La visite de la «dernière chance» de Goodluck Jonathan au Mali à la Une en Afrique

La visite du médiateur de la Cedeao au Mali, l’inquiétude sur la détention de l’ex-président Kaboré au Burkina Faso, la crise scolaire et la longue attente de la nomination d’un nouveau gouvernement au Sénégal sont les principaux sujets relevés jeudi par APA dans les médias du continent.Le quotidien malien Le Pays qualifie la visite du médiateur de la Cedeao, Goodluck Jonathan, au Mali de « round décisif ». L’ancien président nigérian « sera de nouveau à Bamako ce jeudi 24 février 2022. Après une période de suspension qui a donné lieu à l’adoption de fortes sanctions économiques contre le Mali, lors d’un double sommet extraordinaire de la Cedeao et de l’Uemoa, cette nouvelle mission entre dans le cadre de la poursuite des démarches pour la reprise du dialogue pour une crise au Mali ».

Wakatsera se demande de son côté ce « que peuvent encore se dire Assimi Goïta et Goodluck Jonathan ». « A moins d’un retournement de situation qui vaudra son pesant d’or dans cette situation fermée où le dialogue de sourds est roi alors que tous les protagonistes se disent ouverts au…dialogue, il ne faudra rien attendre de nouveau sous le soleil de Bamako. La CEDEAO, par la voix de son médiateur attitré, toujours disponible, mais peu ou prou écouté par ses interlocuteurs maliens, se fera, certainement, le devoir de rappeler à ceux-ci, qu’ayant fait irruption sur la scène politique par effraction, ils devront respecter le tarif appliqué aux putschistes dans le cas de figure: délai de transition et sanctions », souligne le quotidien burkinabè.

Le Monde Afrique pointe « le raidissement de la junte militaire » au Mali. « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous », titre le journal français, rapportant des « arrestations, condamnations et lynchages sur les réseaux sociaux (qui) inquiètent opposants politiques, journalistes et universitaires ».

Pendant ce temps, Le Pays rapporte une « offensive » des Forces armées maliennes sur le terrain. « L’état-major invite la population à se démarquer des terroristes », indique le journal, ajoutant que les soldats maliens ont « entrepris une opération d’envergure » jusque dans « les derniers retranchements » des djihadistes.

Pour renforcer la sécurité, le quotidien sénégalais Sud Quotidien note pour sa part que « 850 militaires sénégalais rejoignent la Minusma », la force onusienne au Mali.

Par ailleurs, Maliweb renseigne que le Premier ministre malien est présent à Dubaï pour « vendre la destination Mali ». « A la tête d’une forte délégation, Dr Choguel Kokalla Maïga est arrivé hier dans la capitale des émirats arabes unis. Il prendra part à la Journée du Mali à l’exposition universelle Dubaï 2020 et nouera des contacts dans le cadre de la diversification de nos partenaires », a souligné le site d’informations malien.

Au Burkina Faso, Le Monde Afrique signale que le parti du président renversé demande sa libération « sans délai ». Roch Marc Christian Kaboré est « maintenu en résidence surveillée, avec des conditions de détention de plus en plus durcies », souligne le journal, une situation qui « inquiète » ses militants.

Au Sénégal, L’Observateur titre sur la crise scolaire caractérisée par la grève endémique des syndicats d’enseignants depuis plusieurs semaines. Le journal pense aux « équations de la reprise », avec des « questions sur le rattrapage des 300 heures perdues ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien évoque « les cas bloquants » de la nomination qui tarde encore du nouveau Premier ministre sénégalais.

Tribune s’intéresse aussi aux « hésitations sur le choix du Premier ministre ». Le journal sénégalais explique « comment les résultats des Locales ont tout changé » puisque « des perdants figuraient sur la shortlist du président » Macky Sall.

« Le Cédéao ne pourrait pas accepter une transition de cinq ans » (médiateur)

Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise malienne Goodluck Jonathan, estime que le Mali doit rapidement retrouver un régime démocratique.Attendu à Bamako ce jeudi, la capitale malienne, Goodluck Jonathan a déjà donné le ton. Le médiateur ouest-africain pour le Mali a appelé les autorités maliennes à une transition démocratique dans « les plus brefs délais ».

« Je ne peux pas me prononcer avec autorité parce que je ne suis pas le président. Mais parce que je suis le médiateur, nous pensons que cinq ans, c’est trop long pour un gouvernement de transition », a déclaré Goodluck Jonathan, qui présidait mardi une réunion du « Conseil des sages », qui travaille sur la « diplomatie préventive » et la « prévention des conflits » à Lagos, l’ancienne capitale du Nigeria. « Je pense que la Cédéao pourrait ne pas l’accepter. Nous allons poursuivre les négociations avec eux (la junte militaire) et faire en sorte qu’ils réduisent cette durée », a-t-il ajouté.

Le médiateur de la Cedeao ne s’en est pas limité là, il a aussi réagi au vote du Conseil national de la transition malien, l ‘organe législatif contrôlé par les militaires depuis le coup d’Etat d’août 2020, qui a entériné une période de transition au Mali pouvant aller jusqu’à cinq ans. « Le Parlement du Mali est une portion d’un gouvernement malien qui est lui-même une aberration, ses membres ne sont pas élus », a déclaré Goodluck Jonathan. « Nous devons y mettre fin dans les plus brefs délais » dit-il.

Une mise au point qui risque bien de froisser le pouvoir de Bamako qu’il doit rencontrer aujourd’hui pour porter le message des chefs d’Etat de la Cédéao.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La réunion de la majorité gouvernementale, la problématique de la réforme du système des retraites et les enjeux de la reprise des relations entre le Maroc et Israël sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur la réunion de la majorité gouvernementale, écrit que les leaders des trois partis de la coalition se sont réunis mardi dans le cadre de la concertation établie par la Charte de la majorité, pour trouver des solutions palpables à la hausse des prix, la sécheresse, le stress hydrique, les problèmes d’approvisionnement à l’international, qui ravagent le pouvoir d’achat de la population.

L’Exécutif a reconnu que la situation est sinistrée et que le désarroi des citoyens est justifié, s’engageant à ne ménager aucun effort pour apaiser le quotidien du Marocain lambda, relève le jorunal.

L’honnêteté implique également de dire que la mission ne sera pas du gâteau et qu’elle risque d’être partiellement accomplie, car les problèmes auxquels fait face le Royaume sont hérités des politiques défaillantes cumulées depuis plusieurs années, ajoute-t-il, notant que les défis sont donc de taille, mais l’approche et le positionnement « sincères » adoptés par la majorité prêtent à l’optimisme.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme du système des retraites, écrit que techniquement, la réforme aurait pu être lancée depuis longtemps, mais l’action était ralentie, voire freinée, le plus souvent par manque de consensus entre les innombrables parties prenantes dont les politiques, les syndicats, les gestionnaires de régimes, les représentations des employeurs, sans oublier les responsables de l’administration publique.

La situation n’a fait que se détériorer d’année en année suivant une courbe inversement exponentielle, à tel point qu’aujourd’hui, il ne reste plus ni marge de manœuvre pour les solutions paramétriques ni autre possibilité que de lancer la vraie grande réforme, estime la publication, constatant que l’inertie aura coûté des dizaines de milliards DH.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux des relations entre le Maroc et Israël, indique qu’à travers la reprise de leurs relations, les deux pays “ont montré la voie loin des crispations, de la démagogie et de l’idéologie”, soulignant que le réchauffement des relations a ouvert le champ des possibles en termes de coopération, d’opportunités d’affaires, de partage d’expériences et d’échanges culturels et humains.

Aujourd’hui, le Maroc se doit de saisir cette opportunité historique pour promouvoir autrement son image à l’international et faire valoir ses acquis et ses droits. C’est l’occasion aussi de prouver au monde entier la particularité d’un Maroc pluriel, tolérant, cosmopolite, préconise le quotidien.

Néanmoins, cette alliance ne pourra donner ses effets qu’avec “une greffe de la société civile”, soutient-il, expliquant que le challenge consiste à associer les jeunes générations afin qu’elles puissent “se réapproprier l’histoire récente de leurs grands-parents”.

Ryad, capitale de la nouvelle Arabie Saoudite

Envoyé spécial — Le voyage en Arabie Saoudite est surprenant et plein d’émotions et de mystères. Notre véhicule nous conduit sur la colline de l’Oued Namar, au sud de la capitale Ryad, de sorte que la ville apparaît de loin comme une mer de lumière au milieu de l’obscurité de la nuit dans le désert tentaculaire du Najd.La cité s’est parée de ses plus beaux atours pour une occasion mémorable dans l’histoire du pays. Il s’agit de la célébration de la « Journée de la fondation », qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. 

 Ryad se projette aussi dans l’avenir, car il s’agit aux yeux des Saoudiens d’une « renaissance » qui a commencé ces dernières années, lorsque le jeune prince héritier Mohammed Ibn Salmane a annoncé l’ambitieuse Vision 2030.

Des centaines de voitures se pressent à l’entrée de la vallée, leurs propriétaires veulent réserver une place dans une plate-forme en face du lac artificiel, qui s’étend sur plus de deux kilomètres, et est entouré de rochers montagneux de la vallée des deux côtés, pour devenir ainsi la plus célèbre attraction touristique de la ville. Ce soir c’est un rendez-vous avec l' »Opérette de la Fondation », où les Saoudiens chanteront pour l’histoire.

La plupart des participants sont de jeunes hommes et femmes, vêtus de costumes traditionnels nomades, munis des téléphones portables de dernière génération. Le mélange de bédouin et de modernité était évident à leurs yeux, alors qu’ils interagissaient avec la comédie musicale et applaudissaient les spectacles de lumière qui retrace l’histoire de la fondation de leur État.

L’histoire raconte que les Banou Hanifa se sont installés au milieu de la péninsule arabique au cours du Ve siècle après JC, soit près de deux siècles avant la mission du Prophète, et qu’ils y ont établi le royaume d’Al-Yamamah, qui est devenu plus tard une partie du premier Etat. Les Banou Hanifa sont les ancêtres des Al-Saoud.

Lorsque le califat islamique quitte Médine, il se dirige vers le Levant, puis l’Irak, et enfin vers Astana, la centralité de la péninsule arabique s’est plongée dans des ères « d’instabilité et de faiblesse ». Un originaire des Banou Hanifa nommé Mani Ibn Rabi’a Al-Mouridi s’est dirigé du Hijaz, vers la terre de ses ancêtres à Najd, où il fonda la ville de « Al-Dariyah », en l’an 1446, devenant ainsi le grand-père des Al-Saoud.

La ville a été transformée en un petit émirat, où se sont succédé les fils d’Al-Mouridi pendant près de trois siècles, jusqu’à ce que l’imam Mohamed Ben Saoud ait pris le pouvoir et transformé le petit émirat en 1727 en un État qui protège les convois de pèlerins, marchands et prédicateurs. Il avait lancé le projet d’unification des tribus arabes, et construit le premier mur de Dariyah, la capitale du premier État saoudien.

Le projet d’État a franchi de nombreuses étapes, jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui, car il a fait face au début aux complexités de la situation régionale, lorsque sa capitale a été détruite en 1818 par les Turcs, mais le roi Abdelaziz Al Saoud est revenu au début du XXe siècle pour unir à nouveau les tribus, et réussit à faire face à la situation internationale turbulente. En 1932 il annonça l’unification du Najd, du Hijaz et du reste des régions sous la bannière du « Royaume d’Arabie Saoudite ».

À cette époque, l’État est entré dans une ère dont la mission principale de servir les deux lieux saints de l’Islam avec comme principale ressource les champs de pétrole à l’Est.

Selon ces proches, le roi Salman Ibn Abdelaziz, qui a pris le pouvoir en janvier 2015, a un grand intérêt pour l’histoire, et les intellectuels saoudiens le considèrent comme une référence importante dans l’histoire de la péninsule arabique. Et c’est cette conscience historique qui l’a conduit de signer le mois dernier un décret royal pour célébrer le 22 février de chaque année la « journée de la fondation », afin de lier le présent du Royaume à son premier passé, selon les mots d’un prédicateur saoudien, au milieu d’une exposition en forme de « marché populaire» installé au musée de Ryad.

Le jeune prédicateur se tenait au milieu de la foule, vêtu d’une robe blanche, surmontée d’un voile marron et d’un bandeau noir, il portait un livre sous la forme d’un vieux manuscrit, se déplaçant avec une grande légèreté, parlant avec l’éloquence la langue Najd, citant preuves et récitation de poèmes, dans une simulation claire de l’atmosphère des marchés d’il y a plusieurs siècles.

Dans l’exposition du marché, les Saoudiens incarnent leur passé et façonnent leur vie à l’établissement de leur premier État au début du XVIIIe siècle. On retrouve des femmes filant la laine et fabriquant des vêtements brodés. Dans l’une des boutiques, un jeune homme, vêtu des vêtements de son grand-père, s’assoit, fabriquant des œuvres d’art en pierres et reconstruisant les détails d’une vie qu’il n’a pas vécue, mais il l’a ressuscitée de la mémoire collective.

Au milieu de la place du « marché », des jeunes hommes vêtus de vêtements clairs, et à la main des épées d’argent étincelantes, dansent au rythme des tambours. C’est la « Ardah » ou la danse qui incarne la guerre dans l’histoire du État saoudien, car l’épée a une grande place dans cette histoire, à tel point qu’elle est devenue un emblème de l’État et une partie du drapeau national, avec un certificat d’unification.

Dans un autre coin de la place, un marié célébré par ses pairs avec des tambours. Ils chantent et dansent avec une grande joie, et dans un autre coin des hommes récitent des mélodies qui ravissent et étonnent à la fois, c’est la « Daha » du nord.

C’est ainsi que l’Arabie saoudite œuvre depuis des années pour faire émerger la joie dans les cœurs des citoyens, en tant qu’élément important de la vision du prince héritier Mohammed Ibn Salmane de ce que le Royaume qui entreprend des transformations sociales majeures, avec des projets économiques prometteurs, qui font entrer le plus grand pays du Moyen-Orient dans l’ère post-pétrolière.

Mais le jeune prince semble avoir de grands rêves, et il mise sur les jeunes pour les réaliser, notamment lorsqu’il leur raconte l’histoire de son pays bien ancré dans l’histoire et disposant d’une civilisation qui converge avec plusieurs autres dans le monde

« L’Arabie saoudite change vite », c’est l’expression exprimée par tous les responsables et intellectuels saoudiens que nous avons rencontrés, lors de notre couverture des activités de la journée de fondation. Ils sont unanimes sur le changement et sa rapidité, un changement incarné dans la ville de Ryad, qui compte plus de sept millions d’habitants et qui se développe très rapidement.

Ryad est récemment devenue une destination pour les artistes saoudiens dans la mesure où les clubs culturels sont prisés et les projets de jeunes entrepreneurs se sont multipliés, se transformant en un vaste marché sur lequel les entreprises internationales cherchent à pénétrer, notamment les sociétés de prestations, du transport et de livraison ainsi que et d’autres entreprises.

Au cœur de Ryad, à l’intersection de l’avenue Roi Fahd Ibn Abdelaziz et du boulevard Abdelmalik Ibn Marouane, nous avons visité le siège du Fonds saoudien pour le développement, un bâtiment composé de dalles de verre et de béton peintes de marbre rocheux. A l’entrée, on était accueilli par une jeune Saoudienne qui parle arabe et anglais. Elle est la chargée de communication  du Fonds. Elle supervise une équipe d’ingénieurs, tous saoudiens, qui ont fait des présentations sur le travail du Fonds dans toutes les régions du monde et sa contribution pour promouvoir la position de l’Arabie saoudite au niveau mondiale.

Au cours de l’année 2020, le Fonds a financé près de 300 projets de développement dans divers coins du monde, avec une enveloppe financière de plus de 21 milliards de dollars. La plupart de ces financements sont allés à l’Afrique et l’Asie. Mieux encore, les financements du Fonds ont dépassé les deux continents, pour inclure 84 pays à travers le monde.

Le siège du Fonds ressemblait à un organisme des Nations Unies, où des peintures d’enfants, de femmes et d’hommes, de couleurs, de races et de peuples divers, étaient accrochées à ses légendes. 

Tous, le Fonds saoudien a réussi à changer leur vie, depuis l’Indonésie jusqu’à la Mauritanie, en passant par le Pakistan, le Burkina Faso, la Somalie, la Jordanie et l’Algérie. 

La jeune femme saoudienne conclut sa présentation en disant que leur devise est: « Nous prospérons ensemble ».

Le Cres «à l’origine de la directive de la Cedeao» sur le tabac (officiel)

Le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) a joué un rôle majeur dans la taxation du tabagisme par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a révélé mercredi 23 février un officiel sénégalais.La directive de l’organisation sous-régionale, adoptée en décembre 2017, fixe un « un taux minimum de taxe ad valorem de 50% et une taxe spécifique de deux centimes de dollar américain par tige ».

Selon Abdoulaye Gningue, agent au ministère sénégalais des Finances et du Budget, « le Cres a été à l’origine » de la création de cette directive. Rendant hommage au directeur exécutif de ce consortium, Abdoulaye Diagne, il note que ce dernier s’est beaucoup investi pour matérialiser cette orientation en dépit des « obstacles ».

M. Gningue représentait son ministre de tutelle, Abdoulaye Daouda Diallo, à la cérémonie de clôture d’un atelier de deux jours organisé à Saly, à 80 km de Dakar, par le Cres pour lever les contraintes de la mise en œuvre des directives sur la fiscalité du tabac en Afrique de l’Ouest.

Plusieurs acteurs, notamment les représentants des régies financières sénégalaises, la société civile nationale et internationale, ont assisté à cette réunion didactique. L’objectif du Cres était de créer une synergie d’action pour appuyer l’application des directives de la Cedeao et de l’Uemoa.

Aujourd’hui, a relevé M. Gningue, « le grand combat qu’il faut mener est de faire en sorte que les deux directives soient en adéquation ». Il signale que l’effort doit être fait au niveau de l’Uemoa pour une migration de sa directive, a-t-il précisé. Il déplore le fait que certains pays aient un niveau de taxation du tabagisme « inférieur à 50 % » même s’il promet de s’impliquer, en sa qualité d’expert de l’union monétaire, pour une harmonisation des législations des pays de la région sur cette question.

« Convergences de vues »

La représentante de la Cedeao a, elle, « réitéré » les engagements de son organisation pour aider le Cres dans son combat contre le tabagisme. Ses conséquences macabres sont estimées chaque année à quelque huit millions de décès dans le monde, dont 500.000 en Afrique et 700.000 non-fumeurs, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« Si les Etats appliquaient la directive de la Cedeao, cela aurait un impact très positif. Cela augmenterait les prix de la cigarette de plus de 50% en moyenne et les recettes fiscales de près de 400% », a estimé pour sa part la Canadienne Rhiannon Mccluskey, chargée de communication du Centre international pour la fiscalité et le développement (ICTD).

Dans les discussions, un intervenant a plaidé en faveur d’une aide substantielle pour le Cres dans le but de travailler à corriger certaines considérations sur le tabagisme. Pour lui, de nombreuses personnes « pensent que la consommation du tabac est liée à la pauvreté », étant donné que l’Afrique compte « 700 millions de fumeurs ».

Par ailleurs, le directeur du Cres, Abdoulaye Diagne, s’est félicité de la tenue de cet atelier où les objectifs visés ont été « largement atteints ». Il s’agissait pour lui de « recueillir des avis, des analyses et des propositions ». A la fin, il a noté « beaucoup d’idées » et surtout des « convergences de vues ».

Bientôt des agropoles au Nigéria

Sept États fédérés du pays vont lancer les travaux de construction des Zones spéciales de transformation agro-industrielle.Le Nigeria, premier producteur de céréales en Afrique de l’ouest, avec 45% de la production, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais), peine à transformer ses récoltes. Grâce au programme « zones spéciales » de la Banque africaine de développement (Bad), cette difficulté devrait être résolue.

« Les zones spéciales de transformation agro-industrielle vont changer la donne pour le secteur agricole au Nigeria. Elles fourniront des infrastructures de classe mondiale pour aider les entreprises agroalimentaires à s’installer à proximité des zones de production, à développer des chaînes de valeur compétitives soutenues par des systèmes logistiques qui favoriseront la transformation des denrées alimentaires et la création de valeur ajoutée », a déclaré le président de la Bad, Akinwumi Adesina, cité par un communiqué reçu ce mercredi à APA.

Par ailleurs, a fait savoir l’ancien ministre nigérian de l’Agriculture, ces usines contribueront à la création de richesse et d’emplois massifs dans les régions rurales. A l’en croire, ces dernières passeront, grâce à ces projets, du statut de zones de misère économique à celui de zones de prospérité.

Le Conseil d’administration de la Bad a approuvé en décembre 2021 un prêt de 160 millions de dollars pour lancer le programme dans les sept États et dans le territoire de la capitale fédérale, informe le document.

Le Fonds international de développement agricole et la Banque islamique de développement apporteront un cofinancement de 150 millions de dollars supplémentaires pour la première phase du programme. Le gouvernement nigérian fournira environ 18,05 millions de dollars pour le déploiement et la mise en œuvre du programme.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la priorité « nourrir l’Afrique » de l’institution financière régionale. Elle adoptera une approche soutenue par le gouvernement et pilotée par le secteur privé pour stimuler l’agro-industrie.

Le succès du programme au Nigeria devrait avoir un impact à l’échelle continentale où la Banque africaine de développement a déjà engagé plus de 750 millions de dollars de financement pour la création de 23 pôles agro-industriels dans 11 pays africains.

La Bdeac va décaisser 189,5 milliards F CFA

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) s’engage à financer sept projets pour l’émergence de cette partie du continent noir.En ce début d’année, l’enveloppe promise par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) établit « un nouveau record » dans la mesure où elle représente « plus de la moitié du volume de l’ensemble des engagements de l’exercice précédent », se félicite l’institution financière.

Les projets accélérant l’intégration de la sous-région occupent « une place importante » dans ces financements conclus lundi dernier par le Conseil d’administration et l’Assemblée Générale de la Bdeac réunis en visioconférence.

Il s’agit notamment, détaille la source, du Projet de construction du nouvel Aéroport de Libreville (Gabon), du Projet de réhabilitation et d’équipement du Chemin de Fer Congo-Océan (Congo) et du Projet d’aménagement de la route Akurenam-Minang (Guinée équatoriale).

En outre, la Banque accompagne le secteur privé dans l’agro-industrie, l’industrie, la santé pharmaceutique et la microfinance. La Bdeac, « avec ces nouveaux financements, porte ses interventions en faveur des projets intégrateurs à plus de 309 milliards F CFA (et dépasse) les engagements pris lors de la table-ronde des bailleurs de fonds de Paris (France) en novembre 2020 (308 milliards FCFA) », souligne-t-elle.

Togo : allègement des mesures contre la Covid-19

La baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours dans le pays.Au Togo, de nouvelles mesures sont en vigueur depuis mardi 22 février 2022 dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus. Face à la baisse du taux de positivité et des nouvelles contaminations observée depuis plusieurs semaines, le Gouvernement a en effet décidé d’assouplir la plupart des mesures restrictives.

Ainsi, toutes les activités sportives avec participation du public, culturelles et sociales (autorisation d’accès à la plage) pourront reprendre sur le territoire national, avec présentation d’une preuve de vaccination. Tous les lieux de culte officiellement reconnus sont également autorisés à rouvrir, dans le strict respect des mesures sanitaires.

La durée de l’isolement pour les sujets positifs est réduite à 7 jours pour les personnes vaccinées, et à 10 pour les non-vaccinés.

« Cette baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours et à la mobilisation de tous », a expliqué le gouvernement togolais, invitant à une intensification des opérations vaccinales.

Par ailleurs, « l’évolution à la hausse du taux de positivité entraînera une application immédiate des mesures restrictives précédemment édictées », a prévenu le gouvernement.

L’Af’Sud veut repenser sa politique à l’égard d’Israël

L’Afrique du Sud avait rappelé en 2018 son ambassadeur en Israël à la suite d’une répression sanglante de manifestants palestiniens.Les « pratiques racistes continues » de l’Etat d’Israël à l’encontre des Palestiniens dans la Palestine occupée ont obligé Pretoria à repenser sa politique envers Tel Aviv.

S’exprimant ce mercredi 23 février au Cap, la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a déclaré que le Congrès national africain (ANC au pouvoir), a donné l’ordre de réduire le niveau d’activité de l’ambassade sud-africaine en Israël en signe de protestation contre la poursuite du traitement dégradant des Palestiniens.

« Nous étudions les derniers rapports sur les droits de l’homme liés aux autorités d’occupation israéliennes », a déclaré Mme Pandor.

Elle a dit s’attendre à ce que le conseil ministériel de l’Afrique du Sud prenne « des mesures directes supplémentaires contre les pratiques racistes documentées dans les territoires palestiniens occupés ».

« C’est un fait que nous avons des relations diplomatiques avec Israël, mais cela ne signifie pas que nous allons permettre son intégration dans l’Union africaine », a dit Naledi Pandor, rappelant que son pays s’est fermement opposé à l’octroi à l’Etat hébreu du statut d’observateur au sein de l’organisation panafricaine.

Les chefs d’Etat et de gouvernement africain réunis lors du sommet de l’UA à Addis-Abeba, en Ethiopie, début février dernier, ont révoqué le statut d’observateur accordé à Israël au sein du bloc continental.

Port d’Abidjan: vers le démarrage du 2e terminal à conteneurs

La construction et la gestion du projet sont confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals.Le deuxième terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan (PAA), dont les travaux sont actuellement à un taux global de 60%, démarre ses activités le 1er novembre 2022, selon le directeur général de Côte d’Ivoire terminal, Koen de Backker.

« On est très ferme sur notre date de démarrage, c’est un engagement qu’on a avec l’autorité concédante, le Port autonome d’Abidjan », a dit M. Koen de Backker lors d’une visite de presse sur le site.

Il a déclaré qu’aujourd’hui « on est sur la bonne route, on tient le planning » qui comprend deux projets en simultané, un premier portant sur la phase de construction et le second, concernant la mise en service et la partie des opérations du terminal.

Pour respecter les délais, les équipes vont s’agrandir fortement dans les semaines à venir, a-t-il fait savoir, annonçant que les systèmes informatiques et le système opérationnel sont mis en place pour un démarrage début novembre 2022.

L’arrivée des équipements est programmée pour le 17 avril et le 21 avril 2022. Le premier navire apportera les six premières grues de parc, puis, dans la première quinzaine du mois d’août, viendront les portiques avant la mise en service et l’inclusion des opérations.

L’Etat ivoirien, qui, à travers le Port d’Abidjan, a décidé de construire un second terminal à conteneurs, a mobilisé un investissement de 250 milliards Fcfa pour le remblai et le terrassement de 37,5 ha sur la mer, créant un terre-plein devant abriter les superstructures du terminal.

La construction du terre-plein sur lequel opère Côte d’Ivoire Terminal, a nécessité sur les 4 années de travaux, près de 221.000 tonnes de béton, 738.000 tonnes de granite (enrochement) et 11 millions de tonnes de sable pour le remblai et le terrassement.

Au terme d’un appel d’offres international, la construction et la gestion du projet ont été confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals, qui ensemble ont donné vie à Côte d’Ivoire Terminal.

Grâce à un investissement de plus de 262 milliards Fcfa, soit 473 millions d’euros, ce second terminal à conteneurs offrira une plus grande capacité d’accueil des marchandises au port d’Abidjan qui sera une plateforme de transbordement de référence.

Cela permettra d’accroître les échanges dans la sous-région et contribuera au dynamisme des corridors Côte d’Ivoire-Burkina Faso-Mali par voie terrestre. A travers son réseau logistique multimodal, Côte d’Ivoire terminal renforcera la fluidité des importations et des exportations.

Cette plateforme sera un levier du développement des chaînes de valeur agricoles et bénéficiera notamment aux producteurs locaux des filières cacao (dont le pays est 1er producteur mondial), noix de cajou et mangues. A terme, elle devrait permettre la création de 450 emplois directs.

Dans un exposé, Grégoire Worko, a, avant la visite des quais, rails, pavages, les gâtes et la centrale électrique, fait savoir que cette plateforme obtiendra dès sa mise en service le label Green Terminal.

Le deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan qui comprend 1100 m de quais de long, devrait accueillir plus de 1,5 million de conteneurs EPV par an, et recevoir bientôt 36 tracteurs électriques, 13 portiques de parc et six portiques de quai.

La construction de Côte d’Ivoire Terminal a nécessité 512 milliards Fcfa d’investissement dont 250 milliards Fcfa du gouvernement ivoirien et 262 milliards Fcfa, délaissés par les concessionnaires Bolloré Ports et APM Terminals.

Corne de l’Afrique : une nouvelle Envoyée spéciale de l’Onu

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé mardi la nomination de Hanna Serwaa Tetteh, du Ghana, au poste d’Envoyée spéciale pour la Corne de l’Afrique.Elle succède à Parfait Onanga-Anyanga du Gabon à qui le Secrétaire général réitère sa profonde gratitude et son appréciation pour son service dévoué.

Mme Tetteh apporte à ce poste des décennies d’expérience aux niveaux national, régional et international, notamment ses compétences dans la recherche d’un consensus entre les parties prenantes, ce qui lui permettra de renforcer le partenariat entre l’Onu et les pays de la Corne de l’Afrique, ainsi qu’avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), dans le domaine de la paix et de la sécurité, selon une note de presse publiée par le bureau du Secrétaire général.

Elle a été nommée en 2019, Représentante spéciale du Secrétaire général auprès de l’Union africaine et de chef du Bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine. Avant cela, elle a occupé le poste de Directrice générale de l’Office des Nations unies à Nairobi.

Elle a également fait partie du Cabinet du gouvernement ghanéen en tant que ministre des affaires étrangères, période pendant laquelle elle était également membre du Conseil national de sécurité et du Conseil des forces armées (2013-2017). Elle a été ministre du Commerce et de l’industrie (2009-2013).

De 2014 à 2015, elle a été présidente du Conseil des ministres ainsi que du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Au cours de son mandat de ministre du Commerce et de l’Industrie, elle a été membre de l’équipe de gestion économique du gouvernement, du conseil d’administration de la Millennium Development Authority et de la National Development Planning Commission, ainsi que présidente du Ghana Free Zones Board. En 2009, elle a été porte-parole de l’équipe de transition administrative du président John Evans Atta Mills.

Mali : la France ne tolérera « aucun ultimatum » (PM)

La France ne tolérera « aucun ultimatum » et ne sera « sensible à aucune pression » dans la gestion du retrait de ses troupes du Mali selon son Premier ministre Jean Castex.Face à la demande de la junte malienne de faire partir ses troupes « sans délai », le Premier ministre français a répondu que le « désengagement progressif des militaires français déployés Mali se fera en bon ordre et en sécurité ».

« Nous ne tolérerons aucun ultimatum, et ne serons sensibles à aucune pression, quelle que soit leur provenance », a déclaré Jean Castex, lors d’une déclaration devant l’Assemblée nationale.

« Sur le plan militaire, nous serons amenés à fermer les bases de Gossi, Ménaka et enfin Gao. La manœuvre s’effectuera en bon ordre et en sécurité et durera entre quatre et six mois », a indiqué Jean Castex. La France a annoncé le 17 février 2022 à Paris, le départ de Barkhane, sa force militaire composée de 2400 militaires sur un total de 4600 déployés au Sahel. Un départ qui entraîne aussi celui de la force militaire de l’Union européenne Takuba.

Devant les députés français, le Premier ministre a chargé le régime de la transition qui a « renié, un par un, ses engagements », faisant « le choix de s’appuyer sur une organisation privée bien connue de mercenaires russes, Wagner, dont le modèle économique repose sur la prédation des richesses des pays dans lesquels elle opère » a-t-il justifié.

Il a soutenu que la France et ses partenaires de l’Union européenne ne peuvent plus « s’investir dans un pays dont les autorités ne souhaitent plus coopérer avec les Européens et entravent leur capacité d’action. »

Libye : Dbeibah alerte sur les risques d’une guerre

Le Premier ministre libyen en exercice Abdel Hamid Dbeibah annonce son intention d’organiser les élections législatives l’été prochain et prévient sur les risques d’une guerre en cas de gouvernement parallèle.Abdelhamid Dbeibah a pris l’initiative d’organiser des élections parlementaires d’ici l’été prochain en reportant la présidentielle à une période ultérieure. Une décision annoncée au moment où le Parlement s’apprête à introniser son successeur Fathi Bachagha la semaine prochaine.

Depuis la mort de Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011, le pays est miné par des divisions entre institutions concurrentes à l’Est et à l’Ouest. La Libye s’est retrouvée même avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli depuis le 10 février dernier après la désignation de Fathi Bachagha par le Parlement de Tobrouk à l’Est comme nouveau Premier ministre.

La Chambre parlementaire considère en effet que « le mandat Dbeibah a expiré » depuis le report des élections présidentielles et législatives du 24 décembre 2021. Dans cette lutte pour la légalité, Fathi Bachagha peut compter sur le soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est du pays riche en pétrole et appuyé par la Russie, l’Egypte, et les Emirats arabes-unis.

Mais Dbeibah, le Premier ministre sortant, toujours reconnu par les Nations unies, a indiqué qu’il « n’acceptera aucune nouvelle phase de transition ou autorité parallèle ». Il a ajouté que « son gouvernement restera en fonction jusqu’à la tenue d’élections et qu’il ne passera la main qu’à un gouvernement élu ». Alors que les deux parties campent sur leurs positions, la Libye risque de se retrouver dans les prochains jours avec deux gouvernements parallèles, comme entre 2014 et 2020. Une nouvelle crise politique qui laisse planer les risques d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

Désigné en février 2021 à la tête d’un nouveau gouvernement d’union nationale de transition dans un plan de paix soutenu par l’Onu, Dbeibah a encore réaffirmé lundi dernier qu’il poursuivra sa feuille de route qui consiste à unifier les institutions et conduire le pays à des élections présidentielle et législatives. Il a prévenu dans un discours offensif que « la désignation d’un nouveau gouvernement de transition pourrait conduire à une guerre » en Libye.

L’Arabie saoudite célèbre pour la première fois la « Journée de la fondation »

L’Arabie saoudite a célébré mardi 22 février la « Journée de la fondation », une journée mémorable qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. Décrété le mois dernier par le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, cet anniversaire qui exprime la fierté des racines solides de cet État et du lien étroit qui unit ses citoyens avec ses dirigeants, depuis l’ère de l’imam Mohamed Ibn ben Saoud, il y a trois siècles, vient s’ajouter à la fête nationale de l’Arabie saoudite, célébré le 23 septembre de chaque année pour commémorer l’unification des royaumes du Najd et du Hejaz.

Une série d’événements est organisée dans toutes les villes pour mettre en valeur le patrimoine, l’histoire et la culture du royaume.

Dans un post sur Twitter, le roi Salman Ibn Abdelaziz a écrit à cette occasion: « Nous sommes fiers de la célébration de l’anniversaire de la fondation de cet État béni en l’an 1139 de l’hégire (1727). Depuis et jusqu’à aujourd’hui, cet Etat a jeté les bases de la paix, de la stabilité et de la justice ».

Et d’ajouter que « la célébration de cet anniversaire est la commémoration de l’histoire d’un pays, de la cohésion d’un peuple, de la résilience face à tous les défis pour se tourner vers l’avenir ».

Dans une déclaration au site d’information « Sahara Media », le chef du comité d’information de cette journée de la fondation, Mohamed Ben Fahd Al-Harthy a indiqué que cette journée est « chère à nos cœurs car elle nous relie à l’expansion de l’État saoudien pendant trois siècles, et c’est une occasion de se souvenir des sacrifices de nos aïeux, qui ont créé cet État dont nous sommes fiers ».

M. Al Harthy, qui fait fonction de chef de l’Autorité de la radio et de la télévision saoudienne, a expliqué que l’Arabie saoudite « célébrait généralement la fête nationale associée à la fondation du troisième État saoudien par feu le roi Abdelaziz, mais l’occasion du jour de la fondation nous lie à la fondation du premier État saoudien par l’Imam Mohamed Ibn Saoud en 1727 ».

Pour lui, la célébration du jour de la fondation « nous donne un aperçu de la de notre réalité actuelle. Ces dernières années, l’Arabie Saoudite a réalisé sans aucun nul doute un développement sans précédent et s’achemine vers la réalisation de la Vision 2030 qui vise à développer une économie dynamique et prospère mais aussi à bâtir une société vivante et dynamique dont les objectifs portent sur le développement de la qualité de la vie, de la culture, des loisirs, de l’éducation et de la santé. Ce développement, a-t-il poursuivi, « bénéficiera à tous les pays de la région, du fait que Royaume est un pays important et influent entretient des relations avec de nombreux pays ».

Commentant l’événement, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faiçal Ben Farhan Ben Abdellah Al-Saoud a déclaré que « c’est une occasion qui appelle à la fierté », ajoutant que le décret royal désignant le 22 février en tant que jour de commémoration de la fondation de l’État saoudien est la confirmation que le royaume est une très ancienne nation avec une civilisation et un patrimoine pluridimensionnel et ancré dans l’histoire.

Dans un message vidéo via Twitter le ministre souligné que « le rôle politique agissant du royaume aux niveaux régional et international ne saurait se réaliser sans sa conviction en une approche fondée sur la modération, l’ouverture, le dialogue et la coopération avec les membres de la communauté internationale, de manière à jeter les bases de la paix et la sécurité internationales ».

Les activités célébrant la journée de la fondation ont eu lieu dans les grandes villes, tandis que la capitale, Riyad, était le centre de ces célébrations, au cours desquelles la «marche de la fondation» a été organisée, un grand spectacle où plus de 3.500 acteurs et interprètes y ont participé. Ils ont présenté l’histoire de l’Arabie saoudite pendant trois siècles, son identité culturelle et son patrimoine arabe et islamique, avec des opérettes exécutées par des artistes de renom, à l’instar du Saoudien Mohamed Abdou.

La «marche de la fondation» s’est tenue à l’Oued Namar, près de la ville de la capitale Riyad, et comprenait des expositions visuelles sous forme de panneaux d’exposition, dont le premier portait le nom de « la voix de la terre » et le second, « La situation avant Mani Al-Mouridi », le grand-père des Al Saoud qui a fondé la ville de Dariyah, première capitale de l’État saoudien.

Quant au troisième panneau, il racontait l’histoire de l’arrivée de Mani Al-Muraydi à Najd et de la fondation de la ville de Dariyah, tandis que le quatrième incarnait l’état « d’instabilité ». Le cinquième décrit la « fondation de l’État » par l’Imam Mohamed Ben Saoud et d’autres panneaux retracent l’histoire des « Bannières de l’unité. » et aussi le rôle des femmes dans la construction de l’État saoudien sous le titre « Dames de gloire ».

La marche comprenait des hologrammes qui peignaient des images sur les rochers de la vallée, retraçant l’histoire de la fondation de l’État saoudien, avant de se terminer par des feux d’artifice qui s’élevaient dans le ciel de la capitale Riyad.

Dans le bâtiment du musée de Riyad, une exposition patrimoniale se tenait sous forme de marchés à l’époque du premier État saoudien, c’est-à-dire au milieu du XVIIIe siècle, et elle s’appelait « Najnaj », qui désigne des marchés populaires fréquentés par de nombreuses personnes et mêlés de voix et d’agitation.

Sur le marché, des aliments populaires, des vêtements, des ornements et des ustensiles utilisés à cette époque ont été exposés, dont la plupart sont encore présents dans la vie des gens aujourd’hui. Le marché (Souk), comporte cinq portes chacune menant à l’une des régions du Royaume d’Arabie saoudite (régions du centre, de l’est, du nord, de l’ouest et du sud).

Maroc: pas de hausse du prix du pain 

Les autorités marocaines ont démenti mardi les informations selon lesquelles le prix du pain à base de blé tendre aurait augmenté.
Le prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre n’a connu aucune évolution et reste à son niveau actuel, soit 1,2 dirham/unité, a  affirmé le ministère de l’Economie et des Finances. »Dans le cadre de l’intérêt que porte le gouvernement à la protection du pouvoir d’achat des citoyens et dans le contexte de la hausse continue des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, et comme affirmé précédemment, plusieurs mesures ont été prises pour limiter les effets de ces augmentations sur les prix de certains produits de consommation et de leurs dérivés sur le marché intérieur », indique le ministère dans un communiqué. 

Ces mesures, malgré leur coût sur le budget de l’État, consistent à continuer de subventionner les prix de la farine nationale de blé tendre, du sucre et du gaz butane, en plus de la suspension des taxes douanières sur l’importation du blé tendre, du blé dur et des légumineuses, fait savoir la même source.

S’agissant du blé tendre, qui constitue environ 80% de la consommation nationale de l’ensemble des types de céréales, et dont une partie des besoins nationaux est couverte par l’importation, le gouvernement, en plus de la suspension à compter du 1er novembre 2021, des taxes douanières qui s’élevaient à 135%, a accordé une indemnité forfaitaire sur les importations de ce produit de 83 dirhams/quintal importé durant la période allant de novembre 2021 à février 2022.

Ces mesures ont permis de maintenir les prix de la farine de blé tendre à leurs niveaux actuels et par conséquent, de préserver la stabilité du prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre, ajoute la même source.

Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.

Stade du Sénégal : l’entretien, l’autre défi à relever

Le président Macky Sall a invité le monde du sport à prendre soin de l’infrastructure inaugurée ce mardi.« Ce stade est le vôtre ! Maintenant qu’il est en service, il nous reste à gagner le pari de l’entretien ».C’est en ces termes que le chef de l’État sénégalais s’est adressé à ses concitoyens pour les exhorter à ne pas dégrader ce joyau.

Car au-delà de l’aspect sportif, ce stade a une vocation socio-culturelle avec le musée Pape Bouba. Il abritera notamment le Ballon d’or de la superstar Sadio Mané gagné en 2019.

Tout en se félicitant du délai record de la construction, le président Sall a invité le secteur privé à accompagner l’État dans la réalisation des infrastructures sportives pour soutenir la jeunesse sénégalaise.

Revenant sur les raisons de l’attribution du nom du stade à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, l’actuel président a dit vouloir honorer le « parcours multidimensionnel » de celui-ci pour qu’il serve de pont entre les aînés et la jeune génération.

Foot : inauguration du stade du Sénégal

Deux ans après la pose de la première pierre, cette infrastructure de dernière génération a été mise en service ce mardi 22 février 2022.Ça y est. Le Sénégal, récemment vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2021, dispose enfin d’un stade correspondant à son statut de pays de foot.
L’enceinte, portant le nom du président Abdoulaye Wade, le prédécesseur de Macky Sall, l’actuel chef de l’État, est bâtie dans la nouvelle ville de Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Les travaux ont été effectués en 17 mois, soit 7 mois avant le délai de livraison initial.

D’une capacité de 50.000 places, le stade du Sénégal, quasi autonome en électricité, est notamment doté d’un musée, de deux terrains annexes et d’une piste d’athlétisme.

L’idée de construire ce bijou architectural pour l’équipe nationale a germé dans la tête de Macky Sall lors de la rencontre de la Coupe du monde 2018 qui a opposé le Sénégal à la Pologne.

Le nouvel antre des Lions, l’un des plus beaux stades au monde selon Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (Fifa), a coûté 156 milliards F CFA financés par l’Etat du Sénégal.

La cérémonie d’inauguration a été précédée de prestations d’artistes comme Viviane, Titi, Bass Thioung ou encore Sidy Diop. Tous ont fait chanter et danser les spectateurs venus des quatre coins du Sénégal.

La Cedeao lance un Comité régional de facilitation des échanges

L’organe va coordonner les comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes.L’Afrique de l’Ouest fait un pas de plus vers l’intégration économique. En effet, la capitale togolaise, Lomé, abrite depuis le 21 février dernier la première réunion du Comité régional de facilitation des échanges (CRFE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’activité qui dure trois jours, marque également le lancement officiel de ce nouvel organe communautaire.

Sorte d’institution faîtière des comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes et composée de représentants des ministères du Commerce, des administrations des douanes et du secteur privé, le CRFE doit servir de plateforme de coopération et de coordination, pour une mise en œuvre harmonisée des réformes résultant des divers engagements.

Selon le ministre togolais du Commerce, Kodjo Adedze, la mise en place du CRFE marque « une étape décisive dans le renforcement de l’intégration commerciale dans l’espace Cedeao » car, « après 47 ans de vie de l’organisation commune, des obstacles, même du moyen âge, subsistent encore aux frontières et éloignent de l’objectif ».

« Il est donc impérieux que ces tracasseries inutiles d’un autre âge soient prises au sérieux et bannies », a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux.

Plusieurs personnalités à l’inauguration du Stade du Sénégal

Le Stade du Sénégal portera le nom de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.Une pléiade de personnalités sont invitées, ce mardi après-midi à Diamniadio (30 km de Dakar), à l’inauguration du Stade du Sénégal. L’infrastructure construite par la société turque Summa sera baptisée Stade Me Abdoulaye Wade, du nom de l’ex-président sénégalais de 2000 à 2012.

Ce stade, d’un coût de 155 milliards f cfa, est bâti sur une surface de 88.000 m2. Sa capacité d’accueil est de 50.000 places.

Les présidents allemand, Frank-Walter Steinmeier, et turc, Recep Tayyip Erdogan, sont conviés à la cérémonie d’inauguration. Ils seront aux côtés de leurs homologues du Rwanda, Paul Kagamé, gambien Adama Barrow, et libérien, Georges Weah.

Pour le match de gala, d’anciennes stars étrangères du football dont Patrick Mboma, Yaya Touré, Emmanuel Adebayor, Jay-Jay Okotcha, Samuel Etoo, Didier Drogba, Nwankwo Kanu sont annoncées.

Ces derniers vont affronter les anciennes gloires sénégalaises du ballon rond comme El Hadj Diouf, Kalidou Fadiga, Ferdinand Coly, Moussa Ndiaye, Omar Daf, Aliou Cissé, Salif Diao, Henry Camara, Diomansy Kamara et Tony Sylva.

La Côte d’Ivoire inaugure un dispatching d’électricité, jeudi

L’infrastructure est le fruit d’une convention de financement conclue entre la Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) en décembre 2015.Le Premier ministre ivoirien procédera ce jeudi 24 février 2022 à l’inauguration d’un nouveau dispatching national de Côte d’Ivoire Energies à Yamoussoukro qui a coûté 26,2 milliards Fcfa. L’infrastructure devrait permettre de fournir l’électricité selon les demandes en charges.

Ce dispatching national ou conduite du système électrique permettant d’assurer un équilibre permanent entre l’offre et la demande est le deuxième du genre en Côte d’Ivoire, après le barrage de Soubré. Il confirme la renaissance d’un secteur stratégique qui naguère fut un levier essentiel du miracle économique ivoirien des années 1970.

L’événement, placé sous la présidence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, marquera d’une pierre blanche l’histoire du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Le nouveau dispatching national situé à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, est bâti sur une superficie de 2,4 hectares et divisé en deux zones, à savoir la zone de dispatching et la zone d’habitation.

La zone du dispatching comprend le bâtiment principal « dispatching » composé de quatre étages (R+3) abritant les salles de conduite des départements de Transport et de Distribution. Outre ces infrastructures de base, le bâtiment principal comprend un restaurant et une infirmerie.

Le bâtiment principal comprend également un groupe électrogène de réservoirs d’eau de grande capacité, d’un poste électrique de livraison 15/0.4 kV comprenant 2 transformateurs de 1000 kVA et armoires de distribution.

La zone d’habitation, elle, comprend deux bâtiments d’habitations de cinq étages (R+4). Chaque bâtiment contient 12 appartements, une salle polyvalente, une salle de sport, une buanderie, un espace loisir (piscine et trois terrains de sport), ainsi que plusieurs autres commodités.

Le coût d’investissement du projet s’élève à 26,2 milliards de FCFA. La convention de financement a été conclue entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) le 21 décembre 2015.

La réalisation de ce projet a duré 36 mois. En termes d’impacts économiques, l’activité du nouveau dispatching de Yamoussoukro permettra d’améliorer la gestion en temps réel de l’équilibre entre la production et la consommation d’énergie électrique.

L’infrastructure va contribuer à assurer une meilleure qualité de la fourniture de l’électricité au niveau national et en direction des pays voisins interconnectés avec la Côte d’Ivoire (Burkina, Mali, Ghana, Libéria, Guinée).

Ethiopie : des Camerounais arrêtés pour trafic de fausse monnaie

Les deux ressortissants du Cameroun sont accusés d’avoir mis sur pied un réseau de fabrication de fausses devises étrangères à Addis Abeba.Les deux suspects ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’imprimer et de faire circuler des billets en devise étrangère, notamment des dollars américains, dans une maison située dans le quartier de Bole.

Selon la police éthiopienne, les suspects se sont livrés à une activité frauduleuse en prétendant pouvoir imprimer jusqu’à 4 millions de dollars américains en 24 heures.

Des billets de banque de Chine, du Myanmar, de Tanzanie, du Soudan et des États-Unis figurent parmi les devises étrangères saisies par la police.

Zambie : des pneus usés pour produire du carburant

La Zambie dépense annuellement 1,4 millions de dollars pour ses importations de carburants.Une entreprise zambienne a commencé à produire du carburant à partir de pneus usagés et de conteneurs en plastique en utilisant une technologie qui pourrait réduire les importations de carburants et des déchets inesthétiques du pays.

La Central African Renewable Energy Corporation produit actuellement entre 600 et 700 litres de diesel et d’essence par jour à partir de 1,5 tonne de pneus et de conteneurs usagés.

Le Directeur général de la société, Mulenga Mulenga, a déclaré qu’à terme, son usine devrait contribuer de 20 à 30 % de la consommation quotidienne de carburants de la Zambie, soit 140 millions de litres d’essence.

Cela devrait permettre de réduire considérablement la facture annuelle d’importation de carburants de la Zambie, qui s’élève à 1,4 milliard de dollars, tout en atténuant le problème des détritus dans ce pays d’Afrique australe.

La société recherche 60 millions de dollars d’investissement pour augmenter la production quotidienne de carburants à 400 tonnes de diesel, 125 tonnes d’essence et 30 tonnes de gaz de pétrole liquéfié, a indiqué son directeur général.

L’Ethiopienne Gebrzihair remporte le semi-marathon de Ras el Khaïmah

L’athlète éthiopienne établit un nouveau temps de référence sur le semi-marathon à pied de Ras el Khaïmah organisé aux Emirats arabes unis.Girmawit Gebrzihair a remporté le semi-marathon féminin de Ras Al Khaimah (Emirats arabes) dimanche avec un temps exceptionnel de 01:04:13.

Elle a établi un nouveau record du parcours pour la 15e édition du semi-marathon le plus rapide du monde. L’athlète olympique kenyane Hellen Obiri a pris la deuxième place, franchissant la ligne d’arrivée avec un temps de 01:04:22, tandis que la troisième place est revenue à Sheila Chepkirui, qui a obtenu un temps de 01:04:36.

« Félicitations à Gebrzihair pour avoir réalisé une course incroyable du début à la fin, et au reste du peloton pour avoir fourni son meilleur effort pour le retour du semi-marathon de Ras Al Khaimah 2022 », a déclaré Raki Phillips, président de l’Autorité de développement touristique de Ras Al Khaimah.

Le semi-marathon de Ras el Khaïmah fait partie des IAAF Road Race Label Events, dans la catégorie des « Labels d’or ».

Grippe aviaire : Harare resserre les importations de volailles

Le Zimbabwe est en état d’alerte élevé contre la grippe aviaire.Harare a imposé des mesures strictes sur les importations de produits de volaille suite aux épidémies dans trois pays voisins, a déclaré mardi un haut fonctionnaire.

Le directeur du Département des services vétérinaires, Josphat Nyika, a déclaré que le Zimbabwe avait renforcé les mesures de contrôle de l’entrée des produits avicoles dans le pays, seules les viandes désossées (viande sans os) étant importées de pays autres que le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud, où la maladie a été signalée récemment.

« Nous n’importons que des viandes désossées mécaniquement provenant de sources qui ont été jugées sans risque », a déclaré M. Nyika aux médias.

Il a ajouté que son ministère procédait désormais à des exercices stricts d’évaluation des risques avant d’autoriser toute importation de denrées alimentaires. Tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie de la volaille sont également sensibilisés à la nécessité urgente de renforcer leurs mesures de biosécurité, a-t-il ajouté.

Afrique de l’Ouest : la lutte contre le tabagisme « doit être » une priorité (Cres)

Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres), Abdoulaye Diagne, a déclaré mardi 22 avril à Saly, à 80 km de Dakar, que la lutte contre la consommation du tabac doit être priorisée par les autorités sanitaires des pays ouest-africains en raison du nombre de décès annuellement enregistrés.Quelque huit millions de personnes dans le monde, dont 500.000 en Afrique et 700.000 non-fumeurs, meurent chaque année à cause des conséquences du tabagisme. C’est alors l’une des « grandes menaces actuelles pour la santé mondiale », a indiqué M. Diagne, notant que ce fléau « est plus mortel que la Covid-19 », la pandémie qui a causé près de six millions de décès depuis 2019. Il appelle dès lors les autorités publiques à prendre les mesures adéquates pour contrôler la consommation du tabac.

« De par son coût en vies humaines, le tabagisme doit être en tête de la lutte contre les fléaux sanitaires en Afrique », a souligné le directeur du Cres, à l’initiative d’un atelier national de deux jours où différents acteurs sénégalais et africains vont « réfléchir sur les contraintes administratives » pour la mise en œuvre des directives sur la fiscalité du tabac en Afrique de l’Ouest.

Par cette réunion didactique, le Cres cherche à créer une synergie d’action pour appuyer l’application des directives des organisations sous-régionales, notamment l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Cette dernière a notamment adopté en décembre 2017 une nouvelle directive visant à durcir la politique de taxation du tabac. Elle est « fondée sur un ensemble d’arguments théoriques et d’évidences empiriques » fixant « un taux minimum de taxe ad valorem de 50% et une taxe spécifique de deux centimes de dollar américain par tige ».

La taxation, un « levier important »

Par ailleurs, la représentante de l’Uemoa, Assa Kabo Sidikou, a souligné que l’harmonisation des législations est « un objectif principal » de son organisation. Si le fléau touche « en grande partie les jeunes », elle note que les femmes, surtout celles qui sont « enceinte » et leurs « nourrissons », ne sont pas aussi épargnées. Il urge alors de durcir la taxation du tabac, de l’ordre de « 100 à 150% », ce qui « pourrait être une (mesure de) dissuasion » pour les consommateurs, a-t-elle reconnu.

A ce niveau, le représentant du ministère sénégalais des Finances et du Budget a indiqué que son pays a déjà « transposé la directive de l’Uemoa avec une taxation de 65% » là où la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 70% sur les droits d’accises des prix de vente du tabac.

Quoi qu’il en soit, « le tabac entraîne un désastre économique dans les pays » au-delà du désastre sanitaire, a rappelé le représentant du ministère sénégalais de la Santé. Cependant, il a précisé que « l’autre défi » des Etats ouest-africains est de contrecarrer « les produits émergents » du tabac (chicha et autres) qui sont « en train d’envahir nos marchés ». Pour lui, les fabricants « ciblent nos enfants » aujourd’hui où l’âge d’initiation au tabac « est passé de dix à sept ans ».

L’officiel sénégalais a poursuivi son raisonnement en donnant cette image : « Si les maladies transmissibles sont un arbre, le tabac est le tronc ». Dans ce cadre donc, la taxation est l’un des meilleurs leviers pour « baisser la consommation », a-t-il signalé, citant la CCLAT, la Convention cadre sur la lutte antitabac de l’OMS. Par ailleurs, a-t-il préconisé, son activation dans les pays ouest-africains, par la mise en œuvre des directives régionales, devrait permettre de « financer d’autres maladies et d’autres secteurs ».

Mali : le médiateur de la Cedeao attendu jeudi

Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) pour le Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est porteur d’un message des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale.Selon un communiqué de la Commission de l’Organisation sous-régionale, cette « mission fait suite aux rencontres techniques qui se sont tenues, la semaine dernière, sur le chronogramme des élections et permettra de discuter des prochaines étapes avec les autorités de la transition ».

« Le médiateur de la Cédéao sera accompagné du président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou et du commissaire en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité », selon la même note

Goodluck Jonathan devrait faire connaitre la position de la Cedeao sur la durée de la transition. L’Organisation ouest-africaine s’est dite prête à accepter une transition d’un an avant le retour l’ordre constitutionnel.

Mais le lundi 21 février 2022, le Conseil national de transition à travers un vote unanime, a entériné une période de transition pouvant aller jusqu’à cinq ans avant la tenue des élections et un retour des civils au pouvoir conformément à la nouvelle Charte de transition.

Le nouveau document qui fait office d’acte fondamental, dispose qu’en tant que président de transition, le colonel Assimi Goïta ne pourra pas se présenter aux prochaines élections, présidentielle et législatives. Une amnistie est aussi votée pour les auteurs des deux derniers coups d’État.

Dans cette nouvelle Charte, le poste de vice-président de la transition est supprimé. Le nombre de parlementaires désignés et non élus passent de 121 à 147 pour la période de la transition.

Lutte contre la sécheresse, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la sécheresse qui sévit au Maroc, le dialogue social et la situation épidémiologique dans le Royaume.+L’Opinion+ écrit que face à la sécheresse, et alors que les instructions royales ont été données pour débloquer 10 milliards de dirhams afin d’alimenter un programme exceptionnel pour soutenir les agriculteurs, se maintiennent encore des espoirs pour que le Royaume enregistre des pluies tardives salvatrices.

Selon la Direction de la Météorologie Nationale, les chances de précipitations tardives ne sont pas à exclure, surtout que 25% des précipitations annuelles sont habituellement enregistrées durant les mois de mars, avril et mai. Si elles peuvent sauver les cultures basées sur des semis tardifs et optimiser le fourrage, ces précipitations peuvent également être synonymes de risque d’inondations auquel il convient de bien se préparer.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de l’Intérieur recommande la rationalisation de la consommation d’eau pour faire face à la situation critique au niveau de la plupart des bassins hydrographiques du Royaume.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour réduire les gaspillages d’eau dans les canaux de distribution et de production et pouvoir gérer la pression de l’eau. Il a demandé aux walis des régions et aux gouverneurs des différentes préfectures et provinces du Royaume de lancer des campagnes de sensibilisation pour protéger les ressources en eau et rationaliser la consommation d’eau.

Dans une note adressée aux responsables territoriaux, le ministre, ajoute la publication, leur a demandé d’appliquer des restrictions sur les débits d’eau distribués aux usagers, d’interdire l’arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles et le lavage des voies et places publiques à partir des eaux provenant de sources naturelles, tout en veillant à empêcher les prélèvements illicites d’eau au niveau des forages, des puits, des sources et cours d’eau et des canaux d’irrigation.

+L’Economiste+, s’intéresse au dialogue social qui va démarrer ce jeudi. Selon le journal, des invitations ont été lancées aux partenaires sociaux, la CGEM et les syndicats les plus représentatifs. Le chef de gouvernement a invité les participants à ce que cette séance soit une occasion pour réfléchir de manière sérieuse et responsable afin de se mettre d’accord sur une charte nationale en la matière.

Celle-ci fixe les droits et les devoirs des différents acteurs et met en place les règles et les structures de base du dialogue.

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a fait observer que la décrue rapide de la vague Omicron continue avec la poursuite du ralentissement de la circulation virale sur l’ensemble du territoire national.

Selon ce responsable, le Maroc passe rapidement du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron. Le nombre de nouvelles contaminations a diminué de 52% entre la semaine 14-20 février 2022 et celle précédente. Le taux de positivité hebdomadaire des tests a diminué aussi de 7 à 3,5%.

Le taux de reproduction effectif du virus (Rt) est de 0.79. L’amélioration concerne toutes les régions du Maroc, mais certaines provinces sont toujours au niveau modéré (orange).

Le Dr Mouad Mrabet fait remarquer que la vague Omicron n’est pas encore terminée, une autre semaine du niveau vert est nécessaire pour rester conforme aux règles d’évaluation du niveau de transmission; aussi les peu de provinces niveau orange vont passer très probablement au niveau vert. Quant à la question de savoir s’il y aura par la suite une période post ou inter vague, le Dr Mrabet signale qu’il est encore impossible à prédire actuellement. «Restons vigilants, la probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle», a-t-il indiqué.

Côte d’Ivoire: Rénovation prochaine de la profession d’expert-comptable

L’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire compte plus de 210 praticiens.La Côte d’Ivoire envisage de rénover les textes réglementaires de la profession d’expert-comptable afin de répondre aux défis du métier et aux standards internationaux.
« La rénovation des textes réglementaires de la profession d’expert-comptable » a été annoncée jeudi par le directeur de cabinet adjoint, M. Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, à la Première matinale 2022 de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire.

Il a assuré que l’Etat va accompagner l’Ordre dans la construction de son siège ainsi que l’organisation, l’année prochaine à Abidjan, de la 7ème édition du Congrès de la Fédération Panafricaine des Comptables, ACOA 2023.  

Cette réforme,  dit-il,  devrait permettre l’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises pour la production d’une information financière fiable et de qualité, ainsi que la transformation du secteur informel pour une plus grande contribution dans les recettes fiscales.

Dans cette perspective, le taux de croissance de 6,5% enregistré en 2021 devrait progresser à 7,1%, en lien notamment avec la bonne tenue des secteurs tertiaires et secondaires ainsi que des investissements privés et publics, a-t-il fait observer. 

Dans ce contexte, les orientations de la politique gouvernementale sont portées sur la consolidation des objectifs de réduction de la pauvreté, à travers l’amélioration de la politique de l’emploi et le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2030, a-t-il poursuivi.

Pour lui, le rôle majeur des experts-comptables dans la mise en œuvre des actions de modernisation de l’économie et de vulgarisation d’une culture financière nationale, demeure essentiel sur la voie de la bonne gouvernance des entités publiques et privées.

Cette matinale, la première de l’année, s’est déroulée autour du thème « présentation de l’annexe à la loi des finances pour la gestion de l’Etat au titre de l’année 2022 ». Les membres ont été édifiés sur cette annexe fiscale, en vigueur depuis le 4 janvier 2022. 

Le président de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire, M. Drissa Koné, s’est rejoui de ce que « dans cette annexe fiscale, il y a eu beaucoup de progrès et il y a de plus en plus une place prépondérante qui est accordée à la profession d’expert-comptable ». 

L’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 210 experts-comptables. À l’occasion de la première Matinale de l’année 2022, neuf nouveaux ont rejoint officiellement l’organisation. 

Le Maroc et Israël signent un accord de coopération économique et commerciale

Le Maroc et Israël ont signé, lundi à Rabat, un accord de coopération économique et commerciales avec pour ambition de quadrupler leurs échanges commerciaux en les portant à plus de 500 millions de dollars par an. »Le niveau d’échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, qui s’élève aujourd’hui à 130 millions de dollars par an n’est pas suffisant, il faut très rapidement arriver à 500 millions de dollars par an, et même aller au-delà », a déclaré la ministre israélienne de l’Economie et de l’Industrie, Mme Orna Barbivai à la presse, suite à la signature de cet accord avec son homologue marocain, Ryad Mezzour.

L’accord prévoit notamment des discussions pour la création de zones industrielles qui permettront de concrétiser la coopération Maroc-Israël-Etats-Unis dans le domaine du commerce et de l’investissement et de faciliter l’accès direct des marchandises produites dans ces zones au marché américain.

Il prévoit également de booster la coopération entre le secteur privé des deux pays et l’échange d’expertise dans le domaine de l’innovation, selon Ryad Mezzour qui a également fait part des secteurs à « fort potentiel d’investissement » dont le secteur numérique, l’agroalimentaire, l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’industrie pharmaceutique.

Selon la ministre israélienne, « l’accord de coopération économique est conçu pour favoriser la croissance économique et la prospérité d’Israël et du Maroc. En travaillant ensemble, nous réaliserons le potentiel économique latent des relations bilatérales, augmenterons la portée des échanges commerciaux et renforcerons la coopération technologique parallèlement au rapprochement entre les peuples », a-t-elle déclaré.

Pour rappel, la coopération entre le Maroc et Israël s’est développée de façon accélérée depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays dans le cadre des accords d’Abraham négociés par les États-Unis à la fin de 2020.