Tchad : la coalition Alternance 21 exige une réforme de la Charte de transition

Pour la Coalition des partis politique dénommée « Alternance 21 », le Conseil militaire a échoué dans la gestion dans la pré-transition au Tchad. Elle exige la démission du gouvernement de transition

Alternance 21, s’est de nouveau prononcée sur la situation politique au Tchad, plus de 100 jours après la mort tragique de l’ancien président, Idriss Deby Itno. Dans son communiqué du 03 août 2021, le regroupement de partis politiques exige la démission du gouvernement de transition et bien entendu, la remise du pouvoir à un gouvernement apolitique composé des technocrates issus de la société civile et de la diaspora. Dans la même note, la coalition  demande la révision immédiation de la charte de transition et l’inscription claire de l’inéligibilité des membres du CMT, et ceux du gouvernement de transition à la prochaine élection présidentielle

Parmi les manquements de la junte, le porte-parole de la coalition Alternance 21, Baba Ahmat Baba cite entre autres, la mal gouvernance, les nominations claniques, l’insécurité, la cherté de vie. « Une incertitude totale plane sur l’avenir des tchadiens », note-t-il. «Le CMT et son gouvernement, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes des tchadiens, procèdent à un armement titanesque et un recrutement massif dans l’armée. Tout cela augure une volonté manifeste de confisquer le pouvoir», regrette la coalition.

La coalition Alternance décide de ce fait, d’apporter son soutien à la marche de la coordination des actions citoyennes «Wakit Tamma», prévue le 7 août 2021.

Tchad : la Coalition de l’opposition démocratique fait des propositions pour une meilleure transition

La Coalition de l’opposition démocratique Alternance 21 est sans doute la première plateforme de l’opposition à légitimer le CMT. Elle a fait quelques propositions en vue d’une bonne gestion de la transition

 

Le groupement de l’opposition, Alternance 21 pense la transition dont il est question devrait réellement être précédé d’un : « dialogue national inclusif » ou d’une : « conférence de réconciliation », en lieu et place de la mise en place prématurée du gouvernement et du Conseil national de transition.

Dans son mémorandum, la coalition estime qu’il est impérieux de revoir la charte de transition et propose :

  • L’organisation dans un bref délai de la conférence nationale de réconciliation qui doit être précédée par une loi d’amnistie pour permettre à tous les fils d’y assister.
  • La mise en place d’un conseil de transition (CNT) qui sera un organe issu de la conférence nationale de réconciliation et auquel peuvent y représentées les forces vives ayant pris part.
  • La rédaction d’une nouvelle constitution qui sera soumise au référendum et enfin, l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées.

L’Alternance 21 regrette que le Conseil militaire de transition, de par ses nominations est en train de perpétuer l’ancien système. Pour la coalition ce mode de fonctionnement n’obéit pas aux normes d’apaisements inclusifs.