Des taxis en arrêt de travail à Abidjan pour dénoncer une « pratique illégale »

Le transport interurbain était perturbé mardi dans certains quartiers d’Abidjan, à la suite d’un arrêt de travail de plusieurs taxis pour dénoncer une « pratique illégale » de véhicules personnels sur l’application de Yango et Uber.

Dans des communes populaires telles que de Yopougon, Treichville et Adjamé, plusieurs taxis ont stationné pour éviter que certains syndicalistes endommagent leurs véhicules. Cependant, au Plateau ou encore à Cocody, la circulation était fluide.

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber. 

Ce mot d’ordre d’arrêt de travail a été initié par l’organisation au regard de ses différentes réclamations qui du reste n’ont pas connu de suite favorables, indique une note consultée par APA. 

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC a suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève. Mais, des agressions visant les « véhicules Yango » ont empêché mardi des taxis de rouler par endroits. 

Cedeao : un sommet extraordinaire sur le Mali et la Guinée

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va se réunir en sommet extraordinaire le 7 novembre prochain pour statuer sur l’évolution de la transition au Mali et en Guinée.Le chef de l’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo qui assure la présidence de l’Organisation régionale a eu l’onction de ses pairs chefs d’Etat pour organiser ce sommet dimanche prochain, renseigne Radio France internationale (Rfi). Après la visite du président ghanéen à Bamako le 17 octobre dernier, une délégation de la Cedeao s’est rendue pour la troisième fois en Guinée la semaine dernière depuis le putsch contre le président Alpha Condé le 5 septembre 2021, pour s’entretenir avec les nouvelles autorités de transition.

Ce sommet des chefs d’Etat, sera donc l’occasion pour le président ghanéen de faire le point sur ces missions et surtout d’avoir l’avis de ses autres collègues sur la conduite à tenir dans le processus de transition en Guinée et surtout au Mali

Le dossier malien sera au cœur des débats à un peu plus de trois mois de la Présidentielle et des Législatives qui doit en principe se tenir le 27 février 2022. Un scrutin couplé fortement compromis après les récentes sorties des autorités de la transition malienne.

Lors de sa dernière visite à Bamako, Nana Akufo-Addo avait délivré « un message de fermeté » aux autorités de la transition malienne. Il avait rappelé au chef d’Etat Assimi Goïta l’engagement de son pays à publier un chronogramme de la transition avant la fin du mois d’octobre.

En un mot, la Cedeao voulait y voir clair sur la fin du processus de transition. Chose qu’il n’a pas obtenue des autorités maliennes qui posent l’argument sécuritaire sur la table. « L’insécurité et le terrorisme ont occupé de 60 à 80% de notre territoire » a soutenu le Premier ministre Choguel Maïga devant une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite à Bamako le 23 et 24 octobre dernier.

« Les élections ne sont pas une fin en soi, aucun acteur majeur ne peut aller battre campagne en dehors des capitales régionales. Nous travaillons donc à créer le minimum de condition de sécurité pour avoir une large frange de la population, y compris les réfugiés qui doivent revenir au pays pour aller aux élections », a-t-il expliqué. Le Premier ministre du Mali d’informer la communauté internationale d’un « nouvel agenda précis, argumenté, documenté » en cours d’élaboration « sur la durée de la transition après la date du 18 février 2022 ».

Une sortie qui devrait avoir une certaine résonance au sein de la Cedeao qui avait suspendu le Mali de ses instances le 30 mai 2021 après le double putsch des militaires. L’organisation intergouvernementale ouest-africaine fait face à plusieurs options parmi lesquelles, accepter une prorogation de la transition pour mieux étudier le futur agenda électoral proposé par la junte au Mali ou envisager de corser les sanctions.

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara, technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali.

Af’Sud : l’ANC en tête des premiers résultats des Locales

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) est arrivé en tête des premiers résultats des élections locales en Afrique du Sud, qui commencent à tomber ce mardi.Les Sud-Africains se sont rendus aux urnes lundi pour élire les conseillers et les maires de 257 municipalités.

Selon les résultats publiés par la Commission électorale indépendante, l’ANC était en tête mardi, avec 256 sièges à 8h15 (0615 GMT), après dépouillement de 25% des suffrages au niveau national. Au total, 10.478 sièges sont à pourvoir.

Le principal parti de l’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a obtenu jusqu’à présent 103 sièges, tandis que les Combattants pour la liberté économique (EFF) compte onze.

Les résultats montrent également que l’ANC est en difficulté dans les bastions de la DA, tels que le Cap, et que la domination du parti au pouvoir dans d’autres régions est mise à mal par la récente formation d’ActionSA, dirigée par l’ancien maire de Johannesburg, Herman Mashaba.

ActionSA a rogné sur les voix de l’ANC dans certains districts électoraux de Johannesburg. Les premières indications suggèrent que le scrutin pourrait connaître un taux de participation record.

Mali : « les civils de Ségou en danger » (ONG)

Selon Human Right Watch, dans cette région, située à 240 kilomètres de la capitale Bamako, « l’impunité persiste » pour des meurtres présumés commis par des militaires et des islamistes.C’est un signal d’alerte. Il y a juste une semaine, « huit personnes, dont un jeune garçon et un octogénaire, ont été retrouvées mortes » à N’Dola, un village de Ségou, au Centre du Mali. Un villageois a fait savoir à Human Rights Watch que les victimes « avaient été exécutées lors d’une opération antiterroriste du gouvernement ».

L’exécutif a reconnu que « les Forces armées maliennes (Fama) ont bien mené une opération » ce jour-là près de N’Dola mais nie « toute implication dans des exécutions extrajudiciaires ». Dans cette partie du pays, des affrontements opposent depuis fin 2020 le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) et l’armée parfois soutenue par des groupes d’autodéfense.

À Ségou, Human Rights Watch a reçu « des informations d’allégations distinctes concernant d’autres abus plus récents notamment le meurtre d’un sage dans un village par les forces de défense locales et la décapitation d’un membre des forces de défense civile capturé par un groupe armé islamiste ».

Sur les sept « cercles » (zones administratives) de cette région, cinq étaient « occupés » par le Gsim, d’après un responsable de Ségou contacté par l’Organisation Non Gouvernementale. Les jihadistes y chassent les enseignants, les professionnels de la santé, attaquent les agriculteurs et organisent le blocus de villages.

Toutes choses qui font que « des dizaines de milliers de villageois ont fui leurs foyers » ces derniers mois, à en croire un sage de Ségou. Pour Human Rights Watch, « le gouvernement malien devrait faire davantage pour exercer sa responsabilité de protéger les civils », non sans lui demander d’ « enquêter sur les allégations d’abus commis par l’armée ainsi que par les groupes armés d’opposition, et traduire les responsables en justice ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de l’ébullition du champ politique à deux mois des élections locales.« C’est la grande rébellion à Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) », constate Les Echos. Ce journal signale que des responsables de la coalition au pouvoir « tiennent tête à Macky Sall » en présentant des listes parallèles.

Tribune estime que « la rébellion encercle Macky Sall » au point que ce quotidien se demande si Benno Bokk Yakaar va « survivre aux contestations nées des investitures » pour les joutes du 23 janvier 2022.

« Et si Macky (Sall) était derrière » ces listes parallèles, s’interroge WalfQuotidien. En tout cas, le Parti Socialiste (PS), membre de la mouvance présidentielle, « a donné carte blanche à ses responsables qui n’ont pas été investis pour constituer leurs propres listes ».

De son côté, Libération liste les politiques qui osent défier l’autorité de Macky Sall. Il s’agit notamment de Mame Boye Diao, Mary Teuw Niane, Mame Mbaye Niang, Diène Farba Sarr, Sory Kaba, Me Aliou Sow et Jean-Pierre Senghor.

Pour l’heure, informe Le Soleil, le dépôt des cautions pour participer à ces élections « se poursuit à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) jusqu’au mercredi 3 novembre ». Le quotidien national remarque néanmoins que « ce n’est pas encore le grand rush ».

D’après Dakar Times, « 66 listes » de partis ou coalitions ont déjà déposé leurs cautions à la CDC. Sud Quotidien indique que ces Locales et les Législatives à venir ont tout d’un « test présidentiel » pour Macky Sall. A en croire ce journal, le président de la République « se prépare à la conservation du pouvoir en 2024 pour lui ou son dauphin qu’il protège intelligemment ».

Dans les rangs de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, en langue wolof), « Khalifa lave le linge “ Sall ” », note L’Observateur. Selon ce quotidien, le Coordonnateur de la conférence des leaders de cette coalition de l’opposition travaille « à stabiliser les listes » dont celle de Dakar où Barthélémy Dias brigue le fauteuil de Soham Wardini, la maire sortante.

A Ziguinchor (Sud), Ousmane Sonko de la coalition Yewwi Askan Wi a officialisé sa candidature pour devenir « le 6e maire » de la ville, indique Le Quotidien. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines multiplie les déplacements dans cette partie du pays. Malheureusement, « trois » personnes ont perdu la vie, hier lundi, dans l’accident de son cortège à Nioro (Centre), regrette ce journal.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le secteur hospitalier, la nouvelle liaison Casablanca-Dubaï et la situation critique de la culture l’arganier.+Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir que les responsables sont dans une course contre la montre pour préparer le terrain à un véritable big bang concernant le recrutement du personnel hospitalier.

Dans ce sens, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du budget, a souligné devant les députés de la commission chargée des finances et du développement économique, la nécessité de ne plus traiter le médecin comme fonctionnaire ou salarié en particulier en ce qui concerne les indemnités. Il a évoqué à cet égard un projet de loi en préparation.

Concrètement, les réflexions vont dans le sens de l’instauration d’une indemnisation au rendement où le médecin sera payé en fonction des nombres des actes médicaux effectués par mois dans un hôpital avec la fixation d’un plafond ou un seuil minimum, indique le journal.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, lundi, le lancement, à compter du 19 décembre prochain, d’une nouvelle ligne directe reliant Casablanca à Dubaï, à raison de trois fréquences par semaine. Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches avec un décollage à 19h50 (heure du Maroc) et une arrivée à Dubaï le lendemain à 06H20 (heure locale), précise RAM dans un communiqué.

Quant aux vols au départ de Dubaï, ils seront programmés tous les lundis, mercredis et vendredis, fait savoir la même source, notant que les vols décolleront à 08h20 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 13h20.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que moins d’un an après la proclamation par les Nations Unies du 10 mai comme Journée internationale de l’arganier, son arboriculture n’est pas en bonne santé. En effet, une année blanche attend cette culture présente dans toute la région Sous-Massa, la région Marrakech-Safi représentée par la ville d’Essaouira ainsi que toutes les provinces de la région Guelmim-Oued Noun.

Le journal explique que, dès décembre, les femmes travaillant dans le secteur ne pourront pas collecter les fruits de l’arganier.

La crise a commencé avec l’envolée des prix de l’huile d’argan sur les marchés, atteignant les 300 dirhams pour un seul litre, soit une augmentation allant de 75 jusqu’à 100 dirhams. Alors qu’elle circulait dans un premier temps entre les différentes coopératives spécialisées dans le secteur de l’arganier, l’information a été rendue publique depuis le jeudi dernier, précise le quotidien.

Membre de la Chambre agricole de la région Souss-Massa et secrétaire générale de la Fédération interprofessionnelle dédiée au secteur, Nadia Fatmi a exhorté le président de la Chambre agricole de la région, Youssef Jabha, à remonter la situation critique de la culture l’arganier aux responsables de tutelle, notamment le ministère de l’Agriculture. Parmi les revendications, l’envoi d’une équipe d’experts dans les régions de l’arganier pour comprendre l’absence des fruits.

COP26: le Roi Mohammed VI insiste sur l’urgence d’une « volonté politique réelle » face à la menace climatique

Le Roi Mohammed VI a souligné, dans un discours adressé la 26ème Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow (Ecosse), l’urgence d’une « volonté politique réelle », en s’engageant plus équitablement en faveur de pans entiers de l’humanité, contraints de subir les effets d’un ordre économique mondial, qui ne leur profite pas dans de justes proportions.« Dans la suite logique des rapports successifs sur le climat, une évidence s’impose désormais à tous : les scénarios les plus sombres brossent la réalité amère d’une humanité appelée à choisir entre la tentation périlleuse de s’abandonner à un laisser-aller autodestructeur et la volonté sincère et déterminée d’engager sans délai des dispositions pratiques et propres à induire un véritable changement du paradigme actuel qui s’est révélé inefficace », a dit le Souverain marocain dans son discours, dont lecture a été donnée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

L’organisation de la réponse à la menace de la pandémie de Covid19, a relevé le Souverain, a montré que la communauté mondiale disposait d’atouts réels, ceux-là mêmes qui, paradoxalement, étaient dépeints comme faisant défaut dans le cas de la lutte contre le changement climatique.

Plusieurs pays à qui incombe la responsabilité historique et morale de l’état actuel de dégradation de l’environnement ont réussi, à l’occasion de la crise sanitaire, à mobiliser des ressources financières considérables, a fait observer le Souverain, notant que, par leur action, ces pays ont également montré que la réduction des activités nuisibles au climat et à l’environnement était tout à fait possible, sans conséquences insoutenables.

Évoquant les dommages climatiques infligés au continent africain, le Roi du Maroc a précisé que les faibles financements et l’appui technologique insuffisant qui sont dévolus à l’Afrique, illustrent, de la manière la plus flagrante, la défaillance du système international en place.

Par ailleurs, il a formé le vœu de voir cette session de la COP26 promouvoir, au niveau mondial, « une intelligence collective qui ouvre la voie à l’avènement d’une société humaine pérenne, solidaire et propice aux principes de justice et d’équité, aux valeurs du vivre-ensemble ».

Fort de cette conviction, le Maroc appuie son engagement multidimensionnel en faveur des questions du climat, en rehaussant ambitieusement le seuil de sa contribution déterminée au niveau national, soit l’équivalent d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030, a-t-il dit.

Le Souverain a indiqué, à cet égard, que ce dessein s’inscrit dans le cadre d’une stratégie intégrée de développement bas carbone à l’horizon 2050, visant le passage à une économie verte qui soit en accord avec les objectifs de durabilité, de renforcement de la résilience, d’adaptation et de protection de l’environnement, sur lesquels repose le nouveau Modèle de développement du pays.

Le Maroc, avec la même détermination, se joint aux pays africains dans une adhésion plus affirmée aux efforts de lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique, tant par les initiatives qu’il a lancées en matière d’adaptation de l’agriculture, de sécurité, de stabilité et d’accès à l’énergie durable, que par le truchement des trois Commissions africaines du climat, issues du « Sommet africain de l’Action », tenu en novembre 2016, à Marrakech, a précisé le Roi.

Pour le Souverain, les changements qui doivent être opérés pour enrayer l’aggravation de la crise climatique sont désormais clairement identifiés. La communauté internationale, a ajouté le Roi, doit cesser de tergiverser et s’attacher plutôt à progresser vers la mise en œuvre de solutions concrètes selon un calendrier bien défini.

« Cette action doit prendre appui sur une volonté politique forte afin d’inverser le cours inquiétant que prend la situation climatique dans le monde », a dit le Roi, qui a appelé à « un éveil de la conscience mondiale et à un engagement collectif responsable permettant de faire face aux changements climatiques », pour assurer un avenir meilleur à toute l’humanité.

Les prix des carburants restent inchangés en novembre 2021 en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 30 novembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue lundi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Politique, environnement et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, la participation du Maroc à la COP26 à Glasgow, la politique du Maroc en matière d’énergies renouvelables et la production des vaccins anti-covid made in Morocco.+L’opinion+ écrit que la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara apporte cinq « importantes » réponses aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Ainsi, la première réponse a trait au format du processus. Quant à la deuxième, elle se rapporte à la finalité du processus qui doit déboucher sur une solution réaliste, pratique et basée sur le compromis. Pour ce qui est de la 3ème réponse, l’Algérie, citée 5 fois dans la résolution, au même titre que le Maroc, a une responsabilité à assumer dans ce dossier.

Partant de cela, la résolution du Conseil affirme que l’Algérie est appelée à s’impliquer tout au long du processus politique en vue de son aboutissement. Concernant la quatrième, elle est en lien avec la rupture du cessez-le-feu, dans ce sens, l’organe exécutif de l’ONU a exprimé sa « profonde inquiétude. En ce qui concerne la 5ème réponse, elle est relative aux acquis engrangés par le Maroc au fil des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité ces dernières années, souligne le journal.

+Le Matin+ rapporte que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch présidera la délégation marocaine devant participer, en ce début de semaine, aux travaux de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qu’abritera Glasgow, en Écosse, du 1er au 12 novembre.

La délégation marocaine comprend Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le quotidien.

Cette conférence constituera une occasion pour présenter les politiques et stratégies ambitieuses que le Maroc a engagées avec succès afin de consolider les bases du développement durable, encourager la transition énergétique et soutenir les technologies propres, et ce dans le cadre du renforcement de la contribution effective du Royaume aux efforts internationaux dans ce domaine, conformément à ses obligations internationales, souligne le communiqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a misé, depuis des décennies, sur les énergies renouvelables, notamment l’énergie éolienne, comme alternative aux énergies fossiles, pour un avenir sans carbone, assurant la pérennité des ressources naturelles pour les générations futures et l’approvisionnement en une énergie qui protège la planète des dangers de la pollution.

Depuis 2009, le Royaume a adopté une stratégie énergétique qui a fixé pour objectifs la montée en puissance des énergies renouvelables, le renforcement de l’efficacité énergétique et l’intégration régionale. Cette stratégie a été déclinée en feuilles de route avec des objectifs à court, moyen et long termes, dont l’accélération de la transition énergétique en portant la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030.

En effet, les chiffres de 2018 publiés sur le site web du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, révèlent que les efforts du Royaume ont permis d’atteindre une puissance installée de 1.220 mégawatts (MW) d’énergie éolienne, soit 11% de la capacité électrique, tandis que l’ensemble des énergies renouvelables (éolienne, hydroélectrique et solaire) constituent 34% de la capacité électrique totale (3.700 MW).

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les premiers vaccins «made in Morocco», attendus pour décembre prochain, devraient concerner le laboratoire chinois Sinopharm.

Selon Dr Said Afif, membre du Comité technique et scientifique de la vaccination, cité par la publication, le Maroc pourra dès décembre prochain produire 5 millions de doses du vaccin chinois mensuellement.

Pour rappel, un contrat avait été signé pour la mise à la disposition de l’État marocain des installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société Sinopharm.

Vagondo Diomandé prône la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé a prôné, vendredi, la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien dont il est originaire.

Le ministre Vagondo Diomandé a effectué une visite familiale à Kabakouma, son village maternel, dans l’extrême ouest du pays. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec la grande chefferie régionale conduite par Gloudeu Dan et Pascal Gué sur les questions de développement de leur localité, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Il a également saisi cette occasion pour parler des liens qui l’unissent à Kabakouma. «Diomandé Vagondo vient aussi de Kabakouma, parce que ma mère est originaire de ce village (…) Je viens donc chercher auprès de vous la bénédiction de mes parents pour réussir la mission qui m’a été confiée par le président de la République», a expliqué le ministre.

Abordant les sujets liés au développement et à la cohésion sociale, le Général de corps d’armée a exhorté ses parents à l’union et surtout à cultiver et à entretenir l’esprit de solidarité.

A ce propos, il a rappelé qu’« un seul doigt de la main ne peut soulever un poids, c’est ensemble que nous soulèverons des montagnes». Pour lui, cette solidarité doit s’imposer à tous les fils et filles afin que Kabakouma s’inscrive résolument sur le chemin d’un développement durable.

Cette rencontre, a été une opportunité pour les populations de faire des doléances et de célébrer leur fils qui pour eux   « se tient prêt à les accompagner pour le développement de la région ».

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a débuté sa visite par un acte symbolique en allant  s’incliner sur la tombe de l’ex-Chef d’Etat, le Général Robert Guéï.  Il  avait à ses côtés, l’honorable Mireille Guéï, la fille de feu Robert Guéï.

 « Je viens saluer mes parents, je viens saluer ma famille. Je viens m’incliner sur la tombe de mon oncle, qui a été pour moi, ce que peut-être un modèle pour chacun de nous », a-t-il déclaré le Général Vagondo Diomandé.

Jean-Marc Yacé élu à la tête de la fédération ivoirienne de taekwondo

Jean-Marc Yacé a été élu, samedi, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD) avec 68,85% des voix pour un mandat de quatre ans, à l’issue d’une Assemblée générale élective qui s’est déroulée à Abidjan.

Les travaux de cette Assemblée générale élective se sont déroulés au centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara d’Abidjan  avec un quorum affiché  à 93%.

Me Jean-Marc Yacé, ceinture noire 5e Dan remplace Me Bamba Cheick Daniel qui a accédé à la tête de Fédération ivoirienne de Taekwondo, en 2008. Le nouveau président de la fédération, également maire de la commune de Coocody (Est)  a obtenu 157 voix sur les 229 exprimées, soit 68,85%.

Il a appelé au rassemblement pour le rayonnement de ce sport. « J’invite tous les acteurs à se mettre ensemble pour œuvrer pour le rayonnement du taekwondo », a lancé Me Yacé, remerciant dans la foulée le président sortant, toutes les ligues et les acteurs venus de l’extérieur pour cette élection.

Sept candidats étaient annoncés à cette élection, mais seulement  trois y ont finalement pris part. Il s’agit de Jean-marc Yacé, Appolos Johnson Lelou et Tahirou Bathily. Les quatre autres que sont Ibrahima Soumahoro, Alain Stanislas Zunon, Amadou Keïta et Patrick Remarck ont boycotté le scrutin.

Au niveau du Commissariat aux comptes, sur 231 délégués présents, 227 suffrages ont été effectivement exprimés. La liste unique conduite par Boti Bi Cham l’a emporté avec 201 voix contre 26 bulletins nuls.

La vision 2030 de la Côte d’Ivoire au menu de la 5e Journée nationale du partenariat

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) est prévue pour les 08 et 09 novembre prochains à Abidjan autour du thème, « partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 de développement de la Côte d’Ivoire ».

Le président du Comité scientifique de cette édition, Charles Zoko Sébé, par ailleurs inspecteur général de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et consultant en dialogue public privé,  parle de cette édition dans cet entretien.

Qu’est-ce qui a présidé au choix de ce thème pour cette 5e édition de la JNP ?

La période 2011 à 2019 a été marquée par une performance économique vigoureuse de notre pays, le hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

 Cette performance résultait de la mise en œuvre de réformes structurelles et sectorielles d’envergure, à travers la réalisation des plans nationaux de développement 2012-2015 et 2016-2020, qui ont donné à notre économie des fondements solides.

La dynamique a cependant été considérablement ralentie avec la survenue de la crise sanitaire de la Covid-19. Dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, les principaux enjeux résident à présent dans la relance économique pour permettre à notre pays de reprendre la trajectoire de croissance accélérée tout en capitalisant les leçons tirées de cette situation de crise.

Ces enjeux sont en cohérence avec la vision prospective Côte d’Ivoire 2030 du gouvernement qui devrait consacrer le doublement des performances socio-économiques de notre pays comparativement à la précédente décennie.

Pour la réalisation de cette vision, le Gouvernement entend s’appuyer sur un lien étroit entre l’Etat et le secteur privé. Il était donc nécessaire de s’interroger et d’apporter des réponses sur la démarche conjointe à suivre par les deux parties à partir de la situation actuelle de relance post-covid jusqu’à l’échéance 2030, d’où le choix de ce thème.

En prélude à cette 5e édition, les travaux préparatoires du comité scientifique ont été lancés, le 06 octobre dernier. Comment est constitué ce comité et en quoi consistent ces travaux préparatoires ?

La JNP est un challenge qui ne peut se réaliser sans la conjugaison des intelligences issues des parties prenantes provenant à la fois du secteur public, du privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. C’est cet ensemble qui constitue l’ossature du comité scientifique.

Les acteurs du dialogue public privé ont donc été sollicités, depuis les démembrements de l’Etat, par les ministères techniques et les institutions, jusqu’au secteur privé, le patronat (la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) et les chambres consulaires (la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire, et la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire ).

C’est le lieu de les remercier et de leur rendre hommage pour la quantité et la qualité du travail abattu, et pour leur attachement à la qualité et à la durabilité du dialogue public privé.

Il s’est agi d’éplucher les termes de référence (TDR) de la version 2021 de la JNP et de proposer des documents livrables qui seront soumis aux autorités pour permettre à notre pays de continuer sa marche vers le développement.

Le représentant du ministre de l’Economie et des finances, a affirmé lors de cette cérémonie de lancement tout l’intérêt du gouvernement pour les travaux ouverts au sein du comité scientifique. Quel commentaire cela vous inspire ?

C’est tout l’essence de la JNP qui se présente comme un grand moment de réflexion des parties prenantes du Dialogue public privé au sein du comité scientifique en vue de formuler de façon concrète des orientations au gouvernement sur les différentes thématiques. Nous nous réjouissons donc de cet intérêt de notre tutelle et du gouvernement de façon plus large.

Quelles sont les grandes articulations de cette JNP 2021 ?

La JNP 2021 sera articulée autour des activités qui ont contribué au succès des précédentes éditions : la conférence inaugurale animée par le Premier ministre, les panels de haut niveau, les rencontres Business to Government, les ateliers thématiques et l’atelier sous-régional qui réunira les points focaux en charge du dialogue public privé dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’innovation de cette édition est l’étalement sur deux journées de l’événement en vue de renforcer les échanges sur les programmes majeures de la politique de développement du secteur privé.

Guinée: lancement d’un projet de 28,3 millions dollars pour réduire les importations de riz

Un programme visant à réduire la dépendance aux importations de riz en Guinée a été officiellement lancé avec l’appui du Fonds «Lives and Livelihoods», une initiative multilatérale de développement créée par la Banque islamique de développement (BID) et les partenaires à la coopération au développement.

La Banque et le ministère de l’Agriculture et de l’élevage de la Guinée ont marqué cette occasion le 18 octobre dernier, faisant de la nation encore un autre pays membre de la Banque islamique de développement en Afrique de l’Ouest à donner le coup d’envoi du Projet régional de la chaîne de valeur du riz (PRCVR), par une réunion de travail regroupant les parties principales prenantes pour établir une feuille de route pour le projet en Guinée.

La Guinée est parmi le premier groupe de pays d’Afrique de l’ouest accompagnés par le Fonds LLF dans le cadre du Programme régional de développement de la chaîne de valeur du riz. Les autres pays sont la Gambie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone.

Le projet de chaîne de valeur du riz en Guinée a été lancé grâce à un financement concessionnel de 28,3 millions de dollars des États-Unis du Fonds « Lives and Livelihoods » (LLF), des ressources du Fonds de solidarité islamique pour le développement et de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Ce projet vise à réduire de 10 % le niveau élevé des importations de riz en Guinée et à renforcer la croissance économique non seulement par l’amélioration de la production et de la productivité, la transformation et la commercialisation, mais aussi le renforcement de la participation du secteur privé.

 « Nous sommes reconnaissants au Fonds Lives and Livelihoods  et à ses donateurs pour leur appui dans le cadre du Programme régional de la chaîne de valeur du riz. L’amélioration de la production nationale de riz est une priorité pour la Guinée », a déclaré Dr Samoii Béavogui, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’élevage de Guinée.

« Grâce à des initiatives telles que le Projet de chaîne de valeur du riz, nous assistons à une augmentation des investissements dans ce domaine, qui permet d’améliorer la productivité et de multiplier les possibilités d’emploi, en particulier chez les jeunes », a-t-il poursuivi.

Le Fonds Lives and Livelihoods  s’appuie sur un modèle de financement innovant qui associe le capital de prêt de la BID et les subventions des donateurs régionaux et internationaux pour offrir des prêts concessionnels.

Le Programme régional de la chaîne de valeur du riz (RRVCP) vise les pays membres de la BID situés en Afrique de l’ouest qui ont une autosuffisance en riz faible à intermédiaire, allant de 12% au Niger à 69% en Guinée. Le déficit est comblé par des importations qui, dans leur ensemble, leur coûtent plus de 1,2 milliard de dollars des États-Unis par an.

Musa Sillah, directeur du bureau régional de la Banque islamique de développement à Dakar, Sénégal, a déclaré  qu’«en dotant les pays d’Afrique des moyens d’investir dans leur propre secteur rizicole, le Fonds  Lives and Livelihoods  veut les aider à améliorer leur productivité et leur compétitivité et à moins dépendre des importations ».

«Les petits producteurs pourront augmenter leurs revenus, améliorant ainsi les conditions de vie de centaines de milliers de personnes, surtout dans les zones rurales. Au Fonds Lives and Livelihoods, nous estimons que c’est le moyen le plus efficace de sortir les gens de la pauvreté, puisque cela permet de sauver des vies aujourd’hui et de garantir des moyens de subsistance durables pour l’avenir », a-t-il conclu.

Denrée de base en Guinée, le riz, est principalement produit par des petits exploitants dans les zones rurales où vivent près de 80 % de la population. Pourtant, cela ne suffit pas, notamment du fait de la faible productivité, les rendements des petites exploitations étant généralement inférieurs à 2 tonnes à l’hectare.

Par conséquent, le pays importe environ 600 000 tonnes de riz par an. Cette situation peut être rapidement inversée, étant donné l’énorme potentiel dont dispose le pays. Il s’agit par exemple, du potentiel d’irrigation de la Guinée qui est estimé à 364 000 hectares, dont 30 200 seulement sont actuellement aménagés.

Abidjan accueille Africa open innovation summit 2021 en novembre

La première édition de l’Africa Open Innovation Summit (AOIS), un évènement professionnel, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le cloud se tiendra les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan.

Ce rendez-vous de la capitale économique ivoirienne se déroulera autour du thème «cloud et open source, opportunités pour la souveraineté numérique en Afrique» avec comme objectif général, «développer l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des systèmes ouverts ».

Africa open innovation summit se donne pour mission de mettre en lumière toute la valeur d’innovation africaine, et d’apporter une contribution au développement des économies et industries numériques africaines.

Selon Christelle Assirou, CEO de ICTINA, la structure organisatrice de AIOS, « l’open source a redistribué les cartes tant pour les Etats que pour les entreprises en redistribuant les cartes tant au niveau infrastructure, logiciel que juridique ».

« Un enjeu de souveraineté à la croisée de la donnée, des infrastructures, de la sécurité se profile avec l’accélération de la transformation numérique », a-t-elle ajouté dans une note d’information transmise à APA, samedi.

L’Afrique attire aujourd’hui à la fois les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et les NATU (Netflix, AirBnb, Tesla, Uber), mais aussi de nombreux autres acteurs importants du secteur numérique.

Avec l’open innovation, un ensemble de concepts tels que l’open source, l’open hardware, l’open data, l’open content, l’open access, l’interopérabilité, etc… sont embarqués dans le projet et représentent les sources de toute la dynamique d’innovation technologique dans le monde et aussi en Afrique.

Promouvoir et rendre accessible aux décideurs, aux entreprises, et aux usagers les innovations technologiques à forte valeur ajoutée ainsi que développer des synergies d’affaires et des collaborations de travail entre les parties prenantes du développement de l’économie numérique sont des objectifs spécifiques poursuivis par ces assises d’Abidjan.  

Elles visent également à accélérer l’éclosion de la production de contenus locaux en s’appuyant sur les systèmes ouverts et à construire une industrie numérique et des services cloud adaptés aux réalités locales.

Près de 3000 visiteurs, 15 organisations et entreprises exposantes sont attendus à cette  première édition qui sera meublée par  50 rendez-vous B2B, un évènement thématique inclus, un hackathon de 24 h portant sur les solutions open source et sur l’innovation.

Les gouvernements, les institutions de la République, les administrations publiques, les sociétés et agences d’Etat, les institutions financières, les autorités de régulations, les grandes entreprises, les PMI/PME, les opérateurs et sociétés de télécommunication, les Fintechs, les éditeurs de logiciels propriétaires et open source, les sociétés d’assurance, associations, les équipementiers, et hébergeurs web et cloud constituent les premières cibles de cet événement.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, la campagne de vaccination, les développements sur la scène politique nationale et les enjeux des investissements chinois au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, vendredi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 », lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis. Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.

+Tel Quel+, qui s’interroge : « Obliger ou inciter à la vaccination ? », écrit que 20 mois après le début de la pandémie, le Maroc sous Covid-19 se voit aujourd’hui confronté à cette dualité.

En instaurant l’obligation du pass vaccinal à partir du 21 octobre, le gouvernement a décidé de conditionner les déplacements entre villes et régions, ainsi que l’accès aux différents services publics et lieux non essentiels, à la présentation de ce document, qui atteste que l’usager s’est bien fait vacciner.

« Le principe de précaution impose un allègement des mesures restrictives pour les personnes vaccinées, qui sont aujourd’hui en majorité », justifiait le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, devant la Chambre des représentants. Une première mesure aussi forte que soudaine. Reste que si la stratégie s’avère payante de prime abord, la mesure se heurte déjà à de nombreuses situations complexes, estime la publication.

+Finances News Hebdo+ souligne que la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a « réussi son premier test », lors de son grand oral devant les parlementaires et en commission pour défendre la Loi de Finances 2022.

Mais ceux qui s’attendaient à des annonces croustillantes « ont vite déchanté », car elle « n’a rien lâché », sauf une seule information, à savoir que le grand emprunt national prévu par le Maroc n’aura pas lieu en 2021, constate l’hebdomadaire.

« En 2022 alors ? Là, par contre, on ne peut être formel. Il faut, nous dit-elle, que ce soit opportun pour l’Etat et les épargnants », rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit, de son côté, que « les premières manifestations de la politique politicienne se sont déjà produites », quelques jours après l’investiture du gouvernement, et notamment dans « leur expression la plus classique », les attaques ad hominem.

« Certains groupes, qui n’ont guère brillé durant le précédent mandat parlementaire, cherchent déjà à effacer ce bilan (…). Et manifestement, c’est sur le terrain parlementaire que cette stratégie a commencé de s’appliquer », constate le journal.

Bien évidemment, c’est la première formation de la majorité qui fait les frais de ces « offensives opportunistes », de la part de courants politiques qui « semblent avoir tout oublié » et « rien retenu » de leurs récentes expériences, estime-t-il.

+Challenge+, qui s’attarde sur les enjeux des investissements chinois au Maroc, écrit qu’alors que certains pays devraient connaître des taux de croissance record les années à venir grâce aux investissements chinois, qui visent la proximité avec l’Europe et l’Orient, le projet de Tanger Tech n’est pas encore finalisé, soulignant la nécessité de concevoir « une politique beaucoup plus prospective, beaucoup plus active ».

« Nous sommes à 14 kilomètres de l’Europe, un hub pour l’Afrique, où la Chine est déjà présente. Nous sommes concurrentiels pour recevoir les investissements chinois, mais il faut aller les chercher et c’est le rôle des décideurs », estime-t-il.

Côte d’Ivoire: un chef d’entreprise ébauche un plan de résolution des crises

Éric Thiam Sabates, vice-président et trésorier de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire, a ébauché vendredi à Abidjan un plan de résolution des crises, en marge d’un panel, tenu à la clôture du forum économique ivoirien Cgeci Academy 2021.

Le forum économique Cgeci Academy, initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), s’est déroulé cette année autour du thème,   »Crises et résilience des entreprises en Afrique ».

M. Éric Thiam a évoqué, lors d’un panel qui avait pour sujet  » Comment se prémunir des crises commerciales ? », un plan de résolution des crises en entreprise, basé sur une démarche intelligente et résiliente. 

Les différents échanges ont ressorti que les entreprises peuvent être confrontées à une crise commerciale née d’une crise quelconque notamment politique, environnementale et sanitaire, comme la Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Le directeur général régional de impérial Tobacco pour la Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Guinée,  Éric Thiam Sabates, a fait observer d’entrée de jeu qu’une crise est une série d’événements qui vont ‘’perturber votre activité ».

Pour lui, « une crise commerciale, c’est généralement une conséquence d’une crise catégorielle à savoir l’organisation qui a fait de mauvais choix stratégiques et commerciaux » qui dégradent ses performances.

Il a souligné qu’on a des crises classiques comme la guerre, ensuite les batailles commerciales.  Toutefois, la gestion devrait permet d’anticiper, de planifier, de prévoir et de mettre en œuvre des stratégies et des actions pour limiter l’impact de risque identifiée qui se transformeraient éventuellement en crise.

« Lorsque survient une crise, il faut travailler avec ses équipes aux plans d’actions et aux plans de réponses », a-t-il dit, insinuant que les chocs devraient permettre de tester et affûter ses moyens de résilience , tout en renouvelant ses connaissances.

« Anticipez et soyez agile lorsque vous avez une crise qui survient », a-t-il lancé, indiquant qu’il y a un premier plan qui devrait servir le dirigeant de réaction immédiate et un deuxième plan qui va l’aider à gérer la crise dans son prolongement à court terme.

En outre, il devrait avoir un plan qui permet à l’entreprise de réaliser la continuité de l’activité et enfin les modifications avant de pouvoir récupérer et mettre à jour ses connaissances pour le futur.

« La première préoccupation à avoir dans une période de crise, ce sont les hommes », a-t-il conseillé, notant que « l’humain est le principal actif », avant les machines et ensuite la continuité de l’activité.

Selon M. Eric Thiam, le chef d’entreprise doit partager les décisions avec ses équipes. Car, « l’humain est au cœur de la résolution de toute crise », d’ailleurs les crises viennent des actions des hommes. 

Au terme du panel, les entreprises ont été invitées à prioriser deux éléments essentiels quand survient une crise commerciales ou non pour la pérennisation de leurs activités à savoir se poser la question de « comment tirer profit de cette crise ? ».

Par-dessus tout, fera-t-il remarquer, une crise peut s’avérer être une opportunité. L’intérêt pour les entreprises ivoiriennes est donc d’aller à la conquête de l’Afrique à travers l’accord de libre-échange continental « Zlecaf » pour étendre leurs activités.

« La culture du risque permet de réagir avec calme, sang froid avec une communication adaptée et d’aller droit au but dans le processus de gestion », a-t-il poursuivi. La Cgeci Academy 2021 en est à sa 9ème édition. Il est le plus important forum économique organisé par le secteur privé ivoirien.

Côte d’Ivoire: 28,5 millions d’arbres déjà plantés sur 50 millions visés en 2021

La Côte d’Ivoire qui vise, pour l’année 2021, le planting de 50 millions d’arbres, a atteint actuellement 28,5 millions d’arbres, soit un taux de réalisation de 57,8%.

Cette performance a été dévoilée, vendredi, par le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, lors d’une cérémonie marquant l’opération « 1 jour 50 millions d’arbres ».

L’opération, qui est à sa 3e édition, s’est tenue dans la forêt classée d’Anguédédou, dans la localité d’Anyama, au nord-Est d’Abidjan, en présence d’acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

Entamée depuis le 1er juin 2021, « sans interruption sur l’ensemble des régions et départements de Côte d’Ivoire en fonction de la saison des pluies, le bilan partiel indique à ce jour 28,538 millions d’arbres plantés, soit un taux de réalisation de 57,8% », a dit M. Alain-Richard Donwahi.

Mi-novembre 2019, le ministère des Eaux et forêts, a lancé l’opération « 1 jour 1 million d’arbres », la première, qui a permis le planting de 1,16 million d’arbres. A la seconde opération, lancée officiellement le 25 juillet 2020, cette phase dénommée « 1 jour 5 millions d’arbres », a permis de planter 6,449 millions d’arbres.

La forêt classée d’Anguédédou, constitue avec le Parc national du Banco, un véritable poumon vert du District d’Abidjan pour leur rôle régulateur climatique, d’oxygénateur et de réduction de la pollution atmosphérique.

L’objectif initial cette année était de 1 jour 10 millions d’arbres, a rappelé M. Donwahi, soulignant qu’au cours de l’année il a proposé 50 millions d’arbres, une vision ambitieuse, à la suite de sa reconduction au gouvernement.

« Il nous reste deux mois (novembre et décembre 2021) », a-t-il fait savoir, appelant toute la population dans sa diversité à planter, chacun et chacune un arbre.

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 90% de son couvert forestier. Le pays, selon le dernier inventaire de sa forêt, dispose de 9,2% de forêts. La politique de l’Etat ivoirien vise à porter le couvert forestier à 20% d’ici à l’horizon 2030 avec le planting de 3 millions d’hectares de forêts.

La représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a salué la « vision et le leadership » du ministre des Eaux et forêts, assurant que son institution est prête à accompagner le pays.

Des ong, des entreprises et des organismes internationaux ont été distingués pour leurs actions citoyennes et leur engagement dans la protection et la gestion de l’environnement.

Le ministère envisage d’utiliser le drone planting de seed balls, qui largue des boules contenant des essences d’arbres. Ce drone fait un push de 10.000 seed balls par heure.   

Earth Love United et un réseau en partenariat pour l’éducation environnementale

L’organisation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent scellent un partenariat en vue d’une “éducation environnementale” de la planète.

En plein lancement de la Cop 26, la fondation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent ont officialisé leur partenariat, conscients des enjeux de l’éducation des jeunes générations.

La coopération entre les deux organisations permettra de mettre en place des actions concrètes, notamment dans le domaine de l’éducation et de l’environnement, avec l’ambition d’impacter plusieurs milliers d’enfants dans le monde.

Une étude réalisée par la société Kantar a mis en évidence la forte préoccupation des jeunes générations face au réchauffement climatique (60%). A l’inverse, les générations plus âgées ressentiraient beaucoup moins l’impact du réchauffement climatique sur leur vie quotidienne, selon le Pew Research Center.

« La fondation et les écoles Saint Vincent partagent une vision commune : nous pensons que les jeunes sont l’avenir de notre planète et qu’en les éduquant sur le changement climatique, nous assurons un monde plus sûr pour la prochaine génération », a mentionné Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United, ajoutant « c’est pourquoi l’éducation climatique est un pilier crucial pour la Fondation ».

Les activités résultant de cet accord permettront à la fondation ELU de déployer ses équipes dans les centaines d’établissements des réseaux scolaires Saint Vincent. La fondation ELU présentera aux enfants divers contenus et vidéos éducatifs.

La sensibilisation à l’environnement et au changement climatique feront désormais partie du programme scolaire. En effet, la fondation et le réseau des écoles Saint Vincent partagent cet objectif commun de se concentrer fortement sur l’éducation de la jeune génération.

« Les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies (17) appellent à des partenariats pour atteindre les objectifs. Nous sommes des leaders dans le domaine de la création de programmes d’enseignement basés sur des projets de citoyenneté pour connecter les communautés », a déclaré le Docteur John Patterson, directeur de l’école Saint Vincent.

Il a poursuivi en disant : « Nous nous réjouissons de collaborer avec la fondation pour créer un programme de sensibilisation au climat qui fonctionne en synergie avec l’action communautaire ».

Il s’agit d’une opportunité unique pour les élèves du réseau des écoles Saint Vincent et nos organisations partenaires, car ils bénéficieront de l’expertise d’une fondation à la pointe de la recherche sur le réchauffement climatique, avec ses 100 chercheurs, bénévoles et avocats spécialisés dans la justice climatique.

Les chercheurs de l’ELU ont mené des recherches sur le système de capture et de stockage du CO2 (CCS) basé sur un bioréacteur et la culture de quatre types de plantes (algues, herbes sous-marines, etc.).

Le résultat de ces recherches sera également révélé lors du sommet COP 26, la plus importante conférence de l’ONU sur le changement climatique.

Ce partenariat stratégique sera formalisé lors de la COP 26 en présence du Docteur John Patterson, directeur du réseau des écoles Saint Vincent, déjà reconnu pour son engagement en faveur du climat et de l’inclusion intercommunautaire.

Il a eu lieu en présence de Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United. Invités pour leurs réalisations innovantes, les élèves du Dr Patterson, accompagnés de l’équipe de la fondation, distribueront des graines de fleurs sauvages cultivées et récoltées par les élèves eux-mêmes.

Les représentants du réseau des écoles Saint Vincent présenteront également d’autres projets tels que “le banc magique” et “la boîte à vision”.

Fondée en 2020 par Jean Missinhoun, investisseur et philanthrope dans le domaine de l’énergie, Earth Love United est une organisation à but non lucratif qui vise à offrir un avenir meilleur, plus sûr et plus vert à l’humanité.

La fondation compte plus de 100 membres à travers le monde (chercheurs, avocats pour la justice climatique, marketing, scientifiques…), tous travaillant à distance. La fondation se concentre sur trois piliers principaux : éducation, recherche et innovation, changement climatique.

Depuis 1850, l’école Saint Vincent a une tradition d’excellence dans l’éducation et la prise en charge des enfants atteints de déficience visuelle. Elle se spécialise dans l’offre d’une éducation complète qui maximise la réussite scolaire, le développement personnel, l’indépendance et la confiance en soi.

L’établissement accueille des élèves de la première année d’études jusqu’à l’âge de 16 ans et propose des stages en journée, en journée prolongée et en internat. C’est la seule école confessionnelle d’Angleterre pour les enfants malvoyants.

La politique se paie la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent largement de l’actualité politique liée aux investitures des candidats aux élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022. »Khalifa, Gackou, Amadou Bâ, Makhtar Cissé, Mimi Touré, Sonko, Kaba : Les grands absents des locales », titre L’As, informant que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall renonce à sa candidature à la mairie de Podor (nord) qu’elle dirige jusque-là.

A propos des investitures de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakkar pour ces élections locales, Sud Quotidien note un « jeu trouble de Macky ».

« Conquête de Dakar : Mission périlleuse pour Diouf Sarr  (ministre de la Santé, désigné tête de liste de Benno) », lit-on à la Une de Walf Quotidien. 

Le journal s’intéresse également à l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise « zappé du gouvernement et oublié des locales » avec ce titre : « Amadou Bâ, le mal aimé de l’Apr (Alliance pour la République, au pouvoir) ».

« Locales-Contestations à Benno Bokk Yakkar et dans l’opposition : Invesfissures », rapporte Le Quotidien dans sa première page, non sans préciser que Thiès, Fatick, Rufisque, Dakar, Saint-Louis sont des cas graves.

Pour EnQuête, « Macky mise sur son gouvernement » en investissant des ministres sur les listes de Benno pour les élections locales. « Un ministre est le représentant d’une localité et les gens s’identifient à lui », explique l’analyste politique, Bakary Domingo Mané.

Poursuivant, EnQuête informe que les ministres des Forces armées et des Affaires étrangères, Sidiki Kaba et Me Aissata Tall Sall sont hors course pour ces élections locales.

« Choix porté sur Racine Sy, désistement de Aïssata Tall Sall : La bataille de Podor n’aura pas lieu », titre Les Échos, dans lequel journal, Me Tall se justifie : « Après 12 ans à la tête de la commune de Podor, j’ai pris librement la décision de ne pas me présenter ».

« Choix des candidats de Benno Bokk Yakkar : Cacophonie généralisée dans le camp présidentiel. Grand-Yoff : le choix de Cheikh Bakhoum décrié. À Dakar et un peu partout, le Parti socialiste  (Ps) dépouillé. Parcelles : Alioune Badara Diouf s’agenouille devant Moussa Sy », détaille Les Échos.

Pendant ce temps, Vox Populi revient sur la fissure au sein de la coalition Wallu Sénégal et titre : « Me Wade-Pape Diop : Les raisons d’un clash ». Nos confrères expliquent que l’ex-président a jugé excessives les demande du leader de Bokk Gis-Gis à travers tout le Sénégal.

Le Soleil consacre sa Une à l’occupation des carrefours, espaces publics…et titre : « Au royaume de l’anarchie à Dakar ».

Le Maroc salue la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a salué, vendredi, la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, « au vu de son contexte, de son contenu et des positions exprimées lors de son adoption (..), et qui a conforté les acquis réalisés par le Royaume dans ce dossier. « Le Maroc salue cette résolution importante « , a déclaré M. Bourita lors d’un point de presse tenu suite à l’adoption de la résolution 2602 qui a prorogé pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre ce conflit.

 Cette résolution, adoptée avec 13 voix pour, contre deux abstentions (Russie et Tunisie), est importante car intervenant dans un contexte où le Maroc a réalisé de nombreux acquis depuis la résolution d’octobre 2020, a-t-il poursuivi.

Parmi ces acquis, le SG de l’ONU a cité dans son dernier rapport la sécurisation du poste-frontière d’El Guergarat et le rétablissement de la libre circulation à son niveau, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara et l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du sud du Royaume, a précisé M. Bourita, soulignant que ces acquis font partie des développements majeurs qu’a connus ce dossier.

La résolution 2602 apporte cinq réponses « importantes » aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, a soutenu le ministre, citant, dans ce cadre, les tables rondes, avec la participation de toutes les parties, comme seul mécanisme de gestion du processus politique, la finalité du processus devant déboucher sur une solution réaliste, durable et basée sur le compromis, la responsabilité de l’Algérie dans ce processus, la « profonde inquiétude » du Conseil de sécurité concernant la rupture du cessez-le-feu, et le plan d’autonomie comme seule perspective d’une issue au dossier du Sahara.

 Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 », lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.

 Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.

Sahara: Le Conseil de sécurité renouvelle pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, vendredi, de proroger pour une durée d’une année le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO).Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 » , lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.

Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine. 

Réagissant à l’adoption de cette résolution, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a indiqué que le Maroc se félicite du vote de la résolution 2602, relative à la prorogation pour une année le mandat de la MINURSO.

La nouvelle résolution, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions du Conseil de Sécurité, «conforte et confirme le continuum du processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants- le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario – en tant que seul et unique cadre pour le règlement» du différend régional autour du Sahara, a-t-il souligné lors de sa conférence de presse au Conseil de sécurité suite à l’adoption de la nouvelle résolution.

 A cet égard, le Conseil de sécurité a décidé, une fois de plus, que l’objectif final du processus politique est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis, a relevé l’ambassadeur.

 «Dans cette perspective et en réitérant dans sa 18è résolution consécutive la prééminence, le sérieux, la crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie, le Conseil de sécurité confirme, si l’on est encore besoin, que l’autonomie reste et sera l’ultime et finale solution à ce différend régional», a indiqué Hilale, notant que l’adoption de cette nouvelle résolution survient dans un contexte «gorgé d’optimisme» pour la reprise du processus politique, et ce suite à la nomination de M. Staffan de Mistura en tant que nouvel envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.

Dans ce sens, le diplomate marocain a tenu à exprimer au nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU ses «chaleureuses félicitations» et de l’assurer du plein soutien et de la coopération du Maroc pour la réussite de sa facilitation.

Le Nigéria invité à stimuler sa production industrielle

Le faible niveau d’activité manufacturière freine la croissance économique et le développement non seulement du Nigeria mais aussi de nombreux pays africains, souligne la Banque africaine de développement (Bad).Le Nigéria doit développer davantage les chaînes de valeur dans les domaines où il dispose d’avantages comparatifs. Cela lui permettra d’accélérer sa croissance économique et celle de nombreux pays africains, a indiqué le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Ce dernier intervenait dans le cadre d’une série de conférences baptisée « Adeola Odutola », organisée mercredi dernier à Abuja (Nigéria) par l’Association des fabricants du Nigeria (Manufacturers Association of Nigeria), sur le thème suivant : « Surmonter les contraintes à la fabrication concurrentielle pour favoriser le commerce intrarégional. »

« Le continent africain possède d’abondantes ressources naturelles : pétrole, gaz, minéraux, métaux, produits agricoles et forestiers, ainsi que des ressources de l’économie bleue. Cependant, de manière tragique et ironique, les ressources naturelles massives de l’Afrique ne sont pas converties en richesses », a-t-il déploré.

A l’en croire, le faible niveau de production industrielle est à l’origine de la lenteur de la transformation structurelle des économies africaines. Cette situation représente, selon lui, une course vers l’abîme caractérisée par l’augmentation de la pauvreté, l’exportation d’emplois, la volatilité des prix des produits de base et la dépendance à l’importation.

Partant de là, il a affirmé qu’il faudrait mettre en place des politiques, dont des académies de compétences numériques industrielles, afin de doter les travailleurs de compétences adaptées aux nouveaux outils pour les emplois du futur.

« L’élargissement des marchés de capitaux nationaux permettrait aux entreprises d’accéder aux capitaux dont elles ont besoin pour développer leurs activités », a poursuivi le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Par ailleurs, il a rappelé la nécessité d’investissements massifs pour développer le secteur gazier, les ressources hydroélectriques et les systèmes d’énergie solaire à grande échelle, afin de fournir une énergie de base stable au secteur industriel.

Le président Adesina a en outre relevé l’existence de facteurs externes susceptibles de constituer des catalyseurs potentiels au développement industriel, citant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Celle-ci offre au Nigeria une occasion de développer une production industrielle tournée vers l’exportation, a-t-il dit.

Le secrétaire du gouvernement du Nigeria, M. Boss Mustapha, a salué, au nom du président Muhammadu Buhari, la tenue de cette conférence à Abuja, assurant que le gouvernement examinerait les solutions proposées à l’issue de la rencontre.

« Le défi que le président Adesina nous a lancé aujourd’hui en matière de développement d’un secteur manufacturier efficace et productif est à prendre au sérieux dans la formulation de politiques qui mèneront à une croissance accélérée et à la diversification de notre économie », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: renforcement des capacités des gestionnaires de mutuelles sociales

La gestion administrative d’une mutuelle sociale a été mercredi et jeudi à Abidjan au menu d’un atelier de renforcement des capacités d’une dizaine de gestionnaires de mutuelles sociales.

Organisé par le Programme d’appui aux stratégies sociales (Pass) avec l’appui du groupe Novartis, cet atelier a permis de passer en revue la gestion d’une mutuelle qui repose sur des aspects techniques, financiers et administratifs.

Selon Jean Victor Ayité, directeur général du Pass, dans des pays africains, la mutualité a préexisté à tout l’ensemble des systèmes de sécurité sociale, constituant aujourd’hui un socle important pour faciliter l’accès aux soins.

« Nous voulons faire la même chose ici, c’est-à-dire aider les mutuelles à devenir de véritables acteurs de protection sociale », a-t-il expliqué, soulignant qu’il « arrive que ceux qui sont à la tête de ces structures ne soient forcément pas le profil idéal ».

 Le rôle du Pass est de renforcer leurs capacités à disposer des clés de compréhension d’un certain nombre de concepts, mais également des outils techniques qui leur permettent de mieux gérer leurs mutuelles.

Ces mutuelles sociales ont  généralement des budgets estimés à des centaines de millions FCFA, voire des dizaines de milliards FCFA.

« La mutuelle est une entreprise, mais pas comme les autres. Donc doit obéir à des objectifs d’équilibre financier ou de rentabilité. Malheureusement, la plupart de ceux qui viennent à la tête pensent que c’est une association, alors que la mutuelle s’inscrit dans un cadre réglementaire et communautaire qui exige de satisfaire un certain nombre de ratio financier», a encore expliqué le directeur général du Pass.

Dr Guillaume Magbi, l’un des formateurs, qui a instruit les auditeurs sur la maîtrise de la sinistralité (les dépenses) a soutenu que pour avoir des régimes de protection sociale équilibrés, stables et pérennes, « il faut doter les mutuelles sociales d’un guide de bonne conduite ».

Selon l’expert, il s’agit de « ne pas participer à la fraude, d’utiliser la carte de santé à bon escient et de déclarer les ayants droits ».

Poursuit, il a également énuméré qu’on « ne pas usurper des titres pour soigner autrui et on doit participer par l’exigence de la probité, de l’éthique à l’équilibre financier de la mutuelle, etc ».

« Une des données essentielles pour équilibrer les dépenses de santé est de maîtriser les coûts des prestations médicales. (…) Et pour que les mutuelles puissent être équilibrées avec leurs ressources financières, c’est de promouvoir à un niveau de prestation étudié des établissements qui puissent répondre aux exigences des soins de premiers niveaux », a-t-il ajouté.

Les soins secondaires ou tertiaires doivent être également traités dans les structures privées aux prix réels, a-t-il soutenu, ajoutant que l’écosystème de la santé devrait permettre à équilibrer les charges financières opposables aux mutuelles de santé.

La formation s’est articulée autour de sept modules, à savoir des notions sur la gestion d’une mutuelle, la gestion des adhérents, la gestion des cotisations, la gestion des prestations, la maîtrise de la sinistralité, la gestion des ressources humaines et matérielles. La formation a été sanctionnée par une remise d’attestations aux  participants.

Côte d’Ivoire: les rois et chefs traditionnels mobilisés pour le recensement de la population

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, était jeudi en visite chez le roi Amon Tanoé, le président de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, en vue d’une mobilisation des têtes couronnées pour l’opération de recensement de la population et de l’habitat, prévue du 8 au 28 novembre 2021.

Mme Kaba Nialé et tous ses collaborateurs en charge de l’opération de recensement, ont rencontré le roi des Nzima Kotoko, dans son palais à Grand-Bassam, cité balnéaire à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, pour lui demander une implication des chefs coutumiers.  

« Dans quelques jours, nous allons lancer les milliers de dizaines de jeunes qui sont en formation sur le terrain pour procéder au dénombrement de la population qui habite sur le territoire national (…). Et nous ne pouvions pas le faire sans venir prendre la bénédiction du roi, surtout du président de la Chambre des rois et des chefs traditionnels de Côte d’Ivoire pour cette opération », a-t-elle dit. 

Le porte-parole du roi Amon Tanoé, Belin N’danoulé, a salué cette démarche, insinuant que  « c’est une opération très noble et toute la population doit être mobilisée ». Il a assuré que le roi des Nzima Kotoko a saisi ses paires du directoire de la Chambre des rois qui ont déjà donné les instructions au niveau de tous les villages.

Cette structure de maillage est un atout pour la réussite de l’opération de recensement de la population et de l’habitat à travers le pays. Les chefs de village, poursuivra-t-il, « seront mis en mission ». 

Le recensement de la population et de l’habitat en Côte d’Ivoire, décalé d’une semaine en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

Quelque 38 000 personnes seront déployées sur le terrain dont 28 500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il est prévu un personnel de réserve qui prendrait le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par le décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Le coût de l’opération du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de développement de la Côte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

Af’Sud/Covid : l’impact des élections sur les contaminations sera évalué

Les Sud-Africains sauront si les élections générales du 1er novembre ont déclenché une nouvelle vague de contaminations à la Covid-19.Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a indiqué ce vendredi 29 octobre qu’il faudra attendre deux semaines pour connaître l’impact des élections sur la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus en Afrique du Sud.

« Les trois jours précédant les élections, c’est-à-dire vendredi, samedi et dimanche, seront très risqués pour la propagation de la pandémie », a déclaré M. Phaahla, appelant les partis politiques à respecter les restrictions sanitaires relatives à la Covid-19.

Il a ajouté que l’on craint que les jours à venir « soient les plus risqués parce que tous les partis politiques vont rallier leurs partisans derrière eux ».

« Nous appelons donc tous les partis politiques à aborder leurs derniers rassemblements avec prudence », a lancé le ministre de la Santé, Joe Phaahla.

Par ailleurs, il espère qu’au moins 40% de tous les adultes seraient complètement ou partiellement vaccinés d’ici la mi-novembre, et 70% d’ici décembre.

Le ministre de la Santé a indiqué que le gouvernement s’est associé à des épiceries pour mettre en place un programme permettant à ces dernières de donner des bons d’achat aux personnes de plus de 60 ans qui se feront vacciner en novembre.

En outre, il a déclaré que son ministère a conclu un accord avec la Commission électorale indépendante pour mettre en place des sites de vaccination dans au moins 1.000 bureaux de vote dans tout le pays, dans le cadre de ses efforts pour atteindre une immunité collective le plus rapidement possible. Les sites de vaccination seront situés à l’intérieur des bureaux de vote.

Mali/Conflit : un plan d’action contre les violences sexuelles

Le nombre alarmant de cas de violences sexuelles commises dans les zones affectées par le conflit au Mali appelle à une réponse urgente.Les Violences sexuelles liées au conflit (VSLC) sont devenues monnaie courante au Mali en proie à des attaques de groupes terroristes. Pour mettre fin à cela, le gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont validé un plan d’action pour lutter contre les VSLC.

Le document a été validé au cours d’un atelier organisé du 26 au 28 Octobre 2021 par la Minusma à travers le bureau de la Conseillère principale pour la protection des femmes (BCPPF).

Placé sous la présidence du ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara représentant le Premier ministre, l’atelier a réuni le Représentant de la primature, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali, des représentants des départements ministériels sectoriels, des membres des organisations de la société civile ainsi que des représentants de la Minusma et des agences des Nations Unies.

Le plan d’action 2022-2024 doit apporter une réponse institutionnelle holistique à l’épineuse question des violences sexuelles en période de conflit. Il contient cinq axes stratégiques, à savoir la prévention et la mobilisation communautaire ; la protection ; l’accès aux services multisectoriels ; la lutte contre l’impunité, et le Suivi/évaluation et la coordination, informe la Minusma.

Elle ajoute que depuis janvier 2021, plus de 900 cas ont été signalés par les prestataires de services au Mali, dont près de la moitié concerne des jeunes filles de moins de 18 ans. « Alors que la plupart des cas rapportés ont été commis dans le nord et le centre du pays, la récente dégradation sécuritaire au sud du Mali a été prise en compte dans l’élaboration du plan d’action afin de prévenir la survenance de cas dans ces régions, et le cas échéant d’y répondre efficacement », poursuit notre source.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali (RSSG), El-Ghassim Wane, a tenu à renouveler l’engagement des Nations Unies aux côtés du Mali pour lutter efficacement contre les Violences sexuelles liées au conflit (VLSC). Il a déclaré que « le plan d’action permettra de contribuer à atteindre l’objectif de zéro cas de VSLC au Mali ».

Nigeria : plusieurs terroristes tués par l’armée

L’armée du Nigéria annonce avoir tué 38 terroristes.Les victimes sont des combattants de Boko Haram /Province des Etats islamiques d’Afrique de l’Ouest (ISWAP). Parmi elles, il y a son chef, Bako, selon le quartier général de la Défense nigériane.

Le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le général de brigade Bernard Onyeuko, a déclaré aux journalistes, hier jeudi à Abuja, que 11 éléments criminels, dont des terroristes, leurs informateurs et des fournisseurs de logistique, ont été arrêtés, tandis que cinq civils kidnappés ont été sauvés au cours des opérations.

Selon lui, les troupes ont récupéré 29 armes diverses, 166 cartouches de munitions diverses ainsi que deux camions-citernes et 622 sacs d’engrais utilisés pour la production d’engins explosifs improvisés.

Onyeuko a ajouté que 1.199 terroristes et leurs familles, dont 114 hommes, 312 femmes et 773 enfants, s’étaient rendus aux troupes dans différents endroits du nord-est du pays entre le 15 et le 28 octobre.

Nigeria : la Chine livre 60 véhicules blindés à l’armée

Avec la réception de ces chars de troupes de type VP-1, l’armée nigériane renforce sa capacité de riposte contre les insurgés de Boko Haram et le banditisme dans le Nord-Est et le Nord-Ouest du pays.Lors de la mise en service des nouveaux chars blindés à l’école d’infanterie de l’armée nigériane, à Jaji, dans l’Etat de Kaduna, jeudi, le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Faruk Yahaya, a déclaré que le déploiement de nouvelles plateformes sur le champ de bataille souligne l’engagement du gouvernement à garantir un état de normalité sur l’ensemble du territoire national.

Il a assuré que l’armée prendrait des mesures convaincantes pour s’assurer que les bandits et les terroristes soient neutralisés et annihilés dans tout le pays.

Le chef d’état-major des armées, qui était représenté par le commandant du corps d’infanterie, le général de division Victor Ezugwu, a déclaré : « C’est un effort qui s’inscrit dans les objectifs cardinaux du gouvernement fédéral de s’attaquer à la totalité des défis de sécurité auxquels notre cher pays le Nigeria est confronté ».

« Ces plates-formes que nous mettons en service aujourd’hui viennent s’ajouter à d’autres équipements apportés à cet effet, ce qui souligne la volonté stratégique de faire en sorte qu’un état de normalité soit instauré sur toute l’étendue du territoire nigérian ».

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le chef de l’armée a averti les bandits et autres acteurs non étatiques de se rendre avec leurs armes ou d’être envoyés en enfer.

Il a également réaffirmé l’engagement de l’armée nigériane à protéger l’intégrité territoriale du pays, et que cet objectif serait atteint en collaboration avec les parties prenantes, les partenaires et les autres organismes concernés.

Mali : Ilze Brands Kehris en visite du 1er au 6 novembre

La situation des droits humains sera au cœur du séjour de la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux droits de l’Homme.Au Mali, la fréquence des violations des droits de l’Homme interpelle souvent la communauté internationale. L’armée et les mouvements jihadistes sont notamment au banc des accusés.

Ilze Brands Kehris discutera, au cours de sa visite au Mali, avec de « hauts représentants du gouvernement, le chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MiSahel), de hauts représentants du G5 Sahel, des membres du corps diplomatique et l’institution nationale des droits de l’Homme », selon un communiqué reçu vendredi à APA.

La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux droits humains, poursuit la source, s’entretiendra aussi avec « l’équipe dirigeante de la Minusma et d’autres responsables des Nations Unies » basés au Mali.

Lors de cette mission, des discussions sont également prévues avec « diverses organisations de défense des droits de l’Homme et de la société civile, des dirigeants communautaires et des associations de jeunes, ainsi que des autorités religieuses et traditionnelles ».

La visite de six jours d’Ilze Brands Kehris sera sanctionnée par « une déclaration abordant certaines des questions clés » soulevées dans les échanges.