Tchad: 2 millions d’euros pour la lutte contre l’insécurité alimentaire

Avec cette somme, la France a apporté son soutien à trois nouveaux projets portés par le PAM, les ONG ACTED et ALIMA dans le pays.

 

La situation dans la région sahélienne est de plus en plus préoccupante. D’ailleurs le Programme Alimentaire Mondial (PAM) vient d’annoncer une hausse du niveau d’alerte. En effet, alors que l’alerte était jusqu’ici de niveau trois, elle est passée directement au niveau cinq. De quoi tirer la sonnette d’alarme.

Ce 27 juin donc,  la France par le biais de son ambassade au Tchad a fait un don de 2.250.000 euros (environ 1 milliard 650 millions FCFA) en soutien à la lutte contre la mal nutrition dans le Sahel. Ce don a été fait à l’adresse des projets du PAM et les ONG ACTED et ALIMA au Tchad.

L’argent profitera aux localités suivantes : la région du Lac Tchad, N’Djamena, le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal. Ainsi, le projet du PAM qui concernant essentiellement les régions de Batha, de Guéra et de Barh El Gazal a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Le programme de l’ONG ALIMA quant à lui vise à « consolider les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de N’Djamena, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle unité de prise en charge à l’hôpital Gozator », selon Tchadinfo.

L’ONG ACTED s’est donnée, elle comme mission de « répondre à la crise alimentaire et nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad, par l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de maraîchage ».

Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste, par ce don « la France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018 qui requière l’attention de toute la communauté  internationale et une assistance humanitaire d’urgence pour les 990 000 Tchadiens dont les conditions de vie se sont détériorées. »