Maroc: L’exposition Delacroix gratuite durant une semaine

Cette exposition est une première en Afrique.La Fondation Nationale des Musées accorde la gratuité pour la visite de l’exposition Delacroix, avant sa fermeture, du 4 au 10 octobre 2021 pour permettre aux personnes qui n‘ont pas eu l’occasion de la découvrir et de voir des œuvres prêtées par de grandes institutions.
Malgré la pandémie, l’exposition-événement « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix et l’établissement public du musée du Louvre, connait un succès exceptionnel, lit-on dans un communiqué de la FNM. 

« Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » témoigne d’une épopée désormais historique et célèbre le séjour qui a marqué toute la carrière de ce grand peintre admirateur du Maroc et de sa Culture. 

Cette exposition-événement organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe. Elle a permis au public marocain de découvrir l’histoire du peintre qui avait trouvé dans le nord du Maroc, précisément à Tanger dans les années 1800, une terre fertile de sujets, d’inspiration et de révélations foudroyantes et un climat favorable à la création.

Le Sénégal espère un rééquilibrage de ses finances

Dakar s’attend à un retour progressif de son déficit budgétaire à 3% dès 2023, et une réduction du ratio de la dette publique rapportée au PIB, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.Abdoulaye Daouda Diallo rassure. Malgré les effets néfastes de la Covid-19, « la trajectoire du déficit et la dynamique de la dette demeurent maitrisées ». A en croire le ministre des Finances et du Budget, même si la dette du pays a connu une évolution haussière entre 2016 et 2020, passant de 47% à 62,8%, « le ratio d’endettement public reste contenu en-dessous du seuil de 70% du PIB imposé par les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ».

D’ailleurs, a souligné M. Diallo, l’impact de cette hausse de la dette en 2020 a été atténué par les économies réalisées au travers de l’adhésion à l’Initiative de Suspension du Service de la Dette multilatérale (ISSD) avec des reports d’échéances. Ces derniers ont permis à l’Etat de réaffecter ses ressources sur les dépenses urgentes, en lien avec la crise.

Il s’y ajoute la gestion proactive du profil de la dette par le biais en particulier de rachats de dettes, en anticipation en saisissant les opportunités offertes à cet effet par l’évolution des conditions de financement sur les marchés de capitaux, a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Ainsi, en fin 2020, la dette publique extérieure du Sénégal était arrêtée à 68,4% concessionnelle et semi concessionnelle, avec un taux d’intérêt moyen de 1,2% et une maturité moyenne de 11,1 ans.

Partant de ces résultats et les bonnes perspectives qu’offrent l’exploitation pétrolière et gazière, le ministre des Finances et du Budget a fait savoir qu’après le rééquilibrage de la trésorerie de l’Etat, « un surplus du compte courant est attendu en 2024 ».

Sénégal : le Japon appuie le renforcement de la sécurité alimentaire

Tokyo vient d’accorder à Dakar une subvention de plus d’un milliards F CFA qui permettra l’achat de riz pour faire face au déficit de la production agricole.C’est en tout 250 millions de yens, soit plus d’un milliard deux cent cinquante millions de Francs CFA que le Japon vient d’accorder au Sénégal. Cette subvention a pour but de favoriser le renforcement du stock national de sécurité alimentaire.

La signature de l’Echange de notes relatif à cette assistance alimentaire pour l’année 2021 a eu lieu ce jeudi entre le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’Ambassadeur du Japon à Dakar, Tatsuo Arai.

« Cette subvention que vous venez de nous octroyer permettra l’achat de riz, qui se rajoutera à la production agricole et, par conséquent, favorisera le renforcement de notre stock national de sécurité alimentaire. Le produit de la vente de ce stock supplémentaire de riz sera versé dans le fonds de contrepartie destiné au financement de projets de développement socio-économique de notre pays », a déclaré M. Hott.

Par ailleurs, il s’est réjoui que « cet important appui qui entre en droite ligne des priorités du gouvernement déclinées dans le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) » du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Au-delà de la couverture des besoins vivriers, a fait savoir M. Arai, l’aide du Japon servira à constituer un Fonds de contrepartie destiné à financer d’autres projets dans d’autres secteurs du développement économique et social.

« C’est d’ailleurs à partir de ce Fonds que le gouvernement du Japon a mobilisé un milliard de F CFA au titre de sa contribution au Fonds Force Covid -19 dès le début de la pandémie. Il en est de même pour la contribution annuelle du Japon au financement du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, depuis sa première édition et qui a sensiblement augmenté pour cette année », a expliqué le diplomate.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives lancées par le Japon en direction de l’Afrique lors de la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad 7) à Yokohama pour accompagner son développement.

Il se rapporte directement à son Initiative pour la Santé, la promotion de la Couverture sanitaire universelle (CSU), et la Paix et la Stabilité, sous la bannière d’une « Nouvelle approche pour la paix et la stabilité en Afrique (Napsa) ».

Covid/Vaccination: quinze pays africains atteignent les 10 %

L’Afrique travaille à rattraper son retard en matière de vaccination contre le nouveau coronavirus.L’objectif mondial consistant à entièrement vacciner 10 % de la population de chaque pays avant le 30 septembre a été fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé de définir les politiques de santé. Près de 90 % des pays à revenu élevé ont déjà atteint cet objectif.

Les Seychelles et Maurice ont entièrement vacciné plus de 60 % de leurs populations et le Maroc a entièrement vacciné 48 % de sa population. La Tunisie, les Comores et Cabo Verde ont entièrement vacciné plus de 20 % de leurs populations. La majorité des pays africains qui ont atteint l’objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la Santé ont des populations relativement réduites et 40 % de ces pays sont des petits États insulaires en développement.

Tous ces pays ont bénéficié d’un approvisionnement suffisant en vaccins et nombre d’entre eux ont pu accéder à des doses provenant de sources différentes, en plus des doses reçues par le canal du Covax, la plateforme mondiale visant à garantir un accès équitable aux vaccins. La moitié des 52 pays africains qui ont reçu des doses de vaccins anti-Covid-19 n’ont entièrement vacciné que 2 % ou moins de leurs populations.

« Les données les plus récentes montrent des gains limités, et beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS, à savoir vacciner complètement 40 % de la population avant la fin de cette année. Les expéditions augmentent, mais l’opacité des plans de distribution reste la principale difficulté à surmonter pour que l’Afrique atteigne l’objectif », a souligné le Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme vaccination et développement des vaccins au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

S’exprimait ce jeudi lors d’une conférence de presse virtuelle, il a souligné que neuf pays africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, avaient déjà atteint l’objectif de 10 % au début du mois de septembre et six autres pays ont atteint l’objectif au cours de ce mois grâce à l’augmentation des livraisons de vaccins.

Vingt-trois millions de doses de vaccins contre la Covid-19 sont arrivées en Afrique en septembre, dix fois plus qu’en juin dernier. Pourtant, seuls 60 millions d’Africains sont entièrement vaccinés et seulement 2 % des plus de six milliards de doses de vaccins administrées dans le monde l’ont été sur le continent.

Le Covax travaille avec les donateurs, d’une part pour déterminer les pays qui sont en mesure d’absorber de grandes quantités de doses de vaccins et de les acheminer, et d’autre part pour renforcer son appui aux pays qui ne disposent pas d’autres sources d’approvisionnement en vaccins.

L’OMS a soutenu 19 pays africains pour qu’ils puissent réaliser des examens de l’action en cours, qui analysent tous les aspects de leurs campagnes de vaccination et font des recommandations d’amélioration. Les examens montrent que l’incertitude autour des livraisons a constitué un obstacle majeur pour de nombreux pays.

Le nombre de cas de Covid-19 en Afrique a diminué de 35 %, passant à un peu plus de 74 000 cas en une semaine à la date du 26 septembre 2021. Près de 1800 décès ont été notifiés dans 34 pays africains sur la même période. Le variant Delta a été répertorié dans 39 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le variant Bêta est présent dans 40 pays.

« Malgré la baisse du nombre de cas, nous devons rester vigilants et continuer à respecter les mesures de santé publique et de sécurité qui ont fait leurs preuves et dont nous savons qu’elles sauvent des vies, comme le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation sociale, en particulier dans la mesure où les taux de vaccination restent bas », a déclaré le Dr Mihigo.

L’extrême pauvreté guette 39 millions d’Africains d’ici 2021 (étude)

La Covid-19, les conflits et le changement climatique ont été identifiés comme les facteurs de risque pour les communautés les plus vulnérables lors de la 4e édition du Forum pour la résilience en Afrique.Ouvert mardi dernier, le Forum pour la résilience en Afrique prend fin ce jeudi. L’évènement phare de la Banque africaine de développement (Bad) a réuni par visioconférence les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires internationaux.

Durant les échanges, Amadou Hott, le ministre sénégalais de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, a présenté « plusieurs réussites de son pays » dans la voie du développement : « Le Sénégal a adopté un cadre juridique prévoyant des partenariats public-privé souples et sûrs. La crise (de la Covid-19) nous rappelle la nécessité de réagencer nos priorités, de renforcer la protection sociale de nos populations et d’établir un développement plus endogène ».

Akinwumi Adesina, le président de la Bad, « a mis en évidence les travaux entrepris par l’institution en faveur des financements climatiques et de projets verts majeurs, dont le programme d’énergie solaire Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour fournir de l’énergie propre à 250 millions de personnes dans 11 pays du Sahel ».

Dans son allocution, le Nigérian a constaté que « dans toute l’Afrique, les dépenses croissantes en matière de défense et de sécurité prennent de plus en plus la place du financement du développement des services essentiels, tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et les logements abordables ».

A en croire M. Adesina, ce choix des gouvernants « compromet la résilience nécessaire dans le long terme qui permet de mieux rebondir » alors que « les défis multiformes de cette pandémie, l’insécurité et le changement climatique continuent d’avoir un impact particulièrement fort sur les jeunes hommes, les femmes et les enfants ». 

À l’avenir, a affirmé le président de la Bad, la Banque travaillera en étroite collaboration avec ses pays membres régionaux sur le dossier des obligations indexées sur la sécurité dans le but de traiter les causes profondes de l’insécurité et de protéger les investissements ainsi que les moyens de subsistance.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a soutenu que « la richesse des ressources naturelles et la solidarité historique du continent pourraient jeter les bases de sa résilience » à condition de tirer les enseignements de la crise sanitaire mondiale qui a mis à nu « les vulnérabilités » de l’Afrique qui a plus que jamais besoin d’ « une nouvelle vision ».

A travers le Forum de cette année, la Banque africaine de développement vise la dissémination de sa toute nouvelle stratégie en matière de lutte contre la fragilité et de renforcement de la résilience en Afrique pour la période 2022-2026.

Génocide: Des Rwandais opposés à l’inhumation de Bagosora en France

Il était considéré comme un des cerveaux du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.Des militants rwandais ont, dans une déclaration dont APA a obtenu copie mercredi, demandé à la France de ne pas autoriser l’inhumation sur son sol d’un des principaux cerveaux du génocide survenu au Rwanda en 1994, Théoneste Bagosora, décédé à 80 ans samedi dans une clinique de Bamako, au Mali, où il purgeait une peine de trente cinq ans de prison après avoir été condamné par la justice internationale.

Ces activistes ont déclaré ne pas vouloir que la tombe de Théoneste Bagosora devienne un lieu de pèlerinage pour ceux qui ont soutenu le massacre de 800.000 Tutsis et Hutus modérés.

La France est déjà un « refuge pour de nombreux suspects du génocide et ne devrait pas devenir un ‘lieu de pèlerinage’ pour les nostalgiques du régime génocidaire », a déclaré le Collectif des Parties civiles pour le Rwanda (CPCR) dans un communiqué.

Plusieurs membres de la famille de Bagosora vivent en France.

Théoneste Bagosora était le directeur de cabinet du ministre de la Défense en 1994. Bien qu’il ait pris sa retraite de l’armée rwandaise en 1993, il avait continué à occuper ce poste influent jusqu’à sa fuite du Rwanda en juillet 1994.

Il avait été arrêté au Cameroun en 1996.

Selon l’acte d’accusation modifié du 12 août 1999, le colonel Bagosora avait élaboré un plan dont l’intention était « d’exterminer » la population civile tutsie. 

En exécutant ce plan, Bagosora avait organisé, ordonné et participé à des massacres perpétrés contre les Tutsis et les Hutus modérés au Rwanda.

Bagosora avait été accusé d’entente en vue de commettre le génocide,  de génocide, de complicité de génocide, de meurtre, de viol, de persécution, d’extermination et « d’actes inhumains » en tant que crimes contre l’humanité (notamment le meurtre de dix soldats belges de la Mission onusienne, Minuar, le 7 avril 1994).

En outre, Bagosora avait été accusé de meurtre de civils, d’atteintes à la dignité de la personne et « d’atteintes à la vie » en tant que violations graves de l’article 3 commun aux Conventions de Genève.

Il avait plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation et avait été jugé dans le cadre de l’affaire dite « militaire » devant le TPIR, aux côtés de Gratien Kabiligi, Aloys Ntabakuze et Anatole Nsengiyumva.

Le jugement de première instance avait été rendu le 18 décembre 2008.

Bagosora avait été condamné à une peine de prison à vie, commuée ensuite à 35 ans de prison.

Son lieu éventuel d’inhumation n’a pas encore été rendu public.

Diplomatie, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Le durcissement des conditions d’octroi de visas français aux Marocains, le pouvoir d’achat des citoyens, les relations Maroc-UE et le gaspillage de nourriture sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur la décision de Paris de réduire de manière drastique le nombre de visas accordés aux Maghrébins, y compris les Marocains, écrit que cette décision est « injustifiée », vu les liens forts de coopération unissant le Maroc et la France, précisant que le Royaume a fait preuve, à maintes reprises, de sa « bonne volonté » en matière de coopération sur la question de l’immigration clandestine « en acceptant le principe d’expulsion des adultes et même des mineurs ».

Dans un contexte préélectoral, cette posture vient « jeter le doute » sur les motivations réelles derrière cette décision, perçue comme « une manœuvre électorale » dictée par la propagation des idées d’extrême-droite et la multiplication des « sorties xénophobes » dans le paysage politico- médiatique.

D’un autre côté, cette annonce s’inscrit dans une « série d’attaques » ciblant le Royaume depuis quelques temps, notamment après la « réorientation stratégique » opérée par le Maroc vers sa profondeur atlantique et le renforcement de la coopération avec Washington et Londres, ajoute-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde l’augmentation des prix, souligne que le pouvoir d’achat de la population s’érode au moment où les dépenses relatives à la rentrée scolaire et à la préparation de l’année agricole se font sentir.

Si les conséquences de la covid-19 sur le commerce ne sont pas à négliger, il reste que la spéculation et le manque de contrôle contribuent à la hausse des prix qui se pratique sans préavis et à effet immédiat, estime la publication, ajoutant que le consommateur est ainsi plus soumis à la pression de ses besoins les plus urgents.

Le journal appelle à la réactivité des autorités, jugée plus que nécessaire pour faire face à l’inflation et à la stagflation, ainsi qu’au chômage qui ne cesse de pourrir la vie à une grande partie de la population qui arrive sur le marché du travail.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que des eurodéputés ont regretté la décision en 1ère instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc, tout en plaidant en faveur du maintien et du renforcement des relations et du partenariat avec le Royaume.

« La décision du tribunal européen nous appelle à intensifier et à maintenir les relations de coopération en matière de pêche et de produits agricoles entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc », a souligné l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, président de la délégation Maghreb au Parlement européen sur Twitter.

Pour sa part, l’eurodéputé italien, Marco Zanni, a relevé que « le Maroc est un partenaire clé dans la région méditerranéenne et en Afrique pour l’Italie et l’UE ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport « Indice du gaspillage alimentaire », publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et son partenaire Wrap (le Waste and Resources Action Program).

Le rapport révèle une réalité choquante et alarmante sur le volume de nourriture gaspillée chaque année au Maroc. Quelque 3 millions, 319 mille et 524 tonnes de nourriture préparées dans les foyers au Maroc sont jetés chaque année à la poubelle.

Bien que chaque Marocain jette environ 91 kg de nourriture par an, il se classe parmi les moins gaspilleurs de nourriture de la région MENA, selon les données du rapport.

Eleni Gebre-Madhin nommée responsable de l’Innovation au Pnud

L’Ethiopienne, qui sera en poste au Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), aura pour missions principales de « favoriser la numérisation » du continent.Eleni Gebre-Madhin capitalise « plus de 25 ans d’expérience dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes », indique sur son site le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Selon l’institution spécialisée, la nouvelle responsable de l’Innovation peut lui permettre « d’exploiter et de catalyser l’énorme talent innovant et entrepreneurial de la jeunesse africaine ». Le Pnud ambitionne de donner aux jeunes « les moyens de développer » leur continent.

Réagissant à cette nomination, Ahunna Eziakonwa, la Directrice régionale du Pnud pour l’Afrique, a déclaré qu’Eleni Gebre-Madhin les rejoint avec une « immense expérience professionnelle » à « un moment important » parce que « les initiatives de la jeunesse africaine, l’innovation et le secteur privé joueront un rôle essentiel dans la reprise post Covid ».

Dans le passé, Eleni Gebre-Madhin a occupé des postes de direction à la Banque Mondiale, à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) et siégé dans les Conseils d’administration d’entreprises et d’organisations internationales.

Titulaire d’un doctorat en Economie appliquée à l’Université de Stanford (Etats-Unis), cette Ethiopienne a reçu de nombreuses distinctions notamment le prix Yara pour la transformation agricole en Afrique.

Eleni Gebre-Madhin est la fondatrice d’Ethiopia Commodity Exchange, une entreprise dont la valeur commerciale s’élève à 1,2 milliard de dollars sur les trois dernières années.

Société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les faits de société et les élections locales du 23 janvier 2022.L’AS note un rebondissement dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques avec Djadji Condé, l’un des cerveaux, qui vient d’être « enfoncé par une nouvelle plainte ».

Commentant ces nombreuses histoires de trafics, des certificats de nationalité en passant par les « procès fictifs » jusqu’à l’affaire des passeports diplomatiques, Libération souligne qu’il s’agit là de « la saga des faussaires à col blanc ».

L’Observateur publie une « enquête sur le phénomène des femmes qui ont deux maris » au Sénégal. C’est une « arme pour empoisonner la vie de son ex », selon le journal qui titre en même temps « sur le suspense haletant des investitures à Benno », la coalition présidentielle, pour les élections locales.

« Face aux multiples variantes », Macky Sall demeure « la constante », indique ce quotidien. Face à tout cela, note WalfQuotidien, se dessine « le sort incertain des néo-convertis ».

Mais avant cela, L’Observateur informe que les listes électorales seront « publiées ce jeudi, le contentieux ouvert demain ». Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) « va recevoir les cautions du 1er au 30 octobre 2021 », note Vox Populi avant de s’exclamer : « Candidats, à vos chéquiers ! »

Sud Quotidien, de son côté, s’intéresse aux événements meurtriers de mars dernier et s’interroge sur « une enquête au point mort ». EnQuête se fait l’écho des Sénégalais décédés à l’étranger se heurtant au « casse-tête des rapatriements ».

Le corps de l’ancien basketteur, Ibrahima Niang, mort depuis le 7 septembre, « est toujours coincé à San Antonio », aux Etats-Unis. Pourtant, tous les « 2, 3 jours, des corps sont rapatriés grâce à nos soins », précise Amadou Gaye du ministère des Affaires étrangères.

Sur un autre sujet, EnQuête fait savoir qu’une étude sur les compétences techniques réalisée par l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord) montre que « seuls 13,7 % de travailleurs sont qualifiés ».

« Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables », relève Vox Populi dans cette enquête. Et d’ajouter que « les formations dispensées ne permettent donc pas aux diplômés, une fois sur le marché du travail, de pouvoir répondre aux (besoins) des entreprises ».

Guinée Bissau : Mahamat Saleh Annadif invite la classe politique au dialogue

Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas, sigle en anglais), qui a bouclé aujourd’hui une visite de deux jours à Bissau, estiment que les acteurs politiques doivent se mobiliser pour la consolidation de la paix et pour le développement.Il y a moins d’un an, Umaro Sissoco Embaló a été porté à la tête de la Guinée-Bissau. Un pays lusophone de l’Afrique de l’Ouest où les militaires se sont maintes fois emparés du pouvoir.

Cette démocratie est donc en construction. Pour s’assurer que le pays est sur la bonne voie, Mahamat Saleh Annadif,  le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, s’est rendu à Bissau, la capitale.

Au cours de son séjour, l’ancien chef de la diplomatie tchadienne « a eu une série de rencontres avec les autorités bissau-guinéennes », renseigne un communiqué de l’Unowas. En effet, M. Annadif a été reçu en audience par le président Umaro Sissoco Embaló avant de s’entretenir avec le Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, la ministre des Affaires étrangères et des Communautés, Suzi Carla Barbosa et le président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama.

Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a également discuté avec « les principaux partis politiques représentés au parlement ». Ces échanges ont permis à Mahamat Saleh Annadif de plaider pour le renforcement du « consensus national ». Pour lui, « il est vital que les acteurs politiques continuent de se parler pour mieux ancrer leur pays dans la paix et la stabilité ».

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit la barre des 2 millions de doses administrées

La Côte d’Ivoire, où la pandémie de Covid-19, connaît un regain ces dernières semaines, a franchi la barre des 2 millions de doses de vaccins administrées à la date du 28 septembre 2021.

« Le 28 septembre, 46 168 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 2 082 137 doses du 1er mars au 28 septembre » 2021, précise une note du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

Le ministère a enregistré le 29 septembre 2021, 118 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 854 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 132 guéris et 10 décès.

La Côte d’Ivoire compte, à la date du 29 septembre 2021, 60 138 cas confirmés dont 57 849 personnes guéries, 621 décès et 1 668 cas actifs.

La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire. Toutes les personnes de plus de 18 ans ont invités à se faire vacciner dans les centres de vaccination du pays.  

Grand-Bassam: plus de 500 personnes dépistées lors de la Journée mondiale du coeur

Plus de 500 personnes ont été dépistées de l’hypertension artérielle, du diabète et des maladies cardiaques, à l’occasion de la 13e édition de la Journée mondiale du coeur, célébrée mercredi officiellement à Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan.

L’édition 2021 de la Journée mondiale du cœur, abritée par la ville historique de Grand-Bassam, était organisée par le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques avec plusieurs partenaires dont le géant agroalimentaire Nestlé.  

Des séances gratuites de dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, de la cardiopathie ont eu lieu dans des quartiers et villages de Grand-Bassam, notamment à Carrefour jeunesse, au quartier France et à Vitré.

Chaque année, à cette même période, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, sensibilise les populations sur les maladies cardiovasculaires. Cette activité a été également meublée par une séance de fitness avec des élèves. 

Le directeur de Cabinet Dr Charles Koffi Aka, représentant le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a appelé les décideurs, le secteur privé ainsi que la société civile à une meilleure implication dans les actions de prévention et de prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. On estime à 17,5 millions le nombre de décès, soit 31% de la mortalité sur la planète en 2012 et 82% se produisent dans les pays à revenus intermédiaires.

D’ici 2030, près de 23 millions de personnes mourront de maladies cardiovasculaires, principalement des cardiopathies telles que les crises cardiaques et les AVC. Une personne sur 10 dont l’âge est compris entre 30 et 70 ans décédera d’une maladie cardiovasculaire. 

Pour faire face à ce défi, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté d’une politique nationale de lutte contre les maladies non transmissibles. Le pays subventionne des traitements médicamenteux de maladies cardiovasculaires et des cardiopathies nécessitant un appareil. 

La Côte d’Ivoire dispose de neuf unités mobiles polyvalents pour le dépistage et la prise en charge précoce des maladies, surtout les maladies non transmissibles en milieu rural, afin de toucher toutes les populations.

Un deuxième institut de cardiologie est en construction à Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Le directeur de Cabinet invite les populations à arrêter le tabagisme, réduire le stress en se relaxant et en prenant du repos. 

Dr Charles Koffi Aka a recommandé aux populations la pratique du sport et l’adoption d’un comportement sain, à savoir mesurer régulièrement sa pression artérielle, connaître son taux de cholestérol, varier les fruits et légumes, doser sa consommation de sucre et manger sainement. 

Il a appelé par ailleurs les populations à respecter les mesures barrières relatives à la Covid-19 et à se faire vacciner, tout en soulignant que les cardiopathies sont des facteurs de co-morbidité. La Côte d’Ivoire a franchi mardi la barre de 2 millions de vaccinés. 

Le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, a relevé que son entreprise, soucieuse du bien-être des populations, a amélioré le profil nutritionnel de leurs produits, en particulier le bouillon Maggi.

« Depuis 2020, Maggi Tablette Light a été mis sur le marché avec une teneur réduite en sel, de l’ordre de 15% et l’addition de sel de potasium comme substitut pour conserver le bon goût », a-t-il renseigné.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde. En Afrique, 1 million de décès sont recensés par an. En Côte d’Ivoire, l’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus répandue. 

Les principaux facteurs de risques sont de nature comportementale et peuvent être prévenus : le tabagisme, le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Le thème de cette journée est « Prends soin de ton coeur ». 

Électricité en Côte d’Ivoire: un portail de géolocalisation des travaux BTP annoncé

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) envisage d’ouvrir un Guichet pour les travaux BTP, sous forme de portail, d’ici fin 2021, afin d’éviter le piochage de ses câbles électriques dans l’emprise des travaux, grâce à un réseau géo référencé et cartographié.

« Nous sommes en train de mettre en place un guichet pour les travaux BTP, un portail informatique, à travers lequel toutes les entreprises BTP qui veulent faire des travaux » auront la possibilité de consulter le plan cartographié du réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, sous-directeur chargé du Système d’information géographique (SIG) de la CIE.    

Dans un stand de la compagnie, à l’occasion du 5e Salon international de la géomatique, à la Caistab à Abidjan, les 22, 23 et 24 septembre 2021, M. Bidia renseignait les participants sur les enjeux d’un réseau géo référencé et cartographié.    

Aujourd’hui, renseignera-t-il, pour anticiper sur les problèmes de piochage des câbles électriques, la société est représentée au Guichet unique de la construction du ministère, où elle voit si son réseau sera impacté par les projets d’infrastructures.   

Quand on veut construire, on fait des travaux de terrassement et on peut piocher des câbles, c’est pourquoi la compagnie met en place ce portail pour les travaux BTP, a justifié M. Bidia.     

Les entreprises et les particuliers pourront désormais consulter ce portail géo référencé avant de commencer leurs travaux pour voir s’il y a des réseaux qui sont dans l’emprise de ces travaux, a-t-il poursuivi, indiquant que « ce portail sera mis en oeuvre avant la fin de l’année ».     

« Aujourd’hui, à Abidjan, on est à 84% de réseau géo référencé et cartographié, et d’ici un mois, on va boucler tout le réseau d’Abidjan », a fait savoir M. Thomas Bidia. 

Au niveau de l’intérieur, « on est à peu près à 30% de réseau géo localisé cartographié », a-t-il ajouté, mentionnant que des équipes sont en train de faire le géo référencement de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.  

 

M. Bidia a aussi mentionné que d’autres zones de l’intérieur seront planifiées avant la fin de l’année, notamment la zone nord (Korhogo…), soulignant que la zone centre-Sud et le reste des zones du pays se feront en 2022. 

Avec un réseau cartographié, « quand un client a un problème, on ne perd pas du temps à chercher », a traduit M. Bidia, assurant que les délais de dépannage sont réduits ainsi que les temps de coupure aux clients.   

Expliquant la portée de la géomatique, en présence du directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, M. Bidia a noté que la digitalisation du réseau permet de réduire les incidents et de bien paramétrer le réseau pour éviter des coupures.

« Quand l’ouvrage est bien géolocalisé, l’accès est rapide, le client est rapidement localisé et les délais de dépannage sont courts », a-t-il renchéri. 

Le réseau cartographié est la représentation du réseau géographique à l’ordinateur et la saisie des données afférentes à ce réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, pour qui cela permet une efficacité dans le management des infrastructures électriques.     

Tunisie: Qui est Najla Bouden ?

« Cette universitaire inconnue du grand public et qui doit composer le prochain gouvernement en Tunisie doit faire face à des urgences comme l’économie et les finances », explique la journaliste tunisienne Frida Dahmani.Pourquoi le président Kaïs Saïd a-t-il chargé une femme, Najla Bouden, de former le futur gouvernement en Tunisie? 

En désignant Najla Bouden, une universitaire inconnue du grand public, pour composer une nouvelle équipe gouvernementale, Kais Saïd surprend tout le monde. Personne, ni en Tunisie, ni à l’étranger, ne l’attendait sur ce registre. 

Cette nomination intervient d’ailleurs dans une période où certains milieux au sein de l’opinion tunisienne commençaient à douter des convictions du chef de l’Etat au sujet de la place de la femme en Tunisie, son émancipation, ses droits. Ils redoutaient qu’il soit tenté de toucher aux acquis des femmes tunisiennes obtenus depuis l’indépendance.

Autant dire, que cette nomination est donc, à priori, une bonne nouvelle pour nombre de Tunisiens sensibles à la cause des femmes. Le premier pays arabe à avoir supprimé la polygamie et remplacé la répudiation par le droit au divorce devient ainsi le premier de la région à avoir une femme à la tête du gouvernement. 

Qui est Najla Bouden? 

Najla Bouden est professeure d’université. C’est une personne connue et respectée dans l’univers de l’enseignement et de la recherche. Formée à l’Ecole des Mines à Paris (France), elle a enseigné en Tunisie.

Depuis 2015, elle est chargée de piloter, pour le compte de la Banque Mondiale, le programme sur l’employabilité des diplômés des universités tunisiennes. Najla Bouden est apolitique. Son profil a peut-être été proposé au président parce que lui-même est un ancien universitaire.

Quelle est sa principale mission? 

Depuis fin juillet, la Tunisie est régie par des mesures exceptionnelles, suite à la décision du chef de l’Etat de décréter le limogeage du Premier ministre, le gel des travaux du parlement, la levée de l’immunité des députés, tout en s’octroyant presque tous les pouvoirs. En ne précisant pas le titre sous lequel Najla Bouden est désignée, le communiqué de la présidence n’indique pas si elle sera une véritable Cheffe de gouvernement ou une simple Première ministre. 

Le premier titre lui conférerait  plus de marge de manœuvre. Un chef du gouvernement est censé travailler directement avec le parlement. Or, les activités de l’hémicycle tunisien sont encore gelées.

Pour l’instant , il semble plus probable que ce soit  le président qui va diriger le gouvernement, surtout qu’il a déjà essuyé des échecs avec trois chefs de gouvernement.

Najla Bouden n’aura pas de difficulté à former son gouvernement. Le pays dispose de grandes compétences. La question à se poser, à ce stade, est de savoir si les avis de Najla Bouden vont peser sur les grandes décisions sur lesquelles le prochain gouvernement est attendu. Les urgences de la Tunisie sont l’économie et les finances, des domaines où elle n’a pas une expertise avérée.

Zimbabwe: vers un rapport sur l’impact des sanctions occidentales

L’ONU veut enquêter sur les incidences des sanctions infligées au Zimbabwe sur la situation des droits humains.Le rapporteur spécial onusien sur ce pays d’Afrique australe, Mme Alena Douhan, va mener ce travail du 18 au 28 octobre 2021.

« Alena Douhan et son équipe devront recueillir des informations et tiendront une série de réunions avec les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile, le secteur privé et l’opposition », a expliqué l’ONU dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Mme Douhan devra présenter un rapport public sur la visite au Zimbabwe au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies lors de sa 51e session prévue en septembre 2022.

Le Zimbabwe fait l’objet d’une série de sanctions économiques imposées par l’Union européenne, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux en représailles à sa décision de prendre obligatoirement des terres aux fermiers blancs en 2000.

Le Rapporteur spécial a été nommé à la suite d’une résolution du Conseil des droits de l’Homme de mars 2017. Selon la résolution, les mesures coercitives unilatérales et la législation sont contraires au droit international, au droit international humanitaire, à la Charte des Nations Unies et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre les Etats.

Elle souligne qu’à long terme, ces mesures entraîneront des problèmes sociaux et susciteront des préoccupations humanitaires dans les Etats visés.

Sénégal : une étude pointe du doigt l’opérationnalité des nouveaux diplômés

Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables selon une enquête menée par l’universitaire, Dr Ibrahima Bao.L’inadéquation entre les offres de formation et les besoins du marché d’emploi est souvent invoquée pour justifier le chômage endémique des jeunes. A travers cette étude, le coordonnateur de l’Institut de Formation Professionnelle (IFP) de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Ibrahima Bao, révèle que les diplômés des meilleures grandes écoles du Sénégal possèdent des compétences techniques hautement qualifiées.

Cependant, relativise-il, les entreprises sont confrontées à un déficit de nouveaux diplômés opérationnels concernant l’exécution des tâches nécessaires à leurs activités dans un contexte concurrentiel.

Selon le chercheur, beaucoup d’entreprises déplorent le déficit d’employabilité des diplômés sortis de l’enseignement supérieur, qu’elles assimilent généralement à un manque de maturité professionnelle et qu’elles décrivent sous le prisme de la compétence, de la prise d’initiative, de l’autonomie et des responsabilités.

« L’ensemble des responsables d’entreprise interrogés ont déploré un déficit en matière de compétences comportementales de la part des demandeurs d’emploi, quel que soit le niveau d’études ou le savoir-faire technique », explique le Dr Ibrahima Bao, cité par le document.

Par ailleurs, l’étude souligne que les entrepreneurs et recruteurs évoquent généralement trois catégories de valeurs pour être opérationnel et performant en entreprise, qui font défaut aux diplômés : le savoir-être, l’adaptation individuelle à la culture entrepreneuriale, et les valeurs, parfois en porte à faux avec celles traditionnelles.

Ainsi l’engagement, la capacité d’écoute, le sérieux, le respect, « savoir se tenir », la ponctualité, la prise d’initiative, sont, entre autres, les lacunes que traînent les demandeurs d’emploi sénégalais, révèle la recherche.

Cette dernière avance des raisons socio-anthropologiques à cette conduite inappropriée en entreprise compte tenu des notions de base inculquées par l’éducation familiale. Ainsi, note l’étude, les valeurs établies telles que le kersa (la honte), la soutoura (la discrétion), le tëy (la retenue, la patience), le yëm (la retenue, la mesure), le mougn (la patience, l’endurance), le woyof (la simplicité, l’humilité), peuvent être des freins dans le milieu entrepreneurial et doivent être transcendées pour une meilleure performance des diplômés.

Cette situation a pour conséquence une généralisation des stages de longue durée et l’obligation pour les entreprises d’investir dans la formation complémentaire des diplômés de l’enseignement supérieur afin de les rendre opérationnels.

Certaines prennent par exemple en charge des formations de mise à niveau dans les domaines de la technique, de la technologie et pour le renforcement des capacités du personnel. « Résultat, sur la scène internationale, les entreprises sénégalaises sont à la peine », déplore l’étude.

Partant de ces constats, M. Bao suggère donc des formations spécifiques pour remédier aux carences des demandeurs d’emplois. Sous forme de simulations avec des cas réels dans un environnement entrepreneurial, elles permettent aux candidats de prendre conscience de leurs faiblesses et de mieux comprendre les besoins des entreprises.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Angola : le coût du voyage présidentiel à New York décrié

La société civile et l’opposition dénoncent un gaspillage des ressources de l’Etat.La somme de 4.119.036,75 dollars utilisée par le président angolais, João Lourenço, comme budget de voyage pour participer à New York à la 76e Assemblée générale des Nations Unies a provoqué un tollé dans son pays.

Le chef de l’Etat a approuvé le montant le 8 septembre avant son séjour américain. L’argent a été affecté aux dépenses de fonctionnement qui ont commencé avec ses propres préparatifs pour assister à la réunion onusienne.

Cependant, cette somme a provoqué un tollé en Angola, où des groupes de la société civile et des hommes politiques ont vivement critiqué ce qu’ils ont appelé le « gaspillage de M. Lourenco ».

L’homme qui a succédé à Jose Eduardo dos Santos en 2017 est accusé d’insensibilité et de se moquer du sort des Angolais ordinaires.

« Gaspiller une telle somme d’argent pour des extravagances à l’ONU, alors que vos citoyens continuent de souffrir de la pauvreté représente la plus cruelle des ironies », déclare un activiste politique.

Les membres de l’UNITA (opposition) n’ont pas ménagé leurs critiques à l’égard de Lourenço, décrivant son « budget d’une semaine » à l’ONU comme tout simplement injuste.

Pour l’opposition, le vœu électoral du président Lourenço de s’attaquer à la corruption « est devenu creux » et laisse la place à une tendance apparente de son gouvernement à « abuser » de l’argent des contribuables pour un séjour qui n’aurait que peu ou pas d’avantages pour sa population démunie.

M. Lourenco, 67 ans, avait fortement critiqué le régime de son prédécesseur, M. dos Santos, pour sa corruption et avait promis de faire mieux.

En tant que chef du MPLA, le parti au pouvoir, il est presque certain qu’il cherchera à se faire réélire lors des élections prévues en 2022.

Ethiopie : une licence d’opérateur téléphonique bientôt accordée

La deuxième licence, qui sera attribuée d’ici janvier 2022, entre dans le cadre du processus de libéralisation du marché des télécommunications longtemps sous le monopole de l’opérateur national Ethio-Telecom.En mai 2021, l’Autorité éthiopienne des communications (ECA, sigle en anglais) a délivré la première licence au Partenariat mondial pour l’Ethiopie (GPE, sigle en anglais), un consortium incluant notamment Vodafone et Safaricom.

Pour la deuxième licence, une demande de propositions, avec des critères de pré-qualification révisés, a été envoyée aux entreprises nationales et internationales de télécommunications. La société, choisie au terme de la procédure d’appel d’offres, pourra entre autres proposer un service financier mobile à ses éventuels clients.

« L’objectif de la libéralisation des télécommunications a toujours été de stimuler la concurrence et d’attirer davantage d’investissements du secteur privé, élément clé de la transformation numérique de l’Éthiopie », a déclaré hier mardi Balcha Reba, le Directeur Général de l’organe de régulation.

Après le succès de la première phase de ce processus, a ajouté M. Reba, l’Autorité éthiopienne des communications « veut maintenant encourager d’autres opérateurs de télécommunications, de toutes tailles, à saisir cette opportunité passionnante ».

Le Tribunal européen annule deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé, ce mercredi 29 septembre, deux accords commerciaux entre le Conseil européen et le Maroc.Le Tribunal européen, basé à Luxembourg, a dans son arrêt annulé « les décisions du Conseil (de l’UE) relatives, d’une part, à l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine ainsi que, d’autre part, à leur accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ».

« Toutefois, les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période , car leur annulation avec effet immédiat est susceptible d’avoir des conséquences graves sur l’action extérieure de l’Union et de remettre en cause la sécurité juridique des engagements internationaux auxquels elle a consenti », lit-on dans l’arrêt qui porte sur des recours en annulation introduits par le polisario contre deux décisions du Conseil approuvant la conclusion d’accords entre l’Union européenne et le Maroc.

Le Tribunal annule les décisions attaquées, tout en décidant que les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période

Dans une déclaration conjointe, publiée à Bruxelles, juste après la décision du Tribunal européen, le Maroc et l’UE s’engagent à prendre « les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité des relations commerciales » entre eux.

« Nous restons pleinement mobilisés pour continuer la coopération entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, dans un climat de sérénité et d’engagement, afin de consolider le Partenariat euro-marocain de Prospérité Partagée, lancé en juin 2019 », ont-ils assuré.

L’UE et le Maroc continuent à œuvrer pour « développer les multiples dimensions de ce partenariat stratégique, dans le même esprit de mobilisation, de cohérence et de solidarité. Ce partenariat d’égal à égal s’appuie, par ailleurs, sur une relation bilatérale solide, basée sur la confiance et le respect mutuel, entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, tout en contribuant en même temps au renforcement de cette relation et de celle avec les Etats membres », souligne la déclaration conjointe.

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Mozambique : des enfants-soldats dans les rangs des jihadistes

Human Rights Watch (HRW) a accusé, ce mercredi, le mouvement islamiste somalien Al-Shebab, actif dans la province de Cabo Delgado, d’enrôler de force des mineurs.Pour faire face à l’armée mozambicaine et aux forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Shebab arrachent des enfants à leurs familles pour les placer sur la ligne de front.

Selon Human Rights Watch (HRW), des centaines de garçons, dont certains n’avaient que 12 ans, ont été enlevés et entrainés au combat dans des bases situées à Cabo Delgado, au Nord du Mozambique.

A en croire Mausi Segun, Directrice de l’ONG en Afrique, « l’utilisation croissante par Al-Shebab d’enfants comme combattants est le dernier chapitre horrible de la violence à Cabo Delgado ». A Palma, raconte Mausi Segun, des parents ont vu leurs fils revenir pour les attaquer en maniant des armes à feu.

Pour mettre fin à l’utilisation des enfants-soldats, la Directrice de Human Rights Watch (HRW) pour l’Afrique, a appelé le gouvernement mozambicain à « prendre d’urgence des mesures afin de protéger les enfants qui doivent rester dans leurs familles et aller à l’école ».

Dans sa guerre contre les Shebab, affiliés à l’Etat islamique, l’armée mozambicaine, les troupes de la SADC et les soldats rwandais gagnent du terrain avec des opérations conjointes.

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.

Afrobasket féminin 2021: les Éléphantes recevront 500 000 Fcfa chacune

Les Éléphantes basketteuses, classées 7e sur 12 équipes à l’Afrobasket féminin Cameroun 2021, recevront une prime de participation de 500 000 Fcfa chacune.

Cette promesse leur a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirien de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, lors d’une rencontre avec les athlètes à son Cabinet.

Le ministre en réponse aux doléances du président de la fédération ivoirienne de basket ball, s’est engagé à soutenir financièrement le président de l’organisation Mahama Coulibaly en épongeant la dette de la fédération vis-à-vis de la FIBBA, la tutelle continentale.

M. Danho s’est par ailleurs dit favorable à la création d’une académie fédérale de basket-ball dans les lycées. Cela est envisagé dans le vaste programme de construction des AGORAS et le PRECIS (Programme de réhabilitation, d’équipement et de construction d’infrastructures sportives). 

La fédération de basketball pourra bénéficier gracieusement, dans le cadre du contrat d’objectif qui la lie à la tutelle, d’un accès à ces infrastructures de qualité pour la préparation de l’équipe féminine et masculine.

Qualifiées pour les quarts de finale après avoir battu la Guinée, les Éléphantes basketteuses ont perdu face aux nigérianes qui ont remporté le sacre, et ce trois fois d’affilé, montrant leur suprématie dans cette discipline sur le continent. 

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi de visas aux Marocains est injustifiée (Bourita)

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi des visas pour les citoyens marocains est injustifiée et ne reflète pas la réalité de la coopération consulaire en matière de lutte contre l’immigration illégale, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Nous avons pris acte de cette décision et la considérons comme injustifiée pour nombre de raisons, dont la première est que le Maroc a toujours traité la question de la migration avec la logique de responsabilité et le nécessaire équilibre entre la facilitation de la circulation des personnes (Étudiants, hommes d’affaires et autres..), la lutte contre l’immigration clandestine et le traitement ferme réservé aux personnes en situation irrégulière », a soutenu M. Bourita lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec son homologue mauritanien, Ismaël Ould Cheikh Ahmed.

Dans le cadre de cette approche, le Maroc agit en responsable, souligne M. Bourita, précisant que la totalité des demandes introduites par les autorités françaises à ce sujet a été traitée.

Le ministre a affirmé à cet égard que 461 laisser-passer ont été remis aux personnes qui étaient en situation irrégulière et que 128 personnes d’entre-elles ont été admises, précisant que le Maroc conditionne le retour de ses ressortissants au fait qu’ils disposent d’un passeport ou d’un laisser-passer, et dans le sillage de la pandémie de la covid-19, le Royaume exige en plus un test PCR négatif pour pouvoir accéder au territoire national.

Ce que la France ne déclare pas, a-t-il noté, c’est que nombre d’individus disposant de documents de voyage n’ont pas pu rentrer au Maroc car refusant de réaliser ce dépistage, facultatif en France, qualifiant ainsi d' »inappropriée » l’adoption du paramètre du refus de la délivrance des déclarations consulaires nécessaires au retour des émigrés.

Le problème est franco-français car si la loi française ne permet pas à ses autorités d’obliger les émigrés à se soumettre à ce test pour leur rapatriement, le Maroc n’acceptera pas non plus de changer ses lois pour permettre aux personnes venant de France d’accéder à son territoire sans se faire dépister, a-t-il détaillé.

Toutefois, la décision de la France reste souveraine mais les raisons qui la motivent nécessitent précision et débat, car ne reflétant pas la réalité de la coopération consulaire entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration illégale, a insisté le ministre, affirmant que le Maroc suivra de près cette décision.

Toute en précisant que la décision française a été prise sans aucune concertation ni information préalables du Maroc, M. Bourita a souligné que la gestion de la question migratoire doit être immunisée des contextes politiques internes et ne doit pas subir les conjonctures politiques et électorales.

Dans une mesure sans précédent, la France a décidé de durcir les conditions d’octroi des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, annoncé ce mardi matin le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal sur Europe1.

Derrière cette décision : le « refus » de ces pays de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France, a-t-il précisé.

« C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a-t-il justifié.

Paris reproche aux trois pays du Maghreb de « freiner l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées. « Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces, aujourd’hui on met cette menace à exécution », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Interrogé sur la durée d’application de cette mesure, temporaire ou pérenne, Gabriel Attal a indiqué qu’elle avait été « décidée il y a quelques semaines » et « va être mise à exécution » pour « pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laisser-passer consulaires ». « On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu’on puisse faire appliquer nos règles migratoires », a insisté Gabriel Attal.

Techniquement, la France a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie et le Maroc, et de 30% pour la Tunisie.

Pose de la première pierre du nouveau complexe diplomatique mauritanien à Rabat

La pose de la première pierre pour la construction du nouveau complexe diplomatique de la République islamique de Mauritanie au Maroc a eu lieu mardi à Rabat, en présence du ministre des marocain Affaires étrangères, Nasser Bourita, son homologue mauritanien Ismaël Ould Cheikh Ahmed, nombre d’ambassadeurs accrédités au Maroc en plus des représentants des institutions élues et des autorités locales.Ce complexe, dont le design est inspiré de l’authentique art architectural mauritanien, sera bâti sur une superficie de 5.341 m² et abritera les bureaux administratifs de l’ambassade et la résidence de l’ambassadeur. 

Prenant la parole à cette occasion, l’ambassadeur de la Mauritanie à Rabat, Mohamed Ouled Hanani a souligné que « cet important projet constituera l’un des symboles des relations distinguées liant nos deux pays frères », formant le souhait de voir « cet édifice contribuer à consolider les liens étroits et multiformes » qu’entretiennent le Maroc et la Mauritanie. 

Il a ajouté que les chefs d’Etat des deux pays, le président Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani et le Roi Mohammed VI n’ont eu de cesse d’impulser ces relations vers davantage de progrès et de développement. Le diplomate a également souligné que ce complexe n’aurait pas pu voir le jour sans la coopération et le soutien apportés par les différentes autorités marocaines concernées qui ont accompagné l’ambassade dans les procédures administratives d’acquisition du lot de terrain et facilité celles liées à l’obtention du permis de construire.

Le projet, dont la réalisation est prévue sur 18 mois, incarne la vision du président mauritanien en matière de modernisation du système diplomatique du pays et d’amélioration des conditions de travail des missions diplomatiques mauritaniennes, en leur fournissant les moyens logistiques et humains nécessaires, a-t-il conclu.

Tenue de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne dans les semaines à venir (Bourita)

La Haute Commission Mixte et le Forum des hommes d’affaires maroco-mauritanien se tiendront dans les semaines à venir, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une entrevue avec son homologue mauritanien, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, le ministre a révélé que le Maroc et la Mauritanie sont unis par des liens solides sous l’impulsion des chefs d’Etat des deux pays qui veillent à sauvegarder la spécificité et la solidité des relations bilatérales.

Il a ajouté que les entretiens ont porté sur les moyens de promouvoir davantage ces liens, surtout sur le plan des consultations politiques bilatérales et de la coordination au sujet de toutes les questions, principalement celles inhérentes au volet humain, un pilier important dans les relations entre les deux pays.

« Les relations humaines entre le Maroc et la Mauritanie sont uniques et distinguées », a soutenu M. Bourita , notant que plus de 60% des étudiants arabes au Maroc sont des Mauritaniens, ajoutant que la formation et l’échange d’expertises sont comme ils l’ont été toujours un des fondamentaux des relations entre les deux pays.

Il a aussi fait savoir que la Mauritanie occupe une place privilégiée sur le registre de l’octroi des bourses et les inscriptions dans les grandes écoles et les universités marocaines et ce, au vu de l’excellence des relations de bon voisinage et la solidité des liens entre les deux peuples frères.

Évoquant le volet économique de la coopération bilatérale, M. Bourita a déploré le fait que  »les opportunités offertes ne sont pas jusque-là exploitées d’une manière optimale et ce, malgré les avancées enregistrées sur le plan de la coopération économique bilatérale ». Il a mis en avant, à ce propos, la volonté des deux pays de booster leurs investissements, leurs échanges commerciaux ainsi que les projets portés en commun par les opérateurs privés marocains et mauritaniens.

Le ministre a également indiqué que les entretiens avec son homologue mauritanien ont été aussi une occasion de passer en revue les questions régionales et internationales, se félicitant de la convergence des vues et de l’étroite coordination entre les deux pays.

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger, M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, a mis en avant, mardi à Rabat, les relations « distinguées et en constante évolution » liant le Maroc et la Mauritanie.

« Les relations bilatérales sont distinguées et en constante évolution, et il existe une coopération qualitative dans divers domaines » entre les deux pays, a-t-il souligné, faisant savoir que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre des consultations politiques, des échanges et de la communication continus entre le Maroc et la Mauritanie.

Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que le Maroc abrite une importante diaspora mauritanienne de plus de 10.000 ressortissants et que le nombre des étudiants mauritaniens au Maroc augmente régulièrement pour atteindre plus de 3.000 actuellement.

M. Ould Cheikh Ahmed a, par ailleurs, indiqué que les préparatifs sont en cours pour la tenue de la 8ème Haute Commission mixte maroco-mautitanienne, soulignant que tous ces indicateurs traduisent la qualité et le niveau des relations bilatérales.

Média ivoirien: Fousseni Touré lauréat du Prix CAIDP pour l’accès à l’information

Le journaliste ivoirien, Fousseni Touré, du quotidien Le Patriote, a remporté mardi la 3e édition du Prix CAIDP (Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics), succédant à Marcelle Aka du journal L’Inter.

Le dévoilement du Prix CAIDP a eu lieu à l’occasion de la 6e Journée internationale de l’accès universel à l’information. Le jury a également décerné à M. Fousseni Touré le Prix de la meilleure production sur le thème « Accès à l’information, médias et migration » soutenu par l’Unesco.  

Le 2e Prix CAIDP est revenu au journaliste Sériba Koné du site lepointsur.com et le 3e Prix CAIDP à Traoré Tié Médandjé de la chaîne de télévision NCI (privée). La journaliste Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire a décroché le Prix d’encouragement Kébé Yacouba, portant le nom du président de l’organisme.

Le Prix CAIDP vise à faire la promotion des grands genres journalistiques (enquêtes, reportages, interviews). Pour cette édition 2021, le jury s’est prononcé sur 26 productions sur 35 soumises par 19 journalistes dans les catégories presse écrite, presse en ligne, radio et télévision.  

Le président du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information, Jean Antoine Doudou, s’est réjoui de la croissance des productions au fil des années, ce qui témoigne que les journalistes s’approprient la loi 2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public.  

A travers ce dispositif légal, les populations ont la possibilité de s’adresser à la CAIDP afin d’accéder à l’information d’intérêt public, ce qui leur permet de diffuser et de publier des informations justes et vérifiées, mais aussi de se faire leur propre opinion de la gouvernance des dirigeants.

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a déclaré que son institution soutient que si l’on veut édifier des sociétés inclusives du savoir, l’accès à l’information est essentiel pour permettre à tous les citoyens sans exception de participer et de devenir des membres productifs de la société.

Le 4 septembre 2015, l’Unesco a proclamé le 28 septembre de chaque année Journée internationale de l’accès universel à l’information afin de faire prendre conscience au gouvernement et aux autres décideurs l’importance de ce droit transversal et fondamental.

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a réaffirmé l’attachement de son département « au caractère fondamental de l’accès universel à l’information et à la liberté ».

Exposant sur la migration, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a fait savoir que les Africains ont une « obsession de l’Occident », ce qui constitue un facteur majeur des migrations irrégulières. De ce fait, il y a une « mentalité de départ » concernant la migration qu’il faut revoir.   

                

Au cours de l’année 2021, la CAIDP a évalué 45 sites web des ministères, des secrétariats d’État et des organismes publics. Le ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, et celui de la Femme, de la famille et de l’enfant, ont été classés premier avec 98 points sur 100. Le ministère chargé de la Promotion des PME occupe le 3e rang avec 70 points sur 100.     

Covid-19/Vaccination : la Mauritanie sur la bonne voie

Nouakchott a atteint l’objectif global fixé pour fin septembre 2021 en vaccinant entièrement 13 % de sa population contre la pandémie du nouveau coronavirus.Les défis étaient énormes. Mais l’objectif a été atteint. La Mauritanie a entièrement vacciné 13 % de sa population contre la Covid-19, soit 569.587 personnes complètement vaccinées. En tout, 1.118.158 doses ont été administrées sur une population totale de 4,27 millions.

La Mauritanie entre ainsi dans le cercle restreint des pays africains (12 au total) ayant atteint le but d’inoculer le liquide précieux à au moins 10 % de sa population.

Ce défi a été surmonté à travers la conduite de trois campagnes de vaccination, le déploiement et la formation d’agents de vaccination par le ministère de la Santé, appuyés par l’OMS, dans les districts (moughattas) du pays.

A cela s’ajoute l’augmentation des points de vaccinations au niveau des centres de santé, des points d’entrée et autres lieux très fréquentés, particulièrement dans les zones à forte densité de population. Cela a permis d’atteindre un rythme de 30.000 de personnes vaccinées par jour en pleine troisième vague.

L’élargissement progressif de la population ciblée au-delà des groupes prioritaires ainsi que l’implication publique de personnalités gouvernementales ont contribué à augmenter la demande en vaccination de la part des Mauritaniens. Le pays a bénéficié de dons d’États à travers le Mécanisme Covax.

De plus, pour répondre aux défis d’approvisionnement ponctuels, un plaidoyer conjoint de la part du ministre de la Santé, Sidi Mohamed Lamine Zehaf et l’OMS a permis d’inscrire la Mauritanie sur la liste des pays prioritaires des livraisons additionnelles à travers Covax pour recevoir les vaccins AstraZeneca pour les personnes en attente d’une deuxième dose.

Jusqu’à présent, la Mauritanie a reçu 1.630.890 doses de vaccins, dont 993.750 du Mécanisme Covax, 108.000 du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (AVAT) des Centres de contrôle des maladies (CDC Afrique), et 637.140 provenant d’accord bilatéraux.

« Je félicite le gouvernement de Mauritanie et ses partenaires pour leur engagement à protéger sa population contre les formes graves de la maladie et du risque de décès », a déclaré le Dr Patrick Kaboré, Représentant de l’OMS en dans ce pays.

Les objectifs mondiaux ont été fixés afin d’atteindre des jalons importants dans le déploiement du vaccin anti-Covid-19 par les pays. Avec 10 % de la population vaccinée, la maladie, les formes graves et les décès seront freinés. Pour 40 %, les populations prioritaires comme les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités seront protégées. Et si 70% de la population est vaccinée, les sociétés et les économies s’ouvriront de nouveau.

Des pénuries de vaccins pénalisantes entre avril et juillet ont provoqué une incertitude et une insécurité d’approvisionnement pour les pays, impactant ainsi sur leur stratégie vaccinale. Des difficultés opérationnelles et une certaine réticence à se faire vacciner font que seulement 50 millions de personnes en Afrique, soit 3,6 % de la population du continent, ont été entièrement vaccinées contre la Covid-19.

Malgré les difficultés, beaucoup de pays ont adopté des stratégies innovantes et flexibles de livraison des vaccins dans le but de vacciner le maximum de personnes.

Tourisme: le Groupe Magic System distingué ambassadeur de l’OMT

Le Groupe Magic System a reçu lundi à Abidjan la distinction d’ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le tourisme responsable dont l’objectif est de faire rayonner la destination Côte d’Ivoire.

Cette distinction a été décernée au groupe ivoirien Magic System, à l’occasion de la 41ème édition de la Journée mondiale du tourisme (JMT) dont la Côte d’Ivoire, pays hôte, a accueilli officiellement les festivités.

La cérémonie s’est déroulée sous la férule du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, autour du thème de la croissance inclusive, dans un contexte de relance post-Covid-19 de l’industrie touristique.

L’ex-footballeur ivoirien Didier Drogba, ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a pris part à cette cérémonie, haute en couleur, en lumière et en son, avec des représentations culturelles de la Côte d’Ivoire. L’événement a rassemblé 128 pays.