Tchad : Ahmat Mahamat Bachir prend fonction

Le nouveau ministre de l’élevage et des productions animales, Ahmat Mahamat Bachir a pris fonction ce lundi 20 mai à l’issue de la passation de service avec son prédécesseur Gayang Souaré

La cérémonie de passation de service a été dirigée par la ministre secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour. Il a rappelé au nouvel entrant que l’élevage constitue la deuxième mamelle de l’économie tchadienne. Elle a invité Ahmat Mahamat Bachir à porter un regard particulier sur les ressources humaines, moteur du développement.

Les deux défis majeurs qui attendent le ministre entra l’élevage et des productions animales sont l’aboutissement de la restructuration du fonds national d’élevage et le processus de financement du projet chaine de valeur viande et lait, financé par la Banque africaine de développement. Il invite ses nouveaux collaborateurs à faire preuve d’une franche collaboration.

 

Tchad : Acheikh Oumar Ibn a été reçu par des ministres

Il s’agit du ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale et celui de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains.

 

Rentré le 4 novembre 2018, Acheikh Oumar Ibn a été reçu ce mercredi 7 novembre 2018 par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir et  le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi.

Suite à l’amnistie déclarée par le Président de la République à la suite de l’avènement de la 4ème République, Acheikh Oumar Ibn, ancien rebelle exilé hors du pays pendant des décennies est rentré  au pays. Accueilli le 04 novembre dernier, Acheikh Oumar Ibn reçoit aujourd’hui une réquisition de non poursuite signée par le Président de la République, lui garantissant la sécurité et la liberté de circuler. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi qui lui a remis cette réquisition.

L’occasion pour le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir, d’appeler d’autres fils du Tchad en exile d’emboiter les pas d’Acheikh Oumar Ibn. « Nous souhaitons un bon retour à la maison à Acheikh et à sa délégation. Nous lançons par ailleurs un appel à tous les frères tchadiens demeurant encore à l’étranger de revenir au pays pour que nous puissions ensemble construire ce beau pays», lance-t-il.

Acheikh se dit ému : « je suis comblé de joie de me retrouver parmi mes frères, amis et collègues sur ma terre natale. Il n’y a pas de plus bonne chose que d’être chez soi. C’est pourquoi, je n’ai souhaité en aucun cas posé une condition pour mon retour au pays. Les conditions, je les poserai avec ma réinsertion ».

Acheikh Ibn-Oumar s’est fait connaitre dans les années 70, d’abord en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad). Ministre des affaires étrangères d’Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Déby et quitte le pays, fin 1994.

Tchad : les réfugiés ont du mal à trouver du travail

Mais avec son adhésion récente au  Cadre d’action global pour les réfugiés, il y a l’espoir de voir les choses changer très prochainement.

 

Le 3 mai dernier, le Tchad a signé sa lettre d’adhésion au Cadre d’action global pour les réfugiés, mis en place par les Nations unies en vue de l’ « intensification du soutien apporté aux réfugiés et aux pays qui les accueillent ».

Fatimé Bouba, une réfugiée centrafricaine, a pris connaissance de l’engagement pris par Ndjamena pour la protection des quelque 450.000 réfugiés et demandeurs d’asile venus des pays voisins, que le Tchad accueille sur son territoire.

Elle fait partie des quelque 6.000 réfugiés vivant dans la capitale tchadienne, dans des conditions difficiles.

« Ce qui ne va pas, c’est que nous avons terminé nos études sans pouvoir accéder à l’emploi ici au Tchad. Nous avons demandé au gouvernement tchadien de nous trouver des emplois », affirme Fatimé Bouba.

C’est le parcours du combattant pour ces réfugiés de trouver un emploi et un logement.

Abdoul Kader Bello Amadou a passé quatre ans au Tchad, mais sa situation ne s’est toujours pas améliorée. « La communauté des réfugiés vivant à Ndjamena a vraiment des difficultés d’accès au logement », dit-il.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir, assure que le Tchad ne va laisser aucun réfugié à son sort. Selon lui, les réfugiés pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent.

Mais le Cadre d’action global pour les réfugiés, auquel le Tchad a adhéré, appelle le pays à garantir la « naturalisation » des réfugiés qui ne veulent pas rentrer chez eux, ce que les autorités tchadiennes n’ont pas encore fait.

La création d’écoles dans les camps de réfugiés, avec le soutien du système éducatif tchadien est un acquis pour les réfugiés.

Le Tchad s’engage à leur accorder un accès à la terre, pour qu’ils puissent mener des activités agricoles.

Les nouveau-nés bénéficient d’actes de naissance et de jugements supplétifs délivrés par le Tchad. Seize mille d’entre eux ont déjà obtenu ces papiers cette année.

Tchad : les forces de défense en guerre contre les orpailleurs clandestins

Après la demande du ministre de l’administration du territoire intimant aux orpailleurs du Tibesti et de Batha de quitter les lieux, le gouvernement vient d’ordonner aux forces de défendre de déloger les récalcitrants sans ménagement.

 

Le gouvernement tchadien semble avoir les orpailleurs de l’est du pays dans sa ligne de mire. Et aucun effort n’est ménagé quant à leur déguerpissement. Il leur est reproché d’être des complices d’une rébellion naissante. En effet, le 11 aout dernier, la rébellion appelée Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République a attaqué une position militaire tchadienne dans le Tibesti.

Il n’est donc plus question qu’une chose pareille se reproduise. Et pour cela dès l’annonce de l’attaque, le ministre de l’administration du territoire Ahmat Mahamat Bachir, a donné 24 heures à compter du 12 août aux orpailleurs opérant dans le Tibesti de quitter la zone. L’ordre s’est étendu quelques heures plus tard aux orpailleurs du Batha.

Pour être sûr que celui-ci a été exécuté, le gouvernement a ordonné à toutes les forces de défense et de sécurité de déloger sans ménagement ces orpailleurs clandestins et de brûler leurs matériels.

Pour le ministre de l’administration du territoire, ces zones d’orpaillage constituent « un réservoir de recrutement pour le mercenariat ». Car « il y a des gens qui gagnent de l’or et ils rentrent tranquillement chez eux. Il y a d’autres qui n’ont pas gagné et ils trouvent scandaleux de rentrer chez eux et on les enrôle de l’autre côté », explique-t-il.

Une vision que ne partage pas l’élu de la province de Batha, le député Rakhis Ahmat Saleh. Celui-ci pense au contraire que « le gouvernement devrait se préoccuper plus de la sécurité des orpailleurs qui sont venus chercher leur gagne-pain. Cette gangrène des rebelles est connue. Ils ont commis leur forfait et je crois qu’ils sont repartis dans leur camp de base ».

Rappelons cependant qu’une information judiciaire a été ouverte contre X pour fait de terrorisme par le procureur de la République suite à l’attaque du 11 août dernier.

 

Tchad: la zone aurifère de Miski évacuée

C’est suite à une attaque de rebelle dont le pays a été la cible le weekend dernier. Les orpailleurs du Tibesti avaient d’ailleurs déjà été appelés à déguerpir.

Le ministre tchadien de l’Administration et de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bâchir a ordonné aux orpailleurs occupant les sites miniers de la région septentrionale du Borkou, frontalière avec la Libye, de quitter immédiatement les lieux, a-t-on appris mardi dans une déclaration.

« Nous ordonnons à tous les orpailleurs de Miski, département de Yebibou, région du Borkou de quitter les lieux dans un délai de rigueur à compter du 14 août 2018. Passé ce délai, les forces de défense et de sécurité sont instruites à l’effet d’évacuer par force toute personne se trouvant dans ladite zone », a précisé M. Bâchir, affirmant attacher « du prix au respect de ces ordres qui ne sauront souffrir d’aucun manquement ».

Dimanche, le ministre tchadien de la Sécurité publique a déjà ordonné l’évacuation d’une autre zone aurifère: Kouri Bougoudi dans la région voisine du Tibesti.

C’est à Kouri Bougoudi que deux postes avancés de l’armée tchadienne avaient été attaqués samedi par des forces du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Ces rebelles tchadiens hostiles au régime du président Idriss Déby, en provenance de la Libye, ont affirmé avoir infligé plusieurs morts et détruit du matériel militaire de l’armée tchadienne. L’état-major général des armées tchadiennes, de son côté, a affirmé que « l’ennemi a été repoussé et la poursuite continue », sans fournir de bilan.

Avec cette double sortie médiatique du ministre de la Sécurité publique, N’Djaména semble décidée à en finir avec ce groupe rebelle qui a frappé sur son sol pour la première fois depuis 2009.

Moyen-Chari : Idriss Deby demande la suppression du sultanat de cette localité

Ce 04 aout les cadres et ressortissants du Moyen-Chari, ont organisé une réunion au cours de laquelle il a été question de faire un compte rendu de l’entretien avec le Président.

 

Le Président Deby appelle à la suppression pure et simple du sultanat dans le Moyen Chari. C’était lors de la réunion qu’il a eu avec les représentants des ressortissants du Moyen-Chari la semaine dernière.

C’est depuis des mois que les ressortissants du Moyen-Chari ont exprimé leur colère contre l’élection du canton Sarh en Sultanat par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir.

Des démarches ont donc été initiées en vue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat. Rencontre qui avait pour but de régler le litige qui oppose les populations du canton Sarh avec l’administration publique.

Les ressortissants ont finalement obtenu audience le 3 août. Et la rencontre a eu lieu en présence du ministre de l’administration Ahmat Mahamat Bachir. Selon le compte rendu  fait par les représentants, les échanges avec le Président étaient fructueux. Car, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de rectifier le tir.

« Le ministre de l’administration a fait savoir qu’il s’agit d’un problème hautement politique et qu’il faut rencontrer les députés de la région pour trouver la solution. Le président n’a pas accepté et il a assuré que notre démarche est claire qu’il n’y a plus à discuter de quoi que ce soit », précise un membre du comité qui ajoute que le président a notifié qu’on n’impose pas le sultanat aux gens s’ils n’acceptent pas.

« Ce décret est une erreur assure le président qui a demandé au ministre de prendre un acte pour le canton urbain de Sarh. Si la famille veut garder Mahamat Bézo, c’est à elle de décider », ajoute-t-il.

N’Djamena: le présumé assassin de Mme Wang aux arrêts

Il s’agit d’un ancien militaire, exclu des rangs de l’armée nationale tchadienne.

 

Les autorités tchadiennes en charge de la sécurité ont mis la main sur le présumé auteur du tir mortel sur l’opératrice économique, chinoise détentrice d’une boutique à N’Djamena, Mme Wang. Le prévenu est un ancien militaire révoqué du rang de l’armée, nommée Souleymane Ramadan Haggar.

Il a été appréhendé à Iriba à l’Est du pays et présenté à la presse ce 18 juillet 2018, en présence du ministre de la sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir et du Directeur général de la police nationale, Taher Erda. Le chef du département de la sécurité a rendu un hommage à la police et aux services des renseignements pour les efforts qui ont permis de mettre la main sur le présumé auteur du tir sur la commerçante chinoise.

« C’est le meurtrier même de la chinoise. Il a été retrouvé en train de se saouler dans un cabaret à Iriba avec l’argent de la Chinoise. C’est un récidiviste, il revient de Koro Toro. C’est un grand criminel qui met la vie des paisibles citoyens en danger », informe le ministre Ahamat Mahamat Bachir. « Tous les voyous et les bandits seront rattrapés par l’histoire », a-t-il martelé.

Rappelons que Mme Wang, commerçante chinoise a été assassinée en début de soirée du 14 juin dernier à Klemat dans le 2ème arrondissement de la ville de N’Djamena. Ses meurtriers ont emporté sa voiture et son sac contenant de l’argent, sa recette du jour.

N’Djamena: un faux policier appréhendé

Il se faisait passé pour un commandant de la police nationale et menait ses activités a sein du Commissariat central de N’Djamena.

 

Habillé en tenue de la police nationale tchadienne avec le grade de commandant, pistolet au ceinturon, Daoud Azarak, le vrai faux commandant opère tranquillement dans la cour du commissariat central. Entre arnaque des citoyens et trafic d’influence, Daoud Azarak fait aisément ses « business » sous le nez et la barbe des vrais policiers qui lui présentaient régulièrement les civilités. Démasqué, il est arrêté et confié à la justice.

Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale présent à la présentation demande à la population d’exiger la présentation de la carte à tout policier qui tente de l’arnaquer. « Il y a des faux policiers partout, il faut les dénoncer », dit Ahmat Mahamat Bachir.

Il a promis de démanteler ce qu’il qualifie de « réseaux ». « Les investigations démontrent qu’il y a des réseaux, ce n’est pas seulement à la police nationale. Il y en a même dans l’armée nationale, à la douane, à la gendarmerie nationale, ils sont nombreux, c’est un réseau et nous sommes en train de les démanteler au fur et à mesure », a-t-il souligné.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Issa Tom dit que le sieur Daoud Azarak sera jugé pour usurpation de titre et atteinte à l’autorité de l’Etat.

 

Tchad : les assassins de Mme WANG ont été appréhendés

Il s’agit d’une bande de six hommes. Quatre d’entre eux sont actuellement entre les mains de la police.

 

La police nationale a réussi à mettre la main sur les braqueurs qui ont assassiné Mme WANG Li Fen, opératrice économique chinoise lors d’un braquage. Les présumés assassins sont au nombre de six dont quatre sont appréhendés et présentés ce lundi 19 juin 2018 à la presse.

Un des assassins reconnait avoir été employé par Mme WANG dans sa boutique non loin de la grande mosquée à N’Djamena. Les quatre présumés assassins sont confiés à la justice. Deux autres courent encore mais sont déjà repérés selon la police.

La présentation a été faite devant le chargé d’affaires de l’ambassade chinoise au Tchad qui demande à la partie tchadienne de faire de la sécurité des opérateurs économiques étrangers sa priorité. Le chargé d’affaires de dire que les présumés assassins seront jugés selon la loi tchadienne. Le ministre tchadien de la sécurité, Ahmat Mahamat Bachir a présenté ses condoléances aux Chinois tout en disant que les présumés assassins seront jugés avec toute les sévérités possibles.

Les malfaiteurs ont été appréhendés le dimanche 17 juin 2018 au quartier Guinebor dans le 1er arrondissement, selon le porte-parole de la Police, le commissaire Paul Manga.