Sahara : l’Espagne « satisfaite » du nouveau cadre de relations avec le Maroc

Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez. »Nous entamons une nouvelle étape de nos relations avec le Maroc. Le plus important est de se tourner vers l’avenir et de ne pas revenir sur le passé. Nous sommes satisfaits de cet accord, qui signifie le rétablissement des relations diplomatiques avec un pays voisin et stratégique pour l’Espagne », a souligné Mme Rodriguez lors d’un point de presse, au terme de la réunion du Conseil des ministres.

Ce nouveau cadre des relations bilatérales, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus réaliste pour une solution » à la question du Sahara, est « une bonne nouvelle pour l’Espagne », a insisté la responsable espagnole, précisant que le gouvernement « veille à l’intérêt général du pays ».

« Préserver de bonnes relations avec le Maroc revêt une très grande importance pour nous », a fait observer la porte-parole du gouvernement espagnol, assurant que « le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous entretenons des liens humains, historiques, géographiques et économiques ».

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez a souligné que « l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

« L’eau n’est pas suffisamment dans l’agenda politique mondial » (expert)

Philippe Guéttier, Conseiller auprès du Partenariat Français pour l’Eau (PFE), dans un entretien accordé à APA en marge du Forum mondial de l’eau abrité par le Sénégal, estime que l’heure n’est plus au discours, mais à l’action.Le Forum mondial de l’eau est organisé tous les trois ans depuis 1997 pour une meilleure gestion de la ressource. Pour autant, y-a-t-il une prise de conscience collective ? 

Sur la terre, il y a toujours la même quantité d’eau. C’est une constante. Par contre, les activités humaines ont modifié, pour tout un tas de raisons, la capacité de capter cette eau. Avec le changement climatique, les modifications sont encore plus visibles dans certaines régions du monde y compris le Sahel.

L’eau n’est pas suffisamment dans l’agenda politique mondial. Il y a un exemple qui le montre. En mars 2023, il y aura à New-York, aux États-Unis, une conférence organisée par les Nations Unies sur l’eau et les Objectifs de Développement Durable (ODD). La précédente a eu lieu à Mar del Plata, en Argentine, en 1977.

Le traitement de l’eau est un échec au niveau des Nations Unies. Les États se sont emparés de la question du climat avec l’Accord de Paris (France). Il faut maintenant le faire pour l’eau. Dans les Forums mondiaux de l’eau, il y a notamment des échanges de connaissances et des partenariats. Toutefois, ils ne peuvent pas remplacer les conférences des Nations Unies au cours desquelles les pays s’engagent à agir.

Les réflexions de Dakar pourront être utiles dans un an lors de la Conférence des Nations Unies. Au niveau local, on constate que ça bouge. C’est un bon signal, mais il faut vraiment un accord global sur les questions liées à l’eau.

En 2030, les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies seront évalués. Pour le volet 6 concernant l’eau et l’assainissement, où en est-on ?

Dans le monde, il y a aujourd’hui 2,1 milliards d’individus qui n’ont pas accès à l’eau potable. C’est un tiers de l’humanité. Il y a aussi 4,5 milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’assainissement. C’est la moitié de la population mondiale.

L’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit international reconnu en 2010. Ce n’est pas suffisant. Tel que le monde est parti, les Objectifs de Développement Durable (ODD) ne seront jamais atteints en 2030. Il faut plus d’investissements et une réelle volonté politique. Un grand big bang. C’est tout le sens du Forum mondial de l’eau à Dakar.

On doit trouver le juste équilibre entre l’eau pour la consommation humaine, l’industrie et l’agriculture, etc. Dans les pays où l’on manque d’eau, on ne doit pas avoir des cultures qui en consomment beaucoup. On peut également utiliser les technologies qui permettent une rationalisation de la ressource comme le goutte à goutte.

Le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) a conçu une application dont le but est d’accélérer la mise en œuvre de projets en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Comment ça fonctionne ?

L’application s’appelle Water for all SDGs (L’eau pour tous les Objectifs de Développement Durable, en français). Elle a été lancée ce mardi dans le cadre de la 9e édition du Forum mondial de l’eau. Pour le moment, l’application est disponible en français et anglais. D’ici quelques semaines ou mois, elle sera disponible dans d’autres langues.

Water for all SDGs permet à une organisation, une personne qui développe un projet, une politique ou une stratégie d’identifier les impacts (positifs et négatifs) par rapport aux 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).

Elle est très simple d’utilisation. Il faut juste répondre à des questions spécifiques et appuyer sur l’option résultat. Les données du projet fournies sont aussitôt analysées pour évaluer leurs impacts sur tous les ODD qui sont finalement peu connus et peu utilisés.

On parle généralement de 17 objectifs, mais en fait il y en a 169 chiffrés pour la plupart. L’idée de la création de cette application, c’est d’aider les maitres d’ouvrages, les porteurs de projets… à savoir s’ils peuvent contribuer à l’agenda 2030.

Maroc : Le Leadership des femmes s’invite à Laâyoune

Par Hicham Alaoui — Salle comble, atmosphère festive, conviviale et chaleureuse, des femmes pionnière venant de toutes les régions du Maroc, des pays arabes, africains et des Etats Unis d’Amérique étaient au rendez-vous ce mardi à Laâyoune, pour prendre part Forum des femmes sahraouies, initié cette année sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique ».Le sentiment des retrouvailles était là après une période de claustration et de prééminence des rencontres à distance. Ceci a donné du baume au cœur pour les participantes qui considèrent cette conférence comme une occasion propice pour renouer avec la vie normale.

Cette rencontre se veut un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Mme Fatima Laili, présidente du Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, initiatrice de cet évènement, n’a pas caché sa joie d’avoir pu réunir un gotha féminin venant de plusieurs pays, soulignant que cette rencontre vise à échanger entre les différents femmes leaders, à bénéficier des expériences des uns et des autres et à tirer profit des bonnes pratiques en matière d’autonomisation économique des femmes.

Elle a formé le vœu que cette rencontre puisse déboucher sur des recommandations précises avec un calendrier réalisable, en vue de permettre aux femmes marocaines en général et aux femmes sahraouies en particulier, qu’elles soient entrepreneures ou actives les coopératives, de mettre en valeur leurs compétences pour une renaissance économique et sociale et un développement durable.

« Pour être juste, il est inévitable de dire que la réalité des femmes dans notre pays a beaucoup changé, même si les changements sur le terrain se font à un rythme lent couplé à une mauvaise répartition géographique », a-t-elle relevé.

Pour Mme Laili, le monde d’aujourd’hui a été bouleversé depuis l’apparition du virus Covid-19 et sa propagation dans le monde, tuant des milliers de personnes. « Nous croyons fermement que l’humanité a atteint une maturité qui la qualifie pour mieux comprendre son environnement, afin de renforcer les efforts de développement pour l’ère post-Covid. Cette nouvelle donne nécessite des mécanismes et des initiatives qui vont au-delà des stéréotypes et défient les obstacles sociologiques qui nous tirent encore arrière », a-t-elle soutenu.

Et d’ajouter que les sociétés arabes et africaines n’accordent pas autant de valeur aux capacités des femmes à participer à la création des richesses et à assumer des rôles de leadership et partant participer à la prise de décision. Ceci, a-t-elle enchaîné, nécessite des efforts concertés pour surmonter les contraintes et les obstacles, car le succès de tout modèle de développement dépend d’une réelle intégration des femmes dans tout le processus de développement. « Toute exclusion de la composante féminine est inévitablement un noyau sûr d’échec », a prévenu Mme Laili.

Dans une déclaration APA, la sénégalaise Toure Yaye Sioukeyna a souligné que ce Forum permettra d’échange d’opinions, d’idées et d’expériences entre les forces féminines afin de renforcer leur position et soutenir leur présence en tant qu’acteurs actifs et dynamiques impliqués dans les grands projets.

Pour elle, cet évènement permettra aussi de sceller des partenariats entre les associations féminines pour partager les expériences et les bonnes pratiques.

Même son de cloche chez la présidente du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), Mme Diago Ndiaye qui a relevé que le développement et la démocratie sont indissociables. « On ne peut parler de développement sans parler de démocratie », a-t-elle affirmé, soulignant que le leadership des femmes est « indispensable » pour le développement et la démocratie.

Elle s’est dit attendre à des recommandations « très fortes » de ce forum. « Comment explorer les moyens pour drainer des sources de financement, comment encadrer les femmes qui sont dans l’entreprenariat et comment faire pour initier la jeune génération pour qu’elle puisse assurer la relève », autant de recommandations que doivent, selon Mme Ndiaye, figurer parmi les recommandations.

Pour rappel, le REPSFECO a pour objectif de coordonner et d’optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains, particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables, pour assurer une paix durable au sein de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Au programme de ce Forum, l’inauguration d’une exposition de produits des coopératives locales ainsi qu’une soirée poétique et une autre artistique.

Une ONG dénonce la répression dans l’Est de la RDC

L’armée accentue la répression dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.L’armée nationale de la République démocratique du Congo a réprimé toute critique pacifique du gouvernement au cours des dix mois qui se sont écoulés depuis que celui-ci a proclamé l’état de siège dans deux provinces orientales en proie à l’insécurité, le Nord-Kivu et l’Ituri, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. L’armée et la police ont restreint la liberté d’expression, réprimé des manifestations pacifiques en recourant à la force létale, et ont arbitrairement arrêté et poursuivi en justice des activistes, des journalistes et des membres de l’opposition politique.

L’administration du président Félix Tshisekedi a proclamé l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri le 6 mai 2021, afin de « mettre rapidement fin à l’insécurité qui, tous les jours, fait des morts parmi nos compatriotes », selon une déclaration faite à l’époque par un porte-parole du gouvernement. L’armée s’est rapidement substituée aux autorités civiles dans les deux provinces et, en septembre, Tshisekedi a déclaré que l’état de siège ne serait levé que « quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront ».

« Les assurances données l’année dernière par l’armée, selon lesquelles les droits humains seraient respectés sous le régime de l’état de siège, ont été oubliées depuis longtemps et plusieurs de ces droits ont été bafoués », a affirmé Thomas Fessy, chercheur principal pour la RD Congo à Human Rights Watch.

« En l’absence d’un calendrier clair de la part de l’administration Tshisekedi, cette régression en matière de droits fondamentaux et d’espace démocratique ne semble pas près de toucher à sa fin », a-t-il ajouté

En vertu du décret d’état de siège, les autorités militaires sont habilitées à perquisitionner des domiciles de jour comme de nuit, à interdire des publications et des réunions considérées comme des menaces à l’ordre public, à restreindre les déplacements des citoyens et à arrêter quiconque pour perturbation de l’ordre public. Les civils sont jugés par des tribunaux militaires, ce qui est contraire aux normes régionales.  

Human Rights Watch a documenté plus d’une vingtaine de cas d’arrestations arbitraires, d’intimidations, de passages à tabac et de procédures judiciaires abusives en Ituri et au Nord-Kivu depuis septembre. Les forces de sécurité ont tué au moins un activiste lors d’une manifestation. 

L’état de siège a également mis à rude épreuve un système judiciaire qui était déjà faible dans les deux provinces. Les tribunaux militaires, qui ne devraient en aucune circonstance être amenés à s’occuper d’affaires concernant des prévenus civils, sont incapables d’absorber le nombre des dossiers qui leur sont confiés.

Dakar accueille les dialogues du centre Koffi Annan de maintien de la paix

La conférence est axée sur le thème « Contribuer à la mise en œuvre du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO : Promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest ».Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC, sigle anglais), basé à Accra (Ghana) tient dans la capitale sénégalaise, Dakar, sa deuxième édition de la série de dialogues avec les parties prenantes en partenariat en collaboration avec le Réseau ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). 

En 2008, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a adopté un Cadre de prévention des conflits (CPCC) qui sert de cadre stratégique pour améliorer la prévention des conflits et la sécurité des individus. 

« Pour satisfaire les dispositions du CPCC, les organisations de la société civile (OSC) constituent des acteurs clés qui ont un rôle essentiel à jouer.  Ainsi, l’objectif de la série de dialogues est de créer un forum pour les OSC, les organisations nationales et internationales concernées afin de dialoguer sur leurs rôles respectifs dans la mise en œuvre du CPCC », a dit le général de Brigade, George Arko-Dadzie, commandant adjoint du KAIPTC

Pour Aseye Nani, conseillère technique au programme GIZ-KAIPTC, « la société civile constitue l’un des trois éléments essentiels d’une nation et d’une région libres, avec des gouvernements représentatifs et une économie qui fonctionne correctement ».

« Le nombre croissant de coups d’État militaires et de changements anticonstitutionnels en Afrique de l’Ouest depuis 2019 constitue un défi important pour l’ordre démocratique et le développement pacifique de la sous-région. Le poids de l’insécurité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel reste une source de préoccupation pour la bonne gouvernance régionale et les interventions extérieures, et c’est là que la société civile devrait jouer un rôle », a dit Mme Nani.

De l’avis de sa directrice, le WANEP, en tant que membre de la société civile, a joué un rôle central dans la résolution des multiples défis auxquels la région ouest-africaine est confrontée. 

« Nous avons contribué à modeler l’architecture de sécurité régionale vers la prévention des conflits, la consolidation de la paix, la reconstruction post-conflit, l’alerte précoce au niveau régional, la gouvernance et divers instruments de politique. Notre organisation a également collaboré avec la Cedeao pour renforcer la résilience des communautés et développer les capacités à répondre aux défis de paix et de sécurité auxquels la région est confrontée », a-t-elle dit.

Maroc: croissance limitée à 0,7% en 2022 selon les prévisions de la Banque centrale

L’impact de la sécheresse devrait atteindre un niveau critique, poussant par conséquent à la révision des prévisions de croissance au Maroc.Selon les prévisions de la Banque centrale du Maroc (BAM) , la campagne agricole devrait enregistrer une production céréalière autour de 25 millions de quintaux et ce, après 103,2 millions de quintaux un an auparavant, pâtissant ainsi des conditions climatiques particulièrement défavorables.

Selon une note publiée à l’issue du Conseil de BAM, la valeur ajoutée agricole devrait ainsi baisser de 19,8%, ramenant la croissance économique à 0,7% en 2022 après un rebond qui aurait atteint 7,3% en 2021. « En 2023, sous l’hypothèse d’une récolte moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole augmenterait de 17%, portant la croissance à 4,6% », précise BAM. Pour ce qui est des activités non agricoles, elles devraient se consolider graduellement, avec une progression de 3% de leur valeur ajoutée en 2022 et en 2023.

Par ailleurs, le Conseil de Bank AL Maghrib s’est arrêté sur le contexte international défavorable, marqué notamment par la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires. Par conséquent, BAM  a décidé de maintenir l’orientation accommodante de la politique monétaire et ce, pour continuer à soutenir l’activité économique et atténuer l’impact de l’environnement international défavorable. En effet, il a décidé en conséquence de garder le taux directeur inchangé à 1,50%. Après un taux de 1,4% en 2021, BAM indique que l’inflation devrait ressortir à 4,7% en 2022 avant de revenir à 1,9% en 2023.

Concernant les recettes de voyage, elles connaîtraient une reprise graduelle, passant de 34,3 milliards de dirhams en 2021 à 47 milliards en 2022 et à 70,9 milliards en 2023. Les transferts des MRE devraient retrouver progressivement leur niveau d’avant crise, revenant à 79,3 milliards en 2022 et à 70,8 milliards en 2023.

Dans son analyse, BAM affirme que la tendance haussière des cours des produits énergétiques liée à la reprise de la demande et aux inquiétudes entourant l’évolution de l’offre, a connu une accélération sensible depuis le déclenchement du conflit en Ukraine et l’imposition de sanctions contre la Russie. Le cours du Brent s’est ainsi établi à 95,8 dollars le baril (USD/bl) en moyenne en février et devrait, tenant compte des prévisions des institutions internationales, ressortir à 106,8 USD/bl en moyenne 2 sur l’ensemble de l’année 2022, avant de revenir à 96,5 USD/bl en 2023. 

Hors énergie, les cours des matières premières se sont appréciés de 22,7% en glissement annuel en février, reflétant une hausse de 23,3% des prix des métaux et minerais et de 18,4% des produits agricoles, avec en particulier une augmentation de 35% pour le blé. Les cours des produits alimentaires devraient demeurer élevés, sur fond de fortes perturbations au niveau de l’offre, avant de baisser en 2023.

Af’Sud : tenue en octobre d’un sommet sur l’énergie verte

La rencontre est prévue du 3 au 7 octobre 2022.Plus de 2.000 experts en énergie et responsables gouvernementaux sont attendus au Cap, en Afrique du Sud, en octobre prochain, pour la Semaine annuelle du pétrole en Afrique.

Les organisateurs ont déclaré, ce mardi,  que l’Africa Oil Week, qui est la principale conférence sur l’énergie du continent et qui se tiendra du 3 au 7 octobre, se déroulera en même temps qu’un événement similaire, le Green Energy Africa Summit.

« Se déroulant dans la même ville au même moment, Africa Oil Week et Green Energy Africa Summit feront avancer leurs agendas pour la prospérité du continent », a déclaré Paul Sinclair, vice-président du groupe Hyve, organisateur des conférences.

Selon lui, l’Africa Oil Week continuerait à défendre et à soutenir le développement durable du secteur des hydrocarbures du continent, tandis que le Green Energy Africa Summit facilitera les accords, les transactions et les partenariats dans le secteur de l’énergie en Afrique afin de fournir un accès à l’énergie pour tous.

« Notre objectif est de réunir les bonnes personnes pour faciliter la prospérité économique future de l’Afrique et son essor via le secteur des hydrocarbures lors de l’Africa Oil Week et l’accès à l’énergie pour tous lors du Green Energy Africa Summit », a indiqué M. Sinclair.

Il a ajouté que les deux conférences « espèrent favoriser un plus grand dialogue afin de promouvoir les intérêts de l’Afrique pour les Africains ».

« Nous sommes fiers de faire en sorte que cela se produise et de créer des opportunités qui stimulent les investissements, les transactions et les partenariats qui façonneront un avenir meilleur pour l’Afrique et ses habitants », a-t-il conclu.

Af’Sud : vers l’introduction du réseau 5G

Le numérique est « essentiel » pour la croissance de l’économie sud-africaine qui se remet des effets de la pandémie de Covid-19, selon Cyril Ramaphosa.L’Afrique du Sud a conclu une vente aux enchères de spectre à forte demande pour les télécommunications mobiles, rapportant au gouvernement près d’un milliard de dollars de revenu, a annoncé ce mardi le président Cyril Ramaphosa.

Le spectre de 960 millions de dollars US pour les télécommunications mobiles ouvrira la voie à un Internet plus rapide et à une connectivité moins chère avec le déploiement de l’Internet 5G dans le pays, a poursuivi le chef de l’État sud-africain.

« Nous sommes déterminés à ce que l’Afrique du Sud ne soit pas laissée pour compte par l’économie numérique, tout comme nous sommes déterminés à ce qu’aucune communauté et aucune personne ne soit laissées pour compte dans l’expérience des vastes avantages d’être numériquement connecté au monde », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « L’octroi de licences pour le spectre est l’une des principales réformes que nous mettons en œuvre pour moderniser et transformer les industries de réseau clés comme l’énergie, les télécommunications, les transports et l’approvisionnement en eau ».

Le président a déclaré que la vente aux enchères de vendredi dernier a déjà créé de nouvelles « opportunités d’investissement dans la production d’électricité, le transport ferroviaire de marchandises et les ports ».

Selon lui, « l’octroi de licences pour ce nouveau spectre sera accompagné d’obligations sociales convenues pour connecter les écoles publiques, les établissements de santé et les postes de police au cours des trois prochaines années ».

« Comme la richesse minérale qui se trouve sous notre sol, le spectre radioélectrique est une ressource nationale précieuse qui doit être utilisée au profit de tous les Sud-Africains », a déclaré Cyril Ramaphosa.

Zambie : arrestation du chef de l’opposition pour corruption

Le principal leader de l’opposition zambienne, Given Lubinda, est soupçonné d’enrichissement illicite.La Commission anti-corruption (ACC) a annoncé que l’opposant Lubinda a utilisé sa position de membre du gouvernement de l’ancien président Edgar Lungu pour s’enrichir.

Lubinda, qui a été élu président par intérim du principal parti d’opposition, le Front patriotique, après la défaite de Lungu à l’élection présidentielle de l’année dernière, est accusé d’avoir utilisé des produits du crime pour acquérir une maison á 260.000 dollars et aurait plus de 279.000 dollars sur son compte bancaire, qui proviendraient également de pots-de-vin reçus entre 2018 et 2019.

« Les propriétés ci-dessus sont raisonnablement soupçonnées d’être des produits du crime », a déclaré l’ACC, précisant que Lubinda a été libéré après avoir été interrogé.

Lubinda a occupé plusieurs postes ministériels depuis 2011, notamment ceux des Affaires étrangères entre 2012 et 2013 et de la Justice.

Rwanda : hausse de 10,9 % du Pib en 2021

Le produit intérieur brut (Pib) du Rwanda a augmenté de 10,9 % en glissement annuel en 2021, contre une baisse de 3,4 % en 2020, selon les données de l’Institut national de la statistique (NIS).« Ce chiffre reflète un fort rebond par rapport à une projection initiale de 5,6 % », a expliqué, lundi, à la presse le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana.

En particulier, les services ont contribué à 48 % du Pib, l’agriculture à 24 % et le secteur industriel à 20 %, les impôts directs nets représentant 8 %.

Cela reflète une augmentation de 6 % dans l’agriculture, de 13 % dans l’industrie et de 12 % dans les services.

Alors que les cultures vivrières ont augmenté de 7 %, en raison de bonnes récoltes tout au long des saisons agricoles, les cultures d’exportation ont diminué de 1 % en raison d’une baisse de 1 % de la production de café. Cependant, la production de thé a augmenté de 7 %.

L’Institut national de la statistique (NIS) note également que la croissance de l’industrie est attribuée aux bonnes performances des activités manufacturières qui ont augmenté de 11 %, stimulées par une augmentation de 6 % de la production de boissons.

Les textiles, les vêtements et les articles en cuir ont également augmenté de 16 %, les produits chimiques, le caoutchouc et les produits en plastique de 23 % et les produits métalliques, les machines et les équipements de 4 %.

Les mines et carrières ont connu une augmentation de 27 %, tandis que la construction a augmenté de 15 %.

TICT commande deux grues portuaires pour renforcer ses activités

Tincan Island Container Terminal Limited (TICT) a commandé deux grues mobiles portuaires éco- efficaces Konecranes Gottwald de sixième génération.Ces nouveaux équipements dont la livraison est prévue pour juin 2022, permettront d’améliorer l’efficacité opérationnelle de TICT et de soutenir le développement de son trafic conteneurisé.

Les grues nouvellement acquises ont une portée de 54 m pour une capacité de 150 tonnes. Elles s’appuient sur leur grande capacité de levage pour optimiser leurs performances et disposent également d’une base de soutènement personnalisée adaptée aux conditions locales, ainsi que d’une extension de grue à tour pour atteindre les conteneurs positionnés en hauteur.

Depuis 2006, TICT a réalisé d’importants investissements pour moderniser son terminal à conteneurs et participe désormais à d’autres projets, notamment la modernisation de son service de transport par barges pour réduire la congestion urbaine. TICT s’engage également à intensifier ses efforts en matière d’environnement en s’appuyant sur les huit piliers fondamentaux du label Green Terminal. Cette démarche, approuvée par Bureau Veritas, a été lancée en 2021 par Bolloré Ports et couvre l’ensemble des problématiques environnementales.

« Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans un projet global visant à renforcer la compétitivité du port de Lagos. Les deux grues mobiles qui équiperont le terminal à conteneurs permettront une hausse des volumes manutentionnés, afin de répondre aux exigences d’une activité en constante progression et d’améliorer notre productivité. En parallèle, nous travaillons au développement de nos activités de transport par barges afin de promouvoir une solution logistique plus durable pour nos clients, en accord avec notre stratégie RSE », a déclaré Etienne Rocher, Directeur général de TICT.

Tincan Island Container Terminal (TICT) est un consortium formé de Bolloré Ports et d’un partenariat chinois, constitué de China Merchants Holding International (CMHI) et China Africa Development Fund (CADF). En plus de 15 ans, TICT a réalisé de nombreux investissements en travaux d’infrastructures et d’équipements, et emploie près de 600 personnes, avec l’objectif de faire de Tincan le terminal le plus performant de la capitale économique du Nigéria, avec des connexions directes vers les principales autoroutes de la mégapole et ses différentes zones industrielles.

La Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite planchent sur leur coopération

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio et l’Ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite, Abdullah Bin Hamad Alsubaiee, ont évoqué, lundi à Abidjan, la coopération entre les deux pays.Au cours d’un huis-clos d’environ une heure, le ministre Bertin Konan Kouadio et l’ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsubaiee ont passé en revue les voies permettant de renforcer le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

Le tête à tête entre les deux délégations a porté essentiellement sur le renforcement de la qualité des relations entre les deux pays. Le ministre ivoirien a salué cette visite qui augure selon lui, de lendemains meilleurs pour la coopération ivoiro-saoudienne.

« (…) Nos liens de coopération sont au très beau fixe. Cela se traduit par ce déplacement également », s’est félicité le ministre KKB, remerciant «l’Arabie Saoudite pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour accompagner la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix ».

Auparavant, le diplomate saoudien a dit avoir pris bonne note du tableau qui lui a été dressé par le ministre en charge de la réconciliation et de la cohésion nationale.

Il a rappelé la visite effectuée par le ministre KKB à la chancellerie du royaume de l’Arabie Saoudite à Abidjan. A cette occasion, les deux hommes avaient déjà «évoqué les voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire».

Forum mondial de l’eau: l’Omvs reçoit le prix Hassan II

L’Omvs, qui a été distinguée lundi à Dakar, était parmi les favoris du Grand Prix Hassan II pour l’Eau.Ce n’est pas vraiment une surprise. À la veille de l’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau, son nom circulait comme grand favori de cette prestigieuse qui, tous les trois ans, récompense une personnalité ou une institution active dans le domaine de l’eau. Lundi, lors de la première journée de ce plus grand événement international lié à l’eau qu’abrite jusqu’à 26 mars la capitale sénégalaise, Dakar, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau a été décerné à l’Omvs (Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal).

La distinction qui est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars a été remise, ce lundi par le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au Haut Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.

Selon le jury, l’organisation ouest-africaine, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son travail en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique et alimentaire du grand bassin transfrontalier. Mais aussi pour son action pour la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres.

Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu le Roi Hassan II pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.

Avant cette édition de Dakar en 202, initialement prévue en 2020 mais décalée en raison de la pandémie de Covid19, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau avait été décerné à Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015 et Brasilia en 2018.

Depuis sa création en 1997, le Forums Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans. L’édition organisée cette année à Dakar est la première qui se tient en Afrique subsaharienne et la seconde en Afrique après celle de Marrakech en 1997. 

Les Sud-Africains invités à promouvoir la cohésion sociale

La nation arc-en-ciel est minée depuis l’apartheid par des dissensions raciales.Les Sud-Africains devraient profiter de la commémoration de la Journée des droits de l’homme « pour favoriser une plus grande cohésion sociale, la construction de la nation et une identité nationale partagée » dans tout le pays, a déclaré le gouvernement ce lundi dans un communiqué. 

« Il est de notre devoir, en tant que nation, de nous efforcer à parvenir à un développement socio-économique inclusif, tout en veillant à combattre le racisme, la discrimination raciale et toute intolérance connexe dans le pays », ajoute notre source. 

La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 21 mars pour commémorer l’assassinat de 69 hommes et femmes non armés en 1960 au poste de police de Sharpeville pour avoir protesté pacifiquement contre les lois sur les laissez-passer (passeports internes). 

Cet événement est désormais connu sous le nom de « massacre de Sharpeville », et le mois de mars a été désigné comme le mois des droits de l’homme afin de rendre hommage à ceux qui ont permis à la nation arc-en-ciel d’accéder à la liberté et à la démocratie.

 « Il s’agit notamment des hommes et des femmes courageux qui ont défilé à Sharpeville le 21 mars 1960 pour l’abolition des lois sur les laissez-passer », poursuit le gouvernement sud-africain. 

Outre les 69 personnes qui ont perdu la vie ce jour-là, quelque 180 autres ont été blessées lors de cet événement sanglant qui a laissé le pays complètement choqué par les pires tueries du régime d’apartheid.

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

Accès à l’eau : le Sénégal en bonne voie vers l’ODD 6

Le pays hôte du 9e Forum mondial de l’eau, à travers son Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), a effectué des avancées considérables dans la fourniture de l’eau en milieu rural.Réduire les disparités entre les villes et les villages. Une promesse du président Macky Sall. Pour la matérialiser, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) intervient jusque dans les coins les plus reculés du Sénégal pour notamment démocratiser l’eau potable.

« Ces dernières années, nous avons accentué les efforts avec la réalisation de près de 2100 forages et plus de 670 châteaux d’eau, la mise en service d’une 3e usine de traitement d’eau d’une capacité de 200 mille mètres cube par jour, la construction en cours d’une première unité de dessalement de l’eau de mer à Dakar, la densification des réseaux de transport et de distribution d’eau et l’intensification des travaux d’assainissement », a expliqué le chef de l’État sénégalais.

Il s’exprimait à l’ouverture du 9e Forum mondial de l’eau dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Le Sénégal, pays hôte de cet évènement, vise l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 6 portant sur l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour y parvenir, il faut d’après Macky Sall un engagement individuel et collectif plus soutenu contre le gaspillage industriel et domestique de l’eau et une agriculture irriguée plus respectueuse de l’environnement.

L’utilisation responsable de l’eau s’impose au moment où elle se raréfie au point d’engendrer des tensions interétatiques.  Pour prévenir cela, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) relève l’urgence d’agir sur plusieurs leviers.

Il s’agit pour lui d’encourager davantage la gestion concertée des bassins transfrontaliers, de poursuivre la mise en place de systèmes de régulation efficaces et socialement équitables parce que l’eau ne peut être considérée comme un simple bien économique dont l’exploitation  est soumise à la seule loi du marché, de promouvoir l’économie circulaire d’assainissement par le traitement et le recyclage des eaux usées afin de réduire l’impact environnemental et sanitaire, et stimuler la création de nouvelles activités génératrices de revenus.

Le Sénégal, qui accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau, poursuit « sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques » selon le successeur d’Abdoulaye Wade. Une ligne qui justifie son appartenance à deux organismes de bassin à savoir l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) créées respectivement en 1972 et 1978.

La Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie et le Sénégal « coopèrent ensemble de façon concertée à travers des activités et surtout à travers des infrastructures communes de développement », se félicite Macky Sall.

Le Sénégal, signataire de la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, a pris l’initiative d’inscrire dans l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies, la première fois en avril 2016, la thématique eau, paix et sécurité lors de son mandat en tant que membre non permanent.

« Nous avions voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflits liés à l’eau au 21e siècle », a indiqué le président sénégalais, non sans ajouter que « le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau à l’image de ce que fait la Banque Mondiale et les autres institutions internationales depuis des décennies ».

Toutefois, soutient le chef de l’État sénégalais, il est temps que le G20 élargisse sa composition pour permettre à l’UA d’en devenir membre compte tenu des enjeux globaux qui s’attachent à la problématique de l’eau et à bien d’autres préoccupations mondiales.

« L’Afrique compte plus d’un quart des pays membres des Nations Unies. L’Afrique, c’est 30 millions de km2 et 1,4 milliard d’individus. Elle constitue la 8e économie mondiale en termes de Produit Intérieur Brut », a fait savoir Macky Sall. 

Ce Forum mondial de l’eau prend fin le 26 mars prochain. Les présidents congolais, bissau-guinéen, mauritanien et éthiopien – Denis Sassou-Nguesso, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Oul El-Ghazouani, Sahle-Work Zewde – ont assisté au lancement des activités.

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Malawi : une campagne de vaccination contre la polio

La campagne, portée par l’Organisation des nations unies (ONU), cible plus de neuf millions d’enfants.Une épidémie de poliomyélite est récemment survenue en Afrique australe. Pour protéger ses populations, le Malawi, sous l’égide l’Organisation des nations unies, a lancé une campagne de vaccination contre cette maladie.

Cette première phase de la campagne de vaccination de masse vise à contenir l’épidémie détectée pour la première fois au Malawi le mois dernier. Elle sera suivie de campagnes au de vaccination au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie à partir du 24 mars.

Trois autres séries de campagnes devraient être lancées dans les mois à venir, couvrant plus de 20 millions d’enfants.

Forum mondial de l’eau : Macky plaide au nom des Africains.

La cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous triennal s’est déroulée, ce mardi 21 mars, à Dakar Arena de Diamniadio, à la périphérie de la capitale sénégalaise.L’eau, source de vie, est au cœur des enjeux du monde contemporain. Sa gestion intelligente est devenue un impératif dans un contexte de raréfaction prononcée de la ressource. Le Forum de Dakar sur cette problématique est axé sur le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

S’exprimant dans la salle polyvalente de Dakar Arena, pour le lancement de six jours d’échanges, le président Macky Sall a souligné que « l’eau est, selon une vielle sagesse, au commencement et à la fin de la vie ».

Pourtant, constate le chef de l’État sénégalais, la situation n’est pas rassurante « si on en juge par les indicateurs du rapport des Nations Unies sur l’eau publiés en mars 2021 ». En effet, le document révèle que deux personnes sur cinq dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare. Les femmes et les filles passent plus de 200 millions d’heures par jour à chercher le liquide précieux.

De plus, renseigne le rapport onusien, 2,1 milliards de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée, 80 % des eaux sont rejetées dans la nature sans aucun traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus et 90 % des 1000 catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990 sont liées à l’eau.

Si rien n’est fait, avertit Macky Sall, la situation ira de mal en pis en raison notamment de la forte pression démographique, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes. Le 9e Forum mondial de l’eau, le premier en Afrique subsaharienne, est donc l’occasion de sonner l’alerte sur la gravité de l’heure.

À en croire le président en exercice de l’Union Africaine (UA), les questions hydriques doivent rester au cœur de l’agenda international car « il y va de la vie et de la santé de milliards d’individus, mais également de la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».

Concluant son propos, Macky Sall a assuré que l’ampleur des défis à relever donne du sens aux différentes thématiques de cette édition du plus grand évènement planétaire lié à l’eau.

Il s’agit entre autres des mécanismes de financement et de la gouvernance de l’eau, de l’innovation en matière d’assainissement, de la problématique de l’eau potable en milieu rural, de la recherche scientifique pour maximiser l’utilisation de l’eau et la réutilisation des eaux usées.

À Dakar, le monde se retrouve autour de l’eau

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte.C’est une première en Afrique subsaharienne. Dakar, capitale du Sénégal, accueille du lundi 21 au vendredi 26 mars, la neuvième édition du Forum mondial de l’eau. L’événement, organisé à Diamniadio, le nouveau pôle urbain annexe de la capitale sénégalaise situé à 50 kilomètres du centre-ville, est placé sous le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Un sujet pour lequel Dakar, « villes de tous les extrêmes » et « l’un des lieux les plus vulnérables de la planète », selon les mots de l’hydrologue Emma Haziza, et l’Afrique subsaharienne, où 500 enfants meurent chaque jour faute d’eau salubre et d’assainissement insuffisant et où 70% de la population n’est connecté à aucun réseau, ne pouvait qu’être un lieu idéal pour en débattre. 

Plus de 5000 participants, dont des chefs d’Etat, des responsables d’institutions internationales, des patrons de sociétés spécialisées dans l’eau ainsi que des acteurs de la filière, des experts et des chercheurs, sont attendus à ce Forum. 

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Cette édition de Dakar devait se tenir en mars 2021. Mais elle a été décalée d’une année en raison de la pandémie de COVID-19.

Dans une tribune parue à la veille de la rencontre sur le site officiel du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a plaidé  pour que la communauté internationale place » l’eau au cœur de l’action du multilatéralisme et des politiques internationales, pour bâtir des mécanismes de riposte efficaces face aux crises multiformes et pour la construction d’un monde post-COVID-19 résilient, prospère et stable ».

Macky Sall, qui est depuis début février président en exercice de l’Union africaine, souhaite que la rencontre soit l’occasion de saisir des « leçons apprises » et de partager « des expériences innovantes issues des projets labellisés de l’Initiative Dakar 2022, en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Comme lors de chaque édition du Forum depuis 2002, « Dakar 2022 » sera l’occasion de la remise du Grand  Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, une distinction créée par le Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau pour récompenser « l’excellence en matière de coopération et de gestion rationnelle dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau ». 

Lors du dernier Forum, organisé en 2018 à Brasilia, le prix Hassan II pour l’Eau, qui est aujourd’hui à sa septième édition, avait été attribué à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), en reconnaissance des travaux menés sous l’égide de son Secrétaire général, M. Angel Gurría, « pour avoir élevé la sécurité de l’eau au rang de grande cause mondiale, ainsi que pour les orientations pratiques fournies dans ce domaine aux pays du monde entier ».

Le prix Hassan II pour l’Eau est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars. Une forte délégation marocaine conduite par le ministre de l’équipement et de l’eau, Nizar Baraka devait le remettre au nouveau lauréat. 

Mali : décès de Soumeylou Boubèye Maïga

L’ancien Premier ministre a rendu l’âme, ce lundi 21 mars à Bamako, dans une clinique où il était soigné depuis décembre dernier.Le Mali est en deuil. Le président de l’Alliance pour la Solidarité-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maïga, est décédé ce lundi matin. En prison depuis août 2021, il a vu son état de santé se dégrader ces dernières semaines, poussant sa famille à demander aux autorités de la transition son évacuation à l’étranger.

Né le 8 juin 1954 à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il a été Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Abidjan abrite la 2e édition du Cyber Africa Forum

La capitale économique ivoirienne abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum (CAF), qui se tiendra sous le signe de la souveraineté numérique et de la protection des données.Ce forum aura lieu sous le haut parrainage du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, et en la présence d’acteurs majeurs de l’écosystème de la cybersécurité tels que Huawei, Deloitte, Orange ou Ecobank, selon une note reçue lundi.  

Cette rencontre est co-organisée par Ciberobs, plateforme de référence sur la cybersécurité en Afrique et Jeune Afrique Media Group, groupe panafricain, leader dans les media et l’évènementiel.

L’édition 2022 du Cyber Africa Forum se déroulera autour du thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain », un sujet important visant à établir la confiance numérique via la protection des données.    

Elle permettra d’aborder l’émergence de nouveaux risques en matière de cybersécurité, liés aux pratiques associées à la numérisation des sociétés africaines (télétravail, finance numérique et/ou décentralisée, commerce en ligne, souveraineté dans un contexte de tensions géopolitiques…).

Des thématiques concerneront directement plusieurs acteurs économiques majeurs actifs en Afrique, à l’instar d’Atos, CCDOC, Cybastion ou encore ESET Africa, notamment présents aux côtés de bien d’autres acteurs publics (dirigeants politiques, organisations multilatérales…) et privés.

« Les risques économiques liés à la cybersécurité sont une réalité en Afrique. Le Cyber Africa Forum se veut être cette plateforme d’échanges de référence sur le continent qui rassemble les acteurs africains et internationaux afin de mettre le risque cyber au cœur des problématiques de l’Afrique, comme enjeu de son émergence », a déclaré Franck Kié, président-fondateur de Ciberobs.

« Depuis dix ans, notamment via l’Africa CEO Forum, nous sommes au plus près des problématiques du secteur privé et le constat est clair », a dit M. Frédéric Maury, directeur général délégué à Jeune Afrique Media Group.

A la différence des grandes entreprises à travers le monde, les CEOs africains perçoivent le potentiel de la data et du digital mais négligent encore trop souvent le risque cyber, qui est pourtant l’un des plus importants opérationnellement, a-t-il ajouté. 

C’est pour cela, soulignera-t-il, que le groupe a décidé, aux côtés de Ciberobs, de faire du Cyber Africa Forum un lieu incontournable sur le sujet. A cet évènement de référence de la cybersécurité en Afrique qui prévoit 23 panels et plus de 80 intervenants, des décideurs de plus de 25 pays sont attendus.

« Nous jouons le rôle de facilitateurs en fournissant des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs d’Afrique subsaharienne », a assuré pour sa part Nathalie Kienga, vice-présidente de Ciberobs.

Le Cyber Africa Forum 2022 mettra à l’honneur les talents de la cybersécurité africaine via plusieurs initiatives, notamment la « Cyber Africa Women », qui vise à promouvoir et soutenir les femmes dans le domaine de la cybersécurité et du numérique. 

Il décernera également des prix à des personnalités qui ont œuvré pour le renforcement de la cybersécurité sur le continent ; et une récompense inédite en faveur de la start-up de l’année dans le domaine de la cybersécurité.

Un hackathon réunira une trentaine de candidats autour d’une épreuve de CTF (Catch the flag) à l’issue de laquelle les trois premiers à terminer le challenge seront récompensés à ce second forum sur la cybersécurité africaine.

L’édition 2021 du Cyber Africa Forum a connu une participation massive de l’ensemble de l’écosystème de la cybersécurité, tant du secteur public que privé avec 700 participants sur site et plus d’un millier sur Facebook et YouTube Live.

Plus de 50 partenaires et sponsors, 60 pays représentés et plus de 150 rendez-vous d’affaires organisés ont été enregistrés à la première session qui a regroupé autorités publiques, dirigeants d’entreprises, spécialistes de la cybersécurité.

Fondée en 2019, Ciberobs-Make Africa Safe est une plateforme de premier ordre en matière de cybersécurité, avec des activités dans la sphère médiatique, dans la construction d’expertise et d’opportunités (Cyber Africa Community) ainsi que dans le Conseil (Ciberobs Consulting).

L’organisation est à l’origine du Cyber Africa Forum, événement de référence dans le domaine de la cybersécurité en Afrique. Ciberobs-Make Africa Safe a été fondée par Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum et Managing Partner de Ciberobs Consulting.

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Plus de 20.000 volontaires étrangers engagés en faveur de l’Ukraine

« Plus de 20000 volontaires étrangers sont engagés en faveur de l’Ukraine. Aucun marocain », selon la diplomate ukrainienne dans un entretien exclusif avec APA news.L’ambassadeure d’Ukraine au Maroc, Mme Oksana Vasylieva s’est livrée sans langue de bois sur les questions d’actualité et notamment l’invasion de son pays par la Russie, la position marocaine vis-à-vis de ce conflit, sans oublier le sort des étudiants marocains en Ukraine.

 De prime abord, la diplomatie ukrainienne a qualifié la situation dans son pays de « grave ». Pour elle, il s’agit d’une une guerre à grande échelle lancée par la Russie en Ukraine et non d’un conflit en Ukraine comme on tente de le décrire souvent.

Selon elle, l’armée russe attaque l’Ukraine depuis le territoire russe et celui de la Biélorussie mais aussi des parties occupées depuis 2014 Donetsk et le Donbass et la Crimée. « L’armée russe cible les plus grandes villes comme la capitale Kiev, Kharkiv, qui est un centre économique très important, Odessa, Zaporozhye. La Russie a tiré plus de 1000 missiles sur des zones résidentielles depuis le début de la guerre. Ils ont attaqué à l’aide de leur aviation, leurs chars et leur artillerie », a-t-elle fait savoir.

 Pour ce qui est de la situation humanitaire, l’ambassadeure d’Ukraine au Maroc a déploré cette situation qu’elle a qualifiée « d’alarmante ». « Vous pouvez imaginer que quand on bombarde chaque jour, chaque nuit, les immeubles et les quartiers, les villages et campagnes, les Ukrainiens vivent dans la peur et l’anxiété. Il y a près de 3 millions de réfugiés ukrainiens qui se trouvent actuellement dans les pays limitrophes qui les reçoivent avec beaucoup de convivialité », a-t-elle décrit

 Interrogée sur le nombre de victimes suite à cette guerre, la diplomate ukrainienne a fait savoir que quotidiennement, l’armée russe a tué des dizaines de civils. Selon les données des Nations-Unies, 1500 civils ont trouvé la mort dont 110 enfants. « Mais les pertes militaires russes sont dix fois plus importantes que celles ukrainiennes. La Russie a perdu 14800 soldats russes », a-t-elle indiqué.

 Au sujet de la position du Maroc vis-à-vis de ce conflit et la décision de la non-participation au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Vasylieva n’a pas voulu commenter cette décision. « La position du Maroc est claire. Nous ne la commentons pas », a-t-elle dit

 Pour ce qui est du post publié sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Rabat en date du 24 février 2022 sur sa page Facebook, encourageant des volontaires étrangers à joindre les forces ukrainiennes, la diplomatie ukrainienne a affirmé que ce « post a été supprimé de nos pages officielles sur les réseaux sociaux.

 « Pendant les premiers jours, le président de l’Ukraine a signé le décret de la légion internationale ukrainienne dans lequel il a invité les étrangers, qui ont une expérience militaire, à joindre volontairement les forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi toutes les Ambassades ukrainiennes ont diffusé l’information relative à l’appel de notre chef d’Etat. Près de 20.000 volontaires de 52 pays ont rejoint l’armée ukrainienne. Mais il n’y aucun Marocain parmi eux », a-t-elle expliqué.

 Et d’ajouter que « les autorités marocaines ont fait une observation générale pour exprimer leur désaccord avec cet appel. C’est pourquoi nous l’avons supprimé de nos pages sur les réseaux sociaux ».

 Au sujet des étudiants marocains d’Ukraine, qui constituent la deuxième communauté estudiantine dans le pays, Mme Vasylieva a indiqué que l’ambassade est en contact permanent avec le ministère marocain des Affaires étrangères, « pour suivre la situation des Marocains en général qui sont restés en Ukraine ».

 Actuellement, plus de 6000 étudiants ont réussi à regagner le Maroc depuis le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères en date du 12 février à ce jour. Selon les derniers chiffres, 35 étudiants marocains ont été évacués de la ville de Soumy encerclée par les Russes. On a décrété en Ukraine des vacances scolaires jusqu’au 1er avril », a-t-elle précisé.

 « Entre temps, le ministère ukrainien de l’Enseignement se penche sur l’élaboration d’un système d’enseignement qui assurera la continuité pour les étudiants marocains mais aussi tous les étudiants étrangers. Cela dépend des régions. Dans celles qui sont moins touchées par la guerre, on optera probablement pour l’enseignement en présentiel. Dans celles les plus touchées, on va mettre en place un système d’enseignement à distance. Nous attendons de toute façon la décision du ministère ukrainien de l’enseignement sur les options à adopter. Je peux rassurer les étudiants que nous ferons tout pour qu’ils poursuivent leurs études sans qu’ils soient lésés », a-t-elle enchainé. Pour rappel, les Marocains constituent 10% des étudiants étrangers après l’Inde. Ils sont près de 9000 au total.

 Côté échanges économiques Maroc-Ukraine, l’ambassadeure d’Ukraine à Rabat a expliqué que les échanges économiques sont à l’arrêt puisque l’armée russe a bombardé tous les ports, aéroports et a même perquisitionné certains navires.

 Selon elle, « l’arrêt de ces échanges, non seulement avec le Maroc mais avec le reste du monde, est porteur de risques pour la sécurité alimentaire internationale. L’Ukraine a 15% du marché du blé mondial et 55% du marché du maïs pour ne citer que ces deux exemples ».

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-Espagne et la flambée des prix des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend au sujet du Sahara marocain.

Selon un communiqué du Cabinet royal, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ». A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée ».

+Finances News Hebdo+ écrit que la sortie médiatique du ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa, qui a annoncé la mobilisation par le gouvernement de 15 milliards de DH (1,4 milliard d’euros) supplémentaires pour limiter l’impact de la crise actuelle sur les citoyens appelle deux remarques principales.

Premièrement, ce montant ne sera pas suffisant pour restituer le pouvoir d’achat aux citoyens, qui s’est déjà fortement dégradé à cause de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques, explique le journal.

Certes, on ne peut passer sous silence l’effort budgétaire fait par le gouvernement pour subventionner le gaz butane et la farine, mais le panier de la ménagère est bien plus large que ces deux produits, constate-t-il.

Dans ce contexte de sécheresse et de guerre russo-ukrainienne, les tensions sont ainsi ressenties non seulement sur les prix des produits alimentaires, mais également sur les prix à la pompe, un dossier auquel le gouvernement n’a rien proposé de concret, à l’exception de la promesse d’un soutien aux transporteurs routiers, dont les modalités restent à définir, note-t-il.

Mais la +Vie Éco voit+ le verre à moitié plein, en soulignant que la flambée actuelle des prix des matières premières et de denrées alimentaires au niveau mondial, malgré tous ses effets négatifs, aura néanmoins un point positif, expliquant qu’elle obligera les pouvoirs publics à activer encore plus la mise en place de réformes des dispositifs de subvention dans leur globalité en se dirigeant vers les aides directes basées sur le Registre social unifié.

Sans le vouloir et sous la pression de la conjoncture et des prix à l’international, le gouvernement est en passe de produire une expérience réduite à travers les aides directes qui seront accordées aux transporteurs, constate l’hebdomadaire, soulignant que ce dispositif, bien que préparé dans l’urgence, reflète parfaitement le principe du ciblage.

Les prix et cours mondiaux des hydrocarbures étant à leur plus haut niveau, le principal défi pour le gouvernement consistait à éviter que les hausses de prix à la pompe engendrent, par le biais du transport, une flambée des prix des marchandises et des biens de consommation, soutient-il.

La solution judicieusement mise en place a consisté donc à accorder aux transporteurs seuls une subvention directe de sorte qu’ils gardent inchangés leurs tarifs, explique-t-il, estimant que le principe de ciblage peut être pertinent dans d’autres types de politiques publiques.

Côte d’Ivoire : 5 milliards F CFA pour une cacaoculture durable

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a signé, vendredi à Abidjan, un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais).La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao du monde. Pour pérenniser cette culture, le gouvernement va recevoir 5 milliards F CFA de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui agit en qualité d’« agence accréditée » auprès du Fonds vert pour le climat.

Ce financement s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions (de carbone) en Côte d’Ivoire » (Promire).

Il devrait permettre, a détaillé Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, « de finaliser et d’opérationnaliser la Norme d’excellence environnementale REDD+ et de déployer (le projet) dans trois régions du pays » à savoir la Mé, le Sud Comoé et l’Agneby Tiassa.

Selon M. Assi, le « partenariat dynamique » entre la FAO et l’État ivoirien va favoriser l’innovation pour une agriculture durable, la restauration des paysages forestiers et l’agroforesterie.

De son côté, Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet, le premier financé par le Fonds vert climat dans ce pays, est une réponse concrète aux critiques contre la déforestation. L’organisme onusien a dit travailler avec le ministère de tutelle ivoirien pour « bien articuler la composante 1 du projet ».

Poursuivant, M. Gaiji a déclaré que « c’est un grand pas afin d’assurer la transition écologique » de la Côte d’Ivoire. À terme, les capacités du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+, cheville ouvrière de la mise en oeuvre dudit mécanisme, doivent être renforcées à travers l’achèvement de son architecture nationale.

Coordonnateur du projet, le colonel Jonas Assimi a indiqué que le projet Promire se déroulera sur cinq ans et touchera 34 forêts classées, soit 549.581 hectares.

Sénégal : l’USAID lance une nouvelle initiative dédiée aux entrepreneurs

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a dévoilé, jeudi soir à Dakar, le projet « Reveal (révéler en français) » doté d’un budget de 150 millions de dollars.Créer, innover et faire prospérer des entreprises grâce à des services de conseil et de financement. C’est en ces mots que se résume le nouveau projet « Entrepreneuriat et Investissement » de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Sous un chapiteau dressé dans l’enceinte du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, des centaines d’entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, influenceurs et chefs d’entreprise de premier plan ont pu échanger en opportunités d’affaires et d’investissement.

Ces ateliers interactifs ont notamment permis de retracer le parcours de jeunes qui ont réussi. Ndella Christine Faye en est une. De secrétaire de direction à la Fédération des boulangers du Sénégal (FBS), elle est passée à propriétaire d’une boulangerie à Kaolack (Centre).

Pour y arriver, elle a consenti à des sacrifices : « Durant quatre années, je me suis privée de cheveux naturels, des perruques, des belles robes…  J’ai ainsi pu épargner quatre millions F CFA. Par la suite, j’ai obtenu un prêt de 10 millions F CFA. Néanmoins, c’était insuffisant pour démarrer », explique-t-elle sous le regard admiratif de l’assistance.

Déterminée à atteindre son objectif, elle décide quand même de se lancer avec « des équipements d’occasion ». Un pari réussi pour cette diplômée en Droit des affaires. « Aujourd’hui, je suis la cheffe d’une entreprise de plus de 30 employés. Je travaille maintenant avec des équipements neufs et je fournis du pain chaud aux Kaolackois », se félicite Mme Faye, toute souriante.

Plusieurs autres entrepreneurs ont, à travers leurs récits, invité les jeunes désirant se lancer dans la création d’entreprise à plus d’abnégation et de courage. Des qualités indispensables selon Abdoul Ahad Diallo. « Je suis rentré de France alors que j’avais un salaire de 2 millions F CFA. La première difficulté à surmonter était de convaincre mes parents. Il m’a fallu des mois pour y parvenir. J’ai aussi vécu des mois sans salaire. Mais cela ne nous a pas empêché de continuer. Et grâce à Dieu, nous nous en sortons bien », témoigne ce primo-entrepreneur actif dans les Technologies de l’information et de la communication.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.