La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du choc des ambitions dans la mouvance présidentielle et dans l’opposition à trois mois des élections locales.L’AS se fait l’écho de la « mésentente » dans la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). Les alliés, rapporte ce journal, ne s’entendent pas sur le choix des candidats dans certaines localités comme Yeumbeul Sud, Pikine (région de Dakar) et Tivaoune (région de Thiès).

Par contre, à Ndioum (Nord), « une marée humaine investit Cheikh Oumar Anne », remarque Vox Populi. Candidat à sa propre succession, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est engagé à œuvrer pour le développement de sa ville.

Le spectre de la division plane aussi sur la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof). Pour la mairie de Dakar, indique Sud Quotidien, Barthélémy Diaz a réitéré sa candidature alors que des tractations seraient en cours pour consolider Soham Wardini, l’actuel édile de la capitale qui avait poursuivi le mandat de Khalifa Ababacar Sall emprisonné dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.

Pour sa part, WalfQuotidien affirme que « Macky (Sall) lance la conquête du Sud » en perspective du scrutin du 23 janvier 2022.  En effet, indique ce journal, le Casa Sports, qui a remporté, samedi dernier, la Coupe du Sénégal aux dépens de Diambars, est allé au Palais pour présenter le trophée au président de la République. A en croire ce journal, l’objectif du chef de file de la mouvance présidentielle est de contester le leadership en Casamance de l’opposant Ousmane Sonko.

En tout cas, le Casa Sports a été « honoré » par Macky Sall, souligne Le Quotidien, non sans préciser que le chef de l’Etat, pour la 60e édition de la finale de la Coupe du Sénégal, a remis 30 millions F CFA au vainqueur et 20 millions F CFA au perdant.

Dans les colonnes de L’Observateur, un supporter du club casamançais a déclaré qu’ils se sont rendus au Palais pour montrer au locataire « leur amour et leur reconnaissance ». Toute une région « retrouve la joie de gagner », mentionne Le Soleil. Le quotidien national explique que le Casa Sports remporte la Coupe du Sénégal « dix ans après son dernier sacre » dans l’épreuve.

Interrogé par Stades, Joseph Koto, sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 23 ans et des locaux, soutient que Diambars, dont la plupart des joueurs sont de « petites tailles », a été mangé sur le plan physique par son adversaire.

Sur un tout autre sujet, Libération annonce qu’Ousmane Sonko « a introduit deux requêtes devant le juge du 2e cabinet assurant l’intérim du défunt doyen des juges, Samba Sall ». Les demandes de l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois, portent sur « la délivrance d’une copie du dossier de la procédure et de l’audition au fond et une mainlevée du contrôle judiciaire ».

Enfin, sous le titre « La rançon de la négligence », EnQuête fait savoir que l’effondrement d’immeubles à Fann Bel-Air et à Guédiawaye (région de Dakar) a fait « six morts et quatorze blessés ».

Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.  

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.    

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné. 

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».        

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».  

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.   

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».  

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.                                                                                   

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Des cimetières bondés, la fin des régies autonomes, hausse du déficit commercial, voici les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi. +L’Economiste+ s’interroge si le Maroc manquera-t-il bientôt de cimetières pour enterrer ses morts? La question peut en surprendre plus d’un, mais elle est d’une actualité brûlante. Elle a d’ailleurs été posée lors de l’une des dernières séances hebdomadaires de la Chambre des représentants (Xe législature (2016-2021)), écrit le quotidien.

Les cimetières au Maroc font face à plusieurs contraintes, principalement dans les grands pôles urbains et les anciennes médinas. Parmi ces contraintes, il faut signaler le nombre limité de ces sites, l’étroitesse de leur superficie, leur ancienneté et la saturation de leur capacité maximale. L’aménagement et la gestion des cimetières font partie des compétences des conseils communaux, rappelle le journal.

+Al Bayane+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 136,54 milliards de dirhams (1 euro=10,4 DH) à fin août 2021, en hausse de 22,3% par rapport à la même période de l’année 2020.

Au titre des huit premiers mois de cette année, les exportations se sont situées à 201,15 milliards DH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au cours des cinq dernières années, en hausse de 23,8% par rapport à fin aout 2020, selon l’Office des changes. En parallèle, les importations ont augmenté de 23,2% à 337,69 milliards DH, ajoute la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération d’injection de la 3ème dose du vaccin anti-covid 19 débutera lundi 04 octobre, a annoncé dimanche le ministère de la santé.

L’opération concernera dans une première étape les personnes ayant reçu les deux premières doses depuis au moins 6 mois, précise le ministère dans un communiqué sur les modalités et les démarches de vaccination à la troisième dose, notant que cette décision a été prise sur la base des recommandations du comité scientifique national et des recommandations scientifiques internationales.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le compte à rebours commence pour les futures sociétés régionales d’eau et d’électricité. Les responsables multiplient les réunions, notamment avec les partenaires sociaux, pour préparer le terrain à la création de ces nouvelles entités.

Selon le quotidien, les premières devraient voir le jour très bientôt dans trois mois. Pour aller plus vite, les autorités compétentes vont agir par étape. Autrement, quatre sociétés régionales devraient voir le jour dans des régions pilotes dans une première phase, notamment la région de Casablanca.

Banque Atlantique élue 1ère banque ivoirienne de financement du commerce

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP (Banque centrale populaire), a été élue meilleure banque de financement du commerce en Côte d’Ivoire en 2020, selon la revue anglaise GTR+ Africa 2021, indique une note de l’établissement.

Cette distinction vient récompenser les performances de la banque, pleinement investie dans l’accompagnement des entreprises en Côte d’Ivoire, ainsi que le secteur des matières premières, de la supply chain et de la fintech.  

Soutenu par le groupe BCP, l’établissement bancaire a en dépit de la pandémie de Covid-19 donné corps aux valeurs du Groupe, à savoir l’innovation, la proximité, la performance et la citoyenneté.

GTR+ Africa, revue financière anglaise dédiée à la finance, diffuse chaque année les principales évolutions et tendances de l’activité Trade. Les prix 2020 ont été attribués aux institutions qui se sont distinguées dans l’appui aux entreprises face aux effets délétères de la Covid-19. 

Filière riz: la FAO renforce l’expertise des acteurs ivoiriens pour une autosuffisance

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce l’expertise des acteurs de la filière riz en Côte d’Ivoire, à travers un partage d’expériences avec la Tanzanie et les Philippines grâce à l’appui de la République de Corée.

Ce partage d’expériences s’est opéré via un atelier organisé par la FAO, dans l’optique d’intensifier les bonnes pratiques entre la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines grâce à un soutien de la République de Corée.  

La FAO a réuni notamment les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz, tels que les représentants établis d’institutions gouvernementales, d’universités, d’instituts de recherche, du secteur privé de la Côte d’Ivoire, de la Tanzanie, des Philippines et de la République de Corée.  

Cela devrait permettre l’élaboration de politiques en vue de parvenir à une production intensive de riz amélioré dans ces trois pays (Côte d’Ivoire, Tanzanie, Philippines) avec l’approche de systèmes alimentaires durables. 

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de la FAO financé par la République de Corée, intitulé « Développement des capacités et partage d’expériences pour les chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire ». 

Ce projet FAO de Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), financé par le Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de la République de Corée (MAFRA), cible ces trois pays, à savoir la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et la République des Philippines.  Il est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Durant cet atelier organisé par la FAO, la République de Corée a partagé avec les participants, son expérience dans la réalisation de son autosuffisance en riz. 

L’atelier a aussi permis de mettre en évidence, les forces et les expériences uniques acquises dans les secteurs rizicoles de la République de Corée et partager ces expertises avec ces trois pays cibles, en tenant compte de l’approche des systèmes alimentaires durables.

Le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, représenté par M. René N’Guettia, directeur de Cabinet adjoint, s’est félicité de cette initiative. 

« L’opportunité que nous offre la Coopération Sud-Sud et Triangulaire à travers le projet de renforcement de capacités et de partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz est importante » pour développer la filière riz, a souligné M. N’Guettia.   

C’est pourquoi, dira-t-il, l’Etat ivoirien veut « tirer profit du présent projet afin de contribuer et faciliter l’atteinte des objectifs » du pays, à savoir parvenir à l’autosuffisance en riz à travers la mise en œuvre de la stratégie Nationale de Développement de la Riziculture 2020-2030. 

Le secrétaire général de l’Interprofession de la filière riz de Côte d’Ivoire, Issa Touré, a pour sa part salué la République de Corée pour cette séance de partage d’expérience qui a permis aux acteurs de la filière riz de Côte d’Ivoire de s’inspirer et de capitaliser les bonnes pratiques. 

Il a par ailleurs adressé un plaidoyer au gouvernement ivoirien en vue de soutenir la filière riz. Selon lui, « les producteurs au niveau local peuvent satisfaire la demande nationale en riz. Ils pourront y parvenir à travers un appui de l’État aux acteurs principaux de la chaîne ». 

La FAO a joué un rôle de pionnier dans la promotion de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), et plus de 370 millions de dollars ont déjà été investis dans des projets et activités connexes au cours des deux dernières décennies.

Le représentant de la FAO, Samy Gaiji, a insisté sur les capacités importantes de la Côte d’Ivoire à retrouver son autosuffisance en riz comme ce fut le cas encore en 1976 et cet objectif pourra être atteint au travers d’une série d’actions conjuguées. 

Ces actions vont de l’approvisionnement en semences améliorées, des engrais mais aussi la technicité, l’expertise requise pour une meilleure gestion de l’irrigation. Il a déclaré que « la coopération sud-sud et triangulaire est un de nos atouts clés pour contribuer à cet objectif ».  

L’introduction dans des pays de nouvelles technologies et expertises par le biais de la CSST a contribué à la réalisation de l’Objectif du Développement Durable 2 qui est d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

Décès à Abidjan de Anoman Brou Félix, pionnier de la musique Akyé

L’artiste ivoirien Anoman Brou Félix, virtuose de la guitare et pionnier de la musique Akyé (Sud), est décédé samedi à Abidjan à l’âge de 86 ans, indique une note du ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle.

« En ces douloureuses circonstances, j’adresse mes sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu. Je partage l’émotion et la peine de la grande famille artistique et culturelle », écrit la ministre Harlette Badou N’Guessan Kouamé.

Natif d’Adzopé, une localité du Sud ivoirien, Anoman Brouh Félix devient orphelin à l’âge de 11 ans. Il décide de faire la musique et apprend à jouer à la guitare, la basse et à la batterie, puis intègre divers groupes où il développe ses talents avant de sortir des opus.  

École ivoirienne: une fondation veut mobiliser des repas pour 50 cantines

La Fondation AWI, basée en Côte d’Ivoire, envisage de mobiliser 1,2 million de repas au profit de 50 cantines scolaires, durant l’année scolaire 2021-2022.L’objectif de la Fondation AWI, est d’offrir 1,2 million de repas à 10.000 élèves de l’enseignement primaire public, à travers la Côte d’Ivoire, pendant 120 jours, pour l’année scolaire 2021-2022. 

La Fondation AWI entend soutenir 50 cantines scolaires à l’échelle nationale, en accord avec la direction des cantines scolaires. Une information donnée le 1er octobre 2021, lors du lancement du projet « Ma cantine, je parraine un repas ».

Le projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » est une initiative de la Fondation AWI qui a pris forme depuis octobre 2019 sur la base d’une convention signée avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Le chef du projet « Ma cantine, je parraine un repas », Fofana Lossoungo, épouse Méité a présenté le bilan des activités de la Fondation sur ce volet, lors d’une conférence de presse.   

Selon elle, 20 cantines scolaires situées à Touba (nord-ouest) et Adzopé (Sud), ont reçu des vivres, alors que 3889 élèves ont bénéficié de 75 jours de repas et 12 groupements de femmes ont reçu un soutien. 

Elle a relevé des difficultés dans le cadre de l’exécution du projet, à savoir, le manque d’appropriation par les entreprises et les communautés, la crise de confiance de populations sur ce type de projet ainsi que la pandémie de Covid-19. 

Un autre défi à relever à travers ce projet, est celui de l’autonomisation des femmes. La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana, a déclaré que « la Fondation mettra un accent particulier sur la satisfaction des commandes des cantines en produits et denrées alimentaires par les Groupements des femmes et contribuera à l’autonomisation de milliers de femmes ». 

La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI a également lancé un appel aux partenaires financiers et techniques, aux entreprises et aux groupements de femmes, afin de soutenir ce projet et en être des ambassadeurs. 

Le représentant de la direction des cantines scolaires, Savané Yaya a tenu à encourager et féliciter la Fondation AWI pour toutes les actions menées en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.

« Je ne peux que dire merci à la Fondation AWI, avec ses partenaires et les femmes, pour ce qu’elle fait. Nous avons essayé de relever tous les points qui touchent à la cantine scolaire. Avec du recul, chacun doit réfléchir et dire ce qu’il peut apporter parce qu’il reste beaucoup à faire », a-t-il affirmé.    

Cette activité a été marquée par la présence du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Uvicoci, du SE-CONNAPE, et d’organisations de femmes transformatrices de produits.   

La Côte d’Ivoire compte depuis  2020, 5594 cantines sur l’ensemble du territoire. Le projet « Ma cantine, je parraine un repas » a été lancé en janvier 2020 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). 

Accusation de viol contre KKB: la plaignante, auditionnée, a exhibé « un passeport ivoirien »

Une jeune dame, qui accuse de viol le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a été auditionnée une première fois à la brigarde de recherche de la gendarmerie avec « un passeport ivoirien », selon la Ligue ivoirienne des droits des femmes.

Sur les réseaux sociaux, où cette affaire est abondamment relayée, l’on peut lire que cette dame, une artiste musicienne, est ivoiro-camerounais. La présidente La Ligue ivoirienne des droits des femmes, Meganne Boho, a exigé samedi face à la presse une « enquête » judiciaire. 

La ligue demande qu’il y ait une enquête et que la procédure soit suivie pour « faire la lumière » sur cet acte de viol présumé impliquant une personnalité de haut rang, a déclaré Meganne Boho, soulignant que « l’issue peut être positive ou négative ». 

« On ne rejette pas la parole » de la plaignante, il revient au procureur de permettre que cela soit élucidé via une enquête, a insisté Meganne Boho, mentionnant que la ligue ivoirienne des droits des femmes « accompagne sa démarche ». 

« Elle un passeport ivoirien » qu’elle a présenté lors de son audition, il y a quelques jours, a indiqué Meganne Boho. Au cours de cette édition, à la section de la brigade de recherche, la plaignante avait à ses côtés son « conjoint ». 

La plaignante, « indigente », n’a jusque-là pas d’avocat pour défaut de règlement de ses honoraires,  a fait savoir la présidente de l’organisation de défense des droits des femmes, relevant qu’un avocat qui était sur le dossier a du se désister pour cette raison.  

Son passeport et celui de son conjoint ont été « pris à la brigade de recherche de la gendarmerie », a rapporté de son coté Désirée Dénéo, la secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, qui a rapporté qu’on leur a fait comprendre que « c’est par mesure de sécurité ».

« Le fait que la plaignante et son conjoint sont privés de leur titre d’identité, nous pensons que c’est un préjudice, on ne peut pas admettre que dans un État de droit, sans raison apparente », on retienne un document d’identité, s’est insurgée Carelle Goli, responsable juridique de la ligue.

Sur la toile, des internautes disent que la plaignante demande comme dommage 150 à 200 millions Fcfa. Pour Désirée Dénéo qui a échangé avec elle, « c’est archi faux, en aucun moment elle a demandé une compensation financière ».

« C’est une information qui est sortie des laboratoires des cyberactivistes » proches d’une entité politique, a dit Désirée Dénéo, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, sans autre précision.  

Ses attentes, « c’est que justice soit faite, mais aussi quelque part que le préjudice soit réparé parce qu’elle subit des pressions morales et a (la plaignante a) dû quitter le quartier qu’elle habite parce qu’elle est stigmatisée », a-t-elle poursuivi.  

La plaignante accuse le ministre KKB de l’avoir violée et il y a six mois que le présumé acte de viol a eu lieu. La loi en Côte d’Ivoire donne 10 ans de prescription pour pouvoir porter plainte contre une personne sur un acte de viol. 

Le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, qui a indiqué lors d’une émission sur la RTI 1, la télévision publique, que l’affaire était en justice, a également porté plainte pour « chantage » et « diffamation ». 

Politique et diplomatie s’imposent au menu de la presse hebdomadaire

Les enjeux de la formation du nouveau gouvernement et la question de la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains sont les principaux sujets traités par  la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de la constitution du nouveau gouvernement, écrit que le nouveau gouvernement va prendre les rênes du pays dans un contexte « moins contraignant », puisque, quoiqu’il n’y ait pas une dynamique de reprise soutenue, l’économie nationale retrouve peu à peu des couleurs, et ce, à la faveur de la bonne tenue du secteur agricole et de l’orientation favorable des activités non agricoles.

Toutefois, « il faudra vite se mettre au boulot », car les urgences du Maroc ne sauraient souffrir d' »aucun temps de latence », d’autant plus que les priorités du Royaume sont d’ores et déjà connues et identifiées: déploiement du plan de relance de 120 Mds de DH, opérationnalisation du fonds Mohammed VI pour l’investissement, généralisation de la protection sociale et accélération de la réforme du système éducatif, entre autres, relève l’éditorialiste.

Le tout devant s’inscrire dans de « nouveaux postulats et doctrines de développement », en lien avec le nouveau modèle de développement, « un chantier ambitieux impulsé par le Souverain, qui pose les fondements du Maroc de demain par le biais d’une inflexion majeure dans la politique économique et sociale du Royaume », ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains, dénonce un « ton hautain et méprisant » par lequel cette décision a été annoncée, soulignant que ce ton « est inapproprié dans le monde diplomatique sauf quand on se considère une nation supérieure ».

« Le Maroc est un pays souverain. Et les Marocains ne sont pas une race inférieure », fait remarquer le jorunal.

En mélangeant les cartes de l’immigration clandestine et de la coopération consulaire, « l’Hexagone a voulu frapper fort, non pas par la pertinence du sujet, mais par la manière », ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +Challenge+, qui écrit que l’argument avancé pour justifier la réduction du nombre de visas, à savoir la non délivrance par le Maroc de suffisamment de pass consulaires à ceux qui ont été condamnés à une obligation de quitter le territoire français, n’est pas du tout probant.

Car, en plus de formalités sanitaires imposées par la pandémie, « la vérité, c’est qu’on ne peut pas délivrer un pass consulaire à quelqu’un qui n’a aucune pièce d’identité prouvant qu’il est Marocain », réplique l’hebdomadaire.

Et bien que le Maroc semble « harcelé de toutes parts », la diplomatie marocaine « ne cède pas à l’émotion », car elle est « une diplomatie avec une doctrine affirmée, qui ne cède rien sur l’intégrité territoriale, qui œuvre pour la paix et la coopération », ajoute-t-il.

Politique, faits divers et sport à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, les faits de société et le sport. »Pds-Jotna-Crd : Une alliance, 100 ambitions », titre Walf Quotidien, informant qu’à la Médina, à Dakar, le maire « Bamba Fall perd sur tous les tableaux » aux élections locales du 23 janvier 2022.

Pour L’As, « longtemps en hibernation, l’état-major +apériste+ (partisans de l’Apr, au pouvoir) sort du bois pour défendre son patron ».

« Entretien avec le député et Sg du Ppc : Seydou en campagne », lit-on à la Une du Quotidien, dans lequel journal, le patron du Parti pour le progrès et la citoyenneté (mouvance présidentielle) affirme : »Qu’on me sorte, de tous ceux qui veulent diriger la ville de Rufisque, un qui a la même parcours que moi. Me dire de réserver le poste de maire de Rufisque à l’Apr mettra fin à notre compagnonnage ».

Traitant du sommet Afrique-France, EnQuête révèle « Le choc des élites africaines ». « Exit le sommet France-Afrique, place au sommet Afrique-France dans sa formule innovante », note Le journal.

Pendant ce temps, Les Échos met l’accent sur l’enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail  (EERH) de l’ANSD qui montre une « grande disparité sur les rémunérations » au Sénégal.

« 40% de la rémunération versée à 20% des effectis permanents. Les ouvriers, qui représentent 48,7% des effectifs, ne reçoivent que 20,7% de la masse salariale. 74,5% des permanents dans le secteur moderne sont des hommes », détaille Les Échos.

« Révélation des aînés: 50% des ménages sont gérés par des retraités », rapporte Walf Quotidien.

« D’un contrôle de police au tiroir de la morgue : L’affaire Cheikh Niass (émigré décédé en prison quelques jours après sa mise sous mandat de dépôt) emporte le commissaire de Wakhinane. La version sur PV de l’agent de police verbalisateur de Cheikh Niass. L’échange houleux, la vidéo et les propos jugés offensant contre la police sénégalaise », explique L’Observateur en première page. 

Au même moment, Vox Populi renseigne sur ce drame nocturne à Ouest-Foire, à Dakar, où « un jeune homme  (a été) poignardé à mort » hier soir. Nos confrères précisent que le meurtrier s’est enfui à bord de sa voiture.

À Kédougou, Source A informe que « les populations ne dorment plus du sommeil du juste à cause d’une lionne » qui, à chaque fois qu’une moto ou un véhicule passe, sort de son trou et poursuit les passant.

À sa Une, Le Soleil s’intéresse au « Xalam, 52 ans après » et fait un « retour sur la légende ».

« Football: Coupe du Sénégal-Macky Sall remet 50 millions f cfa aux finalistes (Casa Sport-Diambars), note Le Soleil.

« Mondial 2022 (Q): Liste contre Namibie-Cissé opte pour la continuité. Retour de Diao Keïta. Matarou et Sima zappés. Bouna Sarr et Bamba dans le bain », indique Record à sa Une.

« Cissé feinte la polémique et convoque Bamba Dieng », rapporte L’As.

De son côté, Stades parle de « choc sous haute tension » à propos du match Liverpool/City en premier league.

Maroc : Les délégations du dialogue inter-libyen appellent au soutien de l’opération électorale dans le pays

Les délégations de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État libyens ont appelé, vendredi à Rabat, la communauté internationale à soutenir l’opération électorale devant se tenir le 24 décembre prochain, conformément à des lois consensuelles et sur la base des résultats du dialogue politique inter-libyen.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux de leur réunion consultative au sujet de la loi électorale, les deux parties ont exhorté la communauté internationale à veiller à garantir le respect des résultats de ces échéances à travers l’envoi d’observateurs internationaux pour en assurer le bon déroulement.

La réunion consultative tenue à Rabat et qui avait pour objectif de s’accorder sur l’organisation des élections présidentielle et législatives du 24 décembre 2021, s’est déroulée dans des « conditions d’amitié et de fraternité et dans un climat de consensus et de compromis entre les partenaires d’un même pays », a souligné le communiqué lu par le représentant de la Chambre des représentants, Al Hadi Seghir, lors d’une conférence de presse conjointe avec le deuxième vice-président du Haut Conseil d’État, Omar Bouchah.

Cette rencontre traduit l’importance de la prochaine opération électorale et la nécessité « d’outrepasser les différends actuels » pour mener la Libye vers « une étape durable et stable », mais aussi la conviction quant à l’esprit de consensus qui règne entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens, consacré par l’accord politique conclu à Skhirat le 17 décembre 2015, selon la même source.

Par ailleurs, le communiqué a salué le soutien et l’appui du Maroc au peuple libyen pour atteindre la sécurité et la stabilité dans ce pays, ainsi que « l’accueil chaleureux » du Royaume, tout en remerciant l’ambassadeur américain en Libye, Richard Norland, pour son accompagnement de cette réunion.

Cette réunion consultative libyenne au sujet de la loi électorale a été marquée par la présence de membres de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), a-t-on fait savoir. Durant cette rencontre de deux jours, tenue à huis clos, les deux parties ont discuté des points en suspens concernant l’organisation des élections présidentielle et législatives, censées se tenir en Libye le 24 décembre prochain et qui constituent une étape cruciale pour sortir le pays de la crise qu’il traverse.

L’accueil par le Maroc de cette réunion intervient après une série de rounds de dialogue libyen tenus dans le Royaume et marqués notamment par l’accord sur le mécanisme d’accession aux sept postes de souveraineté prévus dans l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en 2015 à Skhirat.

Le Maroc s’apprête à injecter une 3ème dose de vaccin anti-Covid

Une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. »Suivant les recommandations du comité scientifique national et les recommandations scientifiques internationales, une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, qui connait depuis son démarrage une dynamique positive et une large interaction des citoyens », affirme un communiqué du ministère.

Les démarches et modalités de vaccination à la troisième dose, ainsi que les catégories ciblées, seront communiquées ultérieurement, explique le ministère.

Vu l’importance de renforcer l’immunité chez l’ensemble des Marocains et étrangers résidant au Maroc et afin qu’ils se protègent eux-mêmes et protègent leurs familles de la contamination, ils sont appelés à adhérer à cette opération, souligne la même source.

Le ministère appelle tout le monde à respecter les consignes des autorités sanitaires publiques et à continuer à observer d’une manière stricte les mesures préventives avant et après la vaccination, afin de contribuer à l’effort national visant à endiguer ce virus au Maroc et à progresser vers l’immunité collective.

Trésor ivoirien: remboursement des cautions des législatives de 2021

Le trésor ivoirien annonce le remboursement des cautions électorales aux législatives de 2021 pour les candidats ayant obtenu 5% du suffrage exprimé et ceux dont le dossier de candidature a été rejeté, dans un communiqué.

Dans le communiqué produit par la direction générale du Trésor et de la compatibilité publique, la structure publique souligne que le remboursement de la caution électorale est requis par l’article 24 du Code électoral ivoirien.

Le trésor, de ce fait, invite les candidats concernés à se présenter « à partir du 11 octobre 2021 à la trésorerie générale d’Abidjan centre (munis d’une demande de remboursement adressée par la Commission électorale indépendante, l’orignal de la quittance de paiement et une photocopie de la CNI) ». 

Les élections législatives ivoiriennes de 2021 sont les plus ouvertes et inclusives depuis 26 ans, en raison de la participation de tous les grands partis politiques, ce qui a élevé le niveau de compétition de ces joutes électorales.  

Depuis 1995, il n’y a pas d’élection législative qui a mis autant en compétition tous les partis politique. À ce scrutin, étaient présents le parti de Alassane Ouattara, de Laurent Gbagbo et de Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique).    

En 2000, des candidatures ont été rejetées ce qui avait conduit au retrait de certains partis, tel le Rassemblement des républicains (Rdr) dirigé par Alassane Ouattara. Il avait ordonné que ses partisans ne prennent pas part au scrutin, estimant que l’élection n’était pas ouverte. 

Au lendemain de la grave crise postélectorale de 2010-2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir, suite à une alliance avec le Pdci. Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Gbagbo boycotte les législatives ainsi que celles de 2016.

Le paysage politique a changé. Le Pdci qui avait refusé d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), présidé par M. Ouattara s’est rapproché du FPI, une stratégie visant la conquête du pouvoir d’Etat.  

En dépit du boycott électoral de l’opposition lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, tous les partis de l’opposition ont à la faveur du dialogue entre le gouvernement et l’opposition, pris part à ces élections législatives,  remportées majoritairement par le Rhdp (pouvoir). 

Pour ces élections législatives, plus de 1200 candidatures ont été retenues après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel pour 255 sièges pourvus à l’Assemblée nationale au terme du scrutin qui s’est déroulé dans les 205 circonscriptions du pays. 

Cancer: la Côte d’Ivoire va investir 20 milliards Fcfa pour l’accès aux soins sur 5 ans

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé vendredi « pour les 5 ans qui courent, 20 milliards de Fcfa qui seront investis » pour un accès au traitement des malades du cancer. »La Côte d’Ivoire a établi une convention de partenariat avec le laboratoire Roche pour la prise en charge du cancer, du diagnostic, du traitement et en intégrant la formation », a indiqué M. Pierre Dimba, à l’occasion du lancement de l’édition 2021 d’Octobre rose, organisé par le Centre d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (Cnrao).

Selon M. Pierre Dimba, « pour les 5 ans de la convention qui court, c’est 20 milliards de Fcfa qui seront investis pour rendre accessible le traitement aux patients souffrants de cancer » à travers la Côte d’Ivoire.   

En plus de ces subventions, soulignera-t-il, c’est 119 patients atteints du cancer qui ont été pris en charge directement par la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un coût de plus de 29 millions de Fcfa. 

En outre, 316 patients ont été pris en charge dans le cadre du Conseil national de santé à hauteur de 365 millions Fcfa, a-t-il dit , avant d’ajouter que « 809 patients ont bénéficié des actions mises en place par le centre (Cnrao) à hauteur de plus de 800 millions de Fcfa ».  

Dans ce contexte, le coût de certains protocoles thérapeutiques est passé de 1,5 million Fcfa à 150.000 Fcfa la séance. Ce qui a permis que 775 patients soient traités gratuitement. Avec la convention, depuis 2019, la gratuité a été étendue à 12 produits anti-cancéreux.

En vue de soutenir ses populations, l’Etat ivoirien a créé un Programme national de lutte contre le cancer, créé et mis en fonctionnement le Cnrao qui comptait de janvier 2018 au 31 août, au total, plus de 5.000 nouveaux patients dont 1.076 pour le cancer du sein, soit 19,25%.

Le ministre a mentionné que le centre a enregistré 20.313 consultations, 1471 patients traités par radiothérapie et plus de 10.183 cures de chimiothérapie et de thérapies ciblées, tout en relevant que l’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara est un continuum de soins.

Plus de 120 sites de dépistage sont répartis dans le pays, où le personnel bénéficie de formation au diagnostic, au traitement. Les patients, eux, ont une accessibilité au traitement par la subvention des coûts des produits anti-cancéreux via la convention avec Roche. 

Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Cnrao, qui a exposé sur le cancer du sein, a fait savoir que la maladie du cancer du sein, dépistée tôt se guérit. Aujourd’hui, le cancer du sein « n’est plus une fatalité » en raison de l’évolution de la cancérologie.

Et ce, à deux conditions. Le cancer du sein se guérit à condition qu’ il soit découvert tôt et correctement traité. Ensuite, des médicaments « imposent à la cellule de dormir, elles ne se multiplient pas », ce qui donne au patient de mener une vie normale. 

« Ces nouveaux traitements, c’est grâce à eux qu’ on dit aujourd’hui que le cancer n’est plus une fatalité, parce que même quand la médecine ne peut pas guérir, le fait d’imposer aux cellules de dormir, ça devient une maladie chronique comme le diabète ou l’hypertension », a-t-elle dit. 

Le Cnrao, inauguré en 2017,  est un hôpital public qui a effectivement ouvert ses portes en 2018. Les patients ont la possibilité de payer leurs factures par échelonnement. En juin 2021, il a acquis un appareil de radiothérapie intégrant la technologie « Rapid arc ».

Le représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, a fait observer qu’à l’échelle mondiale, il y a chaque année, près de 1,380 million de nouveaux cas de cancer dont 458.000 décès dus au cancer du sein, le premier cancer chez les femmes dans le monde.

Les deux tiers de ces décès, dira-t-il, ont lieu dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires où la plupart des femmes atteintes de cancer du sein sont diagnostiquées tardivement et chez les femmes de plus de 30 ans du fait de l’absence  d’informations sur le dépistage précoce. 

« Dans la région africaine, la charge du cancer devrait passer plus d’un million de cas de 2018 à plus de 2 millions si rien n’est fait en 2040 ». Dr Yameogo a souhaité que la Côte d’Ivoire, qui fait beaucoup d’efforts, « arrive au traitement zéro ».

L’Ethiopie expulse de hauts fonctionnaires de l’ONU

Le ministère des Affaires étrangères accuse les sept diplomates onusiens d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.Dans des lettres adressées à chacun des sept employés de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le ministère leur a ordonné de quitter l’Ethiopie dans 72 heures.

Parmi ces sept personnes, figurent des membres du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Grant Leaity, Coordonnateur humanitaire adjoint pour l’OCHA et Adèle Khodr, représentante de l’UNICEF en Éthiopie, figurent parmi les personnes expulsées. Kwesi Sansculotte, Saeed Moahmoud Hersi, Ghada Eltahir Midawi et Marcy Vigoda de l’OCHA ont également reçu l’ordre de partir, de même que Sonny Onyegbula, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Depuis novembre 2020, des combats font rage dans la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, entre les forces fédérales et les partisans du Front populaire de libération du Tigré (TPLF, sigle anglais).

Les autorités éthiopiennes accusent les agents de l’ONU présents dans le pays de favoriser, voire d’armer, les forces tigréennes, sous le couvert de livraisons d’aide. L’ONU en Éthiopie a démenti avec véhémence ces accusations.

La Sierra Leone stoppe la progression de la Covid-19

Le ralentissement de la pandémie est noté en septembre 2021 dans plusieurs régions de ce pays d’Afrique occidentale.Le pourcentage d’infections à la Covid-19 enregistrées mensuellement en Sierra Leone est passé de 1,3% en août à 0,4% en septembre, avec zéro décès en un mois. Ce qui a incité les autorités à alléger plusieurs mesures de restrictions mises en place pour prévenir et combattre le nouveau coronavirus, notamment le couvre-feu et la distanciation physique dans les lieux de culte et les transports publics.

Par ailleurs, l’Afrique a suivi la même tendance mondiale de baisse du nombre d’infections et de décès dus à la Covid-19.

Les infections mensuelles mondiales sont passées de 8,5% en août à 6,9% en septembre. De même, le nombre de décès est passé de 6,2% en août à 5,5% en septembre.

Au 30 septembre 2021, la maladie a infecté plus de 234 millions de personnes et fait près de cinq millions de victimes dans le monde. Le mois d’avril 2021 (9,6%) a enregistré la plus sévère vague de Covid-19, suivi de décembre 2020 (8,6%) et d’août 2021 (8,5%).

Une filiale de banque réhabilite une école maternelle à Yamoussoukro

Banque Atlantique, filiale du groupe BCP, a financé les travaux de réhabilitation et de rénovation du groupe scolaire maternelle Sinzibo de Yamoussoukro, inaugurés le vendredi 24 septembre 2021.

L’inauguration a été faite par M. Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie et cadre de la Région.

Ces travaux, entièrement financés par cette filiale, se sont échelonnés sur deux mois, permettant d’accueillir, dès la rentrée scolaire 2021–2022, plus de 700 enfants dans des conditions optimales d’hygiène, de sécurité et de bien-être.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la banque et la Direction régionale de l’éducation nationale, précisément l’Inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Yamoussoukro ainsi que le Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES). 

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs invités de marque, notamment MM. Yaya Coulibaly, secrétaire général de préfecture représentant le Préfet de Région, Habib Koné, directeur général d’Atlantic Business International.

Étaient aussi présents M. Arsène Coulibaly, directeur général de Banque Atlantique, Mamadou Fofana, directeur régional de l’éducation nationale, ainsi que les autorités administratives, politiques et coutumières.

« Les actions de Banque Atlantique sont aussi sous-tendues par une politique de proximité et de citoyenneté visant notamment l’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré le directeur général de Banque Atlantique. 

Le programme d’engagement citoyen de l’établissement bancaire, en lien avec les axes stratégiques retenus et partagés par le Groupe, vise à concilier performances économiques, progrès social et préservation de l’environnement.

« C’est pourquoi nous avons décidé sans hésiter d’accompagner le projet de réfection de cet établissement dédié à l’accueil de la petite enfance afin d’aider les enfants à apprendre et grandir dans de meilleures conditions », a-t-il dit.

Selon le directeur général, l’éducation étant la base d’un développement social réussi, l’établissement qui se veut une entreprise citoyenne, valeur chère au groupe, a entrepris cette réhabilitation. 

Pour sa part, M. Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet acte qui fait « preuve de générosité et de solidarité à l’égard des parents d’élèves, des enseignants et des tous petits de l’EPP Sinzibo grâce à ces travaux de réhabilitation qui améliorent leurs conditions de travail, de sécurité et préservent leur santé ». 

« Tous mes remerciements les plus sincères aux dirigeants de Banque Atlantique pour ce geste fort, salvateur qui vient mettre du baume au cœur des populations de Yamoussoukro », a-t-il ajouté. 

Consciente du rôle majeur que joue l’éducation dans le développement économique et social, la filiale, à travers ces actions, entend renforcer sa promesse de concrétiser et de placer la solidarité au cœur de son engagement.

Banque Atlantique, 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché, est présente dans les huit pays membres de l’Union monétaire (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Expo 2020 Dubaï : l’Afrique du Sud à la recherche d’investissements

Prétoria veut profiter de l’Exposition universelle 2020, ouverte ce 1er octobre à Dubaï, pour se remettre de l’impact de la Covidd-19.Au cours de l’évènement qui se tient sur six mois, l’Afrique du Sud va, explique le Système de communication et d’information du gouvernement (GCIS), présenter « sa proposition de valeur » et « promouvoir le commerce et l’investissement, les technologies innovantes de classe mondiale, les arts créatifs, le tourisme, les sports et sa diversité culturelle unique ».

« L’Expo 2020 sera l’occasion pour le pays de présenter au monde entier sa vaste gamme d’opportunités économiques, culturelles et touristiques », a déclaré le GCIS dans un communiqué daté de ce vendredi.

Parmi la délégation sud-africaine, figurent des entreprises en démarrage représentant les secteurs de la technologie financière, de la technologie sanitaire, de l’agroalimentaire, de l’économie circulaire, de l’énergie verte et d’autres secteurs, dont la mission est « de se connecter avec des investisseurs mondiaux pour décrocher des opportunités commerciales ».

Les expositions de Team South Africa à la foire commerciale mettraient également davantage l’accent sur l’agriculture et les secteurs des services aux entreprises mondiaux, de l’exploitation minière, de la fabrication et de la fabrication avancée.

« L’objectif est de donner aux investisseurs et aux visiteurs une véritable expérience de ce que l’Afrique du Sud offre grâce à des expositions virtuelles qui permettront aux visiteurs d’engager des discussions virtuelles avec les entreprises », poursuit le GCIS.

Selon Team South Africa, l’objectif « est de transformer les discours sur l’histoire de l’Afrique du Sud en opportunités commerciales potentielles ».

L’Expo 2020 de Dubaï se déroulera du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, avec la participation de 190 pays.

Guinée : Mamady Doumbouya investi président de la transition

Le chef de la junte militaire a réitéré son engagement et celui des membres de la transition à ne pas se présenter aux prochaines élections.Le Colonel Mamady Doumbouya est officiellement investi président de la République de Guinée. Le chef du Groupement des forces spéciales ayant renversé Alpha Condé le 05 octobre dernier a prêté serment ce vendredi au Palais Mohammed-V de Conakry devant le président de la Cour suprême, Mamadou Sylla.

Dans son allocution, il a juré « de préserver en toute loyauté la souveraineté nationale », de « consolider les acquis démocratiques, de garantir l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national ».

Le nouveau président a saisi l’occasion pour dresser les principales missions de la transition, dont la durée reste encore inconnue. Parmi celles-ci, figurent notamment l’élaboration d’une Constitution et l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles.

Selon Mamady Doumbouya, le conseil national de la transition et le gouvernement de transition seront prochainement mis en place. Ces entités auront la charge d’exécuter les missions susmentionnées.

Il a rassuré qu’il « mesure à sa juste valeur l’immensité des charges » qui lui sont confiées, en sa qualité de président de la République.

Côte d’Ivoire: le kg du cacao fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022

Le prix bord champ du Kg de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022 contre 1.000 f l’année précédente.

Le prix garanti du kg de cacao aux producteurs a été dévoilé, vendredi à Abidjan, par le Conseil café-cacao, organe de régulation de ces deux filières, qui a également fixé pour la campagne 2021-2022 le prix du Kg de café qui passe de 550 Fcfa à 700 Fcfa. 

La campagne café, elle, s’ouvre en décembre prochain sur toute l’étendue du territoire. Selon M. Maurice Sawadogo, responsable d’une coopérative, cela permet aux paysans de mieux organiser la traite.  

Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, ont mis en œuvre un concept de prix plancher, instituant un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays.

Après les négociations sur le Différentiel de revenu, la Côte d’Ivoire et le Ghana n’ont pas réussi à convaincre tous les chocolatiers et les industriels à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent via ce mécanisme influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Le contexte de Covid-19 a grippé le mécanisme.   

Le cacao représente plus de 50% du PIB des exportations de la Côte d’Ivoire et 15% du Produit intérieur brut (PIB). Il  fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). 

Malawi : drame à l’Assemblée nationale

Clement Chiwaya, l’ancien vice-président du parlement malawite, s’est donné la mort dans l’hémicycle pour une histoire d’avantages liés à son véhicule de fonction.Au Malawi, l’Assemblée nationale a été, hier jeudi, le théâtre d’une terrible scène. Clement Chiwaya s’y était rendu pour une réunion avec la greffière, Fiona Kalembera. Les avantages de l’ex-vice-président du parlement a été au menu des échanges.

A l’évidence, la rencontre n’a pas répondu aux attentes de M. Chiwaya. Dans un accès de colère, il s’est tiré une balle dans la tête. Dans un communiqué laconique, l’Assemblée nationale a confirmé les faits qu’elle impute à une « frustration ».

Clement Chiwaya a quitté sa fonction de vice-président de l’Assemblée nationale en 2019. Avant d’abréger sa vie, il a laissé une note expliquant son passage à l’acte : « Je suis abattu. Mon mal-être n’est pas lié à la voiture de fonction mais aux épreuves que l’on me fait endurer pour récupérer ce qui m’appartient ».

En effet, il a affirmé avoir acheté le véhicule de fonction à la fin de son mandat de cinq ans, comme le prévoyait son contrat.

Le vice-président régional d’IFC pour l’Afrique en visite au Sénégal

Du 4 au 6 octobre prochain, Sérgio Pimenta séjournera à Dakar pour discuter de la manière dont la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais) peut soutenir une croissance tirée par le secteur privé.L’institution financière, dans un communiqué reçu vendredi à APA, affirme que « le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la stratégie de relance » de l’économie sénégalaise après que la Covid-19 a freiné les perspectives de croissance du pays.

Sérgio Pimenta, le vice-président régional de la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais), prévoit de s’entretenir avec « des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé ».

Au Sénégal, l’IFC soutient œuvrer pour « le développement socio-économique à travers la création de nouveaux marchés et d’emplois ». La structure du Groupe de la Banque Mondiale consacrée au secteur privé entend appuyer « le développement des secteurs clés pour la croissance au Sénégal, en mettant l’accent sur les infrastructures, la santé, le logement, le tourisme, l’agro-industrie, l’économie numérique et l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises ».

Malgré la crise sanitaire, rapporte la source, la Société financière internationale a plus que doublé ses investissements au Sénégal au cours de l’exercice 2021 pour les porter à 159 millions de dollars (dont 55,2 millions de dollars mobilisés auprès d’autres investisseurs), contre 75,6 millions de dollars (dont 44,7 millions de dollars de mobilisations) lors de l’exercice 2020.

Plusieurs membres de l’équipe de direction d’IFC pour l’Afrique dans les secteurs des infrastructures, des industries manufacturières, de l’agroalimentaire et des services et de la finance vont accompagner Sérgio Pimenta lors de sa visite au Sénégal.

Côte d’Ivoire: les prix des carburants restent inchangés en octobre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 31 octobre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Prix BJKD: une Ivoirienne remporte le Prix de l’entrepreneuriat féminin

L’Ivoirienne Aimée Egue a remporté le Prix Sodeci (Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire) de l’entrepreneuriat féminin, à la 4e édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, ouvert à l’international.

Spécialisée dans l’agriculture et la transformation alimentaire avec son entreprise « Les beignets Bassy », l’Ivoirienne Aimée Christelle Egue Essim, a remporté le Prix Sodeci de entrepreneuriat féminin d’une valeur de 5 millions de F CFA.

La finale de cette 4ème édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, s’est déroulée dans un hôtel à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. 

Le parrainage du « Prix de l’entrepreneuriat féminin » par la Sodeci montre l’engagement de l’entreprise à soutenir la femme dans son développement personnel, professionnel et son apport dans le tissu économique du pays.  

Le lauréat du 1er Prix de ce concours a été Fenou Industries du Bénin, pour sa plateforme de e-commerce. Elle est ainsi repartie avec la somme de 25 millions de FCFA. 

Le 2ème Prix, lui, a été attribué au Burkinabé Seydou Traoré, avec son entreprise Kenneya, spécialisée dans l’assistance médicale aux personnes âgées. Il remporte le Prix NSIA Fondation de l’innovation et la somme de 15 millions de FCFA,

La Béninoise Célia Chabi de Kiel bien-être, spécialisée dans la transformation du baobab en tous ses dérivés remporte le 3ème Prix BRVM pour le développement durable et la somme de 10 000 000 FCFA

Le cinquième Prix de la Béninoise Tikry  Z. Corenthin Esperanza, avec son entreprise Tofidoux, est celui de ADN de la performance, d’un montant de 3.000.000 de F CFA.

Ces quatre Prix sont renforcés par les dons matériels des partenaires (ordinateurs, postes téléviseurs, etc.). M. Christophe Kouadio, secrétaire général de la Sodeci représentant la direction générale de la société, a remis le Pix de l’entrepreneuriat féminin, lors de la cérémonie.

Pour cette 4ème édition, le prix BJKD s’est ouvert à l’international avec la participation de huit pays d’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Mali, Sénégal et le Togo. 

Les participants ont concouru dans les mêmes conditions que les entrepreneurs ivoiriens. Ce prix a été initié depuis 2018 pour contribuer à la réduction du chômage et au développement économique par l’entrepreneuriat Jeunes.  

Législatif, gouvernance et environnement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent aux futurs défis à relever par le Parlement, à la gestion de la chose publique et à la protection de l’environnement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les élections ne sont pas la finalité, mais plutôt un moyen pour permettre à de nouveaux partis et élus de prendre le relais et poursuivre le chemin du développement et surtout la réponse aux attentes des citoyens, notant que le Parlement avec ses deux Chambres est particulièrement attendu au cours des prochains mois.

Il a tout d’abord le contrôle de l’action du gouvernement, les missions de la diplomatie parlementaire mais également et surtout le volet législatif, poursuit le quotidien, relevant que le rythme de la production des lois gagnerait ainsi à augmenter au cours de la prochaine législature qui se profile.

Des projets ainsi que des propositions de lois efficaces, claires et surtout applicables sur le terrain très vite, « peuvent être la meilleure réponse aux citoyennes et citoyens qui sont allés en masse aux urnes pour élire les nouveaux membres des instances élues », estime-t-il.

Abordant la gestion de la chose publique, +L’Économiste+ relève que l’arrivée de nouvelles têtes à la présidence de différentes collectivités territoriales, stars connues du monde du foot, de politiques confirmés ou de figures féminines, « ravive les attentes et humanise un peu plus ce qui s’apparente à un quasi-maquis ».

Bien peu de citoyens maîtrisent les rouages de cette stratification ou savent même ce que fait chaque structure ou à quoi elle sert exactement, constate le journal, citant l’exemple des conseils régionaux qui entament à peine leur deuxième mandat.

Contrairement au discrédit ayant marqué le mandat précédent, dans la nouvelle configuration, « plus rien n’interdit désormais le déploiement de coalitions homogènes au service de stratégies de gouvernance plus efficaces. Et surtout au plus près des besoins des populations », indique-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que le dimanche 3 octobre 2021 aura lieu à Rabat la 4ème édition de la Journée sans voitures, désormais rebaptisée « Rabat, sans ma voiture ».

Organisée par l’Association des Jeunes du 21ème siècle en partenariat avec les autorités locales, cette manifestation vise à sensibiliser les Rbatis à l’importance de la protection de l’environnement et à la nécessité d’agir contre la pollution atmosphérique générée par les véhicules de transport, souligne la publication.

De 9h à 18h, l’Avenue Mohammed V sera donc exclusivement ouverte aux voitures électriques, aux vélos et aux véhicules de secours. « Ce genre d’évènements permet de réduire de 30 à 40% de la production de gaz à effet de serre de la journée », a déclaré Aziz El Fekkaki, président de l’Association des Jeunes du 21ème siècle, cité par le quotidien.

Les bons points de l’économie à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la bonne notation de l’économie nationale par le cabinet Bloomfield Investment.Le Soleil indique que le Sénégal est « parmi les mieux notés de l’Uemoa » dans la première notation en monnaie locale par le cabinet Bloomfield Investment. Le pays pourra emprunter aux meilleurs taux sur le marché financier régional, selon le quotidien national.

« Bloomfield atteste de la consolidation de l’économie », rapporte EnQuête. C’est « une bonne note pour le Sénégal », d’après Le Quotidien. « L’économie sénégalaise est liquide et résiliente », se réjouit dans L’AS le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo. Il ajoute dans Libération : « Un taux de croissance de 13,7% est attendu en 2023 ».

En politique, EnQuête s’intéresse aux « secrets (de la) longévité » de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof). Malgré de nombreux soubresauts et crises, elle « fait cap sur 2022 », à savoir les élections locales du 23 janvier prochain.

A l’opposé de ce tableau présenté par ce journal, Le Quotidien remarque que « le feu couve à Benno » en raison des rudes batailles pour le contrôle des mairies lors des joutes électorales. Les villes de Dakar (Ouest), Thiès (Ouest), Fatick (Centre), Saint-Louis (Nord), Ziguinchor (Sud), Kaffrine (Centre) font entre autres « l’objet de convoitises ».

Sud Quotidien s’attend, pour sa part, à une « contestation fast track » à partir de ce vendredi. La période contentieuse s’ouvre, en effet ce jour, pour les Locales 2022.

En fait divers, L’Observateur livre « la choquante histoire d’une vie tombée en prison ». Selon le journal, le détenu Cheikh Niasse, décédé aux Urgences de l’hôpital Aristide Le Dantec, est passé « d’un simple contrôle de police au tiroir de la morgue ».

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket, Moustapha Gaye, déclare dans Stades que c’est à lui « de décider (s’il) doit continuer ou non » malgré que l’équipe nationale a fini quatrième du dernier Afrobasket sans certaines de ses cadres.

« Nous sommes dans une logique de continuer le travail », a souligné le non moins Directeur technique national de la discipline, se disant également « très à l’aise dans (ses) deux casquettes ».

En football, ce quotidien informe que le sélectionneur national, Aliou Cissé, dévoile ce vendredi sa liste pour la double confrontation avec la Namibie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Stades note que Bamba Dieng et Bouna Sarr seront les « nouveautés » de ce groupe.

La Côte d’Ivoire compte 15 institutions (officiel)

La Côte d’Ivoire compte actuellement 15 institutions dont 10 constitutionnelles, selon un manuel de l’architecture institutionnelle de la 3e République rendue publique jeudi à Abidjan.

La mouture de l’architecture institutionnelle de la 3e République a été présentée par le ministre auprès du président de la République de Côte d’Ivoire, chargé des Relations avec les Institutions, Kafana Koné, lors d’une cérémonie. 

Cette cérémonie, tenue dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a regroupé des présidents d’institutions, des ministres et des membres de la Chambre des rois et des chefs traditionnels. 

Ce manuel intitulé « L’architecture de la 3e République de la Côte d’Ivoire » indique les modalités de saisine des institutions ainsi que leurs missions, a fait savoir le ministre auprès du président,  chargé des Relations avec les Institutions de la République, M. Kafana Koné.

« Nous mettons à la disposition des populations 4.000 exemplaires qui seront distribués gratuitement aux structures et démembrements de l’Etat, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux bibliothèques communales, scolaires et universitaires », a-t-il annoncé. 

La Constitution ivoirienne de 2016 a prévu dix institutions, notamment celles exerçant le pouvoir exécutif (président de la République, vice-président, gouvernement), les Institutions parlementaires qui sont l’Assemblée nationale et le Sénat , les Institutions juridictionnelles (Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’Etat, Cour des comptes).

Elle consacre également comme institution le Conseil économique, social, environnemental et ciculturel (CESEC) ainsi que le médiateur de la République et la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels. 

Aux côtés de ces institutions dites constitutionnelles, des structures ont acquis le statut d’institution du fait de la mission d’intérêt général qu’elles assurent. Elles sont considérées comme des structures assimilées. 

Il s’agit, entre autres, de la Grande Chancellerie de l’ordre national, la Commission électorale indépendante  (CEI), la Haute autorité pour la bonne gouvernance  (HABG) et l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). 

Ces 15 institutions de la République sont de nature politique, juridictionnelle, administrative ou consultative. La Constitution de 2016 est novatrice, car celle-ci ouvre la Côte d’Ivoire au bicamérisme avec l’institutionnalisation du Sénat. 

Le paysage institutionnel tel que fixé par la Constitution du 8 novembre 2016, modifiée par la loi constitutionnelle No 2020-348 du 19 mars 2020, comprend les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et d’autres institutions ayant des mandats essentiels pour le bon fonctionnement de l’Etat. 

Côte d’Ivoire: plus de 200 millions Fcfa à 9 porteurs de projets d’innovation

Neuf lauréats du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), soutenu par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ont reçu jeudi à Abidjan des chèques d’une valeur globale de 210,25 millions Fcfa pour financer leurs projets.

Les résultats de l’appel à projet de cette première session pour l’année 2021, ont été proclamés en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Diawara Adama.

Les projets retenus sont issus des secteurs de l’agriculture, la biodiversité, la science de la terre, les ressources minières et énergétiques, la santé, le développement durable, la sécurité alimentaire du e-service.

Au cours des prochains, « le Fonsti mettra l’accent sur les financements collaboratifs  (Le co-funding) » fait récemment avec le Centre canadien de recherches pour le développement international (CRDI) et la Fondation nationale de recherche (NRF) d’Afrique du sud », a dit Dr Yaya Sangaré, le secrétaire général du FONSTI. 

« Il faut que nos chercheurs et innovateurs apprennent à faire le plus possible avec le moins possible. C’est un changement de paradigme qu’il faut opérer, car pour nos chercheurs formés dans les universités occidentales, la recherche, c’est faire plus de résultats avec plus de ressources », a-t-il ajouté. 

Le ministre Adama Diawara a assuré que l’Etat apportera sa contribution au fonctionnement du FONSTI, invitant la structure à poursuivre activement ses activités de mobilisation de ressources afin de soutenir davantage projets.

Les projets de recherche, cette année, ont été co-financés par le FONSTI et le CRDI du Canada dans le cadre de l’initiative des organismes subventionnaires de la recherche en Afrique au Sud du Sahara. 

« Le second défi est celui de la valorisation économique des résultats de recherche. Ce (qui) implique que les résultats de la recherche fondamentale ou appliquée soient transformés en services, produits ou procédés d’innovation technologique et en biens de consommation susceptibles de générer des emplois, de la richesse et de la fiscalité », a-t-il poursuivi. 

Il a remercié le gouvernement suisse pour son appui financier et technique lors de la création du PARES qui a atteint son principal objectif avec la mise en place du FONSTI, souhaitant que le PARES soit « transféré vers le FONSTI afin que la Côte d’Ivoire dispose d’un fonds unifié ». 

La société civile ivoirienne tient des Journées du consensus national du 12 au 15 octobre

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a annoncé jeudi l’organisation de la 3e édition des Journées de consensus national (JCN) prévues du 12 au 15 octobre 2021.L’annonce a été faite par le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, M. Mahamadou Kouma, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation, à Angré 8e Tranche, un quartier de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national, dira-t-il, se déroulera les 12, 13, 14 et 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tiendra en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait selon M. Kouma permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

Pour lui, la situation actuelle de la Côte d’Ivoire apparaît comme la conséquence des relations complexes entre les crises de différentes natures dont les sources principales semblent relever de la conjugaison de facteurs endogènes, exogènes et socio-historiques ».

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », a indiqué M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il s’agit de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent, selon M. Kouma, à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Le Maroc allège les mesures de restrictions liées au Covid19

En dépit de l’allègement des mesures de restrictions, les
règles générales d’hygiène et de prévention restent obligatoires au Maroc.Le gouvernement a décidé, ce jeudi, l’allègement des mesures restrictives sanitaires à compter du 1er octobre compte tenu de l’amélioration progressive de la tendance des contaminations au Covid-19 et au vu de la grande amélioration que connait la campagne de vaccination.
Selon un communiqué, ces mesures, prises sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23H00 à 05H00, l’autorisation des déplacements des personnes entre les préfectures et provinces, à condition de présenter un Pass vaccinal ou une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes.

Il s’agit également de la fermeture à 23H00 des commerces, restaurants et cafés, à condition de ne pas dépasser 50 pc de leur capacité d’accueil.

Ces mesures limitent à 75% la capacité des transports publics, outre la permission de l’organisation de rassemblements et d’activités dans les espaces ouverts et fermés de moins de 50 personnes, avec l’obligation d’obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement de ce nombre.

Les salles de bain et salles de sport sont également autorisées à reprendre leurs activités dans la limite de 50% de leur capacité, outre le maintien de toutes les autres mesures restrictives précédemment décidées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Pour que la mise en œuvre de ces différentes mesures réussisse, le gouvernement appelle tous les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de restrictions annoncées, notamment la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port obligatoire du masque de protection, conclut le communiqué.