Agro-alimentaire : l’anacardier nouveau levier de l’économie ?

Selon l’homme d’affaire tchadien, Mian-hingam Suria, cette plante peut devenir le nouvel « or vert » du pays.

 

Voulant emboîter le pas de ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui est le 1er exportateur de la noix de cajou dans le monde, le groupe Mian Mian-hingam Suria veut faire de l’anacardier un levier sur de l’économie de Tchadienne. Selon le directeur général du groupe Mian, après des études et des recherches son groupe s’est engagé à promouvoir cette filière qui pourra contribuer à booster l’économie du pays. Une filière qui offre l’opportunité d’un développement important d’industries agroalimentaires.

Pour ce faire le groupe s’est préparer, « dans le cadre de la redynamisation de la filière depuis le début de l’année nous faisons déjà les achats des semences et d’anacarde existant, la vente des pépinières d’anacardier hybrides et locales que nous disposons à plus de 200 mille pieds actuellement » déclare Mian-hingam Suria. Tout cela en prélude, du Forum International Anacarde au Tchad (FIAT) qu’organise le Groupe Mian du 1er au 5 aout 2018 à Moundou. Cette première édition du forum serait placée sous le patronage du Président de la République Idriss Deby Itno.

Selon Mian-hingam Suria, plusieurs partenaires nationaux et internationaux du secteur sont attendus lors du forum pour discuter de l’avenir de ce secteur. Rappelant son importance, le Directeur général de Mian précise que dans l’anacardier tout est bon, les feuilles et la noix qui sont comestibles et riche minéraux et vitamine, l’écorce utilisée dans la cicatrisation des plaies, la résine utilisée dans l’aviation. En outre, la tonne de la noix de l’anacarde encore appelé noix de cajou se vend autour de 1500 dollars sur le marché mondial. Cela donne beaucoup d’espoir au chef de Mian Nature qui déclare « Il faut espérer déjà que l’anacarde peut devenir notre pétrole vert ! »