Tchad : la douane recycle ses agents sur l’assurance transport

Une opération de remise à niveau en faveur de 40 agents des services de douanes et droits indirects a été ouverte le 14 septembre. Elle vient préparer les douaniers à l’assurance des dispositions légales

Dans le cadre de la stratégie de mise œuvre de la valeur transactionnelle pour accompagner les opérateurs économiques à souscrire à l’assurance transport des marchandises, des agents des services de douanes et droits indirects sont en train d’être édifiés en assurance de transport des marchandises. Cette session de remise à niveau vise à minimiser les risques liés à la circulation des marchandises à travers les différentes voies de communication à destination et en provenance du pays.

Cette formation consiste à se familiariser avec la police des assurances et cerner les contours de l’assurance transport et gérer efficacement la déclaration en douane. A l’issue de cette formation, les personnes formées devraient pouvoir sensibiliser et aider les opérateurs sur la culture et au principe du commerce international à moindre risque, ont indiqué les autorités douanières. Cette formation offre également des outils nécessaires aux douaniers leur permettant d’accompagner les opérateurs économiques dans la souscription de l’assurance transport des marchandises.

Il sied de préciser que cette formation intervient suite au constat de la non-application du décret n°736 du 19 novembre 1985, sur l’assurance transport à l’importation au Tchad.

 

Tchad : le ministère de l’économie recycle ses agents en traitement comptable et décaissements

Ce lundi 7 septembre a démarré un atelier de renforcement des capacités sur les techniques de traitements comptables et de décaissements et de bailleurs de fonds. La formation s’étend jusqu’au 11 septembre

Cette session de recyclage entre dans le cadre d’une série d’apprentissage indique le ministère de l’économie. Les modules sont le contrôle de gestion, la comptabilité analytique, l’aperçu sur les ajustements budgétaires et l’aperçu sur la comptabilité de projet et programmes.

L’atelier a été initié par le régisseur du devis pluriannuel du projet, Consolidation des acquis des services de l’Ordonnateur national (Cason). L’objectif est de renforcer les capacités des agents du ministère de l’Economie, de la planification du Développement et de la coopération internationale. A l’issue de cette formation, les intéressés doivent être capables de maîtriser les particularités des comptabilités que présentent les projets financés par les bailleurs de fonds et les spécificités liées aux audits des projets de développement par rapport à l’audit classique.

Royoumta Madingue, directrice générale du ministère de l’économie fait savoir que cette formation marque le début d’une série de formation en droite ligne avec la redynamisation de la plateforme de gestion de l’aide. Elle permet de développer les compétences des gouvernants en matière de prévision et de traçabilité de l’aide publique au développement. La directrice de préciser que cette formation traduit l’engagement du ministère en faveur d’un dispositif plus cohérent et opérationnel pour renforcer les capacités des acteurs nationaux.

Tchad-coronavirus : 140 agents de santé se recyclent

La Croix rouge du Tchad (CRT) et celle de France forme 140 agents de santé sur le renforcement de capacité des équipes de surveillance et prise en charge des cas du coronavirus

Dans le cadre de la prévention de la pandémie à coronavirus, 140 agents sont entrain d’être recyclés depuis le 27 mai à la maison de la femme de N’Djaména. La formation est financée à hauteur de 300 millions de Fcfa par la Croix rouge française. Les bénéficiaires de cet apprentissage se forment pour barrer la route à la covid-19 dans les zones urbaines. La formation est orientée vers la sensibilisation aux bonnes pratiques pour la prévention de la maladie, le renforcement des structures sanitaires et l’appui à la surveillance à base communautaire

Le vice-président de la Croix rouge du Tchad, Khalla Ahmat Senoussi explique que pendant cette formation, l’accent sera mis sur la communication des risques et engagements communautaires à travers la diffusion des messages et le dialogue avec la communauté.  Une dotation en équipements de protection, des kits d’hygiène, des matériels de protection et un appui à la prise en charge alimentaires des malades accompagnants et soignants des hôpitaux se fera.

Ce sera aussi l’occasion  de discuter de la problématique des cas modérés de la maladie à coronavirus et d’appréhender les meilleurs chemins de surveillance qui seront transmis afin de remonter au niveau central.

Tchad : le SYNTASS exige la réhabilitation de 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant

Le Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) se mobilise pour la réhabilitation des 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant (HME) de N’Djaména.

C’est sous les arbres de la Bourse du travail, que l’Assemblée générale du Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) a eu lieu ce mercredi 20 février 2019. A l’ordre du jour, la situation des agents de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant. « L’assemblée d’aujourd’hui est bien spécifique, c’est le cas de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant », précise le président dudit syndicat, Younous Mahadjir dans son mot introductif.

Depuis quelques semaines, le personnel soignant de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant est en bras de fer avec leur directeur général, Dr Saleh Abdel Salam. A l’origine, la revendication des meilleures conditions de travail, la discrimination et « les sanctions illégales » auxquelles sont soumis certains agents. Cette situation a occasionné la mise à pied et le renvoi de quelques 97 travailleurs dont 18 fonctionnaires permanents de l’hôpital et 79 contractuels. Pour les concernés, c’est le directeur général, Saleh Abdel Salam, qui serait à l’origine de cette crise.

« Hier nous avons eu une rencontre avec le ministre de la santé et il nous a dit qu’il verra ce qu’il peut faire », déclare Younous Mahadjir. « J’ai vu et lu le rapport de la rencontre avec le ministre mais je n’ai aucune proposition qu’il a faite », réplique un autre agent en demandant à ses camarades d’être unanimes et engagés dans leur lutte. « On a vu pire que ça », ajoute un autre militant dans l’assistance. « Le bureau ne prend pas seul les décisions. Qu’est-ce-que nous devons faire pour la suite ? Que celui qui a des propositions à faire se présente », c’est en ces termes que le président du SYNTASS a donné officiellement la parole aux militants dudit syndicat venus massivement à l’Assemblée générale.

Cinq, c’est le nombre des militants qui ont pris la parole pour s’exprimer sur la situation qu’ils traversent et proposer des pistes de solutions entre autres: trois jours de préavis de grève, grève sèche et le départ du DG de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant. Pour clôturer la rencontre, Younous Mahadjir, le patron de SYNTASS dit : « Nous allons donner 6 jours de préavis de grève au gouvernement, si rien n’est fait nous allons entrer en grève de 3 jours sur toute l’étendue du territoire national. Après ces 3 jours s’il n’y’a pas un changement nous allons envisager une grève sèche et illimitée ».

« Si le ministre est capable de régler les choses tant mieux, sinon nous-mêmes on va agir et très violemment », prévient le résident du SYNTASS. Aux dernières nouvelles, les 97 agents qui sont renvoyés, sont appelés pour aller retirer leurs propres convocations à la police.