Tchad : plusieurs partenaires financent le projet d’adduction d’eau de N’Djamena

Des conventions de financement ont été signées le 26 novembre par le Tchad, l’UE et l’AFD pour la réhabilitation et l’extension de l’adduction en eau potable (EAP) de la ville de N’Djamena.

Dans l’optique de parvenir à un meilleur accès à l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaine et améliorer les conditions d’accès à une eau de qualité à N’Djamena, un projet de financement est lancé. Le document a été paraphé par le ministre tchadien en charge des finances, l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), Olivier Cador.  Ce projet vise à renforcer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable afin de de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 30 % actuellement à 80 % à l’horizon 2030. Le projet AEP est la 1ère phase d’un programme de réhabilitation et d’extension du réseau d’eau potable de la capitale

Ce projet se matérialise par la création d’un nouveau champ captant avec 3 forages au Nord-Ouest de la capitale, la construction de 2 châteaux d’eau, l’aménagement de 205 km de conduites de distribution, la réhabilitation de 12 châteaux d’eau, de 33 forages et de 52 km de conduites défaillantes, ainsi que l’aménagement et la réhabilitation de plusieurs milliers de branchements et compteurs pour les particuliers.

Pour y parvenir, l’AFD  a mis à disposition une subvention de 15 millions d’euros,  et 14 millions d’euros de l’Union européenne en gestion délégué de l’AFD. Les Pays-Bas ont également financé à hauteur de 30 millions d’euros. La contribution du Tchad s’élève à 15,9 millions d’euros.

Tchad : pénurie de légumes sur les étales

Cette pénurie touche plusieurs localités du pays. Et l’un des légumes le plus recherché est l’oignon.

 

Des aliments de base de la cuisine tchadienne tels que l’oignon et certains légumes sont de plus en plus rares dans les marchés de N’Djamena et aux alentours de la capitale, notamment dans la province du Ouaddaï. Leur prix a par ailleurs augmenté.

Cette pénurie des denrées alimentaires est due à des difficultés au niveau de la production de ces légumes. L’oignon demande beaucoup de moyens et de ressources, ce qui décourage les producteurs.

L’eau est la principale cause de cette pénurie, celle-ci n’étant pas accessible en abondance pour la majorité des cultivateurs. Face à la pénurie, des importations parviennent des pays voisins, notamment du Soudan. Le prix élevé des oignons est la conséquence de sa rareté dans certains marchés.

Le Tchad et le Fonds saoudien pour le développement ont signé le 29 octobre 2018 un accord de prêt destiné au financement d’adduction d’eau potable de la ville d’Abéché, au Ouaddaï. L’adduction d’eau devrait permettre d’approvisionner les lieux de consommation d’Abéché, et faire face au manque d’eau dans la ville.