Tchad : des actions pour lutter contre la corruption

L’association de lutte contre la corruption et la malversation économique au Tchad (ALCOMET), a organisé une conférence-débat à l’occasion de la célébration de ce phénomène.

Les « méfaits de la corruption sur un Etat de droit : cas du Tchad », c’est le thème autour duquel a tourné la conférence-débat organisée par l’Alcomet samedi 14 décembre 2019. L’évènement qui a eu lieu au CEFOD, a vu la présence de plusieurs invités.

« Dans un Etat de droit, tout individu, toute organisation peut contester l’application d’une loi dès lors qu’elle n’est pas conforme à une norme supérieure. Dans un Etat de droit, chaque personne à son importance, il n’est pas inquiété par rapport à l’application du droit. Tout le monde est égal devant les lois. Dans l’Etat de droit, il y a la bonne gouvernance. (…) Nous sommes tous égaux, il n’y a pas à dire que tel est supérieur, tel est inférieur. Dans la bonne gouvernance, nous avons l’indépendance de la justice », a déclaré Foulah Baba Issac, le coordonnateur de l’association.

« La corruption est un comportement humain et un fait social. Le droit pénal le qualifie comme un délit La corruption est un monstre qui détruit tout dans son passage. Au Tchad principalement, comment pouvons-nous mesurer la capacité de notre Etat comme Etat de droit ? Est-ce que réellement le Tchad respecte le principe de l’Etat de droit ? Est-ce que la bonne gouvernance existe ? Les tchadien sont-ils dans la corruption ou non ? », s’est-il interrogé.