Les projets de l’Etat ivoirien désormais soumis à une « évaluation d’impact »

Dans le cadre de la bonne gouvernance, l’Etat ivoirien entend désormais soumettre à une « évaluation d’impact » tous les projets du gouvernement au profit des structures bénéficiaires et des populations.Cette disposition, selon le professeur Lambert Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), est une exigence du Premier ministre Patrick Achi, donnée comme instruction aux différents ministères.

M. Bamba N’Galadjo, également conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, s’exprimait en marge d’un séminaire de formation des membres du Comité technique de suivi et de la Cellule technique de coordination du PAGEF en suivi évaluation de projet, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.   

« Désormais, dans le cadre de la bonne gouvernance, on demande beaucoup plus de redevabilité, et cela exige que l’ensemble des accompagnements effectués, on puisse évaluer effectivement l’impact non seulement sur la structure bénéficiaire pour savoir si désormais ils arrivent à mieux travailler et également sur les populations qui sont les bénéficiaires en dernier ressort », a dit M. N’Galadjo.

Selon M. N’Galadjo, l’enjeu est de pouvoir « outiller tous les membres des structures bénéficiaires en techniques de suivi et évaluation pour leur permettre de pouvoir évaluer l’impact de l’ensemble des activités du PAGEF » et des structures bénéficiaires.

L’objectif étant surtout de les amener à maîtriser, entre autres, les outils de base du suivi-évaluation, les indicateurs, la gestion du cycle du projet, les techniques de planification, l’évaluation de la performance des projets au niveau des résultats de court, moyen et long terme.

Le PAGEF vise l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires, d’une part, et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique, d’autre part. Il s’aligne parfaitement sur l’objectif du Plan national de développement (PND).

En termes de réalisation physique, le dernier rapport d’activités élaboré au 30 juin 2021, affiche sur un total de 152 activités, 61 activités achevées, 33 contrats signés et en cours de réalisation, 27 opérations de recrutement en cours et 31 activités restantes.

Il ressort en outre un taux d’exécution des activités de 69,96%, un taux d’engagement sur les ressources du bailleur de l’ordre de 52,06%, a mentionné M. N’Galadjo, avant d’ajouter que le décaissement global se situe à un taux de 33,91% à la date du 30 juin 2021.

Le taux de décaissement est passé à ce jour à 37,94% contre un taux attendu de d’au moins 60% à fin juin 2021, a-t-il poursuivi, tout en notant que la formation vise à résoudre les questions liées aux différents retards observées dans la chaîne d’exécution du projet.

Ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) qui accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire avec un appui institutionnel d’un montant de 13,45 milliards Fcfa. La part de l’Etat ivoirien est de 2,51 milliards de FCFA.

Dans le but de moderniser la gestion budgétaire et économique, en vue du financement efficace de sa politique de développement économique et social, la Côte d’Ivoire s’est engagée à hisser la gestion de ses finances publiques au niveau des meilleurs standards internationaux.  

Dans ce contexte, le pays a sollicité et obtenu un appui institutionnel de la BAD. Cette activité de renforcement des capacités en suivi évaluation organisée par le PAGEF est placée sous l’autorité du ministère de l’Economie et des finances  

Ethiopie : la ministre de la Femme démissionne

Elle dit avoir rendu le tablier pour convenance personnelle.La démission de Filsan Ahmed du ministère de la Femme, de l’Enfance et de la Jeunesse intervient quelques jours avant la fin du mandat de l’actuel conseil des ministres, le Premier ministre Abiy Ahmed devant procéder à un remaniement ministériel.

Dans sa lettre de démission publiée sur Twitter, Mme Filsan a déclaré pris cette décision pour une « raison personnelle qui pèse lourdement sur ma conscience personnelle ».

« Toute situation qui compromet mon éthique est contraire à mes convictions et à mes valeurs, et trahir ces convictions est un abus de confiance envers moi et nos citoyens », a-t-elle écrit.

Mme Filsan a déclaré avoir démissionné « après (une) mûre réflexion », à la suite d’une discussion avec le Pm Abiy sur des « questions nationales et internationales ».

Le Parti de la prospérité du chef du gouvernement a remporté une victoire écrasante lors des élections générales du 21 juin 2021 et devrait nommer de nouveaux ministres le 4 octobre 2021.

Partenariat entre South African et Kenya Airways

Les deux compagnies aériennes annoncent leur intention de stimuler une croissance durable et rentable.L’accord conclu entre South African Airways (SAA) et Kenya Airways permettra de partager des installations sur les routes et la maintenance de la flotte.

Le Directeur général par intérim de la SAA, Thomas Kgokolo, a déclaré que la coopération avec Kenya Airways devrait servir de base à la création d’un « groupe aérien panafricain ».

« Cet accord, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre des plans de SAA de déployer à nouveau ses ailes sur le continent africain ».

« En plus d’être un transporteur local fort, une partie de notre stratégie de croissance plus large consiste à devenir un acteur majeur dans le domaine des voyages régionaux et ce mémorandum commun avec Kenya Airways, l’un des transporteurs les plus importants et les plus respectés du continent, permettra d’atteindre cet objectif », a ajouté M. Kgokolo.

Dans le cadre de ce protocole, les deux compagnies aériennes ont convenu de standardiser leurs produits et services en fonction des tendances mondiales et « d’exploiter les ressources et les capacités internes » afin de stimuler une croissance durable et rentable.

SAA et Kenya Airways partageront leurs services « dans les domaines des réseaux de lignes, de la flotte et du déploiement de la capacité, en explorant les services économiques, techniques, de maintenance et de réparation, ainsi que les possibilités de révision pour réaliser des économies d’échelle ».

Cet accord intervient moins d’une semaine après la reprise des vols de la SAA qui avait immobilisé sa flotte en raison de problèmes opérationnels et des impacts négatifs de la Covid-19.

La junte de Conakry dévoile une charte de transition

La charte reste muette sur la durée de la période de transition.Les putschistes de Conakry ont désormais leur charte. Ce document, qui tient lieu de texte fondamental censé organiser la transition ouverte depuis le renversement du président Alpha Condé le 5 septembre, a été découvert par les Guinées lundi soir, quand il a été intégralement lu à l’ouverture du journal télévisé par une journaliste de la station nationale.

Le texte qui promet des réformes institutionnelles, administratives économiques et politiques, annonce la rédaction d’une nouvelle Constitution et la tenue de futures élections locales, parlementaires et présidentielles.

A côté de la junte organisée dans le cadre d’un Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et dont le chef, le colonel Mamady Doumbouya, cumule désormais les titres officiels de président de la transition et de chef de l’Etat et des forces armées, un gouvernement dirigé par un premier ministre civil et un organe législatif, le Conseil national de la transition (CNT), seront chargés de gérer le pouvoir en attendant les élections générales.

Selon cette charte, aucun membre de ces organes ne pourra, cependant, se présenter « ni aux élections nationales ni aux élections locales qui seront organisées pour marquer la fin de la transition ». Ce qui est conforme à une exigence de la Cédéao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), l’organisation régionale qui a suspendu la Guinée de ses instances au lendemain du renversement du président Condé. La charte reste, cependant, muette sur le début et surtout la durée de la période de transition, que l’organisation sous-régionale espérait ne pas dépasser une période de six mois.

Composé de 81 membres nommés par décrets sur propositions des partis politiques, des organisations de la société civile, des syndicats, du patronat et des forces armées et de sécurité, le CNT aura notamment pour tâche d’élaborer une nouvelle Constitution et de nouvelles lois électorales. Les membres du gouvernement du président déchu, et ceux des institutions liées à son régime ne pourront pas y siéger, selon la charte.

Maroc : Décès de SAR Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI

Son Altesse Royale Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI, est décédée ce mardi à l’âge de 88 ans, a annoncé un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. »Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé, avec une grande émotion et une profonde affliction, le décès de la regrettée Son Altesse Royale la Princesse Lalla Malika, fille de feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, sœur de feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait leurs âmes, et tante de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, qui a répondu à l’appel de Dieu, ce mardi 20 Safar Al Kheir 1443 de l’Hégire, correspondant au 28 septembre 2021 à Rabat », indique le ministère dans un communiqué, implorant le Tout-Puissant d’accueillir la Défunte en Son vaste paradis, parmi les fidèles vertueux.

Née le 14 mars 1933 à Rabat, la défunte est la fille de Feu le Roi Mohammed V. Elle est également l’une des sœurs de Feu le Roi Hassan II. Elle est la présidente du Croissant rouge marocain depuis 1967.

Vu les mesures préventives en vigueur à cause de l’évolution de la situation sanitaire, le Souverain marocain a « veillé à ce que les obsèques de la défunte se déroulent dans un cadre familial privé avec une présence très limitée, dans le respect total de ces mesures », précise la même source.

Le Sénégal mise sur l’industrie pétro-gazière pour booster son PIB

D’ici 2023, le pays s’attend à ce que l’exploitation du gaz et du pétrole stimule la croissance de son Produit Intérieur Brut de 13,7 %.En 2019, les recettes tirées des hydrocarbures par le Sénégal ont atteint 42,5 millions de dollars, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2018. Selon un communiqué de la Chambre africaine de l’Energie (AEC, sigle en anglais), reçu mardi à APA, « le Sénégal est sur le point de vivre une croissance sans précédent basée sur (ses) ressources pétrolières et gazières ».

Pour cette organisation, dont le siège se trouve à Johannesburg, en Afrique du Sud, « c’est une preuve notable du pouvoir » des hydrocarbures qui peuvent permettre au Sénégal « d’entrer dans une nouvelle ère de croissance économique ».

Le Sénégal, sous la houlette du président Macky Sall, est favorable à « une transition énergétique juste ». En clair, il n’est pas question d’abandonner les activités de pétrole et de gaz pour n’utiliser que les sources d’énergie vertes comme l’éolienne, le solaire et l’hydrogène. Il s’agit plutôt, pour prévenir les changements climatiques, d’adopter une voie responsable indépendante du modèle des pays occidentaux.

Il faut le dire, les pays africains producteurs de pétrole et de gaz continuent de subir « une pression grandissante » pour rompre d’avec les énergies fossiles. Pour sa part, « le Sénégal soutient fermement une transition énergétique qui honore la double priorité de développement socioéconomique et de préservation environnementale », indique la source.

A travers la voix d’Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal a dit travailler sur « une approche équilibrée et modérée afin de protéger l’environnement, tout en considérant les besoins urgents du peuple et du monde des affaires sénégalais ».

De l’avis de la Chambre africaine de l’Energie, « c’est un pas dans la bonne direction ». Et le fait de précipiter le Sénégal vers les énergies renouvelables serait « injuste » car le pays s’est fermement engagé « à réduire (son) empreinte carbone ».

À ce sujet, Aïssatou Sophie Gladima s’est voulu rassurante : « Nous ne sommes pas prêts à renoncer au rêve d’une transition énergétique juste et inclusive, et nous démontrons que nous pouvons y parvenir ». 

La Chambre africaine de l’Energie considère, en définitive, que le Sénégal, « en tant qu’un des producteurs de pétrole et de gaz les plus jeunes d’Afrique », a un « rôle essentiel à jouer dans le progrès de la croissance énergétique » du continent noir.

En effet, il possède deux des plus grands projets uniques actuellement en cours à savoir le champ pétrolier SNE (Sangomar) de l’australien Woodside Energy et le projet gazier LNG Greater Tortue Ahmeyim de BP/Kosmos Energy. A cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ce gisement peut fournir jusqu’à dix millions de tonnes métriques de gaz naturel liquéfié par an. La commercialisation est prévue en 2023.

Dans cette perspective, la Chambre africaine de l’Energie conseille le Sénégal « de monétiser ses réserves gazières » pour créer de l’emploi et de donner des opportunités à la jeune génération.

A en croire cette structure, les projets gaziers et pétroliers « devraient attirer d’importantes sommes d’Investissements Directs à l’Etranger (IDE) au Sénégal au cours de la prochaine décennie ».

Tout cela va favoriser « l’industrialisation » et la construction  d’infrastructures nécessaires pour le futur. Avec la stratégie « gas-to-power » du président Macky Sall, le Sénégal peut servir aux consommateurs « une énergie plus accessible, plus propre et moins chère », d’après la Chambre africaine de l’Energie.

Actuellement, les prix de l’électricité au Sénégal sont parmi les plus chers de l’Afrique de l’Ouest. Mais dans quelques, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) passera de la combustion de mazout lourd au gaz naturel plus écologique et plus rentable.

Au final, la cimenterie, l’industrie légère, l’agrobusiness, les transports et plein d’autres sous-secteurs tireront de grands profits d’un gaz naturel plus accessible et plus facilement disponible, conclut la note.

Sénégal : des gendarmes formés à la sécurité des frontières

Les unités de patrouille frontalière de la gendarmerie nationale ont bouclé, vendredi dernier, une formation de cinq mois dispensée par les Etats-Unis.Au total, 99 gendarmes sénégalais des Escadrons de Surveillance et d’Intervention (ESI) ont subi des entrainements au Centre régional de formation tactique du Camp Mbaye Diagne dans le cadre du programme d’assistance antiterroriste (ATA) du Département d’État américain, informe un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar.

Les cours, animés par des membres retraités de l’America’s Border Patrol, portaient sur « les tactiques utiles pour sécuriser les parties vulnérables de la frontière sénégalaise ».

En outre, précise le communiqué, des équipements tactiques utiles dans l’environnement frontalier, notamment des fusils M4 de fabrication américaine, ont été octroyés par l’ATA à la gendarmerie.

« Contenir l’insécurité au-delà de la frontière orientale du Sénégal est important pour nos deux nations », a souligné le responsable de la sécurité régionale de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Dennis LeBow, lors de la cérémonie de clôture de la formation.

Lancé en 2017, le programme ATA permet de former et d’équiper chaque année des milliers d’agents des forces de l’ordre dans le monde entier. Jusque-là, près de 300 gendarmes sénégalais patrouilleurs frontaliers ont bénéficié de cette initiative, rappelle la source.

Mandaté par le Congrès américain, le programme ATA poursuit trois objectifs de politique étrangère : renforcer les capacités antiterroristes des pays partenaires, améliorer les relations bilatérales et promouvoir le respect des droits de l’Homme parmi les professionnels de l’application de la loi.

Le Soudan toujours hanté par el-Béchir

L’ancien président Omar Hassan el-Béchir reste un facteur déterminant dans la délicate transition du Soudan vers la démocratie.Lorsque le régime actuel de Khartoum a déjoué une tentative récente de le renverser par ce qu’il a désigné comme des « forces des ténèbres », de nombreux Soudanais n’ont guère eu de doute quant à l’identité des responsables de cette insurrection avortée.

Le régime de Khartoum est encore en train de recoller les morceaux après les retombées de ce coup d’Etat manqué de la semaine dernière.

Le ministre de l’Information, Hamza Balloul, a été explicite dans ses propos quant aux personnes que le régime considère comme étant les auteurs de cette tentative.

De nombreux Soudanais partagent cet avis, compte tenu du climat de méfiance qui règne pendant la période de transition en cours dans le pays.

Les nostalgiques de la vieille garde qui continuent de « rêver » d’un retour des alliés de l’ex-dirigeant militaire déchu, Omar el-Béchir, ont été fortement impliqués dans la tentative de « détournement » du processus de transition.

Les enquêtes n’ont pas laissé de côté les corps blindés de la banlieue de Shagara, située au sud de la capitale Khartoum, comme principaux instigateurs du putsch avorté.

Ce quartier de la ville a été identifié comme le lieu de résidence de nombreux Soudanais – civils et militaires – ayant des liens étroits avec les protégés d’el-Béchir, nostalgiques du passé. 

Alors que les difficultés économiques frappent de plein fouet l’ensemble du Soudan, exacerbant le mécontentement social à l’égard du régime post-Bachir, ces éléments ont vu leur chance, explique Ezaldeen Arbaab, ancien correspondant de APA à Khartoum.

« Qu’on le veuille ou non, el-Béchir est toujours un facteur, bien que diviseur, dans la politique soudanaise », ajoute-t-il.

« Les inconditionnels d’el-Bachir sont toujours actifs dans des institutions clés comme l’armée et la fonction publique, où les vieilles allégeances ont la vie dure », observe-t-il.

Avec l’actuel régime militaro-civil qui enquête sur la corruption et confisque des comptes bancaires et des biens d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, de vieux barons se sentent en danger, et l’une des conséquences de cette situation a été la tentative désespérée de discréditer cet exercice de « restitution nationale ».

M. el-Béchir, 77 ans, a été le principal sujet d’intérêt des enquêteurs soudanais chargés de la lutte contre la corruption, après la découverte d’une somme non spécifiée de dollars américains qu’il aurait cachée à son domicile. 

Des accusations formelles liées à la corruption ont alors été portées contre lui et il a finalement été reconnu coupable en décembre 2019 et condamné à deux ans de prison.

Ses poursuites avaient ouvert la boîte de Pandore en incriminant certains de ses assistants et protégés les plus fiables, qui cherchent désespérément à éviter de tomber sans se battre.

Il s’agit notamment de certains hommes d’affaires soudanais et de leurs alliés militaires qui ont profité d’une manière ou d’une autre du butin de l’ère el-Béchir, qui a duré 30 ans (de 1989 à 2019).  

Plusieurs entreprises privées ont des liens étroits avec une « cabale militaire » qui, à son tour, a des liens avec el-Béchir, explique M. Arbaab, qui souligne que ce « groupe privilégié » ne reculerait devant rien pour saper l’exercice de rectification nationale entrepris par le Premier ministre Abdalla Hamdok. 

Les ressentiments sont encore profonds au sein du système de sécurité soudanais, comme en témoignent les multiples tentatives de coup d’Etat depuis l’éviction d’Omar el-Béchir il y a plus de deux ans.

Dans sa déclaration sur le coup d’Etat déjoué, le Premier ministre Hamdok a même reconnu indirectement que son gouvernement était en pleine lutte pour démanteler les structures de l’ancien régime dans le cadre de la « consolidation de la transition ».

La période économique difficile que traverse le pays n’a pas facilité la gestion de ce ressentiment latent.

Avec des baisses record de la valeur de la livre soudanaise, la Banque africaine de développement (BAD) indique que le PIB réel s’est contracté de 8,4% en 2020, après une baisse de 2,5% en 2019, du fait des mesures de confinement de la pandémie de Covid-19 qui ont laissé des traces dans les activités économiques.

L’inflation a augmenté de 124,9% en 2020, « principalement en raison d’une dépréciation de 118% de la monnaie et de la monétisation du déficit budgétaire ». 

Par ailleurs, les niveaux d’importation et d’exportation du Soudan ont également baissé.

Cela n’a pas contribué à l’intégrité du processus de transition pour les Soudanais ordinaires qui restent patients malgré leur manque de confiance dans le régime à tenir ses multiples promesses, notamment la stabilité économique.

Cependant, comme le déclare un analyste, à l’image d’une tache tenace qui refuse d’être enlevée, el-Béchir et son entourage continueront à être le facteur déterminant de la délicate transition du Soudan vers la démocratie.

WN/as/fss/APA

Mozambique : apparition de la varicelle à Cabo Delgado

Les autorités ont confirmé au moins six cas à Pemba, une ville de cette province située l’extrême nord du pays.Magido Sabuna, le directeur provincial de la Santé, a déclaré lundi que trois cas sont signalés à Natite et trois autres sont détectés à Cimento, deux localités de Pemba.

Poursuivant, il a expliqué la résurgence de la varicelle par les fortes températures enregistrées à Cabo Delgado à cette période de l’année. Concluant son propos, M. Sabuna a exhorté les populations à se rendre à l’hôpital dès les premiers symptômes de la maladie.

Toutefois, selon le journal mozambicain O País, la situation est plus grave. Officiellement, la varicelle n’a causé aucun décès dans cette partie du pays.

La semaine africaine du pétrole à Dubaï

Les Émirats arabes unis accueillent cet évènement dont l’objectif est de booster la croissance de l’industrie pétro-gazière en Afrique de concert avec les pays du Moyen-Orient.La semaine africaine du pétrole, considérée comme « le principal salon » des hydrocarbures sur le continent, tiendra sa 27e exposition du 8 au 11 novembre 2021 à Madinat Jumeirah. Ce cadre d’échanges vise, d’après un communiqué des organisateurs, à « promouvoir les transactions et les accords, diriger les investissements en faveur des projets africains et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautages pour le marché africain ».

Cette édition de la semaine africaine du pétrole veut construire « un pont de coopération entre l’Afrique et le Moyen-Orient tout en surlignant l’important du potentiel dont jouit le marché africain ».

Les représentants de nombreux pays africains, dont des ministres du Ghana, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la République démocratique du Congo, sont attendus à Dubaï.

En outre, « plus de 24 devantures nationales opérant dans l’industrie de l’énergie présenteront leurs produits »  au cours de la semaine africaine du pétrole en mettant à la disposition des participants une plateforme  dédiée notamment à la négociation et à la conclusion d’accords entre les ministres, les sociétés pétrolières, les services publics et les entités régulatrices du secteur.

Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, titrent principalement sur le sermon du Khalife général des Mourides sur des questions d’ordre général.L’Observateur retient « les grandes leçons du Khalife des Mourides » lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba tenue hier lundi. « Serigne Mountakha élève le ton » sur les prochaines élections locales, les violences et les dérives des réseaux sociaux, note de son côté Tribune. Le chef religieux souhaite des « élections transparentes » et une « scène politique sans haine ».

De plus, le continuateur de l’œuvre de Serigne Touba « demande au président (Macky Sall) de redoubler d’efforts sur les projets et engagements qu’il avait pris concernant les inondations », a insisté son porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké dans EnQuête, qui s’intéresse également aux « Ndigël (consignes en wolof) d’Al Mountakha ».

Comme ayant pris bonne note, le ministre de l’Intérieur a répondu ensuite dans Libération au guide de la communauté mouride : « Le président est prêt à vous accompagner dans vos ambitions ».

Sur un autre sujet, WalfQuotidien note que les voyageurs sénégalais sont « sous haute surveillance » en raison des « dégâts du trafic de faux passeports diplomatiques ». Le journal affirme qu’il s’agit là des « germes d’une décadence diplomatique ».

Tribune rapporte que la France « a déjà ouvert une enquête » sur cette affaire impliquant des députés de la coalition présidentielle. Libération ne lâche pas le morceau, indiquant que 31 faux actes de mariage ont été saisis en même temps que 34 copies de passeports diplomatiques des mains des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye ainsi que de leur acolyte Sadio Dansokho.

A propos du 19e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola », Sud Quotidien rapporte qu’il a été commémoré dimanche dernier « entre souvenirs, doléances et alertes ».

Mais en lieu et place de l’épave du bateau, souligne Le Quotidien, Sidiki Kaba « renfloue les doléances ». Toutefois, le ministre des Forces Armées annonce le renflouement du navire et la détermination des responsabilités.

En outre, ce journal  fait savoir qu’une loi pourrait instituer une journée du souvenir. Dans ce sens, Le Soleil renseigne que « le projet du Mémorial avance à grands pas ».

En sports, Stades signale que l’équipe nationale du Sénégal rate le podium de l’Afrobasket féminin après sa défaite face au Cameroun lors de la petite finale. C’est « une première depuis 1966 », mentionne le quotidien sportif qui consacre sa manchette au début du rassemblement des Lions du football prévu le 3 octobre prochain.

Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé préparent la double confrontation (9 et 12 octobre) avec la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Mais pour le moment, il n’y a « aucune certitude sur la libération des +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League anglaise, selon Stades.

L’Icesco tient un colloque sur le bassin du Lac Tchad

Les travaux, qui s’ouvrent ce mardi au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) à Rabat, au Maroc, vont porter sur la conservation, la protection et la valorisation du patrimoine culturel de cet espace d’environ 2,5 millions km².Dans le bassin du Lac Tchad, la présence de mouvements jihadistes constitue une menace réelle contre la culture. Le colloque, organisé en présentiel et à distance en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer, permettra notamment « d’inscrire les éléments culturels (de cette zone) sur la liste du patrimoine dans le monde islamique », informe un communiqué de l’Icesco reçu mardi à APA.

Les ministres de la Culture du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, Amira Al Fadel, Commissaire aux affaires sociales à l’Union africaine (UA), des chercheurs et étudiants de plus de trente universités et centres de recherche du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la France prendront part à cette rencontre.

Cet évènement de trois jours commence à l’occasion de la célébration de la Journée du patrimoine dans le monde islamique.

Les opérateurs économiques ivoiriens sensibilisés sur la 2e édition de l’IATF

Les opérateurs économiques ivoiriens ont été exhortés lundi à participer à la deuxième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021, lors d’un roadshow.

Le lancement de l’IATF Roadshow 2021 a été fait par le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba qui s’est réjoui de la présence d’une importante délégation de l’Afreximbank pour cette belle initiative qui renforce la visibilité du pays. 

A l’occasion de cette cérémonie de lancement de la tournée de sensibilisation du milieu des affaires pour sa participation à la deuxième édition de l’IATF, le ministre a salué l’ambassadeur IATF 2021, Guy M’Bengue et son équipe pour le travail abattu pour les préparatifs.  

Il a fait observer que les échanges entre les pays africains insignifiants autrefois, environ 5,3%, sont estimés aujourd’hui à 16% en 2021 selon la Banque africaine de développement.

« Concernant l’offre ivoirienne sur le marché intra-africain, il faut noter que 23% de nos échanges à l’international sont intra-africains, 43% de nos exportations intra-africaines sont destinées au Mali et au Burkina Faso tandis que 58% des importations intra-africaines proviennent du Nigeria (huiles de pétrole brut) », a-t-il souligné.   

De nombreux produits d’exportation intra-africains représentent la majorité des exportations mondiales, notamment l’huile de palme, les produits de beauté, l’énergie électrique, les savons, les extraits de café et les tabacs manufacturés, a-t-il fait remarquer.    

Outre les importations d’huile de pétrole en provenance du Nigeria, les autres produits d’importation sont le poisson, le ciment, les engrais et les véhicules utilitaires, a-t-il relevé. 

Selon le ministre ivoirien du Commerce, 24% des exportations intra-africaines et 26% des importations intra-africaines sont à destination et en provenance de pays africains non membres de la CEDEAO.  

Par ailleurs, 59% de ces exportations sont destinées à l’Afrique du Sud, la totalité étant de l’or brut qui entre sur le marché sud-africain en franchise de droits, a-t-il ajouté.   

Les importations en provenance de pays extérieurs à la CEDEAO comprennent des engrais provenant du Maroc, du poisson congelé de Mauritanie, des véhicules de transport de marchandises d’Afrique du Sud, du ciment (Tunisie) et des additifs pour aliments et boissons d’Égypte.

La Côte d’Ivoire veut aller plus loin dans sa politique de diversification et accroissement du commerce extérieur grâce à la mise en œuvre de son Plan de développement national 2021-2025, d’un montant de 59 000 milliards de FCFA.  

La Foire commerciale intra-Africaine, créé dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine offre aux pays africains d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes avec un Produit intérieur brut (PIB) de plus de 2,5 milliards de dollars américains.

M. Souleymane Diarrassouba a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire d’être présente lors de la 2e édition de la Foire intra-africaine du commerce à Durban en novembre 2021.

Cette foire verra la participation de plus mille cent (1100) exposants et plus de 10 000 visiteurs et acheteurs, pour des accords commerciaux et d’investissements d’un montant de 40 milliards de dollars américains.

Formation des travailleurs et étudiants de la diaspora pour entreprendre en Afrique

Des travailleurs et étudiants de la diaspora souhaitant travailler ou entreprendre en Afrique dans le cadre du programme «Repats for Africa» ont été, formés par Jely Group et la Fondation expérience pour tous (EPT) en partenariat avec Sephis .

L’objectif de ce programme a été de fournir aux membres de la diaspora des outils et des conseils pratiques pour augmenter les chances de succès de leurs projets de retour et réduire l’asymétrie entre leur vision et les réalités du terrain.

Ces sessions de formation ont été animées, entre autres, par M. Mamadou Kouyaté, managing partner de Jely Group, Mme Sylvie Tshisungu Djoman, senior manager au sein du cabinet Jely Group et Patrick Bah, Vice-Président de EPT.

Pour Mme Sylvie Tshisungu Djoman, dont l’ intervention a été axée sur les techniques de recherche d’emploi et de rédaction de CV, « l’Afrique est de plus en plus attractive et pour les postes à pourvoir, et dans le cadre des process de recrutement, les candidatures issues de toute l’Afrique mais aussi de l’Europe, des Etats-Unis et de la Chine sont de plus en plus nombreuses ».

Pour M. Bah, « la carrière en Afrique comme partout ailleurs doit être planifiée. Pour de meilleurs résultats, le candidat au retour doit également entre autres garder un contact permanent avec le continent à travers les visites régulières, les associations et la presse spécialisée ».

Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et leur propose une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes de Jely Group ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque africaine de développement (BAD) et des fonds d’investissement.

Quant à la Fondation expérience pour tous (EPT), elle est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Créée en 2009 par Mme Sefora Kodjo épouse Kouassi, Sephis est une Fondation qui œuvre pour l’éducation et la formation des jeunes notamment des jeunes femmes en leadership.

Le Maroc poursuit avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie d’immigration et d’asile (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en avant le rôle pionnier du Maroc en matière d’immigration, de lutte antiterroriste, de maintien de la paix et d’action climatique.Le Maroc poursuit avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie nationale pionnière d’immigration et d’asile pour une gouvernance humaine, responsable et solidaire des questions migratoires, a affirmé le ministre, lundi en visioconférence dans le discours du Maroc lors du Débat de haut niveau de la 76è Assemblée générale des Nations Unies.

Il a dans ce sens rappelé que le Roi Mohammed VI a été désigné champion de l’Union africaine sur la question migratoire, relevant que le Maroc a également accueilli à Marrakech en décembre 2018 la conférence d’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

De même, Rabat abrite désormais le siège du premier Observatoire de l’immigration de l’UA, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre a relevé que l’adhésion du Maroc aux efforts de lutte contre le terrorisme, parallèlement à son engagement constant dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), a été couronnée par l’inauguration à Rabat du Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT).

Le choix du Maroc pour accueillir ce bureau onusien est une « reconnaissance claire » de la stature du Royaume en tant que partenaire compétent en matière de lutte contre le terrorisme et comme pourvoyeur de paix dans son environnement régional, a-t-il indiqué.

S’agissant de l’adhésion aux efforts consentis au niveau local, régional et international pour lutter contre les effets du changement climatique, M. Bourita a précisé que le Maroc agit conformément à la vision anticipative de SM le Roi et poursuit sa transition vers les énergies renouvelables, tout en tenant à diversifier les sources des énergies propres.

Par ailleurs, le ministre a salué le rôle des casques bleus, notamment en temps de pandémie, tout en rendant hommage aux âmes de tous ceux qui ont consenti d’énormes sacrifices au service des valeurs et principes nobles de l’ONU.

Dans ce sens, il a indiqué que le Maroc et la France comptent organiser la 2è conférence ministérielle sur le maintien de la paix en environnement francophone, qui accueille près de la moitié des opérations onusiennes de maintien de la paix.

Le ministre a rappelé, à cet égard, la participation du Maroc actuellement dans les forces de maintien de la paix onusiennes en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Soudan du Sud, ainsi que sa contribution à l’adaptation des opérations de maintien de la paix avec les enjeux et défis contemporains dans le droit fil de l' »initiative de renforcement de l’action pour le maintien de la paix” lancée par le Secrétaire général de l’ONU dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Concernant la question de désarmement, il a précisé que le Maroc a été élu président de la Première Commission de la 76è Assemblée générale des Nations Unies, soulignant qu’il s’agit de la première fois que le Royaume assume la présidence de cette importante commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale.

M. Bourita a conclu en insistant sur la nécessité de prendre des mesures urgentes, effectives et coordonnées pour renforcer le rôle de l’ONU en tant qu’espace dédié à la coopération internationale, soulignant que le Maroc, animé d’un engagement constant et d’un esprit empreint de sérieux et de responsabilité, continuera à s’acquitter pleinement de son rôle au sein des mécanismes de l’organisation multilatérale, en vue de contribuer au renforcement de sa légitimité, son efficacité et son rayonnement.

Le chef de la diplomatie mauritanienne attendu mardi à Rabat

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismaël Ould Cheikh Ahmed se rendra mardi à Rabat, a appris APA de sources au ministère marocain de Affaires étrangères.M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed aura avec son homologue marocain, Nasser Bourita et présidera la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du complexe diplomatique de son pays à Rabat.

Le complexe diplomatique de Nouakchott à Rabat, sera érigé sur une superficie de 5.000 m2.

Décès à Abidjan de l’opposant ivoirien Kabran Appiah

L’opposant ivoirien, Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), est décédé lundi à Abidjan, des suites de la Covid-19, selon son entourage.

Hospitalisé à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM), à Abidjan, M. Kabran Appiah « était sorti d’un coma », avant de tirer sa révérence, a rapporté une source proche de l’homme politique ivoirien.

Professeur de droit, Kabran Appiah,  ex-membre du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), fut ministre sous l’ère Laurent Gbagbo. Il était signataire de la charte constitutive du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), créé en mars 2006. 

Le CNRD avait pour objectif de mener des actions pour la restauration de la souveraineté nationale et de la démocratie en Côte d’Ivoire, dans un contexte où le pays était divisé en deux avec un Sud gouvernemental et le Nord sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles.

La zone industrielle du Gabon certifiée neutre en carbone en Afrique

Le développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, ARISE IIP a annoncé, lundi, l’obtention de la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone pour la zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).

Cette certification fournit une évaluation transparente par un tiers de la compensation et de l’empreinte carbone de la GSEZ.

ARISE IIP est un développeur et un opérateur panafricain de parcs industriels, engagé à faire prospérer l’Afrique, à développer son secteur industriel et à y créer des emplois. Le groupe est fortement impliqué dans le développement industriel du continent sans pour autant sacrifier le combat mondial contre les changements climatiques.

 « La GSEZ met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes pour atteindre son objectif d’industrialisation neutre en carbone. Cela fournit un cadre reproductible pour toutes les zones industrielles gérées par ARISE IIP et conduira à une transformation systémique et propre dans toute l’Afrique. », a souligné Gagan Gupta, cofondateur et président directeur général d’ARISE IIP.

Au cours des dernières années, ARISE IIP a élaboré une stratégie en matière de climat et biodiversité pour réduire son empreinte environnementale, investir dans des solutions à faible émission carbone et monétiser les services et les actifs environnementaux.

 « La certification de GSEZ d’Arise IIP montre comment les entreprises peuvent agir en faveur du climat et constitue un exemple pour le secteur privé dans le monde entier. Grâce à une stratégie de décarbonisation sur mesure et à des investissements dans des technologies à faible émission de carbone, GSEZ montre qu’il est possible de créer des industries à faible émission de carbone. », a expliqué de son côté Samaila Zubairu, PDG d’Africa finance corporation.

Outre les efforts déployés en vue de mesurer et de gérer les émissions de gaz à effet de serre (GES), la GSEZ concentrera ses efforts sur l’augmentation de l’utilisation du bois (qui est passée de 40 % à plus de 70 % et devrait atteindre 90 % d’ici la fin 2022) et des sources d’énergie renouvelables pour alimenter GSEZ en électricité décarbonée. Des solutions pour un transport faible en carbone sont également en cours d’évaluation.

Le Pr Lee White, ministre des Eaux et forêts, de la mer et de l’environnement du Gabon, a rappelé que son pays « a récemment adopté une loi sur le climat afin de garantir que notre pays conserve son positionnement positif en matière de carbone jusqu’en 2050 et au-delà ».

« Nous sommes donc fiers d’avoir sur notre territoire la première zone industrielle en Afrique certifiée neutre en carbone. Cette réalisation s’aligne sur l’engagement de notre gouvernement à introduire des mécanismes structurés pour mesurer et freiner les émissions aux niveaux national et sectoriel. », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: la 5e édition du Forum La Finance s’engage prévue le 25 novembre

Le Patronat ivoirien a lancé lundi la 5e édition du Forum La Finance s’engage, une plateforme de solutions concrètes et structurantes visant l’accès au financement des PME, prévue se tenir le 25 novembre 2021.

Le lancement a été fait par le président de la Commission financement et développement des PME de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Patrick Assi, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

« Cette année, nous allons mettre l’accent sur le financement des entreprises, surtout des PME dans cette période de sortie de crise Covid-19 », a déclaré à la presse M. Patrick Assi, indiquant ce sera une occasion de financer les établissements financiers qui auront atteint et dépassé leurs engagements en matière de financement des PME.

Ce forum sera également une occasion de réfléchir de comment améliorer le développement du financement et la bancarisation du tissu économique au niveau des PME, a fait remarquer M. Patrick Assi, ajoutant plusieurs PME sont en dehors du circuit bancaire. 

Lors d’échanges sur l’accompagnement des PME, M. Toux Teddy du Cabinet Entrepreneurial Solutions Partners (ESP), partenaire de la Cgeci sur cette activité, a relevé que les PME ont besoin davantage d’éducation financière.  

M. Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, chargé des opérations de la Côte d’Ivoire, a assuré que son institution va accompagner le Patronat ivoirien dans le processus d’accès aux financements. 

« La SFI veut être un partenaire à long terme » de La Finance s’engage, et compte mettre à disposition de la plateforme des experts pour améliorer la question de l’accès au financement des PME, a-t-il poursuivi. 

Pour sa part, Serges Kouamelan, le directeur exécutif de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbefci), a noté que les banques aujourd’hui disposent d’un département dédié aux PME pour adresser leurs défis. 

Depuis 2016, les banques et établissements financiers ont adhéré à la plateforme La Finance s’engage. Pour encourager ces bailleurs de fonds, le Patronat ivoirien a créé en 2017 les Awards récompensant les meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME.

Pour l’édition 2021, La Finance s’engage envisage de récompenser les trois meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME dans le contexte post-Covid-19 et la meilleure institution étatique en matière de financement des PME.

La crise de la Covid-19 a exacerbé la fragilité du secteur privé et significativement accru les besoins en financement.Une étude ressort que ces besoins restent importants en dépit des mesures de support pour faciliter l’accès à ces mécanismes aux PME.

La 5e édition du Forum La Finance s’engage a pour thème « Innover dans le financement des PME pour accélérer la relance post-Covid-19 ». En Côte d’Ivoire, l’on dénombre selon la Cgeci, quelque 62.000 PME. 

Ouverture à Abidjan de la 41e Journée mondiale du tourisme

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT), a ouvert ouvert lundi à Abidjan les festivités, en présence d’un parterre de personnalités dont Didier Drogba, ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

La cérémonie a eu lieu sous la férule du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili. Elle a rassemblé 128 pays avec en présentiel 1.500 participants et 3.500 en distanciel.  

M. Zurab qui a salué la riche culture africaine, a laissé entendre que ce grand potentiel du continent n’est pas véritablement présenté à l’extérieur, assurant que son organisation s’atélera à promouvoir sa diversité culturelle sur de nouveaux marchés.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana,  s’est félicité qu’en 24 heures, la Côte d’Ivoire est le centre d’intérêt du tourisme mondial. Chaque année, le 27 septembre, la JMT est célébrée dans un Etat membre selon le principe de la rotation géographique par continent. 

L’opportunité est ainsi donnée au continent africain d’abriter cet événement d’envergure internationale cette année. Le thème retenu pour cette commémoration de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». 

Elle intervient dans un contexte mondial en proie à la pandémie à coronavirus. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, qui a ouvert les festivités, s’est réjoui que ce soit la première JMT post Covid-19 et la Côte d’Ivoire est si fière d’en abriter l’événement.

Le Premier ministre ivoirien a fait observer qu’un poste sur quatre, dans le monde, créé sur la période 2014-2019, était dans le secteur du tourisme, qui permet d’ailleurs une inclusion sur le marché du travail avec des personnes sans qualifications. 

Selon un rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), sorti au début de l’été, le coût global pour l’économe mondiale de l’effondrement de l’industrie du tourisme pourrait avoisiner d’ici 2021 les 4.000 milliards de dollars.

Les données du Conseil mondial du voyage et du tourisme indiquent que la chute du nombre de voyageurs internationaux a atteint 75% en 2020, provoquant la suppression de 62 millions d’emplois. 

M. Siandou Fofana, membre du Conseil exécutif de l’OMT, a appelé à une innovation appropriée dans ce contexte, car la survie et la relance du secteur en dépendent. L’industrie touristique a connu une chute d’activités entre 50 à 70%.

Lors de la 23e Assemblée Générale tenue à Saint Petersburg, en Russie en septembre 2019, le choix du pays organisateur de la 41e Journée Mondiale du Tourisme (JMT) s’est porté sur la Côte d’Ivoire.

Nestlé Côte d’Ivoire affiche de bons résultats au 1er semestre 2021

La filiale ivoirienne du groupe agroalimentaire suisse Nestlé, affiche de bons résultats au premier semestre 2021 avec une progression de 12.98% par rapport à la même période de l’année dernière.

Selon un communiqué transmis à APA, après une année 2020 marquée par une très bonne croissance, Nestlé Côte d’Ivoire maintient la tendance en 2021 avec des «ventes au premier semestre de cette année» qui «affichent une progression de 12.98% par rapport au 1er semestre de l’année 2020».

«Le résultat net fait apparaitre un montant excédentaire de 11,16 milliards de FCFA contre 10,77 milliards de FCFA au 30 juin 2020 », ajoute le communiqué, soulignant qu’il  « est marqué par une nette amélioration du résultat d’exploitation sans l’impact positif observé l’année dernière avec la cession du siège de Cocody».

Grâce à une innovation rapide, à un solide soutien aux marques et à une gestion rigoureuse du portefeuille clients, les prévisions de chiffre d’affaires pour le dernier semestre sont en augmentation par rapport à la même période de l’année dernière.

« Malgré l’augmentation des prix de matières premières, emballages et transport, les résultats financiers attendus au 31 décembre 2021 devraient s’inscrire dans le sillage des performances enregistrées au cours de l’exercice précédent et en ligne avec notre stratégie », conclut l’entreprise.

Santé, sécurité, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets notamment le pass vaccinal, la saisie d’une importante quantité de drogue à Agadir, la composition du nouveau gouvernement et le retour du public aux stades.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que les Marocains et les Français résidant à l’étranger (ayant été vaccinés avec le vaccin Sinopharm) désirant voyager en France peuvent désormais bénéficier du pass sanitaire français, mais à une condition.

Ils devront recevoir une dose supplémentaire de Pfizer ou Moderna, selon un nouveau décret du gouvernement français paru jeudi au Journal officiel.

Par ailleurs, l’OMS avait indiqué que 9 pays africains, dont le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie, ont déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS. L’objectif fixé consistait à vacciner 10% des groupes les plus vulnérables contre la Covid-19 avant la fin du mois de septembre, rappelle le quotidien.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que les services sécuritaires d’Agadir ont procédé, samedi, en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’interpellation de sept personnes âgées entre 20 et 57 ans, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue, l’organisation de l’immigration illégale et la traite humaine.

Trois prévenus ont été interpellés à Agadir, dont le suspect principal qui a été appréhendé dans la zone d’Iligh, sur la base d’un avis de recherche national pour trafic international de drogue, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant qu’une coordination sur le terrain avec les éléments de la Gendarmerie royale territorialement compétente a permis d’interpeller un quatrième suspect dans la zone de Taghazout, à quelque 30 km au nord d’Agadir.

+Assabah+ croit savoir que le nouveau gouvernement sera composé de grands pôles: un économique, un social et un troisième dédié aux infrastructures. Cela en plus des ministères de souveraineté.

Les trois partis de la majorité se sont mis d’accord sur l’architecture du nouveau gouvernement. D’après le quotidien, le nouvel Exécutif fonctionnera sur de grands pôles. Il comportera un pôle économique, un pôle social et un troisième pôle dédié aux infrastructures.

Citant une source proche des négociations, le quotidien assure que les trois formations de la coalition gouvernementale vont se partager les portefeuilles du nouveau gouvernement à parts égales. Ainsi par exemple, concernant le pôle social, le ministère de la Santé devrait revenir au RNI, celui de l’Emploi et de l’insertion professionnelle devrait être dirigé par l’Istiqlal, alors que le PAM devrait chapeauter le département de la Solidarité et des affaires sociales.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le retour des spectateurs dans les gradins pour les matchs de football ne devrait pas tarder davantage. Suite à la réunion tenue entre le ministère de l’Intérieur, la Fédération royale marocaine de football et le Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie, de nouvelles conditions ont été ajoutées pour ouvrir les stades plus d’une année après la fermeture.

Le quotidien explique qu’une jauge de 40% sera imposée à l’ensemble des stades pour permettre la distanciation entre les différents spectateurs.

Aussi, il a été décidé d’interdire complètement l’accès des mineurs et ce même s’ils sont accompagnés. Il sera aussi interdit de vendre l’eau ou différentes boissons en plus des produits alimentaires à l’intérieur des enceintes.

Les stadiers à l’entrée des stades vont devoir prendre la température de tous les spectateurs pour interdire l’accès à ceux qui présentent des symptômes de fièvre. Il va sans dire que les seules personnes qui auront la possibilité d’entrer au stade sont celles qui vont présenter un Pass sanitaire. Les portiques seront d’ailleurs équipés d’unités pour lire les QR ou codes inscrits sur le pass.

Les clubs sont obligés par ailleurs, selon la publication, de désinfecter l’ensemble des gradins, mais aussi les toilettes et les portes en plus des couloirs.

Trois engins explosifs découverts devant une brigade à Abidjan « balisés »

Trois engins explosifs découverts dimanche à l’entrée d’une brigade, une unité de gendarmerie, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, ont été « balisés », selon une source sécuritaire.

Selon cette source, ce dimanche 26 septembre 2021, des éléments du secteur 3 Cocody, de retour de leur patrouille, ont découvert « trois engins explosifs à l’extérieur » de la caserne. 

La découverte a été faite « à l’entrée de la brigade », poursuit la même source, mentionnant que les engins ont été balisés et une expertise des unités spécialisées a été demandée. 

Une « enquête en cours » devrait permettre de déterminer les auteurs de cet acte, de situer leurs mobiles et d’engager des actions subséquentes. 

Simone Gbagbo égraine sa vision pour la Côte d’Ivoire

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a égrainé samedi la vision qui circule dans son « esprit » pour la Côte d’Ivoire, lors d’une Assemblée générale constitutive du Mouvement générations capables (MGC).

« Ce qui circule dans mon esprit et dans mon intelligence, cette Côte d’Ivoire doit être une Nation remplie de justice, d’équité et cette vision, elle demeure encore aujourd’hui ma seule boussole », a déclaré Mme Simone Gbagbo, au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans le manifeste du mouvement citoyen, l’organisation expose sa « vision » qui se fonde sur l’engagement politique de Simone Ehivet Gbagbo et les valeurs qu’elle porte, faisant d’elle un modèle inspirant.

« Votre vision, ce n’est pas Simone Ehivet  (…). Votre vision, ça ne doit pas être un individu, (mais) la vision que nous recherchions du plus profond de nous-même », a indiqué Mme Simone Gbagbo à l’endroit de ses filleuls.

« Chères filles, je réaffirme notre vision d’une Côte d’Ivoire forte, une Côte d’Ivoire souveraine, une Côte d’Ivoire réconciliée, moderne », ouverte sur l’Afrique et le monde, a-t-elle ajouté, se félicitant que le MGC se focalise sur les valeurs au travers du vocable « capable ».

Selon l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, « si aujourd’hui notre pays est à la croisée des chemins, c’est parce que ces valeurs sont en crise. Elles sont le remède pour guérir la Côte d’Ivoire de demain ».

Elle a exhorté le mouvement à être « un acteur dynamique et zélé du pardon », car « dans la puissance du pardon nous retrouvons la paix » et à cultiver une compétence, poussée jusqu’à l’excellence,  dans la crainte de Dieu, l’amour,  l’intégrité, la probité, la loyauté et la fidélité. 

« Cette nation prospère et moderne, elle doit s’édifier dans une Afrique intégrée à travers des oeuvres portuaires, aéroportuaires, routières » avec des hommes et des femmes compétents, ingénieux, créatifs, respectueux de la vie et travailleurs. 

Présent à cette Assemblée générale constitutive, Dr Gervais Boga Sako, un proche de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, a salué la naissance du mouvement qui donne de l’espoir à la jeune génération en promouvant les valeurs.

En dix ans, Dr Boga Sako, de retour d’exil, a dit avoir défendu la République sous l’ère Laurent Gbagbo. En outre, il pensait que le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021, allait aider à réconcilier les Ivoiriens, mais « hélas » les « espoirs se sont envolés et effrités ». 

Start-ups ivoiriennes: Grant Thornton retenu pour accompagner le Ci20

L’entreprise Grant Thornton a signé une convention avec Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20), collège d’entreprises de l’innovation réunis sous forme associative, en vue d’accompagner des startups ivoiriennes.

Le Ci20 qui a pour but de fédérer le meilleur des start-ups de Côte d’Ivoire, a l’ambition de déployer, en collaboration avec des bailleurs nationaux et internationaux, un ambitieux programme de promotion de 20 champions nationaux: le «#Ci20 Program».

La première cohorte de ce programme d’excellence, composé de 15 start-ups, sur une periode de deux ans, a pour ambition grâce un financement total de 4 millions d’euros en cours de mobilisation, de créer 2.000 emplois.

Le Programme Ci20 est basé sur quatre axes principaux: le renforcement des capacités, le plébiscite institutionnel et médiatique, l’accès aux marchés et un accompagnement financier.

Dans le cadre de cet ambitieux projet, #Ci20 et Grant Thornton, cabinet disposant d’une expertise internationale reconnue du droit des affaires et de la fiscalité, ont signé le vendredi 21 septembre 2021 une convention de partenariat.

A travers cet engagement signé dans les locaux de l’entreprise à Abidjan-Plateau, Grant Thornton va accompagner les start-ups du #Ci20 Program sur les questions d’accès au financement, de comptabilité, de fiscalité et de bonne gouvernance.

Le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié a, dans son propos, donné un aperçu de l’accompagnement que son entreprise entend faire au profit de ses partenaires, lors de la signature de convention.

« Cette cérémonie très importante marque le partenariat que nous souhaitons nouer et développer avec #Ci20 », a déclaré le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié.

Grant Thornton accompagnera les start-ups avec un focus sur l’innovation en leur apportant toutes les solutions en matière de gestion, de gouvernance et de bonne gestion, de bonne pratique, pour les amener à croitre et grandir.

« Il s’agit de faire de ces entreprises naissantes les fleurons de l’économie, je dirais même de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire avec un impact réel », a-t-il assuré. 

M. Dattié a réaffirmé la ferme volonté de son entreprise de faire tout l’accompagnement nécessaire en termes de formation, de conseil, et d’appui, dans un engagement personnalisé, pour accompagner chacun des membres de CI20 et l’organisation à faire éclore ses talents à la face de la Côte d’Ivoire  et du monde. 

« L’objectif de Grant Thornton aujourd’hui, c’est de mettre au profit des start-ups, toute l’expertise, toute l’expérience, toute la méthodologie de gouvernance d’entreprise en matière juridique, fiscale et financière que nous déployons pour les grandes entreprises afin que ces start-ups puissent grandir et croître dans un environnement propice à l’éclosion de leur avenir et de leur potentiel », a-t-il ajouté.

Steven Bédi, président de Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20),  s’est pour sa part réjoui de ce partenariat qui fait de Grant Thornton, le commissaire général du #Ci20 Program.

Pour lui, c’est un accord sans précédent pour un cabinet international de prendre un tel engagement envers les start-ups. L’entreprise se positionne de ce fait comme un leader de l’accompagnement des start-ups et des entreprises innovantes.

Deuxièmement, il s’agit pour Grant Thornton de mettre son expertise internationale au service des entreprises ivoiriennes depuis l’amorçage jusqu’à la croissance, a-t-il fait observer.

« Cette collaboration est la bienvenue quant aux ambitions des entreprises du Programme CI20 de pouvoir aller briguer des marchés et des partenariats publics et privés nationaux voire internationaux », a -t-il poursuivi.

Cet appui-là, soulignera-t-il, est « quelque chose d’assez important et surtout pour le collectif CI20, c’est de pouvoir rassurer aussi les bailleurs quant à la bonne gouvernance de leurs activités (…) ».

 « L’enjeu de cette collaboration, c’est de montrer aux grandes entreprises qu’on peut faire confiance aux start-ups, qu’un cabinet international peut adapter son expertise aux start-ups afin de pouvoir créer de la valeur de façon sécurisée », a-t-il renchéri.

Avec cette signature de convention, le #CI20 s’encadre des plus grandes expertises pour mener à bien son programme. Ces start-ups ambitieuses pourront par ailleurs partager leur expertise en termes d’écosystème start-up et d’innovation.

Cela devrait leur permettre de mieux appréhender l’écosystème ivoirien et ouest-africain. Pour Steven Bédi, « avec cette collaboration, désormais le #Ci20 sait structurer un certain nombre de leviers pour des bailleurs et pour des grandes entreprises qui voudraient collaborer avec les entreprises du Ci20 ».

Cette signature qui a vu la participation pour le #Ci20 des directeurs généraux de Cinetpay, Etudesk, Skanmed et Mon Artisan, intervient en prélude du Sommet Afrique-France où #Ci20 sera forte d’une délégation de dix entreprises invitées de façon exceptionnelle par l’Etat Français pour une série de rencontres institutionnelles et B2B.

Médias ivoiriens: les lauréats du Prix Caidp seront connus le 28 septembre

Les lauréats du prix CAIDP pour l’accès à l’information, en Côte d’Ivoire, visant la promotion des grands genres journalistiques (enquête, reportage, interview), seront connus le 28 septembre 2021.

« Nous avons bouclé les travaux de délibération (… ) rendez-vous le 28 septembre 2021 », a déclaré Mam Camara, le président du jury du Prix Caidp. 

Le jury du Prix Caidp du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information (Rejaip-ci) a finalisé mardi ses travaux au siège de la Commission d’accès à  l’information d’intérêt public et aux documents publics (Caidp). 

Ils ont eu 4 heures de temps de délibération pour déterminer les cinq lauréats  de la troisième édition du Prix Caidp du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information (Rejaip-CI). 

Selon le président du jury, Mam Camara, ancien président de l’Union nationale des journalistes (Unjci), la 5e édition du concours de la meilleure investigation du « Prix CAIDP » verra cinq prix qui seront décernés.   

On a Le Grand prix Caidp, le 2ème Prix, le 3ème Prix, le Prix d’Encouragement Kébé Yacouba et le Prix de la Meilleure Production Journalistique « Accès à l’Information, Médias et Migration » soutenu par l’Unesco.

Dix-neuf journalistes sont en compétition sur 26 productions présentées au jury. L’on dénombre six productions au niveau de la presse numérique.   

Les Prix Caidp, édition 2021, seront décernés le  28 septembre à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

Affaire nouveau parti de Gbagbo: Blé Goudé remonté contre des propos qu’on lui prête

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, a déploré samedi des propos qu’on lui prête, notamment son silence sur le nouveau parti politique annoncé par Laurent Gbagbo, son mentor.

M. Blé Goudé s’exprimait, par visioconférence à l’endroit de ses militants et sympathisants, depuis l’Europe, à l’occasion d’une cérémonie de présentation de son « pagne de retour » en Côte d’Ivoire. 

« Depuis que le président Gbagbo a annoncé qu’il va créer un nouveau parti, il y a beaucoup de bruits, et je suis devenu une cible, on veut me condamner pour un bébé qui n’est même pas encore né », a déclaré M. Blé Goudé.  

« Les gens parlent, (mais) personne ne connaît Laurent Gbagbo plus que moi. J’ai connu Gbagbo Laurent l’opposant, j’ai connu Gbagbo Laurent le président et j’ai connu Gbagbo Laurent le prisonnier », a-t-il lancé.

« Ne vous cachez pas derrière l’image de Gbagbo Laurent pour m’attaquer, on dit pourquoi tu ne parles pas » dans l’affaire de création de cette nouvelle force politique, s’est-il insurgé, affirmant « ce n’est pas moi qui a dit, c’est M. Laurent Gbagbo qui a dit » qu’il créera un parti.    

Le président du Cojep a insinué qu’ il entend dire que Gbagbo crée un parti politique en gestation, et Blé Goudé « ne veut pas rentrer (dans ce parti), c’est un traître », ensuite « Gbagbo ne l’appelle plus ».  

Certains, poursuivra-t-il,  rapportent « pourquoi il (Ble Goudé) ne prend pas la décision de dissoudre le Cojep », sa formation politique. Or, certaines formations proches de l’ex-président Laurent Gbagbo sont en ordre de bataille dans cet élan. 

Pour Charles Blé Goudé, « tous ceux qui bavardent se cherchent ». Il a appelé ses partisans à ne pas répondre, faisant observer que les conflits d’héritage autour d’un leader, après la mort d’Houphouët-Boigny, par exemple, ont plongé la Côte d’Ivoire dans une crise, jusqu’en 2011.

La transhumance politique, mentionne-t-il, « ce n’est pas nouveau en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas bon, mais ce n’est pas nouveau ». Il a ensuite appelé ses militants à ne pas prêter attention aux propos qu’on prête.

« Je trouve ça injuste », a-t-il dit, avant d’ajouter « préparez-vous aussi pour mon retour. J’ai crée le Cojep pour parler du quotidien des Ivoiriens. Le président Gbagbo et moi, quand il sera nécessaire on va se rencontrer, on a se parler ».  

 « Tant que mes deux pieds n’ont pas touché la Côte d’Ivoire, je n’engagerait aucun débat politique (…). Celui qui ne veut cela (au Cojep), il n’ a qu’ à partir », a-t-il martelé. Le chef du Cojep, acquitté depuis le 31 mars 2021, ne peut pas regagner son pays pour défaut de passeport.  

L’UNG adopte à un Congrès son « entrée » dans le prochain parti de Gbagbo

L’Union des nouvelles générations (UNG), un parti politique de l’opposition ivoirienne, a adopté samedi à Yamoussoukro, son « entrée » dans le nouveau parti annoncé par Laurent Gbagbo, son référent politique, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Dans un discours, Stéphane Kipré, le président de l’UNG, a invité l’ensemble des congressistes, au nom de tous les militants de l’UNG à « répondre oui » à l’appel lancé par M. Laurent Gbagbo, leur référent politique,  concernant la création de son nouveau parti. 

M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021, est rentré dans son pays le 17 juin. Le 9 août 2021, à l’issue d’un Comité central, il a appelé à la création d’une nouvelle force politique.  

« Le Congrès, relativement à l’appel lancé par M. Gbagbo pour la création d’un nouvel instrument politique, répond favorablement à l’appel du référent politique, à un grand rassemblement et adopte l’entrée de l’UNG dans la nouvelle force politique », indique le communiqué final des assises.

Le parti a donné mandat aux dirigeants de l’UNG de « transmettre dans les brefs délais les résolutions au congrès constitutif de la nouvelle force politique et de prendre une part active dans les préparatifs de création du nouveau parti » de Gbagbo.

« Le congrès tire toutes les conséquences juridiques quant à la décision d’adhérer à une nouvelle force politique en Côte d’Ivoire », poursuit le texte du communiqué final, qui laisse entrevoir que l’UNG va se fondre à cette nouvelle force politique, en constitution.  

Le congrès extraordinaire a fait un examen de cet appel autour du thème, « l’UNG face aux enjeux et défis de l’appel du référent politique à un grand rassemblement politique pour une nouvelle force politique en Côte d’Ivoire ». 

L’UNG est un parti politique dont l’idée de création part d’une fracture idéologique entre les membres d’une  formation politique ivoirienne (Mouvement des Forces Avenir) au sein de laquelle militaient M. Stéphane Kipré et certains de ses compagnons, d’aujourd’hui. 

Le divorce est intervenu à cause de l’intransigeance du président du MFA qui, bien qu’isolé, refusait de satisfaire  les revendications des militants qui demandaient purement et simplement le retrait du parti de l’alliance avec les mouvements rebelles.

En 2006, une Assemblée générale est organisée à la demande des 2/3 des membres de la direction. A cette session tenue le 18 novembre, l’idée de la création  d’un parti politique autonome est adoptée.

Dès lors, Stéphane Kipré et ses compagnons du forum du MFA travaillent à la création d’un parti politique épousant leurs convictions politiques et avec lequel ils pourront pleinement participer au jeu politique ivoirien.

Le 25 juillet 2007, le congrès constitutif du parti a lieu. Ce Congrès consacre alors la naissance de l’Union des Nouvelles Générations (UNG) avec à sa tête, M. Stéphane Kipré, en qualité de président.

Covid-19: 122 nouveaux cas et 4 décès enregistrés en Côte d’Ivoire samedi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce 122 cas positifs au Covid-19 et quatre décès enregistrés samedi, dans son bilan quotidien.

Selon le ministère de la Santé,  de l’hygiène publique indique « 122 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 311 échantillons prélevés soit 2,8 % de cas positifs, 95 guéris et 4 décès ». 

A la date du 25 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte 59 778 cas confirmés dont 57 282 personnes guéries, 593 décès et 1 904 cas actifs, précise la note qui relève le nombre total d’échantillons estimé à 998 355.

Jusqu’à la date du 24 septembre, 40 172 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 943 925 doses du 1er mars au 24 septembre 2021. Le ministre a  invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Mabri « gêné dans le débat » visant une « personnalisation » de la Constitution

L’opposant ivoirien, Toikeusse Mabri, se dit « gêné dans le débat qui a cours » en Côte d’Ivoire visant une « personnalisation » de la Constitution avec l’intégration de la limitation d’âge des candidats à l’élection présidentielle. »Ce qui me gêne dans le débat qui a cours, c’est sa personnalisation. C’est qu’on cite des gens qu’on sent visés (…). Or la loi doit être impersonnelle », a déclaré M. Mabri, lors de la 2e session du Comité central de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), son parti.

Pour M. Mabri, le président de l’Udpci, « le renouvellement de génération est un phénomène naturel. Tous, nous naissons, nous grandissons, nous vieillissons et ce qui nous préoccupe, c’est de savoir si les enfants sont prêts à assurer la relève ».

« Je suis sûr, parce qu’acteur politique, c’est comme ça aussi la vie politique (s’opère) et ce ne sont pas mes aînés Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara qui diront le contraire », a souligné M. Toikeusse Mabri, lors d’un point de presse. 

« Donc, ce renouvellement de génération doit être tous notre préoccupation si nous aimons la Côte d’Ivoire. Maintenant, s’il doit avoir un projet de loi qui nous conduise à ça, je souhaite que les choses se fassent dans la forme », a-t-il poursuivi. 

A l’issue d’un référendum, la Constitution ivoirienne avait été modifiée en 2016, sautant la limitation de l’âge pour briguer un mandat présidentiel. Aujourd’hui, le débat refait surface dans la ligne de mire de la présidentielle de 2025. 

 « Le moment venu, s’il y a un projet dans ce sens, l’Udpci pourra examiner la question et se prononcer, mais pour le moment c’est un débat sur les réseaux sociaux », a fait observer le président de l’Udpci.  

« Nous attendons une suite (officielle) qui nous permet de mener le débat », a-t-il dit. Répondant à une question indiquant s’il souhaitait qu’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se retirent, il a laissé entendre: « je crois que c’est la suite logique, c’est à eux d’apprécier ».   

L’avènement d’une nouvelle génération à la tête du pays avait été évoquée par le président de la République Alassane Ouattara, avant les joutes électorales d’octobre 2020 qui ont consacré sa réélection.   

L’Udpci a salué les récentes rencontres entre MM. Ouattara et Henri Konan Bédié et celle entre MM. Gbagbo et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition). Cependant le parti fait observer que « le dialogue politique inclusif est au point mort ». 

Le parti veut « qu’il en découle des dispositions et un engagement au dialogue inclusif qui va permettre de ramener la paix en Côte d’Ivoire durablement », a déclaré M. Mabri, en allusion au chef de l’Etat ivoirien.     

L’Udpci qui célèbre cette année ses 20 ans d’existence, est aujourd’hui à la croisée des chemins. Certains cadres du parti ont rejoint le Rhdp, ex-allié au pouvoir. La formation politique poursuit sa course et se modernise avec l’institution de cartes de membres biométriques.