Le Tchad représenté au 15ème sommet des BRICS

La délégation tchadienne conduite par le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo est arrivé à Johannesburg, en Afrique du Sud, dans la soirée du 23 août 2023.

Elle prendra part ce jour, 24 août 2023, à la clôture des travaux qui ont débuté le 22 août dernier. Le 15ème sommet des BRICS  est placé sur le thème : « Brics et l’Afrique ». Il s’agit d’une plateforme, qui réunit chaque année, les dirigeants des cinq pays se réunissent avec d’autres pour discuter des questions économiques, politiques et stratégiques d’intérêts mutuels.

Parmi les principaux dossiers inscrits à l’ordre du jour de ce 15ème sommet, il y a l’idée de la création d’une nouvelle monnaie commune pour supplanter le dollar. La demande d’adhésion d’une quarantaine de pays sera également examinée.

Les BRICS, constitués du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud représentent 42% de la population mondiale, 25% du Produit intérieur brut (PIB) de la planète et les 2/3 de la croissance mondiale.

Le Tchad représenté aux travaux sur la sécurité en Afrique

La situation politique et sécuritaire du continent, la problématique de la promotion de la paix et la prévention de conflits ont fait l’objet d’une réunion de sécurité le 05 octobre 2022.

Dans un communiqué de presse, L’Ambassade, Mission permanente du Tchad à Genève fait savoir que la rencontre a réuni, le Commissaire des Affaires politiques, Paix et Sécurité de l’Union africaine, l’Ambassadeur Bankolé Adeoye et le Groupe africain des Ambassadeurs de Genève.

Les discussions ont porté sur la situation politique et sécuritaire du continent, la problématique de la promotion de la paix et la prévention de conflits pendant que les cinq régions géographiques africaines sont concomitamment confrontées à la crise sécuritaire induite par la criminalité transfrontalière et les activités des groupes armés terroristes et la gouvernance.

L’Ambassadeur, Représentant permanent du Tchad, Ahmad Makaila a salué l’initiative de l’Union africaine qui doit davantage s’ouvrir aux préoccupations spécifiques de chaque pays en gardant bien à l’esprit le lien fusionnel qui existe entre le terrorisme et le développement à la base des communautés. Il a également été question du respect du principe de subsidiarité qui doit régir les rapports de complémentarité entre les instances sous régionales, régionales et internationales.

L’émissaire de l’Union africaine a souligné le rôle décisif de l’Organisation continentale dans la tenue du Dialogue National Inclusif et Souverain au Tchad, notamment la mise à disposition d’une expertise pour l’élaboration des textes fondamentaux de la République.

Royal Air Maroc renforce son offre entre la France et l’Afrique

La compagnie aérienne Royal Air Maroc,  met en place une grille incitative pour les vols reliant la France aux destinations africaines. Elle dessert 29 destinations africaines au départ de 8 villes françaises.

  • Mise en place d’une grille tarifaire incitative pour les vols reliant la France aux destinations africaines 
  • Le thème de l’Afrique au cœur de l’expérience d’accueil offert aux passagers

Dans un contexte de reprise soutenue de l’activité aérienne, Royal Air Maroc met en place des vols à tarifs préférentiels au départ de la France et à destination de l’Afrique, avec des billets aller-retour démarrant au prix de 370 euros. La compagnie marocaine dessert 29 destinations africaines au départ de 8 villes françaises.

Si en 2019, plus de 20 millions de passagers ont voyagé en avion entre la France et l’Afrique, les deux années suivantes marquées par une pandémie sans précédent, ont empêché des millions d’Africains du Monde de retrouver leurs proches.

Alors que les indicateurs sanitaires poursuivent leur amélioration globale et qu’un retour à la normale se profile à l’horizon, Royal Air Maroc remet en service de nouvelles lignes, de nouveaux horaires, à des tarifs avantageux, et opérés dans le strict respect des mesures sanitaires, afin de permettre au plus grand nombre de voyager aisément entre l’Europe et l’Afrique.

Royal Air Maroc offre par ailleurs à ses passagers une expérience unique qui fait ressentir l’Afrique dès l’instant où l’on monte à bord de l’avion. Les repas à bord sont composés en puisant dans le meilleur des cultures africaines. Une grande partie du personnel navigant déployé sur les routes africaines est originaire de ces régions et se fera un plaisir de partager avec les voyageurs sa connaissance du continent. Les voyageurs bilingues auront également le plaisir d’entendre leur langue maternelle dans les annonces faites en cabine, par exemple sur les vols vers le Sénégal, où les annonces sont faites en Français et en Wolof.

Pour rappel, Royal Air Maroc est la compagnie africaine la mieux implantée sur le continent européen, avec 37 métropoles européennes desservies, et de multiples possibilités d’interconnexion dans le monde. Au départ de Paris, Nantes, Bordeaux,

Montpellier, Lyon, Toulouse, Marseille ou Strasbourg, il est possible de rejoindre, en quelques heures seulement, 29 destinations africaines.

Royal Air Maroc partenaire de l’alliance oneworld

Grâce à la qualité de ses prestations et la fiabilité de sa flotte, Royal Air Maroc est, depuis 2020, membre de l’alliance oneworld, un réseau mondial qui regroupe 13 compagnies aériennes. Tous ses membres s’engagent à fournir des services premium à leur clientèle et tout un éventail de privilèges, comme le cumul et l’échange de miles dans le cadre d’un programme de fidélité. Aux côtés de partenaires iconiques comme American Airlines, British Airways et Cathay Pacific, Royal Air Maroc ouvre à oneworld les portes de l’Afrique et permet à ses passagers de profiter de tarifs préférentiels et de synergies intéressantes entre les compagnies, implantées dans plus de 1 000 aéroports dans le monde.

46 destinations en Afrique

Abidjan Dakhla Nador
Accra Douala Niamey
Agadir N’Djamena
Alger Fés Nouakchott
Al Hoceima Freetown Ouagadougou
Bamako Guelmim Ouarzazate
Bangui Kinshasa Oujda
Banjul Laâyoune Pointe-Noire
Beni-Mellal Lagos Praia
Bissau Le Caire Rabat
Bouarfa Libreville
Brazzaville Lomé Tanger
Casablanca Luanda Tétouan
Conakry Malabo Tunis
Cotonou Marrakech Yaoundé
Dakar Monrovia Zagora

Le Tchad s’inscrit comme donneur de sang sur Facebook

Les donneurs de sang volontaires au Tchad ont désormais la possibilité de le faire à partir de Facebook. Il suffit de s’inscrire sur le réseau bleu et être avertis des besoins urgents à proximité de chez soi

C’est la résultante d’un partenariat signé entre les Centres nationaux de transfusion sanguine du Tchad, du Mali et de la Guinée et Facebook, rendu publique le 14 avril 2020. Avec ce mécanisme, il est facile pour les donneurs de savoir quand et où se rendre. L’outil “Dons de sang” de Facebook compte aujourd’hui plus de 70 millions d’inscrits dans le monde entier. La fonctionnalité est disponible dans douze pays en Afrique sub-saharienne, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Kenya, le Niger, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Namibie et désormais la Guinée, le Mali et le Tchad.

Le responsable des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone, Balkissa Idé Siddo explique que : «  L’outil don de sang de Facebook vise à rapprocher les donneurs de sang des organismes de collecte afin d’améliorer la réponse aux besoins locaux. ». « Nous sommes fiers de nous engager auprès des centres nationaux de transfusion sanguine en Guinée, au Mali et au Tchad, pour montrer que l’innovation technologique peut contribuer à apporter des solutions concrètes aux défis de santé », se réjouit-il.

Les éléments de la fonctionnalité « Don de sang » sont entre autres :

  • La possibilité de s’inscrire en tant que donneur de sang : les utilisateurs de Facebook qui choisissent de s’inscrire ont la possibilité d’indiquer leur volonté de donner du sang dans l’application Facebook.
  • Les banques de sang inspirent les donneurs : si les centres de don de sang de confiance ont besoin de trouver des donneurs, ils peuvent créer des pages spéciales qui informent les donneurs de leurs besoins et comprennent un bouton d’appel à l’action qui permet aux donneurs de les contacter directement à partir de la page.
  • Notification aux donneurs – Une fois qu’une demande de don de sang est publiée, les personnes situées à proximité qui ont indiqué leur volonté de donner du sang seront informées de la demande par le biais de leurs notifications sur Facebook.

Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut s’inscrire comme donneur de sang sur Facebook en se rendant sur la page « Dons de sang » dans la section « A propos » de leur profil, ou en accédant au lien : facebook.com/donateblood. Chaque personne qui s’inscrit pourra voir sur son appareil mobile les demandes et les possibilités de donner du sang à proximité.

 

Sport en commun : une dynamique nouvelle pour propulser le sport en Afrique

La plateforme Sport en commun est une œuvre panafricaine. Mise En ligne le 21 septembre dernier, elle sera inaugurée en novembre 2020 en marge de Financement Commun

Initiée par l’AFD, la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020. La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation.  En Afrique, d’importants besoins d’investissements se font sentir car le développement du secteur sportif, malgré sa grande popularité, y reste insatisfaisant. Les projets, bien que nombreux, peinent à voir le jour faute de moyens et de soutien : manque d’infrastructures et d’équipements sportifs sur l’ensemble du continent, cadres formés à la gestion du secteur et au management du sport en nombre insuffisant.

La plateforme Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement qui se tiendra à Paris les 11 et 12 novembre 2020.

Source: Communiqué Sport en Commun

 

Le Tchad continue les opérations militaires en Afrique

Le gouvernement tchadien affirme que son armée va continuera à participer aux opérations militaires conjointes bilatérales et internationales.

C’est un communiqué du ministère des affaires étrangères de ce pays qui a fait cette annonce. L’armée tchadienne ne se retirera pas des actions entreprises contre

Les insurgés islamistes dans la région du Lac Tchad et du Sahel mais aussi de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali.

En fin de semaine dernière le président du pays, Idriss Deby, avait promis un retrait imminent de ses troupes en déclarant que les soldats tchadiens ne seraient plus déployés en dehors des frontières du pays.

Selon un analyste, Les soldats tchadiens sont expérimentés et sont nécessaires pour contrer la menace croissante des militants islamistes dans le Sahel et au Lac Tchad.

Le président tchadien a déclaré que ses soldats avaient payé un prix trop élevé en combattant les djihadistes sur plusieurs terrains.

Idriss Deby, qui a accusé d’autres pays de ne pas jouer leur rôle, a déclaré que ses soldats ne seraient plus déployés en dehors du Tchad.

Les troupes tchadiennes – qui sont plus expérimentées que la plupart de celles de la région – ont été déployées au Niger et au Nigeria pour combattre le Boko Haram.

Elles font partie de la force G5-Sahel soutenue par la France déployée dans la région du Sahel. Elles participent également à la mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali la MINUSMA.

Cancer du col de l’utérus : plus de 68 000 personnes affectées en Afrique par an

Le cancer du col de l’utérus fait de plus en plus de victimes mais la voie de prévention qui est le dépistage est souvent négligé par les femmes tchadiennes.

Le huma papillomavirus fait ravage de nos jours. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le cancer du col de l’utérus fera plus de 443 000 victimes par an dans le monde, dont près de 90% en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, ce sont plus de 68 000 personnes en Afrique qui sont affectées chaque année avec près de 50 000  décès par an.

Le cancer de col de l’utérus est le deuxième cancer féminin qui se développe rapidement chez la femme. Cette maladie peut être liée aux germes ou à l’environnement. Le risque est plus élevé pour la jeune fille parce qu’elle a connu le rapport sexuel très tôt, non protégé ou si cette dernière a plusieurs partenaires sexuels.

Plusieurs femmes au Tchad souffrent de cette maladie sans toutefois le savoir. Samira Alkhali Mahamat, présidente de DONAMA (donnons-nous la main), une association qui lutte contre le cancer nous explique en ces termes : « Le cancer du col de l’utérus est provoqué par une couche de vie (huma papillomavirus). C’est une maladie sournoise qui ronge dans le calme sans que la femme le sache, il peut être génétique, le mariage n’a rien à voir dans le cancer de col de l’utérus mais plutôt le début d’une vie sexuelle très tôt et rapprochée ».

Comme conséquences, le cancer rend la femme stérile. Si ce n’est pas le cas, soit elle subit des troubles mentales soit elle perd une partie de ses hormones ou encore la perte des cheveux, des ongles etc.

Connaître sa sérologie permet de détecter n’importe quelle maladie. Malheureusement, au Tchad, le dépistage n’est pas une priorité. Le plus souvent, c’est étant malade, que les médecins le font, de fois discrètement. « Ici au pays les filles se marient à l’état très précoce, cela est une des causes très rapide pour la voie libre au huma papillomavirus. La jeune fille et la femme doivent faire leurs examens et voir leurs gynécologues pour se rassurer de leurs sérologies », conseille Samira Alkhali Mahamat.

Dans un pays en voie de développement comme le Tchad qui ne dispose qu’un seul cancérologue, le gouvernement doit s’investir pour sauver la cause de la gent féminine qui croupie dans son ignorance.

Tchad : 312 000 personnes en insécurité alimentaire sévère

Le Tchad a été représenté du 5 au 6 août 2019 à Kigali, à la rencontre des dirigeants sur la sécurité alimentaire en Afrique.

Plus de 820 millions de personnes souffrent aujourd’hui de la faim dans le monde. Au Tchad ce sont 2,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire dont 312 000 en insécurité alimentaire sévère soit 16% de la population tchadienne. Ces chiffres ont été enregistrés pendant la période allant de mars en mai 2019.

Il faut le dire la situation est préoccupante. Pour trouver des solutions, une rencontre de dialogue a été organisée à Kigali du 5 au 6 août 2019, par des dirigeants sur la sécurité alimentaire en Afrique.

La rencontre de Kigali au Rwanda, était en rapport avec l’agenda 2063 de l’Union africaine, de la déclaration de Malabo sur l’accélération de la croissance et la transformation de l’agriculture pour une prospérité partagée et des meilleures conditions de vie.

Il s’est agi de faire une adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique et de renforcer les partenariats pour aider les pays à faire face à l’insécurité alimentaire en Afrique.

En sa qualité de ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles d’un pays qui est sous les menaces de l’insécurité alimentaire, Lydie Béassoumda a aussi pris part à ces assises de Kigali. Des grandes décisions vont voir le jour à la suite de ces assises pour encourager l’éradication de la faim en Afrique.

 

Afrique : le FAAIE lance un concours pour le premier prix de la recherche

Le Forum des Associations Africaines d’Intelligence Économique (FAAIE) annonce le lancement du premier prix de la recherche en Intelligence économique en Afrique.

Ce prix récompense les étudiants, chercheurs et professionnels qui par leurs travaux et publications participent au rayonnement de l’Intelligence économique en Afrique.

Le concours du premier prix de la recherche en intelligence économique en Afrique s’adresse aux étudiants, chercheurs et professionnels ayant soutenu une thèse de doctorat, un mémoire de Master ou un ouvrage publié sur l’Intelligence Économique (veille, protection économique ou lobbying et influence) en Afrique au cours de 2018/2019. Le Forum des Associations Africaines d’Intelligence Économique (FAAIE)  prévoit la remise des prix pour le mois de juin 2019, à Dakhla au Maroc.

Ce concours est doté des prix suivants :

– Catégorie « Masters » : 30.000 MAD (Dirham Marocain) ou 2700 dollars US

– Catégorie « Thèses » : 60.000 MAD (Dirham Marocain) ou 5400 dollars US

– Catégorie « Livres» : 100.000 MAD (Dirham Marocain) ou 9.000 dollars US

Sport : le Tchad décroche 5 médailles au Burundi à l’issue de la Coupe d’Afrique de Judo

Grâce à ce record, le Tchad finit deuxième à l’issue de cette compétition internationale.

En compétition au Burundi dans le cadre de la Cup Africa cadet et junior qui s’est déroulée du 2 au 3 mars, les judokas tchadiens ont décroché 5 médailles et occupe la deuxième place derrière le pays organisateur.

Le Tchad a clôturé son séjour burundais en beauté d’où les trois judokas en compétition à la Cup Africa cadet et junior ont rapporté cinq médailles dont 3 en or, 1 en argent et 1 en bronze.

La jeune judokate, Fatime Barka Segue a, arraché deux médailles en or dans la catégorie de moins 52 kg. Tandis que le jeune Allamine Abdelaziz a remporté lui aussi une médaille en or dans la catégorie de moins 60 kg. Youssouf Ramadan clos la performance des judokas tchadiens en décrochant respectivement une médaille en argent et une en bronze.

Fatimé Barka Sègue  fait parler d’elle pour la deuxième fois. La première fois, c’était lors des jeux africains de la Jeunesse à Alger en 2018 où elle a décrochée une médaille en bronze. Et cette fois-ci à la coupe d’Afrique de judo.

Les poulains de l’entraîneur national de Judo, Ahmed Djermah Dessering, ont présenté une performance de très haut niveau sur le tatami lors de cette compétition malgré, la forte présence de pays africains dans cette catégorie des jeunes.

 

Musique : le chanteur rwandais Duravan en concert ce jour à N’Djamena

Le chanteur rwandais Yvan Buravan, vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018, a annoncé ce mardi le quatrième concert de sa tournée africaine dans les Instituts français lors d’une conférence de presse à N’Djamena.

Avant 2009, il ne savait pas qu’il voulait devenir chanteur. Pourtant cette année-là, il a remporté un concours dans son pays, le Rwanda. Et c’était le déclic.

« J’avais 14 ans quand j’ai découvert mon talent de musique. Avant cela je ne savais pas que je pouvais faire de la musique. Je n’avais pas ça dans mes rêves. Je croyais que j’allais être footballeur », affirme Yvan Buravan lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 26 février dans la salle Sahel de l’hôtel Hilton, à N’Djamena.

Carrière solo de Buravan

C’est à l’âge de 20 ans qu’il commence réellement sa carrière solo. Après quelques passages dans des “bandes” et autres chorales dans son pays. Aujourd’hui, à 23 ans, Yvan Buravan est le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 et l’un des chanteurs les plus regardés sur YouTube au Rwanda.

Sahel: N’Djamena accueille une réunion sur la création de a création de la « Route du coton »

Quatre pays issus de cette région du continent travaillent actuellement sur le sujet. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad.

 

Les ministres en charge du commerce du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad sont réunis à partir de vendredi dans la capitale tchadienne sur l’état de mise en œuvre du programme « Route du coton », destiné au développement du secteur cotonnier dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, par la promotion de l’amélioration de la compétitivité du coton textile, depuis la recherche semencière jusqu’à la transformation en produits textiles et vêtements.

La réunion ministérielle se tient autour des résultats de la 11ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, du plan stratégique de négociation consécutif à la conférence de Buenos Aires, entre autres.

Les ministres devront adopter les rapports d’activités et financier de la coordination, le plan d’action 2018-2019, ainsi qu’une « Déclaration ministérielle de N’Djaména ».

En dépit de sa bonne qualité, le coton africain peine à se faire une bonne place sur le marché mondial, à cause de subventions accordées par un certain nombre de pays à leurs producteurs, pour les mettre à l’abri des fluctuations du marché et les aider à l’exporter moins cher. Ce qui a causé une pléthore d’offres sur le marché et la chute des cours mondiaux du coton au préjudice des pays en voie de développement.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont obtenu en 2005 la suppression de toutes les formes de subvention à partir de 2006, pour un peu de franchise au pays en voie de développement dans l’accès aux marchés des pays développés.

A Nairobi au Kenya, en 2010, avec l’aide de différents partenaires, les pays africains producteurs ont obtenu que leurs produits dérivés du coton puissent avoir accès aux marchés des pays développés et en développement. Ils ont aussi réussi à faire accepter la suppression de toutes formes de soutien à l’exportation à partir de 2016.

 

Tchad : les députés disent Oui à la création du Fonds monétaire africain

L’Assemblée nationale tchadienne a adopté hier 13 novembre un projet de loi portant ratification au protocole relatif à la création du fonds monétaire africain.

 

Idriss Deby est désormais libre de ratifier le protocole de création du fonds monétaire africain. Les députés tchadiens lui ont donné quitus hier. Ce projet de loi a été adopté avec 128 pour, et zéro abstention.

La création d’un fonds monétaire africain, est un projet de l’Union africaine. Celui-ci vise à mettre en place une institution financière qui soit propre à l’Afrique, afin de d’amorcer le décollage économique du continent.

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, présent lors des débats à l’Assemblée nationale, a relevé que « ce projet de loi répond à la politique du gouvernement » mise en place dans le pays.

L’objectif du Fonds est de faciliter l’intégration des économies africaines par le biais de l’élimination des restrictions commerciales, d’une intégration monétaire plus accrue, du financement nécessaire de la croissance, de la réduction de la pauvreté et de l’endettement des États parties, conformément aux objectifs de l’Union. Un second projet de loi relatif au Parlement panafricain a également été adopté.

 

 

Rwanda: les raisons de l’intérêt soudain pour la Francophonie

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée essentiellement sur le partage de la langue française comme levier de coopération, et a pour vocation de promouvoir des valeurs fondamentales communes telles que la primauté du droit, la gouvernance démocratique, la consolidation de l’État de droit, le respect des droits de la personne et des libertés fondamentales.

De par les mandats qui lui sont confiés par les États et gouvernements membres, d’agir notamment pour prévenir et résoudre pacifiquement des conflits dans l’espace francophone, l’OIF est reconnue également comme un acteur international qui contribue en faveur de la paix et de la sécurité mondiales.

Le secrétaire général, clé de voûte de la Francophonie, est chargé justement de mettre en œuvre l’action politique et diplomatique, d’animer et de coordonner la coopération entre les États et gouvernements membres en vue d’atteindre les objectifs que ceux-ci se sont fixés.

En effet, comme nous l’avions mentionné dans la précédente publication, il nous paraît assez suspect l’intérêt soudain du Rwanda de prétendre à la direction de la Francophonie, lui qui a toujours accusé la France de complicité de génocide et a même banni la langue française dans l’enseignement et l’administration publique.

Le soutien potentiel de la France à cette probable candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères nous paraît tout aussi incompréhensible que cela puisse paraître et difficilement justifiable compte tenu de l’état actuel des relations diplomatiques entre les deux pays.

Rappelons que, depuis le génocide de 1994 et l’arrivée au pouvoir des autorités politiques actuellement au Rwanda, la France a déployé des efforts considérables pour rétablir le dialogue en vue de renouer les liens brisés avec ce pays, mais le Rwanda rechigne toujours à rétablir les relations diplomatiques saines avec celle-ci. La crise de confiance perdure encore, en dépit de toutes les tentatives bien intentionnées de la France.

Les relations bilatérales entre les deux pays sont, pour ne pas dire exécrables, manifestement tendues, et ce, peu importe le nombre de fois où les deux présidents, Emmanuel Macron et Paul Kagame, se sont entretenus.

En tout état de cause, la candidature rwandaise n’est certainement pas pour œuvrer au rayonnement de la langue française, ni pour faire la promotion des valeurs démocratiques prônées par l’OIF. Bien au contraire, cela aura pour effet d’annihiler tous les efforts déployés jusqu’ici par cette organisation en vue d’accompagner le processus de transition démocratique en cours dans un certain nombre de pays de l’Afrique francophone notamment.

D’autre part, le Rwanda a fait preuve d’un certain laxisme dans l’acquittement de sa contribution statutaire à l’OIF dans les temps requis, et ce, pendant des années. En 2014, par exemple, l’Organisation a dû lui accorder une réduction de 50 % et s’entendre sur un calendrier de paiement régulier. Mais, malgré cela, le compte est resté en souffrance pour une maigre contribution de 30 000 euros l’an. Dans une récente réunion, le Comité sur les arriérés est revenu à la charge pour exiger du Rwanda le paiement de ses arriérés pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018.

Qu’à cela ne tienne, le Rwanda, pour des raisons que l’on ignore encore, est déterminé à prendre la direction de la Francophonie. Et, sa diplomatie s’active en coulisse autant sur les plans bilatéral et africain pour y parvenir. Les puissants médias de l’espace francophone sont mis à profit pour assurer une couverture médiatique ouvertement favorable à la candidature de Louise Mushikiwabo.

Tout compte fait, les raisons sous-jacentes qui peuvent expliquer l’intérêt soudain du régime rwandais à l’égard de la Francophonie sont à rechercher ailleurs que dans la volonté de faire avancer les objectifs contenus dans la  » Déclaration de Bamako « , renforcée par la  » Déclaration de Saint-Boniface « , deux textes normatifs de référence, l’un sur le respect des règles de la gouvernance démocratique et de l’État de droit, l’autre sur la sécurité humaine et la responsabilité de protéger.

 

Que reproche-t-on à Michaëlle Jean ?

Sous la gouverne de Michaëlle Jean, l’OIF est fortement engagée dans un élan, à la fois, de la défense et la promotion de la langue française et de la diversité culturelle, et de la promotion des valeurs démocratiques chères à l’organisation.

On se rappellera qu’en 2014, lorsqu’elle s’était lancée dans la campagne pour accéder à la direction de l’OIF, Michaëlle Jean promettait de faire de la Francophonie, une organisation toujours plus agissante, dans un monde en plein bouleversement et en perpétuel changement.

Quatre ans après, elle a tenu sa promesse, sans désemparer, de hisser l’OIF à la place qui lui revient, au cœur du système multilatéral. Aujourd’hui, l’Organisation qui rassemble 84 États et gouvernements membres et observateurs, est tellement attractive que le nombre de demandes d’adhésion ne cesse d’augmenter.

Michaëlle Jean a su positionner l’Organisation sur tous les enjeux de l’heure : objectifs de développement humain et économique durable et inclusif, changements climatiques, crises migratoires, lutte contre le terrorisme, prévention et gestion des crises, défense des droits et des libertés fondamentales, soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, renforcement des politiques et programmes en faveur de l’éducation, de la formation technique et professionnelle, stratégie numérique, appui structurant au renforcement des institutions, mobilisation de la jeunesse autour de la responsabilité citoyenne et dans la lutte contre la radicalisation, stratégie pour l’égalité entre les femmes et les hommes, etc.

Qu’on le veuille ou non, l’OIF a considérablement intensifié ses efforts et continue de développer ses moyens d’action dans les différents domaines relevant de son mandat. Et, Michaëlle Jean poursuit sereinement la mise en œuvre de réformes substantielles en vue d’améliorer le fonctionnement et la gestion interne de l’Organisation.

Par ailleurs, Michaëlle Jean est persuadée que c’est en adoptant une approche concertée et mieux coordonnée, en faveur de la paix, de la sécurité, du dialogue inclusif, du respect des processus démocratiques, que nous pourrons obtenir les meilleurs résultats. C’est ainsi que l’OIF est résolument engagée sur le terrain, en synergie avec ses partenaires internationaux, pour agir efficacement.

En effet, les nouvelles réalités mondiales nous rappelle qu’aucun État, aussi puissant soit-il, ne peut à lui seul relever les immenses défis qui nous attendent, ni dicter sa volonté au monde, mais cela exige l’instauration d’un ordre international fondé sur un multilatéralisme plus efficace. Ainsi, au lieu d’affaiblir la Francophonie en la déstabilisant dans son action, il vaudrait mieux reconnaître et investir davantage dans sa plus-value, en lui apportant des moyens supplémentaires à la hauteur de l’ambition légitime qu’elle porte et qui la définit.

Il va sans dire qu’il serait préférable pour les chefs d’État et de gouvernement, dans leur grande sagesse, de faire preuve de réalisme en faisant en sorte de ne pas briser la dynamique engagée par ses prédécesseurs et poursuivie de façon accélérée par l’actuelle Secrétaire générale dès sa prise de fonction, et de la reconduire pour un second et dernier mandat, afin de poursuivre inlassablement tous ces efforts qu’elle a su engager pour assurer la pérennité des actions entreprises et des programmes déployés dans l’exécution de l’ambitieuse feuille de route qui lui a été confiée à Dakar.

 

Tabac: environ 20% de tchadiens concernés

Au Tchad c’est 20,2 % de la population masculine et 1,2% de femmes qui consomment du tabac sous différentes formes.

 

En 2017 l’Organisation mondiale de la santé avait déjà prévenu. Selon elle, le tabagisme va exploser en Afrique d’ici 2025. Et si rien n’est fait d’ici cette prévision sera afférée. Le représentant de l’OMS au Tchad, Jean Bosco Ndiokoubayo, a annoncé que plus de 146.000 d’africains adultes âgés de moins 30 ans meurent chaque année de maladies en lien avec le tabagisme.

Au Tchad, c’est 20,2 % des hommes et 1,2% qi sont concernés par la question parce qu’ils sont des consommateurs de tabac. Dans un article publié sur le site tchadinfos.com on peut lire qu’il est « impossible d’emprunter une rue ou de se rendre dans un bar sans rencontrer des fumeurs. Certains fumeurs croisés dans les quartiers de la ville refusent de se prononcer. D’autres ne  prennent pas au sérieux les conséquences dues à cette consommation. Les photos illustrant les personnes atteintes du cancer de la bouche et du foie sur les paquets de cigarettes ne les dissuadent pas ».

Le tabagisme est un important facteur de risque pour l’apparition de cardiopathies coronariennes, d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques.

Malgré les effets nocifs connus du tabac sur la santé cardiovasculaire, ainsi que l’existence de solutions permettant de réduire les décès et les maladies connexes, une grande partie du public à une faible connaissance du fait que le tabac est l’une des principales causes de maladie cardiovasculaire.

L’épidémie mondiale de tabac tue plus de sept millions de personnes chaque année, dont près de 900 000 sont des non-fumeurs qui meurent parce qu’ils ont été exposés au tabagisme passif. Près de 80% du plus d’un milliard de fumeurs que compte la planète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde.

Guerre, pauvreté et discriminations, menaces pour l’enfance

L’Organisation non gouvernementale britannique Save the Children a publié un rapport ce 30 mai qui traite du sujet.

 

Plus de 1,2 milliard d’enfants dans le monde, soit plus d’un sur deux, sont menacés par la guerre, la grande pauvreté ou les discriminations de genre, déplore l’ONG britannique Save the Children dans un rapport publié mercredi.

Dans ce document intitulé « The Many Faces of Exclusion » (« Les multiples visages de l’exclusion »), l’organisation établit un classement de 175 pays, en fonction des menaces qui pèsent sur l’enfance en termes d’éducation, de santé, de nutrition et de violence.

Singapour et la Slovénie sont les mieux classés, devant les pays nordiques (Norvège, Suède, Finlande). A l’autre extrémité se trouvent dix pays d’Afrique centrale et occidentale, dont le Niger, à la 175e position.

L’ONG souligne que « malgré leur puissance économique, militaire et technologique », les États-Unis (36e), la Russie, (37e), et la Chine (40e) arrivent derrière tous les pays d’Europe occidentale dans ce classement.

« Le fait que des pays avec des niveaux de revenus similaires présentent des résultats si différents montrent que l’engagement politique et l’investissement font une différence cruciale », juge Helle Thorning-Schmidt, la directrice générale de Save The Children.

Au total, plus d’un milliard d’enfants vivent dans des pays confrontés à la grande pauvreté, et 240 millions dans des pays en guerre. Save the Children souligne aussi que 575 millions de filles vivent dans des sociétés « où les préjugés sexistes sont un problème grave ». L’ONG a observé que ces trois menaces se cumulaient dans vingt pays, dont l’Afghanistan, la Somalie, le Yémen ou le Soudan du Sud.

Les zones de conflits concentrent les difficultés : l’incidence du travail des enfants et des mariages forcés y est plus importante qu’ailleurs, et l’éducation universelle en primaire quasiment absente.

L’ONG appelle les gouvernements du monde entier à une « action urgente ». « Sans cela, les promesses faites par tous les pays à l’ONU en 2015 de permettre à chaque enfant de vivre, d’apprendre et d’être protégé ne seront pas tenues », s’inquiète-t-elle.