Mozambique : trois soldats de la Sadc tombent à Cabo Delgado

Dans cette province de l’extrême nord du pays, des affrontements ont opposé les forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle en anglais) et des hommes armés affiliés à l’Etat islamique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), à l’issue d’un sommet extraordinaire de la Troïka, organe chargé de promouvoir la paix et la sécurité dans la région, a précisé hier mardi que les trois éléments tués au combat étaient originaires du Botswana et de la Tanzanie.

Leur intervention s’inscrivait dans le cadre de la Mission de la Sadc au Mozambique (Samim). C’est pourquoi l’organisation régionale a présenté « ses condoléances » aux familles des victimes et à leurs gouvernements. Les forces de la Sadc, composées de Sud-Africains, d’Angolais, de Botswanais, de Mozambicains et de Tanzaniens, tentent de repousser les terroristes qui sévissent à Cabo Delgado depuis 2017. 

La Mission de la Sadc au Mozambique devait prendre fin le 15 octobre prochain. Dans un communiqué, la Sadc a indiqué que la Troïka a approuvé le maintien de la Samim au Mozambique demandé par le président mozambicain Filipe Nyusi. L’objectif est de « poursuivre les offensives contre les terroristes, consolider la sécurité, créer un environnement propice à la réinstallation de la population et faciliter les opérations d’aide humanitaire et de développement durable ».

Politique, législatif et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du futur gouvernement, l’élection des membres de la Chambre des conseillers et la situation sanitaire dans le Royaume sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant la nomination du nouveau gouvernement, +L’Economiste+ relève que le casting des ministres donnera une idée sur la volonté de changement et les capacités de la nouvelle équipe à porter le grand chantier du nouveau modèle de développement.

La première version du programme gouvernemental est déjà prête, fait savoir le journal, notant que ce programme comprend en principe le dénominateur commun des principales mesures proposées pour la relance de l’économie et la création d’emplois, impactées par les conséquences de la pandémie.

Dans cette affaire, l’innovation réside dans la possibilité d’avoir un programme prêt à l’emploi, estime-t-il, ajoutant que le nouveau gouvernement est sommé d’optimiser les 100 premiers jours pour mettre la locomotive sur les nouveaux rails.

Revenant sur l’élection des membres de la Chambre des conseillers, L’Opinion écrit que contrairement aux députés élus au suffrage universel direct, l’élection des Conseillers est moins connue des Marocains, tant le mode de scrutin reste complexe pour le commun des citoyens, notant que les Conseillers ont pourtant autant de pouvoirs législatifs que les députés.

Ils peuvent même dans certains cas changer le cours de la législation nationale à travers leur rôle de contre-pouvoir législatif qui se manifeste notamment lors du processus de façonnage des lois de finances où les fluctuations entre Chambre basse et Chambre haute sont souvent marquantes, explique le quotidien.

L’élection des Conseillers de la prochaine législature a ceci de particulier qu’elle intervient après les premières élections générales et unifiées de l’Histoire du pays, « soldées par un chamboulement total de notre paysage politique suite à la débâcle du PJD et le sacre du trio de la majorité RNI-Istiqlal-PAM », note-t-il.

+Al Massae+ relève que la situation épidémiologique au Maroc s’améliore de plus en plus et la phase descendante continue sans mauvaise surprise depuis 7 semaines.

Selon le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Merabet, le taux de reproduction du SARS-COV-2 à la date du 3 octobre est de 0,84 (+/- 0,01), notant que le niveau de transmission du virus au Maroc est modéré.

Le Maroc reste toujours au niveau orange avec 4 régions au niveau vert, 7 régions au niveau orange et une seule région au niveau rouge, a expliqué Merabet sur son compte LinkedIn dans un bref commentaire sur la situation épidémiologique de Covid-19 intitulé « la décrue de la vague Delta se poursuit ».

Justice et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de la marchandisation de l’éducation.L’AS rapporte que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, « saisit l’Assemblée nationale » pour la levée de l’immunité parlementaire des députés cités dans cette affaire rocambolesque.

A en croire Le Témoin, « sauf miracle, Boubacar Biaye et Mamadou Sall filent (tout) droit vers Rebeuss ». « Sall et Biaye (sont) en salle d’attente », conclut Le Quotidien. Car « le premier dossier de la rentrée parlementaire, prévue le 14 octobre, sera la levée de l’immunité » de ces deux députés de la mouvance présidentielle.

Selon WalfQuotidien, le Garde des Sceaux « renvoie le colis à Moustapha Niasse », le président de l’Assemblée nationale. Ce journal souligne que « le nouveau bureau traitera le dossier dès l’installation des commissions permanentes ».

Tribune informe que le Procureur adjoint, Demba Traoré, s’occupe du cas d’El Hadj Diadji Condé et le Procureur général près de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé, prend en charge le dossier des députés.

Pour sa part, Le Soleil fait un focus sur Demba Kandji, le nouveau Médiateur de la République. Dans le quotidien national, l’ancien Doyen des juges d’instruction près le Tribunal régional hors classe de Dakar déclare que sa « mission est de travailler à la consolidation de l’Etat de droit » au Sénégal.

Ces derniers jours, un autre scandale fait couler beaucoup d’encre dans le monde. Il s’agit des Pandora papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation a révélé que 336 responsables politiques de la planète, dont 43 africains, auraient caché des fonds dans des sociétés offshores installées dans des paradis fiscaux pour échapper aux impôts.

Libération soutient qu’il y a « 20 sociétés liées à des propriétaires basés au Sénégal ». Contrairement à d’autres pays du continent noir, précise ce journal, aucun politique n’est mis en cause au Sénégal.

Sur un tout autre sujet, Les Echos notent « une privatisation rampante de l’école sénégalaise ». En effet, explique ce quotidien, une étude de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) montre la « marchandisation de l’éducation avec (notamment) des acteurs étrangers et des non spécialistes qui investissent le secteur dans un but lucratif ».

Sous le titre « Le business florissant de écoles privées », Vox Populi renseigne que ces établissements font « des bénéfices de l’ordre de 60 % », 19 % d’entre eux reçoivent des « subventions » de l’Etat et « 5 % ne sont pas autorisés ».

A quelques jours de la fin des grandes vacances, L’Observateur se fait l’écho des « ratés de la rentrée des classes ». Ce journal fait savoir que « les tenues des élèves » ne seront pas prêtes à temps et se désole du « bricolage » dans la formation des 5000 enseignants recrutés.

Côte d’Ivoire: réflexion sur la simplification des procédures administratives

Des représentants des administrations publiques et parapubliques, des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations privées et de la société civile ont entamé, mardi, à Abidjan, des réflexions sur l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives.

La cérémonie officielle de lancement de cet atelier d’élaboration du programme nationale de simplification des procédures administratives s’est déroulée, mardi, dans un hôtel de Cocody, dans l’Est de  la capitale économique ivoirienne.

Organisé par la Direction des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE) du Secrétariat d’État chargé de la Modernisation de l’administration, cet atelier dont l’ouverture a été présidée par Dr Noël Tahet, Directeur de cabinet du secrétaire d’État Brice Kouassi, vise à présenter aux administrations le processus usuel de simplification des procédures administratives et à proposer un projet de programme national de simplification des procédures.

Les deux jours de travaux permettront aux participants d’identifier les opportunités, les enjeux et les défis de la question de la simplification des procédures administratives, selon Antoine Bessin, Directeur des systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique.

Dr Noël Tahet, représentant Dr Brice Kouassi, Secrétaire d’État, a saisi cette tribune pour donner les objectifs spécifiques aux participants. Il s’agit de l’élaboration d’un programme national de simplification des procédures administratives:

A l’en croire, cet atelier vise à apporter des éclaircies sur ce vaste chantier de la simplification des procédures administratives, mais d’œuvrer en synergie pour l’élaboration de la démarche méthodologique nationale de simplification des procédures administratives. En outre, les travaux devront aboutir à l’élaboration d’un avant-projet de loi sur la simplification des procédures administratives.

Cette rencontre vise à poser les bases d’une fructueuse collaboration au profit de l’amélioration de l’appareil administratif. Poursuivant, Dr Noël Noël Tahet, a exhorté les participants à s’impliquer d’avantage dans l’élaboration du programme national de simplification des procédures administratives. Car de leur implication dépendra l’atteinte des objectifs et la réussite du projet.

Maroc/Chambre des Conseillers Le trio RNI-PAM-PI remportent plus de la moitié des sièges

Le Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Conseillers, au titre des collèges des collectivités territoriales et des chambres professionnelles, qui ont eu lieu mardi, en remportant 27 sièges.Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en deuxième position avec 19 sièges, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 17 sièges, selon des résultats provisoires annoncés, mardi soir, dans un communiqué du ministre de l’Intérieur.

Le Mouvement populaire (MP) occupe la 4e place avec 12 sièges, suivi de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 8 sièges, du Parti Justice et Développement (3 sièges) et de l’Union constitutionnelle (UC) avec 2 sièges, ajoute le ministre.

Pour ce qui est des autres partis politiques, au nombre de six, trois ont obtenu un siège chacun, alors qu’un candidat sans appartenance politique a réussi à remporter l’élection.

S’agissant des sièges dédiés au collège électoral des représentants des salariés, et sur la base des résultats provisoires annoncés par les bureaux de vote et les bureaux centralisateurs au niveau national, ils se répartissent comme suit : l’Union marocaine du travail (UMT) : 8 sièges, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) : 6 sièges, la Confédération démocratique du travail (CDT) : 3 sièges, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) : 2 sièges et la Fédération démocratique du travail (FDT) : 1 siège.

Concernant le collège électoral des représentants des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives, les huit sièges en lice ont été remportés par les candidates et candidats appartenant aux organisations régionales ou centrales de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui ont présenté leurs candidatures avec l’accréditation de la Confédération ou via des listes ayant obtenu le nombre de signatures exigé par la loi.

Le ministre de l’Intérieur précise que ces résultats restent provisoires en attendant leur validation par les commissions régionales de recensement, en vertu des dispositions juridiques en vigueur en ce qui concerne les collèges électoraux des représentants des collectivités territoriales, des chambres professionnelles, des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives ainsi que par la commission nationale de recensement pour ce qui est du collège électoral des représentants des salariés.

Marrakech accueillera en novembre le Sommet des entreprises UE-Afrique

La ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochain, la 4ème édition du sommet EU-Africa European Business Summit.Le sommet EU-Africa European Business Summit est un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents. L’objectif de ce sommet est de débattre des différents enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux pour faire entendre la voix des entreprises en Europe et en Afrique.

Organisé par l’European Business, cette manifestation réunira des chefs d’entreprise, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Cette édition sera centrée en particulier autour de quatre thèmes principaux : la chaîne de valeur de l’Afrique, la transformation numérique, l’innovation dans le domaine de la santé et la transition verte.

«Nous avons le soutien très proche de la Commission européenne. Plusieurs commissaires européens soutiennent activement ce sommet. Il est aussi soutenu par des organisations panafricaines comme la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que par la Banque mondiale et le FMI qui vont travailler sur un nouveau cadre qui facilite les échanges entre l’Afrique et l’Europe», a fait savoir Le Directeur général de l’European Business Summit, Arnaud Thysen. 

Deux jours durant, cet événement offrira un environnement idéal pour des débats à travers des tables rondes et des sessions de partage et de pilotage. Il sera marqué par la présence d’une centaine d’invités et 5.000 participants en ligne pour échanger sur l’avenir des relations économiques entre l’UE et l’Afrique.

Maroc: Près de cinq tonnes de résine de cannabis saisie au large de Nador

Une grande quantité de drogue a été saisie par la Marine Royale marocaine ce mardi.Un garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée a avorté mardi très tôt le matin, une opération de trafic de stupéfiants en obligeant le moyen nautique rapide utilisé par les trafiquants à se débarrasser d’une quantité importante de résine de cannabis en la jetant par dessus bord au large de Nador, selon une source militaire.

La cargaison repêchée d’environ 5 tonnes a été remise à la Gendarmerie Royale de Nador pour la procédure judiciaire en vigueur, précise-t-on de même source.

Un groupe installe en Côte d’Ivoire son premier hub pharmaceutique en Afrique

Le Groupe Tridem Pharma installe en Côte d’Ivoire son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique à travers sa filiale Tridem Pharma Côte d’Ivoire.

La cérémonie d’ouverture officielle est prévue le jeudi 14 octobre 2021 dans un hôtel d’Abidjan. Le groupe présentera ce jour sa nouvelle plate-forme, située dans la zone aéroportuaire de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique.  

Ce pôle est dédié à la distribution de produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques et de dispositifs médicaux. Ce qui devrait permettre de diffuser ses produits sur le continent.  

Le Groupe, à travers sa filiale, inaugurera son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique, en marge de la 21ème édition du Forum pharmaceutique International qui se tient à Abidjan du 13 au 16 octobre 2021.

Ce site de distribution, premier du genre en Côte d’Ivoire, et pleinement opérationnel depuis octobre 2021, répond aux exigences internationales des bonnes pratiques de distribution pharmaceutique.

Ce projet est une grande première en Afrique subsaharienne francophone, zone qui avait été jusqu’à présent négligée par les acteurs internationaux de la distribution pharmaceutique, au profit d’une implantation européenne ou asiatique.

Cette plateforme approvisionnera directement les marchés nationaux et sous-régionaux. Le choix de la relocalisation des activités de distribution pharmaceutique du groupe est la première étape d’un projet. 

Cela vise notamment à améliorer la disponibilité des médicaments en Afrique, à inscrire l’action de Tridem, en tant qu’acteur local, dans le cadre des politiques de santé des différents pays africains servis par cette dernière. 

Avec l’implantation de ce hub pharmaceutique, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, en ouvrant la voie de l’exportation vers d’autres marchés africains. 

Créée en 1986, Tridem Pharma est un acteur majeur dans les domaines des affaires, réglementaires, de la promotion médicale et de la distribution pharmaceutique en Afrique.

Société du groupe Fosun Pharma depuis 2017, le groupe a renforcé, au cours des trois dernières années, sa position de leader en Afrique francophone et a connu une forte expansion géographique, notamment dans les pays d’Afrique anglophone.

Forte de 900 collaborateurs répartis dans une trentaine de pays d’Afrique, en France et en Asie, elle est présente en Afrique à travers 9 filiales (Sénégal, Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Ouganda, Tanzanie et 2 en Côte d’Ivoire), et 8 succursales. 

Ses activités de distribution couvrent près de 90 % de l’Afrique et du Moyen-Orient, soit un total de 35 pays. Depuis son intégration au sein du groupe Fosun Pharma, Tridem Pharma a réalisé un chiffre d’affaires de 207 millions d’euros en 2020 (plus de 135 milliards FCFA), contre 92 millions en 2017 (plus de 60 milliards FCFA).

Ibrahima Koné reçoit le « Grand prix du secteur des transports » ivoiriens

Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a réceptionné mardi à Abidjan le Grand prix du secteur des transports 2021, en Côte d’Ivoire, décerné par Life builders, un organisme panafricain opérant dans le développement durable.

M. Ibrahima Koné a reçu ce prix au siège de l’entreprise à Cocody, une cité huppée située dans l’Est d’Abidjan. Pour lui, cette distinction est une reconnaissance des efflrts de son équipe, composée de jeunes Ivoiriens dont la Moyenne d’âge est de 35 ans. 

Il a remercié l’institution qui a eu l’avantage de primer de hautes personnalités du pays et qui est est un organisme « sérieux ». M. Ibrahima Koné a exprimé sa gratitude au ministre-gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam, qui lui a offert un pagne traditionnel. 

Selon M. Ibrahima Koné, cette distinction est le résultat de la « vision » du ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, que sa structure en tant qu’un opérateur technique met en exécution dans le cadre de la digitalisation des titres et process du secteur routier. 

Sa structure est soutenue par le ministère d’Etat, ministère de la Défense, qui a déployé des moyens aux fins de permettre une lutte contre l’incivisme sur les routes à travers le pays. M. Koné a aussi salué cet effort institutionnel.

M. Sylvain Nguessan, un journaliste ivoirien, vice-président de Life builders, a indiqué que ce prix vise à amener l’Afrique à prendre conscience de son potentiel et à aller de l’avant, félicitant M. Koné de ce que ses projets visent à offrir au pays un secteur routier performant. 

La cérémonie de récompense dénommée les victoires du développement, qui a vu plusieurs personnalités distinguées, s’est tenue dans la capitale politique et administrative ivoirienne le 17 septembre 2021.  

Ce prix met en avant les femmes et les hommes qui œuvrent au quotidien pour la résilience des communautés et de la nation. Pour l’édition 2021, ce sont huit acteurs de  développement issus de différents secteurs d’activité qui ont vu leur mérites reconnus.   

L’organisation panafricaine Life Builders est née en 2008. Elle œuvre pour l’édification d’une Afrique prospère et résiliente à travers la promotion du développement durable, de l’entrepreneuriat et d’une économie plus solidaire.

Algérie-France: « cette crise risque va durer »

Akram Kharief, journaliste algérien, analyse pour Apa news la crise nouvelle entre la France et l’Algérie.La crise actuelle entre l’Algérie et la France était-elle prévisible?

Les relations entre l’Algérie et la France ont souvent connu des secousses mais elles ont toujours été très vite dépassées. Ces dernières années, elles semblaient d’ailleurs  très bonnes. L’actuel président français, Emmanuel Macron, a toujours manifesté un intérêt particulier pour l’Algérie. En février 2017, en pleine campagne pour la présidentielle dont il est déclaré vainqueur au mois de mai suivant, il s’était rendu à Alger. Lors de cette escale dans la capitale algérienne, il avait évoqué les questions de mémoire. Le candidat Emmanuel Macron avait alors qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité ». Quelques mois plus tard, en décembre 2017, lors autre visite en Algérie en tant que président de la République, il avait promis une « duplication » des archives de la période coloniale. L’année suivante, il avait aussi promis une dérogation générale sur les archives des disparus durant la guerre d’Algérie. La même année, il avait reconnu la mort sous la torture par l’armée française, de Maurice Audin, un jeune professeur de mathématiques communiste et militant pour l’indépendance de l’Algérie. En juillet 2020, il avait décidé la restitution de crânes d’insurgés algériens tués par l’armée française et entreposés au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Et en début de cette année, il avait aussi reconnu que le célèbre avocat et militant pour l’indépendance de l’Algerie, Ali Boumendjel, avait été torture puis assassiné par l’armée coloniale en1957. 

L’attitude « conciliante » du chef de l’Etat à l’égard de l’Algérie  va aussi se manifester lors du du Hirak, ce mouvement de protestation qui a conduit l’ancien président Abdelaziz Bouteflika à renoncer à un cinquième mandat et démissionner au printemps 2020 et qui s’était opposé à l’élection de l’actuel président algérien. À aucun moment de cette épisode Emmanuel Macron n’a entrepris la moindre action ou tenu un propos susceptibles de mettre en danger les relations entre la France et l’Algérie. 

Autant de gestes qui, jusqu’ici, lui ont valu une grande sympathie en Algérie, notamment au sommet de l’Etat où le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne manquait jamais une occasion pour dire son estime à l’égard du chef de l’Etat français. .  

Quelles sont les causes de cette crise soudaine entre les deux pays?

Cette crise trouve son origine immédiate dans des propos tenus par le président français lors d’une rencontre, jeudi dernier, avec des descendants de protagonistes de la guerre d’Algérie. Lors de cette discussion rapportée dans Le quotidien Le Monde, Emmanuel Macron a déclaré qu’après son indépendance en 1962 l’Algérie s’est construite sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire ». Le président français a aussi parlé d’une « histoire officielle », qui selon lui, est « totalement réécrite » et qui « ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ». 
L’Algérie a décidé, samedi 2 octobre, de rappeler « pour consultations » son ambassadeur à Paris, Mohamed Antar Daoud, avant d’annoncer la fermeture de son espace aérien aux avions militaires français qui se déplacent régulièrement entre la France et les pays du Sahel où sont engagés des milliers de soldats français qui combattent des groupes jihadistes. 

La réaction algérienne n’aurait probablement plus pas été si radicale si Alger n’avait pas d’autres reproches à l’égard de la France, notamment son attitude lors de l’affaire Pegasus. Ce logiciel israélien de surveillance électronique aurait été activé contre plusieurs téléphones de hauts responsables politiques algériens et français dont les deux chefs d’Etat. Le Maroc, voisin et rival intime de l’Algerie, à été accusé d’être derrière ces opérations d’espionnage, qui pour Alger signifiait un casus belli manifeste. Les autorités algériennes espéraient un soutien de la France dans cette affaire. Elles ne l’ont pas eu, ce qui a leur yeux signifie que Paris a décidé de valider les démentis du Maroc. En Algérie, l’attitude française a été jugée comme de la complicité avec le Maroc aux dépends de l’Algérie et même des intérêts français. Quand on ajoute à cela, la décision de la France de réduire de moitié le nombre de visa accordés aux Algériens, on comprend mieux que la réaction Alger ne pouvait pas être plus conciliante. 

Cette crise est-elle appelée à durer ou ne serait-elle finalement que passagère?

Sauf s’il y a des excuses ou des clarifications d la part du président français, cette crise risque de durer quelques temps, probablement jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en France au printemps prochain. Elle pourrait même continuer à durer après la présidentielle au cas où Emmanuel Macron est réélu. Cela dit, l’existence de canaux de communication entre les deux gouvernements, le maintien des ambassades dans chacun des deux pays, doivent permettre d’éviter que la crise s’aggrave au-delà du raisonnable.

Côte d’Ivoire: des journalistes web formés sur la détection des fake news

Un séminaire de formation des journalistes de la presse en ligne, en Côte d’Ivoire, s’est ouvert mardi à Abidjan, avec la participation de quelque 40 professionnels des médias numériques.

Cette formation, qui se tient du 5 au 7 octobre 2021, est organisée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public) autour du thème « la production de l’information et la détection des fausses nouvelles (fake news) « .

« Vous êtes déjà très outillés, mais il est toujours bon de challenger ce que nous savons, de confronter nos connaissances avec les autres pour pouvoir nous améliorer », a dit à l’ouverture de la session, le directeur exécutif du FSDP, Mme Bernise N’Guessan, dans une allocution. 

Sur une quarantaine de participants, elle a fait observer que six sont des dames, exhortant les femmes à s’investir dans le secteur de la presse, tout en assurant que le FSDP est prêt à accompagner leurs projets.  

Commentant les flux d’informations sur la toile, elle a souligné que « souvent, les gens disent des choses sur les réseaux sociaux qui détruisent des vies », exhortant les journalistes à « veillez à construire des vies, à construire la Côte d’Ivoire ».

Elle a invité les acteurs des médias à laisser aux futures générations, le souvenir de ce que, en tant que parent, ils auront bâti de bien, avant de lancer « pensez à la Côte d’Ivoire de demain pour être des bâtisseurs d’un pays émergent ».  

La formation des acteurs de la presse en ligne est assurée par le Cabinet Africa Business, qui a remporté l’appel d’offres. M. Marius Kanga, représentant le directeur général, a dit que l’objectif visé est « une meilleure analyse des contenus publiés ». 

Cela, soutiendra-t-il, permettra aux organes de presse en ligne de diffuser des informations « très vérifiées et bien analysées, évitant ainsi le relais d’informations fausses ». 

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, M. Lassina Sermé, a salué cet accompagnement du FSDP, « un partenaire privilégié de la presse numérique ». 

« Nous avons encore en mémoire, le geste très salvateur, posé l’année dernière par l’Etat à notre égard en octroyant via le FSDP une subvention exceptionnelle de plus 18 millions de FCFA à 22 entreprises de la presse numérique pour faire face aux effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il rappelé.   

Le président du Repprelci a fait remarquer que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le quotidien des citoyens et jouent un rôle prépondérant dans tous les secteurs d’activité, montrant l’intérêt de cette session.

Les réseaux sociaux, soulignera-t-il, obligent même les gouvernants et les journalistes à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre les fake news, un « vecteur de trouble et de déstabilisation de la quiétude des populations ».

Il s’est réjoui de ce que ce séminaire vient doter les journalistes web « d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques » dans un cadre d’échanges avec des consultants en vue de renforcer leurs capacités.

M. Sermé s’est dit convaincu que cette formation donnera aux professionnels des médias « les outils nécessaires pour déconstruire et traquer les fake news que les réseaux sociaux relaient avec la rapidité de l’éclair et la perversion du message ». 

Malheureusement, admettra-t-il, les professionnels des médias reprennent parfois de fausses informations dans leurs médias, tout en invitant les journalistes à s’approprier cette formation au regard des enjeux que représentent ces fausses informations, non seulement pour les producteurs d’information, mais également pour des consommateurs d’information numérique. 

La session de formation tourne autour de trois modules: identification des infox et la pratique du fact-cheking dans une rédaction; la typologie des fake news sur la toile en Côte d’Ivoire et l’outil de résilience; et les techniques de détection et de réduction des fake news sur les plateformes en ligne. 

Afrique : des investisseurs optimistes pour la croissance (étude)

Le baromètre Havas Horizons 2021 révèle que la perception des investisseurs sur le continent africain a fortement évolué dans de nombreux domaines.A trois jours du Sommet Afrique-France qui se tiendra le 8 octobre, c’est une très bonne nouvelle pour les économies africaines. Selon la 5ème édition du baromètre Havas Horizons 2021 publiée ce mardi, « 84,9 % des investisseurs internationaux se déclarent optimistes pour la croissance en Afrique. »

« Les investisseurs internationaux demeurent confiants quant à l’avenir du continent et réaffirment tout au long de notre étude leur engagement à maintenir leur soutien à la croissance en Afrique sur le long terme. Cette confiance renouvelée, dans une période d’incertitude, est avant tout une reconnaissance des dynamiques économiques de fonds qui animent les marchés africains depuis près de deux décennies », déclare le Directeur Associé, Havas International Consulting, Antoine Hillion, cité par l’étude.

Le top 3 des pays les plus attractifs consacre cette année le Rwanda (48%), le Nigéria (24,3%) et l’Éthiopie (21,6%). La Côte d’Ivoire et le Kenya sortent du trio de tête par rapport aux études de 2015 et 2018. On notera la progression fulgurante du Rwanda qui passe de la 12ème place en 2015 à la 1ère place du classement dans cette édition.

Par ailleurs, des disparités perdurent entre les grandes régions où les investisseurs souhaitent renforcer ou maintenir leurs investissements. L’Afrique de l’Est est ainsi considérée comme la région qui a le plus fort potentiel de croissance avec 89,6%, suivie de l’Afrique de l’Ouest (79,2%) et de l’Afrique du Nord (77,8%). L’Afrique centrale demeure la région la moins attractive (58,3%).

De nouveaux secteurs d’activités prometteurs

Les secteurs les plus prometteurs à horizon 2030 ont fortement évolué depuis 2015. Les favoris sont désormais les infrastructures (62,6 %), l’agriculture (60,6 %) et les TIC (49%), à l’image des besoins du continent en matière de développement face aux enjeux démographique, alimentaire et technologique.

Les investisseurs interrogés considèrent comme principaux défis auxquels le continent doit faire face pour améliorer son attractivité : l’amélioration de la qualité des infrastructures (53,5%), l’accès à l’éducation (50,7%) et la lutte contre l’instabilité politique (49,3%).

Pour près de 89,6% des sondés, la mauvaise gouvernance, l’instabilité politique et l’insécurité (57,5%), la faible qualification de la main-d’œuvre (54,4%) demeurent des freins à l’investissement.

La nouvelle principale raison d’investir en Afrique à horizon 2030 est le développement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (46,5%), souligne le document. L’émergence d’une classe moyenne (43,1%) et la volonté de se positionner sur des marchés d’avenir (33%) restent, comme en 2015 et 2018, des éléments importants dans la prise de décision des investisseurs.

Marchés publics ivoiriens: les acteurs invités à éviter les « raccourcis »

A l’ouverture d’une formation, au profit de 220 acteurs, sur le nouveau dispositif des marchés publics ivoiriens, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, ceux-ci ont été invités à éviter les « raccourcis ».

« Je voudrais au nom du directeur général des marchés publics, vous inviter, vous conjurer à retenir que pour avoir le marché public, l’acte essentiel, la seule arme, est le respect de la réglementation », a dit M. Paul Brou Yao, le directeur de la réglementation et des régimes particuliers, représentant le directeur général des marchés publics. 

« En cela donc, je voudrais insister sur l’impérieuse nécessité d’éviter les raccourcis, parce que nous savons  combien de fois il y a des intermédiaires véreux », a-t-il ajouté, soulignant que ceux qui approchent ces  « personnes pas du tout recommandables » s’exposent à la rigueur de la loi.

Ce séminaire qui se déroule du 5 au 7 octobre 2021 a pour thème « Gestion des marchés publics dans le cadre du nouveau dispositif: rôles et responsabilités des acteurs ». Un deuxième groupe devrait être formé lors d’une seconde session prévue du 12 au 14 octobre 2021.

Selon M. Brou a fait observer que cette formation vise à instruire ces acteurs sur les opportunités pour accéder aux marchés publics. au cours de cette formation, ils échangeront entre autres sur le montage des offres pour optimiser ses chances d’avoir des marchés publics. 

M. N’Galadjo Bamba, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a relevé que le nouveau Code des marchés publics, adopté en juillet 2019, a pour but d’accroître l’efficacité de la dépense publique. 

Cette réforme du cadre de réglementation de la commande publique vise à organiser la passation des marchés en assurant les exigences de comparaison objectives des offres et de motivation du choix des co-contractants. 

Le projet d’appui à la gestion économique et financière couvre l’ensemble des structures de contrôle de la gestion des finances publiques que sont la Cour des comptes, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, l’Inspection générale d’Etat et l’Inspection générale des finances. 

Au niveau de la direction générale des marchés publics, le projet devrait permettre l’audit du système d’information et d’élaboration du schéma directeur informatique, une activité quasiment achevée.

Il vise également la mise en place d’une démarche qualité dans le processus de passation des marchés pour aboutir à la certification ISO 9001 en matière de passation des marchés publics, un gage de transparence.

Les acteurs intervenant dans cette formation sur les marchés publics sont notamment les opérateurs économiques, les collectivités du Districts d’Abidjan et les institutions de la République. 

Plus de 2.000 personnes ont été formées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, à travers les directions régionales des marchés publics. Les cibles visées étaient les contrôleurs financiers, budgétaires et les sociétés d’Etat. 

Afrique du Sud : les prix du carburant ajustés

Le mesure entre en vigueur à partir de ce mercredi.Il y aura une baisse de quatre cents du prix de l’essence, tandis que celui du diesel devrait augmenter de 22 cents, a annoncé le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Les automobilistes devraient payer quatre cents de moins par litre pour l’essence 93 octane, un cent de moins par litre pour l’essence 95 octane et au moins 22 cents de plus par litre pour les deux catégories de diesel.

Le prix de gros de la paraffine d’éclairage devrait augmenter de 22 cents par litre, tandis celui de détail connaîtrait une hausse 43 cents par litre.

De son côté, le prix de détail du gaz domestique devrait diminuer de sept cents par kilogramme.

Résilience agricole: le Coraf pour une bonne gestion de l’eau

La sous-région ouest africaine peut développer une agriculture irriguée grâce aux eaux de pluie.Le déficit d’infrastructures adéquates pour retenir les eaux pluviales fait perdre à l’Afrique de l’Ouest d’importantes quantités de ce liquide précieux qui auraient servi à l’irrigation, selon le Directeur exécutif du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf).

« Nous sommes en Afrique de l’Ouest à la convergence de beaucoup de paradoxes. Ce n’est pas l’eau qui manque. Elle tombe massivement et en peu de temps. Mais elle se perd aussitôt », a déclaré, pour s’en désoler, le Directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

A l’en croire, « si nous améliorons notre capacité de rétention de cette eau, nous pouvons l’utiliser pendant une période plus longue pour irriguer et faire en sorte que cette irrigation se fasse toute l’année. Cela permettra d’occuper des milliers de jeunes à la quête d’emploi ».

M. Tenkouano présidait, ce mardi à Dakar, l’ouverture de la Concertation régionale pour redynamiser l’Alliance pour le développement de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest qui se tient dans la capitale sénégalaise du 05 au 07 octobre 2021.

L’atelier de Dialogue chercheurs-décideurs pour une agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest, organisé par le Secrétariat Exécutif du Coraf le 7 décembre 2020, avait en effet noté un retard dans la mise en place des organes de l’Alliance et, par conséquent, dans la mise en œuvre du Cadre d’intervention.

Cet atelier a alors vivement recommandé la redynamisation de l’Alliance pour le lancement effectif du processus de développement de l’AIC en Afrique de l’Ouest.

Il est ainsi prévu au cours de cette rencontre une mise à niveau sur les deux instruments conçus à l’issue du Forum de haut niveau des acteurs de l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest. Celui-ci s’est tenu à Bamako (Mali) du 15 au 18 juin 2015.

Ces deux outils sont le cadre d’intervention pour le développement de l’AIC dans le processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP/PDDAA, sigle anglais) et l’alliance Ouest-africaine pour accompagner la mise en œuvre de ce Cadre d’intervention.

Par ailleurs, les acteurs procéderont à une réadaptation des dispositions du Cadre d’intervention pour le développement de l’AIC aux enjeux et défis actuels relatifs au climat. Cela inclut notamment la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastorale et halieutique (ASPH) face aux changements climatiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur rural.

Et enfin, les dispositions de l’Alliance AIC Ouest-africaine seront réadaptées pour l’amélioration de l’efficacité, l’efficience et de l’impact de la mise en œuvre du Cadre d’intervention susvisé.

Santé et campagne de vaccination au menu des quotidiens marocains

La réforme du secteur de la santé et la question de l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne l’urgence d’une « réforme en profondeur » du secteur de la santé, qui devra inclure l’ensemble d’acteurs et d’organismes concernés « dans une démarche collective, avec une vision commune et partagée ».

La publication met en garde contre une réforme de la santé réduite à celle des structures sanitaires publiques, à la révision de textes régissant l’exercice de la médecine ou même le statut et les conditions du personnel médical, qu’il juge « fragmentée » et « parcellaire ».

Il estime que l’un des facteurs clés de la réussite réside dans la capacité de la réforme à faire fonctionner tous les acteurs, publics et privés, « dans un réel esprit de complémentarité et d’entraide nationale plus que de substitution ou de concurrence ».

Abordant l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid, qui suscite un vif débat sur son intérêt, +l’Opinion+ écrit que le démarrage le 04 octobre de cette opération pour les front-liners et les seniors, la seule catégorie ayant reçu les deux doses depuis au moins six mois, s’inscrit dans une tendance mondiale qui vise à répondre à la multiplication des variants.

Mais l’adoption d’une 3ème dose a éveillé des soupçons chez les sceptiques, dont les opinions sont de plus en plus corroborées par les manifestations contre l’adoption du pass vaccinal et l’annonce par certains pays de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie.

Certains craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal, ajoute-t-il, soulignant l’importance majeure de renforcer la communication pour persuader « une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes ».

Dans le même sillage , +Al Bayane+ indique que l’injection de la 3eme dose du vaccin anti-covid 19 est devenue une nécessité en vue de protéger les groupes à risque.

« Sur le plan médical et immunologique on sait que les personnes âgées, les porteurs de maladies chroniques affaiblissant l’immunité, sont moins bons répondeurs aux vaccinations en général par rapport aux jeunes et non malades », a expliqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Hamdi dans une analyse, notant qu’avec l’émergence des variants, et essentiellement le variant Delta, l’efficacité vaccinale baisse, même si les personnes complètement vaccinées gardent à ce jour une très haute protection contre les formes graves et le décès.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochains, la 4ème édition du sommet des entreprises UE-Afrique (European Business Summit), un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents.

Le sommet, organisé par l’European Business, réunira des chefs d’entreprise influents, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Il sera centré en particulier autour de quatre thèmes principaux, à savoir «la chaîne de valeur de l’Afrique », «la transformation numérique », « l’innovation dans le domaine de la santé » et la «transition verte».

Zambie : le FMI préconise des « mesures urgentes » pour redresser l’économie

Pour l’institution financière, le nouveau gouvernement doit rétablir la stabilité budgétaire et maîtriser la dette du pays.Le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé hier lundi des réformes afin de « générer de la croissance ». Au plus vite, considère l’institution de Bretton Woods, le néo-président Hakainde Hichilema est appelé à agir en urgence.

« Compte tenu de l’environnement macroéconomique extrêmement difficile qui prévaut, la nouvelle administration doit prendre des mesures pour rétablir la viabilité tout en protégeant les personnes vulnérables et en créant une croissance plus inclusive », a déclaré Allison Holland, chef d’une mission virtuelle du FMI à Lusaka, la capitale zambienne.

Cette activité, organisée du 27 septembre au 1er octobre dernier, fait suite aux réunions entre le chef de l’Etat zambien et des responsables du FMI et de la Banque Mondiale en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies aux Etats-Unis. La Zambie voulait obtenir un programme de prêts pour l’aider à sortir de la crise.

L’année dernière, la pandémie de Covid-19 a terrassé ce pays de l’Afrique australe. Résultat, la Zambie a fait défaut sur sa dette souveraine. En clair, elle ne parvenait plus à rembourser ses échéances d’emprunts.

La dette de la Zambie est estimée à près de 13 milliards de dollars. La Chine, le premier créancier, détient un quart du passif. Les clauses de confidentialité qui verrouillent certains des accords passés avec l’empire du Milieu compliquent la tâche du FMI.

Ethiopie : Abiy Ahmed rempile pour un nouveau mandat

Le lauréat 2019 du prix Nobel de la paix va présider aux destinées de l’Éthiopie durant les cinq prochaines années.Abiy Ahmed a prêté serment, hier lundi, au Parlement qui se trouve à Addis-Abeba. Devant la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le Premier ministre s’est engagé « à assumer pleinement la responsabilité que le peuple (lui) a été confiée ».

En outre, il a promis discuter avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) pour rétablir la paix. La réduction du coût de la vie figure aussi parmi ses priorités.

Des invités de marque dont le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, mais aussi ses homologues sud-soudanais, nigérian, kenyan, ougandais, djiboutien et somalien ont assisté à la cérémonie d’investiture.

En juin dernier, le Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed a largement remporté les élections législatives pour s’adjuger 410 des 436 sièges de l’hémicycle.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du bouillonnement de la marmite politique à trois mois des élections territoriales.Après moult reports, les élections locales devraient se tenir le 23 janvier 2022. Pour EnQuête, c’est « l’heure des techno-politiciens ». Il s’agit, explique ce journal, de ces « technocrates respectés devenus politiciens invétérés » qui vont à l’assaut des mairies avec l’objectif d’ « avoir une base pour asseoir (leur) légitimité aux côtés du président » Macky Sall.

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, fait savoir Le Témoin, a été « plébiscité » à Yembeul Sud (banlieue dakaroise). Ce fils du terroir, ajoute ce quotidien, sera le candidat des tenants du pouvoir à la mairie.

Par contre, aux Parcelles Assainies, l’une des plus grandes communes de la capitale, les responsables de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) refusent la candidature de Moussa Sy, le maire sortant. Selon L’AS, « un boulevard s’ouvre (donc) pour Amadou Bâ », l’ancien ministre de l’Economie et des Finances.

A Keur Massar, souligne Le Soleil, plusieurs partis de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) réclament une nouvelle équipe pour diriger la localité. Dans le quotidien national, ces formations politiques soutiennent que ceux qui président actuellement aux destinées de ce nouveau département sont « rejetés par les populations à cause de leur incapacité attestée ».

D’après WalfQuotidien, « (Yankhoba) Diattara (est) l’héritier désigné d’Idrissa Seck » pour la Présidence du Conseil départemental de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar). En tout cas, note ce journal, l’actuel ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications coordonne les activités de Rewmi (Le pays, en langue wolof) dans le département.

A Tivaoune, cité religieuse de la région de Thiès, les langues se délient. Interviewée par Le Quotidien, Yéya Diallo, du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), affirme que le consensus trouvé par les apéristes autour des candidats dans la localité est « une comédie qui n’engage pas le PS ».

L’opposition se prépare également à la bataille. Dans Vox Populi, Thierno Aly Sy, Coordonnateur des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Mermoz et Sacré-Cœur (Dakar) déclare que la coalition : « Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a été mise en place pour contrer l’hégémonie » de la coalition au pouvoir.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien annonce que « le juge Demba Kandji prend fonction » à la Médiature de la République. Poursuivant, ce journal rapporte que « l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar a été installé, hier lundi, dans ses nouvelles fonctions ».

Pour sa part, L’Observateur estime qu’ « un homme de l’ombre » est maintenant à la Médiature. Le juge Demba Kandji, relate ce quotidien, est dépeint comme un individu « humble et courtois », « rigoureux et professionnel ».

A 66 ans, Demba Kandji démarre, comme Médiateur de la République, un mandat de six ans non renouvelable et non révocable. Il remplace à ce poste Alioune Badara Cissé, décédé le 28 août dernier.

Grace Mugabe s’oppose à l’exhumation du corps de son mari

La veuve de Robert Mugabe a saisi la Haute Cour du Zimbabwe pour qu’elle statue sur une décision de justice ordonnant le déterrement du cercueil de l’ancien président.L’ex-Première dame engage la bataille contre le gouvernement qui planifie de déposer au Panthéon des Héros nationaux d’Harare, la capitale, les restes de Robert Mugabe. L’ancien homme fort du Zimbabwe est décédé le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans dont 37 ans passés au pouvoir.

Au terme d’un bras de fer entre les autorités et la famille du défunt, Robert Mugabe a été inhumé à Kutama, son village situé à une centaine de kilomètres à l’Ouest d’Harare. Contre toute attente, un chef traditionnel de cette localité a estimé que l’enterrement de l’ex-chef de l’Etat ne s’est pas déroulé conformément aux rites locaux.

Ainsi, l’autorité coutumière a notamment ordonné à Grace Mugabe de s’acquitter d’une amende de cinq vaches et deux chèvres. Les enfants de l’ancien président ont contesté cette décision en vain.

Impôt ivoirien: 35 agents formés sur le Syscohada révisé

Un séminaire visant le renforcement des capacités des services de la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire sur le Syscohada révisé, s’est ouvert lundi à Abidjan avec la formation de 35 agents.

Ce séminaire qui se déroule du 4 au 8 octobre 2021 concerne notamment 35 agents de la Direction générale des impôts (DGI) dont des vacataires enseignant la comptabilité en interne et des vérificateurs.

Il est organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD), et vise la modernisation et une transparence dans la gestion des finances publiques.

Cette formation a pour but d’outiller les agents des impôts sur les nouvelles normes comptables et financières internationales, selon le directeur général adjoint des impôts, Mme M’Bahia Maférima Bamba, représentant le directeur général des impôts, M. Abou Sié.

En vue de vulgariser son système comptable Syscohada révisé, l’Ohada a procédé en mai 2017 à la formation des formateurs de Côte d’Ivoire. Deux cadres formés étaient chargés d’instruire les autres agents, mais dans un souci d’une plus large diffusion, ce séminaire a été initié. 

Elle s’est félicitée de ce que cela permettra aux agents d’être en phase avec les bonnes pratiques internationales, « un gage d’efficacité et d’efficience » des finances publiques et pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba, représentant le ministre, a fait savoir que le Syscohada révisé vient corriger des insuffisances.

Il a souligné que ce nouveau système comptable bien qu’ayant relevé les seuils d’assujettissement des entités à un système minimal de trésorerie, permet à celle-ci de disposer d’une comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’Affaires, a -t -il fait observer.

En outre, il prend en compte les systèmes comptables des secteurs réglementés comme les entités qui exercent une certaine influence au sein d’un groupement pour lequel il concède des allègements comptables, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ce nouveau système comptable fait obligation aux sociétés cotées en bourse ou procédant à des appels publics à l’épargne, selon les normes internationales « IFS », de respecter les standards internationaux.

Le coordonnateur national du Pagef, N’Galadjo Bamba, a précisé que ce projet d’appui institutionnel au gouvernement Ivoirien est d’un montant total de 15.968.353.380 francs CFA dont 13.455.895.880 F CFA financés par la BAD.

L’Etat ivoirien,  lui, contribue à hauteur de 2 512 457 500 de francs CFA de ce projet signé le 14 juillet 2017 et devenu opérationnel en novembre 2017. Il soutient essentiellement la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) et le suivi-évaluation du Plan National de Développement.  

L’adoption par le Conseil des ministres de l’Ohada d’un nouvel acte uniforme des droits comptables et à l’information financière le 26 janvier 2017 a permis d’introduire ce nouveau dispositif comptable harmonisé comprenant le Syscohada révisé.

Côte d’Ivoire: les Guinéens invités à « un engagement sans équivoque »

L’ambassadeur de la Guinée en Côte d’Ivoire, Abdurahamane Sinkoun Camara, a exhorté lundi à Abidjan ses compatriotes à un « engagement total et sans équivoque » pour bâtir leur nation, lors d’une célébration de l’an 63 de l’indépendance du pays.

Dans une déclaration, le diplomate Sinkoun Camara a relevé la « grande mutation socio-politique » opérée en Guinée avec la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Il a ensuite dit « oui (à) un engagement total et sans équivoque de tous les fils et toutes les filles de la Guinée pour bâtir une nation forte, unie et prospère », exhortant les siens à « prendre une part active dans l’édification d’une Guinée émergente, Eldorado de l’Afrique ».

L’ambassadeur Sinkoun Camara a remercié vivement l’ensemble de la communauté guinéenne vivant en Côte d’Ivoire pour son soutien sans faille à l’ambassade, au personnel diplomatique, à lui-même et à sa famille. 

Le diplomate guinéen a également adressé ses « remerciements » au président ivoirien Alassane Ouattara, au gouvernement et au peuple de Côte d’Ivoire pour leur hospitalité et leur appui constant à la Guinée et aux Guinéens résidents en Côte d’Ivoire.

« Chers frères et sœurs, je vous encourage à la cohésion entre nous et à consolider l’amour de notre patrie, la Guinée », a-t-il lancé devant les coordonnateurs de la Haute Guinée, la Basse Guinée,  la Moyenne Guinée, la Guinée forestière et des membres du Conseil guinéen. 

Le vice-président de la coordination de la Moyenne Guinée, Diallo Yaya, s’est réjoui de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du pays avec une représentation très importante de figures de la nation.

« Ce qui nous anime pour ce 63e anniversaire, c’est la joie (…) la fête s’est bien passée, on est très content », a-t-il dit, estimant que relativement à la situation socio-politique aujourd’hui « on est tellement content d’être libre dans notre pays », car « les Guinéens sont totalement unis ». 

Pour sa part, Gaston Teah, coordinateur de la Guinée forestière, s’est dit « très fier » de cette commémoration de l’an 63 de l’indépendance de la Guinée, priant Dieu pour que tout se passe bien au pays et qu’ il y ait « la cohésion nationale, que tout le monde s’entende et que la paix règne ».

Le diplomate guinéen a rendu un hommage aux illustres disparus, pionniers de l’indépendance du pays, notamment feu Ahmed Sékou Touré, en passant par Lansana Beavogui, Saifoulaye Diallo et Mafory Bangoura.

L’an 63 de la commémoration de l’indépendance de la Guinée a été célébré le 2 octobre 2021 à Conakry, en présence du chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, qui a prêté serment le 1er octobre en qualité de chef de l’Etat.    

Marché titres publics Uemoa: la Côte d’Ivoire mobilise 1854 milliards Fcfa à fin août

L’Etat de Côte d’Ivoire, a dans le cadre des émissions de titres publics sur le l’Uemoa, mobilisé à fin août 2021, 1 853,8 milliards (soit 1854 milliards Fcfa) pour un montant émis de 1 602,6 milliards de FCFA.

Ces résultats, jugés « satisfaisants au niveau de la mobilisation  des recettes », ont été présentés par la direction générale du Trésor ivoirien, qui note des émissions de titres publics, à fin août 2021 de 1 853,8 milliards pour un montant émis de 1 602,6 milliards FCFA. 

Le marché des Titres publics de la zone l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est l’unique marché régional par adjudication dédié exclusivement à la mobilisation des financements des Etats membres.

 Du 29 au 30 septembre 2021, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a tenu sa revue de direction à mi-parcours au titre de l’année, présidée par M. Jacques Konan Assahoré, le directeur général.  

Cette rencontre s’est déroulée sous la forme d’une téléréunion, via l’applicatif Teams, du fait de la Covid-19. Au terme de deux jours de travaux, l’on note que le Système de Management de la Qualité du Trésor Public continue de répondre aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

Concernant les bons et obligations du Trésor, sur un objectif annuel de 5 036 805 000 FCFA en 2021, l’on enregistre déjà environ 4 880 664 045 F CFA, au cours des huit mois passés, soit un taux de réalisation de 96,90%, largement au dessus de l’objectif partiel de 67%. 

Au titre des recettes non fiscales, sur un objectif de 33,172 milliards, il a été recouvré 48,928 milliards de FCFA. En outre, au 31 août 2021, le Plan d’actions des processus enregistre un taux de réalisation de 92,31% contre 86,6% au premier semestre 2020.  

Les acquis concernent également l’opérationnalisation des nouveaux moyens digitaux d’encaissement et de paiement, dénommés TrésorPay et TrésorMoney.

Pour les collectivités territoriales et Districts autonomes, le dispositif électronique est dénommé Net-Collect Services. Le directeur général a d’ailleurs invité ses services, notamment les comptables publics, à utiliser davantage ces outils digitaux. 

Il s’est aussi félicité de l’extension du nombre de guichets automatiques et de l’achèvement en cours de la plateforme d’ouverture en ligne des comptes à la banque des dépôts du Trésor public ivoirien.   

Insistant sur la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement (PSD, 2021-2025) du Trésor Public, bâti autour de la vision ‘’maintenir un niveau de performance soutenu, pour un Trésor Public en marche vers l’Excellence », M. Assahoré a souligné que cela vise la transformation digitale du Trésor. 

Cela, devrait en outre permettre la fourniture de prestations de qualité aux usagers/clients dans des délais plus réduits, grâce aux TICs, car, dira-t-il, « les usagers/clients sont nos vrais certificateurs ». 

Dans le cadre du renforcement de la transparence et de la gouvernance, le Trésor public a opéré la révision de son Code d’éthique et de déontologie, intégrant le référentiel de sanctions et procédé à la mise en place d’un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption. 

Engagé dans une dynamique d’amélioration continue, le Trésor public entend poursuivre les efforts en vue de la mise en œuvre efficiente de tous ses chantiers majeurs, principalement le maintien du Certificat dont l’audit de suivi n° 2 est prévu au cours du dernier trimestre de l’année.

Casablanca Finance City toujours leader en Afrique (GFCI)

Casablanca Finance City, la place financière casablancaise, s’est maintenue à la 53e position mondiale dans la dernière édition du prestigieux classement établi par le Global Financial Centres Index (GFCI). Au niveau régional, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (62e), Johannesburg (64e), Maurice (73e), Kigali (94e) et Nairobi (98e).

 Dans la région MENA, la place financière de Casablanca se classe au 4e rang, derrière Dubaï (18e mondial), Abu Dahbi (36e) et Tel Aviv (49e), et devant Doha (68e), Bahreïn (71e) et Riyadh (101e).

Pour élaborer ce classement qui fait référence auprès des investisseurs internationaux, le Global Financial Centres Index évalue la compétitivité des places financières au niveau mondial en se basant sur une série de paramètres comme la qualité de leurs infrastructures, leur capital humain, leur climat des affaires, ou encore leur réputation.

Le Maroc va compter plus de 6 millions de personnes âgées en 2030 (HCP)

En 2021, près de 4,3 millions sont âgés de 60 ans et plus représentant 11,7% de la population marocaine, alors qu’ils n’étaient que 2,4 millions en 2004, soit 8% de la population totale, selon la note d’information du Haut Commissariat au Plan (HCP) publiée à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées. Cet élan devrait se poursuivre dans les années à venir avec l’amélioration de l’espérance de vie et la chute de la fécondité. D’après les projections démographiques réalisées par le HCP, d’ici 2030, l’effectif des aînés de 60 ans et plus atteindrait un peu plus de six millions, soit une augmentation de 42% par rapport à 2021 et représenterait 15,4% de la population. 

Si actuellement un peu plus de la moitié (51%) des seniors sont des femmes, leur part atteindrait 52,2% en 2030 en raison de l’augmentation plus rapide de l’espérance de vie à la naissance chez le sexe féminin. L’effectif des personnes âgées va s’accroître plus rapidement en milieu urbain qu’en milieu rural.

Cette situation s’explique par l’exode rural. Ainsi, les personnes âgées en milieu urbain verront leur effectif se multiplier par 1,5 fois entre 2021 et 2030, passant de 2,8 millions en 2021 à près de 4,2 millions vers 2030. En revanche, en milieu rural, l’effectif des seniors va connaître une multiplication par un coefficient de 1,2 en passant au cours de la même période de 1,5 million à environ 1,8 million.

Le Groupe Bolloré a tenu son sixième marathon

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois digital et physique.Les collaborateurs de l’entreprise dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au final, rapporte un communiqué du Groupe Bolloré, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Cette année encore, des dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En 2020, la mobilisation des collaborateurs avait permis de soutenir dix projets d’associations locales dans les domaines de l’éducation et de l’autonomisation de la jeunesse.

« Le Marathon Day est devenu au fil des ans, un véritable rendez-vous pour nos collaborateurs du monde entier. Malgré les contraintes liées à la situation sanitaire dans nos différents pays d’implantation, nous avons souhaité maintenir notre course solidaire. En digitalisant l’expérience, nous avons réunis plus de 12 000 collaborateurs, dans 91 pays pour parcourir ensemble 334 357 kilomètres. Je suis fier de cet engagement massif qui reflète leur générosité et fait écho à nos valeurs », a déclaré́ Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré.

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde.

Afrique : 900 millions de dollars pour les entreprises tournées vers l’innovation

Development Partners International (DPI), qui se présente comme l’un des leaders du capital-investissement au service de l’Afrique, a mobilisé cet argent dans le cadre d’une levée de fonds.Le résultat de l’opération financière menée par le Fonds African Development Partners III (ADP III), indique un communiqué reçu lundi à APA, dépasse l’ « objectif de 800 millions de dollars » que s’était fixé Development Partners International (DPI).

Si l’on y ajoute 250 millions de dollars de capital de co-investissement dédié, le fonds s’élève alors à 1,15 milliard de dollars US. Un montant censé être injecté dans l’économie du continent noir. Cet engagement, se félicite la source, place « ADP III comme l’un des plus grands fonds dédiés à l’investissement de capitaux mondiaux en Afrique ».

Le document précise qu’ « ADP III investira dans des entreprises bien établies et en pleine expansion opérant dans des secteurs qui profitent de la croissance rapide de la classe moyenne africaine et de la transformation digitale du continent ».

DPI a obtenu des capitaux d’un large éventail de fonds de pension et de fonds souverains de premier plan, d’institutions de financement du développement, de fonds de dotation et de fondations, de compagnies d’assurance, de gestionnaires d’actifs et d’investisseurs d’impact.

Au total, ces investisseurs internationaux proviennent de 20 pays répartis entre l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. A travers la récente levée de fonds, Development Partners International « a pu accueillir plus de 25 nouveaux investisseurs dans sa base », souligne le communiqué.

Poursuivant, DPI promet de s’assurer, grâce à son système exclusif de gestion, que « les investissements répondent tous aux normes les plus élevées en matière d’impact et de respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance ».

En outre, leur impact doit être « conforme à dix des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ». Selon Runa Alam, cofondatrice et Directrice Générale de DPI, « l’Afrique reste une destination d’investissement attrayante, avec des tendances démographiques positives, une adoption croissante des nouvelles technologies et une augmentation importante de la consommation et des dépenses des entreprises ».

Pour sa part, Joanne Yoo, Managing Director chez DPI, déclare : « Le fort soutien dont bénéficie ADP III confirme notre orientation stratégique, notre approche créative et notre discipline d’investissement. Nous sommes reconnaissants de la confiance que nos investisseurs ont placée dans DPI, et nous sommes convaincus que notre équipe talentueuse continuera à générer des rendements compétitifs et un impact positif sur le continent ».

À ce jour, ADP III a réalisé quatre investissements à savoir Channel VAS, un leader mondial de la Fintech fournissant des services bancaires mobiles, SICAM, le leader de la transformation de tomates en Tunisie, Kelix Bio, une plateforme biopharmaceutique élargissant l’accès aux médicaments génériques de spécialité en Afrique et MNT-Halan, une Fintech égyptienne ayant créée l’un des plus grands écosystème Fintech d’Égypte.

Development Partners International, conclut la source, bénéficie actuellement d’un important pipeline d’opportunités d’investissement sur le continent, axé sur des secteurs clés de l’économie africaine tels que les services financiers, la santé, l’agro-industrie, l’éducation et les infrastructures digitales et les télécommunications.

Kalkidan Gezahegne bat le record du monde du 10.000 km

L’athlète bahreïnie, d’origine éthiopienne, s’est imposée sur cette distance lors des « Giants Geneva », en Suisse, en 29 minutes et 38 secondes.gée de 30 ans, Kalkidan Gezahegne a amélioré de cinq secondes, hier dimanche, le record du monde du 10.000 kilomètres sur route établi par la Kenyane Joyciline Jepkosgei à Prague (République Tchèque) en 2017.

A Genève, la coureuse a bouclé la moitié du parcours en 14 minutes et 46 secondes. A cet instant-là, Kalkidan Gezahegne avait cinq secondes d’avance sur les Kenyanes Celliphine Chespol et Agnes Tirop.

Au fil du temps, la Bahreïnie a pu creuser sur ses concurrentes et se lancer dans une échappée solitaire. Kalkidan Gezahegne a avalé les kilomètres restantes 14 minutes et 51 secondes pour remporter l’épreuve. Agnes Tirop (30 minutes et 20 secondes) et Celliphine Chespol (30 minutes et 28 secondes) complètent le podium.

Selon World Athletics, c’était seulement la quatrième course sur route pour Kalkidan Gezahegne, médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Zimbabwe : un parti d’opposition milite pour le report des élections générales

Le Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai (MDC-T, sigle en anglais) estime que les scrutins seraient une « perte de temps et de ressources » sans des réformes préalables.Les élections générales devraient avoir lieu en 2023 au Zimbabwe. D’ici là, le Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai (MDC-T) propose la tenue d’un « dialogue » de l’opposition avec le président Emmerson Mnangagwa.

S’exprimant ce lundi dans le journal privé NewsDay, Morgen Komichi, le président national de cette formation politique, a déclaré qu’ « il serait stupide pour les Zimbabwéens de participer à une élection dont le résultat est connu d’avance ».

Le parti de Douglas Mwonzora considère que le Zimbabwe doit tourner la page de « deux décennies caractérisées par des conflits électoraux, de contestations judiciaires et des appels à une intervention régionale et internationale ».

Pour le MDC-T, fondé par Morgan Tsvangirai, « il serait déraisonnable pour les Zimbabwéens de penser que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes ». Dans le pays, certains accusent le MDC-T de jouer le jeu du ZANU PF, au pouvoir, consistant à reporter les joutes électorales de 2023.

Sénégal : « Les archives de la vie » se dévoilent

Ecrit par Khalifa Touré, cet essai, offrant un trousseau de clés philosophique, historique et politique pour comprendre le monde, vient de paraître aux éditions L’Harmattan Sénégal.« Les archives de la vie », c’est avant tout « un regard littéraire sur le monde ». Cet ouvrage à multiples entrées porte la griffe de Khalifa Touré. Professeur de Lettres, l’auteur a, trois années durant, signé des chroniques dans un quotidien dakarois en y abordant des questions d’actualité.

Cette expérience a conduit M. Touré à partager sa lecture des évènements planétaires dans un livre : « Les archives de la vie ». Chaque élément constitutif de l’intitulé du bouquin est une fenêtre sur le monde : « archives », « regard littéraire », « vie » et « monde ».

L’ouvrage, composé de quatre parties, constitue une recomposition, par souci de méthode et de rationalité, de textes dont la production n’était à l’origine commandée que par l’actualité.

Dans « Les archives de la vie », Khalifa Touré, grâce à une « écriture en mouvement », présente au lecteur un texte documenté et daté. Ce critique littéraire et cinéma convoque de nombreux penseurs dans sa réflexion sur les « grandes valeurs de l’humanisme ». Une mosaïque qui donne à voir le monde contemporain.