Algérie : dissolution du Parlement et élections anticipées

Dans un discours à la Nation prononcé jeudi, Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu’il allait procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures.Abdelmadjid Tebbounne a annoncé sa décision de dissoudre le Parlement et d’appeler à des élections anticipées. Il va procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures et a décrété une grâce pour plusieurs dizaines de détenus du Hirak.

« Le Hirak béni a sauvé l’Algérie. J’ai décidé d’accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu’à d’autres pour lesquelles aucun verdict n’a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de demain leur familles », a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la Nation.

De retour il y a une semaine d’Allemagne, où il était soigné pour des complications post-Covid, M. Tebboune avait tenu depuis des consultations avec six partis politiques, dont des formations de l’opposition.

Covid-19 : réouverture des mosquées et hôtels en Algérie

Le pays enregistre une tendance à la baisse des cas de contaminations.L’Algérie allège ses mesures de restrictions anti coronavirus. Le gouvernement algérien a décidé de rouvrir dimanche les mosquées et les hôtels suite à une baisse des cas de Covid-19. Ces mesures annoncées par les services du premier ministre, s’appliqueront aujourd’hui (lundi) selon les services du Premier ministre.

Le gouvernement lève également la limitation des activités des cafés, restaurants et fast food à condition de fermer à 21h 00 locales et de ne proposer que des plats ou des boissons à emporter.

Toutefois, le couvre-feu de 22h 00 à 05h 00 est reconduit pour 15 jours dans 19 des 48 wilayas (préfectures), où il est encore en vigueur, dont Alger et Blida.

Malgré ces allégements, le gouvernement algérien reste vigilant puisque tous les rassemblements,  mariages, circoncisions mais aussi manifestations politiques,  demeurent interdits.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

559.581

NOMBRE DE DÉCÈS

12.723

Afrique du Sud : Cas (250.687) – Guérisons (118.232) – Décès (3860)

La nation arc-en-ciel annonce ce vendredi 12.348 cas et 140 morts.

Algérie : Cas (18.242) – Guérisons (13.124) – Décès(996)

434 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 8 décès.

Angola : Cas (458) – Guérisons (117) – Décès (23)

Ce vendredi, Luanda rapporte 62 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1285) – Guérisons (333) – Décès (23)

Dans l’ex-Dahomey, il y a 86 nouveaux cas et 2 morts. 

Botswana : Cas (314) – Guérisons (31) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1020) – Guérisons (862) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a quinze cas supplémentaires.

Burundi : Cas (191) – Guérisons (118) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1591) – Guérisons (730) – Décès (19)

Dans cet archipel, 39 cas et 1 mort sont confirmés ce vendredi.

Cameroun : Cas (14.916) – Guérisons (11.525) – Décès(359)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne aucun cas.

Centrafrique : Cas (4259) – Guérisons (1142) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a 59 cas et 1 mort.

Comores : Cas (314) – Guérisons (272) – Décès (7)

Les îles Comores confirment un cas.

Congo : Cas (2028) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale indique 207 infections.

Côte d’Ivoire : Cas (12.052) – Guérisons (6080) – Décès (81)

302 cas de Covid-19 et 2 décès ont été notés ce vendredi. 

Djibouti : Cas (4968) – Guérisons (4689) – Décès (56)

Aujourd’hui, treize nouveaux cas sont constatés. 

Egypte : Cas (80.235) – Guérisons (23.274) – Décès (3702)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare981 cas et 85 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a refait surface. Dix-sept cas sont confirmés ce jour.

Eswatini : Cas (1257) – Guérisons (633) – Décès (18)

L’ex-Swaziland rapporte 44 cas et 1 mort. 

Ethiopie : Cas (7120) – Guérisons (2430) – Décès (124)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 147 cas et 4 morts.

Gabon : Cas (5942) – Guérisons (3004) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 71 cas.

Gambie : Cas (64) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (23.463) – Guérisons (18.622) – Décès(129)

Accra ne déclare rien ce vendredi.

Guinée : Cas (5969) – Guérisons (4732) – Décès (37)

Conakry annonce aujourd’hui 88 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1790) – Guérisons (760) – Décès (25)

Ce pays lusophone ne confirme pas d’infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce vendredi.

Kenya : Cas (9448) – Guérisons (2733) – Décès (181)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 473contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (184) – Guérisons (26) – Décès (1)

Dans cet Etat enclavé, 93 cas et 1 mort sont répertoriés.

Liberia : Cas (963) – Guérisons (400) – Décès (47)

Monrovia rapporte six cas et cinq morts ce vendredi.

Libye : Cas (1342) – Guérisons (307) – Décès (38)

Tripoli décompte aujourd’hui 74 cas et 2 morts.

Madagascar : Cas (4143) – Guérisons (2183) – Décès (34)

Dans la Grande île, 361 cas et 1 mort sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2069) – Guérisons (379) – Décès (31)

Ce vendredi, 127 cas et 6 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2404) – Guérisons (1650) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense 34 infections et 1 mort.

Maroc : Cas (15.328) – Guérisons (11.827) – Décès(243)

Ce vendredi, 249 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et un patient est mort.

Maurice : Cas (342) – Guérisons (330) – Décès (10)

A l’île Maurice, aucun cas n’a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5203) – Guérisons (2111) – Décès (146)

La République islamique déclare 77 cas et 2 morts.

Mozambique : Cas (1111) – Guérisons (344) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 19 infections. 

Namibie : Cas (668) – Guérisons (25) – Décès (1)

Cet Etat dénombre 53 cas et 1 mort ce vendredi.

Niger : Cas (1099) – Guérisons (978) – Décès (68)

Niamey déclare deux contaminations.

Nigeria : Cas (30.748) – Guérisons (12.546) – Décès(689)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 499 cas et 5 morts.

Ouganda : Cas (1006) – Guérisons (938) – Décès (0)

Kampala constate six cas ce vendredi.

RD Congo : Cas (7905) – Guérisons (3513) – Décès(189)

Kinshasa annonce aujourd’hui 59 cas.

Rwanda : Cas (1252) – Guérisons (635) – Décès (3)

Le pays de Paul Kagamé déclare 42 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (727) – Guérisons (284) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense trois cas et un mort.

Sénégal : Cas (7882) – Guérisons (5311) – Décès (145)

Ce vendredi, le Sénégal a réalisé 868 tests dont 98 sont positifs. Il s’agit de 81 cas contacts suivis et 17 cas issusde la transmission communautaire. En outre, deuxpatients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (11) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Il y en a neuf de plus.

Sierra Leone : Cas (1613) – Guérisons (1133) – Décès(63)

Cette nation anglophone indique 29 cas ce vendredi.

Somalie : Cas (3038) – Guérisons (1209) – Décès (92)

Les autorités sanitaires n’ont rien déclaré.

Soudan : Cas (10.204) – Guérisons (5277) – Décès (649)

Khartoum annonce aujourd’hui 46 cas et 8 morts.

Soudan du Sud : Cas (2021) – Guérisons (333) – Décès(38)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (874) – Guérisons (789) – Décès (74)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, on enregistre une seule infection.

Togo : Cas (710) – Guérisons (494) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent six cas positifs.

Tunisie : Cas (1240) – Guérisons (1067) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui neuf cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1348) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (942) – Guérisons (320) – Décès (13)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 57 nouveaux porteurs du virus et 4 morts.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Covid-19 : l’OMS reprend ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine après les avoir suspendus le 25 mai dernier suite à la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».

L’OMS a changé d’avis sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine après analyse des « données disponibles sur la mortalité » selon le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon le directeur général de l’organisation qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse virtuelle, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques.

 Ce nouveau revirement de l’organisation s’explique par le fait que de nombreuses incohérences ont été pointées au sujet des données fournies par The Lancet. Une situation qui avait même poussé le Professeur Didier Raoult à dénonçer une étude « foireuse » basée sur les « big data ». De nombreux observateurs avaient même évoqué une « fabrication » voire un « bidonnage » des données. 

En Afrique, des pays comme le Sénégal avait maintenu le protocole en traitant les malades du Covid-19 à base de chloroquine. Le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait pris le contrepied de l’OMS en soutenant même qu’aucun décès n’était lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du traitement.

Un constat désormais partagé par l’OMS qui se dit « assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité » selon Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève. 

Covid-19: l’Afrique du du Nord compte 60% des décès en Afrique

Environ 60% des décès dus au Covid-19 en Afrique ont été enregistrés dans le Nord, selon les chiffres compilés jeudi par Sanusi Research & Consulting.Au 7 mai, l’Afrique du Nord avait enregistré 19.093 cas au total, dont 1.175 décès et 6.546 guérisons de cette maladie qui se propage à travers le monde comme une traînée de poudre.

Des décès ont été enregistrés notamment en Algérie (476), en Egypte (469), en Libye (3), en Mauritanie (1), au Maroc (183) et en Tunisie (43).

La région nord de l’Afrique a également le pourcentage le plus élevé de cas totaux (37%) et de guérisons (37%) enregistrés sur le continent.

Sur l’ensemble du continent, l’Afrique de l’ouest arrive en deuxième position pour le taux le plus élevé du nombre total de cas (27%), le nombre total de décès (17%) et le total de guérisons (17%).

L’Afrique australe, orientale et centrale représente respectivement 16%, 12% et 8% du total des cas enregistrés sur le continent.

L’Afrique centrale, avec 7% du total des décès et 7% du total des guérisons, a le taux de mortalité le plus faible parmi les cinq blocs régionaux de l’Afrique.

L’Afrique australe et l’Afrique de l’est représentent respectivement 17% et 15% du total des guérisons, et ces deux régions représentent chacune 8% du total des décès.

L’Afrique a enregistré à ce jour, 51.572 cas, dont 1.950 décès et 17.458 qui sont guéris du virus.

Par ailleurs, le monde a enregistré 3.778.012 cas, sont 261.243 décès et 1.275.296 personnes guéries du Covid-19 depuis le début de la pandémie à la fin de l’année dernière.

JO Tokyo 2020 : les Sao dames éliminées après un match nul à N’Djamena

En faisant match nul à N’Djamena, l’équipe nationale de football féminin est écartée des éliminatoires des jeux olympiques Tokyo 2020.  En deux matches (aller et retour), le Tchad a perdu à Alger (2-0) et a obtenu un match nul (1-1) à N’Djamena.

L’équipe nationale de football féminin ne participera pas aux jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle a été éliminée par les algériennes suite à la confrontation des éliminatoires de la compétition. Les Sao ont concédé un match nul (1-1) face aux fennecs algériennes ce mardi 09 avril 2019,  au stade Idriss Mahamat Ouya. La jeune composition tchadienne encaisse l’unique but de l’adversaire à la 8ème minute de jeu. Un but qui réduit les supporteurs des Sao en un silence absolu sous une chaleur de 42° degré.

Les algériennes aguerries à la compétition conservent leur avantage jusqu’à la 88èmeminute avant que la défense ne craque. Elle commet l’irréparable sur l’attaquante tchadienne et cède un penalty aux Sao. Larkinguem Solange égalise sur cette unique opportunité nette des Sao. Elle marque ainsi le premier but de l’équipe nationale de football féminin dans une compétition internationale. Avant ce match retour à N’Djamena, les Sao version féminin ont été battu au allé à Alger par l’adversaire du jour (2-0).  De ce fait l’équipe algérienne est qualifiée pour affronter le Nigeria.

En effet, le Tchad vient de disputer son premier match officiel à N’Djamena dans la catégorie de football féminin. Une toute première pour la jeune équipe nationale. Désormais le Tchad a une équipe nationale de football féminin.

 

Tchad : les Sao dames joueront leur qualification face aux Algériennes à N’Djamena

L’équipe nationale de football, version féminine, participe aux éliminatoires des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle jouera son match retour à N’Djamena le 09 avril, après avoir perdu le match allé à Alger.

Les dames Sao affrontent les fennecs algériens, le 09 avril à N’Djamena.  Une confrontation qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires des jeux olympiques de Tokyo, Japon 2020.

À N’Djamena, au stade Idriss Mahamat Ouya, elles recevront les Algériennes comptant pour le match retour. Déjà à l’aller, les dames Sao ont perdu (2- 0) face à leur adversaire. Un résultat jugé passable à N’Djamena.

Les joueuses auront pour mission de renverser la tendance à ce match.  Principalement, il faudra faire concéder à l’équipe algérienne (3 – 0) buts sans encaisser le moindre but pour se qualifier directement.

Un défi possible d’après le staff tchadien qui croit aux talents des dames Sao.

Tchad : quand l’Algérie promeut la danse masculine au FICSA

La délégation algérienne, composée de 9 chanteurs et danseurs, a présenté au public la danse Naharia de la région Ouest d’Algérie.

Une danse exclusivement masculine. Des hommes s’alignent au début puis subitement deux parmi eux quittent le groupe pour une démonstration de jeu de sabre. Tout se fait sous l’animation de  deux tambours  produisant un son oriental. Puis, les danseurs forment un cercle, faisant une rotation en chantant, avec chacun une canne à la main tout en secouant les épaules. La Naharia se joue à l’occasion des fêtes traditionnelles et des mariages.

Sport : 21 joueuses algériennes convoquées pour affronter le Tchad lors des qualifications des JO 2020 à Tokyo

Pour la double confrontation face au Tchad au premier tour des qualifications pour les JO 2020 à Tokyo, la FAF a fait appel à 21 joueurs pour entrer en stage.

La fédération Algérienne de Football a décidé de faire appel à 21 joueurs dont 5 évoluant à l’étranger pour affronter le Tchad à Blida le 04 Avril à Mustapha Tchaker à 18 heures. Ceci, avant de prendre la direction le Tchad pour affronter la même nation le 09 Avril à 15 heures.

Pèlerinage : Un faux diplomate tchadien escroque 224 Algériens

Le faux diplomate avait ouvert un compte bancaire dans lequel ces candidats au Hadj lui ont transféré d’importantes sommes d’argent.

 

Un faux diplomate tchadien s’est présenté à l’agence de tourisme et de voyage Medna, basée à Ghardaïa, en Algérie, et a proposé un partenariat consistant à trouver 224 pèlerins désirant se rendre à la Mecque et à compenser une partie de leurs frais par ceux des ressortissants tchadiens résidant en Algérie et n’ayant pas assez de moyens financiers pour se rendre aux Lieux Saints, relate la chaîne Alger 24.

Afin de mieux convaincre ses victimes, l’arnaqueur leur a assuré qu’il bénéficiait de relations étroites avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite en Algérie et avec de nombreuses personnalités algériennes, pouvant garantir leur déplacement en toute légalité. En échange, les pèlerins potentiels devaient lui transférer sur compte bancaire d’importantes sommes d’argent.

Une fois qu’il a obtenu l’argent demandé, l’escroc a quitté le pays et est retourné au Tchad, laissant derrière lui ses quatre femmes algériennes, dont une journaliste d’un journal local.

L’agence Medna, dont les clients ont été dupés, a porté plainte auprès du ministère des Affaires étrangères et de l’ambassade du Tchad en Algérie. Or, il s’est révélé que l’homme n’était pas diplomate, si bien que les autorités tchadiennes ont lancé un mandat d’arrêt à son encontre.

L’arnaqueur a été interpellé dans un aéroport tchadien où il tentait de rejoindre un avion partant pour l’Arabie saoudite.