidents de la circulation, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place une stratégie visant à inverser la courbe des collisions pour atteindre, à partir de juillet 2022, une réduction majeure dans les cinq prochaines années.

Les pratiques de certains conducteurs occasionnent parfois des accrochages fâcheux. Parfois conscients, ils s’arcboutent pour leur profit personnel. Franck, lui, est « inquiet » parce qu’il va désormais perdre une place en prenant six passagers.

Dans plusieurs taxis banalisés, les propriétaires aménagent parfois des sièges supplémentaires pour prendre plus de passagers par rapport à la norme, créant un surcroît de places. Et ce, pour réaliser davantage de plus-value.

Constant Kablan, fort interressé de savoir la nouvelle donne à l’occasion de ces contrôles dans le pays, veut être renseigné sur le sort des véhicules banalisés, qui n’ont aucune carte de transport contrairement aux taxis intercommunaux qui dénoncent une concurrence déloyale.   

« Ceux qui ont actuellement leur voiture cabossée cherchent à réparer », confie-t-il, avouant « nous on craint », en tant que personnel, de rouler avec la visite technique et l’assurance et sans carte de stationnement ou titre de transport.  

Les accidents de la route sont en progression dans le pays. De 814 tués en 2013, l’on enregistre 1 465 tués en 2019 et 1 509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus de 40%. Pour Carine Nguessan, un usager des taxis banalisés, la répression des infractions va réduire les mauvaises conduites, cependant elle craint une rareté de ces véhicules qui transportent des milliers de personnes.  

Sur les principales voies, à Abidjan, des policiers distribuent des prospectus pour sensibiliser les chauffeurs sur le strict contrôle routier ayant déjà mobilisé des moyens technologiques de surveillance des mobilités.

Covid-19 : l’Irlande retire neuf pays africains de sa liste de quarantaine

La Namibie est l’un des neuf pays africains retirés de la liste des nations dont les ressortissants ne sont plus tenus de subir une quarantaine à leur arrivée en République d’Irlande.Le gouvernement irlandais a déclaré dans un communiqué que la suppression de l’obligation de quarantaine pour les neuf pays concernés signifie « qu’aucun pays d’Afrique ne figure actuellement sur la liste des Etats soumis à la quarantaine ».

« Le Botswana, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont été retirés de cette liste le vendredi 27 août avec effet immédiat », précise le communiqué.

L’Irlande impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant des pays désignés sans preuve de vaccination complète, de guérison ou autre exemption. Les passagers provenant de ces pays, devaient rester en quarantaine dans un hôtel pendant quatorze jours même avec un test négatif.

Un test positif peut nécessiter une nouvelle période de quarantaine de 14 jours dans un hôtel à compter de la date du test ou de l’apparition des symptômes, à condition que la personne n’ait pas eu de fièvre pendant les cinq jours précédents.

Actuellement, seuls les voyageurs en provenance de certains pays d’Amérique du Sud sont soumis à une quarantaine obligatoire à leur arrivée en Irlande.

Le Sénégal suspend une taxe sur le sucre importé

Le ministère sénégalais des Finances et du Budget a demandé aux services des Douanes de suspendre pour 45 jours l’application de la taxe conjoncturelle face à l’inflation du prix du sucre raffiné importé.Cette mesure vise donc à « atténuer l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux », soutient le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, réagissant aux multiples complaintes des populations sur la pénurie doublée de la hausse des prix du sucre.

« Suite à la demande du ministre du Commerce et des PME, je vous instruis de suspendre, du 30 août au 15 octobre 2021, l’application de la taxe conjoncturelle (TCI) sur le sucre raffiné importé », indique le ministre dans une note de service adressée lundi au directeur général des Douanes sénégalaises.

Sur son site internet, cette institution explique que la TCI « vise à amortir les effets des variations erratiques des prix internationaux de certains produits sur la production nationale et à contrecarrer les pratiques déloyales ». Elle est applicable aux produits relevant des secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie, comme le sucre et les huiles végétales, ou de l’élevage et de la pêche à l’exclusion du poisson et des produits à base de poisson, explique la même source.

Par ailleurs, « la TCI est perçue à l’occasion d’importations de sucre fini destiné à la consommation courante, lorsque la valeur CAF (coût assurance et fret) de ce produit est inférieure au prix de déclenchement (fixé par la Commission de l’UEMOA) ».

Au Sénégal, les populations se plaignent depuis quelques temps de la cherté de la vie. Le ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, explique toutefois que son pays subit les contrecoups de la pandémie de Covid-19. Voilà pourquoi les prix des denrées de première nécessité sont en hausse sur le marché.

« Cette pandémie a frappé de plein fouet toute l’économie mondiale et les pays pauvres n’ont pas été épargnés. Notre pays, le Sénégal n’y a pas échappé. Cette situation s’est traduite entre autres par une hausse généralisée de 15 à 20% des prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile et l’aliment de bétail dont la matière première (blé) est importée », note-t-elle.

Ainsi, elle a convoqué ce mardi à Dakar une réunion du Conseil national de la consommation pour discuter de la « situation des prix des produits de grande consommation » et de « questions diverses ». Des membres des associations consuméristes, des commerçants, ainsi que des techniciens des ministères des Finances et du Commerce, prennent part à la rencontre ouverte ce matin.

Ce mardi également, les quotidiens locaux parvenus à APA ont essentiellement titré sur le sujet. Dans Vox Populi, les commerçants indexent l’Etat qui « se retrousse les manches » face à la flambée des prix.

Le Témoin affirme en revanche que la pénurie du sucre a été « +provoquée+ par les commerçants ». Parce que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours ».

Toutefois, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprend guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation ».

Ethiopie : l’armée reprend une base stratégique au TPLF

L’armée éthiopienne a repris le contrôle de Debre Zebit, une zone stratégique de la région d’Amhara, aux mains des rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).Après d’intenses bombardements, Les forces de défense nationale éthiopiennes et les forces spéciales d’Amhara ont vaincu les forces terroristes du TPLF de la zone et se sont emparées de Debre Zebit et des zones environnantes.

Selon le Commissariat de police d’Amhara, les forces du TPLF avaient une position fortifiée à Debre Zebit après avoir fui les zones de Nefas Mewucha, Gondar Sud, Gashena et Kimer Dingay.

Les forces du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont pillé des villes comme Nefas Mewucha, Gaint et Kimir Dengay au début du mois jusqu’à ce qu’elles soient vaincues par une opération militaire coordonnée des forces fédérales.

Face aux bombardements de l’armée éthiopienne, le TPLF a lancé une opération militaire dans le nord-ouest de l’Ethiopie, où il tente d’accéder au Soudan.

Politique et législatif au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume et les prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’alors que les autorités algériennes « font fausse route », des pays arabes et africains continuent de confirmer leur position « immuable » quant à la marocanité du Sahara.

Plus récemment, une grande nation qui a son mot à dire sur la scène internationale, à savoir la Grande-Bretagne, a emboîté le pas aux États-Unis, constate l’éditorialiste, en citant la prestigieuse BBC, qui a adopté la carte du Royaume du Maroc avec ses provinces du Sud: de Tanger à Lagouira.

Le geste britannique est probablement annonciateur d’une inflexion majeure qui ne tardera pas à se confirmer sur le dossier du Sahara, qui est « en cours d’être clos ».

Abordant les prochaines élections, +L’Opinion+ souligne qu’à quelques jours du scrutin du 8 septembre, les formations politiques s’ingénient pour donner de l’écho et du relief à leurs campagnes électorales mises relativement en sourdine par la pandémie du Covid.

Avec l’interdiction des grands meetings, les leaders politiques devront se contenter de micro-réunions ne dépassant pas 25 personnes, dans l’ambition de mobiliser les quelque 18 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales, souligne l’auteur de l’article, relevant que la quasi-totalité des formations politiques a développé des stratégies pour les réseaux sociaux.

Certes, cette approche a de « nombreuses vertus », mais elle « reste loin » de pouvoir se substituer parfaitement à l’échange direct entre candidats et citoyens, a-t-il estimé.

+Rissalat Al Oumma+ relève que le Maroc est classé deuxième en Afrique et 29e au monde parmi les plus grands exportateurs des services commerciaux (hors commerce au sein de l’Union européenne), et sixième sur la liste des plus gros importateurs de services commerciaux au niveau du continent africain durant l’année 2020, selon un rapport de l’Organisation mondiale du commerce.

En 2020, la valeur totale des exportations marocaines de services commerciaux s’est établie à environ 13 milliards et 268 millions de dollars, ce qui représente 0,3% du total des exportations de services commerciaux au niveau mondial.

Quant aux importations marocaines des services commerciaux, le Royaume s’est classé sixième en Afrique, bien qu’il ait enregistré un recul de 8 milliards et 636 millions de dollars en 2019 à 6 milliards et 130 millions dollars en 2020, selon le rapport, cité par la publication.

Résultats discordants des tests Covid : le Maroc renforce le contrôle des laboratoires

Face aux problèmes des résultats discordants des tests de diagnostic de la Covid-19 causés pour différentes raisons, le ministère marocain de la Santé procédera dans les trois jours à venir à la vérification rigoureuse des réactifs à usage de diagnostic in vitro en les soumettant aux évaluations par des laboratoires désignés.Dans un communiqué publié lundi, le ministère fait savoir que ces laboratoires sont régulièrement soumis aux audits et aux contrôles réalisés par des commissions spécialisées, dans le but de garantir la fiabilité et la promptitude des résultats d’analyses fournis, soulignant que des laboratoires jugés non conformes, ont été sanctionnés.

Parmi les autres mesures qui seront prises, le département de la Santé cite le contrôle des activités des laboratoires par des visites inopinées et par l’évaluation externe de la qualité de l’analyse.

Il s’agit aussi de l’agrément de laboratoires parmi ceux autorisés, pour réaliser les tests de diagnostic pour les personnes voyageant à l’étranger au niveau de chaque province ainsi que de l’utilisation exclusive de la plateforme « E-Labs » du ministère par ces laboratoires pour la centralisation et la communication des résultats de tests.

Le téléchargement des résultats des tests de la Covid-19 par les personnes voyageant à l’étranger se fera via l’option « Pass-sanitaire » qui sera disponible sur le portail liqahcorona.ma, lit-on dans le communiqué.

Le ministère rappelle que depuis le début de la pandémie Covid-19, un ensemble de mesures et dispositifs ont été mis en place pour assurer la qualité de la prise en charge des patients depuis la confirmation de la maladie jusqu’au traitement et la guérison.

Ainsi, le ministère a procédé à l’autorisation d’un ensemble de laboratoires de biologie médicale du secteur public et privé dans le Royaume, capables de répondre à la demande des citoyens en ce qui concerne les tests de diagnostic de la Covid-19, conformément aux exigences des cahiers de charges en vigueur.

Il rappelle aussi son autorisation accordée aux réactifs après la validation de la commission nationale des réactifs de diagnostic in vitro et une évaluation clinique de la performance et la qualité des tests.

Et d’assurer qu’il continuera à déployer tous les moyens nécessaires pour garantir la fiabilité et la qualité des résultats du réseau des laboratoires Covid-19 pour les citoyens en coordination avec les autorités compétentes.

Sénégal : la flambée des prix et les Locales à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, reçus ce mardi à APA, traitent essentiellement de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité notamment le sucre et les élections locales du 22 janvier 2022.« Flambée des prix, pénuries de sucre… Les commerçants l’indexent, l’Etat se retrousse les manches », titre Vox Populi. Dans les colonnes du journal, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprends guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation. »

Sous le titre : « Sucre : une pénurie +provoquée+ par les commerçants », Le Témoin affirme que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours. »

Les deux journaux notent cependant un « branle-bas de combat au niveau de l’Etat » dont le ministère des Finances a suspendu jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « L’Etat sucre les commerçants ». A sa page 11, la publication explique que ce « gel (est) justifié par la hausse des prix et la pénurie » et informe en même temps que le Conseil national de la consommation est convoqué ce matin pour se pencher sur la question.

Les prochaines élections locales est l’autre sujet phare évoqué par les quotidiens sénégalais. « La grande coalition de l’opposition lancée demain », annonce L’AS, précisant que celle-ci regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. « Seul le Pds est encore dans le clair-obscur », ajoute le journal.

Si d’aucuns se réjouissent de cette union sacrée de l’opposition, WalfQuotidien signale qu’il s’agit là d’une « alliance en sursis » parce qu’elle « a la particularité d’être portée par des leaders en conflit avec la justice. »

Sud Quotidien s’intéresse aux manifestations contre le pouvoir en place et les contestations citoyenne ou politique et arbore ce titre : « Quand la rue +scrute+ la gouvernance ». Rappelant les événements de mai 1968, le journal fait remarquer que « la révolte de la population pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société, […] (et que) la réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas une chose nouvelle. »

En solitaire, Le Soleil fait le tour d’horizon de certains quartiers de Dakar autrefois submergés par les eaux à chaque saison pluvieuse et affirme que dans ces localités « les inondations se conjuguent au passé. »

Ce résultat, soutient le quotidien national, est « une marque des travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat ». Le journal note en outre « l’impact positif des bassins de rétention dans la banlieue. »

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Afrobasket 2021 : la Guinée sort le pays hôte et file en quart

Le Syli du basket est venu à bout du Rwanda à Kigali en s’imposant 72-68 remontant un écart de 10 points au début du troisième quart-temps.Historique. Après avoir réalisé l’une des plus grosses surprises de l’histoire de l’AfroBasket samedi devant l’Égypte quintuple championne d’Afrique (78-86), la Guinée vient à nouveau de faire sensation en éliminant le Rwanda en 8ème de finale devant son premier supporter, le président Paul Kagamé.

Les coéquipiers du capitaine Cédric Mansaré se sont imposés par le score de 72 à 68 face à une vaillante équipe rwandaise qui, à de nombreuses reprises, a pris les devants, allant même jusqu’à tenir leurs adversaires à 10 points d’écarts au début du 3ème quart-temps.

Mais c’était sans compter sur la détermination des Guinéens, très teigneux qui ont arraché au bout la victoire dans une Kigali Arena acquise à la cause des locaux.

La Guinée retrouvera la Côte d’Ivoire, candidate au titre, mercredi en quart de finale. En cas d’exploit, le Syli croisera en demi-finale le vainqueur de l’autre quart entre le Sénégal et l’Angola.

Dans l’autre moitié de tableau qui devra sortir l’autre finaliste, le Cap Vert déjà qualifié en quart de finale, affrontera le vainqueur du 8ème de finale entre le Nigeria et l’Ouganda.

La Tunisie championne d’Afrique et déjà qualifiée en quart, partira favorite devant le vainqueur du 8ème de finale entre le Sud Soudan et le Kenya.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 2è défaite de la Côte d’Ivoire

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a enregistré sa 2è défaite consécutive lundi depuis l’ouverture officielle le 24 août dernier à Tokyo au Japon de la 16è édition des jeux paralympiques 2021.

Ce lundi, au stade olympique de Tokyo, l’Ivoirien Ye Kah Michel, a fini à la 7è place à l’issue de la finale du lancer du poids dans la catégorie F41 (petite de taille).

Vendredi dernier, en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, c’était  son compatriote Adou Hervé Ano de se contenter du 5è rang. Ce qui fait un total de deux défaites consécutives pour l’équipe ivoirienne qui cherchent encore ses marques à ces jeux de Tokyo.

Toutefois, la compétition n’est pas encore terminée pour la sélection ivoirienne qui conserve deux chances de médailles.

Sebehe Clarisse Lago fera son entrée en piste à la finale du lancer du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Quant à Kah Michel, après sa défaite au lancer du poids, il est attendu pour sa 2é épreuve, notamment le javelot dont la finale est aussi prévue le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

FIF: réflexions sur de nouvelles orientations des statuts et du Code électoral

Un séminaire de trois jours visant à affiner les nouvelles orientations des statuts et du code électoral de la Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est ouvert lundi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

 Une « réflexion de fond » sur les textes de la FIF est engagée par le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) depuis plusieurs semaines. Elle devrait être bientôt proposée aux clubs. 

Mme Sarah Solémalé de la FIFA, MM. Happi Dieudonné et Jean Jacques Diéne de la CAF et M. Gbeh Gue Binka du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive prennent part à ce séminaire.  

Cette rencontre a pour objectif de faire valider par l’Etat, la FIFA, la CAF et le CN-FIF les nouvelles orientations des textes de la FIF, avant d’engager la rédaction définitive des statuts qui devront être soumis aux clubs. 

La présidente du CN-FIF, Mme Mariam Dao Gabala, a fait à l’ouverture des travaux, un bref exposé des actions entreprises par son équipe depuis le 21 janvier 2021, où le CN-FIF a été officiellement installé.

Mme Mariam Dao Gabala a relevé entre autres des rencontres d’écoute de différentes parties prenantes du football (clubs, le personnel de la Fédération, l’Etat) afin que tous les acteurs s’approprient les réformes à mener. 

La patronne du CN-FIF a fait cas des suggestions enregistrées dont l’essentiel porte sur le renforcement de la démocratie, l’autonomie réelle des organes, la professionnalisation des clubs, calquée sur la nouvelle Loi du Sport de 2014.