Le Maroc a choisi la voie des énergies renouvelables (Bourita)

Le Maroc a toujours fait preuve d’inventivité pour adresser la question de l’énergie, a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le Royaume a avancé à grands pas sur la voie d’une énergie moderne, durable et fiable; une énergie abordable et qui se situe dans la droite ligne des Objectifs de Développement durable », a souligné M. Bourita dans le discours du Maroc au Dialogue de haut niveau sur l’énergie, tenu par vidéoconférence en marge de la 76è Assemblée Générale des Nations Unies.

Il a également relevé que le Maroc, entre la nécessité de concilier le besoin croissant en énergie et l’impératif de réduire la pollution, a choisi la voie des énergies renouvelables; « celle qui allie développement économique et protection environnementale”.

Le ministre a précisé, dans ce sens, que le Royaume a adopté une série de politiques publiques, qui ont abouti à des projets d’envergure : le Plan solaire, le Plan éolien ou encore la continuation d’une politique des barrages destinée à contribuer à la production d’énergie hydroélectrique.

Saluant la tenue de ce sommet réunissant des Chefs d’Etat et de gouvernement, M. Bourita a, en outre, indiqué que la nomination du Maroc comme Champion dans le cadre du Dialogue de Haut niveau sur la thématique “Innovation, technologie et données” est une reconnaissance du leadership du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, notant qu’il s’agit d’un choix qui “conforte notre engagement et entretient notre mobilisation”.

“Ainsi, le Maroc s’est-il employé, aux côtés des Nations Unies et d’autres pays Champions, à mener un plaidoyer international, sensibiliser et accélérer la transition et les solutions énergétiques durables”, a-t-il indiqué, ajoutant que le Maroc a lui-même redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à horizon 2030 et en portant sa Contribution nationale déterminée à 45,5 % de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre à l’horizon 2030.

Le responsable gouvernemental a, de même, souligné que le Maroc vise à atteindre à travers une Stratégie Bas Carbone, une économie d’énergie de l’ordre de 20% à l’horizon 2030, signalant que l’ambition est, aussi, de devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert, d’augmenter la part de la Biomasse dans le mix électrique et de réussir une transition vers l’industrialisation énergétique.

Il a, par ailleurs, fait valoir que les choix du Maroc en matière de transition énergétique sont irréversibles et trouvent leur prolongement en Afrique, précisant que le Maroc est, en effet, fortement attaché au soutien des transitions vers les énergies propres dans les pays africains.

“Notre engagement est d’appuyer le développement durable en Afrique, l’accès à l’énergie, le développement des ressources et le renforcement des capacités”, a-t-il insisté, rappelant que le Maroc a lancé en partenariat avec l’Ethiopie, la “Coalition pour l’accès à l’énergie durable”.

Le ministre a toutefois fait observer que l’accès universel à une énergie propre, durable et abordable pose plusieurs défis, partout dans le monde.

Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de catalyser la coopération et la collaboration internationales, d’accélérer le rythme de développement et de transfert de technologies propres et de mobiliser des moyens de financement innovants.

Nestlé dévoile ses plans pour un système alimentaire régénérateur

Le géant agro-alimentaire suisse Nestlé dévoile ses plans pour soutenir la transition vers un système alimentaire régénérateur.

Les plans du groupe agro-alimentaire visent notamment à protéger et restaurer l’environnement, améliorer le niveau de vie des agriculteurs et renforcer le bien-être des communautés agricoles.

Dans cet élan, il travaillera en collaboration avec ses partenaires du système alimentaire, son réseau de plus de 500 000 agriculteurs et 150 000 fournisseurs. Cela devrait permettre de faire progresser les pratiques agricoles régénératrices au cœur même du système alimentaire. 

La firme envisage également de lancer de nouveaux programmes afin de contribuer à relever les défis sociaux et économiques liés à cette transition. « Nous savons que l’agriculture régénératrice joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé des sols, la restauration des cycles de l’eau et l’augmentation de la biodiversité à long terme, a déclaré Paul Bulcke, président de Nestlé. 

Selon lui « ces éléments constituent le fondement d’une production alimentaire durable et, surtout, contribuent à la réalisation de nos objectifs ambitieux pour le climat ». 

Cette annonce du groupe intervient à l’occasion du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires à New York, et dans le cadre de la contribution de Nestlé à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. 

Elle fait également suite au récent rapport du panel intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique, qui souligne que la crise climatique s’intensifie.

Le groupe agro-alimentaire est d’ailleurs signataire de l’engagement des Nations Unies « Business Ambition for 1.5°C ». Il a été l’une des premières entreprises à publier, en décembre 2020, ses plans détaillés pour le changement climatique, accompagnés d’un calendrier. 

Protection de l’environnement  

La firme agro-alimentaire met tout en œuvre pour réduire de moitié ses émissions d’ici 2030 et atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

« En nous appuyant sur nos partenariats de longue date avec les communautés agricoles partout dans le monde, nous souhaitons accroître notre soutien aux pratiques agricoles qui sont bénéfiques pour l’environnement et les personnes », a déclaré Mark Schneider, CEO de Nestlé. 

« Dans l’esprit de favoriser une transition juste, il est vital que nous soutenions les agriculteurs du monde entier qui assument les risques et les coûts associés à la transition vers une agriculture régénératrice’, a-t-il ajouté. 

Le groupe s’est engagé à investir 1,2 milliard de CHF au cours des cinq prochaines années pour encourager l’agriculture régénératrice dans toute la chaîne d’approvisionnement. 

 Ce projet vise à soutenir les communautés agricoles grâce à de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie et pour les jeunes. 

L’agriculture régénératrice contribue à un système alimentaire régénérateur, qui doit être équitable et transparent pour tous les acteurs. Le groupe est engagée à soutenir des revenus améliorés et diversifiés pour les agriculteurs par le biais de ses programmes actuels de durabilité. 

Nestlé mettra en œuvre de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie des agriculteurs de sa chaîne de valeur, afin de rendre l’agriculture plus attrayante. 

Cette année encore, Nestlé dévoilera des projets spécifiques pour ses chaînes d’approvisionnement de café et de cacao. La firme développe , entre autres, des variétés de café et de cacao à plus haut rendement, et ayant un impact environnemental plus faible. 

Leviers pour une agriculture régénératrice  Nestlé utilisera trois leviers principaux pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques régénératrices. 

Premièrement, il s’agira de mettre en pratique les sciences et technologies de pointe, fournir une assistance technique, en s’appuyant sur son vaste réseau d’experts en R&D et d’agronomes.

Le groupe agro-alimentaire teste également de nouvelles solutions pour réduire les émissions dans la chaîne d’approvisionnement laitière. 

Nestlé proposera aussi des formations agricoles et aidera les agriculteurs à échanger des informations et des bonnes pratiques pouvant être adaptées localement. 

Dans un deuxième temps, le groupe entend offrir un soutien à l’investissement: la transition vers l’agriculture régénératrice s’accompagne de risques initiaux et de nouveaux coûts. 

Il soutiendra les agriculteurs en co-investissant avec eux, en facilitant le financement ou en les aidant à obtenir des prêts pour des équipements spécifiques. 

Nestlé travaillera ainsi avec des partenaires pour financer des projets pilotes afin de tester et déterminer la meilleure manière de faire progresser l’agriculture régénératrice.

Troisièmement, le groupe envisage de payer des primes pour les produits de l’agriculture régénératrice: Nestlé offrira des primes pour les matières premières issues de l’agriculture régénératrice et en achètera de plus grandes quantités. 

Ceci, pour récompenser les agriculteurs pour la quantité et la qualité des produits, mais aussi pour l’impact positif sur l’environnement au travers de la protection des sols, de la gestion de l’eau et le stockage de carbone. 

Aujourd’hui, Nestlé a publié les pratiques d’agriculture régénératrice les plus importantes et qu’elle souhaite promouvoir. Elles comprennent, entre autres, l’amélioration de la biodiversité, la préservation des sols, la régénération des cycles de l’eau et l’intégration de l’élevage. 

L’agriculture représente près des deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre de Nestlé, les produits laitiers et l’élevage représentant environ à eux seuls la moitié de ces émissions. 

La firme travaillera aussi avec 30 fermes laitières de référence dans 12 pays pour tester les pratiques d’agriculture régénératrice, respectueuses du climat, qui peuvent être mises en œuvre à plus grande échelle et qui contribuent à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre.

Politique et économie au menu des hebdomadaires et quotidiens marocains

Les enjeux de la majorité gouvernementale et la place financière de Casablanca sont les principaux thèmes traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le RNI, le PAM et le PI, le trio gagnant qui va gérer les affaires du Royaume durant les cinq prochaines années, ont pu accorder leur violon pour former une majorité « forte » et « cohérente », qui devra « porter en bandoulière le pragmatisme et l’efficacité afin de relever les nombreux défis socioéconomiques auxquels le Maroc est confronté ».

Mais, la répartition des portefeuilles ministériels est un exercice « très délicat » et « plein d’enjeux », qui constitue un premier « test majeur » pour cette nouvelle majorité.

Car il ne s’agira pas de céder aux « sirènes des calculs politiciens » pour contenter tout le monde, mais plutôt de mettre les bons profils aux bons postes, au regard notamment du « riche gisement de compétences », dont disposent ces trois formations politiques, relève le journal.

+La Vie Eco+ estime qu’avec une telle majorité, le futur gouvernement peut déjà être sûr qu’il a toute sa « légitimité populaire ».

Pour crédibiliser davantage le processus électoral et politique entamé par le Maroc depuis quelques années, les trois partis « sont évidemment conscients qu’ils sont engagés envers les Marocains de respecter ce qui a été proposé », souligne l’hebdomadaire.

Pour +Challenge+, plusieurs mesures présentées dans le programme du RNI vont dans le sens des revendications de catégories de la population.

La publication prévient en revanche que bien que le débat sur la faisabilité, les comptes publics et leur dégradation, suite au Covid, et la contradiction avec les promesses électorales soit sain et mérite d’être mené, « une nation, ce n’est pas une comptabilité nationale ».

En tout cas, « une ère nouvelle s’ouvre » désormais, avec la nécessaire et souhaitable émergence de forces politiques modernes, dynamiques et ambitieuses pour le pays, estime, de son côté, +La Nouvelle Tribune+.

Ainsi, le cadre institutionnel a été rénové, les forces dirigeantes ont changé, les leaderships ont bougé, mais il reste maintenant à s’assurer que de ces opérations politiques découlent des responsables portés par l’action, la reddition de comptes et la satisfaction des revendications légitimes des plus nombreux, soutient-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève qu’avec un total de 628 points, la place financière de Casablanca occupe désormais le 53è rang parmi les 116 centres financiers internationaux évalués dans la 30è édition du Global Financial Center Index (GFCI).

Casablanca Finance City occupe la première position en Afrique, selon un communiqué de l’institution en charge de la gestion de ce classement, Z/Yen. Cet indice mesure la compétitivité des places financières en se basant sur plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs sur l’environnement des affaires, le développement du secteur financier…

Macky Sall et le Magal de Touba à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, traitent prioritairement du discours de Macky Sall à la 76e Assemblée générale de l’ONU et du Magal de Touba qui sera celebre ce 26 septembre 2021. »Puissant plaidoyer du président à l’ONU: Macky l’Africain », titre le quotidien national Le Soleil, à côté du Quotidien qui note: « New York-Assemblée générale des Nations Unies: Le plaidoyer de Macky Sall. Il appelle à une solidarité vaccinale ». 

Dans le même journal, le chef de l’État sénégalais soutient que « pour la relance économique, l’Afrique a besoin de 250 milliards de dollars ».

« Assemblée générale des Nations Unies: Le plaidoyer de Macky Sall pour l’Afrique à la tribune de l’ONU », renchérit L’Observateur.

« 252 milliards de dollars nécessaires pour l’Afrique d’ici 2025…Macky pour l’amplification du New Deal », rapporte Vox Populi, faisant dire à Sud Quotidien: « Macky, porte-parole de l’Afrique ».

Pour L’As, Macky a dit ses vérités à New York par rapport à la diplomatie sanitaire, à la réforme des Nations Unies et au New Deal avec l’Afrique.

« Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie. L’Afrique a besoin d’au moins 252 milliards de dollars d’ici 2025 », réaffirme Macky Sall dans Walf Quotidien, là où Les Échos écrit que « Macky Sall dit ses vérités crues au monde » concernant le terrorisme en Afrique, la Covid-19 et la réforme de l’ONU.

« Il est temps que la composition du Conseil de sécurité reflète les réalités des Nations Unies du 21e siècle, et non celles révolues, du monde d’après guerre. Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie…Personne ne sera à l’abri si le virus ou ses variants circulent quelque part dans le monde. L’aide ne peut pas nous satisfaire. Nous avons besoin d’accéder à des ressources concessionelles et mixtes conséquentes sous forme de prêts », affime le président sénégalais dans Les Échos.

Parlant de la 127e édition du Magal, nos confrères de ce journal constatent que « l’eau (est) le grand problème à Touba ». « Inondations et manque d’eau, les deux fléaux majeurs. 596 personnes arrêtées, 34 accidents dont un mort enregistrés », informe Les Échos.

De son côté, EnQuête traite des familles maraboutiques de Touba et plonge dans « l’univers sulfureux des beuk neek », « passage obligé pour accéder au marabout, les chambelmans n’ont pas bonne presse ».

« Soufisme, sens du travail, lutte contre l’assimilation: Bamba (fondateur du mouridisme) où le triomphe d’une vision », écrit L’As.

« Célébration du Grand Magal: Touba, déjà dans la ferveur ! », s’ exclame Sud Quotidien.

Côte d’Ivoire: un groupe traite un millier de réclamations de consommateurs

Un Consommateur Averti En Vaut Deux (UCAED), un groupe de défense des droits des consommateurs sur Facebook, en Côte d’Ivoire, revendique avoir traité plus d’un millier de réclamations des consommateurs, depuis son existence en 2011, soit durant 10 ans.

Ce bilan a été présenté vendredi, à Abidjan, par la fondatrice du groupe, Mme Priscilla Myriam Tavarès, en compagnie de plusieurs administrateurs de cette plateforme, lors d’une cérémonie de lancement des festivités des 10 ans de UCAEVD.

Ce « groupe familial », d’une centaine de membres en 2011, s’est transformé en une plate-forme aujourd’hui visible avec « plus de 330.000 membres, dont 80% sont actifs ». Depuis août 2021, elle enregistre 40,9 millions de spectateurs, une moyenne de 1500 publications par mois. 

Cette plateforme de libre expression et de partage d’expériences de consommation sur Facebook revendique en outre 160.000 commentaires et plus de 425.000 réactions chaque mois. Elle aborde les sujets liés à la consommation des produits et des services disponibles en Côte d’Ivoire.

« Depuis sa création, le groupe UCAEVD a permis de traiter et de résoudre plus d’1 millier de réclamations », a fait savoir Mme Myriam Tavarès, ajoutant qu’une soixantaine d’entreprises sur 30.000 à Abidjan ont demandé à adhérer à la plateforme pour aider à traiter les réclamations de leurs clients. 

Pour elle, « la critique n’est pas une attaque, elle est constructive ». Son époux,  Éric Tavarès,  un administrateur du groupe, a déclaré que c’est à graver les clients mécontents que les entreprises peuvent changer la qualité de leurs prestations. En outre, le groupe permet des droits de réponse. 

Son objectif est de « défendre le consommateur lésé dans son droit ». Il se décline en deux objectifs spécifiques, le premier, augmenter le choix des consommateurs vers des produits et services de qualité, adaptés à leurs besoins; et le deuxième, inciter les prestataires à améliorer la qualité de leurs prestations et traiter les réclamations clients avec diligence. 

Les sujets les plus abordés sont la restauration, la téléphonie mobile, le textile, la banque et l’agro-alimentaire. La plateforme est régie par une Charte de fonctionnement avec une nomenclature des sujets abordés.  

La plateforme compte huit administrateurs et deux modérateurs,  des membres bénévoles qui s’attellent au quotidien à administrer le groupe qui se positionne comme un défenseur des droits des consommateurs. 

Depuis 2021, le groupe s’est doté d’un pool de juriste bénévole qui conseillent les administrateurs et assistent les membres dans la protection de leurs droits. C’est là première plate-forme virtuelle qui défend les consommateurs en Côte d’Ivoire.

Dr Ban-Koné, secrétaire générale du Conseil national de la lutte contre la vie chère (CNLVC), membre depuis 2011 de cette plate-forme, a adressé toutes ses félicitations au groupe qui contribuent à faire bouger les lignes concernant les droits des consommateurs. 

Le groupe UCAEVD annonce, dans le cadre des festivités de ses 10 ans, organiser deux panels du consommateur du 19 au 20 novembre 2021 autour de plusieurs thématiques dont les droits du consommateur. 

La Côte d’Ivoire profile sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a profilé vendredi sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales, lors d’un atelier de validation du projet de Livre de procédures des recettes non fiscales, tenu à Abidjan.

« Cette orientation trouve un parfait écho dans notre Plan stratégique de développement, à travers l’axe stratégique dédié à l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’Etat dont l’une des actions clés consiste à finaliser l’adoption du Livre de Procédures des Recettes Non Fiscales », a déclaré le directeur général du trésor public, Jacques Assahoré.  

Le but ultime, soutiendra-t-il, est de « mettre au rang des priorités la question de la mobilisation des recettes non fiscales afin de contribuer, de manière plus significative, à l’accroissement du taux de recouvrement desdites recettes, à court et à moyen terme ».  

L’atelier qui s’est tenu à la Rotonde de la Cité Financière, sise au Plateau, a permis d’examiner et de valider les propositions faites au cours du pré atelier sur les stratégies de mobilisation des recettes non fiscales tenues en août dernier. 

Les participants ont planché sur les dispositions générales, de création et d’ordonnancement des recettes non fiscales et des procédures simplifiées de recouvrement des recettes non fiscales.

Ils ont aussi tablé sur les procédures de recouvrement forcé des recettes non fiscales et leur mise en cohérence avec les dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA organisant les voies d’exécution ainsi que les procédures de contrôle des recettes non fiscales et les modalités de mise en œuvre des sanctions liées à leur gestion.

Au terme des échanges, les participants ont validé le Projet de Livre après avoir examiné 95 articles contenus dans le Projet de Livre dont 13 articles ont fait l’objet d’amendement par l’atelier. 

Les assises sur le fondement juridique de la mobilisation des recettes non fiscales ont pris fin avec la motion spéciale de remerciements à l’endroit du ministre de l’Economie et des Finances.

Deux jours de gratuité dans les bus de la Sotra à Bouaké

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi a procédé, vendredi, au lancement officiel des activités de la Société des transports abidjanais (Sotra) à Bouaké, en présence du ministre des transports, Amadou Koné et de plusieurs autres membres du gouvernement.A cette occasion, Patrick Achi a annoncé la gratuité du transport pendant deux jours (vendredi et samedi) dans les autobus de cette société de transport urbain pour les usagers de la capitale régionale du Gbêkê.

« Il ne saurait être question pour moi de clore mon propos en cette journée si belle et historique pour la cité de Bouaké, sans vous annoncer une dernière bonne nouvelle (…) J’ai le plaisir de vous annoncer, chères populations, que les bus et les lignes de la Sotra, seront gratuits pendant deux jours, dès cet après-midi (vendredi) et jusque demain samedi soir », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’une telle révolution ne vaut que si on peut s’en emparer immédiatement, la tester, l’éprouver, la ressentir, et la vivre librement.

Pour le chef du gouvernement ivoirien, avec cette extension des activités de ce transporteur urbain au-delà d’Abidjan, notamment dans la ville de Bouaké, cela donne naissance à une formidable transformation pour la mobilité et le dynamisme humain de cette ville carrefour. 

 « Aujourd’hui, nous célébrons donc cette Côte d’Ivoire nouvelle, voulue par le président Alassane Ouattara. C’est-à-dire une Côte d’Ivoire efficace, réactive, travailleuse, et engagée », a-t-il poursuivi, rappelant qu’il y a seulement un an que le Conseil des ministres donnait quitus à la Sotra pour son déploiement à Bouaké en lui octroyant un terrain pour abriter sa gare centrale.

« Et quelle fierté pouvons-nous avoir aujourd’hui de constater qu’à cette rentrée scolaire, la Sotra, comme attendu, comme souhaité, comme espéré, lance ses activités dans la ville de Bouaké afin d’en changer la mobilité et donc d’en changer la vie », a expliqué le PM Patrick Achi, expliquant que l’amélioration du transport des femmes et des hommes, participe à simplifier leur quotidien, rendre plus belle leur ville et plus respirable leur air.

Selon lui, ce déploiement de la Sotra à Bouaké vient donc changer la vie de près d’un million d’habitants dont les déplacements sont aujourd’hui perturbés par la vétusté et l’insuffisance des moyens de transport existant.

« Changer la mobilité, c’est changer la vie, en mettant à profit une expertise de plus d’un demi-siècle qui a su, avec la Sotra, apporter des solutions innovantes aux enjeux de mobilité d’Abidjan. Oui, la Sotra, c’est ce qui se fait de mieux en matière de mobilité urbaine en Côte d’Ivoire. Et c’est cela que nous mettons aujourd’hui à votre disposition, chères populations de Gbêkê », a-t-il conclu, avant de promettre que cette vision d’un développement économique et social équilibré de la Côte d’Ivoire se poursuivra et s’amplifiera à Bouaké, comme partout ailleurs dans le pays.

A son tour de parole, le ministre des transports, Amadou Koné a fait remarquer que Bouaké, la deuxième ville ivoirienne qui compte à peu prés un million d’habitants enregistre environ quatre millions de déplacements tous les jours. Un fait qui pose selon lui, un problème en terme de déplacement parce que les moyens qui existent ne permettent pas de transporter plus du tiers de ces personnes, notamment les élèves et étudiants.

 « La ville de Bouaké compte 795 établissements scolaires, soit à eu près 300 000 élèves qui se déplacent tous les jours dans la ville et qui sont transportés dans des conditions difficiles », a ensuite indiqué le M. le ministre, précisant que c’est sur cette base des études faites par la Sotra qu’il a été décidé, l’année dernière par le gouvernement d’étendre les activités de cette société nationale de transport urbain à Bouaké.

« La Sotra ne vient pas à Bouaké pour qu’on dise que la Sotra est à Bouaké, c’est un besoin important pour le déplacement des populations en terme de qualité, de moyens de mobilité dans la ville mais c’est également un besoin en terme de sécurité pour nos populations », a-t-il poursuivi.

Dans la même lancée, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, s’adressant aux usagers de la route à Bouaké, notamment aux conducteurs de taxi-motos, il les a exhortés à plus de responsabilité en mettant fin aux conduites à risque.

« Depuis le mardi 7 septembre 2021, la campagne gouvernementale de lutte contre l’incivisme sur nos routes est rentrée dans sa phase répressive avec une tolérance zéro», a-t-il prévenu. 

Avant lui, le directeur général de la Sotra, Bouaké Méïté, a tenu à faire apporter des éclaircissements sur les nouvelles lignes de Bouaké. A ce sujet, il a fait savoir que 4 lignes sur 8 sont déjà opérationnelles , en attendant la fin des travaux de voirie et d’aménagement en cours sur les quatre autres. Il s’agit des lignes 1, 3, 4 et 5, qui relient plusieurs destinations à Bouaké, du nord au sud et d’Est en ouest en passant par le centre-ville.

Première ville à accueillir la Sotra en dehors d’Abidjan après les 60 années d’existence de cette entreprise, la ville de Bouaké a reçu pour cette première phase de son lancement, un parc de 60 autobus tout neuf, selon M. Méïté.

« Nous monterons par la suite en puissance pour desservir à terme, 8 lignes avec 100 autobus avec pour objectif de transporter environ 100 000 passagers par jour à travers la ville de Bouaké », a promis le DG de la Sotra, relevant que ce déploiement permettra entre autres de créer 500 emplois locaux, emplois directs et indirects sans compter son impact sur les autres secteurs d’activités économiques.                                                                                            

  Il a terminé en invitant les Bouakéens à prendre soin de ce « bébé » qu’est la Sotra en le protégeant de tout acte de vandalisme lors de manifestations violentes, car dira-t-il, « l’exemple de Bouaké doit être une réussite afin de conforter le gouvernement dans la poursuite de sa politique de modernisation du transport urbain dans les villes de l’intérieur ».

Sahel : Macky Sall souhaite un renforcement de la Minusma

Le chef de l’Etat sénégalais veut éviter que « l’Afrique devienne le sanctuaire du terrorisme international ».Le président sénégalais, Macky Sall a appelé vendredi à New York à renforcer le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma).
Dans un contexte sahélien marqué par des groupes terroristes qui « continuent leurs attaques et pillages meurtriers contre des populations innocentes…nous continuons de plaider pour que la Minusma soit dotée d’un mandat robuste pour lutter efficacement contre les groupes terroristes », a déclaré Macky Sall dans son discours à la 76e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies.

« A défaut, il est essentiel que les pays membres du G5 Sahel bénéficient d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme », a-t-il poursuivi, rappelant que le Sénégal contribue à hauteur de 1350 éléments dans les troupes de la Minusma dont le mandat a été prorogé d’un an en juin dernier.

Les quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU avaient adopté à l’unanimité la résolution 2584 qui décidait ainsi de la poursuite de la mission onusienne au Mali « jusqu’au 30 juin 2022, avec un effectif maximal qui reste fixé à 13.289 militaires et 1 920 policiers ».

Pays frontalier du Mali encore protégé des attaques djihadistes, le Sénégal reste tout de même « solidaire des pays frères durement éprouvés », a noté Macky Sall.

« Où qu’il puisse s’établir, le terrorisme reste une menace globale ; et le système de sécurité collective des Nations Unies doit le combattre. Nous ne devons pas accepter que l’Afrique en devienne le sanctuaire du terrorisme international », a-t-il laissé entendre.

La Covid-19 a accéléré la transformation digitale de 7 ans dans le monde

La pandémie à coronavirus (Covid-19) a accéléré la transformation digitale de sept ans dans le monde, a annoncé vendredi à Abidjan, Karl Song, vice-président chargé de la Communication de Huawei, le géant chinois des télécommunications.

« La Covid-19 a accéléré la transformation digitale de sept ans dans le monde (…) Les besoins (en consommation des technologies) ont augmenté. Ce qui a obligé les ingénieurs à travailler beaucoup pour une augmentation des réseaux et des capacités des technologies», a déclaré M. Song lors une conférence de presse par visioconférence. 

Poursuivant, il a souligné le rôle important que la digitalisation a joué dans le maintien du fonctionnement de la vie quotidienne. A ce propos, M. Song a cité l’exemple des élèves et étudiants qui ont pu continuer les cours en ligne pendant cette crise sanitaire mondiale grâce aux technologies.

« Les technologies ont joué un rôle très important avec le changement des habitudes et de comportements», a insisté Karl Song, relevant que « certains hôpitaux ont créé des solutions technologiques pour aider les médecins ».

« Au regard de cette importance, Huawei s’engage dans le développement des technologies dans les pays où il opère », a poursuivi M. Song, faisant remarquer que « l’Afrique est très dynamique ainsi que sa jeunesse ».

Huawei Technologies est une entreprise fondée en 1987, dont le siège social se trouve à Shenzhen en Chine et qui fournit des solutions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Covid-19 : près de neuf millions de cas en Afrique

La pandémie du nouveau coronavirus continue sa progression en Afrique.Les cas confirmés de Covid-19 sur le continent africain ont atteint 8.190.601 à la date du jeudi 23 septembre 2021. Le variant Delta est la souche dominante, renseigne le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa/CDC).

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et la Libye figurent parmi les pays qui comptent le plus de cas sur le continent.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19 en Afrique avec 2.889.298 cas, tandis que le pays d’Afrique du Nord, le Maroc, a signalé 923.924 cas.

En termes de nombre de cas, l’Afrique australe est la région la plus touchée, suivie par les parties nord et est du continent, tandis que l’Afrique centrale est la région la moins touchée du continent, selon le CDC.

L’agence de santé spécialisée de l’Union africaine indique que le nombre de décès dus à la pandémie sur le continent s’élève à 207.594. À ce jour, quelque 7.552.684 patients sont guéris de la maladie.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia, nouveau DG du Cepici, prend officiellement fonction

Le nouveau directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Solange Amichia, nommée le 8 septembre 2021, a a pris vendredi fonction à la tête de la structure publique, lors d’une passation de charges.

Mme Solange Amichia qui assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014, succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

M. Essis Esmel, qui a pris les rênes du Cepici, le Guichet unique de l’investissement, depuis le 5 octobre 2011, a remercié tous ses collaborateurs parmi lesquels ont été nommés respectivement Mme Solange Amichia en qualité de DG et Mme Carole Versteeg comme DG adjoint.

« Je pars le coeur léger,  car la relève est bien assurée, mesdames Solange Amichia et Carole Versteeg sont des produits purs du Cepici », a dit M. Essis Esmel, soulignant qu' »il y a de nombreux défis qui attendent encore le Cepici ».

Ces défis, énumérera-t-il, sont à tous les niveaux, notamment en matière d’attraction des flux d’investissements directs étrangers, les réformes et l’amélioration du climat des affaires, la restructuration du Cepici et la réalisation des différents projets en cours.

Le ministre Essis Esmel a annoncé la mise en place d’un Guichet unique de déclaration de l’investissement privé en plus des investissements agréés par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici).  

Le nouveau directeur général du Cepici, Solange Amichia, a avant tout propos exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le Premier ministre, Patrick Achi, pour leur « grande confiance » en la portant à la tête du Cepici.  

« Je tiens vraiment à saluer le travail formidable de M. le ministre Essis Emmanuel qui, en tant que DG du Cepici, a su insuffler une nouvelle dynamique au Cepici, pour en faire un dispositif incontournable au développement du secteur privé », a déclaré Mme Solange Amichia.

Le Cepici a contribué au financement de l’économie nationale à hauteur de 5.000 milliards de Fcfa d’investissements privés et générant 58.000 emplois entre 2011 et 2020, a fait observer Mme Solange Amichia. 

Depuis 2020, le pays est éprouvé par la pandémie de la Covid-19. Elle a fait savoir que « ce n’est pas fini », le personnel devra rester vigilant et maintenir les mesures barrières, tout en les exhortant à se faire vacciner. 

Le Programme national de développement (PND, 2021-2025) représente 59 000 milliards de FCFA d’investissements à réaliser, dont 74% sont alloués au secteur privé, soit 43 600 milliards de FCFA.

« Les attentes du gouvernement vis-à-vis du Cepici sont très fortes ; le Cepici devra mobiliser 15% de ces 43 600 milliards de FCFA, soit près de 6 540 milliards de FCFA en 5 ans, vous voyez donc les défis qui nous attendent », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel. 

Pour relever ce challenge, Mme Solange Amichia compte « élaborer un Plan Stratégique de Développement des Investissements 2021- 2025, et mettre en œuvre un plan d’actions ciblées, en s’appuyant sur une organisation agile, des outils comme l’intelligence économique, des compétences sectorielles et de marketing ». 

« Nous allons travailler en étroite collaboration avec le secteur privé pour être à l’écoute, lui apporter toute l’assistance et mettre en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des Affaires », a-t-elle assuré. 

La passation de charges a été faite par Mme Gossan Coulibaly, représentant le ministre, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Elle a salué le « travail remarquable qui a été réalisé ». 

« Celle qui prend le flambeau a fait partie de cette belle aventure, en sa qualité de directeur général adjoint », a fait remarquer Mme Gossan Coulibaly, qui a dit n’avoir aucun doute qu’elle va poursuivre l’oeuvre entamée et relever les challenges. 

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.   

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

Afrique du Sud : le taux de pension se maintient à 3,5%

Le taux de rachat ou de pension de l’Afrique du Sud restera à 3,5% pour le troisième trimestre, a annoncé, ce vendredi, le gouverneur de la Banque centrale, Lesetja Kganyago.Ce taux a un impact sur le montant des intérêts payés par les particuliers sur leurs prêts. Lorsque le taux de rachat augmente, les taux d’intérêt augmentent également, a indiqué Kganyago.

Il a révélé que la trajectoire implicite du taux trimestriel de la politique monétaire prévoit une augmentation de 25 points de base au quatrième trimestre de 2021, avec des hausses prévues en 2022 et 2023.

« Ces taux de pensions reflètent une orientation politique très accommodante jusqu’à la fin de la prévision…maintenant des conditions financières favorables à la demande de crédit alors que l’économie continue de se redresser », a-t-il souligné.

Et d’ajouter : « Des anticipations mieux adaptées de l’inflation future pourraient maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus bas pendant plus longtemps et peuvent être réalisées en atteignant un niveau de dette publique stable, en augmentant l’offre en énergie, en modérant l’inflation des prix administrés et en maintenant l’inflation des salaires à un bas niveau pendant la reprise ».

M. Kganyago a également annoncé que l’économie domestique a connu une croissance de 4,2% et de 4,7% au cours des premier et deuxième trimestres de 2021.

Il a expliqué que ces résultats reflétaient de meilleures performances de croissance sectorielle et des termes de l’échange robustes, ajoutant que « les prix des produits de base ont été extraordinairement élevés, soutenant les gains de revenus malgré des prix du pétrole un peu plus élevés ».

« Bien que davantage de Sud-Africains aient réintégré le marché du travail avec la reprise de l’activité économique, la perte d’emplois laisse entrevoir un ajustement persistant et une faiblesse durable dans certains secteurs », a conclu gouverneur de la Banque centrale sud-africaine, Lesetja Kganyago.

Libreville et Paris renforcent leur coopération sécuritaire

A la faveur de l’escale du patrouilleur de haute mer CDT Ducuing à Port-Gentil, un exercice s’est tenu entre les marines française et gabonaise.Il s’agissait de contrôler un navire suspect. Cet exercice, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier, a permis d’échanger les savoir-faire entre deux marines impliquées dans la surveillance de leurs eaux territoriales, explique l’ambassade de France au Gabon.

Au terme de l’exercice, le commandant du Ducuing, le gouverneur de la province de l’Ogooué Maritime et le chargé d’affaires de l’ambassade de France ont souligné la qualité de la coopération franco-gabonaise.

Mali : la Garde nationale se forme au Droit international

Plus de 140 soldats du groupement régional de cette composante de l’Armée malienne ont bénéficié d’enseignements sur les notions essentielles des droits de l’Homme et du droit international humanitaire avec leur champ d’application.Les Nations Unies ont fait état, ces dernières années, de bavures de l’armée régulière. Pour résoudre ce problème, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a organisé des sessions de formation au profit du groupement régional de la Garde nationale.

Celles-ci ont eu lieu en deux temps à Gao (Nord-Est du Mali) : du 19 au 26 août 2021 et du 2 au 9 septembre 2021. La formation s’inscrit dans le cadre de la stratégie de renforcement des capacités des Forces de Défense et de Sécurité maliennes mise en place par la Division des droits de l’Homme de la Minusma, souligne un communiqué reçu vendredi à APA.

Les chargés des droits de l’Homme de la Minusma, présents à la rencontre, ont expliqué aux soldats les différentes conventions de Genève à travers un cas pratique. En français, en songhoy et en bambara, les militaires ont été sensibilisés, avec des exemples précis en lien avec le contexte malien, sur les droits qui leur sont reconnus et les obligations auxquelles ils sont soumis en matière de respect des droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.

Ces séances de formation, précise le document, sont les premières d’une série qui se déroulera jusqu’à décembre prochain. Par ailleurs, poursuit la note, sur la base du Code de conduite des Forces armées maliennes (Fama) et des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Mali, les agents de la Minusma vont aborder avec les soldats des cas concrets qui relèvent du Droit International des droits de l’Homme (DIDH), du Droit International Humanitaire (DIH) et du Droit International Pénal (DIP).

Burundi : l’ONU pour le maintien de la pression diplomatique

La Commission d’enquête de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur le Burundi a mis à jour son analyse des facteurs de risque d’atrocités criminelles, qui indique que les huit facteurs de risque communs perdurent, même si certains indicateurs ont évolué.Sur cette base, elle a appelé la communauté internationale à « maintenir sa vigilance sur la situation des droits humains » dans ce pays des Grands Lacs.

« On ne peut malheureusement pas s’appuyer sur la seule Commission nationale indépendante des droits de l’homme dont l’accréditation au statut A est encourageante mais qui doit encore démontrer dans la pratique qu’elle est en mesure de fonctionner conformément aux principes de Paris », a déclaré le Président de la Commission de l’ONU, le Sénégalais Doudou Diène.

Selon, sa structure doit notamment se saisir désormais de tous les cas de violations, y compris les plus sensibles, et cela même si elle exerce sa mission dans un contexte difficile et sensible qui nécessite plus que jamais une Commission nationale indépendante et opérationnelle.

La Commission d’enquête recommande donc aux membres du Conseil des droits de l’homme de se donner les moyens de suivre de près et de manière objective les développements et la situation au Burundi par un mécanisme international indépendant sous l’égide des Nations Unies.

Pour les enquêteurs onusiens, il faut rompre le cycle de la violence au Burundi. D’autant que « le niveau d’intolérance politique ne s’est pas amélioré au cours de ces cinq dernières années ».

L’obligation de protéger les Burundais

Sur le terrain, le nombre d’incidents violents contre la population impliquant des Imbonerakure a certes diminué dans plusieurs provinces à la suite d’ordres qui leur auraient été donnés à cet effet.

Cependant, dans les régions frontalières et celles qui ont été le théâtre d’attaques armées, ils sont restés mobilisés par les autorités pour assurer la sécurité, notamment au sein des comités mixtes de sécurité. 

Ainsi, le 30 juin 2021, des forces de défense ont reçu l’ordre écrit de s’appuyer sur les « mouvements politiques armés » afin de mettre hors d’état de nuire les bandes armées, reconnaissance quasi officielle du rôle accordé aux Imbonerakure comme supplétifs des forces de sécurité. Ils ont donc continué leurs rondes nocturnes, souvent propices à des abus et des violences contre la population.

Face à la persistance des abus et de la violence, les enquêteurs onusiens rappellent l’obligation de protéger et de ne pas abandonner les Burundais. Il s’agit ainsi de « mettre fin à l’invisibilité et à l’isolement de victimes, de pouvoir continuer à leur donner une voix et permettre que leurs souffrances soient connues, reconnues et remédiées ».

Persistance des risques d’atrocités criminelles

Dans ces conditions, la Commission espère ainsi contribuer à ce qu’à terme, les principaux auteurs des crimes contre l’humanité et des violations graves des droits de l’homme puissent répondre de leurs actes et que justice soit rendue aux victimes.

C’est dans ce contexte qu’elle a mis à jour son analyse des facteurs de risque d’atrocités criminelles qui se révèlent persistantes.

Par exemple, le facteur n°2 relatif à l’impunité pour les violations graves des droits de l’homme, récentes et passées, et le facteur n°3 lié à la faiblesse générale des structures de l’État, notamment du système judiciaire ni impartial ni indépendant, sont des facteurs de risque structurels qui demeurent tels quels en l’absence de réformes.

Dans le même temps, l’absence de facteurs atténuants (facteur n°6) en raison de la fermeture de l’espace démocratique et du refus des autorités de dialoguer et de coopérer sur les questions relatives aux droits de l’homme reste très préoccupante.

Bujumbura prône la coopération

En réponse à ce tableau décrit par les enquêteurs onusiens, la délégation burundaise note qu’aucun mécanisme externe en matière de promotion des droits de l’homme n’est opportun.

« La meilleure voie passe impérativement par la coopération, le dialogue, l’assistance technique, et enfin le renforcement des capacités des organes œuvrant dans le domaine des droits humains », a affirmé l’Ambassadeur Rénovat Tabu.

Pour le Représentant permanent du Burundi auprès de l’ONU à Genève, son pays dispose en outre de plusieurs institutions ou cadres institutionnels très opérationnels, notamment la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) qui vient de recouvrer son statut A, gage d’indépendance. 

Par ailleurs, le Président Évariste Ndayishimiye a instauré le dialogue permanent avec des membres de la société civile et des leaders religieux pour promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité, la réconciliation et le développement. En outre, plus de 5.000 prisonniers ont bénéficié de la grâce présidentielle au début de cette année.

Pour Bujumbura, il s’agit là, de « plusieurs facteurs et signaux positifs, reconnus par la communauté internationale », qui doivent pousser « le Conseil des droits de l’homme à laisser le Burundi s’occuper de son développement harmonieux et celui de son peuple ».

Politique et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du secteur privé dans le développement et la formation du futur gouvernement.+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse au secteur privé et à son rôle dans le développement du royaume. Le quotidien revient ainsi sur le tout dernier rapport de la BERD, de la BAD et de la BEI, qui explore les «Défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19», axé sur le développement du secteur privé au Maroc.

« A l’instar des pays du monde, le Maroc est impacté par les répercussions de la pandémie de Covid-19. Toutefois, les mesures rapides des autorités marocaines en 2020 ont permis de juguler les conséquences de cette crise. Plusieurs raisons permettent de rester optimiste », souligne le journal.

Afin de renforcer la résilience du secteur privé, le quotidien indique que les experts des trois institutions recommandent de poursuivre l’inclusion financière, d’impulser une nouvelle dynamique de développement des zones rurales et d’approfondir l’ancrage du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales (CVM).

De même, le rapport appelle à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant en particulier le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail.

Le document met aussi en exergue la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales. « Aidée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), une intégration commerciale plus approfondie en Afrique subsaharienne devrait aussi profiter aux investissements privés au Maroc », soulignent les experts.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les trois partis qui formeront le prochain gouvernement entament une phase cruciale qui concerne l’architecture de l’Exécutif, mais aussi les noms des ministres qui y figureront.

Les trois partis de la majorité, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, sont engagés dans une véritable course contre la montre afin de finaliser, au plus vite, l’architecture du gouvernement qui sera proposée au souverain.

La publication rapporte que les représentants des trois formations politiques enchaînent ces derniers jours les réunions marathoniennes afin de finaliser la liste des ministrables. L’objectif, selon les sources du journal, est d’arrêter la formation qui constitue le prochain Exécutif avant le début de l’année parlementaire, prévu le 8 octobre prochain. C’est en tout cas la date butoir que semble s’être fixé le chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch.

A ce sujet, le journal explique que les pronostics font état d’une reconfiguration en profondeur de la structure du gouvernement qui devrait être différente de celle du gouvernement sortant. Et pour cause, on s’orienterait vers le regroupement de plusieurs départements ministériels, tandis que d’autres seraient séparés.

Une fois cette étape franchie, ajoute le quotidien, les leaders du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ouvriront alors le dossier de la répartition des différents ministères retenus. Pour le journal, ce serait là l’étape la plus complexe à gérer lors de ce second round des tractations. La raison est que c’est dans cette phase-là que les instances dirigeantes des partis se montrent les plus avides.

Dans le même sillage,+L’Economiste+ relève qu’en moins d’une quinzaine de jours après sa nomination par le Roi Mohammed VI pour constituer l’Exécutif, Aziz Akhannouch est parvenu à constituer sa majorité politique composée de trois partis, le sien le RNI, le PAM et l’Istiqlal.

C’est un véritable exploit réalisé en un temps record, là où ses prédécesseurs prenaient des mois pour le faire. En effet, les consultations préliminaires avec les partis représentés au Parlement, à part le PJD et le PSU ayant décliné l’invitation, ont pris trois jours seulement. Une méthodologie qui a permis à Aziz Akhannouch de clarifier l’échiquier politique et accéléré l’émergence d’une coalition gouvernementale. Les trois partis de la majorité représentent près de 70% des députés de la Chambre des représentants, soit 269 sièges. Une majorité confortable qui facilitera l’adoption du programme gouvernemental et le vote de confiance pour l’investiture de l’Exécutif.

Foot : retour du public pour la finale de la Coupe du Sénégal

Les supporters sont autorisés à assister à l’affiche devant opposer, le 2 octobre prochain, le Casa Sports à Diambars au stade Lat Dior de Thiès, à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a pris cette décision à la faveur de la baisse des contaminations au coronavirus dans le pays. Toutefois, l’instance faîtière s’engage à veiller au « respect strict des gestes barrières ».  

En demi-finale, le Casa Sports a battu, deux à zéro, le Stade de Mbour tandis que Diambars a vaincu l’AS Pikine sur le score trois buts à un. Le coup d’envoi de la finale est prévu à 17 heures Temps Universel.

La presse sénégalaise se focalise sur le Magal de Touba

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’effervescence qui règne dans la cité religieuse de Touba, au centre du pays, à deux jours de la commémoration du retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.L’AS soutient que « la République se plie à la volonté de Touba ». Ce journal informe que des « membres de l’opposition et plusieurs chefs d’entreprises » ont été reçus par Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife général des Mourides.

Auparavant, signale Sud Quotidien, Macky Sall s’est rendu dans la capitale du mouridisme pour notamment y inaugurer « en grande pompe » l’Hôpital Cheikhoul Khadim. D’après ce journal, le président a mené une « opération de charme » en ordonnant le paiement des salaires dans la Fonction publique « depuis hier jeudi » et en faisant du « lendemain du Magal » une journée chômée et payée.

De son côté, Vox Populi se fait l’écho du « télescopage » chez le guide religieux « des deux grandes coalitions de l’opposition » en vue des élections législatives du 23 janvier 2022. Il s’agit du bloc constitué par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ex-chef de l’Etat, Abdoulaye Wade (2000-2012) et Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

Le Quotidien rapporte que la coalition où figurent entre autres le député Ousmane Sonko et l’ancien maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall « a présenté au Khalife général des Mourides ses ambitions pour le pays », non sans solliciter « la bénédiction » du continuateur de l’œuvre de Serigne Touba.

Ces prières, Yewwi Askan Wi en aura bien besoin pour ne pas imploser. A en croire WalfQuotidien, « le virus des rivalités » se propage déjà dans cette coalition. Pour ce journal, l’alliance, composée « de jeunes loups aux dents longues, risque d’être confrontée à la dure réalité du choc des ambitions de ses membres » lors des investitures dans de nombreuses localités.

Pour sa part, EnQuête s’intéresse au rôle que le Magal de Touba, « le catalyseur », pourrait jouer dans « la relance de l’économie » sénégalaise « impactée par la Covid-19 ». Dans les colonnes de ce journal, Dr Khadim Bamba Diagne, économiste, considère cet évènement comme « une grande activité de consommation et d’investissement ».

Enfin, L’Observateur annonce que « les fidèles retrouvent Serigne Fallou ce vendredi » car le mausolée du 2e Khalife de Touba était depuis deux ans en rénovation. Le site de recueillement et de prière « a été reconstruit et décoré par des ouvriers sénégalais (et d’autres) venus de Dubaï », précise ce journal. 

Le Magal de Touba, rappelle Le Soleil, est célébré « le 18 safar » (calendrier hégirien) de chaque année. A cette occasion, poursuit le quotidien national, le saint homme a recommandé aux disciples « de sublimer le Seigneur et de rendre hommage au Prophète Mohamed (PSL) ».

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+, une entreprise opérant dans le secteur de l’énergie et du digital, misant sur sa stratégie d’investissement.

Le fonds norvégien Norfund a décidé de « miser sur la stratégie de Baobab+ avec un investissement en fonds propre à hauteur de 10 millions d’euros », indique une note transmise à APA.  

Norfund qui gère un portefeuille de 3,3 milliards de dollars, se spécialise dans le développement durable, notamment dans l’énergie et les infrastructures vertes, ainsi que les outils financiers.  

Pour l’entreprise, il s’agit du point de départ de son expansion vers le Nigéria, la République Démocratique du Congo et le Burkina-Faso, des pays de la région d’Afrique de l’ouest et centrale. 

C’est ostensiblement la croissance avantageuse de l’entreprise  Baobab+, 58% en 2021, qui a rassuré Norfund sur la viabilité de son modèle économique. 

L’entreprise, spécialisée dans la production électrique solaire et l’autonomisation énergétique domestique, veut promouvoir sur ce socle un modèle de croissance irrigué par la digitalisation. 

Cela, dans une perspective résolument sociale. Son modèle a séduit près de 220 000 foyers (1 200 000 bénéficiaires), à travers la Côte d’Ivoire, le Mali, Madagascar et le Sénégal. 

Le fonds norvégien n’est d’ailleurs pas le premier a avoir misé sur Baobab+, en témoigne sa levée, en avril 2021, de 4 millions d’euros auprès de deux autres fonds : Energy Entrepreneurs Growth Fund et Facility for Energy inclusion Of-Grid Energy Access Fund.

Investissement éthique

Norfund est un acteur de poids qui participe à crédibiliser le modèle économique de Baobab+. Pour le fonds « l’accès renforcé à l’électricité améliore considérablement le niveau de vie des personnes vivant dans des zones rurales ou pauvres ».  

Au travers de ses activités, Baobab+ a démontré sa capacité à impacter de manière conséquente les localités dans lesquelles il opère, grâce à un modèle commercial durable. Norfund se réjouit de soutenir l’entreprise dans sa mission », a déclaré le dirigeant du fonds.  

La particularité de Baobab+ est de ne pas résumer son activité à la production d’énergie verte. Pour l’entreprise, l’inclusion énergétique n’est que le préalable à l’inclusion digitale, alors que la révolution numérique constitue une opportunité historique pour l’Afrique. 

Une appréhension d’ailleurs partagée par Norfund qui consacre 50% de son portefeuille au continent. Dans cette optique Baobab+ positionne son offre sur l’ensemble du continuum électricité-digitalisation. 

Digitalisation 

Baobab+, dans sa stratégie, permet des facilitations de paiements pour du matériel hardware (smartphones), via des dispositifs de paiements progressifs (PAYG). Pour ce faire l’entreprise s’appuie sur le réseau d’agences de microfinance de sa maison mère, Baobab. 

Plus récemment, en mars 2021, Baobab+ a signé un partenariat avec le géant Samsung dans le but de fournir de nouveaux dispositifs PAYG.

Les services de Baobab+ s’orientent également vers la fourniture de contenus software. Ces derniers sont conçus afin de désenclaver les populations et leur fournir des opportunités de développement. 

L’offre est composée de solutions de gestion micro-entrepreneuriale, mais aussi des contenus d’e-éducation ou de santé. 

A l’heure où l’Afrique compte encore de larges populations sans accès à l’électricité, l’offre de Baobab+ semble s’apparenter à une offre gagnant-gagnant. 

De plus son réseau intercontinental et son offre bien maîtrisée lui confère une agilité qui n’est pas encore à la portée de nombreux États.  

L’université FHB d’Abidjan accueille une campagne contre le cancer du sein en octobre

L’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, accueille les 22 et 23 octobre 2021 la 5e édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC), organisée par l’ONG ivoirienne Echo Médias.

Le lancement de l’édition 2021 des JMMC a été fait, jeudi, à la Maison de la presse d’Abidjan, en présence de plusieurs journalistes, d’acteurs du monde de la musique, et de la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Gilberte Haïdara. 

L’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, selon Leah Muriel Guigui, la présidente d’Echo Médias, une ONG spécialisée dans la sensibilisation et la lutte contre le cancer du sein, accueillera les Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC), en Amphithéâtre A, les 22  et 23 octobre 2021.

« Le cancer du sein se guérit, on ne meurt pas du cancer du sein, mais à une seule condition, c’est de se faire dépister le plus tôt et nous en appelons aux femmes de Côte d’Ivoire et du monde entier de ne pas avoir peur de se rendre à l’hôpital dès qu’on sent une petite boule dans le sein », a-t-elle lancé.

« Dépistée tôt, c’est une maladie dont on peut guérir à 99% », a laissé entendre Mme Leah Guigui. Son organisation, soutenue par le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, attend à ces journées de mobilisation « plus de 1.000 femmes ».  

Le thème de cette 5e édition est « Le cancer du sein se guérit ». Dans une vidéo projetée, Mme Dao Gabala, une femme leader, Sénatrice et présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football, qui était dépistée positive d’un cancer, à 33 ans, est aujourd’hui rétablie.  

Mme Dao Gabala a fait observer que quand la maladie est dépistée, il faut autour de soi une forte dose d’amour et une force intérieure pour tenir et aller au-delà de ses doutes et de ses peurs, tout en exhortant les femmes à se faire dépister.

Exposant sur les risques du cancer, Dr Mathieu Nogbou Aka, un oncologue, a fait savoir que dépisté tôt, le cancer du sein se guérit. Les femmes doivent éviter les facteurs de risques qui sont modifiables, notamment l’alcool et l’obésité.  

Dr Mathieu Nogbou Aka a conseillé aux femmes l’autopalpation pour voir si on ne porte pas la maladie, et indiqué que « plus de trois verres d’alcool par semaine serait source de survenue du cancer ».

Selon Mme Leah Guigui, commissaire générale des JMMC, en Côte d’ Ivoire, il y a plus de 1.000 femmes qui meurent chaque année de cette maladie. De ce fait, Écho Médias a pensé dans sa vision que ce serait la mobilisation des médias qui via leur « rôle critique » peut porter haut cette cause.

Le traitement du cancer est éprouvant pour les personnes atteintes. Il nécessite, entre autres, la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la thérapie ciblée et encore l’immunothérapie.  Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly a salué  cette initiative de l’ONG Echo Médias à laquelle des hommes et des femmes de médias de Côte d’Ivoire adhèrent. 

Echo Médias espère impliquer les journalistes en Côte d’Ivoire, estimés à plus de 900 dans le pays, afin de parler de ce sujet au-delà des questions politiques, car le cancer du sein constitue un problème de santé publique.  

Au cours de ces journées, il y aura des campagnes de dépistage gratuit dans trois communes d’Abidjan, notamment à Cocody, précisément à Anono, à Yopougon (hôpital de Wassakara) et à Koumassi (hôpital général)  afin de se rapprocher des femmes, a-t-elle poursuivi. 

Des femmes artistes, partenaires de Echo Médias, ont sorti un single dans lequel l’on entend en refrain « je ne veux pas de bobos à mes lolo (je ne veux pas de problème de santé à mes seins », invitant les siens à faire le dépistage.  

Le parrain de ces Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC) est le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.  

Présentation du rapport BAD-BEI-BERD sur le secteur privé marocain

Le rapport conjoint intitulé « Développement du secteur privé au Maroc : défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19 » a été présenté jeudi lors d’une conférence-débat.Cette première étude, fruit d’une collaboration entre la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), esquisse les défis à relever et les opportunités pour les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise.

Selon les auteurs du rapport, le secteur privé marocain a une véritable carte à jouer dans la reprise économique du Royaume. L’inclusion financière, le développement des zones rurales et l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales sont les nécessaires ingrédients à une sortie de crise par le haut, ont-ils constaté.

Pour eux, les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, ajoutant qu’un retour de la croissance économique est attendu, soutenu par le rebond des exportations vers l’Union européenne, une bonne saison agricole, un retour partiel des touristes, et la stabilité des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger.

S’agissant des petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent environ 90% du secteur privé marocain, elles ont été affectées par la crise, relève le rapport. Ces PME connaissent, selon le document, de réelles difficultés à investir, à améliorer leur valeur ajoutée et à se développer pour créer des emplois durables.

Le rapport appelle dans ce sens à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant, notamment, le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail. L’objectif est d’enrichir l’offre d’instruments financiers pour permettre aux entreprises de petite taille de financer leur projet d’investissement.

Il est aussi souligné la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales, avec un effort particulier à entreprendre sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes peu qualifiées. Selon le document, cela doit se réaliser parallèlement au développement des chaînes de valeur locales et au soutien renouvelé dont devrait bénéficier le secteur privé en milieu rural.

Le rapport plaide aussi pour une diversification des produits de l’économie marocaine pour approvisionner de nouveaux marchés à l’export. C’est ainsi que les entreprises contributrices aux CVM bénéficieraient de meilleurs débouchés à l’international et d’un plus large accès à de nouvelles technologies étrangères et aux meilleures pratiques de gestion.

Arrivée à Abidjan de la dépouille mortelle de l’ex-PM Charles Konan Banny

La dépouille mortelle de l’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, est arrivée jeudi en début de soirée à l’aéroport d’Abidjan.

Les membres de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), étaient présents à l’aéroport. Parmi ceux-ci, figuraient Mme Henri Konan Bédié, l’épouse de l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci. 

Plusieurs personnes, venues de divers horizons ont également assisté à l’arrivée du corps de l’ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Charles Konan Banny.

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, avait été évacué pour des soins à Paris, où il est mort des suites de la Covid-19. Le président Alassane Ouattara a adressé dans une note ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». 

De son côté, l’ancien président Laurent Gbagbo, a également adressé ses condoléances à la famille de M. Charles Konan Banny, en cette « terrible circonstance », partageant ses émotions avec les siens. 

Maroc: Saisie au port Tanger-Med de 22,8 kg de cocaïne en provenance de l’Espagne

Les services sécuritaires du port de Tanger-Med ont avorté ce jeudi, une tentative de trafic de 22,8 kilogrammes de cocaïne à bord d’un camion de transport international immatriculé au Maroc.Dans un communiqué, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a indiqué que les opérations de contrôle ont permis de saisir une quantité de cocaïne bien empotée dans un chargement d’équipements ménagers, après son arrivée au port Tanger-Med en provenance d’un port espagnol.

Selon la même source, le chauffeur de ce camion, âgé de 26 ans, a été arrêté et placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Cette opération sécuritaire s’inscrit dans le cadre des efforts intenses fournis par les services de la sûreté nationale pour lutter contre le trafic international de drogue, en particulier les comprimés psychotropes introduits depuis l’Europe.

La Sotra à Bouaké, un projet à fort impact social pour les élèves et étudiants

Le déploiement de la Société des transports abidjanais (Sotra) à Bouaké, est perçu par les populations comme un projet à fort impact social au profit des élèves et étudiants de cette deuxième ville ivoirienne.

Le secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Traoré Karamoko alias National TK, voit en ce déploiement, un projet à fort impact social qui profitera aux élèves et étudiants de Bouaké.

Il s’exprimait, jeudi, à APA à la veille de la cérémonie de lancement officiel des activités de cette entreprise à Bouaké, en présence du premier ministre Patrick Achi.

« En tant que syndicalistes qui luttons au quotidien pour le bien-être des élèves et étudiants, nous ne pouvons qu’être satisfaits et fiers d’accueillir ce vendredi la Sotra à Bouaké », a souligné M. Traoré, saluant un « événement historique ».  

Selon lui, l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké avec une capacité d’accueil initiale de 4000 étudiants se retrouve aujourd’hui avec 25 000 inscrits dont 21 000 qui résident hors du campus.

 Ces derniers, logeant pour la plupart à plusieurs kilomètres de l’UAO, à la périphérie ouest de Bouaké, dira-t-il ensuite « dépensent en moyenne 18 000 francs CFA par mois en terme de transport entre leur maison et l’université ».

« Vous conviendrez donc avec moi que cette arrivée effective des autobus de la Sotra à Bouaké ne peut que nous réjouir, parce qu’avec la carte de bus à 3000 FCFA nous pourrons désormais nous déplacer aisément et en toute sécurité », a fait savoir le secrétaire général du CEECI, rappelant que le problème du transport des élèves et étudiants à Bouaké faisait partie des principales revendications de son syndicat depuis 2015.

« En 2018, nous avons rencontré le ministre des transports Amadou Koné pour lui exposer ce problème, aujourd’hui, soit trois ans plus tard, nous avons une réponse positive. C’est donc un ouf de soulagement pour nous », a-t-il ajouté avant de féliciter le président Alassane Ouattara et le ministre Amadou Koné pour avoir réalisé ce vieux rêve de la ville de Bouaké.

« Hormis les élèves et étudiants, ce déploiement de la Sotra à Bouaké participe aussi de manière générale à la relance économique et sociale de cette ville », a-t-il conclu.

Cet avis du secrétaire général du CEECI est également partagé par Lamine Tapsoba, étudiant en Licence 2 des sciences du langage et de la communication à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.

Pour lui, l’arrivée de cette régie va contribuer à remettre de l’ordre dans le secteur du transport dans cette deuxième ville ivoirienne où les taxi-motos règnent en maitres et mettent le plus souvent la vie des usagers en danger.

M. Tapsoba qui habite au quartier Koko, au centre de Bouaké dit dépenser 500 F CFA par jour en aller et retour entre son habitation et l’université. Une somme qu’il trouve d’ailleurs exorbitant en comparaison des 3000 F CFA qu’il va devoir débourser maintenant par mois pour se rendre à l’école ou pour faire d’autres courses personnelles.

De manière générale, l’ouverture des nouvelles lignes de la société nationale de transport urbain est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme dans la capitale régionale du Gbêkê.

C’est le cas pour Kouakou Konan, parent d’une élève de 5è au lycée Djibo Sounkalo, à l’ouest de Bouaké.

« L’année dernière (2020-2021), j’ai dépensé près de 20 000 F CFA par mois en terme de transport pour ma fille, en plus de tous le stress que j’ai dû endurer tout au long de l’année à cause des risques d’insécurité routière auxquels elle était exposée tous les jours. C’est donc un vrai ouf de soulagement pour moi », a confié le père de famille de 6 enfants.

Cependant, quelques avis divergents se font tout de même entendre. Des sceptiques se demandent entre autres, comment les autobus de la Sotra arriveront à circuler convenablement dans ce tohu-bohu de la circulation à Bouaké, où de nombreux motocyclistes et automobilistes sont souvent indexés pour leur manque de civisme sur la voie publique.

Des grincements de dents se font également entendre du côté des acteurs du transport déjà présents sur le terrain. Si les chauffeurs de taxi ville donnent l’impression de minimiser l’impact que peut avoir cette implantation sur leur recette journalière, ce n’est pas le cas pour les conducteurs de taxi-motos qui n’arrivent pas à cacher leur inquiétude.                                                                                                                 Ce moyen de transport à deux roues était le plus prisé auprès des élèves et étudiants de Bouaké.

En attendant l’arrivée du premier ministre Patrick Achi, ce vendredi, des abris ont été installés sur le trajet des 10 lignes qui desserviront la ville de Bouaké du nord au sud et d’Est en ouest en passant par la gare centrale au centre-ville où temporise une trentaine de bus flambant neuf.

Patrick Achi est attendu, ce vendredi 24 septembre 2021 à Bouaké pour le lancement officiel des activités de la Sotra dans cette deuxième ville du pays.

Il devrait effectuer un trajet inaugural en bus, dans la matinée de vendredi donnant ainsi le top départ officiel de l’histoire de la Sotra à Bouaké.

Le Maroc engagé dans un processus solide de démocratisation (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé jeudi que le Maroc est « activement engagé dans un processus solide de démocratisation, dans le cadre de la longue trajectoire de réformes du Royaume », a-t-il rappelé.Le ministre, qui s’exprimant lors de la 10ème conférence ministérielle de la Communauté des démocraties, tenue virtuellement mercredi en marge de la 76ème Assemblée générale des Nations-Unies, a souligné que le Maroc, « en tant que partenaire de cette Communauté, reste engagé à promouvoir la démocratie et à renforcer sa résilience, tout en soutenant l’adhésion aux valeurs démocratiques communes, aux Droits de l’Homme et à l’Etat de droit, comme indiqué dans la Déclaration de Varsovie ».

Dans ce sens, le ministre a mis en avant l’adoption, cette année, du Nouveau modèle de développement qui vise à réaliser le plein potentiel du pays, avec pour ambition d’enraciner la démocratie pour permettre aux citoyens de prendre en charge leur vie et leur avenir au sein d’une société « ouverte, diversifiée, juste et équitable ».

« Pour le Maroc, résilience et démocratie vont de pair. En réalité, les réformes mises en œuvre par le Roi Mohammed VI se sont poursuivies, malgré la crise pandémique », a-t-il souligné, expliquant que ces réformes ont été renforcées avec des initiatives audacieuses comme le lancement du système de couverture sociale généralisée.

Parallèlement, a-t-il poursuivi, « et malgré un contexte tumultueux pour la démocratie au niveau régional et les défis posés par une pandémie persistante, la vitalité démocratique du Royaume a été clairement démontrée lors des élections générales » du 08 septembre, notant que le taux de participation a dépassé les 50%, atteignant plus de 60% dans les Provinces du Sahara Marocain.

A cet égard, Bourita a fait observer que la communauté internationale a félicité le Maroc pour la réussite de ces élections, qui a été organisée avec la présence de 4,323 organisations de la société civile, et 152 observateurs électoraux internationaux, ce qui a davantage renforcé les garanties de transparence et d’intégrité.

En plus des principes et pratiques démocratiques « essentiels » tels que des élections libres et justes, le ministre a souligné, en particulier, l’approche inclusive du Royaume par rapport à la société civile, comme un facteur qui caractérise la société marocaine.

« Au Maroc, le tissu de la société civile n’a jamais été aussi dense », a relevé le diplomate, rappelant que la Constitution de 2011 lui a accordé un rôle consultatif « très important », mais également comme catalyseur de développement.

Par ailleurs, le ministre a soutenu que pour le Maroc, la consolidation de la démocratie et le renforcement de sa résilience nécessitent de garantir aux citoyens non seulement leurs droits fondamentaux, mais également un cadre de vie sain et prospère, dans la sécurité, la stabilité et l’harmonie. Dans ce cadre, le ministre a mis en relief l’engagement et les initiatives louables du Royaume, notamment pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, la migration, l’action environnementale et le combat contre les changements climatiques.

« Le soutien clair de la communauté internationale aux choix stratégiques et irréversibles du Maroc ne sont pas le fruit du hasard », a conclu Bourita, expliquant que le Royaume a fait de « l’approfondissement et du renforcement des pratiques démocratiques l’une des priorités de son agenda national et de ses engagements internationaux ».

La Côte d’Ivoire veut prévenir les crises via la géoinformation

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé jeudi à l’ouverture de la 5e édition du Salon international de la géomatique qui a pour thème « Apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon qui se déroule les 22, 23 et 24 septembre 2021 à l’auditorium de la Caistab, à Abidjan, réunit des chercheurs, des experts des questions de la géomatique venus du continent et de l’Europe. Il est organisé par le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG).

« La géomatique est une technique qui associe l’informatique à la gestion, au stockage et au transfert des données géographiques », a expliqué à la presse le ministre Adama Diawara, indiquant que « la géo information nous permet de prévenir la crise ou de la gérer de façon efficiente » lorsqu’elle survient.

En outre, dira-t-il, la géo information permet aux gestionnaires de la crise de prendre des décisions appropriées. Et, l’usage de la géo technologie et la géo information dans la gestion des crises participe à l’édifice de la science et de la recherche en matière de développement. 

Les crises touchent un large spectre de domaines et événements. Durant ces deux jours restant, les experts de la géo information réfléchiront sur la thématique centrale du salon, à savoir l’ « apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon, qui se tient tous les deux ans, se déroule cette année en mode semi-virtuel, en raison de la Covid-19. Dr Edouard Fonh-Gbéi, le directeur général du CNTIG, a souligné que le contexte de cette crise sanitaire a suscité la thématique abordée à cette édition.

Il s’agit « d’une part de porter notre apport sur la solution des solutions géo informatiques » en vue d’une maîtrise de « la sécurité territoriale, la gestion des crises sanitaires, la gestion efficiente des terres, la sécurité alimentaire et la modernisation des trafics urbains », a-t-il soutenu.  

La géo information, combinée aux technologies de l’information, est sujette à des évolutions changeantes au rythme de celle de l’environnement technologique notamment à l’ère de l’Internet à haut débit, la Big data, de l’intelligence artificielle, de l’inter connectivité des appareils intelligents, a-t-il fait observer.

« Son caractère transversal nous permet de traiter diverses disciplines », a-t-il poursuivi. Cette année le salon international de la géomatique vise une « participation de plus de 1 millier de visiteurs » aux différentes conférences et au niveau des stands.

Les experts de cette discipline, selon le ministre Adama Diawara, sont « au carrefour des sciences spatiales, de l’informatique et des statistiques ». Il les a appelé à trouver les meilleures méthodes, les outils et moyens pour adresser les problématiques multiformes et multi variées des crises.

« Nous sommes aujourd’hui confrontés à des crises environnementales, climatiques, alimentaires et sanitaires qui déstabilisent nos organisations à des dimensions spatiales diverses » et la géomatique devra réveiller la vigilance collective au niveau technique et social, a-t-il poursuivi.  

Cette cinquième édition se tient après celles de 2012, 2014, 2016 et 2018. Le salon rassemble les  pouvoirs publics, les agences nationales de cartographie, le secteur privé, les organisations internationales, le monde académique et les utilisateurs des services géospatiaux.  

Tourisme: les jeunes ivoiriens invités à relever le défi de l’innovation digitale

Les jeunes entrepreneurs ivoiriens été invités, mardi, à relever le défi de l’innovation digitale dans le secteur du tourisme.

Cette invitation a été lancée par le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana qui a échangé avec les promoteurs des huit start-up sélectionnées de la 1ère édition du concours dénommé « Start-up tourisme 2021 ».

Ce concours qui a pour partenaire technique, le Cabinet Alliance Conseils est une initiative du ministère du Tourisme s’inscrivant dans le cadre des activités de la «Quinzaine touristique » en prélude à la journée mondiale du tourisme qui aura lieu le 27 septembre prochain à Abidjan.

A cette occasion, le ministre Siandou Fofana a indiqué que ces dernières années, le secteur qui a le plus bénéficié de l’économie numérique, et subi des chocs au niveau de la transformation sociologique et technique est celui du tourisme.      

« Le tourisme vous donne une opportunité, des métiers dans les domaines de la restauration, de l’hébergement, du voyage et des loisirs. De façon transversale comme verticale, il faut vous fixer sur tous les segments de métiers pour rechercher des solutions plus adaptées au contexte qui prévaut et qui va prévaloir. C’est donc anticiper sur les tendances du futur », a soutenu le ministre.

C’est pourquoi, il a invité les jeunes entrepreneurs ivoiriens à trouver des solutions au-delà des frontières ivoiriennes pour aller à la conquête d’autres territoires, car la concurrence au niveau de l’environnement des innovations digitales devient de plus en plus rude. « Et c’est cela la mondialisation»,  a-t-il dit.

(…), nous sommes dans un monde globalisé et nous vivons dans un village planétaire. La compétition devient rude, il ne s’agit plus de chercher à être bon, il ne s’agit pas d’être meilleur ; il s’agit d’être excellent. Et l’excellence, ça se construit. Pour la construire, il est important pour les uns et les autres d’avoir à ne pas se mesurer entre Ivoiriens ; mais avec les autres jeunes du monde. C’est de regarder à l’aune de votre esprit d’ingéniosité », a fait observer le ministre, rassurant de la volonté du gouvernement à accompagner l’entrepreneuriat jeune.

En outre, il a tenu à remercier et à féliciter le cabinet Alliance conseils et son directeur pour l’excellent encadrement dont ont bénéficié ces jeunes entrepreneurs afin de faire d’eux des acteurs prépondérants de l’écosystème touristique ivoirien pour une économie dynamique.

Désiré Kadio-Morokro, directeur général de cabinet et par ailleurs président du jury, a salué cette belle initiative du ministère du Tourisme en faveur des jeunes de Côte d’Ivoire.

« Le plus important, c’est la formation qui est le véritable gage de toute réussite entrepreneuriale », a-t-il dit, exprimant dans la foulée toute sa gratitude au ministre pour la confiance à lui faite dans le cadre de ce concours à fort impact sociétal.

 « Start-up tourisme » est un programme d’appui au développement de l’entrepreneuriat jeune en Côte d’Ivoire. L’objectif est d’identifier, de former et d’accompagner les jeunes entrepreneurs dont les initiatives entrepreneuriales contribuent à la valorisation et au développement du tourisme ivoirien.

 Il se déroule du 15 juillet 2021 au 30 septembre 2022 et impactera, entre autres, le développement du tourisme ivoirien, l’amélioration de l’intérêt du tourisme pour les populations locales, le développement de l’écosystème national de l’innovation et de l’entrepreneuriat etc.

Des quarante candidatures soumises, seulement dix d’entre elles ont bénéficié d’une formation assidue sur la fiscalité, le marketing et la vente, la gestion d’entreprise, la gestion financière le storytelling, le leadership, la motivation etc.

Et parmi les dix, huit sont en lice pour la phase finale du trio gagnant. Le premier bénéficiera d’un appui financier de 12 millions de FCFA, le deuxième 10 millions FCFA et le troisième une somme de 8 millions de FCFA. Ces trois lauréats recevront leurs lots, lors de la journée mondiale du tourisme organisée par la Côte d’Ivoire, le lundi 27 septembre 2021 à Abidjan.

Covid-19 : l’Afrique a besoin de sept fois plus d’expéditions de vaccins (OMS)

L’acheminement de vaccins anti-Covid-19 vers l’Afrique doit passer de 20 millions de doses par mois à 150 millions de doses en moyenne sur la même période pour que le continent puisse vacciner 70 % de sa population d’ici septembre 2022, souligne l’OMS.L’Afrique pourra-t-elle atteindre l’objectif de vacciner 70% de sa population ? Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cela est bien possible. Mais à condition que les expéditions actuelles de vaccins contre la pandémie vers le continent noir soient multipliée par sept.

C’est pourquoi, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a déclaré, jeudi, lors d’une conférence de presse virtuelle, que les promesses de dons du liquide précieux doivent être livrées « sans perte de temps.»

« Les actes en disent plus que les paroles et les pays africains ont besoin de dates de livraisons claires pour pouvoir planifier correctement. Nous avons aussi besoin de structures robustes pour nous assurer que toutes les promesses formulées sont tenues », a martelé Dr Moeti.

Si la responsable onusienne insiste sur la nécessité d’accélérer les livraisons, c’est parce que « seul un tiers des vaccins que les pays riches ont promis de partager avec l’Afrique d’ici la fin de 2021 a été reçu. »

Par ailleurs, souligne l’organisme onusien en charge de la santé, le Mécanisme Covax, une plateforme mondiale conçue pour offrir un accès équitable aux vaccins contre la Covid-19, a été contrainte de réduire de 25 % ses livraisons à l’Afrique prévues pour cette année. Cela est dû aux pénuries d’approvisionnement et d’interdiction d’exportations.

En outre, l’OMS s’inquiète d’un regain de la pandémie avec les voyages et les célébrations de fin d’année qui approchent à grand pas. Et sans une vaccination à grande échelle et d’autres mesures de prévention, prévient-elle, « la quatrième vague sur le continent risque d’être la plus brutale de toutes jusqu’à présent. »

A cela s’ajoute, selon l’Organisation mondiale de la santé, le fait que plus le déploiement des vaccins est retardé, plus le risque est grand que des défis supplémentaires émergent, tels que les variants, la réticence à la vaccination, des lacunes opérationnelles et d’autres menaces.

Alors que la troisième vague de COVID-19 en Afrique continue de refluer, 108 000 nouveaux cas ont été signalés et plus de 3000 vies ont été perdues en une semaine à la date du 19 septembre. Il y a désormais près de 8,2 millions de cas de COVID-19 enregistrés sur le continent. Le variant Delta a été identifié dans 38 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le bêta dans 40.

L’Observatoire du service public présenté à la société civile ivoirienne

L’Observatoire du service public (OSEP) a été présenté, jeudi, à la société civile ivoirienne dans le cadre d’une campagne de promotion et de sensibilisation auprès des usagers de l’administration.

A l’ouverture de cette rencontre, Dr Noël Tahet, directeur de cabinet représentant le secrétaire d’Etat, chargé de la Modernisation de l’administration, Dr Brice Kouassi, a salué les efforts de l’OSEP, demandant dans la foulée aux organisations de la société civile d’être le relais de l’Etat auprès des usagers.

 «Cette cérémonie est organisée pour rapprocher les populations de l’OSEP selon la volonté du président de la République. Soyez les relais efficaces pour mieux atteindre les populations », a-t-il lancé.

Pour sa part, la Secrétaire permanente de l’OSEP, Mme Roxane Kouadio,  a présenté les  composantes, missions, attributions et moyens de saisines de cette structure.

 « Cette cérémonie de présentation de l’OSEP à la société civile est le point de départ de la vulgarisation de l’Observatoire auprès des populations. Nous comptons sur chacun de vous pour être nos points focaux auprès des usagers », a déclaré Mme Kouadio.

« Je peux aussi affirmer que ce n’est que le début d’un processus d’expansion de  l’OSEP  sur toute l’étendue du territoire nationale. J’en appelle à votre sens de la responsabilité et à  votre engagement  citoyen pour atteindre nos missions et objectifs » a-t-elle ajouté, annonçant une tournée de promotion de sa structure dans la ville d’Abengourou (Est) et dans d’autres villes de l’intérieur du pays.

L’OSEP, structure sous tutelle du Secrétariat d’État auprès du ministère la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration (SE-MFPMA), est un organe d’écoute qui recueille et traite les préoccupations des usagers de l’administration publique ivoirienne.

Des canaux de saisine sont mis gratuitement à la disposition des populations pour interagir avec les services publics. Il s’agit notamment du centre d’appel (800 000 07 / 27 22 40 98 98) et des réseaux sociaux.

Côte d’Ivoire: 32 milliards FCFA de la BAD pour des PME dirigées par les femmes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de cinquante millions d’euros à une banque ivoirienne pour soutenir les petites et moyennes entreprises opérant dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et les entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire.

Dans le contexte de relance économique marqué par l’impact négatif de la pandémie de Covid-19, cette opération permettra à NSIA Banque de renforcer sa solidité financière. Ce prêt permettra surtout de disposer des ressources financières nécessaires pour accompagner les besoins d’investissements des entreprises et PME actives dans les secteurs prioritaires de l’économie ivoirienne notamment l’agriculture, l’agro-industrie et l’efficacité énergétique.

« Nous voulons appuyer et renforcer les processus de transformations agro-industrielles des filières locales porteuses afin d’accroître les opportunités économiques en faveur des populations les moins favorisées, a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

 « Financer le développement des PME et entreprises ivoiriennes notamment celles détenues par des femmes, c’est préserver et soutenir l’emploi et promouvoir la relance économique indispensable à la sortie de crise. », a-t-il poursuivi.

« Notre objectif à travers cette ligne de financement est de faciliter l’accès au financement pour les PME ivoiriennes », a ajouté Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier et de l’inclusion financière à la Banque pour l’Afrique de l’ouest.

« Notre ambition est d’offrir aux PME ainsi qu’aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire de nouvelles perspectives en les incitant à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement productif et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables et inclusifs », a-t-il insisté.

L’opération cible en particulier le développement du secteur privé via une capacité de prêt améliorée pour NSIA Côte d’Ivoire et un accès accru au financement pour ses clients, y compris les PME, ainsi que la composante genre et des effets sociaux attendus, grâce au soutien aux entreprises dirigées ou détenues par des femmes et la contribution aux sous-projets dans les zones rurales.

L’octroi de ce prêt devrait contribuer à une croissance inclusive car il cible des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, tout en améliorant l’accès au financement des entreprises mal desservies, notamment les PME, et celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Dans le secteur agricole, des résultats solides en matière de développement sont attendus, notamment la création de 6 700 emplois destinés aux femmes (36% du total) et aux jeunes (37%).