CAN-2021: Maroc-Malawi, un match piège

La rencontre devant opposer le Maroc au Malawi, le 25 janvier 2022, pour le compte des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) au Cameroun, n’est pas un classique de football africain, mais cette rencontre promet d’être âprement disputée.Les Lions de l’Atlas qui ont terminé leader du groupe C doivent rectifier les erreurs commises face au Gabon lors de la 3e journée du groupe C s’ils veulent se qualifier. Le Malawi ne leur fera aucun cadeau et toute erreur ou relâchement se paiera cash.

Même s’ils ont terminé en tête de leur groupe avec 7 points, le onze marocain doit faire preuve de sérieux et de rigueur face aux Flammes qui ont donné du fil à retordre au Sénégal l’obligeant à partager les points du match.

Les Marocains ne doivent pas vivre une autre fois la déception de 2019 après s’être inclinés face au Bénin aux tirs au but.

Outre la rencontre Maroc-Malawi, les huitièmes de finales de la CAN, qui débutent dimanche 23 janvier présentent quelques belles affiches entre certains gros bras du football africain.

Les regards seront rivés sur le choc Nigeria-Tunisie prévu dimanche. Les Super Aigles qui ont réussi un trois sur trois en phases de groupes devront élever encore leur niveau de jeu face à la Tunisie. Les Aigles de Carthage ont suffisamment d’arguments pour déjouer les plans du Nigeria. Certes, la sélection tunisienne est frappée de plein fouet par la Covid-19, mais elle reste toujours une sélection redoutable.

L’autre grande affiche de ce tour opposera la Côte d’Ivoire et l’Egypte. Les Eléphants, qui ont envoyé l’Algérie tenante du titre à la maison, auront en face un adversaire d’un autre calibre. Sept fois champion d’Afrique, l’Egypte sait très bien gérer ce genre de chocs.

Maroc: 8.338 nouveaux cas de Covid et 35 décès en 24H

Un total de 8.338 nouveaux cas d’infection au COVID-19 a été enregistré au cours des dernières 24 heures, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 1.086.340 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 1.001.741 celui des personnes totalement rétablies (+5.694), soit un taux de guérison de 92,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Par ailleurs, Le nombre des personnes décédées s’est élevé à 15.082 avec 35 nouveaux décès ces dernières 24 heures, a fait savoir le ministère.

Côté vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.634.418 et celui des personnes ayant reçu 2 doses s’élève à 23.042.160 a précisé le ministère, ajoutant que les personnes ayant reçu 3 doses sont au nombre de 4.096.047.

Quotidiens ivoiriens: chute du chiffre d’affaire de 6 à moins de 2 milliards Fcfa

Le chiffre d’affaires cumulé de la presse quotidienne, en Côte d’Ivoire, est passé de 2011 à 2021, en dix ans, de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards de Fcfa, soit une chute de 70%.

Ces données ont été indiquées, vendredi, par M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation de la presse écrite et numérique ivoirienne, lors de la 4e session de « ANP Academy ».

« Le chiffre d’affaires de la presse quotidienne est passé en une dizaine d’années de 6 milliards Fcfa à moins de 2 milliards Fcfa, (ainsi) de 2011 à 2021, la chute enregistrée est de 70% », a précisé M. Samba Koné à l’ouverture de cette session, qui est la première de l’année 2022.  

Pour preuve, fera-t-il observer que, les 20 quotidiens présents dans les kiosques sur le marché en Côte d’Ivoire font une « vente cumulée quotidienne d’à peine 15.000 exemplaires face à de maigres ressources ».  

Selon M. Samba Koné, « il convient de noter que la mise sur le marché d’un journal quotidien nécessite une charge mensuelle de l’ordre de 15 millions de Fcfa soit environ un investissement de 200 millions de Fcfa par an ». Par conséquent, il faut être professionnel sur toute la ligne. 

A l’évidence, les causes de la crise que traverse la presse ivoirienne sont multifactorielles, a relevé M. Samba Koné pour qui « chaque facteur mérite une attention toute particulière en vue de trouver des solutions pérennes ».     

L’ANP, dira-t-il, pense qu' »il est impératif de rechercher une partie des causes dans la qualité de certains contenus mis à la disposition du public », tout en dénonçant ces contenus qui dans bien de cas relèvent davantage de la communication politique, plus que du journalisme. 

Pour cette première session de ANP Academy 2022, le régulateur entend s’intéresser aux contenus des journaux. Selon M. Samba Koné, « c’est la qualité du produit, en l’occurrence le contenu, qui peut susciter l’achat d’un journal et la fidélisation d’un lecteur ».    

Au cours d’un panel autour du thème « Journalisme: entre militantisme et professionnalisme », il a été soulevé la question de savoir si un journaliste militant peut revendiquer être un journaliste professionnel attesté par la pratique quotidienne.

Trois personnalités ont animé ce panel. Dr Sidiki Bamba, enseignant-chercheur, et deux journalistes séniors, Charles Sanga d’un journal pro-Rhdp Le Patriote et César Etou, un militant de l’opposition dont le quotidien La Voix Originale est proche du parti de Laurent Gbagbo. 

Militant du Rhdp, le directeur de publication de Le Patriote, Charles Sanga, dit militer pour une cause idéologique, mais n’a « aucun lien administratif et juridique » avec le parti au pouvoir. En outre, le fondateur de Le Patriote n’a jamais donné d’orientation sur la Une ou un papier.

« Le problème à mon avis se pose au niveau du respect du Code de déontologie », a-t-il estimé, indexant l’équilibre de l’information qui est pour la plupart du temps « reproché le plus » au quotidien Le Patriote, selon les statistiques. 

M. Charles Sanga a ensuite soutenu qu' »on peut être un militant et pratiquer de manière professionnelle le journalisme », tout en évoquant « la responsabilité » du journaliste dans le traitement de l’information. 

Également militant, César Etou, qui dirige le journal La voie originale, a cité des journalistes militants, émérites, tels que Laurent Dona Fologo ou Jean-Pierre Ayé, qui en dépit de leur attachement à des formations politiques ont fait montre de professionnalisme. 

Il a d’ailleurs fait observer que « l’indépendance est enfermée dans la ligne éditoriale, mais il faut rester professionnel ». M. Etou, prix Ebony du meilleur journaliste ivoirien en 1996, soutient qu' »un militant politique peut être un bon journaliste s’il respecte les règles de déontologie ».

Dr Sidiki Bamba a fustigé le fait que les journalistes militants « se laissent dicter des papiers ». De ce fait, les quotidiens qui font la propagande des partis devraient être appelés des « journaux de partis », car le principe qui gouverne tout métier est le respect de la déontologie.     

« Il est difficile d’être journaliste militant et être professionnel », a-t-il dit, ajoutant que le journaliste militant tiendra le parti quoi qu’il fasse et va dans le sens en faveur du parti, et le journaliste ne peut faire autrement. 

« Nullement, si on prend toutes les éditions de La voie originale, du Patriote, on ne trouvera un article de part et d’autre, dans La Voie originale encensant M. Ouattara ou dans Le Patriote, encensant M. Gbagbo (…). Il faut dire que vous êtes des journaux de parti », a-t-il relevé.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), Zio Moussa, a pour sa part souligné les titres de gloire, attirant l’attention des médias afin de ne pas servir d’instruments pour des conflits.

M. Denis Kah Zion, maire de Toulepleu et patron de Le Nouveau Réveil, journal proche du Pdci (opposition), a porté les regards sur les enjeux économiques, invitant l’Etat à soutenir le secteur pour une presse viable.      

Aujourd’hui, la presse connaît une crise sans précédent. Les éditeurs et les distributeurs se rejettent la responsabilité de la mévente des journaux. Mais, le constat est que beaucoup de lecteurs ont tourné le dos au journal imprimé, d’où l’impératif pour le secteur de se réinventer. 

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Sénégal : pour le maintien de la loi sur le domaine national

Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont demandé au président de la République de maintenir l’esprit de la loi sur le domaine national en cas de réforme foncière.Au Sénégal, le débat sur le foncier est relancé depuis le 18 janvier 2022. Présidant ce jour la rentrée des Cours et Tribunaux, le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé que s’il avait appliqué les recommandations de la Commission nationale sur la réforme foncière (CNRF), « en moins de 12 mois, il n’existerait plus un seul mètre carré public sur les terres du domaine national » car, « les collectivités allaient délibérer et octroyer toutes les terres. Je ne peux pas assumer cette responsabilité ».

Partant de là, le Cadre de réflexion et d’action pour le foncier au Sénégal (CRAFS) qui réunit le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), l’ONG Enda, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev), entre autres, a dit être favorable à « une gouvernance foncière apaisée et profitable à tous et à toutes » et « à une réforme de la loi sur le domaine national tout en maintenant son esprit ».

Rappelant, ce vendredi à Dakar au cours d’une conférence de presse, avoir « participé activement au processus de réforme foncière portée la CNRF », le CRAFS a rejeté l’immatriculation généralisée ainsi que la privatisation des terres du domaine national favorisant la marchandisation des terres.

La structure a également exigé la reconnaissance et le respect des droits fonciers légitimes des communautés locales qui vivent de la terre, le renforcement du contrôle et de la participation citoyenne dans la gouvernance foncière avec des instances paritaires, et la mise en place de voies de recours plus efficaces et peu formalistes pour les populations qui se sentiraient lésées par une opération foncière.

« La position du CRAFS a été de dire que le domaine national, en particulier les terres à usage agricole, doivent rester un patrimoine national non cessible pour l’intérêt des communautés présentes et futures. Ces terres ne doivent faire l’objet ni d’une immatriculation, ni d’une privatisation et ni d’aucune forme de marchandisation », a réitéré Babacar Diop, président du CNCR, porte-parole du jour.

KKB se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Ouattara

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB » se dit « gardien de la paix » et sa « loyauté ne fera jamais défaut » à Alassane Ouattara.

« Moi, je suis le gardien de la paix, c’est le pacte qui me lie au président Alassane Ouattara, et ma loyauté ne fera jamais défaut au président Alassane Ouattara », a déclaré jeudi KKB, lors d’un dîner dans un restaurant à Abidjan avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Le 31 octobre 2020, j’ai été candidat, envers et contre tous dans mon parti (le Parti démocratique de Côte d’Ivoire « Pdci ») et quand je me portais candidat, mes propos étaient clairs, entre deux maux, je choisis le moindre mal », a réitéré KKB, accusé de « trahison » au Pdci, où il a été suspendu.

Ce sentiment était observé « parce que j’ai placé mon action au-dessus de la paix. Ce que je visais, c’était pour la paix en Côte d’Ivoire. Quand on a fait les élections des députés par la suite, j’ai été dans l’idée que j’ai eu raison d’emprunter cette voie », a-t-il affirmé, visiblement fier.

Quand il y a eu, par la suite, la rencontre entre « les grands » de la classe politique, notamment le tête-à-tête du chef de l’Etat Alassane Ouattara, respectivement avec les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB s’est dit convaincu d’avoir emprunté cette voie.

« Ce n’était pas beau de voir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’embrasser au palais, pour qu’ils discutent; est-ce que ce n’est pas ce qu’on recherche pour apaiser les coeurs, pour faire baisser les tensions », a-t-il lancé, lors d’un échange avec les journalistes.

Pour lui, il faut « donner la place aux idées et que seules les idées triomphent, dans un environnement politique débarrassé de violences pour que les Ivoiriens aient le temps de choisir le programme le meilleur et celui qui doit les gouverner ».

« Nous sommes dans l’obligation, un jour, d’aller dans ce sens, parce qu’on ne peut pas continuer chaque fois à croire que la politique doit rimer avec la violence », a soutenu M. Kouadio Konan Bertin, ancien président de la jeunesse du Pdci.

C’est pourquoi pour l’exerce 2022, il veut compter sur la presse numérique au travers du Repprelci pour mettre ce ministère « en lumière afin que le monde entier voit et dise que le président Ouattara a eu raison de créer ce ministère parce qu’il sert à quelque chose ».

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, a fait savoir que « dans les statuts et règlements du Repprelci, nous nous sommes assignés comme objectifs à faire la promotion de la paix et la cohésion dans notre pays ».

Toutes les actions allant dans le sens du processus de paix et de réconciliation, dira-t-il, « ne peuvent qu’avoir l’assentiment et l’accompagnement » du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Le ministre et les membres du Réseau, ont échangé les voeux du nouvel an à cette rencontre, qui a réuni plusieurs membres du Repprelci dont les past présidents, Dr David Youant et M. Barthélemy Kouamé.

Blanchiment d’argent : l’Ouganda menacé de sanctions

L’Ouganda risque d’être placé sur la liste noire du Groupe d’action financière (GAFI).En matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’Ouganda doit faire des efforts. Il figure sur la liste des pays qui présentent des lacunes importantes dans ce domaine, révèle le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo.

« L’Ouganda a été placé sur la liste grise en 2020. Cela signifie que le pays a été identifié mais qu’il s’est engagé auprès du Groupe d’action financière (GAFI) à traiter les problèmes spécifiques dans un délai bien défini », a déclaré M. Asubo, hier jeudi, devant la Commission des finances.

Il a ajouté que le GAFI a écrit au ministre ougandais des Finances qui lui a répondu en s’engageant à résoudre les problèmes identifiés d’ici janvier 2022, mais que cet engagement a ensuite été repoussé à mai 2022 en raison de l’impact de Covid-19.

« Malheureusement, un certain nombre de problèmes restent en suspens. Le GAFI est donc préoccupé et a écrit que si ces problèmes ne sont pas résolus, le pays sera placé sur la liste noire », a-t-il averti.

Selon M. Asubo, les conséquences sont terribles car le fait d’être sur la liste grise signifie que le monde entier est conscient du fait que le pays a des difficultés à lutter contre le blanchiment d’argent.

« Certaines personnes ont déjà commencé à en ressentir l’impact, en particulier les transactions internationales qui devaient prendre un jour ou deux, prennent maintenant une semaine ou deux. Ce processus d’examen va au-delà de l’examen normal », a précisé le Directeur exécutif de la Finance Intelligence Authority, Sydney Asubo, soulignant que l’Ouganda a été jugé largement en conformité avec cinq des 40 recommandations du GAFI.

Il a indiqué qu’au cours de l’exercice 2020/2021, l’Autorité a reçu et analysé 2.419 Déclarations de transactions suspectes (DTS).

« Sur les 2.419 DTS reçues et analysées, 76 rapports de renseignement ont été générés et diffusés à divers organismes d’application de la loi pour des enquêtes supplémentaires », a expliqué Asubo.

Il a exhorté les législateurs ougandais à allouer 12,2 milliards de shillings pour répondre aux priorités non financées, qui comprennent le personnel, les technologies de l’information et de la communication et la sensibilisation du public, entre autres, pour permettre à l’Autorité de mener à bien son mandat.

Le Nigéria veut se réapproprier son héritage culturel

Le Nigeria a signé un protocole d’accord avec les Etats qui doit permettre à la nation la plus peuplée du continent de réduire le pillage de ses biens culturels.Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a exprimé son optimisme quant à l’accord sur le Cultural Property Implementation Act (CPIA), signé par le Nigeria et les Etats-Unis d’Amérique jeudi à Abuja. « Cette législation a été promulguée par les Etats-Unis pour restreindre l’importation aux Etats-Unis de matériaux archéologiques allant de 1500 avant J.-C. à 1770 après J.-C., ainsi que de matériaux ethnologiques, y compris ceux associés à l’activité royale, à l’activité religieuse, etc. provenant de nations qui ont conclu le type d’initiative bilatérale que nous signons ici avec les Etats-Unis aujourd’hui » a-t-il indiqué

Mohammed a déclaré que sur la base de cet accord, les antiquités nigérianes importées aux Etats-Unis sans le permis d’exportation requis seraient saisies à la frontière des Etats-Unis et renvoyées au Nigeria sans la tâche ardue et coûteuse de passer par les processus judiciaires et diplomatiques. « Nous avons bon espoir que cet accord réduira le pillage de nos matériaux archéologiques et ethnologiques irremplaçables, car le marché de ces matériaux est fermé aux Etats-Unis contre les trafiquants illicites ».

« L’accord durera est conclu pour une période de cinq ans. Si les résultats sont positifs, comme nous le prévoyons, il sera renouvelé pour une plus longue durée. Nous implorons les autres nations amies de s’inspirer des Etats-Unis d’Amérique et de se joindre à nous pour trouver des moyens d’empêcher l’importation illégale de nos objets d’arts antiques dans leurs pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que la signature du protocole d’accord était devenue nécessaire car, malgré tous les efforts déployés par le ministère de l’information et de la culture et la Commission nationale des musées et des monuments, avec l’aide des organismes chargés de faire respecter la loi, pour empêcher l’exportation illicite des matériaux archéologiques et ethnologiques de la nation, le pillage généralisé et les fouilles illicites de ces matériaux se poursuivent. Il a déclaré que les objets volés étaient pour la plupart acheminés clandestinement vers l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique et d’autres endroits pour le bénéfice de collectionneurs d’art.

Le ministre a remercié le gouvernement des Etats-Unis, en particulier l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria, d’avoir rendu le protocole d’accord possible. Il a déclaré que le gouvernement nigérian attendait avec impatience la mise en œuvre diligente de cet accord historique, afin qu’il puisse changer la donne dans les efforts de la nation pour empêcher le pillage de ses œuvres d’art anciennes et inestimables.

Le communiqué du ministère cite l’ambassadrice des Etats-Unis au Nigeria, Beth Leonard, déclare que l’accord vise à préserver, restaurer et protéger le patrimoine culturel du Nigeria. « Au Nigeria, au cours de la dernière décennie, la mission américaine s’est associée au gouvernement nigérian et aux institutions de l’Etat pour préserver les sites et les monuments culturels grâce à des projets d’une valeur de plus d’un million de dollars et financés par le fonds de l’ambassadeur américain pour la préservation culturelle ».

« Pas plus tard qu’en novembre dernier, j’ai signé un accord de subvention pour la numérisation du sanctuaire Busanyin situé dans le bosquet sacré d’Osun Osogbo. Cette subvention de 125.000 dollars permettra de documenter une série de sanctuaires au sein de la forêt et de former des professionnels locaux aux outils numériques et à la gestion du patrimoine culturel », a-t-elle conclu.

Le dernier jour avant les Locales préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le dernier virage de la campagne avant les élections locales prévues dimanche prochain.EnQuête titre sur « les enjeux d’un scrutin » pour les coalitions du pouvoir et de l’opposition. Si gagner Dakar est « la mère des batailles » pour Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) veut de son côté « devenir la première force de l’opposition ».

Le Témoin s’intéresse à la conquête de la « mairie de Dakar, la bataille capitale », qui compte cinq protagonistes. Dans Vox Populi, le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr répond à Barthélémy Dias et ses trois autres adversaires : « Ils savent qu’ils ont perdu ».

Le journal se fait l’écho également de la « violence gratuite et aveugle dans la campagne électorale », rapportant le cas d’« un homme et son petit-fils brûlés vifs à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise.

Des «  heures et heurts de vérité », indique aussi Tribune à propos du dernier virage vers les Locales : « Un jour pour convaincre, un jour pour gagner ». Pour ce faire, Sud Quotidien rapporte que « Yewwi presse le pouvoir » pour la transparence et la sincérité du scrutin du 23 janvier.

Malgré tout, la société civile expose ses « craintes » dans Walf Quotidien où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prévient les fauteurs de trouble : « Il y aura de la sécurité absolue le jour des élections ».

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, rassure sur « les dispositions pour la sécurité du scrutin ». Le quotidien national renseigne qu’à Thiès et à Diourbel, le matériel électoral est « déjà en place ».

Le Quotidien titre sur la Covid-19 après avoir noté une hausse des consultations dans les centres de santé. « Le Sénégal au micron », titre le journal qui constate que la troisième dose ne trouve pas preneur. Comme solution, le Dr Mamadou Ndiaye du ministère de la Santé « exige +un pass sanitaire pour accéder dans les lieux public+ ».

Sur la CAN 2021, Stades analyse « la défense des Lions (qui) tient bon malgré tout ». Elle n’a encaissé aucun but au premier tour, « une première depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif.

Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains

Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois

Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.

Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.

En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .

Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.

En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.

Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.

Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.

La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.

Foot-CAN 2021: KKB affirme avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a déclaré jeudi soir avoir « retrouvé les Éléphants » face aux Fennecs (3-1), à la CAN de football, au Cameroun.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait, à l’occasion d’une « rencontre fraternelle » avec des membres du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, pour partager un repas.

 « De toute évidence, tout bon Ivoirien doit être heureux et fière quand les Éléphants gagnent un match (…) j’ai retrouvé les Éléphants, s’ils continuent comme cela, je me suis mis à rêver comme j’ai rêvé par le passé et on ne peut que leur souhaiter beaucoup de chances », a-t-il dit. 

Si les Éléphants footballeurs « continuent comme cela, comme ils sont joué ce soir, les Ivoiriens peuvent rêver avec eux », a affirmé le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, précisant sa pensée « rêver, veut dire prendre la coupe ». 

Cela fait deux fois que les Éléphants remportent la CAN, en 1992 et en 2015. Pour KKB, les pachydermes peuvent gagner le trophée à la CAN 2021 « parce que la Côte d’Ivoire est une grande nation de football » même s’il peut avoir quelques déconvenues en chemin. 

« Les Ivoiriens ont tellement de talents et de potentialités ». D’ailleurs, « ils sont dans les meilleurs clubs du monde, alors sur le continent africain, d’où peut venir un complexe d’un Éléphant devant quiconque », a-t-il lancé. 

« S’ils jouent comme ils ont joué ce soir, le peuple ivoirien va rêver avec eux, (…) on va prendre la coupe », a insisté le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, qui s’est félicité du jeux des Éléphants qui se sont qualifiés pour les 8e de finale, face aux Fennecs. 

Le Maroc préside le Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains

Le fonds souverain marocain Ithmar Capital a été élu, à une large majorité, à la présidence du Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains (IFSWF) lors de sa 13ème assemblée annuelle et ce, pour un mandat de 3 ans. Cette élection est une première pour un fonds souverain africain, comme l’indique un communiqué de Ithmar Capital.Lors de son mandat, Ithmar Capital compte appuyer notamment les thématiques ayant trait à l’économie verte et de manière plus générale promouvoir le rôle de l’investissement comme levier d’accélération d’un développement durable et inclusif.

Créé en 2011, Ithmar est un fonds d’investissement stratégique avec pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Fonds multisectoriel, Ithmar vise à promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact.

Le Maroc réitère son attachement à la stabilité du Mali

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue malien, Abdoulaye Diop.Les échanges entre les deux responsables ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites du Roi Mohammed VI à Bamako en 2013 et 2014, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

A cette occasion, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité, ajoute la même source.

Rappelons que le gouvernement du colonel malien Assimi Goita, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en août 2020, a proposé le mois dernier une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité.

Cette annonce lui a valu une série de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, la CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier, une série de sanctions notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.

Côte d’Ivoire: reprise du dialogue politique à la primature

Le dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et les acteurs de la classe politique, a repris effectivement jeudi à la primature, après une brève suspension de la rencontre, due aux fêtes de fin d’année.

A la veille de cette session, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, s’est félicité après le Conseil des ministres, de ce que les partis ont fourni leurs Termes de références (TDR), assurant que la rencontre était « maintenue » pour ce jour. 

Les débats de fond ont été entamés selon les termes de références, tels que demandés par le ministre de l’Intérieur, afin de permettre que ce dialogue soit mieux structuré en prenant en compte les différentes préoccupations des partis.  

Selon un responsable du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi Nguessan, le président de la formation politique s’est fait représenter par un membre de son parti à cette séance, afin de prendre part aux échanges.  

Le dialogue politique ivoirien, sensé permettre aux acteurs de la classe politique et de la société civile de débattre des questions liées à la stabilité, à la paix et au développement du pays, a été relancé le 16 décembre 2021. Il s’agit de la cinquième phase qui est en cours. 

Foot-CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat l’Algérie (3-1) et se qualifie pour les 8e de finale

Les Éléphants footballeurs se sont imposés jeudi face aux Fennecs de l’Algérie sur le score de 3 à 1, se hissant en 8e de finale de la CAN 2021, au stade de Japoma, au Cameroun.

Présents dans le camp des Fennecs, les Éléphants ont manqué quelques occasions de but à la première mi-temps avant d’être efficace sur deux coups, transformés respectivement par Franck Kessié (23′) et Ibrahim Sangaré (40′). 

De retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire corse le score avec un troisième but de Nicolas Pépé (55′). A la 74e minute, les Fennecs de l’Algérie, suite à une pression, réduisent la marque sur un coup de tête de Sofiane Bendebka.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire, avec sept points, occupent toujours la première du groupe E. Ils se qualifient pour les huitièmes de finale de cette compétition en étrillant les Fennecs de l’Algérie qui n’ont pas fait montre de leur talent de champion d’Afrique.  

Dans cette poule E, la Guinée équatoriale, vainqueur de la Sierra Leone, accompagne les Eléphants en 8e de finale. La Côte d’Ivoire croise l’Egypte en 8è de finale. 

Ethiopie : l’Onu note des efforts pour la paix au Tigré

Dans le nord de l’Ethiopie en proie à un conflit armé depuis novembre 2020, il y a un espoir pour la paix, affirme l’Organisation des Nations Unies (Onu).L’esprit belliqueux des protagonistes du conflit éthiopien qui dure depuis 14 mois est en train de s’estomper progressivement pour laisser la place à une approche plus pragmatique de la fin des hostilités. Le constat est fait par le Secrétaire général de de l’Organisation des Nations Unies (Onu), António Guterres.

« Je suis ravi ! Après plus d’un an de conflit armé qui a affecté des millions de personnes en Ethiopie et dans le reste de la région, il y a maintenant un effort manifeste en faveur de la paix », a déclaré le patron de l’Onu dans une déclaration dont APA a obtenu copie ce jeudi.

La déclaration de M. Guterres fait suite à sa conversation téléphonique avec le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo.

Les deux hommes ont échangé sur le conflit en Ethiopie suite à la dernière visite d’Obasanjo à Addis-Abeba et à Mekelle, la capitale de l’Etat régional du Tigré.

Pour M. Obasanjo, le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) font des efforts tangibles pour parvenir à une résolution du conflit.

« Grâce à ces efforts, a dit M. Obasanjo, l’Onu peut être optimiste quant à l’existence d’une réelle opportunité de résolution politique et diplomatique du conflit qui fait rage depuis novembre 2020 ».

Toutefois, a prévenu António Guterres, les activités militaires en cours dans certaines parties de l’Ethiopie constituent un défi pour le processus de paix « et nuisent aux mesures de confiance qui, nous l’espérons, sont prises par toutes les parties au conflit ».

Il a réitéré son appel à toutes les parties au conflit pour qu’elles s’acheminent vers la cessation de toutes les hostilités, étape cruciale dans la bonne direction pour le retour définitif de la paix.

« Alors que nous observons avec beaucoup d’espoir le processus de paix mené par l’UA, nous restons préoccupés par la situation humanitaire dans diverses parties de l’Ethiopie touchées par la guerre. Je demande à nouveau à tous les acteurs du conflit de soutenir et de faciliter les efforts locaux et internationaux visant à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin », a conclu António Guterres.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Afrique/Meilleurs ministres des Finances: le Zimbabwe distingué

Le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, est classé parmi les cinq premiers meilleurs argentiers en Afrique pour l’année 2021, selon un classement de Financial Afrik.Sur la liste, il y a aussi le Béninois Romuald Wadagni, le Congolais Nicolas Kazadi, le Mauritanien Ousmane Kane et la Nigériane Zainab Ahmed.

« Je suis très heureux d’avoir été élu et classé dans le top 5 des ministres des Finances en Afrique en 2021 par la publication française Financial Afrik », a tweeté Mthuli Ncube.

Le ministre des Finances du Zimbabwe a précisé que ce classement est basé sur « un vote populaire et une analyse qualitative des candidats, sous la supervision d’un jury ».

Les ministres ont été également jugés sur la base des succès enregistrés dans la mise en œuvre de politiques économiques transformatrices.

M. Ncube a toutefois essuyé les critiques de ses détracteurs, qui affirment que ses succès n’existent que sur le papier et que ses politiques n’ont pas réussi à transformer la vie des Zimbabwéens ordinaires, qui continuent de vivre dans une grande pauvreté.

Ebony 2021: Clarisse Mahi félicite Sériba Koné, lauréat de 2 prix sectoriels

La secrétaire d’État chargée de la Protection sociale en Côte d’Ivoire, Mme Clarisse Mahi, a félicité mardi à son Cabinet à Abidjan, M. Sériba Koné, lauréat de deux prix sectoriels à l’Ebony 2021, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.

M. Sériba Koné, directeur de publication du site web lepointsur.com, double lauréat de prix sectoriels, agro-industrie et droits de l’Homme, à la 23e édition de la Nuit de la communication, Ebony 2021, le 18 décembre 2021, à Yamoussoukro, a présenté ses trophées à la secrétaire d’Etat. 

La cérémonie qui s’est déroulée en présence de Dr Ouattara Lacina, maire de Danané (Ouest) et de la présidente de la Fondation KED, Edwige Diety, a eu pour cadre le Cabinet de la secrétaire d’Etat, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. 

Le double lauréat s’est fait le devoir de présenter ses trophées à Mme Clarisse Mahi dont les rapports amicaux remontent à une vingtaine d’années. Pour ce filleul, c’était un devoir moral de lui présenter le couronnement de ses efforts.   

« Pendant toute cette période, elle m’a toujours apporté le soutien moral et financier en tant que sœur. C’est pour lui traduire cette reconnaissance et cette confiance que je viens présenter le fruit de mon travail à mon aînée », a dit M. Seriba Koné.   

Pour Mme Mahi, le journaliste Sériba Koné, natif de Ganlé (Biankouma) dans l’Ouest montagneux, est « une valeur, un exemple de persévérance à encourager », souhaitant que cette abnégation serve « d’exemple aux autres ». 

 Le maire de Danané, Dr Ouattara Lacina et la présidente Edwige Diety, ont abondé dans le même sens que la Secrétaire d’État Clarisse Mahi. Ils ont tenu à lui décerner leur encouragement pour ces prix spéciaux.  

Lors de la précédente Nuit des Ebony, le journaliste Sériba Koné a remporté le prix SIFCA du meilleur journaliste en agro-industrie et le prix de meilleur journaliste pour la Promotion des droits de l’Homme.

Pourquoi le Mali veut « réviser » ses accords de défense avec la France

Le Mali a signé de nouveaux accords de coopération militaire, annonce le chef de l’Etat Assimi Goïta.Le chef de la transition malienne a profité de son discours lors de la célébration du 61ème anniversaire de la fête de l’armée malienne pour souligner la nécessité de « relecture » de certains accords de coopération militaire. « Par une analyse objective du contexte actuel et en tenant compte des intérêts vitaux de notre pays, nous avons demandé la relecture de certains accords de coopération militaire. Dans le même temps, de nouveaux accords ont été signés, toujours avec comme objectif essentiel, la sécurisation des Maliens et de leurs biens. »

Même s’il ne cite pas la France, l’allusion est assez claire. Il y a quelques jours, le Premier ministre malien Choguel Maïga avait qualifié les accords de défense entre le Mali et la France de « déséquilibrés ». « Nous voulons relire les accords déséquilibrés qui font de nous un État qui ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France » avait-il lancé à l’égard du colon français.

La France et le Mali ont noué des accords de coopération militaire dans le cadre de l’opération militaire Serval le 11 janvier 2013 avec l’éclatement de la guerre au Sahel. Des accords de cinq ans renouvelable par tacite reconduction dans le cadre de Barkhane, puis de Takuba, la force opérationnelle de l’Union européenne (UE). Ce pacte sécuritaire entériné le 16 juillet 2014 entre Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères et le défunt président malien Ibrahim Boubacar Keïta, confère un statut juridique aux forces françaises pour faciliter leur intervention sur le sol malien.

Ils permettent à la France de « concourir à une paix et une sécurité durable, notamment par la sécurisation des espaces frontaliers et la lutte contre le terrorisme ». Il permet également l’accès au territoire malien, « y compris ses eaux territoriales et son espace aérien, avec le consentement préalable de l’État ». Mais l’absence de clause d’éternité permet à chaque partie « d’amender » par écrit le présent traité, indique le document comme le demande aujourd’hui le gouvernement malien.

Le Mali voudrait aussi mettre fin à certains privilèges de la France sur son sol comme les exemptions de visas accordés aux militaires français et imposer plus de contrôle concernant l’importation de matériel militaire. Le contexte géopolitique a évolué avec le retour de Moscou qui a signé récemment des accords de coopération militaire avec le Mali. Comme avec la Russie, Bamako préférerait désormais des accords bilatéraux avec chaque pays, y compris la France.

Cette mise au point d’Assimi Goïta confirme le désamour perceptible entre Paris et Bamako. Le régime de la transition au Mali voit en effet la main de la France derrière les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Locales 2022 et Lions du foot au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la fin de campagne très agitée des élections locales de dimanche prochain et sur le jeu de l’équipe nationale à la CAN 2021.A trois jours des élections locales, Sud Quotidien décrypte une « campagne en fast-track ». C’est « le dernier virage », selon L’AS.

Walf Quotidien titre aussi sur « les derniers coups de poker » de cette campagne alors que L’Observateur s’intéresse à une « fin de campagne sang violence ». Le journal note que neuf blessés sont enregistrés dans la banlieue dakaroise, à Pikine-Est et à Malika, ajoutant que « des pitbulls (ont été) lâchés dans la bagarre ».

Pendant ce temps, le journal souligne qu’Ousmane Sonko est « déclaré persona non grata à Guédiawaye ». Toutefois, Vox Populi rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « tape fort pour son dernier meeting national ».

Le candidat de cette coalition à Dakar, Barthélémy Dias, déclare : « Soit je serai dans mon bureau à 22 heures, soit je serai en prison ». Pour Ousmane Sonko, « le changement que nous voulons en 2024, ça commence au soir du 23 janvier 2022 ».

Le Quotidien se fait l’écho des « coups de Benno » Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), la coalition présidentielle qui réplique à Sonko et Barth’. Pour Abdou Karim Fofana, « le programme de Barth’, ce sont des invectives ». De leur côté, les partisans de Lat Diop « remettent Sonko à sa place ».

Sur un autre sujet, Le Soleil analyse la prestation des Lions en phase de groupe de la CAN 2021 et note « un jeu indigent et un système flou ». Le quotidien national rappelle toutefois « le poids de l’absence de Krépin Diatta et de l’indisponibilité d’Ismaila Sarr ».

Stades aussi semble inquiet de l’unique but marqué par le Sénégal en trois matchs dans la poule B, se demandant « pourquoi l’attaque des Lions est si amorphe ». Le quotidien sportif note « trop d’incohérences » et une « erreur de casting ».

Analysant le jeu des Lions, l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell estime que « le Sénégal ne peut pas continuer comme ça ». Il devra alors faire mieux contre le Cap-Vert qu’il « hérite » en huitième de finale, qui sera joué mardi prochain.

Abilympics 2022: partenariat entre l’UJPLA et l’Académie diplomatique africaine

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) et l’Académie diplomatique africaine (ADA) signent un accord de partenariat en vue de promouvoir les premiers abilympics, une compétition de métiers pour les personnes handicapées, prévue en mars 2022.

Le président de l’UJPLA, M. Yao Noël, et le président-fondateur de l’Académie diplomatique africaine (ADA), Dr Benoît Ngom ont paraphé l’accord de partenariat le lundi 17 janvier 2022, pour une période d’un an renouvelable d’accord partie.  

Au travers de ce protocole d’accord, l’UJPLA et l’ADA vont collaborer dans le respect de stratégies et objectifs généraux de chaque organisation et, de façon  spécifique, pour la promotion et la réalisation effective en mars 2022 des premiers Ablympics à l’initiative de l’ADA.

« Les Abilympics sont, dans les métiers, ce que les Jeux Olympiques représentent dans le sport. Ces compétitions de métiers sont réservées aux personnes en situation de handicap, au  niveau international, après des sélections nationales », explique une note d’information de l’UJPLA parvenue, jeudi à APA. 

Le choix du Sénégal, pour cet évènement, pourra contribuer à renforcer le prestige et l’influence de ce pays sur la  sphère internationale tout en charriant la sympathie des mécènes en faveur de ces personnes qui sont en droit de bénéficier de la solidarité de la communauté. 

 La situation de handicap n’altère, en rien, la dignité et le dépassement de soi. Ces abilympics montreront d’ailleurs les talents dont sont pétries ces personnes, qui dans diverses niches apportent de la valeur ajoutée à la construction de la société. 

Les deux parties s’engagent, de ce fait, à mettre au point des plans d’exécution conjoints en vue de procéder périodiquement à une évaluation commune des activités, projets et programmes réalisés dans le cadre des plans conjoints.

L’Académie diplomatique africaine est une coalition en faveur du développement de l’Afrique qui regroupe des personnalités du monde politique, économique et diplomatique réunis autour de M. Benoît Ngom, son président. 

Elle a pour vocation de favoriser l’émergence d’une diplomatie au service du développement durable, de la culture et de la paix, et de faciliter l’harmonisation des politiques extérieures des états africains sur certains enjeux majeurs pour le continent.

L’organisation agit en complémentarité avec l’Union Africaine (UA) et les autres organisations sous-régionales africaines. Avec ce partenariat, l’ADA pourra donner plus de visibilité à ses activités via divers supports médias sur le continent. 

Maroc: les détails du programme « Awrach » pour créer 250.000 emplois

Les bénéficiaires du programme « Awrach », lancé la semaine dernière par le gouvernement pour créer quelque 250.000 emplois dans les chantiers publics bénéficieront d’un pack d’avantages, bien que les postes soient à titre temporaire.Le ministre de l’Intégration économique, Younes Sekkouri, qui répondait mardi à une question orale à la Chambre des Conseillers sur la politique du gouvernement en matière de mise en œuvre du programme gouvernemental de « Awrach », a souligné que les bénéficiaires des chantiers publics temporaires bénéficieront d’un revenu mensuel au moins égal au salaire minimum pendant la durée du chantier.

« Ils bénéficieront également de la couverture sociale, y compris les allocations familiales, conformément aux lois et règlement en vigueur, ainsi que d’un encadrement, dans le but de développer les compétences et aptitudes, outre l’obtention, au terme du chantier, d’un document de l’employeur afin d’augmenter les chances d’intégration ultérieure dans des activités économiques similaires », a-t-il expliqué.

Le premier volet principal concerne les chantiers publics temporaires dédiés à environ 80% du total des bénéficiaires dudit programme, a précisé Sekkouri.

Ce volet sera supervisé par le secteur des associations et des coopératives, dans le cadre d’un partenariat avec les conseils provinciaux et d’un comité provincial incluant les départements ministériels qui seront chargés d’orienter ces mêmes chantiers.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la gestion de ces multiples chantiers se fera à travers un partenariat avec un secteur associatif qualifié qui répond à des critères bien précis à même d’assurer la transparence, notant, à cet égard, que l’employeur sera l’association ou la coopérative.

Il a, en outre, fait savoir que « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, concernera 10 provinces dans sa première phase, avant sa généralisation progressive dans toutes les provinces du Royaume.

Quant au second volet, a poursuivi Sekkouri, il concerne l’appui à l’inclusion durable et s’adresse à près de 20% des bénéficiaires du programme.

Dans ce cadre, chaque entreprise ou association auto-créée qui sera sélectionnée par le comité régional, sera accompagnée pendant une durée de 18 mois à travers une subvention incitative pour stimuler l’emploi, a-t-il indiqué.

Rappelons-le, le programme « Awrach » bénéficiera à près de 250 mille personnes durant sa période d’exécution entre 2022 et 2023 et ce, dans le cadre de contrats « Awrach » qui seront signés par des associations de la société civile, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et contrats de travail, en particulier au profit des personnes ayant perdu leur emploi suite à la crise sanitaire liée au covid-19 et celles en difficulté d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Transfert de bitcoin: Sept personnes arrêtées au Maroc

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, mardi, sept individus, dont un agent de sécurité de la préfecture de police de Casablanca et une personne recherchée au niveau national, pour implication présumée dans un réseau criminel impliqué dans l’enlèvement, la séquestration et l’usurpation d’identité réglementée par la loi à des fins d’extorsion.Selon l’enquête préliminaire, cinq suspects avaient leurré la victime qui s’active dans le change illégal de devises, suite à la conclusion d’un accord fictif pour transférer des devises numériques  » Bitcoin « , avant de se faire passer pour des policiers et de l’interpeller dans la périphérie de Casablanca pour extorsion, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Les inspections menées dans le cadre de cette affaire, notamment au domicile de la victime présumée, ont abouti à la saisie d’une importante somme d’argent, environ un milliard et 148 millions de centimes de la monnaie nationale, tandis que l’inspection des domiciles des prévenus a permis la saisie de téléphones portables, d’une moto et de quatre voitures, dont l’une contenait deux armes blanches et une boîte à gants soupçonnés d’être utilisés à des fins criminelles, ajoute la même source.

Le FSA et le FGPME signent une convention visant à garantir les prêts des PME ivoiriennes

Le Fonds de solidarité africain (FSA) et le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME) de Côte d’Ivoire, ont signé mercredi à Abidjan, une convention visant à garantir les prêts bancaires des PME ivoiriennes.

Le FSA était représenté par son directeur général, Ahmadou Abdoulaye Diallo, tandis que le président du Comité de gestion du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGPME), M. Marcellin Zinsou, a signé la convention pour le compte de son institution.

M. Marcellin Zinsou s’est félicité de ce que cette convention vienne renforcer les mécanismes d’appui aux PME ivoiriennes, qui dira-t-il, sont placées au cœur du programme du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Pour sa part, le directeur général du FSA, a assuré que l’institution financière multilatérale est prête à apporter son expertise au FGPME afin d’accompagner les PME à consolider leurs activités et leur donner la possibilité d’explorer d’autres marchés.

« Nos marchés nationaux peuvent paraître étriqués, par conséquent, il faut aller plus loin », a-t-il lancé, assurant que le FSA est disposé à soutenir l’entrepreneuriat privé ivoirien, en particulier « le segment le plus fragile, qu’est le segment des PME ». 

Vu le caractère des deux fonds, M. Ahmadou Diallo a déclaré « nous pouvons faire de la co-garantie, du co-refinancement et même faire de la co-bonification du taux d’intérêt pour les projets publics ». 

M. Ahmadou Diallo a rappelé que « ce combat est assigné » par les chefs d’Etats des pays membres du Fonds de solidarité africain qui comprend 15 pays du continent africain, dont la Côte d’Ivoire. 

Le FSA se penche sur la question de financement des PME et les accompagne dans leurs décisions de levée des capitaux ou d’emprunt. Et ce, afin que les PME d’aujourd’hui deviennent les grandes entreprises de demain. 

Côte d’Ivoire: démarrage des ateliers thématiques des états généraux de l’éducation

Les commissions techniques des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi leurs travaux, dans des ateliers thématiques.

Ces ateliers thématiques interviennent à la suite des concertations citoyennes qui se sont déroulées dans les différentes régions et les Districts autonomes du pays avec l’ensemble des acteurs locaux du monde éducatif.

Les commissions thématiques sont installées par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Elles sont dirigées par des experts de divers domaines qui plancheront particulièrement sur sept thématiques.

Ces experts ont pour rôle de faire un toilettage conséquent de la politique éducative et du cadre légal, de l’inclusion, de la qualité des enseignements et des apprentissages, ainsi que la pertinence et l’efficacité interne et externe.

Ils réfléchiront également sur la société apprenante, la gouvernance et le dialogue social et feront des propositions sur la digitalisation du système éducatif, un vecteur fondamental pour former anticiper sur les défis de développement futurs.

Les travaux de cette première journée ont débuté avec la commission en charge de « la problématique de la digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».

Cette Commission est présidée par l’actuel directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, M. Isaac Gnangbo-Yao. Les participants ont examiné au cours de cette rencontre, les documents de référence qui devront servir de base de travail, de même que le mode opératoire et le canevas de rapportage.

Ils ont ensemble convenu de la nécessité de proposer des solutions qui permettront de faire évoluer les paradigmes et de dédramatiser l’utilisation du numérique, pour en faire une force au service du développement de la Côte d’Ivoire.

Les membres de la Commission ont insisté sur la nécessité de la consolidation et l’amélioration de l’existant en termes d’investissements dans le domaine du numérique, mais aussi de l’indispensable pertinence de la pérennisation et de la mise à échelle durable des bonnes pratiques.

Ces travaux devraient se dérouler sur un mois environ, afin de permettre aux commissions respectives de produire un travail potable qui sera reversé au Comité scientifique pour la consolidation finale, avant la remise officielle des résultats de ces états généraux au chef de l’Etat.

En attendant cette étape finale, le ministère offre toujours l’opportunité aux différentes corporations civiles de faire valoir leurs contributions à travers la production d’un livre blanc ou à tout citoyen, la possibilité de participer sur la plateforme digitale initiée à cet effet.

Les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se veulent inclusifs, afin de faire un large ratissage des préoccupations des populations et les adresser avec des solutions objectives et innovantes pour une offre éducative performante;

Un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa au profit des PME ivoiriennes

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a signé mercredi à Abidjan un accord-cadre de coopération avec le Fonds africain de solidarité (FSA), permettant aux PME du GIBTP de bénéficier d’un fonds de garantie de 60 milliards Fcfa.

Le paraphe du protocole de cet accord-cadre de coopération s’est fait, dans un hôtel à Abidjan, entre le directeur général du Fonds africain de solidarité, Ahmadou Diallo, et du président du GIBTP, Philippe Eponon.

« Le FSA a décidé de mettre à la disposition des PME, 60 milliards de Fcfa de garantie financière; et si les 60 milliards sont consommés, nous allons mettre aussitôt en place une ligne de 100 milliards Fcfa » additionnels, a déclaré M. Ahmadou Diallo.

Plusieurs entités, ayant signé en Côte d’Ivoire un protocole avec le FSA, une institution financière multilatérale regroupant 15 États membres africains, devront selon M.  Ahmadou Diallo se « mettre ensemble » pour indiquer les modalités de financement.

« Nous, nous sommes prêts à signer toutes les conventions de domiciliation de ces 60 milliards Fcfa au niveau des banques et les entreprises vont fournir les projets qui vont faire l’objet de financement », a-t-il poursuivi.

Le président du GIBTP, Philippe Eponon, a fait observer que le FSA existe depuis bien d’années, et l’organisation a fait la recherche et s’est rendue compte qu’ elle n’utilise « pas assez les ressources de ce fonds panafricain ».

« Aujourd’hui, la mission que le GIBTP se donne, c’est de former mieux les entreprises à connaître le mécanisme de financement de sorte à pouvoir bénéficier très rapidement des 60 milliards Fcfa et même les obliger à mettre les 100 milliards en place », a-t-il dit.

M. Eponon fait remarquer que « le problème le plus marquant, c’est la rareté du financement à long terme ». Une étude récente de la Banque mondiale a montré d’ailleurs que « les prêts accordés au secteur du BTP a décru entre 2019 et 2020 ».

« Les 60 milliards Fcfa seront logés dans les banques et établissements financiers qui ont une grande réceptivité aux requêtes de financement des PME », a mentionné le directeur général du fonds. 

Les discussions entre le GIBTP et le FSA qui offre, entre autres, la garantie de prêts bancaires, la garantie de levée de ressources, la garantie de portefeuille et la couverture des marchés publics, a lieu depuis 2017.

La Côte d’Ivoire veut couvrir 70% de sa consommation de poissons en 2025

La Côte d’Ivoire qui importe aujourd’hui plus de 90% de sa consommation de poissons, veut atteindre un taux de couverture d’environ 70% de ses besoins à l’orée 2025.

Pour ce faire, le gouvernement ivoirien a adopté mercredi deux programmes, la première, relative à la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire qui va s’étendre sur la période 2022-2026.

Le deuxième, lui, est dénommé Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire en abrégé (PSTACI). Tous ces deux programmes ont été adoptés en Conseil des ministres. 

« De façon spécifique, le Programme national de développement de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture en Côte d’Ivoire a un coût global de 1049,44 milliards Fcfa », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.  

Il vise trois objectifs stratégiques, à savoir l’amélioration de la compétitivité des filières animales et halieutiques en cohérence avec les principes de protection environnementale, l’amélioration de la gouvernance du secteur et des moyens d’existence des acteurs. 

La Côte d’Ivoire, a-t-il fait savoir le porte-parole du gouvernement, « n’a pas d’école vétérinaire » et tout cela est prévu dans ce programme afin que les vétérinaires locaux achèvent leur formation sur place. 

Avec ces deux programmes, « il s’agit de lever les contraintes majeures du secteur des ressources animales et halieutiques en vue d’atteindre un taux de couverture d’environ 70% des besoins de consommation des populations à l’orée 2025 », a-t-il indiqué. 

La Côte d’Ivoire importe au moins 90% de ses ressources halieutiques. Ce programme prévoit la création de zones de développement de productions animales et halieutiques regroupant sur un même site tous les maillons de l’activité aquacole. 

Un projet pilote pour la création de fermes est prévu sur la lac de Koubi, le lac de Loka et à Grand Lahou et devrait être lancé « dès le premier trimestre 2022 », a annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien.  

« Pour ce qui est du Programme stratégique  de transformation de l’aquaculture, il vise à faire du secteur aquacole un instrument majeur de croissance économique, de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et de création d’emplois », a-t-il poursuivi.  

La mise en œuvre de ce programme devrait permettre à la Côte d’Ivoire de produire environ 500.000 tonnes de poissons à l’horizon 2030 avec une chaîne de valeur estimée à environ 825 milliards Fcfa.  

Cela devrait aussi permettre de réduire la dépendance extérieure du pays en matière de ressources animales et halieutiques. La contribution de l’aquaculture à la production nationale de produits halieutiques est de l’ordre de 5.000 tonnes.

Ce sous-secteur représente environ 14.000 emplois dont 6.000 emplois directs et environ 8.000 emplois indirects. Le poisson constitue la principale source de protéines animales du consommateur en Côte d’Ivoire avec une consommation d’environ 24,9 Kg par an et par habitant. 

La production halieutique nationale ne couvre qu’à peine 20% des besoins du pays. Les importations de produits halieutiques, par an, entrainent d’importantes sorties de devises, environ 100 milliards Fcfa. 

Côte d’Ivoire: « application obligatoire » des normes de classement aux restaurants et hôtels

Les restaurants et hôtels, en Côte d’Ivoire, sont désormais soumis à des normes de classement, selon un décret adopté mercredi en Conseil des ministres, portant « application obligatoire de la norme de classement des hôtels et des restaurants ».

« Le Conseil a adopté un décret portant application obligatoire de la norme de classement des hôtels et de la norme de classement des restaurants dits maquis en Côte d’Ivoire », a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres.

Il a relevé que depuis 1985, les établissements hôteliers et les restaurants dans le pays n’ont pas été classés et quand on aspire à être la cinquième destination africaine en termes de tourisme avec comme objectif plus de 5 millions de touristes, c’est important d’avoir des normes. 

Ces normes de classification de ces différents réceptifs sont élaborées selon les standards et schémas d’harmonisation des activités, d’accréditation et de certification de l’Uemoa qui s’appliquent à tout établissement d’hébergement touristique et des restaurants, a-t-il ajouté. 

« Cela va permettre de classifier nos restaurants et nos maquis, de créer un label et nous pensons que cela pourra contribuer à l’atteinte des objectifs de notre politique en matière de tourisme », a-t-il poursuivi.   

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé en décembre l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

Désormais, les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…). L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes.

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités des établissements, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Ethiopie : pénurie de fournitures médicales au nord (CICR)

Le conflit qui s’éternise dans le nord du pays a engendré une raréfaction de médicaments et de matériels, mettant à rude épreuve le système de santé et le personnel médical, avertit le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Dans le nord de l’Ethiopie, les services de santé manquent d’articles essentiels et certaines infrastructures ont été gravement endommagées, déplore, dans un communiqué parvenu à APA mercredi, le CICR. Cela rend l’accès aux soins médicaux extrêmement difficiles et menace la survie même des habitants, ajoute l’organisme humanitaire.

A en croire cette dernière, les effets combinés des combats, de l’insécurité et des difficultés d’accès entravent en effet fortement l’acheminement des secours humanitaires.

« Certains hôpitaux de l’Amhara ont dû fermer leurs portes faute de médicaments », a expliqué le responsable des opérations du CICR dans les régions d’Afar et de l’Amhara, Micha Wedekind, cité par la note. « Des personnes atteintes de maladies chroniques meurent chaque jour et des femmes doivent accoucher chez elles car les structures de santé, souvent privées d’électricité ou d’eau, ne sont plus opérationnelles », a-t-il ajouté.

Selon le coordonnateur des activités de santé à la délégation du CICR en Éthiopie, Apollo Barasa, « au Tigré, certaines équipes sont forcées de laver et réutiliser des articles à usage unique tels que des gants, du matériel chirurgical et même des drains thoraciques, ce qui augmente le risque d’infection. Des médecins ont dû remplacer le désinfectant par du sel pour nettoyer les plaies. »

« Des médicaments périmés sont distribués aux patients, les centrales de production d’oxygène ne fonctionnent plus et certains établissements de santé sont à court de vaccins de routine », affirme-t-il dans la note.

D’après le CICR, au-delà de l’assistance médicale, la situation alimentaire et l’accès aux moyens de subsistance dans le nord de l’Éthiopie restent préoccupants.

La région serait toujours en proie aux combats et des pertes civiles seraient à déplorer, notamment à la suite des dernières frappes aériennes.

Face à cette situation, le CICR rappelle à toutes les parties au conflit l’obligation qui leur incombe de faciliter sans délai la fourniture de l’aide humanitaire à celles et ceux qui en ont le plus besoin et à éloigner les civils des objectifs militaires dans la mesure du possible.