Côte d’Ivoire: la Fondation MTN soutient des projets à impact social

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a signé, mercredi, une convention avec le ministère ivoirien de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d’assister des populations vulnérables et défavorisées.Mme Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, également secrétaire exécutive de la Fondation, a procédé à la signature du protocole avec la directrice de Cabinet dudit ministère, lors d’une cérémonie, à Abidjan.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de la ministre en charge de ce département, Mme Myss Belmonde Dogo qui s’est réjouie de ce paretnariat. 

 « Nous voulons faire de la solidarité une valeur nationale, et réduire le taux de pauvreté, telles sont nos missions ; nous devons ensemble, faire en sorte d’ancrer dans nos valeurs la solidarité (….) une marque d’identité », a déclaré Mme Dogo, à l’issue de la cérémonie. Ces actions, a-t-elle ajouté, entrent dans la vision du président de la République, « celle de la Côte d’Ivoire solidaire ». 

Outre, l’apport des solutions digitales pour le développement de l’Afrique, cette filiale veut aussi redonner de l’espoir et de la dignité à l’homme. C’est pourquoi elle consacre, chaque année, « 1% de son résultat net aux activités de la Fondation », a fait savoir Mme Natenin Coulibaly. 

« En 16 ans d’existence, MTN Côte d’Ivoire a investi plus de 6 milliards Fcfa, à travers sa Fondation, dans des projets pour les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, et surtout pour les priorités gouvernementales », a-t-elle renchéri. 

 Ses actions, dit-elle, s’inscrivent dans les stratégies sociales du gouvernement ivoirien. Pour la secrétaire exécutive de la Fondation, tout le monde mérite les avantages d’un monde moderne et meilleur, l’objectif étant d’impacter et transformer des vies durablement.  

Dans cet élan, la Fondation était la semaine précédente à Blockhaus, dans l’Est d’Abidjan, pour le don d’une unité de production d’attiéké, un mets fait à base de semoule de manioc, l’aliment le plus consommé en Côte d’Ivoire.

Au-delà de la production, les femmes bénéficiaires vont faire la vente d’attiéké via le digital. Pour la Fondation, cela contribue à créer l’inclusion financière et l’éducation digitale des populations. La présente convention vise d’ailleurs ces genres de projets. 

Prônant des valeurs de solidarité, de partage et d’espoir, la Fondation MTN Côte d’Ivoire participe au développement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés, en particulier les populations vulnérables et les plus défavorisées. 

Chaque année, ce sont plus de deux millions de personnes qui sont quotidiennement impactées par ces actions dans toutes les localités du pays. Une opportunité pour la Fondation de réaffirmer son engagement auprès du gouvernement et apporter du bien-être aux plus vulnérables. 

Lancée en 2006, la Fondation de la société de téléphonie soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations, via l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles, les priorités nationales et le secours d’urgence « Y’ello Hope ».  

Sahel : 40 millions de personnes menacées de famine

Selon le secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-états de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), près de 40 millions risquent d’être confrontés à la famine.Abdoulaye Mahamadou a tiré la sonnette d’alarme par rapport au risque de famine au Sahel. Ce dernier, qui présidait à Dakar la réunion de concertation technique du dispositif régional de prévention et de gestion des crises (PREGEC), souligne que seuls le Cap Vert et le Liberia seront épargnés par cette situation.

A l’en croire, si aucune mesure n’est prise d’ici le mois août prochain, des millions de personnes risquent de connaître une insécurité alimentaire au cours de la prochaine période de soudure entre juin et août dans la bande du Sahel.

Cette situation traduit une détérioration inquiétante de la situation alimentaire jamais observée depuis 2005 dans la région.

Le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad sont les pays les plus touchés. L’expert a soutenu pour la campagne agricole dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, les récoltes sont estimés à 73 millions de tonnes, soit une baisse de -2,2% par l’année dernière et en hausse de 2,7% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Le secrétaire exécutif du CILSS, préconise une assistance alimentaire appropriée, pour assurer une consommation alimentaire adéquate.

Le Sénégal abrite une table ronde avec des hommes d’affaires russes

Le président du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, est attendu à Dakar pour une visite de travail dans un contexte de guerre Russie-Ukraine où les occidentaux veulent coûte que coûte voir les Etats africains se ranger dans leur camp.Une table ronde entre des hommes d’affaires russes et sénégalais est prévue ce jeudi matin à Dakar, suivie d’un déjeuner au palais de la République. En marge de cette cérémonie, le président Rustam Minnikhanov devrait faire le déplacement dans la capitale sénégalaise, informe Walf Quotidien.

Le Tatarstan, un riche État pétrolier, est surnommé la « caisse noire de Poutine », le président russe qui s’est mis à dos tous les pays occidentaux après qu’il a décidé d’envoyer ses troupes en Ukraine pour enrayer les velléités du président Volodymyr Zelensky d’adhérer à l’Union européenne (UE) puis à l’OTAN, l’organisation militaire des occidentaux dirigée par les Etats-Unis.

Si certains pays comme l’Erythrée ont pris fait et cause pour la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies, plusieurs autres pays du continent à l’instar du Sénégal ont préféré s’abstenir dans le vote condamnant l’invasion russe. Le président Macky Sall a expliqué la position de son pays par son adhésion aux principes de non-alignement et de règlement pacifique des différends.

Le Sénat américain approuve la « loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie »

Cette loi vise à imposer des sanctions aux Éthiopiens qui commettent des violations des droits de l’homme et bloque la livraison sur l’aide alimentaire.La loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie vise à imposer des sanctions à ceux qui fournissent une formation, des armes ou un soutien financier aux personnes impliquées dans le conflit.

La proposition de loi sur la stabilisation, la paix et la démocratie en Ethiopie a été votée mardi par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. Elle peut maintenant être votée par l’ensemble de la Chambre des Etats-Unis. Un projet de loi similaire est à l’étude au Sénat.

S’il est adopté, le projet de loi va sanctionner des individus et suspendra l’assistance financière et de sécurité des Etats-Unis au gouvernement éthiopien jusqu’à ce que certaines conditions relatives aux droits de l’homme soient remplies.

Il exigerait également que les Etats-Unis s’opposent aux prêts accordés à l’Ethiopie et à l’Erythrée par des agences internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Le député Tom Malinowski, un démocrate du New Jersey qui a coparrainé le projet de loi, a déclaré qu’il était urgent d’agir.

« La guerre en Ethiopie a créé l’une des pires crises humanitaires au monde, et tous les combattants, ainsi que leurs soutiens étrangers, sont responsables d’horribles violations des droits fondamentaux de l’homme », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire : la mairie du Plateau veut acquérir la Tour NSIA à Abidjan

La délibération du Conseil municipal a autorisé une manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal.Le Conseil municipal du Plateau, réuni en session publique, le 18 mars 2022, a examiné différents points inscrits à l’ordre du jour de ses travaux dont un point spécialement consacré à l’offre commerciale de vente de la Tour NSIA proposée par NSIA Banque Côte d’Ivoire.

A l’issue des débats, les membres du Conseil municipal ont « unanimement salué cette initiative d’acquisition d’un immeuble pour permettre à la commune du Plateau, d’une part, de constituer un patrimoine foncier et, d’autre part, d’améliorer ses ressources propres à travers l’exploitation dudit immeuble qui génèrera pour elle des recettes additionnelles », souligne le communiqué.

De ce fait, après l’examen de l’offre, le Conseil municipal a autorisé le maire à adresser à la direction générale de NSIA Banque Côte d’Ivoire une lettre de manifestation d’intérêt pour l’acquisition dudit immeuble, ajoute le texte.

Par ailleurs, le Conseil municipal de la mairie du Plateau indique avoir décidé de « commander une contre-expertise complète qui lui permettra d’endosser une contre-proposition juridique et financière qui sera adressée à la banque ».

« La délibération du Conseil municipal qui a autorisé la manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal présents ou représentés lors du vote portant sur ce point », insiste la mairie.

En outre, aucun engagement définitif de la part des organes municipaux ne saurait se faire dans le cadre de cette acquisition en dehors de l’approbation de l’Autorité de tutelle des collectivités territoriales, poursuit la municipalité.

La mairie de la commune du Plateau mentionne que son action vise « la consolidation du patrimoine de la Commune qui est, à ce jour, l’une des rares grandes cités du monde, de surcroît membre du très sélectif GBD innovation Club ( club des centres d’affaires ) à n’avoir aucun patrimoine foncier propre ».

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan a profité de l’occasion pour lever tout équivoque sur son intérêt d’acquérir la Tour Nsia, à Abidjan, dans un communiqué, dénonçant des interprétations et accusations mal fondées.

« La volonté des organes municipaux de la commune du Plateau d’acquérir la Tour NSIA, fait l’objet d’interprétations, de suspicions diverses et même d’accusations infondées », indique un communiqué de la sous-direction de la communication de la municipalité.

Pour lever toute équivoque sur la démarche observée par l’autorité municipale, la mairie par la présente, « éclairer les populations du Plateau et l’opinion publique sur la réalité des faits se rapportant à cette information ».

Dans le cadre de l’offre publique de vente de la Tour NSIA initiée par NSIA Banque Côte d’Ivoire, qui compte délocaliser son staff administratif dans la Commune de Cocody, l’offre de cette banque fait l’objet de diverses manifestations d’intérêt aussi bien par des personnes morales que par des personnes physiques intéressées par cet immeuble, fait observer la municipalité.

A la Une, les violences aux barrages du Mondial 2022

Les actes de violence dans les matchs retour de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 en zone Afrique occupent l’essentiel des Unes des médias du continent consultés jeudi à APA.Wakatsera revient sur les matchs de barrages pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022 et note que « l’Egypte porte plainte contre le Sénégal ». « Après avoir perdu sur la séance de tirs au but, les Egyptiens se sont plaints de l’accueil infernal dont ils ont été victimes dont entre autres le bus retardé et caillassé, des joueurs victimes de jets de bouteille durant l’échauffement et banderoles à caractère raciste sont autant de griefs reprochés par la fédération égyptienne », a rapporté le journal burkinabè.

Toutefois, un juriste note dans le quotidien sportif sénégalais Stades que « la plainte n’a pas de chance de passer ». Mais cela pourrait ne pas être le cas pour le match Nigeria-Ghana dont la fin a été émaillée de violences après la qualification des Black Stars, selon Wakatsera qui dit « plus jamais ça dans les stades de football ».

« La CAF est profondément attristée par la mort subite du Dr Joseph Kabungo, médecin et officier antidopage de la CAF. Le Dr Kabungo, de nationalité Zambienne, est décédé dans la nuit du mardi 29 mars 2022, alors qu’il était en service en tant qu’officier de dopage de la FIFA lors du match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 entre le Nigeria et le Ghana à Abuja, au Nigeria », rapporte le journal.

En Mauritanie, Sahara Médias informe que « Mohamed Bilal (a été) reconduit à la Primature », indiquant que le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a renouvelé mercredi sa confiance au Premier ministre démissionnaire. Il est chargé désormais de « former un nouveau gouvernement, un décret en ce sens a été publié par la présidence de la République », ajoute le site mauritanien.

Au Sénégal, Walf Quotidien informe qu’une table ronde d’hommes d’affaires russo-sénégalais est prévue à Dakar ce jour. Cette réunion va se tenir en présence du président Macky Sall et de son homologue du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, en visite de travail au Sénégal. Si plusieurs pays occidentaux combattent la Russie après son invasion en Ukraine, le président Sall continue de parler avec les partenaires russes. Cette position fait dire au journal sénégalais que Macky Sall est dans un « jeu d’échecs ».

Sur le secteur de l’Eduction, Le Soleil indique que « Macky Sall veut une matérialisation des accords à partir de mai ». L’AS parle ainsi des « nouvelles priorités de Macky » axées sur l’accès universel à l’électricité, les réformes universitaires et la recherche agricole.

Mauritanie; la nouvelle mission du Premier ministre reconduit

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a reconduit Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après d’interminables heures d’attente  pour connaître l’identité du « nouveau Premier ministre », chargé de conduire une nouvelle équipe gouvernementale après la demision mardi 29 de de celle qui était jusqu’ici aux affaires, les Mauritaniens ont appris mercredi 30 mars que le chef de l’Etat a décidé de conserver Mohamed Ould Bilal comme Chef de gouvernement.  

La volonté de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques que cette décision pourrait provoquer suscite déjà une question: Sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’un chef d’équipe de proximité avec le citoyen?

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était essentiellement chargé de « coordonner l’action du gouvernementale.

La déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires au sein de l’opinion mauritanienne, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement et jouissant d’un espace d’une marge de manœuvre non négligeable.

Certes, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies ou mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans les luttes de pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur semble vouloir montrer un nouveau visage, tenant un discours nouveau, dans lequel il promet un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité annoncée.

Cependant, le Premier ministre reconduit a fait référence au discours tenu en fin de semaine dernière par le président Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature.

Dans ce discours, le président s’etait exprimé très franchement en déclarant : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

Les réponses au discours du président ont été faibles au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés). Mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur Ould Bilal semble donc vouloir sortir de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont la ligne principale semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen projeté  par Ould Bilal devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre en plus  des problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands. Avec sa nouvelle équipe gouvernementale qu’il doit bientôt former, le discret ingénieur Oule Bilal réussira-t-il cette « seconde  épreuve » dans sa carrière de Premier ministre qu’est  la « proximité »? 

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a repris confiance en l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, en tant que Premier ministre, et lui a confié la formation d’un nouveau gouvernement. Après des heures d’attente durant lesquelles les Mauritaniens ont vécu sur leurs nerfs pour connaître l’identité du « nouveau premier ministre », le chef de l’Etat mauritanien a décidé de reconduire Ould Bilal dans son poste.

La décision de garder l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, et de lui redonner confiance, malgré les tourbillons médiatiques qu’il va provoquer, s’est accompagnée d’un changement de discours : sommes-nous face à une nouvelle posture du Premier ministre, et à un passage d’un poste de « coordinateur » de l’action gouvernementale, à celui d’aller à la proximité du citoyen?!

Les Mauritaniens se souviennent du tollé suscité par la première déclaration de l’ingénieur Mohamed Ould Bilal, lorsqu’il a été nommé à la tête du gouvernement en août 2020, en disant qu’il était chargé de « coordonner l’action du gouvernement ».

C’était nouveau pour les Mauritaniens, une déclaration qui a fait l’objet de différents commentaires, dont la plupart critiquait la nouvelle fonction du chef de l’exécutif dans un pays habitué à des premiers ministres plus proches des chefs de gouvernement, et jouissant d’un espace de parole raisonnable.

Certs, depuis une vingtaine de mois, Ould Bilal s’est engagé dans la tâche qui lui a été confiée : « Coordonnateur du gouvernement », une fonction qu’il n’a quitté à aucun moment, dirigeant les commissions élargies et mini-ministérielles, et soumettant des rapports à la présidence, sans entrer dans la lutte des ailes du pouvoir et de l’influence.

Aujourd’hui, l’ingénieur nous a montré un nouveau visage, tenant un discours différent du précédent, dans lequel il a promis un nouveau gouvernement qui sera « proche du citoyen », sans pour autant donner d’amples explications sur le sens et la portée de cette proximité.

Cependant, le Premier ministre reconduit a laissé en tête une référence au discours du président Ould Ghazouani devant les diplômés de l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature, le week-end dernier.

C’est le discours dans lequel le président s’est exprimé très franchement, et a dit : « Il est temps pour nous de construire une administration moderne et efficace centrée sur le service au citoyen, et d’être un levier de développement et de croissance. Ce n’est plus acceptable, de continuer avec de tels comportements qui ne servent pas le citoyen ».

La réaction au discours du président a été faible au sein des ministères et des administrations, si l’on exclut les quelques décisions de certaines sociétés de prestations (électricité, eau et Agence des documents sécurisés), mais au niveau des ministères, rien n’a changé, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce discours.

L’ingénieur est sorti de l’étape de la « coordination » censée accélérer le rythme de réalisation des projets d’infrastructures défaillants, pour entrer dans le cercle de la « proximité » dont le titre principal semble être la gestion des situations exceptionnelles résultant des contrecoups de la crise de la hausse des prix qui frappe de plein fouet le monde.

Le gouvernement de la « proximité » avec le citoyen devra faire face à de grands défis, notamment la hausse des prix, la confrontation avec les commerçants, le changement des mécanismes de négociation au niveau des marchés internationaux, et même penser à sortir de la logique du marché libre outre les problèmes liés à l’approvisionnement du marché en carburant et en denrées de base.

Les défis sont grands dans un monde en grande difficulté… L’ingénieur silencieux réussira-t-il sa « seconde » épreuve ?

Recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la paix

Le Prix a été créé en 1989 par l’Unesco.Le gouvernement ivoirien a adopté, ce mercredi en Conseil des ministres, la recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à hauteur de 6 millions de dollars, soit 3,52 milliards Fcfa.

La distinction vise à rendre hommage à l’action du président Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, en faveur de la paix dans le monde, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue de la réunion gouvernementale.    

Selon lui, l’opération de recapitalisation devrait permettre d’assurer la survie du Prix  et co-relativement de perpétuer l’oeuvre de paix et la commémoration de la mémoire du défunt président qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 1960 à 1993.

Il y a dix ans, le Mali perdait le Nord

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali a été sous le contrôle des jihadistes qui y ont installé un mini émirat islamique.Il y a dix ans, jour pour jour, le Mali perdait le contrôle sur sa partie septentrionale, tombée brusquement entre les mains d’insurgés nationalistes touaregs et jihadistes. En trois jours, dans l’essentiel des villes du nord du pays, l’armée et les forces de sécurité sont défaites et contraintes de fuir. C’était le cas d’abord à Ménaka, grand centre de l’est malien d’où sont souvent partis les rébellions précédentes, à Kidal, capitale du grand nord et fief historique des grands chefs rebelles touaregs, puis à Gao, plus grande ville de la région et enfin à Tombouctou, la cité historique classée patrimoine mondial de l’Unesco.

A l’origine de cette énième rébellion, dans cette partie du Mali, se trouve le Mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), une organisation touarègue née de la fusion quelques mois plus tôt entre de jeunes activistes locaux organisés au sein du Mouvement national de l’Azawad (MNA), créé en octobre 2010 à Tombouctou et un groupe de combattants originaires de la région jusqu’alors engagés dans l’armée libyenne du colonel Mouammar Kadhafi dont le régime venait, tout juste, de tomber sous les bombes de l’OTAN.

Mujao, Al Qaida…

En fait, la nouvelle organisation rebelle touarègue n’était pas seule. Au moment où elle décide de déclencher son offensive militaire, un autre groupe était en embuscade. Il s’agit des islamistes du mouvement Ansardine, formé par l’ancien héros de la rébellion touarègue du début des années 1990, Iyad Ag Ghali. Converti à l’islamisme, cet aristocrate de la puissante tribu touarègue des Ifoghas s’est allié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et sa filiale sahélienne du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

A Tombouctou, dès la fuite de l’armée malienne de la ville, Ansardine et ses alliés d’Aqmi chassent le MNLA du périmètre de la cité historique. A Gao, où les nationalistes touaregs proclament dès le 6 avril un Etat indépendant de l’Azawad, le mort d’un manifestant sous les tirs d’éléments du MNLA pousse les islamistes du Mujao, qui s’étaient installés dans la même ville, à réclamer la remise de l’auteur des tirs pour le faire juger selon les lois de la charia islamique. Le refus des nationalistes de s’exécuter provoque un affrontement militaire qui tourne en faveur des islamistes qui obligent leurs adversaires à abandonner toutes leurs positions dans la cité et ses environs.

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali est sous le contrôle des jihadistes qui y installent un mini émirat islamique.

« C’était très dur », se souvient Mamiti Al Ansari, un jeune touareg de Tombouctou qui est le premier habitant de la région à avoir été jugé puis puni selon les lois de la charia instaurées par les islamistes.

Une intervention militaire internationale conduite par la France va s’employer, à partir de janvier 2013, à chasser les islamistes des villes occupées. En quelques semaines, tout le nord passe, théoriquement, sous le giron de l’Etat malien, excepté Kidal et ses environs immédiatement investis par le MNLA et un autre groupe touareg organisé dans le cadre d’un Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), formé par des anciens cadres repentis du mouvement Ansardine d’Iyad Ag Ghali.

Un processus de paix, initié conjointement par la France et l’Algérie, est alors engagé entre le gouvernement de Bamako et les rebelles, auquel sont associées d’autres formations armées dont certaines proches du pouvoir.

Wagner

Entre temps, alors que la débâcle de l’armée malienne au nord avait provoqué le renversement par des militaires du président élu Amadou Toumani Touré (ATT) en mars 2012, puis l’installation d’autorités transitoires, une élection présidentielle a débouché en septembre 2013 sur la désignation d’un nouveau président civil : Ibrahim Boubacar Keita dit IBK, qui avait fait du retour à la paix sa promesse majeure. Son échec à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, les soupçons de corruption et de mauvaise gestion au sein de son entourage et l’extension de la violence à d’autres régions du pays jusqu’alors épargnées, seront à l’origine d’un mouvement de protestation massif qui va pousser une partie de l’armée à le déposer en août 2020 alors qu’il venait d’être réélu deux ans plus tôt.

Le président et le Premier ministre de transition qui lui succèdent ne connaîtront pas meilleur sort. Neuf mois après le coup d’Etat contre IBK, la bande des jeunes colonels putschistes évince le président et le chef de gouvernement qu’elle avait entre-temps installés.

Dans ce pays, déjà mal en point, cet épisode va installer le Mali de graves difficultés. La France, dont 4000 soldats environ combattent les groupes jihadistes dans le nord du pays, va progressivement prendre ses distances avec le nouveau régime de Bamako au point de décider de retirer ses troupes du territoire malien pour les installer dans d’autres pays de la région, le Niger notamment.

L’appel par les nouvelles autorités maliennes à la Russie aurait permis, selon les partisans de la junte, d’atténuer l’impact du retrait français en accélérant la montée en puissance de l’armée malienne qui aurait enregistré des résultats importants sur le terrain ces derniers mois. Mais selon plusieurs sources internationales et organisations des droits de l’homme, massacres, tueries, affrontements intercommunautaires n’ont pas cessé pour autant, impliquant d’ailleurs parfois des forces régulières de l’armée malienne et leurs nouveaux alliés russes qui seraient, en fait, des combattants de la compagnie controversée de mercenaires Wagner, réputée proche du Kremlin.

Vingt nouveaux engins portuaires pour Congo Terminal

Les nouveaux engins, composés de 10 tracteurs et 10 remorques, ont coûté plus de 779 millions FCFA.Ces tracteurs YT193 et RT223, de dernière génération, équipés de terminaux mobiles et connectés au système d’exploitation Navis 4, vont permettre d’augmenter les rendements des opérations au parc à conteneurs et renforcer la productivité du terminal.

L’acquisition de ses nouveaux équipements répond au plan d’investissement mis en place par Congo Terminal qui a investi à ce jour plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) pour moderniser le terminal à conteneurs tant au niveau des infrastructures que des équipements.

« Les investissements réalisés au Port de Pointe-Noire ont permis d’accroître nos volumes et d’améliorer nos cadences. Nous poursuivons nos investissements dans l’acquisition des nouveaux équipements pour être en phase avec les volumes de plus en plus croissants auxquels nous faisons face désormais », a expliqué Anthony SAMZUN, Directeur général de Congo Terminal.

Congo Terminal attend également la livraison de deux nouveaux portiques de parc RTG d’ici la fin du 1er semestre et de deux portiques de quai STS courant 2023. Il s’agit de la sixième commande de matériels roulant depuis le début de la concession en 2009.

Niger : bientôt un parc éolien de 250 MW à Tahou

L’infrastructure représente le premier du pays et comprendra jusqu’à 60 turbines, dont l’électricité sera intégrée au réseau électrique national et régional.Ce projet marque une étape importante vers la réduction de la pauvreté énergétique en Afrique de l’Ouest, se félicite, dans une note parvenue mercredi à APA, Savannah Energy, promotrice du parc. Elle ajoute que la ferme éolienne augmentera la capacité de production et l’accès à l’électricité du pays. Elle servira également de modèle pour d’autres pays riches en énergies renouvelables qui cherchent à diversifier leur mix énergétique.

« Je suis ravi d’annoncer aujourd’hui nos plans pour le développement du Parc Eolien de Tarka. […] Un tel projet devrait stimuler une augmentation significative de l’activité économique à travers notre pays, créant directement et indirectement des milliers d’emplois au cours de la prochaine décennie », a déclaré le ministre nigérien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, cité dans le communiqué.

Savannah Energy est, d’après la note, un acteur majeur de l’énergie au Nigeria, au Tchad et au Niger. Elle affirme avoir déjà réalisé des progrès significatifs dans la promotion du développement énergétique de l’Afrique.

Au Nigéria, la société britannique est impliquée dans le secteur en amont, détenant des intérêts dans deux champs pétroliers et gaziers onshore à grande échelle. Elle est aussi présente dans le secteur intermédiaire, avec une participation de 80 % dans l’installation de traitement de 200 millions de pieds cubes standard par jour d’Accugas ainsi que d’un réseau de gazoducs de 260 km.

Grâce à ces projets, la société fournit du gaz pour permettre plus de 10 % de la production d’énergie thermique du pays. De plus, au Niger, Savannah Energy détient des intérêts sous licence couvrant 13 655 km² dans le bassin du Rift d’Agadem, soit environ 50 % du principal bassin pétrolier du pays.

À ce jour, la société a fait cinq découvertes à partir de cinq puits répartis sur cinq champs pétrolifères. Elle représente l’un des poids lourds de l’Afrique de l’Ouest et sera un partenaire précieux pour le Niger alors que le pays s’efforce d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.

Mondial 2022 : 40 milliards aux cinq qualifiés de l’Afrique

En plus de l’aspect sportif et de l’exposition médiatique, une qualification à une coupe du monde de football rapporte énormément d’argent .Les cinq représentants de l’Afrique au prochain mondial au Qatar, vont toucher un joli pactole de la Fédération internationale de football Association (Fifa). L’instance mondiale du football va allouer une enveloppe totale de 39 milliards francs Cfa aux sélections africaines qui iront au Qatar. 

Le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et le Ghana vont donc toucher chacun 7 milliards 800 millions francs CFA (11,9 millions d’euros) de primes de participation.

Un montant distinct des gains qu’une sélection peut engranger en fonction de son parcours dans la compétition qui se joue habituellement tous les quatre ans. Mais cette 22e édition au Qatar aura lieu exceptionnellement pour des raisons climatiques du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Ces 7 milliards 800 millions seront versés en deux tranches. Un premier virement de deux milliards sera effectué pour chaque sélection africaine afin de lui permettre de préparer dans les meilleures conditions la coupe du monde. La deuxième tranche sera remise en cas d’élimination lors de la compétition. 

A titre de comparaison, le Sénégal champion d’Afrique au Cameroun en février dernier, a reçu un peu moins de 2 milliards 800 millions de francs CFA de la Confédération africaine de football (CAF). Pour une troisième participation au Mondial, la prime reçue de la CAF  passe presque du simple au triple. 

Quant à la prime de victoire promise au vainqueur de la prochaine coupe du monde, elle a été aussi rehaussée lors des deux dernières éditions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie. 

La France lauréate à Moscou avait empoché une récompense de 32, 2 millions d’euros , alors que la Croatie finaliste de l’épreuve avait touché 23,7 millions d’euros. Le vainqueur de la troisième place s’était retrouvé avec 20,3 millions d’euros, et le quatrième avec 18,6 millions d’euros. Les quarts de finalistes ont reçu chacun 13,5 millions d’euros et 10,1 millions d’euros pour les huitièmes de finaliste. 

Afrique-du-Sud: le public bientôt de retour dans les stades

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 Les amateurs de football pourront assister en direct aux matchs de leurs équipes favorites lorsque les stades seront ouverts au public la semaine prochaine, ont annoncé mardi les administrateurs du football local.

Selon le président de la Premier Soccer League (PSL), Irvin Khoza, les supporters seront autorisés à rentrer dans les stades pour la première fois en deux ans, pendant le week-end du 8 au 10 avril, à l’occasion des quarts de finale de la Nedbank Cup.

Pour être autorisés à entrer dans les stades, les supporters devront présenter leur carte d’identité et une preuve de vaccination ou d’un test de Covid-19 négatif de moins de 72 heures avant les matchs, a-t-il précisé. 

Le premier quart de finale de la Nedbank Cup est prévu le 8 avril et opposera Tshakhuma Tsha Madzivhandila à SuperSport United.

La réouverture des stades au grand public fait suite à l’annonce la semaine dernière du président Cyril Ramaphosa d’assouplir les mesures de restrictions liées au Covid-19.

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 

Afrique-du-Sud: Cyril Ramaphosa face à une motion de défiance

Si la motion visant à démettre le gouvernement aboutit, le président pourrait rester en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner.L’Assemblée nationale sud-africaine débattra de deux motions de défiance impliquant le président Cyril Ramaphosa et son gouvernement lorsqu’elle se réunira au Cap mercredi, a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Alors que l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, a déposé la motion contre le gouvernement, à l’exclusion du président, un autre parti d’opposition, le Mouvement pour la transformation de l’Afrique (ATM), a déposé sa motion de défiance contre le dirigeant sud-africain.

L’ATM a toutefois annoncé à la dernière minute qu’il ne prendrait pas part à sa propre motion après que le président de la Chambre a refusé la demande du parti de la reporter.

Mais le parti ne retirera pas la motion, comme le lui a conseillé le Président, afin de pouvoir la présenter à nouveau à un stade ultérieur, a ajouté le porte-parole de l’ATM, Sibusiso Mncwabe.

Toutefois, si la motion de l’ATM était acceptée, le président et l’ensemble de son gouvernement devraient démissionner avec effet immédiat, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale.

Et si la motion de la DA visant à démettre le gouvernement aboutit, le président resterait en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner, selon Mme Mapisa-Nqakula.

Ce serait la première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre Ramaphosa, alors que son prédécesseur, l’ancien président Jacob Zuma, a survécu à six motions de ce type pendant ses huit années au pouvoir.

Ce serait également la toute première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre le gouvernement, précise la présidente de l’Assemblée nationale.

 

Mozambique : signature d’un accord au niveau de service avec le FMI

Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays.Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu avec le Mozambique un accord au niveau de service, en vertu duquel l’institution de Bretton Woods soutiendra un programme triennal visant à promouvoir la stabilité macroéconomique dans ce pays d’Afrique australe.

 Dans un communiqué publié mardi, le FMI a déclaré que cet accord est soutenu par la Facilité élargie de crédit à hauteur de 470 millions de dollars et « vise à favoriser une croissance durable et inclusive, ainsi que la stabilité macroéconomique à long terme ».  

 « L’accord au niveau de service est soumis à l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI », précise le communiqué.

 Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays après la révélation d’un scandale concernant des dettes publiques cachées. 

 Cette suspension est intervenue à la suite de prêts évalués à plus de 2 milliards de dollars américains obtenus frauduleusement par trois sociétés liées à des titres auprès des banques Crédit Suisse et VTB de Russie, sur la base de garanties de prêt illicites émises par le gouvernement de l’époque sous l’ancien président Armando Guebuza.

 Le soutien triennal du FMI à l’économie mozambicaine serait axé sur la croissance, la viabilité budgétaire et les réformes de la gestion des finances publiques et de la gouvernance afin de réduire la dette et les vulnérabilités de financement. 

 « Le programme vise à maintenir le rythme des réformes structurelles pour améliorer la gestion des ressources budgétaires ».

 

Accord entre la chambre africaine de l’énergie et IHS Markit

Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie s’associent à un groupe de renseignements commerciaux.Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie (AEW) ont conclu un accord avec le groupe mondial de renseignements commerciaux IHS Markit, en vertu duquel ce dernier soutiendra et renforcera le dialogue sur l’énergie lors du sommet annuel de l’énergie.

La Chambre africaine de l’énergie (CAE) a annoncé mercredi dans un communiqué que, dans le cadre de cet accord pluriannuel, IHS Markit jouera « un rôle proactif pour mener d’importantes discussions sur l’énergie en Afrique, en collaboration avec la CAE, lors des éditions 2022, 2023 et 2024 de la Semaine africaine de l’énergie ».  

« Plus précisément, le fournisseur d’informations modérera des panels sur des sujets clés, soutenus par des recherches fondamentales de premier ordre, et présentera des sessions techniques lors de la Semaine africaine de l’énergie », ont indiqué les organisateurs. 

Les sessions seront basées sur des questions clés concernant l’énergie au niveau mondial, telles que les récentes découvertes de pétrole et de gaz et ce qu’elles pourraient signifier pour le développement des pays en question ; les avantages et les limites de l’exploration par les infrastructures ; et les efforts actuels pour décarboniser la production de pétrole en Afrique.

En plus des sessions techniques, IHS Markit devrait proposer des ateliers d’analyse de formation sur la formulation des prix.

L’édition 2022 de la Semaine africaine de l’énergie devrait se dérouler du 18 au 21 octobre au Cap.

L’AEW 2022 est une exposition interactive et un événement de réseautage qui vise à unir les parties prenantes africaines de l’énergie, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur de l’énergie.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles, devrait attirer des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.

 

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la CEN-SAD

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) comme plateforme de coopération entre les opérateurs de la région,  a indiqué mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace », a affirmé Bourita lors de la réunion préparatoire à la 21ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de la CEN-SAD.

Le Maroc se propose d’en abriter la première édition. Cette proposition s’inscrit en droite ligne avec la vision royale, qui accorde davantage d’attention aux investissements davantage qu’au commerce.

Conformément à cette vision, le Maroc « a œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens, a soutenu le ministre, puisant dans le discours royal dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts ».

La CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique – dans sa richesse, sa diversité et ses défis, a fait observer le ministre, relevant que ce Continent dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.

Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations, a déploré Bourita, arguant que la région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA.

« C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle », a insisté Bourita, soutenant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de la CEN-SAD, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.

Elle devrait tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050).

Pour le ministre marocain, la sortie de crise pandémique et les évolutions des contextes régional, continental et mondial, « nous appellent à maintenir un appui constant à notre Organisation » et aussi à optimiser le rôle qu’elle peut jouer..

Cela passe, dit-il, par quatre pré-requis, à savoir la restauration d’une cadence normale des travaux des instances dirigeantes de la CEN-SAD car son rôle en tant que levier de développement régional, est tributaire de son dynamisme interne et de sa capacité à répondre aux défis de la région, aux côtés de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, et le G5-Sahel.

Le second pré-requis est de compléter et opérationnaliser l’architecture de l’Organisation, par la mise en place des nouveaux organes prévus par le Traité Révisé, en particulier le Comité des Ambassadeurs et Représentants Permanents, le Conseil Permanent de Développement Durable, le Conseil Permanent de Paix et de Sécurité, ainsi que le Centre de Lutte contre le Terrorisme – dont il faut relancer les travaux.

Dans ce sens, Bourita a proposé la mise en place d’un groupe de coordination des pays de la CEN-SAD membres du CPS de l’Union Africaine, faisant savoir que ce mécanisme serait bien utile pour coordonner le suivi et la défense des priorités chères à la CEN-SAD en matière de paix et de sécurité.

Le troisième pré-requis concerne le renforcement des moyens d’action du Secrétariat Exécutif, a noté le ministre.

« Nous ne pouvons que féliciter les membres du Secrétariat, qui font tant, avec si peu de moyens », a-t-il souligné, estimant nécessaire d’apporter du renfort, en ressources humaines compétentes, en expertise et en moyens, « si l’on veut un Secrétariat à même de déployer la pleine mesure de son efficiente ».

Il a appelé, à cet égard, à repenser la politique de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce, notant que cette institution stratégique, doit accompagner les efforts de la Communauté dans les domaines de Développement et sa relation avec les investisseurs potentiels dans cette zone.

 Par ailleurs,. Bourita a déploré le fait d’évoquer la thématique sécuritaire à chaque fois que nous parlons du Sahel”, notant que “le fait est qu’en l’espace d’une décennie, notre région est devenue non seulement un lieu de retour et de redéploiement des combattants étrangers, mais aussi un espace producteur de groupes terroristes ».

Le Sahel reste, malheureusement, la 2ème zone la plus affectée par le terrorisme dans le monde, a fait savoir le ministre, soutenant que s’arrêter sur les défis à la paix et à la sécurité, “notre espace sahélo-saharien n’est, donc, pas une figure de style, mais une préoccupation de fond ».

Dans ce cadre, il a appelé la CEN-SAD plus que jamais, à accélérer l’opérationnalisation de son Conseil de Paix et de Sécurité, relevant qu’ elle gagne, également, à transformer son Forum des services de sécurité en un Comité du renseignement au service de la paix et la sécurité, et à mettre en place un Etat-Major des pays sahélo-sahariens pour lutter plus efficacement contre le terrorisme et le narcotrafic.

« Le renforcement des capacités des Etats de notre région, ressort, donc, comme une nécessité structurante », a-t-il insisté, rappelant, à cet égard, que le Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, inauguré au Maroc en juin 2021, pourrait apporter un appui certain.

 « Le Maroc s’y attèlera, en étroite coordination avec le Centre CEN-SAD de lutte contre le terrorisme. Mais d’ores et déjà, l’on pourrait mettre en place une coopération judiciaire entre les Etats de l’espace CEN-SAD, comme première action de coordination, immédiate et à coût zéro », a fait savoir Bourita.

L’ONU confirme le crash d’un hélicoptère de la MONUSCO en RDC

Un hélicoptère de la mission des Nations unies au Congo (MONUSCO) a été abattu en pleine mission dans le Nord-Kivu.Il n’y pas de survivants dans le crash de cet appareil de la MONUSCO. Les huit Casques bleus à bord :  six Pakistanis, un Russe et un Serbe sont décédés, selon une confirmation officielle du porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, à New York.

La MONUSCO avait annoncé avoir perdu mardi, le contact avec l’appareil en mission d’évaluation des mouvements des populations dans la zone, selon la communication des forces armées de la RDC.

Ce crash survient dans un contexte de regain de tension entre les membres du Mouvement du 23 Mars (M23) et l’armée congolaise à l’est de la RDC.

L’armée congolaise et les rebelles du M23 se rejettent la responsabilité de ce crash. Le M23 accusé de mener des attaques régulières contre l’armée congolaise depuis novembre, est issu des cendres de l’ancienne armée   révolutionnaire congolaise tutsis.

L’organisation qui a bénéficié par le passé  du soutien du Rwanda et de l’Ouganda, accuse Kinshasa de ne pas respecter les engagements sur la « démobilisation de leurs combattants ».

Les résultats des barrages du mondial à la Une de la presse africaine

Les quotidiens et sites d’informations africains consultés mardi à APA titrent principalement sur la qualification du Sénégal, du Ghana, du Maroc, de la Tunisie et du Cameroun à la Coupe du monde Qatar 2022.« Mondial Qatar 2022 : et si c’était l’année de l’Afrique ? » s’interrogeWakatsera. « Trois Lions pour rugir. Un Aigle pour planer haut dans le ciel qatari et une Etoile pour briller au firmament. L’Afrique sera bien représentée à Qatar 2022. Elle a même de quoi rêver de remporter, pourquoi pas, pour la première fois, le graal. Tout sera possible pour le continent, avec des Lions de la Téranga qui, après s’être hissés pour la première fois sur le toit de l’Afrique, sont restés sur un appétit insatiable de fauve en momifiant pour une deuxième fois en moins de deux mois, les Pharaons d’Egypte », écrit le quotidien burkinabè.

« En tout cas, estime Wakatsera, avec ces gros calibres, le continent noir doit pouvoir faire mieux que participer au prochain mondial. Et si c’était l’année de l’Afrique ? Le rêve est permis ! »

Au Sénégal, les quotidiens célèbrent la deuxième qualification des Lions à la grand-messe du football mondial. « La légende continue », titre ainsiWalfQuotidien. Cela fait dire à Vox Populi qu’« après l’Afrique, les Lions (vont) à l’assaut du monde ».

Les coéquipiers de Sadio Mané ont en effet « décoiffé les +Pharaons+ » au terme des tirs au but (3 TAB 1) pour obtenir leur billet pour le Qatar, rappelle Le Soleil.  

Sous le titre « Qatar nous voilà ! », EnQuête retrace le fil du match et écrit : « Au bout du suspense, le Sénégal est venu, hier, à bout d’une Egypte accrocheuse et pénible à jouer ».

Quelque soit la manière « mieux vaut Qatar que jamais », s’exclameL’Observateur affirmant que « les champions d’Afrique honorent leur rang ». Par la même occasion, précise le journal du Groupe Futur Média, « le Sénégal dribble la malédiction des champions ».

« Aliou Cissé et ses joueurs avaient un autre défi à relever dans cette double confrontation avec l’Egypte qui donne le visa du Qatar au vainqueur. C’est celui d’éviter le mauvais sort qui s’abat souvent sur les champions d’Afrique sur la route des qualifications à la coupe du monde suivant le sacre continental », commente L’Observateur.  

« Les champions d’Afrique au mondial qatari (c’est) la cerise sur le gâteau ! », conclut le quotidien spécialisé Stades.

Sénégal : une foire met les agripreneurs à l’honneur

Du 29 mars au 2 avril 2022, des entrepreneurs agricoles présentent leurs productions à la place du Souvenir africain de Dakar.Sous un chapiteau dressé au cœur de ce monument, sur la corniche de Dakar, plus d’une cinquantaine d’agriculteurs en provenance de cinq régions du Sénégal exposent leurs produits : légumes frais, céréales naturelles ou précuits, jus, sirop organiques, savons et huiles naturelles ornent les étals. 

Tous ont fait le déplacement dans l’espoir de booster leurs affaires. C’est le cas notamment de l’entreprise Dandou, spécialisée dans la transformation et la vente des céréales. « A travers cette foire, nous espérons gagner en visibilité, augmenter nos ventes et nouer des partenariats », a expliqué Maïmouna Seck, la responsable commerciale.

Un peu plus loin, Ousmane Gningue, la trentaine révolue, attend patiemment de potentiels clients derrière de gros paniers remplis d’oignon, d’aubergine et de gombo. Pour le Secrétaire Général du Groupement d’Intérêt Économique Maraîchers de Batal (Centre), ce foirail est une aubaine. « C’est la première fois que nous participons à ce genre d’activité. Nous en profitons pour promouvoir nos denrées », s’est-il félicité.

En plus de créer une dynamique de collaboration entre les acteurs agricoles pour faciliter leur accès au marché et améliorer leurs revenus, cet événement se positionne comme une plateforme de promotion et de valorisation des produits agricoles du bassin arachidier sénégalais qui s’étend de Thiès (Ouest) à Kaolack (Centre).

La start-up Club Thiossane veut contribuer à l’atteinte de cet objectif en servant d’intermédiaire entre les producteurs et les consommateurs. « Notre particularité est que nous allons chercher la majorité de nos produits frais bord champs ou directement chez les agriculteurs pour un maximum de fraîcheur et de maîtrise de la qualité. Ainsi, nous les payons mieux et leur donnons plus de visibilité sur les opportunités du marché », a clarifié Fara Germain Gomis, le responsable expérience client.

La foire agripreneurs est une initiative qui entre dans le cadre de l’exécution du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (Parerba) financé par l’Union Européenne (UE).

« Grâce à cette foire, nous avons la possibilité de faire connaître les produits de l’agriculture sénégalaise à travers une cuisine qui met en valeur son potentiel pour le goût et les effets positifs sur la santé, mais aussi comme une alternative à de mauvaises habitudes alimentaires qui causent des problèmes de santé publique majeurs », a affirmé Stéphane Dévot, représentant de l’Ambassadrice de l’UE au Sénégal, Irène Mingasson, au lancement de la foire ce mardi.

La foire agripreneurs, c’est quatre journées de rencontres, de partages et de réflexions autour de thématiques importantes de la chaîne de valeur agricole. Il s’agit de l’horticulture, de la transformation agroalimentaire, de la mécanisation agricole et de la maintenance, et de la gastronomie locale.

« Derrière chaque stand, il y a des femmes, des jeunes et des hommes qui incarnent un succès, rappelant encore une fois que réussir ici est bien possible », a soutenu M. Dévot.

Tchad : Makaïla N’guebla, un destin avec les Déby

Mahamat Idriss Deby Itno, président du Conseil Militaire de la Transition (CMT), a nommé l’activiste et farouche opposant de son défunt père au poste de Conseiller aux Droits humains.Après des années d’exil, Makaïla N’guebla nourrissait le rêve de revenir un jour dans son Tchad natal. Il y a juste quatre mois, le célèbre journaliste et blogueur voyait ce souhait être exaucé.

Ce retour découle de la politique de la main tendue de l’actuel homme fort de N’djamena, Mahamat Idriss Deby Itno, intronisé à la tête du pays suite à la mort au front de son père.

Malgré l’opposition radicale, le président tchadien de la transition n’a pas hésité à lui confier des postes de responsabilité. Auparavant Conseiller Chargé de mission, Makaïla N’guebla occupe maintenant une fonction qui colle mieux à son expertise. Il a consacré presque toute sa vie à la défense des droits de l’Homme.

Durant son exil, M. N’guebla n’a en effet jamais manqué de dénoncer les violations des droits humains perpétrées au Tchad. C’est d’ailleurs ses tribunes au vitriol contre le régime de Déby père qui lui ont valu ses expulsions de la Tunisie en 2005 et du Sénégal en 2013. Après un bref séjour en Guinée, il rejoint la France pour y résider jusqu’à sa nomination.

Makaïla N’guebla n’a pas caché sa fierté en apprenant la mesure prise par le président de la transition qu’il qualifie de « ferme volonté de rupture ». Ainsi, « nous lui exprimons ici nos sincères remerciements ainsi qu’à tous les collaborateurs qui œuvrent à ses côtés. Nous devons cette confiance aussi à nos partenaires locaux et internationaux avec lesquels, nous avons collaboré depuis plus d’une décennie sur la thématique des droits humains et des libertés », a-t-il déclaré dans un communiqué reçu mardi à APA.

En outre, le désormais Conseiller aux Droits humains espère avoir les coudées franches pour mener à bien sa nouvelle mission : « Que les autorités (mettent) à notre disposition les moyens nécessaires pour améliorer cette situation préoccupante qui n’est pas insurmontable ».

Sahara: Blinken réitère la position de son pays en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a réitéré, mardi à Rabat, la position des Etats-Unis en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie pour le règlement de la question du Sahara.Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, Blinken a souligné que les Etats-Unis considèrent l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et réaliste, qui répond aux aspirations des populations du Sahara.

Il a également fait part du soutien de son pays à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies, exprimant sa considération pour l’appui du Maroc à la mission de l’Envoyé spécial.

Éliminatoires Mondial : le cinq majeur du foot africain connu

Le Sénégal, le Ghana, le Maroc, la Tunisie et le Cameroun, ce mardi 29 mars, ont pris le dessus sur l’Égypte, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Mali et l’Algérie dans les barrages.C’est terminé. On connaît désormais les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde qatarie. Battu un à zéro au Caire, le Sénégal a très tôt refait son retard grâce à l’avant-centre Boulaye Dia (1 – 0, 4′).

Pour leur tout premier match dans le nouveau stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, à la périphérie de Dakar, les Lions prennent à la gorge les Pharaons. Cet acte est à sens unique, mais les hommes d’Aliou Cissé ne parviennent pas à faire le break.

En seconde période, le sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz, réorganise son équipe. L’effet est immédiat. L’Égypte porte le danger dans le camp adverse. Tout un peuple vacille. Entré en cours de match, Ahmed Sayed dit « Zizo » manque à deux reprises l’occasion rêvée d’inscrire le fameux but à l’extérieur.

Le Sénégal laisse passer l’orage avant de reprendre sa marche en avant. Les Lions poussent, les Pharaons resserrent les rangs. Sur un mauvais alignement des défenseurs axiaux de l’Égypte, Sadio Mané trouve en profondeur Ismaïla Sarr. L’ailier pénètre dans la surface où Mohamed El-Shenawy sort à sa rencontre à la façon d’un gardien de handball pour réduire l’angle de tir. Résultat, le Sénégalais ne cadre pas.

Comme lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, les deux sélections vont en prolongations. Les Lions, chauffés à blanc par le public, impriment d’emblée leur tempo. Ismaïla Sarr, à la réception d’un centre au ras du sol de Sadio Mané, frappe sur le portier égyptien. Les Pharaons résistent jusqu’aux tirs au but.

La séance fatidique, ayant départagé les deux nations le 6 févier dernier à Yaoundé (Cameroun), sourit encore au Sénégal même si le scénario est totalement différent. En effet, les quatre premiers tireurs, Kalidou Koulibaly, Saliou Ciss, Mohamed Salah et Ahmed Sayed, se loupent.

Après ces ratés, Ismaïla Sarr et Bamba Dieng ne tremblent pas. Contrairement à Mostafa Mohamed, en position de 4e tireur pour l’Égypte, qui perd son duel face à Édouard Mendy. L’équation est dès lors simple. Si Sadio Mané trompe El-Shenawy, les Lions l’emportent. L’enfant de Bambaly, dans le Sud du pays, opte pour une frappe axiale supersonique à mi-hauteur. Bien lui en a pris. Le Sénégal arrache la troisième qualification de son histoire au Mondial. C’est la deuxième de suite.

Pour sa part, le Ghana a composté son ticket pour le Qatar au détriment du Nigeria. Tenus en échec chez eux il y a quelques jours (0 – 0), les Black Stars ont neutralisé les Super Eagles (1 – 1). À la faveur du but à l’extérieur de Thomas Partey (10′), le Ghana va retrouver la plus belle des compétitions après son absence en Russie.

Le Maroc, quant à lui, ne fait pas dans la dentelle contre la République démocratique du Congo. Les Lions de l’Atlas, forts de leur nul à l’aller, écrasent les Léopards. Score final : quatre à un. Azzedine Ounahi (21′, 54′), Tarik Tissoudali (45+7′) et Achraf Hakimi (69′) signent les réalisations marocaines. Ben Malango, d’un superbe enchaînement – contrôle de la poitrine et volée – sauve l’honneur pour la République démocratique du Congo (77′).

Pas de miracle pour le Mali en Tunisie. Défaits à Bamako (0 – 1), les Aigles ne renversent pas le score malgré une possession de balle de 64 %.

Enfin, le Cameroun provoque un séisme à Blida en éliminant l’Algérie. Vaincus un à zéro à Yaoundé, les Lions indomptables dos au mur s’imposent deux à un dans la citadelle jadis imprenable des Fennecs.

Éric Maxim Choupo-Moting lance les hostilités (0 – 1, 22′) après une sortie aérienne non maitrisée du gardien Raïs M’Bolhi. En prolongations, Ahmed Touba, oublié au second poteau, égalise de la tête suite à un corner exécuté par Rachid Ghezzal (1 – 1, 118′). 

L’Algérie pense déjà au Qatar. Le Cameroun y croit toujours. Dans les ultimes instants, le latéral Fai Collins dépose le ballon sur la tête du libéro Michael Ngadeu qui prolonge la course du cuir. Couvert dans la surface, Karl Toko-Ekambi crucifie l’Algérie d’un plat du pied (1 – 2, 120+4′).

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2022 aura lieu le vendredi 1er avril à Doha, au Qatar.

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël, un message pour une solution permanente au MO (Bourita)

L’accord tripartite Maroc-USA-Israël est un message pour une solution durable et juste au Moyen-Orient dans le cadre de la solution à deux États, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse avec le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, à l’issue de leurs entretiens, le ministre marocain a affirmé que cette solution consiste en l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967 avec al-Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël, ajoutant que cela cadre avec la vision du Roi Mohammed VI, Président du Comité al-Qods, pour une ville du dialogue, de la coexistence et berceau de toutes les religions.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, lundi soir au Maroc, pour une visite de travail.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars, est l’occasion de passer en revue les différents volets d’une coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale, selon un communiqué du Département d’État américain.

Blinken condamne la brutalité pratiquée par la Russie en Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a dénoncé, mardi à Rabat, « la brutalité pratiquée par Vladimir Poutine en Ukraine ».Lors d’un point de presse avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’avait vu « aucune indication de réel sérieux » de la part de la Russie dans sa recherche de la paix après son invasion de l’Ukraine, ajoutant que Moscou devrait mettre fin à son agression maintenant et retirer ses forces.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir « la position du Maroc au sujet du conflit russo-ukrainien est claire, exprimant son refus de porter atteinte à la souveraineté des pays représentés aux Nations Unies ». Et de noter que « le Maroc appelle à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

Le ministre marocain a expliqué que « le Royaume est contre l’usage de la force pour résoudre les différends, soutient des relations constructives et les canaux de dialogue pour résoudre les problèmes », affirmant que « le Maroc respecte la Charte des Nations Unies et le droit international ».

S’agissant des répercussions de la guerre russo-ukrainienne, Blinken a promis d’aider le Maroc à faire face à la hausse des prix. « Les États-Unis aideront le Maroc à faire face aux problèmes soulevés par la guerre russo-ukrainienne, notamment les prix élevés de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement, de matières premières », a-t-il dit.

Le Maroc qualifié pour le Mondial-2022

La sélection marocaine s’est qualifiée pour la Coupe du Monde de football Qatar-2022, en battant la RD Congo par 4 buts à 1 en barrage retour, mardi au complexe sportif Mohammed V à Casablanca.En match aller, les Lions de l’Atlas ont ramené un nul précieux (1-1) du stade des Martyrs à Kinshasa.

L’équipe national a scellé le sort de la rencontre en première mi-temps, grâce aux réalisations d’Ounahi (21e) et de Tissoudali (45+7e).

En deuxième période de la rencontre, les Nationaux ont confirmé leur supériorité sur les buts du même Ounahi (55e) et de Hakimi (70e), alors que Ben Malango (77e) a réduit le score pour les visiteurs.

Il s’agit de la sixième participation du Maroc à la phase finale de la Coupe du monde, après les éditions de 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018.

La Bad veut renforcer sa coopération avec Dubaï

Le patron de l’institution bancaire africaine a un agenda chargé à Dubaï.Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi A. Adesina, est arrivé ce mardi à Dubaï, où il entame une visite officielle de trois jours. Au cours de son séjour, il doit rencontrer d’abord Sheikh Maktoum Bin Mohammed Al Maktoum, ministre des Finances des Émirats arabes unis puis. M. Adesina aura également des réunions bilatérales avec d’autres hauts responsables gouvernementaux et des dirigeants d’entreprises parapubliques. Il s’entretiendra notamment avec la ministre d’État à la Coopération internationale, Reem Al Hashimy, qui est également directrice générale de l’Expo 2020 de Dubaï, et le ministre d’État aux Affaires africaines, Sheikh Shakhbout bin Nahyan bin Mubarak Al Nahyan.

La visite sera essentiellement axée sur le renforcement des liens et la mise en place d’une collaboration plus étroite entre la Banque africaine de développement et les Émirats arabes unis.

« Nous souhaitons vivement voir les Émirats arabes unis devenir un partenaire précieux et un investisseur important en Afrique », a déclaré M. Adesina, ajoutant : « Il y a beaucoup de choses que la Banque africaine de développement et les Émirats arabes unis peuvent faire ensemble. »

Compte tenu de la forte impulsion donnée par la Bad au financement des infrastructures sur le continent, M. Adesina rencontrera le PDG de Dubai Ports World, Sultan Bin Sulayem. Dubai Ports World est le plus grand opérateur portuaire, intervenant dans 78 terminaux maritimes et intérieurs dans plus de 60 pays. La Bad a participé activement au financement de projets d’infrastructures portuaires en Afrique.

Les énergies renouvelables devraient constituer un domaine d’intérêt potentiel pour des investissements conjoints. Les Émirats arabes unis ont réalisé des avancées significatives en matière de croissance verte et d’énergies renouvelables.

La Banque est l’un des principaux cofinanceurs de l’initiative Desert to Power dans le Sahel africain, un projet qui permettra de raccorder 250 millions de personnes à l’électricité en exploitant les abondantes ressources solaires de la région.

Alors que l’Expo 2020 de Dubaï se termine cette semaine et attire des visiteurs du monde entier, M. Adesina fera le tour de l’exposition et visitera les pavillons des Émirats arabes unis, de l’Union africaine et du Nigeria.

Congo : Bolloré offre des ordinateurs aux élèves

Le don a été remis le 23 mars dernier.Bolloré Transport & Logistics Congo a offert à Shakespeare Academy, une école primaire et maternelle située à Pointe-Noire, 24 ordinateurs recyclés et divers équipements informatiques incluant notamment 24 claviers, 24 souris et 4 serveurs.

Le matériel a été réceptionné par Christopher AYUCK, représentant le promoteur de la Shakespeare Academy, en présence de Pascal MAILLOT, Responsable informatique pays, Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes, représentant le Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics et de Patricia EKEY-MISSE, Responsable Communication.

Engagée dans la réduction de son empreinte environnementale, Bolloré Transport & Logistics Congo met en œuvre une politique interne pour recycler son parc informatique et en faire bénéficier les communautés locales que l’entreprise soutient à travers Earthtalent by Bolloré, le programme international de solidarité du Groupe Bolloré.

« Nous remercions Bolloré Transport & Logistics Congo pour ce don en matériel informatique qui va permettre aux enfants d’être mieux équipés pour faire face aux défis actuels. Aujourd’hui, la maîtrise de l’outil informatique est devenue indispensable dans de nombreux secteurs et nous sommes heureux de l’aide apportée pour accompagner la scolarité des enfants de notre école », a déclaré Christopher AYUCK, représentant le promoteur de l’école Shakespeare Academy cité dans un communiqué parvenu à APA.

« Permettre à la jeunesse de développer son autonomie est un des objectifs du programme Earthtalent by Bolloré. Nous sommes heureux de faire ce don qui va améliorer les conditions d’apprentissage des jeunes élèves et aussi stimuler l’intelligence collective », a souligné Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes de Bolloré Transport & Logistics Congo.

Côte d’Ivoire : vers des formations de dirigeants d’entreprises

Alastair Campbell qui a fait un parcours dans les médias puis en politique sera l’animateur des formations.L’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI) annonce la tenue en avril 2022, à Abidjan et Grand-Bassam, une série de conférences publiques et de formations sur la stratégie d’entreprise, la communication et le leadership.

Cette série de conférences sera animée par M. Alastair Campbell, écrivain-journaliste, et ancien directeur de la stratégie et de la communication de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, indique un communiqué de l’INAD-CI.

M. Alastair Campbell prononcera, le 5 avril, une conférence publique à l’attention des présidents de Conseil, des administrateurs et des directeurs généraux de sociétés autour du thème : « Bâtir une stratégie gagnante dans un monde en pleine mutation ».

Il dispensera, le 6 avril, une formation d’une journée sur le thème : « Stratégie, leadership et esprit d’équipe : les clés d’une entreprise performante ». Le lendemain, 7 avril, il entretiendra les étudiants de l’Université Internationale de Grand-Bassam (cité balnéaire à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan) sur son parcours professionnel en montrant comment il a pu surmonter les échecs.

Après un parcours dans les médias puis en politique, Alastair Campbell conseille et entraîne de grands dirigeants de sociétés à travers le monde. Il tient des conférences sur les outils permettant d’accroitre la performance des entreprises. Cet écrivain-journaliste est auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Winners and how they succeed paru en 2015.

Dans le cadre de sa tribune INAD-CI Performance Class, l’Institut cherche à confronter sa cible composée de présidents de Conseil, d’administrateurs et de directeurs généraux de sociétés, aux techniques et astuces qui ont permis aux grands dirigeants de ce monde, de bâtir les stratégies couronnées de succès.

Le management établit que le Conseil d’administration donne les orientations stratégiques, alors que le directeur général met en œuvre la stratégie élaborée. Cette session vient renforcer les capacités de gestion des dirigeants de sociétés et d’institutions.

Pour l’Institut, « la détermination des buts et objectifs à long terme d’une entreprise et le choix des actions et de l’allocation des ressources nécessaires pour les atteindre » se révèle d’importante et implique les acteurs de la gouvernance.

Si l’art de planifier se révèle important dans la gouvernance d’entreprise, la communication, surtout en temps de crise, en mettant à rude épreuve les dirigeants quelquefois démunis quant aux réponses à apporter, il tient une place de choix dans la gouvernance, soutient l’Institut.

Malawi : Bolloré connecte 75.000 familles à l’électricité

Le groupe français participe au premier système solaire à batterie connecté au réseau en Afrique de l’Est.De mars à décembre 2021, Bolloré Logistics Malawi a assuré la logistique du projet Golomoti Solar et acheminé 221 EVP de matériels et équipements photovoltaïques depuis la Chine vers le Malawi.

S’appuyant sur son expertise dans ce domaine, Bolloré Logistics a ainsi pu participer à ce projet historique en contribuant à l’implantation du premier système de stockage d’énergie solaire à batterie connecté au réseau en Afrique de l’Est.

Dans un communiqué, l’entreprise informe avoir pris part à ce projet d’énergie renouvelable en transportant 121 EVP de panneaux solaires et de composants structurels depuis différents ports en Chine et 100 EVP de batteries et d’équipements divers entre le port de Beira et l’usine de Golomoti, située dans le district de Dedza à environ 100 km au sud-est de Lilongwe.

Bolloré Logistics a mené cette opération pour le compte de deux sociétés, InfraCo Africa, qui fait partie du Private Infrastructure Development Group, et son partenaire de projet, JCM Power, une société canadienne d’énergie renouvelable, qui s’est engagée à cofinancer la construction de la centrale solaire de Golomoti.

« Nous sommes fiers d’être le partenaire logistique d’un projet d’une telle envergure. Il contribuera à l’élimination progressive des importations coûteuses d’électricité et à la réduction des émissions régionales de CO2. Il permettra également de renforcer la confiance des investisseurs et soutenir la croissance économique du Malawi. Nous avons été confrontés à de nombreux défis mais le principal est lié à la pénurie mondiale de conteneurs maritimes en 2021, principalement causée par la pandémie de Covid-19. Mais grâce à notre expertise en logistique, nous avons pu livrer les équipements solaires nécessaire et garantir la réalisation de ce projet complexe dans les délais impartis », a réagi Valery Djamby, Directeur général de Bolloré Logistics au Malawi.

Golomoti Solar sera la première centrale solaire photovoltaïque, produite à des fins commerciales, devant permettre au Malawi de disposer d’un système de stockage d’énergie par batteries (BESS). Grâce à elle, le réseau national bénéficiera d’un meilleur approvisionnement en énergie propre, indispensable au Malawi. La centrale pourra produire 60 MW par an, permettant ainsi d’alimenter en électricité environ 75 000 foyers malawites, et sera pleinement opérationnelle d’ici fin mars 2022.