Santé et social au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de la pandémie de Covid-19 et le phénomène des addictions au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+ écrit que la récente flambée des cas de Covid, enregistrée lors des dernières 48 heures, notamment dans la Région de Casablanca-Settat, remet la pandémie au centre des préoccupations, évoquant la crainte d’un durcissement des mesures restrictives, surtout après la décision récente du ministère de l’Enseignement supérieur de privilégier le recours au distanciel pour la tenue des cours et des examens.

Cette donne est confortée par les récentes déclarations de la tutelle qui juge la situation épidémiologique alarmante, et évoque un manque de données sur la prolifération du variant Omicron au niveau national, souligne la publication.

Une absence de Data qui n’a pas empêché le ministère d’envisager une recrudescence des cas de contamination à court terme, tout en appelant à une généralisation de la troisième dose, nécessaire au maintien de l’immunité collective, ajoute-t-il.

Cette rechute épidémiologique survient alors que la fin 2021 a enregistré plusieurs signes encourageants, particulièrement au niveau économique, avec un renforcement des principaux postes d’exportation et une reprise au niveau de la place de Casablanca, constate-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que cette année démarre dans une conjoncture sanitaire toujours sinon plus tendue, au vu de l’inquiétante propagation du variant Omicron, mais que malgré toute l’adversité et le climat d’incertitude qui se prolonge depuis presque deux ans, l’année 2022 commence aussi avec des espérances et une note d’optimisme qui ne peuvent être que bien fondées.

Pour le journal, un des enjeux de 2022 sera justement de conforter la confiance des opérateurs acquise en 2021 et d’en faire une tache d’huile pour l’étendre aux secteurs encore déprimés.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le phénomène des addictions au Maroc, dont une étude vient d’être dévoilée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), soutient que ces addictions, définies jusque-là comme une détérioration involontaire de la santé, doivent d’abord être reconnues par les assurances comme maladies.

Le quotidien estime également que les entreprises qui vendent ces services à « fort potentiel addictif » pourraient être mises à contribution pour « traiter leurs clients qui dérivent ».

« Mais l’Etat sera-t-il d’accord? Il leur soutire 9% de ses recettes fiscales. C’est un vrai casse-tête économico-social dont le CESE a montré la gravité », relève-t-il, appelant les législateurs à « agir » pour trouver des solutions et à « ne pas se cacher derrière les discours moralisateurs ».

Soudan : Démission du Premier ministre

Par Mohamed Fayed — Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, a annoncé dimanche soir sa démission, disant avoir échoué dans son pari de parvenir à un consensus.

« J’ai tenté de mon mieux d’empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu’aujourd’hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie (…) au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition (…). Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus (…), cela ne s’est pas produit », a-t-il souligné dans son message adressé à la nation sur la télévision d’Etat.

Hamdok a souligné que « l’unité et le destin du pays sont confrontés à de nombreux défis », ajoutant qu’il laissera de la place à « d’autres fils du pays pour à compléter la marche vers le reste de la transition qui mènera à un Etat civil démocratique ».

Selon lui, le gouvernement de transition était confronté à des défis majeurs, dont les plus importants étaient « la distorsion de l’économie, l’isolement international étouffant, la corruption et des dettes dépassant les 60 milliards de dollars, la détérioration de la fonction publique, de l’éducation et de la santé, et l’érosion du tissu social qui est apparu dans la guerre du Darfour, du Sud Kordofan, du Nil Bleu et d’autres difficultés ».

Et d’ajouter que le consensus politique entre les composantes civiles et militaires n’a pas « survécu » avec le même degré d’engagement et d’harmonie avec lequel il a commencé, « et ce qui est plus dangereux, c’est que les répercussions de ces divisions ont atteint la société et ses différentes composantes, alors que le discours de haine et de trahison et le manque de reconnaissance de l’autre sont apparus, et l’horizon de dialogue s’est bloqué, ce qui a rendu le processus de transition fragile et plein d’obstacles et de défis ».

Hamdok, 65 ans, était Premier ministre du gouvernement de transition au Soudan depuis le 21 août 2019, quatre mois après le renversement de l’ex-président d’Omar el-Bechir.

Le 25 octobre 2021, il a été arrêté par des hommes armés au cours d’un coup d’État avant d’être réinstallé dans ses fonction un mois plus tard.

Sa démission intervient dans le sillage d’une nouvelle journée de manifestations qui secouent le pays depuis plus de deux mois et qui ont déjà fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés.

Le message à la Nation de Macky Sall à la Une

Le discours du nouvel an du président Macky Sall fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Message de fin d’année du président : Maintien du cap sur l’émergence », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce discours de nouvel an du président de la République, Sud Quotidien voit Macky Sall entre « bilan, redite et réchauffé ».

Selon ce journal, le chef de l’Etat a annoncé des projets pour l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, un programme spécial de désenclavement sur plus de 2500 km pour un « Sénégal de tous », 400 bus sobres en carbone et la protection des femmes.

Cela fait dire à L’As que « Macky (est) fier de son bilan à mi-parcours ».

« Macky entre bilan et campagne », renchérit La Tribune. Le journal écrit que le président est largement revenu sur ses réalisations dans les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et les hydrocarbures.

« Discours du nouvel an : Les pétards mouillés de Macky », rapporte Le Quotidien, soulignant que le président annonce l’achèvement de la Boucle du Blouf (sud) et du port de Sendou (ouest), des ouvrages qui ne sont même pas exécutés à 10%.

De son côté, L’Observateur titre : « Macky et les défis de 2022 ». Nos confrères notent que ces défis sont relatifs à la conjoncture économique, à la dette et aux grands projets.

Walf Quotidien parle des scandales au Palais de la République et fait état de « bourdes des hommes de l’ombre ».

« Les hommes de l’ombre qui murmurent à l’oreille de Macky Sall semblent avoir perdu leur superbe. Depuis un certain temps, ils cumulent les revers. Entre le scandale de l’audience de Djibril Ngom et les propos de Mbougar Sarr sur le 3e mandat, le shadow cabinet de Macky Sall multiplie les bourdes avec des effets boomerang », explique Walf Quotidien.

En sport, les quotidiens reviennent sur le combat Balla Gaye 2-Bombardier en lutte sénégalaise avec frappe.

« Lendemain de victoire sur Balla Gaye 2 : Bombardier débute l’année sous une bonne étoile », informe L’Observateur, faisant dire à L’As que B52 confirme sa suprématie devant BG2.

Pour EnQuête, BG2 subit un second assaut du B52.

Côte d’Ivoire: le dialogue politique doit être « sans menace, ni préalable » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, souhaite que le dialogue politique, en cours, soit « loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable », dans un message de vœux du nouvel an 2022.

« Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », a déclaré le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, dans un message de voeux du nouvel an.

« En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques », a-t-il estimé, lançant à l’endroit de ses compatriotes « je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres ».

L’union, une valeur de la devise du pays, « doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. (Ainsi), la Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions », a-t-il dit. 

Selon le chef du FPI, 2020 a été « l’année d’un nouvel embrasement, meurtrier et affligeant », mais 2021 a été une année d' »accalmie »,  qui a enregistré « la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux législatives sans incidents majeurs ».  

Que « l’année 2022 qui s’ouvre constitue pour chacune et chacun d’entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d’espérances », a-t-il laissé entendre.  

Il a fait remarquer que 2021 a été une année de « décrispation », marquée par l’audience accordée par le Chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, dans une volonté commune de dépasser les meurtrissures et les rancœurs de la crise postelectorale de 2010-2011″.  

Cette « décrispation, c’est enfin la relance, le 16 décembre dernier, du dialogue politique (la cinquième phase) entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile », a-t-il poursuivi. 

Toutefois, insinuera-t-il, « l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement ». Ce nouvel an « offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées ».

Cela, pour lui, devrait permettre d' »aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées », sur le socle des valeurs fondamentales  exprimées par la devise de la République : Union, Discipline, Travail. 

« Les récents audits ont permis de constater plusieurs malversations qui sont inacceptables, déstructurantes et intolérables. La fraude, le détournement des deniers publics et la corruption sont des désordres auxquels il faut impérativement mettre fin », a-t-il martelé.  

M. Affi a par ailleurs fait observer que « trop de jeunes sont soit privés d’emplois et oisifs, soit dans des emplois précaires », soulignant que le pays doit « favoriser davantage la création d’emplois pour donner du travail à tous et pour mettre tout le monde au travail ».

Pour le chef du FPI, la productivité doit impulser la croissance économique de manière soutenue et durable afin que les fruits de la croissance soient mieux partagés. Le travail, aussi, doit permettre de promouvoir les femmes et leur offrir toutes les chances d’un plein épanouissement. 

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan. 

La Rétrospective 2021 au menu des hebdomadaires marocains

La rétrospective 2021 est le sujet principal traité par les la presse hebdomadaire.+Challenge+ écrit que « malgré les contraintes, très fortes, nous avons traversé 2021 avec un minimum de dégâts », comparativement à des pays similaires, et ce sur le plan économique et sanitaire, alors que pour le reste, « nous sommes logés à la même enseigne ».

Sauf que grâce à la vision de SM le Roi, « nous lançons un train de réformes structurantes, essentielles, qui nous projettent dans l’avenir », fait remarquer l’hebdomadaire.

Il estime, par ailleurs, que 2022 « est une année charnière », où « il faut absolument tenir les agendas, même si les contraintes s’amoncellent », notant que sur le plan économique, les prévisions du gouvernement sont « réalistes ».

+La Vie Eco+ estime que 2021 aura été une année « dose de rappel », voire une troisième dose pour le « boost ».

Et depuis l’apparition de la nouvelle souche, baptisée Omicron, à la propagation explosive, l’année 2021 se termine sur un « remake » de 2020, plus pandémique mais, cette fois-ci, avec un monde mieux préparé, constate le journal.

Au fil des vagues qui se sont succédé se fait aussi l’apprentissage de la gestion de la situation de crise sanitaire et de ses répercussions économiques et sociales, relève-t-il, notant que le Maroc a déployé, depuis 2020 et tout au long de 2021, toutes sortes de programmes et de mécanismes pour préserver, certes, les vies humaines d’abord, mais aussi les revenus, les emplois, la cohésion et la mobilisation.

+Le Temps+ indique que l’année qui s’achève « nous aura laissé un maelström de sentiments, d’impressions, d’expériences et de souvenirs marquants à tous les plans ».

On a eu droit, une année durant, à « un condensé de tous les extrêmes » et « beaucoup d’entre nous en sortent durablement, peut-être définitivement, changés », relève la publication.

Côte d’Ivoire: la croissance économique estimée à 6,5% en 2021

La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’est établie à 6,5% en 2021 contre environ 2% en 2020, a indiqué vendredi le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans un message de vœux du nouvel an à la Nation.

 « Notre plan de riposte économique et sanitaire, combinés à la résilience de notre économie, a permis de contenir l’effet de la pandémie de Covid-19 avec un taux de croissance économique positive d’environ 2% en 2020 et 6,5% en 2021 », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Le président ivoirien a assuré que « cette dynamique se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance projeté à environ 7% », profitant pour saluer les efforts du Premier ministre Patrick Achi et du gouvernement ainsi que l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la Covid-19. 

À la date d’aujourd’hui, dira-t-il, près de 15 millions de doses de vaccins anti Covid-19 ont été reçues et plus de 7 millions de doses administrées dans le pays, tout en prévenant que la Covid-19 est toujours présente avec la recrudescence de cas positifs en Côte d’Ivoire.

M. Ouattara a souligné pour l’année 2022, le gouvernement ciblera ses actions sur trois priorités.  Premièrement, la transformation de l’économie, en allant plus loin et plus vite dans la transformation de l’économie en vue de l’amélioration des conditions de vie des habitants.

« C’est pourquoi, nous allons amplifier la modernisation de notre agriculture pour augmenter ses rendements et les revenus de nos producteurs, réduire le coût de la vie, et accélérer l’industrialisation par la transformation locale de nos matières premières », a-t-il ajouté.

« Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes; et un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé sera d’une attention particulière », a-t-il poursuivi. 

De ce fait, le gouvernement mettra en place un programme pour accompagner et pour promouvoir les financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs, a fait savoir le président ivoirien.

La troisième priorité, soulignera-t-il,  est la promotion de la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques pour le bien-être des populations. L’Etat entend « bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité ». 

Côte d’Ivoire: remise gracieuse de peine à près de 2.500 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi avoir procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine de près de 2500 détenus, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« En cette fin d’année 2021, j’ai procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine au bénéfice de près de 2500 détenus qui recouvreront la liberté », a déclaré le président ivoirien, dans un discours à la Nation à la veille de l’an 2022. 

 Il a toutefois fait savoir que « cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour crime de sang ». Ce qui sous-entend que les prisonniers de la crise post-électorale de 2010-2011, incarcérés dans cet esprit, ne pourront pas recouvrer la liberté. 

L’ex-président, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011, avait plaidé auprès de M. Ouattara afin d’user de ses prérogatives pour libérer les détenus de cette grave crise qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.

Ouattara institue un prix de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi l’institution d’un prix sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à partir de 2022, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« Nous devons bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité, d’équité, et d’un sens élevé de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. C’est dans ce cadre que j’ai décidé d’instaurer à partir de 2022, un prix portant sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption », a déclaré le président ivoirien. 

Selon M. Ouattara, « ce prix favorisera l’éclosion de cette conscience nationale qui prône le respect des deniers publics, la recherche de l’excellence, et qui place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout ». 

Pour lui, « cela doit se traduire par un véritable changement de mentalité et de comportement » après les importants progrès réalisés dans tous les domaines de la vie socio-économique du pays depuis 2011.  

« Nous devons promouvoir davantage la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien- être de nos populations », a-t-il poursuivi, se félicitant des actions entamées en 2021 qui ont produit « des résultats probants ».

Ouattara annonce le lancement de 8 nouveaux échangeurs à Abidjan en 2022

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé des travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan, au cours de l’année 2022, dans un discours à la Nation, à la veille du nouvel an

« Au cours de l’année 2022, nous poursuivrons l’extension de l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké, la réhabilitation de la côtière Abidjan-San Pedro, ainsi que les travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan », a dit M. Alassane Ouattara.   

L’année 2021, rappelera-t-il, a été la première année de la mise en œuvre du projet de campagne « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». Ce projet vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie. 

Il s’est félicité de ce que, pendant les deux premiers quinquennats, le gouvernement a mis en œuvre des réformes importantes, tout en procédant à des investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales.

Dans cet élan, l’Etat continuera d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département du pays, par des voies bitumées.

« Je me réjouis que les projets structurants, tels que le 4e pont Yopougon-Plateau, le Pont de Cocody et l’échangeur de l’Indénié seront achevés en fin d’année 2022 », a déclaré le président ivoirien. 

Maroc : Création de l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui

L’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle a vu le jour à Marrakech, à l’initiative d’une pléiade de maâlems et de jeunes talents de l’art gnaoui.Lors de l’assemblée constitutive de l’Observatoire, tenue en présence d’une brochette d’intellectuels spécialisés dans le patrimoine et l’histoire millénaire issus de plusieurs villes du Royaume, Othman Hamiti a été élu président de cette structure.

« L’idée de créer l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine Gnaoui a germé dans la tête de nombreux maâlems de l’art gnaoui depuis la mise en place de l’Association « Folklore de Marrakech pour les œuvres sociales » en 2016 avant de changer son nom pour devenir l’Association Hamiti pour la culture et la créativité artistique », a souligné Othman Hamiti.

Cette ambition, a-t-il relevé, s’est renforcée par la décision, à Bogota (Colombie) en 2019, du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) d’inscrire l’art et la musique Gnaoui sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’humanité.

Et d’ajouter que la création de cette structure contribuerait à fédérer tous les efforts pour préserver le patrimoine de l’art Gnaoua et le promouvoir dans le cadre d’une vision renouvelée qui bâtit des ponts entre les différentes générations d’artistes gnaouis surtout entre les pionniers et les jeunes.

La création de l’observatoire a pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique à l’art Gnaoui, à travers la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle en tant que levier pour la promotion des valeurs de paix, de coexistence et de fraternité et le rejet de la violence, de la haine et de l’extrémisme sous toutes leurs formes.

Il vise également à ériger un pont de dialogue entre les maâlems et les jeunes qui porteront le flambeau de l’art Gnaoui, à mettre en place un nouveau modèle de développement pour la promotion du patrimoine gnaoui, afin de consacrer son rayonnement à l’international, et à organiser des séances de formation et des séminaires aux niveaux national et international pour promouvoir ce patrimoine culturel millénaire.

Secteur pétrolier ivoirien: le gisement « Baleine » entre en production en 2023

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi que le gisement pétrolier « Baleine », découvert en Côte d’Ivoire, entrera en production dès 2023 et sera le premier gisement zéro émission nette en Afrique, à l’occasion du nouvel an.

« Au cours de cette année 2021, nous avons fait une importante découverte de pétrole et de gaz. Le gisement Baleine, qui entrera en production, dès 2023, permettra d’augmenter notre production de pétrole et de gaz », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Cette manne pétrolière devrait permettre de « fournir une quantité adéquate de gaz au secteur de l’électricité », a dit M. Ouattara, qui a rappelé qu’au niveau du secteur de l’énergie, le pays avait connu des difficultés au premier semestre de l’année 2021 qui « sont derrière nous ».

« Cette importante découverte augure de belles perspectives pour notre pays en termes de ressources pour le financement des projets de développement, de formation de nos jeunes, de création d’emplois, et d’opportunités pour nos PME », s’est-il réjoui.  

Mozambique : vers la cession d’actifs de Vale à Jindal Group

La compagnie brésilienne possède notamment dans ce pays une mine de charbon qui pourrait tomber dans l’escarcelle du groupe indien.La cession d’actifs, évaluée à 270 millions de dollars, est soumise à l’approbation du ministère mozambicain des Ressources minérales et de l’Energie. Jindal Group, le potentiel acquéreur, est déjà actif dans le secteur minier au Mozambique.

Dans un communiqué, Eduardo Bartolomeo, Président Directeur Général de Vale, a déclaré que l’opération va « bénéficier aux communautés locales et au gouvernement ». La multinationale brésilienne veut désormais devenir un leader de l’exploitation minière à faible émission de gaz à effet de serre.

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

RCA : trois Casques bleus tanzaniens blessés

Les soldats ont roulé sur un engin explosif non identifié dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï située à 266 kilomètres à l’Ouest de Bangui.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) fait les frais de son engagement en République centrafricaine. Trois de ses Casques bleus ont sauté sur une mine terrestre.

L’accident s’est produit jeudi matin aux environs de 11 heures alors que leur convoi venait de quitter Berbérati à destination des postes militaires temporaires de la Force à Gbambia et Amada-Gaza à une centaine de kilomètres de distance, informe la mission onusienne.

L’un des militaires, gravement atteint, a été transporté dans la ville voisine de Bouar pour y être soigné avant son évacuation vers la capitale. C’est la troisième fois que des Casques bleus de la Minusca sont victimes des engins explosifs en RCA, lit-on dans le communiqué parvenu vendredi à APA.

La Minusca condamne fermement l’utilisation des charges explosives par les groupes armés dans certaines parties du territoire centrafricain et qui ont déjà causé des dizaines de morts et de blessés parmi les populations civiles.

« Malgré les conditions difficiles auxquelles nos Casques bleus sont confrontés sur le terrain, aggravées par l’apparition d’engins explosifs improvisés, la Minusca reste résolument déterminée à exécuter son mandat pour la paix et la stabilité en RCA », a assuré le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA, le Sénégalais Mankeur Ndiaye.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Le Rhdp, le parti au pouvoir, évalue son « implantation » à Didiévi

Le coordonnateur régional Rhdp (pouvoir) du Bélier, Brice Kouassi, a visite du 26 au 30 décembre 2021 les localités de Didiévi, lors d’une tournée qui a servi à remobiliser les militants et évaluer l' »implantation » du parti dans cette contrée.

M. Brice Kouassi a expliqué aux populations la vision de développement du gouvernement, qui se veut holistique, en vue de créer de la richesse, de consolider la paix, la stabilité, et de contribuer à la prospérité ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes.   

Les populations de Didiévi ont accueilli favorablement les actions de développement du gouvernement ivoirien, sous le leadership du président Alassane Ouattara, dans les localités de la commune et sous-préfecture. 

Les différents villages ont traduit leur « infinie gratitude au président Ouattara ainsi qu’à Brice Kouassi, fils de la région, pour les actions majeures posées en vue d’améliorer leurs conditions de vie (des populations) en si peu de temps ».

En outre, les dirigeants des mutuelles de développement local, les cadres, les femmes et les jeunes ont exprimé « leur joie et leur fierté » de recevoir le coordonnateur régional Rhdp du Bélier, qui à l’orée du nouvel an, communie avec les militants afin de recueillir leurs attentes. 

Selon la coordination régionale Rhdp du Bélier, les projets de développement entrepris sont entre autres, des projets d’électrification rurale, de construction de châteaux d’eau multi-villages et d’écoles.   

Le coordonnateur régional du parti des Houphouëtistes, M. Brice Kouassi, par ailleurs maire de Didiévi, s’est félicité de « l’engagement et la détermination de la chefferie traditionnelle à œuvrer constamment pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».  

Exhortant les militants, il a déclaré que « le vrai fétiche de Didiévi et du V-Baoulé, c’est Alassane Ouattara », avant d’ajouter « il est un véritable trésor pour nous et pour toute la Côte d’Ivoire. Ce trésor, il faut impérativement le protéger et le conserver ».

Ces rendez-vous avec les populations de la localité de Didiévi interviennent dans la dynamique d’une tournée de la coordination régionale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), annoncée à la rentrée politique le 30 octobre 2021. 

Malawi : un ministre arrêté pour une affaire foncière

Kezzie Msukwa, ministre des Terres et du Développement urbain, est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin pour faciliter l’attribution d’un terrain.L’accusation est portée par le Bureau anti-corruption (ACB, sigle en anglais). Selon cet organisme, Kezzie Msukwa aurait été soudoyé par l’homme d’affaires Zuneth Sattar pour l’acquisition d’un terrain.

Le ministre malawite des Terres et du Développement urbain aurait ainsi empoché environ 4850 dollars et reçu une voiture de luxe. Toutes choses qui ont entraîné, hier jeudi, son interpellation pour « abus de pouvoir ».

Mali : les Assises de la refondation prônent une transition de six mois à cinq ans

La junte malienne peut désormais prolonger la période de transition de six mois à cinq ans selon les conclusions des « Assises nationales de la refondation ».C’est une décision qui risque de faire grand bruit au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que les autorités de la transition étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondations » donnent désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta pour prolonger l’actuelle transition des militaires de « six mois à cinq ans ».

« Les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes. Les délais avancés varient de six mois à cinq ans », indique un rapport final lu jeudi à l’issue des Assises.

Les conclusions des Assises de la refondation qui ont duré trois semaines, ont recommandé des réformes institutionnelles et politiques avec « l’élaboration d’une nouvelle Constitution avec un nombre réduit d’institutions, la mise en place d’un Sénat et d’une Cour des comptes, l’élaboration d’un mécanisme constitutionnel de destitution du président de la République en cas de forfaiture ».

Parmi les autres résolutions figurent « la recomposition du conseil national de transition, la création d’un organe unique de gestion des élections ainsi que la relecture de l’accord pour d’Alger et l’accélération de sa mise en œuvre ».

Présent lors de cette journée de restitution, le président de la transition Assimi Goïta a promis de mettre en œuvre « les recommandations des Assises nationales » avant d’ajouter que « le gouvernement mettra en place un chronogramme visant à assurer un retour constitutionnel apaisé et sécurisé ».

Le chef de l’Etat malien a par ailleurs rassuré la Cedeao, appelant l’organisation sous-régionale a plus de « soutien et de solidarité pour permettre au peuple malien d’atteindre ses objectifs de développement ».

La rétrospective 2021 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent principalement sur les saillants qui ont marqué l’année 2021.« Gorgorlu (débrouillard en wolof) 2021 aux abois », titre Sud Quotidien, retenant trois faits marquants pour cette année : une justice en bris, le retour des inondations et la grève forcenée des transports.

Walf Quotidien revient sur les « maux et remèdes » de 2021 où « le Sénégal frôle le pire » avec les événements de mars. Le journal ne manque pas d’évoquer le « défi de l’emploi et de la croissance » du chef de l’Etat, la reddition des comptes avec « ces mains sales pas encore lavées, l’éducation, la CAN 2021 de football et « l’instabilité ambiante » en Afrique de l’ouest.

Le Quotidien souligne de son côté que 2021 fut une « année de haut viol », faisant référence aux affaires Adji Sarr – Ousmane Sonko et de la miss Sénégal Fatima Dione qui a accusé les membres du comité d’organisation de ce concours de beauté d’être à l’origine de son viol suivi de grossesse.

Comme voulant oublier ces malheureux épisodes de cette année finissante, L’Observateur indique qu’« il est grand… an » : « qu’on remporte la CAN, qu’on améliore le système de santé, qu’on maîtrise notre économie ».

Le journal fait focus également sur « la nouvelle vie de Tony Kâ, l’agent du GIGN (gendarmerie) blessé lors des événements du mois de mars ». Il est ainsi conté les moindres détails sur « sa nouvelle main, ses deux mois de rééducation en France et son quotidien de père de famille heureux ».

En revanche, L’Observateur revient sur « les chiffres d’une année éminemment criminelle », indiquant que 2021 fut un « an foiré ». C’est une « année de calamités », d’après EnQuête, qui ne s’y éternise pas pour autant. Et c’est pour effectuer un « voyage au bout des fantasmes » à bord du Train Express Régional (TER).

Avec la gratuité, c’est déjà le grand rush pour cette nouvelle locomotive sénégalaise, constate le quotidien. Pour le moment, le TER tient ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité, magnifie-t-il.

Le quotidien national Le Soleil titre sur les chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, indiquant que l’« ouverture des campus (est prévue) en février ».

Sur la préparation de la CAN 2021 de football, Stades indique que « Gana Guèye (milieu) et Mame Baba Thiam (attaquant) portent le groupe à 18 Lions ».

A la séance d’hier au stade Lat Dior de Thiès, le latéral gauche Saliou Ciss et le milieu Joseph Lopy ont déclaré respectivement : « Le trophée, on le veut 10 fois plus que les supporters ; On a les moyens pour aller jusqu’au bout ».

Malawi : les Malawites invités à jeûner à prier pour les pluies

Le président Lazarus Chakwera a déclaré que la première semaine de 2022 sera consacrée à la prière nationale afin de solliciter l’intervention divine pour mettre fin à la période de sécheresse dans le pays.Dans une déclaration jeudi, son porte-parole Anthony Kaunda a déclaré que Chakwera « appelle tous les croyants et les communautés de foi à travers le pays à consacrer les sept premiers jours de la nouvelle année à prier pour la fin de la vague de sécheresse que connaît actuellement le pays et qui pourrait avoir un impact sur la prochaine saison agricole ».

« Le président demande donc aux organes principaux de tous les groupes confessionnels d’encourager leurs communautés à prier ensemble chaque fois qu’elles se réunissent pour le culte lors de leurs jours saints désignés », a ajouté le responsable.

La période de prière de sept jours comprend le jeûne et des réunions de prière. La plupart des régions du Malawi ont jusqu’à présent reçu des précipitations irrégulières, et la majorité des agriculteurs n’ont pas encore planté les cultures pour la saison 2021/22 qui est censée s’étendre d’octobre 2021 à avril 2022.

Le département du changement climatique et des services météorologiques a toutefois annoncé que le pays devrait commencer à recevoir des pluies significatives dans la semaine à venir.

Côte d’Ivoire: prorogation de la validité de la CNI jusqu’au 31 mars 2022

Le gouvernement ivoirien proroge à nouveau jusqu’au 31 mars 2022 la période de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021.

 « La période de validité des Cartes nationales d’identité produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021, est prorogé jusqu’au 31 mars 2022″, annonce une note du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, dont APA a reçu copie, jeudi.

Le gouvernement rappelle, toutefois, qu' »aux termes de la loi No 2019-566 du 26 juin 2019, la Carte nationale d’identité biométrique est obligatoire pour tout Ivoirien âgé d’au moins 16 ans ».

Il exhorte en outre les personnes qui ne se sont pas encore enrôlées à se rendre dans les centres ouverts à cet effet sur toute l’étendue du territoire national en vue de s’acquitter de cette obligation. 

La carte nationale d’identité biométrique de 2009, a été produite un an avant l’élection présidentielle de 2010 pour permettre à tous les citoyens pour pouvoir prendre part, aisément, au scrutin. Concomitamment, les Ivoiriens utilisent aujourd’hui la nouvelle CNI déjà en vigueur. 

La rétrospective 2021et le phénomène de l’addiction au menu des quotidiens marocains

La rétrospective de l’année 2021et le phénomène de l’addiction chez les Marocains est les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que malgré la pandémie, l’année 2021 fut une année de grands changements avec l’organisation réussie des élections, qui ont débouché sur une refonte du paysage politique du pays.

Sur le plan économique et en dépit de certains secteurs comme le tourisme et l’événementiel qui souffrent des effets de la crise sanitaire, tous les autres domaines s’en sortent plutôt pas mal, le pays affichant même l’une des plus importantes performances en termes de croissance économique dans toute la région, constate le journal.

Ceci montre une véritable résilience de l’économie nationale et une réelle volonté gouvernementale pour, très vite, revenir au rythme d’avant la crise de Covid-19, relève-t-il.

Si 2021 fût l’année des premiers préparatifs, 2022 va être sans nul doute l’année des déploiements effectifs des mesures promises sur le plan social, fait-il remarquer.

+L’Économiste+ écrit que l’exercice de la rétrospective est aisé, mais celui de la prospective est complexe face à une pandémie qui ne veut décidément pas nous lâcher, soulignant que l’année 2022 sera le crash-test: trouver le difficile équilibre entre la protection de la santé et de l’économie qui ne peut plus supporter les effets dévastateurs de la pandémie.

Qu’on le veuille ou non, c’est la performance économique d’ensemble qui va conditionner nos ambitions à concrétiser dans les années à venir, estime la publication.

Après avoir découvert nos failles, il a fallu aller « débusquer » la relance dans des « recoins insoupçonnés » d’innovation et de transformation de la société, et mettre en place toute une stratégie de relance et de grandes réformes, souligne-t-il, notant qu’aujourd’hui, tout l’enjeu sera de la mettre en action coordonnée et de « rebrancher tout ce qui a été déconnecté ».

+Assabah+ se fait l’écho d’une première enquête réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le phénomène de l’addiction chez les Marocains. Le Conseil a émis un avis consécutif à une auto-saisine.

Selon le journal, ce sont aujourd’hui des millions de Marocains qui sont addicts à la cigarette et aux jeux de hasard, tandis que des milliers de personnes sont accros à l’héroïne et à la cocaïne. Le problème est que la lutte contre l’addiction se heurte à des obstacles économiques que les responsables n’arrivent pas à dépasser.

En effet, parmi les révélations de cette étude, l’économie de l’addiction a pris tellement d’ampleur au Maroc qu’elle représenterait aujourd’hui pas moins de 3% du PIB. Elle est même qualifiée désormais de phénomène structurel qui impacte toute l’économie nationale, y compris les finances publiques.

D’après la même source, les produits, activités et services non interdits, mais qui peuvent tout de même être sources d’addiction, génèrent un chiffre d’affaires de plus de 32 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 9,1% des revenus fiscaux que dégage l’Etat chaque année.

Dans le détail, ajoute le quotidien, le tabac draine à lui seul des revenus de 17 milliards de dirhams, soit cinq fois plus que le budget que réserve chaque année le ministère de la Santé à l’investissement dans le secteur.

Face à l’ampleur de ces chiffres, générés pourtant par des activités purement formelles, le CESE recommande de réserver au moins 10% de ces revenus au financement des soins, à la recherche et à la prévention de l’addiction. L’objectif étant de réduire l’impact de l’économie de l’addiction sur les Marocains dont elle se nourrit.

Sur un autre registre, le quotidien fait un focus sur d’autres chiffres révélés par le Conseil. Ils concernent l’addiction chez les jeunes. Ainsi, est-il relevé, sur les 6 millions de fumeurs recensés au Maroc, plus d’un demi-million serait des mineurs âgés de moins de 18 ans, contre 5,4 millions d’adultes. Tous ces fumeurs consomment, chaque année, plus de 15 milliards de cigarettes, avec tous les méfaits que cela cause pour leur santé et celle de leurs proches.

Le même constat est dressé au niveau des jeux du hasard. Les estimations parlent aujourd’hui d’un nombre compris entre 2,8 et 3,3 millions de Marocains qui s’adonnent régulièrement aux paris. Au moins 40% d’entre eux seraient des personnes présentant des risques « d’excès » qui pourrait rendre ces jeux dangereux pour eux.

Maroc: pas de prolongation des vacances scolaires

Contrairement aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, les établissements scolaires rouvriront leurs portes lundi prochain après une semaine de vacances. C’est ce que le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement. »Tous les élèves vont regagner leurs classes lundi prochain et il n’y aura pas de prolongation des vacances scolaires », a-t-il assuré, ajoutant que le ministère de l’Éducation nationale s’emploiera à renforcer les mesures préventives appliquées au sein des écoles.

Il a, par ailleurs, souligné que les efforts déployés par le Royaume lui ont fait éviter un revers épidémique qui aurait affecté le secteur économique.

« Nous avons constaté une augmentation des cas d’infection au COVID-19 au cours de la dernière période, malgré les mesures préventives et les importants efforts de vaccination », a-t-il mis en garde, ajoutant qu' »il a été prouvé scientifiquement que si nous n’avions pas pris ces mesures, la situation aurait été différente », tant au niveau des pertes humaines qu’au niveau économique.

Et d’ajouter que les décisions prises par le pouvoir exécutif, sur la base des recommandations du comité scientifique, ont contribué à la préservation des acquis économiques, tout en évitant de recourir aux dures décisions appliquées actuellement par certains pays du voisinage européen, tels que la fermeture complète et la quarantaine.

Les mesures de fermeture dépendent de l’amélioration de la situation épidémiologique qui prévaut dans le voisinage, a-t-il fait noter, ajoutant que le gouvernement s’orienterait vers l’assouplissement des mesures en cas d’amélioration de la situation.

Maroc: Les transferts de la diaspora en forte hausse malgré la pandémie

En dépit de la crise Covid-19 et ses répercussions sur les économies, les transferts de la diaspora marocaine ont poursuivi leur hausse au cours des neufs premiers mois de 2021.En effet, les envois de fonds réalisés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont élevés à plus de 86,48 milliards de dirhams (8,2 millions d’euros) à fin novembre 2021, contre 61,29 milliards de DH (5,8 millions d’euros) une année auparavant, selon l’Office des changes.

Ces transferts ressortent ainsi en hausse de 41,1% ou de 25,187 milliards DH (1 euro = 10,47 DH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de novembre.

Ce bulletin fait aussi état d’un excédent de la balance des échanges de services en hausse de 5,9% à plus de 59,94 milliards DH.

Dans le détail, les exportations se sont améliorées de 9,1% pour se situer à 127,5 milliards DH à fin novembre 2021, et les importations ont augmenté de 12% à plus de 67,55 milliards DH.

Les voyages, principale composante des échanges de services, ont affiché un solde excédentaire quasiment stable par rapport à fin novembre 2020. Par rapport au même mois de 2019, période avant la crise de Covid-19, ce solde a enregistré une nette baisse de 58,7%.

En effet, les recettes voyages se sont situées à 31,96 milliards DH à fin novembre 2021, contre 31,72 milliards DH à fin novembre 2020.

Quant aux dépenses, elles se sont établies à 9,8 milliards DH à fin novembre 2021 contre 9,58 milliards DH une année auparavant.

Sénégal : les États-Unis soutiennent l’organisation du 9e Forum mondial de l’eau

Pour la réussite de l’événement, Washington apportera à Dakar son assistance technique en matière de coordination et de logistique.Le défi est immense ! C’est la première fois que le Forum mondial de l’eau se tient en Afrique subsaharienne. Du 21 au 26 mars 2022, la capitale sénégalaise va accueillir pas moins de 1000 participants représentant entre autres des États, institutions bilatérales et multilatérales, universités, organisations de la société civile et le secteur privé.

Dans cette perspective, les gouvernements des États-Unis et du Sénégal ont signé ce jeudi un protocole d’accord pour une bonne organisation du plus grand rendez-vous mondial consacré à la question de l’eau.

Washington, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), vient ainsi se joindre aux autres bailleurs de fonds qui ont décidé de parrainer cette rencontre, en complément des quelques 24 millions de dollars engagés par le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof).

Ce Forum mondial de l’eau, dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », devrait contribuer à renforcer la capacité des Etats à répondre aux défis de l’eau et de l’assainissement. Organisé tous les trois ans depuis 1997, cet évènement est le plus important au niveau international à être dédié à l’eau. 

Le Forum mondial de l’eau est une plateforme unique permettant à la communauté internationale de l’eau et aux principaux décideurs de collaborer et de souscrire des engagements à long terme.

Rwanda-Egypte : un grand pas pour le renforcement de la coopération

Les deux pays entendent promouvoir un partenariat mutuellement bénéfique notamment dans le domaine de la lutte contre la Covid-19, ont déclaré leurs ministres des Affaires étrangères.Kigali a récemment abrité une réunion entre le ministre rwandais des Affaires étrangères et son homologue. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir la dynamique des échanges de haut niveau.

Depuis les années 70, les relations bilatérales entre le Rwanda et l’Egypte sont essentiellement axées sur l’agriculture et la culture. Au fil du temps, la coopération s’est étendue à d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture, le commerce, le transport et la sécurité, ont précisé les autorités des deux pays.

Le café vaut de l’or en Éthiopie

Au cours des cinq derniers mois, les exportations de grains de café ont rapporté plus de 515 millions de dollars américains au gouvernement éthiopien.L’Éthiopie est une terre de café. Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, ce stimulant est généralement cultivé à flanc de montagne. Les recettes tirées du café ont augmenté de 240,81 millions de dollars lors des cinq premiers mois de l’année budgétaire éthiopienne par rapport à la même période de l’an dernier.

En valeur absolue, près de 140.000 tonnes de café ont été exportées, a annoncé ce mercredi l’Autorité éthiopienne du café et du thé (Ecta, sigle en anglais). Poursuivant, cette structure a informé que les objectifs en termes de volume et de revenus pour la période indiquée sont respectivement atteints à 123 et 114 %.

Jusque-là, l’Allemagne reste le principal marché du café éthiopien. Selon l’Ecta, 32.889 tonnes, soit 25 % du total du café exporté, ont été achetées par Berlin à 110 millions de dollars. L’Arabie saoudite (19.000 tonnes) et la Belgique (13.000 tonnes) complètent le podium des pays où s’exportent le mieux le café éthiopien.

Sierra Leone : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot menacé de mort

John Keister, qui doit dans les prochains jours publier sa liste définitive pour la Coupe d’Afrique des nations, serait la cible d’intimidations.La Sierra Leone, vingt-six ans après sa dernière participation, va signer son retour à la Coupe d’Afrique des nations. Visiblement, tous les moyens sont bons pour ne pas rater ce rendez-vous continental.

John Keister, le sélectionneur des Leone Stars, aurait reçu une menace de mort s’il ne retenait pas un joueur. Pour le moment, le nom de l’athlète n’a pas été divulgué. Le technicien va bientôt choisir, parmi les 40 joueurs présélectionnés le 20 décembre dernier, les 28 qui vont défendre les couleurs de la Sierra Leone.

Pour sa troisième qualification à la Can après 1994 et 1996, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est logé dans le groupe E avec l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale. Les Leone Stars feront leur entrée en lice dans la compétition le 11 janvier 2022 face à l’Algérie, championne d’Afrique en titre.