Côte d’Ivoire: 18 agents de radio formés en community manager

Dix-huit agents de radios privées non commerciales ont reçu jeudi à la Maison de la presse d’Abidjan leurs certificats de formation de community manager, lors d’une cérémonie.

Cette formation, selon le président du Conseil exécutif de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci), Éric Gohou, est un « cadeau » du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

L’idée est de faire en sorte que les radios de proximité puissent « s’adapter à l’évolution de la technologie et du numérique » en affichant la présence de leurs organes sur les réseaux sociaux, a indiqué M. Éric Gohou, en marge de la cérémonie. 

« La technique de l’information évolue très vite, alors il était important pour nous que nos radios puissent s’adapter », a-t-il soutenu, faisant savoir que sur 20 agents de radio ayant subi la formation, 18 ont été admis par le Cabinet de formation.

Il s’agit d’une « formation qualifiante », a déclaré le président du Conseil exécutif de l’Urpci, M. Éric Gohou, soulignant que « les apprenants ont un certificat qui leur permet d’être capables de pouvoir gérer une page Facebook ». 

L’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire envisage d' »élargir » en 2022 cette formation à l’ensemble des radios privées non commerciales à travers le pays, où l’on compte 174 radios de proximité officiellement reconnues. 

Affaire Jacob Zuma : l’Afrique du Sud sur le qui-vive

L’annulation, il y a deux jours, de la liberté conditionnelle accordée début septembre à l’ex-président sud-africain fait craindre aux autorités une résurgence des émeutes de juillet dernier.En Afrique du Sud, les forces de défense et de sécurité sont en état d’alerte depuis que la Cour constitutionnelle a ordonné la réincarcération de Jacob Zuma. Ce vendredi, Ronald Lamola, le ministre de la Justice, a invité ses compatriotes « au calme et à la retenue » parce qu’« il est important que les procédures légales suivent leur cours normal ».

Poursuivant, M. Lamola a affirmé que « les déclarations incendiaires et les attaques injustifiées contre le système judiciaire n’aideront pas le processus ». Jacob Zuma, âgé de 79 ans, avait été condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage à la Justice. Le successeur de Thabo Mbeki refusait de comparaître devant une commission chargée d’enquêter sur des soupçons de corruption entre 2009 et 2018.

L’ancien dirigeant a transmis à ses partisans sa défiance envers la Justice. La nation arc-en-ciel a ainsi vécu, en juillet 2021, des violences ayant fait environ 300 morts et causé plus de 2 milliards de dollars de dégâts matériels.

Guinée : la gestion de la pandémie globalement satisfaisante (Bad)

Toutes les ressources allouées à la lutte contre la crise sanitaire ont été décaissées et tous les produits du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19 ont été réalisés, selon la Banque africaine de développement (Bad).La Guinée a moins souffert de la pandémie que certains pays de la sous-région. Cette situation serait-elle le fait des mesures prises par le gouvernement ? C’est ce que laisse entendre le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Bad.

En effet, rappelle un communiqué reçu vendredi à APA, dans le cadre du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19, le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation.

Par ailleurs, poursuit le document, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.

Les autres décisions prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé, ajoute la note.

L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et des produits assimilés. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.

Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a déroulé un programme de transfert monétaire aux ménages les plus démunis. En outre, il a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social pour plus de 450.000 bénéficiaires.

Le secteur privé, fortement affecté par notamment la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie, a aussi bénéficié d’un plan de relance des activités économiques et commerciales.

Selon la Bad, le gouvernement a accordé le report, pour un trimestre, des charges fiscales et procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118.000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs.

Enfin, plus de 5000 Petites et Moyennes Entreprises ont joui d’avantages fiscaux et 252 entreprises ont reçu des financements permettant de sauver quelque 3693 emplois directs et environ 10.000 emplois indirects.

Ces résultats ont été atteints en partie grâce à l’appui budgétaire de 34,56 millions de dollars de la Banque panafricaine.

Sénégal : 161,6 millions d’euros de la Bad pour le désenclavement

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, vendredi à Abidjan (Côte d’Ivoire), ce financement pour la construction de 483 kilomètres de routes.Le gouvernement sénégalais a sollicité le soutien de la Banque africaine de développement (Bad) pour la mise en œuvre de la phase 1 du Programme de désenclavement des zones agricoles et minières (Pdzam-1).

La réponse est un prêt composé de « 117,62 millions d’euros de la Bad et 44 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), un fonds créé (avec le concours de) la Banque populaire de Chine », indique un communiqué reçu à APA.

Au total, 483 kilomètres de routes seront construites principalement dans le Nord du pays : Kidira-Bakel (65 kilomètres), Boucle du riz (172,44 kilomètres), Louga-Keur Momar Sarr-Richard Toll (116,27 kilomètres), Orofondé-Matam dans le Dandé Mayo Nord (104,23 kilomètres) et 25 kilomètres de la RN2 entre Thiès et Kébémer.

« Certains tronçons font partie du corridor routier transafricain entre Nouakchott et Dakar et/ou ont des vocations nationales de désenclavement », informe la Banque africaine de développement. Ce projet, ajoute la source, inclut également la réalisation des aménagements intégrés constitués de voiries et de pistes rurales, d’infrastructures socioéconomiques et marchandes, et des appuis aux groupements de femmes et de jeunes, notamment pour la transformation des productions agricoles.

À terme, le programme doit contribuer à la mise en valeur et à la transformation des potentialités économiques des régions du Nord du Sénégal par la réduction des coûts de transport. De ce fait, « la production rizicole et minière devrait ainsi augmenter grâce à la hausse du trafic, la réduction des coûts généralisés du transport et la résilience climatique des infrastructures routières », se félicite l’institution financière.

Le portefeuille actif de la Bad au Sénégal, au 31 juillet 2021, comprenait 28 opérations pour un total de 899,43 millions d’euros d’engagements.

Sommet Turquie- Afrique : Ankara veut s’affirmer davantage sur le continent

Le troisième sommet entre la Turquie et l’Afrique qui s’ouvre ce vendredi à Ankara (Turquie) est l’occasion pour Recep Tayyip Erdogan de d’affirmer la percée de son pays sur le continent.Une présence tous azimuts sur le continent, plusieurs accords de coopération signés ces dernières années, et une influence de plus en plus grandissante sur le continent africain. La Turquie est en train de trouver en l’Afrique, une opportunité gigantesque après son isolement de la scène internationale.

Conscient des enjeux économiques et géopolitiques, Ankara entend conforter sa percée fulgurante sur le continent africain avec ce troisième sommet qui va réunir une quarantaine de hauts responsables dont treize chefs d’Etat.

Pendant deux jours (17 et 18 décembre), l’Afrique sera à l’honneur avec des thématiques sur l’économie et la sécurité qui seront au cœur des échanges. Face à l’isolationnisme européen et la chute vertigineuse de sa devise qui a perdu depuis le début de l’année 45% de sa valeur par rapport au dollar, l’Afrique apparaît marché vital pour Erdogan pour étendre son influence diplomatique et surtout donner un second souffle à son économie.

L’Afrique, un terrain que le président turc connaît à merveille ces dernières années pour y avoir effectué plus d’une trentaine de visites en 2021. Recep Tayyip Erdogan déroule sa « politique d’ouverture » vers le continent adoptée par son prédécesseur en 1998 en tissant de solides liens avec plusieurs pays africains.

Coopération économique et sécurité au cœur des échanges

Lors de la dernière décennie, le nombre d’ambassades turques en Afrique est passé de 12 à 42 ambassades, l’aide au développement turc a été revue à la hausse et la compagnie aérienne Turkish Airlines qui ne desservait que 4 destinations africaines en 2008, propose aujourd’hui 51 destinations dans 33 pays du continent.

Au plan économique, la présence industrielle turque peut se mesurer dans le secteur des infrastructures, de l’énergie, du textile, de la machinerie, des meubles, des appareils domestiques et des mines. Selon les données officielles de la Turquie, l’Afrique représente aujourd’hui 21% du chiffre d’affaires des entrepreneurs turcs qui ont pu, ces dernières années, réaliser 1 150 projets pour une valeur cumulée de 65 milliards de dollars dans différents pays africains. A l’instar des grandes puissances qui considèrent l’Afrique comme un marché en pleine croissance, la Turquie veut à son tour étendre ses tentacules.

Au plan sécuritaire, Ankara compte sur ses drones de combat et ses équipements militaires à moindre coût pour s’ouvrir davantage au marché africain. Une occasion pour la 17ème puissance économique mondiale de promouvoir ses équipements militaires et ses armements auprès des Etats africains avec des conditions d’acquisition plus souples. La sécurité est l’autre point phare de ce troisième sommet avec les dirigeants africains après l’économie.

L’objectif d’Erdogan au sortir de ce sommet, est de valider un nouveau programme sur cinq ans qui permettra de doubler les échanges commerciaux (25,3 milliards en 2020) pour le faire porter à 50 milliards de dollars.

Côte d’Ivoire: des équipements agricoles au profit de plus de 300 femmes

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert à plus de 300 femmes de sociétés coopératives des villes de Soubré et San-Pedro, dans le sud-ouest ivoirien, des équipements agricoles pour un investissement de plus de 54 millions Fcfa.

La remise des équipements s’est tenue les 15 et 17 décembre 2021, dans le cadre de sa convention commerciale et sociale signée en janvier 2021 avec son partenaire la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI).

Les entités ayant bénéficié de ces appuis sont la Société coopérative simplifié, la Société coopératrice les Merveilles de Soubré (SCOOPS SOCOMES) et la Société coopérative pour la production, l’achat et la vente de produits vivriers, de l’anacarde et du café, cacao de Côte d’Ivoire (SCOPCOVI-CI) de San-Pedro.

L’investissement total de ce projet dénommé « Techno Agri Women », d’un montant total de plus de 54 millions de F CFA est destiné à plus de 300 femmes et sur une superficie de plus de 65 hectares pour l’ensemble des deux villes. 

Le matériel offert dans les deux villes est composé notamment de motopompes, de tricycle, de pulvérisateurs, de machettes, de bottes, d’arrosoirs et dabas ainsi que des combinaisons de protection pour la bonne marche des cultures agricoles.  

La ville de Soubré a accueilli mercredi, la délégation de la Fondation avec à sa tête Mme Natenin Coulibaly, secrétaire exécutif pour remettre officiellement l’ensemble des équipements et matériels agricoles aux 200 adhérents de la Coopérative SCOOPS SOCOMES.

Cela a eu lieu en présence des encadreurs de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), des délégués de la FENASCOVICI ainsi que des autorités administratives et traditionnelles.

Après la ville de Soubré, la délégation de la Fondation de la société de téléphonie s’est rendue ce vendredi 17 décembre 2021 à San-Pedro pour procéder également à la remise des équipements aux femmes de la Coopérative SCOPCOVI-CI. 

Lors de la cérémonie, la secrétaire générale de préfecture, Mme Fatoumata Koné épouse Sanogo s’est réjouie de l’investissement social de l’entreprise de téléphonie qui va dans la droite ligne du plan national de développement du gouvernement.

Une formation pratique de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) pour le renforcement de capacité ayant ciblé 300 femmes des villes de Soubré et San-Pedro a débuté depuis le mois de septembre 2021 et concerne les techniques agricoles, l’organisation et fonctionnement d’une société coopérative, la responsabilité des délégués de section, la vie associative et les techniques de commercialisation.

Cette initiative de la Fondation vient réaffirmer l’ambition de l’entreprise de téléphonie de venir en aide aux femmes, afin de contribuer efficacement à l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire. 

Ce fut l’occasion pour les autorités administratives présentes aux remises de don de rappeler les efforts de l’Etat ivoirien en matière d’autonomisation de la femme et de saluer l’initiative de la Fondation.

Un volet numérique comprenait le projet « Techno Agri Women » qui a permis la formation et l’utilisation des femmes aux services de mobile money pour les transactions et la commercialisation de leurs produits. 

Selon l’accord de partenariat avec la FENASCOVICI, la Fondation s’est engagée à appuyer deux coopératives agricoles de femmes pour la formation, l’équipement et la mise en place d’un système de crédit intrants à travers le mobile money.

Et ce, pour l’acquisition de semences, herbicides et pesticides pour les cultures maraichères de l’aubergine, du gombo et du piment, du manioc, du maïs et du riz de bas fond. La Fondation est assistée dans cette mission par l’ANADER.

Lancée en 2006, la Fondation soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles et les priorités nationales.

A travers sa Fondation, l’entreprise de téléphonie, leader de l’Internet, affiche un grand intérêt à l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire et a fait de l’autonomisation de la femme une de ses priorités en 2021.

Sénégal : Macky Sall et divers autres sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent la sortie de Macky Sall l’exploitation du pétrole et du gaz et divers autres sujets.Dans Le Quotidien, Macky Sall « enflamme » le débat sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. « Il n’y a pas un seul expert qui maîtrise toute la chaîne de valeur » déclare le président de la République. Dans Le Soleil, le chef de l’Etat enfonce le clou : « ce n’est ni une fatalité ni une malédiction ». Le président Sall, ingénieur géologue de formation estime que « dans le domaine du pétrole, ceux qui parlent ne connaissent pas ».

Et nous parlons de la sortie de Macky Sall jeudi sur le « recrutement anarchique » dans l’administration. Pour Walfadjri, « Macky Sall fait son propre procès ». Faut-il en rire ou en pleurer s’interroge le journal, qui estime que le président de la République nomme aux « emplois civils et militaires » et qu’il devrait lui-même revoir sa copie dans ses nominations.

L’Observateur perçoit les « dessous de la colère du président » dans ce recrutement anarchique. Le journal livre les chiffres et estime de 91.401 agents en 2011, l’effectif de la fonction publique est passée à 160.367 en 2021. Cela s’accompagne d’une explosion de la masse salariale passée de 428 milliards de F CFA à 904 milliards, qui va atteindre 952 milliards en 2022 et 1040 milliards en 2023.

L’AS revient sur ce projet de loi de l’opposition pour « criminaliser l’homosexualité ». Le journal indique que cinq députés de l’opposition ont déposé, le 14 décembre dernier, la proposition de loi. Ces parlementaires estiment que « le phénomène de la déviance sexuelle prend des proportions inquiétantes et dangereuses au Sénégal ».

Vox Populi reparle « des confrontations pas diplomatiques » à la Division des investigations criminelles entre civils et gendarmes dans l’affaire des passeports diplomatiques. Deux gendarmes sont en garde à vue, tous les interpellés déférés au parquet ce matin, renchérit le journal.

En Sport, Record revient sur la 17ème journée de Premier League marquée par la victoire de Liverpool de Sadio Mané (3-1) devant Newcastle. Les Reds collent à City en tête, pendant que Chelsea et Edouard Mendy perdent du terrain en concédant le nul à domicile devant Everton (1-1).

Stades pour sa part, lance son compte à rebours pour la Can 2022. Le journal fait un focus sur Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et Cheikh Kouyaté, les « fidèles compagnons d’Aliou Cissé ». Ces joueurs inamovibles sont présents en sélection depuis 2012, disputant au passage les Jeux olympiques de 2012 à Londres, la Can 2015, 17, et 19 et le Mondial 2018 en Russie.

Politique, santé et culture au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, l’apparition au Maroc du premier cas d’infection au variant Omicron et l’inscription de la Tbourida sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce vendredi.+Al Alam+ écrit que le communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères au sujet des relations maroco-allemandes confirme fortement l’efficience de la diplomatie marocaine et témoigne de la justesse de l’approche adoptée par le Royaume pour gérer les relations avec les pays du monde.

La publication précise que le nouveau gouvernement allemand, qui a commencé l’exercice de ses missions, a affirmé la position explicite et franche ignorée par le gouvernement précédent, à savoir la reconnaissance que le plan d’autonomie constitue « une contribution importante » de la part du Maroc pour résoudre le différend autour du Sahara, soulignant que cette position est conforme au statut de l’Allemagne et elle est en parfait accord avec la logique politique saine, comme elle exprime profondément l’esprit de la légitimité internationale et accompagne les efforts des Nations Unies visant à mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Il souhaite que « ce changement positif » de la diplomatie allemande incitera les autres pays de l’Union européenne à revoir leur position concernant la première cause nationale marocaine, et de prendre la décision appropriée dans le moment approprié pour sortir du cercle de l’ambiguïté, de la confusion et de la duplicité et de soutenir la légitimité internationale et les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara marocain.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’apparition au Maroc du premier cas d’infection au dernier variant du coronavirus Omicron, écrit que le Royaume, à l’instar des autres pays de la planète, ne pouvait pas rester à l’abri indéfiniment.

En se référant aux informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, le quotidien souligne que face à ce variant qui se propage à une très grande vitesse, il est primordial de recourir aux seuls moyens efficaces contre tous les virus et variants, à savoir les gestes barrières et la vaccination.

« Le port du masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains avec des solutions hydroalcooliques ou du savon sont les moyens les plus à même aujourd’hui de stopper la propagation rapide du virus », insiste-t-il, ajoutant que l’adhésion à la campagne de vaccination figure aussi parmi les moyens les plus importants pour lutter efficacement contre le virus.

+L’Opinion+ écrit que l’inscription de la « Tbourida » sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO vient d’aboutir suite à un travail de longue haleine.

Le journal explique que cette pratique qui a été codifiée, développée et améliorée au fil des siècles au Maroc, revêt une singularité évidente qu’il importait de souligner et de dissocier de ses variantes algérienne, tunisienne ou libyenne, notant que cette singularité se retrouve également dans d’autres domaines patrimoniaux partagés avec les pays maghrébins.

L’inscription par le Maroc de cet art équestre célèbre de ce fait la particularité du Royaume en tant qu’État Nation millénaire, souligne-t-il.

Lancement du Réseau africain pour le gouvernement ouvert

Le Réseau africain pour le gouvernement ouvert a été lancé, jeudi, avec l’adhésion du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie et du Maroc.Le lancement de cette structure a eu lieu du 10ème Sommet Mondial du Gouvernement Ouvert qui se tient à distance par la Corée du Sud, avec la participation de plus de 14 chefs d’État et de gouvernement des États membres à l’initiative du Partenariat pour un gouvernement ouvert

Le Maroc a exprimé sa pleine volonté de partager son expérience avec les pays africains afin de consolider les principes du gouvernement ouvert et de relever les défis communs, indique un communiqué du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration.

Dans le même contexte, la plateforme numérique dédiée au Réseau Africain de Gouvernement Ouvert a été développée, fournissant toutes les informations sur les expériences réussies en la matière, et permettant aux Etats membres d’échanger leurs expériences et d’exploiter les meilleures pratiques dans ce domaine.

A noter que le Maroc a été élu membre du comité directeur de l’initiative de partenariat pour un gouvernement ouvert, pour un mandat de trois ans, à compter du 1er octobre 2021, aux côtés du Royaume-Uni, de la République de Corée, de l’Estonie et du Nigeria. Ce comité est composé de 22 membres issus des gouvernements et des organisations de la société civile des pays membres de l’initiative, l’organe exécutif de l’initiative OGP, dont le rôle est de développer et de promouvoir les valeurs et les principes de l’initiative, et de définir ses politiques et ses règles de base.

Dans le cadre de ce chantier, un deuxième plan d’action national pour le gouvernement ouvert pour la période 2021-2023 a été approuvé, qui a été élaboré selon une méthodologie participative avec des organisations de la société civile.

Ce nouveau plan comprend 22 engagements ayant trait aux domaines de la transparence, de la qualité des services publics, de la participation citoyenne, de la justice ouverte, de l’égalité et de l’inclusion, et des collectivités territoriales ouvertes.

Le Partenariat pour un gouvernement ouvert est une initiative multilatérale qui a été lancée le 20 décembre 2011, lors de la session d’ouverture annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Il vise principalement à inciter les pays impliqués dans l’initiative à promouvoir la démocratie participative en plaçant le citoyen au centre de leurs préoccupations, par le renforcement de la transparence, l’accès à l’information et l’intégrité, en luttant contre la corruption et en s’appuyant sur les technologies modernes.

Royal Air Maroc élue meilleure compagnie en Afrique

La compagnie marocaine, Royal Air Maroc, est élue meilleure compagnie aérienne en Afrique par la 18ème édition du «GT Tested Reader Survey» du magazine Global Traveler, indique un communiqué de la RAM parvenu à APA.Le prix a été décerné à la Compagnie Nationale mardi 14 décembre à Los Angeles, lors de la cérémonie de remise des trophées annuels organisée par Global Traveler, rappelle la même source.

Royal Air Maroc a été également classée, dans le cadre de cette enquête, quatrième meilleure compagnie aérienne de la zone MENA, Moyen-Orient et Afrique du Nord, derrière Etihad Airways, Emirates et Qatar Airways.

Le GT Tested Reader Survey est un sondage de référence pour l’industrie aérienne et le tourisme haut de gamme. Il est organisé par Global Traveler, un magazine mensuel international diffusé principalement auprès des grands voyageurs d’affaires et de tourisme.

 «Nous sommes heureux et honorés de recevoir cette prestigieuse récompense ainsi que d’être reconnus en tant que meilleure compagnie aérienne en Afrique. Cette reconnaissance émane du témoignage direct de nos clients, partout dans le monde. Elle vient couronner les efforts quotidiens déployés par nos 4000 collaborateurs, afin d’offrir les plus hauts standards d’excellence de service, de sécurité et de confort, à tous les niveaux de l’expérience client.  .Cet Award du Global Traveler nous motive surtout à continuer à aller de l’avant et à nous améliorer, malgré les temps difficiles que notre secteur traverse», souligne le Président Directeur Général de RAM, Hamid Addou, cité par le communiqué.

Cette distinction vient confirmer une série de récompenses obtenues récemment par Royal Air Maroc. En 2019, la Compagnie Nationale a été élue par Skytrax, pour la 6ème année consécutive, meilleure compagnie aérienne régionale en Afrique. Elle a également maintenu son label Skytrax 4 étoiles. Très convoité par les compagnies aériennes, le prix Skytrax est une référence mondiale dans le secteur du transport aérien.

Par ailleurs, la 18ème édition du «GT Tested Reader Survey» a également décerné à oneworld, dont Royal Air Maroc est membre depuis 2020, le titre de meilleure alliance aérienne mondiale pour la 12ème année consécutive.

Maroc: le premier cas d’Omircon détecté à Casablanca n’a pas été « importé »

Le variant du coronavirus apparu à Casablanca est « local » et n’a pas été importé, a affirmé, jeudi, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas.Pour rappel, le premier cas d’infection au nouveau variant Omicron, déclaré mercredi, a été enregistré chez une femme marocaine à Casablanca, qui a été placée sous supervision médicale dans un établissement hospitalier, conformément aux mesures sanitaires en vigueur.

 Tous les virus mutent jusqu’à 100 fois par jour, a poursuivi Baitas, précisant qu’à la lumière de ces mutations quotidiennes, il est « tout à fait naturel » que ce cas apparaisse à Casablanca.

Concernant la suspension des vols de rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger à compter du 23 décembre, Baitas a assuré que « nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, marquée par des fluctuations et des évolutions rapides », soulignant qu’au vu de la situation épidémiologique alarmante dans les pays voisins, « il est du devoir du gouvernement de préserver la sécurité des citoyens, les acquis du pays, et de prendre des décisions lorsqu’il y a des développements ».

Cette décision, a-t-il fait savoir, a été prise sur la base des positions géographiques des Emirats Arabes Unis, de la Turquie et du Portugal, rappelant qu’un mécanisme a été mis en place pour suivre les citoyens concernés qui doivent présenter le résultat du test PCR avant le voyage et seront confinés pendant 7 jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement.

Baitas a en outre relevé que le gouvernement continuera à surveiller la situation de près et qu’il prendra des décisions dans le sens d’un assouplissement des restrictions et d’une ouverture des frontières si la situation revient à la normale à la lumière des indicateurs épidémiologiques mondiaux.

S’agissant de l’impact de cette décision sur le secteur du tourisme, Baitas a admis que « cela aura un impact sur le secteur, mais nous devons établir des priorités avec soin ».

« Le secteur du tourisme est également une priorité », a-t-il dit, tout en assurant que le gouvernement est « attentif à cette situation, mais en même temps il faut rester vigilant pour éviter des revers épidémiques ».

« Le gouvernement est conscient de ces contraintes, mais en même temps, la responsabilité première est de protéger des vies et d’éviter un revers épidémique, qui nécessitera des décisions et des mesures difficiles à comprendre et à accepter par les citoyens », a-t-il conclu.

L’aéroport d’Abidjan teste son plan d’urgence simulant une crise de sécurité et de sûreté

L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a testé mercredi son plan d’urgence d’aérodrome simulant une crise de sécurité et de sûreté.

Le scénario de cet exercice général du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, a mis en scène une sortie de piste d’un avion de la compagnie imaginaire Tako Airlines avec à bord 16 personnes, dont trois membres d’équipage, suivi d’un début d’incendie à bord. 

L’intervention des équipes de secours de l’aéroport a permis de circonscrire l’incendie et de porter secours aux occupants de l’aéronef, parmi lesquels on dénombre quatre décès, huit blessés et quatre personnes sorties indemnes. 

La deuxième situation concerne, un bagage abandonné, qui a été découvert dans le hall public de l’aéroport. Une gestion de cette alerte de sûreté a permis une intervention rapide des autorités compétentes. 

L’ensemble de cet exercice géré par le Comité de rédaction et de planification, a permis d’évaluer le dispositif documentaire et opérationnel ainsi que le mécanisme de coordination d’AERIA, gestionnaire de l’Aéroport international Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan, en situation de crise.

Dans le cadre de l’amélioration continue du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, le plus grand du pays, un rapport final de l’exercice a été élaboré par les parties prenantes aux fins d’en informer les autorités et les partenaires. 

L’élaboration d’un plan d’urgence d’aérodrome et son déploiement en situation réelle ou simulée est une exigence réglementaire nationale et internationale aéronautique pour tout aéroport international certifié.

Cette simulation de crise a pour objectif de limiter le plus possible les effets d’une situation d’urgence en sauvant les vies humaines, en protégeant les avions et les infrastructures en vue de maintenir les opérations aériennes. 

Ce plan d’urgence d’aérodrome intervient trois ans après celui de mars 2018. Il vise un an après le déclenchement de la pandémie de Covid-19, à réévaluer le dispositif documentaire et opérationnel arrêté d’accord parties entre Aeria et ses partenaires de la plateforme aéroportuaire.

Avec environ 2,3 millions de passagers à fin 2019, l’aéroport d’Abidjan veut reconquérir sa place de hub naturel de l’Afrique de l’Ouest. Le pays envisage de faire de cette plateforme une référence internationale attractive, verte et à la pointe de la technologie. 

L’aéroport d’Abidjan a obtenu en 2015 sa première certification américaine, la TSA. En juillet 2017,  l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) l’a certifié comme étant conforme aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI). 

Il a été classé, en 2018, comme étant le premier aéroport du continent africain à obtenir l’accréditation Carbone 3+. Cette même année, l’aéroport d’Abidjan a été consacré meilleur aéroport en matière d’amélioration de qualité de service pour la Région Afrique. 

Côte d’Ivoire: 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé reconnues

La Fonction publique ivoirienne qui reconnaît désormais 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé, a remis officiellement jeudi 221 actes de reconnaissance à des acteurs du secteur médical.

Ces spécialités ont été dévoilées à l’occasion d’une cérémonie de décoration des agents de la santé, et des agents du ministère de l’Economie numérique et ceux du ministère de la Fonction publique, dans le cadre des « Journées de la fonction publique ». 

Jusque-là, la Fonction publique attribuait le titre de médecin aux cadres supérieurs de la santé. Désormais, elle prend en compte 18 spécialités: Anesthésie-Réanimation; Biologie; Cardiologie; Chirurgie; Dermatologie; Gastro-enterologie, Gyneco-obstétrique; Imagerie médicale. 

Elle prend également en compte les spécialités de Néphrologie; Neurologie; Nutrition ; Ophtalmologie; Oto-Rhino-Laryngologie; Pédiatrie;  Pneumologie; Psychiatrie; Santé publique; stomatologie et de Chirurgie.  

Cent quarante (140) agents du ministère de la Santé, du ministère de l’Economie numérique et celui du ministère de la Fonction publique ont été décorés, notamment 22 au rang de commandeur, 51 au rang d’officier et 67 au rang de chevalier. 

Un panel autour du thème « Contributions du service public au traitement des défis imposés par la pandémie de la Covid-19 : cas des ministères en charge de la Santé, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration » a été animé par le secrétaire d’Etat Brice Kouassi.

Le ministère de la Santé était représenté par Dr Edith Kouassi. A ce panel, l’on enregistrait aussi un représentant du ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a déclaré à l’endroit des récipiendaires qu' »une chose est d’être décorée devant la nation, mais une autre est de rester constant et de démontrer à nos concitoyens que la Fonction publique a en son sein des acteurs de grande qualité, des hommes et des femmes compétents ». 

« Soyons tous des gardiens du service public. Partout où vous êtes, partout où vous irez, soyez fiers d’être des fonctionnaires et des agents de l’Etat au service de vos concitoyens », a lancé le ministre ivoirien de la Fonction publique de la modernisation de l’administration. 

Il y a une semaine, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021. 

Cet événement, selon le ministre Anne Désirée Ouloto, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.  

Afrique : deux anciens chefs d’Etat s’engagent pour l’environnement

L’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou et l’ex-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, ont rejoint le Conseil d’administration mondial de l’ONG African Wildlife Foundation (AWF).Deux renforts de taille. Mahamadou Issoufou et Hailemariam Desalegn ont l’intention de travailler aux côtés de leurs pairs pour s’assurer que la faune et les terres sauvages prospèrent dans une Afrique moderne, informe le communiqué parvenu jeudi à APA.

Le premier qui a dirigé le Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021et le second, Premier ministre de l’Ethiopie de 2012 à 2018, partageront leurs perspectives diverses et uniques de leadership africain dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie décennale de AWF, poursuit la note.

Au sein du Conseil d’administration de l’ONG, ils seront avec un autre ancien président africain, le Botswanais, Festus Mogae. Les défunts Benjamin Mkapa de Tanzanie et Ketumile Masire du Botswana y ont également siégé.

« MM. Issoufou et Desalegn soutiennent la ferme reconnaissance par AWF du rôle central que la conservation joue dans les aspirations de l’Afrique, en particulier pour mieux se relever des impacts économiques de la Covid-19 », affirme l’organisme de protection de la nature.

Selon AWF, les nouveaux membres du Conseil d’administration sont convaincus que la voie du redressement choisie par les dirigeants africains doit être soutenue par un engagement à sécuriser les infrastructures naturelles du continent afin de fournir une base solide pour des nations résilientes et prospères.

Les deux anciens chefs d’État apportent une expérience exceptionnelle de leurs précédents rôles de dirigeants et de leurs capacités actuelles en tant que présidents de leurs fondations, se félicite AWF.

Lutte contre le terrorisme: Washington salue la stratégie marocaine

La stratégie de lutte anti-terroriste du Maroc a été saluée dans le rapport 2020 sur le terrorisme publié jeudi par le département d’Etat américain, qui a souligné que « les États-Unis et le Maroc entretiennent une coopération solide et de longue date » dans ce domaine.« En 2020, les efforts du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme ont largement atténué le risque d’actes terroristes », indique le rapport.

Le Département d’Etat indique aussi que les forces de l’ordre marocaines, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, ont vigoureusement ciblé et arrêté au moins 35 individus. Elles ont également démantelé sept cellules terroristes » qui prévoyaient d’attaquer diverses cibles, notamment des bâtiments publics, des personnalités et des sites touristiques.

« Les forces de l’ordre marocaines ont mis à profit la collecte de renseignements, le travail de la police et la collaboration avec des partenaires internationaux pour mener des opérations antiterroristes », relève-t-on, notant qu’aucun incident terroriste n’a été signalé au Maroc en 2020.

Les membres des forces de sécurité du Maroc ont pris part à une série de programmes parrainés par les États-Unis en vue d’améliorer les capacités techniques et d’investigation, notamment les enquêtes financières, l’analyse du renseignement et la cybersécurité, poursuit la diplomatie américaine.

Par ailleurs, « la sécurité aux frontières est restée une priorité absolue pour les autorités marocaines », relève le rapport, se félicitant particulièrement du travail des autorités aéroportuaires marocaines qui ont « une excellente capacité de détection des documents frauduleux ».

De même, le département d’Etat a mis en avant la politique marocaine de lutte contre l’extrémisme violent, faisant observer que « le Maroc a mis en place une stratégie globale en la matière qui privilégie le développement économique et humain outre la lutte contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse ».

La présidente de l’Ethiopie en visite de travail en Côte d’Ivoire

La président e de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde effectue une visite de travail en Côte d’Ivoire où elle s’est entretenue, jeudi, avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Selon la présidence ivoirienne, l’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie ainsi que sur les questions régionales, notamment la situation sociopolitique en Éthiopie.

Le Président Alassane Ouattara s’est réjoui d’avoir eu un excellent entretien avec son homologue éthiopienne, ‘’une amie » de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne, soulignant que « la présidente de la République fédérale d’Ethiopie a évoqué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire ainsi que les voies et moyens de les consolider, de les diversifier et de les renforcer ».

Mme Sahle-Work Zewde a, par ailleurs, fait le point de la situation sociopolitique de son pays à ‘’son frère », le Président Alassane Ouattara. Elle a sollicité les conseils avisés du Chef de l’Etat ivoirien pour trouver une solution à la crise que traverse l’Ethiopie.

Elle a réaffirmé son optimisme quant à une issue heureuse prochaine à la crise qui secoue son pays. Pour terminer, la présidente Sahle-Work Zewde a souhaité la participation du président Alassane Ouattara au prochain Sommet de l’Union Africaine, qui se tiendra, en 2022, à Addis-Abeba, en Ethiopie.

RD Congo : fin de l’épidémie d’Ebola (officiel)

Au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation, aucun cas de la maladie hautement transmissible n’a été signalé dans le pays selon les autorités sanitaires.La République démocratique du Congo a vaincu la fièvre hémorragique à virus Ebola. En octobre dernier, une épidémie a été déclarée dans la province du Nord-Kivu. Depuis la sortie de l’hôpital du dernier cas confirmé, aucune autre contamination n’a été signalée.

« Au total, onze cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès, ont été enregistrés lors (de la seconde épidémie en 2021), après la confirmation d’un cas dans la zone de santé de Béni, dans la province du Nord-Kivu », détaille l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué reçu jeudi à APA.

À en croire l’OMS, plus de 1800 personnes ont été vaccinées dans le cadre d’une campagne lancée cinq jours après la détection du premier cas d’Ebola. Durant cette épidémie, la 13e en RDC, le vaccin Ervebo, récemment homologué, a été utilisé pour la première fois dans le pays.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « une plus forte surveillance de la maladie, l’implication de la communauté, une vaccination ciblée et une riposte rapide rendent le contrôle d’Ebola plus efficace dans la Région ».

Toutefois, prévient l’agence spécialisée des Nations Unies, les efforts de surveillance doivent être maintenus et les autorités sanitaires doivent se tenir prêtes à répondre rapidement à toute nouvelle potentielle flambée.

Car, souligne l’OMS, il n’est pas inhabituel que des cas sporadiques surgissent après une épidémie majeure. La preuve, avance-t-elle, des résultats du séquençage génomique réalisé par l’Institut national de recherche biomédicale ont montré que le premier cas d’Ebola, détecté lors de l’épidémie qui vient de s’achever, représente probablement une résurgence de l’épidémie de 2018-2020 due à la persistance du virus dans la communauté.

Sénégal : six secteurs prioritaires validés pour le PSE Vert

Dakar va davantage investir dans l’économie verte en mettant notamment l’accent sur l’agriculture.Le Programme PSE Vert est l’une des priorités de la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE). Il vise à apporter des réponses pratiques à la problématique de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles.

Les premiers jalons de la concrétisation de ce projet ont été posés ce jeudi. Sa première phase de structuration a, en effet, été bouclée ce jour à l’occasion de l’atelier de validation des orientations stratégiques retenues à cet effet.

Le PSE Vert va ainsi s’articuler autour de six secteurs prioritaires que sont l’agriculture, l’énergie, l’eau et l’assainissement, la foresterie et la construction.

« Cela ne veut pas dire que les autres secteurs ne seront pas concernés. Mais la structuration des réformes et des projets se fera sur la base de ces secteurs », a indiqué le Directeur Général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), El Ousseyni Kane.

Présenté comme l’expression de la nécessité d’une transition agro-écologique avec comme impératif, le reverdissement du Sénégal, le PSE Vert traduit la volonté des décideurs publics en faveur d’un développement fondé sur des modes de production et des systèmes alimentaires plus durables.

A travers ce projet, le Sénégal ambitionne de verdir son économie, d’asseoir un modèle de développement respectueux de la nature et ayant au cœur les enjeux climatiques, mais aussi de tirer le maximum des investissements verts avec le Fonds climat.

« Il ne faut pas comprendre le PSE vert comme uniquement du développement durable et de la protection de l’environnement. C’est une économie verte avec des opportunités d’investissement et de création d’emplois », a clarifié M. Kane.

De son côté, le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du PSE, Abdou Karim Fofana, a rappelé que l’environnement n’a auparavant jamais été considéré comme un secteur économique à part entière, mais plutôt comme un domaine réservé à l’administration pour des politiques de conservation et de protection.

« Mais aujourd’hui, il y a un réel potentiel économique dans ce secteur. Et c’est pour cette raison que nous invitons le secteur privé à davantage prendre connaissance de ces opportunités et à les exploiter. Cela nous permettra de matérialiser le concept de croissance verte mais aussi bleu qui touche les aspects océanique et hydraulique », a-t-il déclaré.

Dans cette phase de structuration, le Bos travaille en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable et l’Institut mondial pour la croissance verte (Global Green Growth Institute (GGGI, sigle en anglais).

Foot : « notre Can doit maintenant se jouer » (officiels)

Les différentes parties prenantes à la grand-messe du foot africain, dans un communiqué conjoint, assurent que tout est mis en œuvre pour la bonne tenue de la compétition.En Europe, l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football en pleine saison irrite les clubs qui menacent de ne pas libérer leurs joueurs au motif de l’absence d’un protocole sanitaire anti-Covid. Plus que jamais, le Cameroun donne rendez-vous du 9 janvier au 6 février pour la 33e édition de la plus grande joute continentale.

Ce jeudi, le gouvernement camerounais, à travers ses ministères de la Santé et des Sports, la Confédération africaine de football (Caf) et le Comité d’organisation de la Can chapeauté par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont déclaré que « malgré le défi que constitue cette pandémie, notre Can doit maintenant se jouer ».

Dans un communiqué, daté du 16 décembre, les trois entités ont pris date pour « la cérémonie solennelle d’ouverture au Complexe sportif d’Olembé ». Toutefois, ont-ils affirmé, la Can ne doit pas être « une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs ».

C’est pourquoi les organisateurs ont énoncé des mesures de prévention. « Les supporters ne pourront accéder aux stades que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un Test de Diagnostic Rapide (TDR) antigénique négatif de moins de 24 heures », précise le document.

En outre, l’Etat camerounais, la Caf et la Fécafoot ont indiqué que « les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation de tests Covid sur l’ensemble des sites de compétitions ».

L’instance faîtière du football africain, pour garantir la confiance de part et d’autre, s’est aussi engagée « à faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement ».

Cameroun : plus de 38 millions de dollars de la Bad pour l’assainissement

Le financement de la Banque africaine de développement (Bad) est destiné à la gestion des eaux pluviales et à l’hygiène à Yaoundé, la capitale du pays.Améliorer les conditions de vie des populations, c’est tout le sens du Projet complémentaire d’assainissement durable de Yaoundé (Pcady). Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, la Banque africaine de développement (Bad) informe que son Conseil d’administration a approuvé, mardi à Abidjan (Côte d’Ivoire), un prêt en faveur du Cameroun.

« Le projet, d’un coût global de 42,84 millions de dollars, sera financé, d’une part, pour 38,55 millions de dollars par le Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Bad, et, d’autre part, par une contribution de 4,28 millions de dollars du gouvernement camerounais », renseigne le document.

En outre, poursuit la source, le Fonds pour l’environnement mondial fournira une contribution additionnelle de huit millions de dollars. Ce programme consistera notamment à aménager un bassin d’écrêtage des crues et un canal sur la rivière Djoungolo ainsi qu’à construire le dalot situé en face de la voirie municipale (Avenue Charles Atangana) raccordant le canal de la rivière Mingoa à la rivière Mfoundi, explique la Banque africaine de développement.

Il vise également à renforcer et à élargir des voies longeant les berges du canal construit sur la rivière Abiergue, à réhabiliter la Rue du Mfoundi dégradée lors des travaux de construction du canal et donnant accès au marché éponyme.

Avec le Projet complémentaire d’assainissement durable de Yaoundé, les citadins bénéficieront de nombreux aménagements selon l’institution financière : « des aires sportives (foot, basket et volley), un espace boisé piétonnier, une maison des femmes et une autre des jeunes, des kiosques, du mobilier urbain, un parking, un poste de police, des toilettes, le déploiement de bacs à ordures, l’éclairage public, ainsi qu’un espace clôturé et sécurisé pour l’épanouissement des femmes, des jeunes et de toute la population, en particulier celle des quartiers densément peuplés ».

Nigéria : Buhari mijote-t-il un plan de succession ?

A moins de deux ans de la fin de son second mandat de quatre ans, Muhammadu Buhari est-il en train d’élaborer un plan de succession pour un candidat issu de la région du Biafra?Le président nigérian manœuvrerait discrètement pour trouver un successeur issu du sud-est du pays, où l’agitation d’une république sécessionniste a gagné du crédit ces dernières semaines.

Selon la rumeur populaire, un plan est déjà en cours pour un projet qui impliquerait un homme politique issu des Igbo, troisième groupe ethnique à majorité de chrétiens et d’animistes. Selon certaines sources, un changement de pouvoir incarné par l’accession à la présidence d’un homme politique issu du sud-est pourrait contribuer à éteindre les velléités sécessionnistes dans la région.

Alors qu’ils sont très présents dans l’administration et les commerces, les Igbo ont le sentiment d’être marginalisés dans les différentes politiques de développement du pays. Presque cinquante après la guerre entre le pouvoir fédéral et l’éphémère État du Biafra qui avait fait plus de trois millions de morts entre 1967 et 1970, les germes de la sécession menacent toujours dans cette région.

Aujourd’hui, la fureur de cette agitation séparatiste n’est pas totalement apaisée et le Peuple indigène du Biafra (Ipob), dont le leader Nnamdi Kanu est toujours incarcéré, ne semble pas prêt à disparaître de la conscience nationale nigériane. Après des années de représailles musclées de l’État contre des descendants du Biafra de plus en plus enhardis, Buhari use désormais de la carotte en permettant à l’un des leurs d’accéder à la magistrature suprême en 2023.

Des théories déjà non confirmées sur les plans de succession de Buhari ont trouvé un certain écho dans les propos tenus par ses propres lieutenants au sein de l’APP au pouvoir, qui ont ouvertement déclaré qu’un président originaire du sud-est contribuerait à supprimer tout prétexte solide pour que les habitants de la région continuent de s’accrocher à leurs convictions sécessionnistes.

Le Nigeria est la nation la plus peuplée d’Afrique et la deuxième économie du continent après l’Afrique du Sud. Mais cette position est mise à mal par des années d’agitation rétive de la part des populations du sud-est qui se sentent perpétuellement exclues du butin garanti par les retombées du pétrole.

Les six années passées par Buhari à la tête du pays ont été marquées par une myriade de problèmes de sécurité et, selon son entourage, le dirigeant de 78 ans tient à s’assurer que les appels à la sécession dans le sud-est ne laissent pas de traces indélébiles à l’aune desquelles l’histoire de sa présidence serait jugée.

Le mois dernier, Osita Okechukwu, un membre de l’APP de Buhari, a affirmé que le président nigérian mettait tout son poids politique derrière l’idée d’une candidature d’un natif du sud-est pour lui succéder à la présidence en 2023.

Okechukwu aurait déclaré qu’une telle présidence contribuerait non seulement à apaiser le ressentiment du sud-est, mais qu’elle serait également favorable au concept d’un Nigeria indivisible. Toutefois, selon cet apparatchik de l’APP, il y a une réserve à la volonté du président Buhari de participer à ce projet encore flou pour désigner son successeur originaire de la région orientale.

L’Ipob et ses sympathisants devraient abandonner leur programme sécessionniste et adopter l’idée d’un seul Nigeria. Selon M. Okechukwu, le Nigeria fera d’une pierre deux coups si l’Ipob (sigle en anglais, le peuple indigène du Biafra) monte à bord du train de la réunification où les exclusions sociales et politiques cèdent la place à une atmosphère inclusive.

Mais le président Buhari se méfie de l’Ipob, notamment en raison de son refus d’ordonner la libération inconditionnelle de son leader historique Nnamdi Kanu, arrêté en juin dernier à l’étranger et ramené au Nigeria. Le chef de l’Ipob est accusé notamment de « terrorisme, trahison et possession illégale d’armes à feu ». Mais Buhari dans une volonté de pacifier l’espace politique est dans les dispositions d’ordonner sa libération.

Une fois sa remise en liberté actée, la question principale sera de savoir qui Buhari et son APP choisiront pour diriger le Nigeria en 2023. Toutes les oreilles sont tendues à la recherche d’indices, mais à ce jour, aucun nom n’a encore été avancé.

Af’Sud : l’opposition indignée par la détention de Zuma

L’opposition sud-africaine dénonce la décision du tribunal de renvoyer Jacob Zuma en prison.La décision de la Haute Cour de renvoyer l’ancien président sud-africain Jacob Zuma (2009-2018) en prison pour y purger sa peine de 15 mois « ne servirait à rien », si ce n’est à exercer une « vengeance politique », a déclaré jeudi un haut responsable de l’opposition.

Mercredi, la Haute Cour a jugé que la liberté de Zuma était illégale et qu’il devait retourner en prison après avoir révoqué sa libération conditionnelle pour raisons médicales. Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, a déclaré que « arrêter Zuma n’est rien d’autre qu’une vengeance politique ».

« Si la loi doit servir à réhabiliter ou à mettre de l’ordre dans la société, quel est le but d’arrêter Zuma à nouveau » ? Le tribunal a statué que le placement de Zuma en liberté conditionnelle pour raisons médicales était illégal et a blâmé l’ancien commissaire national des services correctionnels, Arthur Fraser, pour cette décision qui allait à l’encontre de l’avis de la Commission de libération conditionnelle pour raisons médicales et de son rapport médical.

Jacob Zuma a été condamné pour outrage au tribunal après avoir refusé de continuer à se présenter devant la Commission d’enquête sur les allégations de corruption au sein de l’État. En outre, le tribunal a déclaré que les deux mois pendant lesquels Zuma était en liberté conditionnelle pour raisons médicales devaient également être inclus dans sa peine.

L’équipe juridique de Zuma a déclaré qu’elle avait déposé une demande d’autorisation d’appel du jugement. Le porte-parole du ministère des Services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a déclaré que le bureau étudiait le jugement avant d’y donner suite.

Ouverture officielle de la 5e phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire

La cinquième phase du dialogue politique ivoirien, regroupant des membres du gouvernement, les groupements et partis, s’est ouvert jeudi à la Primature, en présence du Premier ministre, Patrick Achi.

M. Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de « la cinquième phase du dialogue politique, ouvert, transparent et inclusif, inspiré et souhaité par le président de la République, M. Alassane Ouattara « .

Ce dialogue, dira-t-il, consacre un élan « irréversible dans notre nation ». Il se veut un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et enjeux de l’actualité ».

Il a rappelé l’exigence de la responsabilité publique des leaders politiques qui impose d' »agir en acteur civique éclairé, apte à respecter nos altérités et faire vivre nos différences dans un esprit de raison, de tolérance, de respect mutuel et d’ouverture ».

Le chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi a invité les différentes parties à prendre soin de faire toujours prévaloir, lorsque d’éventuelles difficultés pourraient survenir, le sens du dépassement, du rassemblement et l’intérêt supérieur de la nation ».

A la suite de son discours de cadrage, le Premier ministre ivoirien a proposé aux groupements et partis politiques de faire parvenir leurs préoccupations qui seront débattus à partir du mardi 21 décembre 2021.

Réagissant à cette démarche, le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a salué la 5e phase du dialogue politique qui donne « une occasion formidable d’instaurer de façon définitive et durable la paix » en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue entre les acteurs politiques se tient dans un climat de décrispation. M. Affi a souhaité que ce processus se consolide car la situation que vit le pays est « le reflet de la capacité ou de l’incapacité de la classe politique ».

« Les populations attendent de nous que des actes de développement, c’est pourquoi nous devons faire la preuve que nous sommes à la hauteur de ce défi, nous méritons la confiance que nos compatriotes nous accordent à travers le scrutin », a-t-il ajouté.

M. Adama Bictogo, représentant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a déclaré que le parti « se félicite de la reprise du dialogue politique qui à la vérité ne s’est jamais interrompu ».

Selon lui, le chef de l’Etat a « maintenu cette dynamique » en recevant les principaux leaders de l’opposition, en rencontrant M. Henri Konan Bédié, l’ex-président Laurent Gbagbo le 27 juillet et M. Affi Nguessan en octobre 2021.

« Ce sont des éléments qui sont venus renforcer sa volonté affichée de rassembler les Ivoiriens autour de l’essentiel (…). Au regard des attentes de nos populations, puisse ce cadre d’échanges nous aider à nous rassembler autour des valeurs qui nous unissent », a-t-il poursuivi.

Pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), M. Niamkey Koffi qui avait à ses côtés MM. Akossi Bendjo et Philippe Ezaley, a félicité M. Ouattara d’avoir pris l’initiative de la reprise du dialogue politique.

Pour sa part, le député Georges Armand Ouégnin, représentant le PPA Côte d’Ivoire, le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a souhaité que ce dialogue consacre une paix durable et que « tous les sujets soient abordés sans tabou ».

« La Côte d’Ivoire est notre patrimoine commun et nous avons le devoir de la léguer, dans la paix et la stabilité aux générations futures », a-t-il poursuivi, affirmant que M. Gbagbo et son parti se tiennent à la disposition du Premier ministre pour ce dialogue politique.

Quand au président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Mabri Toikeusse, a estimé que « ce dialogue sera inclusif à partir de mardi » par les sujets qui seront abordés dans les discussions.

« Au bout de ce dialogue, nous devons réunir les conditions de la confiance entre nous, confiance dans les institutions et faire en sorte que nous puissions retrouver un pays de de paix, de liberté et de démocratie », a-t-il dit.

Plusieurs phases du dialogue politique ont déjà eu lieu, du 21 janvier au 25 juin 2019 pour la recomposition de la Commission électorale indépendante, du 9 janvier au 17 février 2020 pour le Code électoral, du 14 au 21 octobre 2020 et du 21 au 29 décembre 2020 pour le scrutin présidentiel.

« On a le sentiment qu’on veut punir le Mali » (Abdoulaye Diop)

Le chef de la diplomatie malienne est sur tous les fronts. Dans une sortie médiatique sur la chaîne BBC, Abdoulaye Diop évoque les dernières mesures de la Cedeao et les pressions de Paris sur une possible arrivée de la société militaire russe Wagner.Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop ne cache pas son amertume sur l’intransigeance des chefs d’Etat de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à vouloir la tenue des élections maliennes le 27 février 2022. « Aujourd’hui, on a le sentiment qu’on veut punir le Mali et c’est ce qui n’est pas normal. Parce qu’il y a eu des coups d’Etat dans d’autres pays de la région. On a vu que dans certains cas, on a accouru pour applaudir ou on a été complaisant. Dans le cas du Mali, on sent un acharnement », accuse Abdoulaye Diop.

Pour le chef de la diplomatie, son pays a de sérieux « problèmes de sécurité et cherche à sécuriser des zones entières qui sont exploitées par les groupes terroristes ». La question sécuritaire brandie par les autorités de transition pour justifier le report des échéances électorales de février prochain est plus que jamais actuelle. « Nous sommes en train de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité du Mali sur la base de nos moyens propres. Nous voudrions qu’on puisse nous aider par rapport à ça. Est-ce qu’on peut lutter contre les terroristes avec des bâtons » dit-t-il.

Par rapport à des liaisons avec Wagner, la société militaire privée russe, Abdoulaye Diop a fermement nié certaines accusations extérieures en dépit de la coopération bilatérale avec la Russie. « Il n’y a pas de contrat entre le Mali et le groupe Wagner. Il faut qu’on soit sérieux, les Etats ne se jugent pas par des intentions. Cette affaire dite Wagner est utilisée comme une sorte de chantage sur l’Etat malien pour l’empêcher d’explorer ou de travailler avec certains partenaires. Si c’est ça l’objectif, je crois que c’est raté », martèle-t-il.

Une réponse à la France qui a récemment obtenu des sanctions de l’Union européenne contre Wagner. La société militaire russe est accusée par l’Europe des Vingt-Sept de recourir à d’anciens militaires russes pour commettre « des violations des droits humains et des opérations clandestines » au bénéfice du Kremlin. Paris par le biais de Jean-Yves, chef de la diplomatie, avait prévenu en septembre dernier qu’une éventuelle implication de la société russe Wagner au Mali serait incompatible avec sa présence au Mali.

C’est dans ce contexte assez tendu qu’Emmanuel Macron est annoncé à Bamako le 20 décembre pour évoquer la fin de l’opération Barkhane, l’avenir de la France au Sahel et plusieurs autres questions liées à la sécurité et la menace jihadiste.

Economie, agriculture et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dispositif mis en place pour les Marocains bloqués à l’étranger, l’accord de libre-échange Maroc-USA, le Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers et la future entrée des programmes des universités britannique au Maroc.+Le Matin+ rapporte que les autorités marocaines ont décidé de mettre fin au dispositif mis en place pour permettre aux Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger de regagner le territoire national, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 en raison de la propagation fulgurante du variant Omicron, annonce le comité interministériel de suivi du Covid.

« Vu la propagation fulgurante du variant Omicron au niveau planétaire et sa progression préoccupante dans le voisinage européen du Maroc, les autorités marocaines, qui ont mis en place, au profit des Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger, un dispositif pour leur permettre de regagner le territoire national, ont décidé de mettre fin à ce dispositif, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 », indique le comité interministériel dans un communiqué, cité par le journal.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à l’accord de libre-échange Maroc-USA, souligné que la mise en place de cet Accord est d’abord un message aux opérateurs à travers le monde que le Royaume est une destination prometteuse, qui regorge d’opportunités.

David Greene, chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Rabat, a insisté sur la symbolique de ce cadre commercial, surtout que le Maroc est le seul pays d’Afrique à conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis et l’un des 20 pays du monde qui disposent d’un cadre facilitant les échanges avec l’un des plus grands marchés au niveau international.

Il a mis l’accent sur les atouts du pays notamment pour les investisseurs américains et étrangers. « La stabilité et la sécurité du Maroc constituent des atouts qui favorisent le développement des relations économiques et commerciales », a-t-il souligné, lors d’une rencontre avec la presse économique, à l’occasion du 15è anniversaire de l’ALE Maroc-États-Unis. Ce cadre juridique a permis « le développement du partenariat économique entre les deux pays », a-t-il noté.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir qu’un nouveau Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers sera bientôt mis en place dans le cadre du projet Renforcement économique des femmes de la filière arganière au Maroc (REFAM).

Cet outil évolutif et collaboratif, poursuit le quotidien, contribuera à assurer une gestion durable des ressources de l’arganeraie et une plus grande prévisibilité des prix futurs et constitue le noyau de la classe cartographique de la Réserve de biosphère arganeraie (RBA) en plus de son utilisation pour le suivi de l’état de sa production et de sa conservation.

A travers ce projet, Refam souhaite, entre autres, promouvoir l’accès à une information pertinente sur la production annuelle anticipée au profit des acteurs de la filière. Ce SIG porte sur la gestion, le suivi et la prévision de la production des arganiers à travers le développement d’un modèle de production et de prévision de la production du fruit de l’arganier, rappelle le journal.

+L’Opinion+ se fait l’écho d’un rapport du British Council qui encourage les universités britanniques à proposer leurs programmes universitaires au Maroc, compte tenu de la demande croissante des étudiants marocains sur les programmes anglo-saxons.

Le système d’enseignement supérieur au Royaume se dirige progressivement vers un virage anglo-saxon, qui permet un meilleur accès aux métiers internationaux. Le Rapport a listé les domaines dans lesquels les universités britanniques peuvent ajouter le plus de valeur au Maroc, et qui sont les suivants : ingénierie, environnement, sciences de la santé, sciences de la vie, commerce, informatique et intelligence artificielle, révèle la publication.

Maroc: les opérateurs du secteur du tourisme tirent la sonnette d’alarme

La Confédération nationale du tourisme (CNT) tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation du secteur, frappé de plein fouet par les restrictions adoptées par le gouvernement pour contenir la propagation de la Covid-19.Dans un communiqué publié mercredi, la CNT affirme que « les nouvelles mesures de restrictions de voyage » prises depuis l’apparition du variant Omicron, représentent  » une nouvelle difficulté qui met gravement en péril les entreprises du secteur du tourisme ».

Pour aider les acteurs du secteur à surmonter cette crise, la CNT recommande la mise en place d’un nouveau pacte public-privé. « Nous croyons dans la nécessité de la mise en place d’un nouveau Pacte Public- Privé incluant des mesures fortes et responsables pour assurer la sauvegarde des entreprises, éviter la destruction massive d’emplois et se préparer efficacement à la relance », insiste la Confédération dans son communiqué.

Par ailleurs, la CNT souhaite instaurer avec les pouvoirs publics un principe citoyen pour l’application des mesures de soutien qui consiste à assujettir le démarrage des remboursements à l’ouverture du ciel et à la levée de l’état d’urgence. Ce qui « permettra aux opérateurs de satisfaire leurs engagements sociaux, fiscaux et financiers aussitôt que les conditions sanitaires et sécuritaires le permettent », lit-on dans le communiqué.

Les mesures proposées s’inscrivent dans la continuité des dispositions prévues par le Contrat programme conclu en août 2020, que la CNT propose, au regard du contexte actuel, d’amender et de prioriser.

Il s’agit notamment du prolongement du dispositif de versement de l’indemnité forfaitaire par la CNSS et la révision des échéanciers pour les paiements des charges sociales reportées et dues sur 2020 et 2021, pour un démarrage des remboursements dès la levée des restrictions de voyage, et d’un moratoire fiscal au titre de 2020 et 2021.

La CNT préconise aussi un reprofilage des crédits Daman Oxygène et dette bancaire Long Terme avec le GPBM avec report des échéances des crédits leasing, crédits à la consommation pour les entreprises du secteur ainsi que leurs salariés et un démarrage des remboursements 12 mois à compter de la levée des restrictions de voyage, sans frais ni pénalités.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en place du fonds Tourisme adossé au Fonds Mohammed IV pour l’injection de Fonds Propres ou de Quasi-Fonds Propres dans le bilan d’entreprises du secteur et de la stimulation de la demande interne via l’incitation au voyage par la mise en place de chèques vacances défiscalisés et la régionalisation du calendrier des vacances scolaires.

La Confédération estime aussi nécessaire la mise en place de financement au niveau régional pour renforcer la compétitivité des acteurs, favoriser l’émergence de nouveaux écosystèmes et promouvoir la création d’emplois en zone rurales à travers l’éco-tourisme, le tourisme sportif et culturel.

Sénégal : La sortie de Macky Sall sur la fonction publique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA analysent la sortie de Macky Sall sur le recrutement dans la fonction publique.« Macky Sall tape du poing sur la table » titre L’AS. Le chef de l’Etat fustige le recrutement anarchique dans la fonction et l’a fait savoir lors d’une réunion au Palais de la République.

Dans Sud Quotidien, Macky Sall est en croisade contre « le recrutement anarchique » dans la fonction publique. Le chef de l’Etat déplore « l’absence de qualification » du personnel et demande une accélération de la « transformation digitale de l’administration ».

Ce qui fait dire à Walfadjri, que « Macky Sall fait la morale aux agents de l’Etat ». Le président de la République appelle les serviteurs de l’Etat à la loyauté et à l’intégrité ». Un appel intervenu après les révélations sur le scandale des passeports diplomatiques qui mouillent des fonctionnaires de l’Etat.

Le quotidien national Le Soleil informe que la Présidence de la République obtient la certification Iso 9001-2015. Au plan de la bonne gouvernance, le journal informe que le Sénégal figure dans le Top 10 du rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays est classé premier de la zone Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) et troisième de l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Au chapitre éducation, L’Observateur fait le compte rendu d’un mercredi de « cendres » à Dakar, Saint-Louis et Diourbel avec la grève dans les universités. Le journal informe que trois étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont été envoyés en prison.

En société, le Ceebu jën (riz au poisson) sénégalais enfin à la table de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) nous dit Sud Quotidien. Après le Xooy (cérémonie de divination sérère » et le Kankourang (rituel mandingue célébrant la circoncision), le Ceebu Jën sénégalais est désormais inscrit au patrimoine immatériel de de l’humanité.

En Sport, plusieurs journaux sont revenus sur la rumeur d’une annulation de la Can 2022 au Cameroun. Walfadjri parle de la « farce des clubs européens », pendant que Le Soleil ajoute que ces derniers menacent de ne pas libérer leurs joueurs à cause de la pandémie de la Covid-19.

La Can n’a pas encore démarré, mais le portefeuille du ministère des Sports chauffe déjà. Le quotidien sportif Record informe que les Lions du Sénégal) «dévorent 186 millions millions Fcfa » de primes de qualification.

A Jour J-24, Stades s’interroge sur l’état de forme de l’équipe nationale du Sénégal. « Sont-ils plus forts ou plus faibles » que l’édition de 2019 » se demande le journal. La parution pose le débat dans ses colonnes et indique que l’effectif de 2019 a été renouvelé presque de moitié en trois ans.

Maroc: La « Tbourida » inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

L’UNESCO a intégré, mercredi 15 décembre 2021, la «tbourida» à son patrimoine immatériel, un statut permettant de préserver cette ancienne pratique équestre très populaire au Maroc.L’inscription de la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été annoncée par le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui se réunit en ligne, du 13 au 18 décembre 2021, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les Etats parties.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La «tbourida» constitue, au sein du patrimoine national marocain, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Elle cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, lors de sa réunion, 45 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, 5 demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 5 propositions d’inscription au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde.

Le Comité examinera également 3 demandes d’assistance financière internationale.

Avec ce couronnement, le bilan du Maroc s’élève à 12 éléments du patrimoine inscrits sur les listes de l’UNESCO, ce qui est un nombre important aux niveaux régional et africain, et reflète les efforts déployés par le Maroc pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la recherche scientifique et la sensibilisation et la valorisation.

Côte d’Ivoire: le District de Woroba définit, en atelier, ses projets en janvier 2022

Le ministre-gouverneur du District autonome de Woroba (Nord ivoirien), Moussa Dosso, a annoncé mercredi à Abidjan la tenue d’un atelier en janvier 2022 pour recueillir les besoins des populations, avant d’engager les projets de développement.

M. Moussa Dosso s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les élus et cadres du District autonome de Woroba, et des ressortissants des trois régions de ce District, à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. 

L’atelier qui devrait être tenu, en janvier 2022, vise à « entendre les populations, les écouter et prendre en compte leurs préoccupations », a précisé M. Moussa Dosso dont le District compte près de 1 million d’âmes réparties sur 32.000 Km2.  

Il s’est engagé à « attirer un maximum d’investisseurs dans le District autonome du Woroba » et à rechercher du financement pour les projets qui seront formulés, outre les ressources publiques allouées.

Toutefois, le District devra rendre son environnement propice à l’attractivité de capitaux pour créer de la richesse. Pour ce faire, M. Moussa Dosso compte travailler à ce que les entreprises viennent s’y implanter.

Le ministre-gouverneur a insisté sur les problèmes d’eau, de l’éducation et de la santé. Dans ces domaines, il envisage également d’impliquer le secteur privé et davantage le gouvernement pour afin que des solutions durables soient trouvées. 

Le chef lieu du District autonome de Woroba est Séguéla. M. Moussa Dosso a indiqué cette ville abritera le siège du District, assurant qu’ il se rendrait « disponible et ouvert pour la population », surtout les jeunes et les femmes.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a traduit son soutien au ministre-gouverneur du District de Woroba, avant d’ajouter : « nous sommes là pour accompagner la mission délicate, mais combien exaltante ». 

« Il est dans notre intérêt que la mission qui lui a été confiée soit un succès; et il verra auprès de nous des gens disposés pour que sa mission soit un succès », a laissé entendre M. Sanogo, qui a par ailleurs appelé à l’unité des fils et filles du District de Woroba.

A ce rassemblement qui a également enregistré la participation de chefs coutumiers et guides religieux, était présent le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, qui a dirigé les échanges entre le ministre-gouverneur et les ressortissants du District de Woroba. 

Côte d’Ivoire: adoption d’une réglementation des transports publics particuliers

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l’adoption en Conseil des ministres, d’une règlementation des transports public particuliers. »Le Conseil a adopté un décret portant réglementation des transports publics particuliers », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Le transport public particulier, expliquera-t-il, regroupe « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation, à l’instar de Yango ou Uber. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ces entités.   

« Ce décret précise les conditions d’accès à ces différentes activités ainsi que les modalités de leur exercice en vue d’organiser ce secteur d’activité et de le mettre en cohérence avec la règlementation relative au marché du taxi et au transport public des personnes en général », a-t-il dit. 

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), avait observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021 pour dénoncer une « pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber.