Tchad : L’ADC révèle les bienfaits de la Finance numérique

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs, le 15 mars 2022, un accent a été mis sur la finance numérique par l’ADC.

L’édition 2022, de la journée mondiale des consommateurs est placé sous le thème : « Finance numérique équitable ». L’Association pour la Défense des Droits des Consommateur (ADC) a organisé ce jour, une conférence de presse. Elle entend sensibiliser le consommateur tchadien sur la finance numérique équitable.

D’entrée, le secrétaire général de l’ADC, Daouda El Hadj Adam a apprécié, la baisse des prix de l’internet et des terminaux de connexion. Toutes fois des efforts restent à faire pour débarrasser ce secteur des taxes et redevances multiples qui renchérissent les tarifs de plus de 50% et qui retardent son développement.

En ce qui est des ‘’ services financiers numériques’’, Daouda El Hadj Adam explique que, ce sont des méthodes de stockage et de transfert de fonds. Ce procédé permet de faire les, paiements, d’emprunter, d’épargner, d’assurer, d’investir et de gérer les finances d’un individu ou d’une entreprise. A travers cartes bancaires, les mobiles moyens, les e-banking, les transferts de fonds électroniques domestiques et internationaux.

Le secrétaire général de l’ADC se réjouit que, les technologies numériques aient facilité la tâche aux consommateurs des services financiers. « Toutes les banques exploitent ces services. Les deux principaux opérateurs de la téléphonie ont introduit en 2005, les services de la mobile money. Cependant, selon les données de l’observatoire des marchés de télécommunications, sur 8.687.151 abonnés au GSM, seulement 176.798 sont utilisateurs de mobile money soit un taux de 2,04% .»

Tchad : portabilité des numéros, l’ADC invite l’ARCEP à accélérer le processus

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction ce mardi 20 octobre 2020, l’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC) demande de rendre effective incessamment la portabilité des numéros

La note de l’association porte la signature de son secrétaire aux droits et intérêts économiques, Yaya Sidjim. Il invite l’Autorité de régulation de de la communication électroniques et des postes (ARCEP) à accélérer le processus afin de permettre au consommateur de jouir pleinement des bénéfices de la portabilité des numéros de téléphone mobile. L’ADC demande également de veiller à l’application stricte des dispositions du décret n°2025 du 08 octobre 2020.

Les opérateurs doivent rendre la décision effective sans délais, pour permettre aux citoyens de profiter pleinement des opportunités et fait valoir leur droit, précise la note. L’association s’est réjoui de l’ : « aboutissement de son plaidoyer initié depuis plusieurs années ». Il ajoute que le : « le numéro de téléphone est comme une carte d’identité pour tout abonné », l’avènement de la portabilité permet dès lors de : « supprimer les entraves du libre choix des consommateurs », et de garantir le développement d’une concurrence effective entre les opérateurs.

Il est à préciser que la mesure rendant obligatoire la portabilité des numéros de téléphones mobiles a été institué par un décret du 8 octobre 2020. Elle donne la possibilité au consommateur de choisir l’opérateur qui répond à ses attentes, tout en conservant son numéro de téléphone.

Tchad: l’ADC porte plainte aux entreprises de tabac

L’association de défense des consommateurs reproche à ces sociétés de n’avoir pas respecté l’interdiction d’annoncer qui leur est donné en la loi 010.

 

Le 27 novembre prochain, l’Association de défense des consommateurs (ADC) sera opposée à la Manufacture des cigarettes du Tchad (MCT), Seguim international et la marque Manchester lors d’un procès.

L’association des consommateurs a décidé de plaindre auprès de la justice contre ces sociétés. Elle les accuse de violation de la loi 010 portant lutte antitabac au Tchad et aussi de violation des dispositions portant interdiction de publicité sur le tabac.

L’audience du 27 novembre prochain se déroulera en citation directe. Ce qui signifie qu’elle sera rapide et expéditive, vu que la phase de l’instruction a évité. Selon l’ADC,  malgré l’interdiction par la loi de la publicité directe ou indirecte sur le tabac, la MCT dispose de kiosques et parasols avec des représentations de cigarettes un peu partout dans le pays.

L’ADC après constat d’un huissier a saisi le parquet de grande instance de N’Djamena afin de faire respecter la loi antitabac, l’application des sanctions prévues dans la loi 010, et des réparations.

Rappelons cependant que le procès avant été ouvert le 27 septembre dernier. Et l’audience qui s’était tenu ce jour, avait abouti à un renvoi de l’affaire pour ce 27 novembre.

Tchad : le gouvernement veut régulariser la vente du tabac

Les ministres du commerce et de la santé ont signé un arrêté conjoint portant ouverture de points de vente du tabac.

 

La lutte contre le tabagisme connait des avancées considérables au Tchad. Le gouvernement, très investie dans la cause vient de signer un arrêté ministériel qui vise a régularisé la vente des produits issus du tabac. C’est ainsi que qu’il y a pas longtemps le ministre de la santé et celui du commerce ont décidé de la création de pointes de ventre de ces produits.

Pour le coordonnateur des programmes antitabac de l’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), Yaya Sidjim « Cet arrêté est pris en application de l’article 12 de la loi antitabac qui détermine les conditions d’ouverture et d’exploitation des points de vente des produits du tabac au Tchad ».

L’une des spécificités de cet arrêté conjoint c’est le fait que l’ouverture des points de vente est interdite dans tous les lieux de travail ou à l’intérieur de tous les lieux publics ou recevant du public. En somme, « Ces points de vente ou débit doivent être exploités au moins à 300 mètres de ces institutions »,

Autre chose que fera surement le bonheur des anti-tabac, c’est que « les produits du tabac ne doivent être commercialisés que dans les points de vente autorisés ». D’ailleurs, Yaya Sidjim demande aux Chefs e communes du pays à œuvrer pour le respect de cette nouvelle disposition, qui est pourrait aider à réduire le nombre de personnes qui décèdent chaque année à cause du tabac.

Notons cependant, que toutes ces avancées sur la lutte contre le tabac ont été rendues publiques lors du point de presse donné à cet effet par l’ADC le 29 septembre dernier à son siège à N’Djamena.

 

 

Tchad : l’ADC appelle au dialogue entre le gouvernement et les grévistes

L’association tchadienne de défense des consommateurs a publié un communiqué dans lequel il déplore l’arrêt des discussions entre les deux parties.

 

L’association pour la Défense des droits des consommateurs (ADC) exprime toute son indignation et son désarroi par rapport à la rupture de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui ne fait qu’enfoncer le pays dans la misère, le sous-développement et le désespoir. C’est dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général Daouda El hadj Adam.

Selon le communiqué de presse, « Le cas le plus préoccupant est celui du secteur de la santé où les populations sont abandonnées à leur triste sort car sans soins, sans prise en charge. L’on compte chaque jour de nombreux cas de morts évitables. Les images qu’offrent les hôpitaux ces derniers mois tant à N’Djamena que dans les provinces sont déplorables ».

La situation est  extrêmement  grave et doit interpeller les autorités, les partenaires sociaux, les partenaires techniques et financiers du Tchad et l’ensemble de la classe politique et sociale précise le communiqué de l’ADC.

L’association pour la défense des droits de consommateurs s’interroge jusqu’où  le gouvernement et les partenaires sociaux vont-ils amener les citoyens consommateurs ? Qui sera comptable des morts, des handicaps occasionnés par ces grèves récurrentes et sans compromis durable entre le Gouvernement et ses partenaires sociaux ? Quelles sont les chances de réussite des différents projets dans le domaine de la santé voire le développement en général.

L’ADC estime que tout problème doit trouver une solution par la négociation. L’intérêt général, la cohésion nationale et le bien-être des citoyens doivent primer sur toute autre considération.

L’ADC invite le Gouvernement et ses partenaires sociaux à un sursaut national et au sens élevé de responsabilité pour un « dialogue franc, sincère et durable ».

 

 

Pétrole: pénurie de carburants Tchad

Celle-ci fait suite à la baisse du prix du carburant observer depuis quelques semaines dans le pays.

 

Le Tchad est confronté depuis une semaine à une pénurie de carburant suite à la revue à la baisse par le gouvernement des prix des différents produits pétroliers. Cette décision, saluée par les consommateurs, a mis en colère les distributeurs qui ont décidé de fermer les stations-service.

Le 24 juillet 2018, le gouvernement a fait appliquer de nouveaux prix sur les carburants. L’essence doit être vendue à 518 francs CFA le litre dans les stations-service de N’Djamena, capitale du Tchad, le gasoil à 570 francs, le jet A1 à 550 francs et le pétrole lampant à 392 francs. Dans les autres localités du pays, les nouveaux prix sont ceux pratiqués dans la capitale majorés des frais de transport en valeur absolue.

Cette tarification a été édictée pour calmer les réactions et protestations des consommateurs (notamment des transporteurs routiers qui avaient cessé toute activité en mars) face aux prix imposés par la loi de finances 2018, entrée en vigueur le 1er janvier. En application de celle-ci, le gouvernement avait relevé, le 4 janvier, les prix pratiqués sur les hydrocarbures : le super et le gasoil, vendus respectivement à 523 francs et 568 francs le litre, avaient subi une hausse de 8,9% et 3,8%.

Si les nouveaux prix étaient applaudis par les consommateurs, ils ont été très mal accueillis par les acteurs du secteur de la distribution des carburants. Dès leur publication, ceux-ci sont montés au créneau pour dénoncer une décision unilatérale du gouvernement et des « erreurs graves » dans la nouvelle structure des prix qui feraient courir des risques majeurs à l’ensemble des acteurs de la distribution pétrolière. Selon eux, cette structure de prix ne permet pas aux transporteurs, aux marketeurs et aux distributeurs de super, gasoil et Jet A1 de couvrir leurs charges.

Avec les nouveaux prix, les distributeurs du pétrole affirment ne percevoir qu’une marge bénéficiaire de 8 francs CFA par litre sur l’essence et 6 francs CFA par litre sur le gasoil. Les transporteurs ont 3 francs/litre, les gérants 8 francs/litre sur le super ; 6 francs/litre sur le gasoil ; et les frais de dépôt sont fixés à 4 francs/litre.

Dans une correspondance adressée au ministre des Mines, du Développement industriel et commercial et de la Promotion du secteur privé le 24 juillet 2018, le syndicat des pétroliers déplorait que le gouvernement, en élaborant la nouvelle structure des prix pour réduire les tarifs de carburant à la pompe, a touché beaucoup plus les marges de bénéfice des autres acteurs, sans toucher ses taxes. Pour les pétroliers, s’il faut consentir un sacrifice, chaque partie doit faire des concessions pour juguler ensemble le phénomène de fraude des produits pétroliers qui envahissent le marché national.

« L’application intégrale de cette structure engendrera inéluctablement et indépendamment de leur volonté des ruptures en station, à l’aéroport, et des fermetures des dépôts et des stations-service », ont-ils prévenu.

Dès le 25 juillet, ils ont mis leur menace à exécution, refusant d’aller s’approvisionner à la raffinerie de Djarmaya, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis une semaine, tout le pays est plongé dans une pénurie sans précédent.

Devant l’attitude des pétroliers, l’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC) du Tchad a appelé les consommateurs à se réveiller de leur silence et leur passivité. « Le droit de boycott, arme du consommateur, doit être mis en action. Les consommateurs tchadiens ont été trop abusés par les hausses de prix imposées par les spéculations de certains opérateurs économiques avec la complicité des pouvoirs publics », a déclaré Daouda El-hadj Adam, secrétaire général de l’ADC.

Le gouvernement ne doit pas céder au chantage des marketeurs qui refusent de s’approvisionner en produits pétroliers depuis la raffinerie, et il doit utiliser tous les moyens pour assurer l’approvisionnement régulier des stations-service, a-t-il martelé.

Dans la capitale, les consommateurs sont contraints de se tourner à nouveau vers les vendeurs à la sauvette qui proposent de l’essence importée frauduleusement des pays voisins (Cameroun, Soudan et Libye). Depuis plusieurs mois, le marché tchadien des hydrocarbures était déjà envahi par ces produits pétroliers, vendus moins chers et accessibles partout.

La fermeture des stations-service fait les affaires des contrebandiers. Dans les rues, le prix du super ne cesse de grimper chaque jour et varie d’un endroit à un autre. Les automobilistes qui ont des véhicules à moteur diesel traversent la frontière pour s’approvisionner à Kousseri, ville camerounaise séparée par le fleuve Chari de la capitale tchadienne.

Mais cette vente frauduleuse du super n’est pas sans conséquence. Dimanche, dans une habitation du quartier Moursal, dans le 6e arrondissement de N’Djamena, une jeune femme et ses trois enfants sont morts dans un incendie provoqué par de l’essence stockée frauduleusement. Depuis cet incident déplorable, les agents de la police municipale et de la police nationale ont lancé une chasse impitoyable aux vendeurs clandestins.

Pour pallier la pénurie, la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) a réquisitionné six stations-service à travers la capitale. Devant ces stations-service, approvisionnées par des camions-citernes de l’armée, de longues files se forment toute la journée.

N’Djaména: l’ADC sensibilise sur le tabagisme

L’association a animé le 19 juin dernier une réunion de sensibilisation sur la lutte anti-tabac. Celle s’adressait aux responsables des différentes mairies de la capitale tchadienne.

 

En partenariat avec la mairie centrale de N’Djaména, l’Association des Droits des Consommateurs (ADC) organisée une rencontre avec les responsables de toutes les mairies de la ville le 19 juin. Cette réunion avait pour but de les sensibiliser sur leur rôle dans la mise en œuvre de la lutte anti-tabac prévu par le gouvernement.

Cette lutte notamment par le combat des actions de l’industrie du tabac. En effet, le phénomène de tabagisme prend de plus e plus de l’ampleur au Tchad.  « De nos jours, le tabagisme est considéré comme la pandémie du 21e siècle. En effet, toutes les huit secondes, un nouveau décès est enregistré quelque part dans le monde à cause du tabagisme », souligne le maire adjoint de la ville de N’Djaména.

Pour le Secrétaire général de l’ADC, Daouda Alhadji Adam, le plus inquiétant  « c’est le phénomène de la consommation de chicha ». Et malgré les efforts du gouvernement, il va grandissant. D’ailleurs pour endiguer la consommation de tabac dans le pays, le Tchad  a été le premier pays d’Afrique sub-saharienne à avoir apposé des avertissements santé chocs composés d’une photo et d’un texte sur les 70% des deux faces principales des paquets autorisés à la vente au Tchad. Mais cela ne semble pas dissuader les fumeurs.

En outre en 2010, le gouvernement a élaboré une loi anti-tabac qui s’est fixé trois objectifs: réglementer la consommation des cigarettes et autres produits du tabac, ainsi que toutes autres matières y afférentes; déterminer l’étendue de l’interdiction de fumer dans les lieux publics ou recevant du public afin de protéger les populations tchadiennes, en particulier les jeunes, contre les effets nocifs liés à l’usage du tabac; et sensibiliser la population sur les dangers de l’usage du tabac et l’exposition à la fumée du tabac. Malgré cette loi les lieux publics sont toujours assaillis de fumeurs.

 

Tabagisme : l’ADC pour le respect des interdits

Elle réclame principalement aux fumeurs de respecter l’interdiction de fumer dans les lieux public

 

Aujourd’hui 31 mai on célèbre la journée sans tabac. Le thème retenu cette année par l’OMS est « le tabac vous brise le cœur ». Ce thème, selon l’association pour la défense des droits des consommateurs du Tchad, met l’accent sur le lien entre la consommation du tabac et les cardiopathies et autres maladies cardiovasculaires, y compris les accidents vasculaires cérébraux, qui ensemble constituent de nos jours une des causes principales de décès et d’inaptitude au Tchad.

L’ADC constate avec amertume que malgré l’interdiction totale de fumer dans les lieux publics par la loi n°10 portant lutte antitabac du 10 juin 2010 en ses articles 2,3,4,5 et 6, des individus voire des responsables des administrations et des entreprises fument sans aucune crainte ou gène la cigarette dans les lieux publics, lieux de travail et les transports publics. Pendant ce temps, les autorités sanitaires et municipales laissent faire sans se soucier de la mise en application des dispositions de la loi antitabac.

En outre, l’ADC est indignée par la consommation accrue de la Chicha, un nouveau phénomène de consommation de tabac qui prend de l‘ampleur dans les villes, les quartiers et les villages du Tchad.  « C’est un véritable danger pour la jeunesse tchadienne qui nécessite une réponse urgente et forte des Autorités sanitaires et municipales », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Aussi, l’ADC profite de  cette opportunité de la Journée mondiale pour interpeller le Ministère de  la Santé publique, le ministère de l’Administration du territoire et de la sécurité, et les Communes afin de prendre leurs responsabilités pour faire appliquer pleinement les dispositions de la loi antitabac et notamment celles relatives à l’interdiction de fumer dans les lieux publics, lieux de travail et transports publics en vue de faire économie aux  citoyens consommateurs tchadiens les pathologies liées au tabac.

Enfin, l’ADC demande aux fumeurs d’arrêter de briser leurs cœurs et ceux de leurs proches.